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Lhessa


RP profile

*~* Elle *~*

C’est une jeune femme de 25-26 ans, la peau pâle, les yeux bleu-vert, une longue chevelure blonde qu’elle noue souvent en macarons et qui sont la cible de railleries gentillettes.

Plutôt grande, un corps athlétique, son épée toujours accrochée à la ceinture, vêtue de son uniforme noir la plupart du temps. Vous ne la verrez quasiment jamais en robe, sauf lors des occasions officielles où le port de celle-ci est obligatoire.
Elle a une poitrine, disons..généreuse…plus que la normale. Une certaine rousse pourra vous dire qu’ils sont faux, mais ce sont des racontars motivés par la jalousie et la frustration.

Elle est généralement assez pragmatique et patiente, plutôt souriante et enjouée en société. Cependant, c’est un vrai tyran à l’armée, ordre et discipline sont ses mots d’ordres.


*~* Son Histoire *~*

Aux alentours de 1430-1431 naquit une enfant dans une province du Nord. Etait-elle une bâtarde d’une quelconque famille ? Une enfant légitime ? Voulue ou non ? Elle n’en sait rien. Tout ce dont elle se souvient de son jeune âge sont l’orphelinat, d’autres enfants dans la misère, et des marâtres intransigeantes qui leur faisaient tâter du bâton régulièrement. Elle n’était pas très heureuse, mais au moins avait-elle de l’eau et du pain pour survivre.

Quelques années passèrent ainsi, sans grande tendresse ni amour, jusqu’au jour où, par une journée d’hiver, un couple vint la chercher et l’emmena dans une petite masure pauvre certes, mais où un feu brûlait toujours pour réchauffer les cœurs et les corps. Elle connut alors les joies de l’enfance, ses tourments également,courant au grès du vent la journée, sillonnant les sentiers de forêt, apprenant à écouter les bruits de la nature. Elle garda d’ailleurs l’habitude d’imiter quelques chants d’oiseaux, juste pour le plaisir de les entendre répondre. Cependant, elle devait s’en cacher, les villageois auraient vu de la sorcellerie là où il n’était question que d’apprentissage. Sa mère était aimante, mais son père fort distant à mesure qu’elle grandissait. Il changeait, délaissant peu à peu sa famille, jusqu’à s’engager dans un groupe de mercenaires sans foi ni loi. C’est à cette même période, alors qu’elle atteignait l’âge de 9-10ans, qu’il lui fit tenir une lame pour la première fois. Qu’importait qu’elle soit une fille, qu’importait son âge, il voulait, malgré tout, qu’elle sache se défendre. Il lui enseigna donc, pas toujours avec beaucoup de pédagogie, comment frapper d’estoc, comment parer, esquiver et jauger son adversaire…et cela, des années durant. Sa mère assistait à la transformation de sa fille, sans pouvoir y objecter quoi que ce soit.
Lorsque son père adoptif fut tué lors d’un combat sur une route, beaucoup virent là une occasion pour la jeune Lhessa de devenir plus féminine, de porter robe et de ranger les armes blanches pour ne jamais plus les ressortir. Cependant, elle y avait pris goût et ne put se résoudre  à s’en séparer. Elle continua l’entraînement, inlassablement.

Elle arriva à Verneuil en janvier 1455, son baluchon sur le dos, avide de vivre de nouvelles aventures. Sa mère adoptive avait bien tentée de la dissuader, mais le désir de connaître un peu plus le monde avait été plus fort. Elle fut nommée douanière au bout de quelques semaines à peine, puis son mentor Baronsengir l’invita à rejoindre les forces de police, ce qu’elle fit d’ailleurs. Elle grimpa bien vite les échelons et, après avoir été sergente, sergente-chef, devint lieutenante de la ville et adjointe au prévôt. Ce travail était épanouissant pour elle, elle veillait aux respect des lois, préservait les droits des habitants, se sentait utile.
C’est aussi à cette période là qu’elle rencontra Lolo. Il la courtisa comme bien peu d’hommes l’avaient fait jusque là, lui offrit des roses, et lui offrit son cœur. Il partit alors en guerre contre l’Anjou, mais elle l’attendait, patiemment, ses sentiments ne faiblissant pas. En avril, ils se firent baptiser et fiancer, promesse d’un mariage futur. Cependant, l’absence recommença, la laissant seule de nombreux mois durant. Un de ses seuls réconforts étaient Franz, l’orphelin qu’ils avaient adopté et à qui ils avaient donné un toit. L’enfant âgé de 7 ans alors était une de ses seules sources de joie et elle tenta alors de lui offrir une enfance digne de ce nom.

En juin 1455, elle fut élue au conseil comtal, et devint prévôt. Le mandat aurait pu, et aurait du bien se passer..mais le pouvoir a souvent des effets néfastes sur les gens, compromettant alors les amitiés qu’elle croyait jusque là acquises. Elle déménagea en Guyenne dès que le Roy eut conquis ces terres et commença encore à donner de son temps pour aider sa ville d’Agen. Cependant, son passé la rattrapa et un procès de la part de ses anciens amis, en récompense du travail fourni, vint compromettre toute chance pour elle de s’investir. Elle déposa le dossier à la Cour d’Appel, qui fut accepté, et vécut quasiment en ermite pendant de nombreux mois.
Le climat de la ville se dégradait, son seul soutien était Baronsengir, son ami, son mentor, son amour. Cela faisait des mois qu’ils se connaissaient, qu’ils travaillent ensemble, mais l’exil en terre de Guyenne les avait rapproché bien plus que de simples amis. La vie à ses côtés était plaisante et agréable, elle connut enfin un peu de sérénité.

Cependant, un beau jour, alors qu’ils étaient en voyage dans la ville voisine, il les abandonna là, sans mot dire. De rage, de colère, la blonde et son fils prirent la route, ne prévenant personne. Elle ne voulait plus le voir, plus lui parler et ne savait même pas si elle reviendrait ou pas à Agen. Des semaines s’écoulèrent jusqu’à ce que des affiches de recherche soient placardées dans la ville, et dans toutes celles qu’elle traversa après. De retour à Agen, elle s’isola du monde, le cœur déchiré par des sentiments contradictoires. Lorsqu’un soir il vint la trouver, à genoux devant elle, elle ne put que se jeter dans ses bras, heureuse de retrouver l’être cher.

Ils déménagèrent à Albi en avril 1456,lorsque le Comté de Toulouse fut ouvert, trouvant alors une ville paisible. Elle devint notable, prit quelques cours à l’université, et s’engagea dans la COCT, les forces armées du comté. Bizut, recrue...cela sonnait étrangement à ses oreilles. Elle avait pris l'habitude de mener des troupes et être menée à son tour n'était pas facile. Cependant, patience et persévérance étaient de mise et il lui fallait apprendre nombre de choses sur l'armée avant de pouvoir prétendre à quelques responsabilités.
Elle devint également greffière, le Juge en poste ayant accepté sa candidature. Elle se prit d’ailleurs d’une certaine affection pour lui, qui se mua en des sentiments peut-être plus sincères et plus francs qu’elle en vint à lui avouer d’ailleurs, lors d’une mission à Castres. Quand elle en parla à Baron, il choisit de partir.
Les mois qui suivirent furent les plus longs de sa vie, les plus sombres. Ally, la seule personne en qui elle avait eu toute confiance, l’avait trahie. Baron était au loin, par sa faute. Cependant, elle nourrissait une rage froide contre eux deux, une colère à peine contenue. Le Juge repartit dans en Provence, sans dire un mot lui aussi. Pour combler le vide qui menaçait de la submerger, elle s’investit dans sa carrière militaire, devint soldat, puis sergent, puis enfin lieutenant de la caserne.

Le temps passa, Baron revint, mais il n’était plus qu’une ombre, silhouette éphémère dans les rues d’Albi. Ils avaient tenté de discuter tous les deux, mais le temps avait fait son office. Elle ne ressentait plus la même chose pour lui, même si elle avait retrouvé une certaine sérénité. Elle s’était aussi embarqué dans une carrière administrative en étant élue maire de la ville qui lui apporta beaucoup. Cependant, elle n’avait plus une minute à elle, et, au lieu de cumuler les charges, fit le choix de ne se consacrer qu’à sa caserne une fois son mandat fini. Dans le même temps, le verdict de la CA tomba, "innocente" de ce qu'on avait pu lui reprocher, voilà un pied de nez à ceux qui avaient pu dénigrer son travail en Alençon durant 8 mois, jour après jour.

Il y eut encore un événement inespéré. Son amie Myrtillia de Dénéré lui octroya une seigneurie, faisant d’elle la Dame de Caucalières. Elle regretta que ses anciens amis ne soient pas à la cérémonie d’anoblissement, mais elle y revit cependant une personne chère à son cœur, qu’elle avait ardemment désiré revoir.

Il la rejoignit à Albi..Elle eut grande joie de le retrouver, mais pourtant, personne n'en savait rien. Ils prirent tous deux le temps de réfléchir...un séjour chez les moines s'était imposé.

Parallèlement, elle avait décidé de s'engager politiquement. La voilà donc dans l'aventure de la liste TAF. Les résultats tombent, elle est au conseil. Après d'âpres discussions, Russo devient la nouvelle comtesse de Toulouse, et elle est nommée capitaine. Travail, travail, travail...hop hop hop, plus le temps de bayer aux corneilles.

Le travail avait bien commencé, les projets étaient là, l'envie du travail aussi..cependant, ce 9 février 1457, elle reçut un courrier. Son coeur se brisa, elle s'effondra. Un des seuls être qu'elle n'ait jamais aimé sans condition..tué..son fils. Ne pouvant plus tenir ses obligations, elle démissionna du conseil et de sa charge de lieutenante. La fin d'une époque..volontaire certes, mais cela n'en rendait pas la chose plus aisée.

Elle se murait dans un silence profond, jour après jour. Ally était revenue vers elle dès qu'elle apprit le décès de Franz, c'était peut-être l'unique chose positive que le funeste évènement avait engendré. Elle avait également prévenu Baron..le père adoptif de Franz..mais celui-ci ne daigna pas lui accorder quelques mots gentils. Pour un homme de Dieu, il faisait preuve de bien peu de compassion.
Quasiment deux mois s'étaient alors écoulés...La blonde n'était qu'une ombre, ne se sentant pas vraiment la force d'affronter le monde réel. Elle avait délaissé toute responsabilité, ne survivant que grâce à Césaire, son Intendant qui mettait bien de l'ardeur à la faire ingurgiter des mets aux saveurs peut-être délicieuses, mais ô combien inutiles à ses yeux.
Un autre courrier lui parvint...tout aussi triste et injuste que le précédent. Etait-elle prédestinée à perdre les êtres chers? Son tendre, isolé depuis quelques mois déjà au monastère, n'était plus..lui non plus. Leur amour était resté secret, caché aux yeux de tous et il avait succombé. Jamais plus elle ne sentirait sous ses doigts les cicatrices qu'elle aimait tant, jamais plus elle ne pourrait rire de son caractère irritable et irritant pour ceux qui n'avaient su le connaître..Que de choses perdues en si peu de temps. Ô rage, Ô désespoir...ceci aurait-il donc une fin?



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At this time we regret to inform you that Lhessa does not have any book. Life is so unfair...

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