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[RP] Dieu existe-t-Elle ?

Raoulleglabre
[Où l'on agonise. Enfin, surtout mon routier]

Malheur, fureur, terreur ! Profonde est l'obscurité. Et je sème l'horreur, Je vénère l'atrocité. Attaché à ma proie, je ne connais nul repos jusqu'à ce qu'il ne reste d'elle que quelques os.

Tremblement convulsif. Mon héros se contemple l'immense abîme qui remplit son coté gauche. Le reflet du Styx ampute l'homme qu'il fut. La Faucheuse est passée et a soigneusement brodé son empreinte dans la cuirasse milanaise du soldat.

Malheur, fureur, terreur [...]

C'est bon là !


Même arrangé d'un sourire de sang qui lui traversait le visage de l'oreille droite à la senestre, mon Raoul parlait toujours. C'était bon signe. Enfin, ça dépend pour qui.

Tu m'lâches ! Cornebouc !

Malheur, fureur, ter[...]

Paf !


Mon lecteur a-t-il déjà observé sous la toge sombre de la grande Faucheuse ? C'est le moment. Assise sur son séant, estomaquée par l'estoc de mon sapadassin, la Mort, cette belle femme, tourne les globes aveugles de son regard. Ni rage, ni courage, Raoul le glabre, capitaine et sergent, maître-es-poudre, ambuleur déambulant parmi les routiers sympas qui sont venus prendre Genève aux calotins, renifle sa morve et la crache dans le fleuve des enfers. Toilette de chat dans son eau. Il ramasse sa couleuvrine, la claymore, puis, galant, tend son bras à l'Azraël.

Allez va ! Sans rancune !
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Raoulleglabre
[Heureux qui comme Orphée a fait un long voyage]

Ses respirations soulevait délicatement sa poitrine. Ses seins pointaient sous la robe de nuit. Elle se retourne en grommelant. La couverture de laine angloise glisse à demi. Sa cuisse est découverte. Les yeux de mon Raoul courent d'une fine cheville nue à la croupe somptueuse de la belle. A chaque respiration, ses reins se creusent et soulignent la parfaite colline d'une fesse droite.

Dieu ! Existe-t-Elle ?

Mon lecteur le plus assidu n'ignore plus désormais que Raoul, dit le glabre mais qui ne l'est pas plus qu'il n'est borgne, soit-dit en passant, a la fièvre et l'esprit agité de spasmes. Un boulet calotin et un vilain coup dans la bataille. De quoi vous estourbir le commun des mortels. Mais comme mon héros est un héros... Il a droit à la catabase. L'auteur est souvent complaisant.

Trois fois déjà que mon Raoul prenait une tape sur la main, à trop la balader près d'Elle. Pas moyen de fermer l'œil. Quand on est à l'agonie, c'était pas bon, ça. Dieu est une teigne. Une garce qui vous qui vous remue le plus profond de l'âme ! On vous explique d'un ton compassé qu'être à sa droite, c'est cool, tranquille ! La sérénité ! La récompense de toute une vie ! Mon œil tiens ! La Tentation, j'vous dis ! De quoi vous descendre directement au septième cercles des abysses infernaux sans même devoir donner son obole à Charon ! Que des emmerdes ! Surtout quand Là-Haut a les traits de Mahaud.


Un mouton saute la barrière ! Deux moutons sautent la barrière ! Trois moutons...

Oui, quand on est à l'article de la mort, on peut compter les moutons, aussi.
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Raoulleglabre
Titus est gaillard. Le portier du Ciel, qu'il parait. Sûr que si Dieu est une belette, Titus est un grand black physionomiste.

ça va pas êt'possible !
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Raoulleglabre
Un commencement est un moment d’une délicatesse extrême. Sachez donc que l’on est en l’an quatorze cent cinquante neuf. L’univers connu est gouverné par l’empereur Padishah Shadam IV, mon père […]

Il y a des retours à la Lumière qui sont durs. Bad Trip qu’ils disent les godons.

A notre époque, la plus précieuse substance de l’univers est une épice, un mélange.


Raoul !

L’épice accroit la longévité. L’épice amplifie le champ des consciences […]

Trépasse si je faiblis ! Mon routier en a dans le pif. Certainement. Et ça lui pique. Et il éternue. Enfin il essaye. Tout se passe à l’intérieur. Pour ceux qui n’ont pas suivi, mon Raoul a pris d’un boulet un vilain coup d’épée. Quelque part, dans les Limbes, il plane.

[…] qui leur donne le pouvoir de replier l’espace, c’est à dire, de se transporter partout dans l’univers, sans se déplacer.

Mon héros a mal au crane. Il voit des filles sur des planches et des vagues. En culotte rouge. Un monde où la lune serait ronde. Un frisson lui remonte l’échine. Il ouvre un œil. Puis l’autre. Je vous ai déjà dit que c’est un faux borgne. C’est pour passer inaperçu dans les royaumes. Si vous voulez vivre discret et ravi, soyez borgne ou rousse.

Mon spadassin est vivant. Enfin. Charon n’a pas voulu de sa pièce. Et Elle est là.


Tell me of your homeworld, Raoul !

L’important c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.

Mahaud ? Pourquoi t’as les cheveux roulés en macaron au dessus des oreilles ?
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Raoulleglabre
Alors.... comme je viens de me faire vertement reprendre par {Biiiiiip}(0) parce que je ne cite pas mes sources et je ne traduis pas, je vais faire, Et cela même si ça alourdit l'alitération, rompt le rythme de la lecture et restreint l'expression française à sa partie congrue et Toubonesque... Mais je voudrais pas qu'elle perde son boulot quand même...


Raoulleglabre a écrit:
Un commencement est un moment d’une délicatesse extrême. Sachez donc que l’on est en l’an quatorze cent cinquante neuf. L’univers connu est gouverné par l’empereur Padishah Shadam IV, mon père […](1)

Il y a des retours à la Lumière qui sont durs. Bad Trip(2) qu’ils disent les godons.

A notre époque, la plus précieuse substance de l’univers est une épice, un mélange.
(3)

Raoul ! (4)

L’épice accroit la longévité. L’épice amplifie le champ des consciences […] (5)

Trépasse si je faiblis !(6) Mon routier(7) en a dans le pif. Certainement. Et ça lui pique. Et il éternue. Enfin il essaye. Tout se passe à l’intérieur. Pour ceux qui n’ont pas suivi, mon Raoul a pris d’un boulet un vilain coup d’épée. Quelque part, dans les Limbes, il plane. (

[…] qui leur donne le pouvoir de replier l’espace, c’est à dire, de se transporter partout dans l’univers, sans se déplacer.(9)

Mon héros a mal au crane.(10) Il voit des filles sur des planches et des vagues. En culotte rouge.(11) Un monde où la lune serait ronde.(12) Un frisson lui remonte l’échine. Il ouvre un œil. Puis l’autre. Je vous ai déjà dit que c’est un faux borgne. C’est pour passer inaperçu dans les royaumes. Si vous voulez vivre discret et ravi, soyez borgne ou rousse. (13)

Mon spadassin est vivant. Enfin. Charon n’a pas voulu de sa pièce. Et Elle est là.(14)


Tell me of your homeworld, Raoul !(15)

L’important c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.(16)

Mahaud ? Pourquoi t’as les cheveux roulés en macaron au dessus des oreilles ?(17)


(1) ça c'est Dune, de Herbert.
(2) "mauvais voyage" d'après gogole traductor
(3) re Dune
(4) j'ai entendu ça dans la rue, y'a pas longtemps, je ne sais pas comment la dame s'appelait mais le chien s'appelait comme ça. Il a répondu.
(5) re re Dune
(6) Jean Reno dans Godefroy de Montmirail
(7) Max Meynier
( Jim Morrison
(9) re re re Dune
(10) la fille qui était dans mon lit hier soir. Mais sa phrase était interrogative.
(11) Alerte à Malibu
(12) Téléphone
(13) ça, je crois que c'est de moi. En décembre dernier.
(14) ça je crois que c'est inédit...
(15) "appelle-moi sur ton home cinéma Raoul" dit gogole traductor. Mais j'ai un doute. Si un honorable angliciste pouvait éventuellement vérifier...
(16) Mathieu Kassovitz
(17) c'est de moi, ça Oui, je sais, c'est le moins bon...

(0) Edit : la méchante {F} ^^
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Raoulleglabre
[Genève. Hostellerie l’Arbre à Pa’. C’est pour les vétérans : les invalides et les petits vieux. Le colombier est au Ciel]

Mon Raoul claudique. Une petite infirmière nourrit les bestioles dans la volière. Saint Marc, on aurait dit ! Mais avec des sabots à talon. Que la paix soit sur le monde pour les cent mille ans qui viennent ! L’ardoise sous le bras, mille colombes dessus, elle tourne ses grands yeux bleus vers mon héros. Et c’est juste beau.


Mad’moiselle, j’voudrais envoyer un pigeon, s’il vous plait […] Pour la Franche Comté.

Mon spadassin est impotent. Et c’est bien là le moindre de ses maux. Même pas pouvoir se jeter un pigeon tout seul par dessus l’épaule !

Adressé à ? Le ramage se rapporte au plumage. Il est germanique.

Mad’moiselle Mahaud de Sétongue. Qu’il répond l’œil pétillant sans se laisser troubler par la froideur de la korè de marbre de Bavière. Une sœur d’Hilde la Lausannoise.

Sétongue […] Sophie-Elisabeth-Thibaud-Olivier-Norbert-Gontran-Ugolin-Eugène ? Qu’elle épelle dans un flot glacé. Les colombes s’envolent. La craie crisse sur l’ardoise.

Oui […]

Le texte ?

[…] Ma tendre, […]

Comment ?

Ma tendre […]

Ma tendre deux fois ?


Oui, je sais... Faudra pas que je la ramène si je suis vert ce soir.
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Raoulleglabre
[Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours [...] Apocalypse 12:6]

Et Elle m'emporta en esprit dans un désert : et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes [...]


Ah non !

Mon routier grogne et se retourne. Il sert le traversin dans ses bras puissants et se rendort doucement.

Déjà une fine sueur perle la chair à l’horizon de mes désirs.


Ah ouiii...

Faut pas déconner, y'a des songes et des chimères plus séduisants que d'autres.

Déjà les caravanes du spasme apparaissent dans le lointain des sables. Ils ont marché, ces voyageurs, portant la poudre en poire, et les pacotilles dans des caisses aux clous rouillés, depuis les villes des terrasses et les longs chemins d’eaux qu’endiguent les docks noirs. Ils ont dépassé les montagnes. Les voici dans leurs manteaux rayés. Voyageurs, voyageurs, votre douce fatigue est pareille à la nuit. Les chameaux les suivent, porteurs de denrées. Le guide agite son bâton, et le simoun se lève de terre, Elle se souvient soudain de l’ouragan. Le mirage apparaît, et ses belles fontaines... Le mirage est assis tout nu dans le vent pur. Beau mirage membré comme un marteau-pilon. Beau mirage de l’homme entrant dans la moniche. Beau mirage de source et de fruits lourds fondant. Voici les voyageurs fous à frotter leurs lèvres. Elle est comme une arche au-dessus de la mer. Je n’ai pas bu depuis cent jours, et ses soupirs me désaltèrent. Han, han. Elle appelle son amant. Son amant qui bande à distance. Han, han. Elle agonise et se tord. Il bande comme un dieu au-dessus de l’abîme. Elle bouge, il la fuit, elle bouge et se tend. Han. L’oasis se penche avec ses hautes palmes. Voyageurs vos burnous tournent dans les sablons. Elle, à se briser, halète. Il la contemple. Le con est embué par l’attente du vit. Sur le chott illusoire, une ombre de gazelle...

Enfer, que tes damnés se branlent, Elle a déchargé.*


* : comme le shadok, je pompe, je pompe. M'enfin, redécouvrir ou découvrir certaines musiques d'Aragon, ça fait pas prendre froid.
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Raoulleglabre
Je suis fol mais je me soigne. Quoi que.

Tant d’audace et croire qu’on peut rêver d’un autre monde ? Tant de soupirs à méditer une femme. Inaccessible épouse d’orgueil d’un routier qui a bien vécu. Désirer La Femme et point d’autre. Renoncer ? Entrer en Elle. S’insinuer incurablement dans son âme ou mourir d’Elle.


Raoul, va te coucher, t’as encore picolé.

Le tavernier précautionneux prend soin de ne point risquer la fermeture administrative. Certainement, cela serait bien con de se faire sucrer la licence de la bibine du soir. Et à Genève, ‘sont chiants, ‘sont vertueux. A cause du vieux prophète de l’ermitage.‘N’a de Dieu que Dieu, et Aristote, Christos et Averroès sont ses prophètes… Vous chantez ça sur du reggae, en plus ? Lion in […]

Aux Armes ! Etc…

Raoul !

Un autre !

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