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[RP]Limousine VS Périgourdine : le Berry tranchera...

Claire_g
[Ahh c'qu'on est bien quand on est Périgourdin ! ... Enfin on suppose. ]

Qui dit poutrage dit reposage... Bin oui, en théorie. Et la théorie, pour La Déols, c'était juste bon pour les abrutis. Et l'inactivité ? Bin pareil ... La folie la gagnait... Ce Comté, elle l'aimait. Ses dirigeants ? Bin c'qu'étais sûr, c'est qu'il fallait qu'ça change. La Comtesse pour la gloriole était, contrairement à c'qu'elle pensait, une personne... dédaigneuse, limite puante et qui, visiblement, ne s'adressait plus qu'à ses conseillers.

Fort heureusement, à défaut d'entendre l'énorme boulette faite par la Comtesse, la Déols avait eu la joie (ou pas) d'entendre hurler un jour Poum et sa voix de crécelle.
La dissidente Berrichonne fut accueillie au Parpaing des Affranchis par un "ta yeule" typiquement Déolesque, aimable et distingué.
L'était venue pour une chose ... Voir comment c'était une Déols invalide et... un peu engrossée.

Enervée, éventrée recousue et enceinte, la brune Déolesque s'était livrée à son pêché mignon....


Poum ! Un duel... comme au bon vieux temps... Voyons voir si maint'nant que j'suis cruellement affaiblie, t'es ENFIN foutue d'me battre !

Elle lui balança son regard bleu orageux, c'ui qu'elle lui réservait, rien qu'à elle ... Les meilleures ennemies... Une Limousine, une Périgourdine .... Lequel de leur sansg Berrichon coulerait aujourd'hui encore ? ...
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Poumona
[Owiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihiiiiihiiiihiii ah owimbowé !!!]

Au PA, Duché rasoir, la Poum' s'ennuie ce soir, owimbowé owimbowé, bref une Poum' qui s'ennuie est une Poum' qui raconter des conneries et cherche à tout prix un moyen de s'occuper, comme de demander à Claire si elle peu foutre le bordel dans le duché pour la venger, ou la taquiner sans cesse sur son état pitoyable, ect ect... Évidement ça, la Déols ça prête à l'énervée alors toute faiblarde qu'elle soit, elle se leva quand même pour proposer un duel en lice à la Poumpoum, ndlr : afin de mieux visualiser la scène on va retracer quelques peu..

Une Poum' ivre sur son siège en taverne, une Déols, énervée debout (comme Jean Jacques) lançant un regard marinier à la jeune néo Limousine, elle aurait pus boire la tasse à subir ce regard, bien sur ça devait être l'effet voulut, alors la jeune femme assombris son regard et fixa son interlocutrice...


Un duel ? Tiens donc ! Ça faisait longtemps !

La jeune femme vida sa chope, et passe sur ses lèvres séchée par le soleil, une langue imbibée, puis,


J'accepte ! Mais sache que j'ai pris de la force depuis la dernière fois et la tache ne sera pas aussi aisée pour toi ! Les coups en dessous de la ceintures seront permis car je ne te frapperais pas au ventre, et vu que tu n'as plus d'épée je ne porterais pas la mienne !

Elle lui offrit un petit sourire amusé, le gout de la castagne, savoir que si on ne frappe pas on s'en prendra un coups, la peur, l'adrénaline, tout cela lui avait manqué.
Demain à minuit dans la lice ! Tiens toi prête je ne t'attendrais pas l'éclopée !
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Claire_g
[Hannnn ! L'aut' héééé ! ]

Eclopée, éclopée .... T'sais c'qu'elle te dit l'éclopée ??? Nan ? Bin d'vine crevure ! Si y'avait une chose que la brune n'imait pas malgré tout, c'était se sentir diminuée et qu'en plus on lui fasse remarquer.
Dans cette vie où tout commençait à l'ennuyer fermement, la Déols étira pourtant ses lèvres rosées quand Poum décréta l'heure, le lieu et ces trucs indispensables.

C'est sur cette note de défi qu'elle s'amusa à toiser la dissidente Berrichonne -autant dissidente qu'elle d'ailleurs- avant de faire un demi-tour savant.
Pis encore un quart de tour, après tout, au Parpaing, elle était chez elle, elle allait pas s'barrer naméoooo !

Avec minutie, la brune ôta ce qu'on appelait houppelande, carmin, comme à l'accoutumée, puis changea le pansement comme on le lui avait appris. Enfin, plus ou moins. elle nettoya les rendus de la plaie autour du travail d'orfèvre qu'avait fait D'moiselle Maegorn et fit quelques tours de bandage, bien serrés, histoire d'aplatir aussi, un peu son bidon qui s'arrondissait. Doucement mais sûrement.
Elle enfila alors son costard-lice, qui se réduisait à ses premières braies noires, et sa première chemise... noire aussi, forcément.

Elle aurait été à Sancerre qu'on lui aurait, encore, dit combien elle était cinglée d'aller en lice dans cet état... Mais la Déols, de par son tempérament, ne refusait jamais une castagne, question d'honneur, sans doute, d'inconscience ? Sûrement.
Pour une fois, elle pris la peine de bien attacher sa tignasse rebelle, en prenant soin de ne laisser s'échapper aucune mèche brune.

Prête, elle était prête.... Elle enfila ses bottes s'arma de...rien du tout, puisque son épée avait fait les frais de l'attaque volontairement dégueulasse et injustifiée de l'armée de la province.

Derrière elle, elle referma la porte sans bruit. Pour la première fois, elle appréhendait un duel. Parce que c'était Poum et qu'elle savait qu'elle était capable de tout, autant qu'elle. Parce qu'une fieriste, ça devenait parfois sournois quand ses intérêts étaient en jeu. Parce que les deux brunes étaient des gazoutes on n'peut plus sanguines...
Parce que la brune se souvint que le Lieutenant lui avait demandé d'essayer d'pas y laisser sa peau. Y'avait quelque chose à faire, d'ici un mois.

Arpentant d'un pas ferme les ruelles d'Angoulême, la Déols déboula enfin sur le champ de bataille. Devant elle, l'étendue sacrée... là où coulerait le premier sang.

Se relâchant ptit à ptit, la brune dérouilla ses poignets en attendant celle qui se devait être... sa prochaine victime, le regard à l'horizon, concentrée mais pensive...

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Poumona
[Poum, poum poum poum eyes of tigeeeeeer]

Une impression de déjà vu, les heures qui s'écoulent avant un combat son toujours les même, on reste confiant devant les autre en taverne, disant qu'on va écraser l'autre, qu'on laissera son adversaire en vie que si elle s'excuse et la supplie... Mais intérieurement le doute fait rage, derrière se sourire confiant en cherchant bien on peu voir un éclat d'incertitude et de peur dans le regard noir de la gazoute... Elle s'était déjà fait éclater deux fois en lice par Claire, mais son gout démesuré pour la castagne l'empêchait de refuser tout combat.

Elle n'aurait peut être pas du chercher Claire, surtout pas en ciblant le point sensible... Son poutrage... Vu que l'adversaire n'était pas seule dans son corps Poum' c'était juré de ne pas atteindre le ventre, mais en combat dans le feu de l'action elle se connaissait la gazoute... Quand le premier coup vint lui bruler la peau, elle ne répond rarement d'elle même.

La Déols n'avait plus d'épée alors Poum' ne prendrait pas la sienne, il restait toujours les dagues, ne sachant pas si Claire en possédait une elle en mis une de plus à sa ceinture lorsqu'elle ce prépara pour le combat.
Vêtement de tout les jours, cheveux en bataille comme toujours, la jeune femme était fin prête, elle se pencha sur son fils pour l'embrasser avant de partir avec lui vers lice.

La nuit était clair, la lune éclairait le terrain de la lice et peu de personnes était présente pour voir le combat. Contrairement au Berry ou les gradins avaient vite été remplis de curieux et de supporters pour les gazoutes... A l'époque c'était deux femmes, deux partit politique qui s'opposait, aujourd'hui toujours les même femmes, mais deux duchés/comtés pour en revenir au même au final, le Berry.

Elle n'était pas en retard, mais Claire était déjà sur le sol de la lice, toute de noir vêtue comme la dernière fois, la jeune néo Limousine déposa le petit dans les gradins, et retourna ce placer devant la brunette.


Pas d'épée ! Comme convenue ! Par contre j'aimerais quand même avoir une dague, j'en ai pris une pour toi,


Elle lui lançât l'arme, puis,

J'aurais une faveur a te demander... Évite de trop saigner ! Je n'ai pas envie de traumatiser le petit !

Elle éclata de rire puis recula de quelques pas,

C'est partit !


Légèrement penchée en avant, arme en main, la jeune femme s'élançât en direction de la Déols, une fois à sa hauteur elle leva le bras et lui assena un coup au visage avec le manche de la dague.
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Claire_g
[Et un, et deux, et trois - zéro, comment ça, ça r'commence ?]

Quand la dague s'éleva dans les airs, la Déols la suivit des yeux, c'était simple : objet tranchant qui vole égal danger. La lame brillante fut laissée de côté et le corps de l'arme entre les mains de la brune qui, d'un regard ironique à Poum posa la dague.

Tu d'vrais savoir que j'ai c'qu'il faut...

Du petit fourreau de sa ceinture, elle sorti la sienne. Cet objet, elle le connaissait par coeur. Elle était en sa possession depuis longtemps, c'est un voyageur qui la lui avait offerte. Une lame étincelante, le manche était rayé de noir et de gris et serti d'un rubis.

J'aurais une faveur a te demander... Évite de trop saigner ! Je n'ai pas envie de traumatiser le petit !

Eclat de rire strident de Poum'... un " Vas t'faire foutre !" lâché avant que la rage monte et le sang de l'ex pestouille Sancerroise bouillonne... Trop peut-être... C'est comme cela qu'elle reçut le premier coup, sur la pommette. Non la Déols n'était pas rouillée... elle savait qu'elle pouvait l'avoir, c'était déjà arrivé par deux fois.
Et le réflexe qui accueillit le coup fut de laisser choir son bras en direction de celui tendu de Poum...là, la lame heurtant sa chair en son bras. Et une giclette de sang une ! Et pour avoir touché à son p'tit minois, de l'autre main, la gifle trouva refuge sur sa joue. Le "clac" fut bref et sec... bien claquant, une bonne gifle, comme la brune aimait les donner. La Déols fut dès lors en pleine confiance et arbora son p'tit sourire de castagne...
Beaucoup l'aurait jugée sadique, c'était pas faux... mais à c'moment précis, c'était l'acte lui-même... Faire un câlin à la violence... Cette lueur perceptible au fond de ses mirettes azur dans ces moments là...

Le sentiment de haine, que l'emmerdeuse cultivait pour bien des raisons ces derniers temps... Poum était une parfaite victime. La Déols devenait parfaite assassine...

Regard des plus méprisants vers l'autre brune tandis qu'agilement la Déols retourne la dague qu'elle tient alors par la lame et de toutes ses forces, vient en asséner un coup sur la cuisse de Poum... et Aristote sait à quel point la haine et la colère décuplant les forces...

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Poumona
[Du sang ! Du sang ! Du sang ! Crièrent les suceurs Platonique !]

Encore une fois l'agaçante avait du y aller un peu fort dans ses provocations..Du moins c'est la réfléxion qu'elle se fit lorsque la lame de la Déols, dans la quel elle voyait son propre regard haineux, vint se planter dans son bras.


Rhaaa la sale chienne !!

La jeune femme n'eut pas le temps de se retourner pour mettre de la distance entre Claire et elle même afin d'élaborer une stratégie, que la main prolongée et coupante de son adversaire vint se planter dans sa cuisse, le choc fut-elle que Poum' tomba au sol, elle ne connaissait pas cette force à son adversaire de toujours... Les yeux écarquillés, le cul au sol, la jeune femme poussa sur ses pieds pour reculer. Une fois à bonne distance, elle tenta de se relever afin de continuer à combattre, mais la blessure à la cuisse la lançait terriblement et rendait sa jambe inutilisable. Prenant de la force au plus profond d'elle même, la jeune femme se releva, sentant la chaleur du sang couler le long de sa jambe et de son bras, et la brulure de la gifle.

T'aurait pas du... Tu.. Tu va morfler ma vieille !


Elle fixa son adversaire avant de s'élancer du mieux qu'elle le pouvait, arme tendu, elle était prête, il y avait un espace pour frapper là, juste au creux du ventre. Du ventre.. bien bombé..
Merdeee ! Le bébé !! D'un geste souple elle changea la trajectoire en remontant le manche de sa dague vers le haut, point culminant juste là, paf dans le menton de Claire...

Qui aurait cru un jour, que je protègerait l'enfant à naitre du ducaillon ?!?

essoufflée, la jambe droite esquintée, ainsi que son bras tenant la dague, Poum' plia les jambes, posa ses mains au dessus des genoux et souffla quelques minutes..

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