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[RP] La cabane dans les arbres, nid d'Annabelle et Jim

Annabelle1
[ Plusieurs mois plus tard ]

Le voyage de noce avait eu lieu , les mois passés sur les routes , les paysages enchanteurs découverts , les yeux émerveillés des jeunes mariés face à l'océan et cette plage de Bayonne que ni l'un ni l'autre n'oublierait ... Ce fut magnifique !

Anna n'aurait pas pu souhaiter plus beau voyage , tenant la main de Jim elle s'était laissée entrainer vers ces horizons lointains et la découverte des paysages l'avaient souvent laissée sans voix .

Leur retour s'était bien passé et plus ils approchaient plus ils étaient impatients de retrouver leur nid .

Anna avait monté les marches la première découvrant ses mollets en soulevant délicatement sa robe , elle ouvrit doucement la porte , le jour se levait à peine et la pâle clarté éclairait son univers familier . Un soupir de soulagement en voyant que ses amis avaient tenu leur promesse , tout était bien en ordre , rangé , propre et accueillant ... Elle irait le plus tôt possible les remercier . Pour l'heure l'épuisement se lisait sur le visage des voyageurs elle se tourna vers Jim qui finissait de gravir les marches :


Je crois que même si le jour est levé nous allons retrouver notre cher lit ! Je n'en peux plus ! Le travail attendra demain .

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.jim.
Le jeune homme avait emmené son épouse en voyage de noces plusieurs fois retardé mais enfin, ils avaient vu le sud de la France et ses paysages oniriques et cette plage... cette plage de Bayona sur laquelle ils 'étaient aimés avec abandon... Rien qu'y penser le faisait frémir de désir pour le corps de son épouse langoureusement allongée sur leur lit.

Regarde ce que j'ai rapporté, dit-il en tirant un étrange objet de sa sacoche.



Il posa l'objet sur une étagère à côté d'une bouteille de vin d'Anjou présent de Linon.

Une bouteille pleine de sable de Bayonne, ainsi, une partie de cette plage restera toujours chez nous.

Il s'approcha ensuite du lit où il prit place à la suite de son épouse en feignant de ronchonner.

Chaton! Tu prends toute la place! Je vais me sentir obligé de dormir collé contre toi.

Joignant le geste à la parole, il étreignit le corps chaud de la jeune femme, posant la tête dans les cheveux ondulés de la belle, respirant son parfum, s'émerveillant devant sa frêle beauté.


Tu as raison, souffla-t-il, le travail attendra mais pas les bêtises que j'ai envie de commettre avec toi.
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Annabelle1
Lorsqu'il sortit le petit flacon de sa besace Anna eut les yeux qui brillèrent . Ainsi son époux avait ramené un souvenir de leur folle escapade . Et quel souvenir !!!

Regarde ce que j'ai rapporté. Une bouteille pleine de sable de Bayonne, ainsi, une partie de cette plage restera toujours chez nous.


Elle regardait la petite bouteille , un sourire sur les lèvres .

Merci mon ange ! Tu trouves toujours ce qui va me faire plaisir ! C'est un merveilleux présent , je n'aurai pu rêver plus beau souvenir que celui ci ...

Elle se remémora leur nuit torride sur cette plage , leurs gestes tendres , leurs baisers brulants ... Le jour se levant avait surpris les jeunes époux , et c'est à regret qu'ils avaient repris la route .

Anna avait des souvenirs plein la tête et elle était plus amoureuse que jamais .

Lorsque Jim s'allongea près d'elle , elle se colla tout contre lui :


Chaton! Tu prends toute la place! Je vais me sentir obligé de dormir collé contre toi.


Hmmm ! Mais je ne demande que ça mon tendre amour ...Le plus près possible hein !

Elle passa une main caressante sur le visage tant aimé :


Tout attendra mon éternel amour ... Je veux sentir encore le doux tourment que m'imposent tes mains ...
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.jim.
Quelques heures plus tard

Ils s'étaient aimés avec abandon, donnant libre cours à leurs sentiments, heureux de retrouver l'environnement rassurant de leur cabane. Comme toujours, le jeune homme avait donné le meilleur de lui-même pour satisfaire son épouse et comme souvent, leurs ébats l'avaient laissé sans force, passablement épuisé.

Il s'était alors endormi, la tête sur l'oreiller lui-même couvert par les cheveux d'Anna, les bras passés autour de la poitrine de la belle qui était toujours lovée contre lui.

De temps à autre, dans ses rêves, elle laissait échapper de petits gémissements de plaisir qui ranimaient son désir.

Les affres du sommeil commençaient à s'estomper alors qu'il entendit un crissement étrange

Criiiii Criiiiiiii Criiiiiii

Il fronça les sourcils. Quel pouvait bien être ce bruit?

Criiiii Criiiiiiii Criiiiiii

Toujours ce bruit... le vieux devrait penser à huiler les gonds de sa charrette pensa-t-il.

Criiiii Criiiiiiii Criiiiiii

Ce bruit... une charrette... un vieux... tôt le matin...

Les engrenages de son cerveau commencèrent à s'actionner. Un bruit, une charrette, un vieux tôt le matin...
Un vieux qui a les gonds mal huilés et qui sort la charrette tôt le matin.
Tôt le matin une charrette qui sort un vieux qui a les gonds mal huilés...

Il ouvrit la bouche, les yeux encore fermés.


Chaton, ce bruit ne te dit rien?

Un gémissement mécontent lui répondit


Un vieux... une charrette... un crissement... Chaton, ça ne te dit vraiment rien?

Nouveau gémissement mécontent

A cet instant, un éclair frappa le cerveau du rouquin qui ouvrit des yeux affolés comme frappé de stupeur.

Mais c'est bien sûr! C'est le vieux Tom qui sort ses sacs de blé dans sa charrette! Il les livre au marché tôt le matin parce qu'il va les vendre une misère!

Un hurlement de rage lui échappa alors qu'il sautait hors du lit

Le vieux salaud! Il veut faire s'écrouler les cours de la farine!

Le rouquin tourna sur lui-même, son regard s'attarda sur les armes accrochées au mur.

Un bâton, une crosse, une rapière, une arbalète...

Il hésita une seconde et se saisit de l'arbalète puis après avoir passé des braies, se rua à l'extérieur de la cabane en lançant

Chaton, prépare le petit-déjeuner pour les petits, j'en ai pour une minute!

Il cala son pied dans l'arbalète et tira la corde jusqu'à hauteur de ses hanches à la force des dents.

Le temps de placer un carreau entre les oreilles du vieux Tom et je reviens!
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Annabelle1
Anna dormait alanguie entre les bras de son époux . Abandonnée, heureuse , la tête pleines de rêves et les caresses de Jim au moindre de ses mouvements donnaient à ses nuits le doux repos mérité .

Elle dormait profondément ce matin là , leur nuit avait été une fois de plus si torride que la fatigue l'avait emportée quelques heures auparavant .
Un bruit pourtant résonnait doucement à ses oreilles , celle de la voix de Jim:


Chaton,.... ... ien?


Hmmmm !

Anna avait émis un petit grognement faisant comprendre à Jim que ce n'était pas le moment . Elle repartit dans ses songes aussi vite .

Un vieux... Chaton, ça ... vraiment rien?

Fffffffff !

Anna savait qu'elle pouvait encore dormir ,que faisait donc Jim à l'ennuyer comme ça !

Elle grogna plus fort et se tourna pour repartir dans les bras de morphée .

Nouveau silence puis des mots à nouveau qu'elle ne percevait pas bien :


Mais... ...sûr! ...vieux Tom... ... sacs de blé ... charrette! ...au marché .. le matin ... ... ... misère!


Anna essayait malgré tout de continuer à dormir poussant de temps en temps des soupirs signe qui montraient à son époux qu'elle ne se lèverait pas et qu'il aurait beau faire ou dire ce n'était pas l'heure .

Puis soudain un sursaut et un hurlement emplit leur petite chambre :


Le vieux salaud! Il veut faire s'écrouler les cours de la farine!


Anna fit un bond aussi , Jim avait réussi ! Les yeux pleins de sommeil elle le regarda sans comprendre .
Il avait déjà sauté de leur couche , en chemise et pieds nus , Anna tout à fait réveillée s'était assise sur le lit observant chaque geste de Jim sans vraiment comprendre .




Lorsqu'elle vit qu'il s'emparait d'une arme , son sang ne fit qu'un tour .


Chaton, prépare le petit-déjeuner pour les petits, j'en ai pour une minute!
Le temps de placer un carreau entre les oreilles du vieux Tom et je reviens!


Jiiiim ! Mais tu vas pas faire ça !!!

Elle sauta à son tour du lit et avant même qu'elle n'ait le temps d'enfiler le moindre vêtement Jim avait disparu .
Tant pis pour les habits ! ... Elle sortit à son tour , courant pour rejoindre son mari .

Enfin elle l'aperçut et le rejoignit .


Vite , vite des arguments
se dit elle .
Elle se posta devant Jim , ses cheveux cachant à peine sa nudité , la lune éclairant sa peau d'albâtre . Elle se savait irrésistible aux yeux de son époux mais celà suffirait il ? D'un geste elle lui fit baisser l'arme vers le sol .


Tu ne vas pas tuer ce pauvre homme quand même ! Je sais bien qu'il fait baisser le cours du marché mais il doit avoir faim . Dis ... On n'est pas bien là ?

Elle se glissa tout contre lui sachant que c'était le seul stratagème qui pourrait marcher . Puis fourrant son nez dans son cou elle en huma l'odeur , ses lèvres parcourant la peau fine de Jim .

Mon amour ... J'ai un peu froid ... Réchauffe moi ... Tu ne sens pas comme je tremble ?

Et puis les enfants sont tout seuls à la cabane ... Viens rentrons , il nous reste encore un peu de temps avant le lever du soleil ...Regagnons notre couche , j'ai bien envie de recommencer ce que nous avons fait hier soir .

Dans un murmure elle acheva :

J'ai une folle envie de t'aimer encore et encore ...Viens !

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--Vieux_tom


Le vieux Tom avait passé toute sa vie dans le Poitou. Issu d'une famille de paysans fortunés, il s'était élevé à la force du poignet en cultivant le blé das ses immenses propriétés.

D'une avarice proverbiale, il avait accru sa fortune en héritant de ses deux grands-pères, des vieillards qui ne vivaient que pour la contemplation de leurs écus.

Marié à un âge avancé, il avait entièrement pris possession de la dot de son épouse sans pour autant lui faire un enfant. L'hiver 1458 avait été rude et il n'allait pas mettre une bûche de plus au feu pour réchauffer sa femme.

La pauvre dame était morte d'une méchante grippe qui avait empiré faute de soins. Son veuvage avait duré aussi peu que possible, son seul amour était l'argent.

Riche comme Crésus, il voyait chaque écu comme l'un de ses organes. Jamais un denier donné aux mendiants, jamais une offrande à l'Eglise.

Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que fichu rouquin débarque! Encore plus matinal que lui, il rachetait impitoyablement tout le blé à bas prix du marché pour le moudre en farine et le revendre à un prix scandaleux!

Après un an de ce traitement, la fortune du vieux Tom commençait à s'éroder quelque peu, chose insupportable pour un homme comme lui.

A force de surveiller le rouquin, il avait appris à connaître son cycle de vie. Tous les dimanche, il montait avec une superbe créature dans une cabane dans les arbres et n'en sortait pas avant midi.

Les sentiments qui pouvaient lier ce couple lui étaient aussi inconnus que le don gratuit. Il ne voyait là qu'une bonne occasion de plomber le marché en l'inondant de blé à bas prix.

Le problème était cette maudite charrette qui crissait à chaque pas mais en racheter une serait tellement onéreux et il n'avait plus l'âge de porter les sacs sur l'épaule.

Ah mais voilà qu'il passait non loin de cette maudite cabane. Il entendit des voix, un couple qui discutait apparemment.

Il continua à faire avancer sa charrette qui crissait affreusement, le marché était à l'orée du bois. Allez encore un effort et ce serait la libération et surtout la ruine du rouquin.

Il avança encore et un arbre lui découvrit une vision de rêve. L'échine de la dame qui lui tournait le dos était magnifique, ses cheveux noirs comme l'ébène retombaient en cascade le long de son dos jusqu'à ses fesses.
Ses jambes fuselées avaient une forme parfaite, sa taille fine comme une guêpe et le peu qu'il voyait de ses seins lui apprit qu'ils étaient lourds et arrondis.

Il ne reconnut pas l'homme qui se tenait devant elle ni ne vit la pointe de métal tournée vers le sol.

Les yeux exorbités sous son chapeau de paille, il ne put retenir une exclamation.


"Nom d'un percepteur d'impôts! La brunette est aussi bien taillée qu'une statue en or massif!"


Sursautant, le rouquin tourna sur lui-même en apercevant le paysan.

"Le Vieux" s'exclama-t-il

Le rouquin! s'exclama le vieux Vade retro Satan!

Et le rouquin de se tourner vers son épouse en pointant son arbalète sur le vieux

Là y a plus le choix, faut que je le tue, d'accord?
.jim.
Le rouquin avait jailli de la cabane sautant à pieds joints du haut de l'arbre pour atterrir sur le sol avec souplesse. Tel un renard à l'affût, il huma l'air ambiant et sentit l'odeur du vieux Tom.

Se ruant dans les bois, il entendit le crissement de la charrette devenir plus strident.


Criiiiiiii Criiiiiiiiii

Il se dissimula derrière un arbre, attendant le passage de sa proie un sourire carnassier sur les lèvres.

Allez- viens mon tout beau, approche... Avec un carreau d'arbalète dans le dos tu n'auras plus jamais de rhumatismes.

Mais alors qu'il guettait sa proie, son épouse apparut en costume d'Eve, les cheveux emmêlés, les yeux encore pleins de sommeil et pourtant d'une beauté parfaite.

Son corps luisait dans la nuit d'une pâleur lunaire mais il distinguait, seul défaut de la couleur albâtre, le halo rose de ses tétons, la rougeur lutine de ses lèvres, la noirceur sensuelle de ses cheveux.

Lorsqu'elle se planta devant lui, le désir le submergea à nouveau et il eut bien du mal à trouver ses mots.


Il doit avoir faim? Mais il est riche comme Crésus! S'il a faim, c'est qu'il ne veut pas payer un denier pour manger du pain blanc! Tu ne te souviens pas comme j'ai ramé pendant des semaines pour vendre la farine l'année dernière? On a dû aller l'écouler à Saumur! Tout ça à cause du vieux!


Il parlait d'un ton scandalisé mais il sentait la résistance de son esprit fondre sous ses arguments.

Lorsqu'elle se lova contre lui en fourrant son nez dans son cou, il sentit tout son corps frémir sous une impulsion irrésistible de désir venue du fond de son corps.


Mon amour ... J'ai un peu froid ... Réchauffe moi ... Tu ne sens pas comme je tremble ?

Lorsqu'il entendit ces mots, il se sentit fondre d'amour pour son épouse et l'attira contre lui avec force, sentant ses seins arrondis contre son torse. N'eut-ce été le vieux, il l'aurait prise ici-même et maintenant.

Oh chaton, tu es si belle et sensuelle que tu séduirais même un animal! Laissons tomber le vieux et rentrons chez nous.

Il ponctua ses paroles en l'embrassant dans le cou, incapable de résister à la tentation de sa chair.

Mais alors qu'il rouvrait des yeux embués de plaisir, il entendit une exclamation venant d'une personne âgée.


"Nom d'un percepteur d'impôts! La brunette est aussi bien taillée qu'une statue en or massif!"

Après s'être exclamé en réponse, il comprit tout ce que la scène avait de déshonorant pour Anna. Personne ne pouvait voir son épouse nue dans la forêt et se rendre ensuite au bourg pour en faire des gorges chaudes.

Il se tourna vers son épouse en pointant l'arbalète sur le vieux.

Là y a plus le choix, faut que je le tue, d'accord?
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Annabelle1
Anna sentait la résistance de Jim fondre doucement ; bien sûr quelques arguments venaient encore sur ses lèvres qu'il promenait avec avidité sur les épaules de sa jeune femme :

Il doit avoir faim? Mais il est riche comme Crésus! S'il a faim, c'est qu'il ne veut pas payer un denier pour manger du pain blanc! Tu ne te souviens pas comme j'ai ramé pendant des semaines pour vendre la farine l'année dernière? On a dû aller l'écouler à Saumur! Tout ça à cause du vieux!

Anna se souvint de cet épisode mais cela valait il la mort d'un homme ?

Elle s'était glissée au plus profond de ses bras , cherchant le réconfort de sa chaleur et de son amour . il l'avait enlacée et ses baisers éveillaient les sens de la jeune femme .Chaque étreinte était pour Anna synonyme de plaisir , et là au milieu de ces bois son corps nu était prêt à commettre toutes les folies ...

Elle gémit doucement à la bouche qui se promenait sur sa peau , ses soupirs en disaient long sur la passion dévastatrice qui la submergeait , les doigts de Jim savaient trouver les zones les plus sensibles de son anatomie .

Elle avait oublié pourquoi elle se trouvait là , elle n'était plus qu'une femme désirant ardemment un homme .

Aussi lorsque son époux prit la parole elle se remémora la scène du vieux Tom :


Oh chaton, tu es si belle et sensuelle que tu séduirais même un animal! Laissons tomber le vieux et rentrons chez nous.

Voilà elle avait gagné !

Oui rentrons mon coeur ! Nous avons mieux à faire que de massacrer ce vieux Tom .


Les baisers et les caresses avaient repris avec de plus en plus d'ardeur , Anna en venait même à se demander s'ils arriveraient à tenir jusqu'à leur petit nid .

Soudain une exclamation ramena les tourtereaux à la réalité :


"Nom d'un percepteur d'impôts! La brunette est aussi bien taillée qu'une statue en or massif!"

Anna sursauta et son premier réflexe fut de se cacher derrière Jim ; au même moment il rajusta l'arme à bonne hauteur :


Là y a plus le choix, faut que je le tue, d'accord?


Elle tremblait de tous ses membres n'ayant jamais vu exécuter un homme de la sorte .

Jim ! Jim! Noooon ! Attends !

Elle cherchait une solution sachant que Jim cette fois serait plus déterminé que jamais .

J'ai une idée !!!

Yzernay n'est pas si loin ... Si on l'enfermait là bas dans la cave ? Il ne pourrait plus te doubler pour le marché et ma réputation serait sauvée .
qu'en penses tu ?

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.jim.
Le jeune homme écouta l'argument de son épouse en secouant la tête quelque peu ennuyé.

Finasser... toujours finasser... un carreau d'arbalète entre les omoplates et on en parlerait plus...


Mais il fallait avouer qu'il était très difficile de trouver des arguments rationnels lorsque le corps de déesse de son épouse lui faisait face. Comme souvent, il sentait sa détermination fondre sous le charme dévastateur de ces yeux verts qu'il adorait.


On ne va quand même pas le nourrir tous les jours... nous n'avons pas besoin d'une bouche inutile... il faudrait qu'il fasse sa part...


Le rouquin avait bien du mal à trouver les mots lorsqu'elle le regardait avec ces yeux là. Ses bras posés devant ses seins avaient pour effet de les réhausser, accentuant leur rondeur et leur attrait.


Enfin... si c'est ce que tu désires... finit-il par ajouter.

Mais alors qu'il se noyait dans le lac profond de ces yeux et se penchait en avant pour cueillir la récompense de sa capitulation sur ces lèvres si désirables, un bruit familier attira son attention.


Criiiiiii Criiiiiiiii

S'arrachant au charme hypnotique de son épouse, il fit volte-face brutalement en s'exclamant.

Le vieux se fait la malle!

Dans un élan de fureur, il pointa son arbalète et appuya par réflexe sur le dispositif mécanique qui commandait le lancement du projectile.
Le carreau partit et bien qu'il ne l'entendît pas se ficher dans la chair, un cri de douleur lui répondit.

Le rouquin se retourna vers son épouse puis lâcha un faible


"Oups... c'est parti tout seul..."
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Annabelle1
Anna et Jim tout occupés à chercher une solution quand à l'avenir du vieux Tom n'avaient pas remarqué une seconde qu'il reprenait les rênes de sa charrette pour filer en douce . Le jour arrivant un bruit familier résonne à leurs oreilles:

Criiiiiii Criiiiiiiii

Anna avait tourné la tête une fraction de seconde , la voix de Jim lui parvint avec un ton furibond:

Le vieux se fait la malle!

Le projectile qui siffle à ses oreilles , tout était allé si vite...

Le cri du vieux qui résonne dans la forêt ...Anna anéantie regarde l'arme pendre entre les mains de Jim:


"Oups... c'est parti tout seul..."


Et puis ce cri de douleur qui résonne à ses oreilles :

Le vieux Tom n'est pas mort !hurle t 'elle avant de courir comme une folle vers l'endroit d'où provient le hurlement.

Elle ne regarde pas si Jim prend le même chemin qu'elle, toute affolée elle court à travers les branchages aussi nue qu'un enfant qui vient de naitre .

Ses pieds se prennent plusieurs fois dans les racines des arbres mais elle imagine tellement le pire qu'elle a la force de rester debout.

Arrivée près de la charrette elle voit l'homme à genou , pas la moindre goutte de sang ne tache sa chemise .

Elle le regarde incrédule , il tient dans ses mains une besace percée d'où s'écoule des dizaines de pièces d'or ; il pleure et pousse toujours sa plainte lancinante .

Le spectacle de cet or qui s'échappe peu à peu de sa cachette comme une fontaine miraculeuse la cloue sur place .

Elle se reprend pourtant se rendant compte qu'elle n'est qu'à quelques pas d'un homme dans sa tenue d'Eve ;son regard cherche un abri à proximité ...

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.jim.
Le jeune baissait les yeux, feignant de regretter son geste mais en fait profitant de l'admirable point de vue que cette attitude de repentance simulée lui donnait sur les magnifiques jambes de son épouse.

C'est parti tout seul, vraiment...

Mais comme si le ciel l'avait entendu, un cri de douleur s'éleva dans les bois et il comprit que le vieux était vivant.

Alors qu'Anna s'élançait en costume d'Eve dans les fourrés, il lâcha un juron.

Et M.... je l'ai raté... Chienne de vie!

Il suivit son épouse jusqu'à l'endroit où le vieux demeurait, cherchant fébrilement mais vainement à faire rentrer ses pièces dans sa bourse.

Ah oui... il a été touché au muscle de l'avidité. A son âge, ça ne pardonne pas...

Mais ses yeux, loin de se fixer sur le vieux Tom parcouraient le corps délectable de la belle, toujours submergé de désir pour ses formes pleines et voluptueuses.

Ah mais ça n'allait pas du tout! Il ne pensait plus qu'à ça et un vieux gripsou au milieu du bois, ça le bloquait complètement!

Il jeta un regard sur le décor de chênes et de hêtres, les feuilles vertes, les fleurs. Une idée formidable lui passa par la tête.

A quoi ressemblerait Anna dans un véritable costume d'Eve, dans la pureté originelle de la communion avec la nature.



Aussitôt dit, aussitôt fait, il commença à ramasser des feuilles et à les coller entre elle avec de la sève qu'il fit couler des arbres à la pointe du carreau de l'arbalète.

Ma chérie, je crois que j'ai une merveilleuse idée, lui lança-t-il à la cantonnade
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--Vieux_tom
Tandis que le rouquin composait une robe végétale pour son épouse, le vieux Tom était en train de perdre pied.

Profitant de la distraction passagère des tourtereaux, il avait voulu prendre la fuite mais il n'était plus tout jeune et n'avait pas eu le temps de beaucoup s'éloigner.

Mais alors qu'il se croyait hors de portée, le carreau d'arbalète avait jailli de nulle part et l'avait touché à son organe le plus vital, celui de l'avidité!

Sa bourse en cuir déchirée, les pièces d'or en ruisselaient comme une fontaine.

Il faillit en faire une apoplexie, ses yeux lui renvoyant une forêt rouge sang et des images de rouquin diabolique ricanant en embrassant une femme d'une beauté diabolique.

Sa vue n'était plus très bonne et les pièces se mêlaient à la végétation dense.

En se baissant pour tenter de ramasser un écu d'or, il se retrouva nez à nez avec un écureuil qui prit la pièce dans ses mains.


Lâche-ça!!! hurla-t-il en sautant sur l'animal qui se carapata dans un chêne.

Reviens!!!! hurla-t-il en enfonçant ses dents dans l'arbre, tentant d'y grimper à la force de ses bras décharnés.

Ce faisant, il laissa tomber toutes les pièces qu'il avait déjà ramassées et coincées entre sa ceinture et sa chemise.

Il lâcha prise pour reprendre les pièces tombées au sol mais à ce moment, le rongeur malicieux sortit de son trou pour lui montrer la pièce qu'il avait volée et fourrée dans son nid.




Aussitôt le vieux se jeta sur l'arbre tentant de le grimper à la force de sa mâchoire pour le dévaler aussitôt.

Et chaque fois il perdait un peu plus du magot qu'il était parvenu à ramasser. Et chaque fois qu'il tentait de recueillir les pièces tombées, l'écureuil le narguait à nouveau.

La scène semblait se répéter à l'infini, sauf que l’écureuil n'existait que dans l'imagination du vieux Tom.
Annabelle1
Anna fut soulagée , Jim l'avait rejoint très vite , elle s'était glissée derrière un arbuste et l'observait amusée. Il avait coupé une étonnante quantité de feuilles souples et les collait une à une .

Ma chérie, je crois que j'ai une merveilleuse idée

Mais que fabrique tu Jim? Le vieux est en train de planter ses dents dans l'écorce d'un arbre et toi tu joues avec des feuilles! Vous avez perdu la raison tous les deux ou quoi?

Lorsque enfin elle vit la forme que prenaient les végétaux entre les doigts de Jim elle poussa un petit cri d'admiration :


Une robe! Tu as fait une robe? Elle est magnifique en plus!

Oubliant sa nudité elle se rapprocha de son époux pour admirer son travail.

Elle prit quelques fleurs qu'elle piqua sur le devant de la parure et contempla le travail de son artiste de mari.

C'est une très belle robe mon coeur! Mais je vais avoir besoin d'aide pour pouvoir la mettre; je ne voudrai pas l'abimer en la passant.


Elle se leva d'un bond et un sourire sur les lèvres :


Mon cher époux ... Peux tu couvrir mon corps de ce merveilleux vêtement?

Avant qu'il n'ait esquissé le moindre geste elle s'était laissée aller entre ses bras et l'avait remercié par un baiser amoureux .

Les bras de Jim s'étaient refermés sur elle et son corps frémissant avait du mal à se dégager de cette étreinte qu'elle aurait aimé prolonger.

Mais il fallait revenir à la raison et la raison voulait qu'elle soit en tenue décente au milieu des bois .

Elle se planta à quelques centimètres de lui et leva les bras afin qu'il lui passe cette merveilleuse robe.

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.jim.
Le rouquin profita longtemps de l'étreinte de son épouse et de la douce pression de ses seins nus contre son torse. Chacun de leurs contacts avait le don d'allumer le désir chez lui et en la matière, Anna était la déesse de l'amour.

Il poussa un petit gémissement de protestation lorsqu'elle rompit leur étreinte mais il se radoucit lorsque s'écartant de lui, elle leva les bras, lui offrant une vue imprenable sur son corps dénudé.

Son regard s'égara un moment sur les poignets de son épouse et il eut la fugitive idée de lui attacher les mains à la branche d'un chêne et à la prendre ainsi...

Remettant à plus tard ses fantasmes, le jeune homme se saisit d'une feuille enduite de sève et la colla sur le mamelon de la belle.


L'ennui avec cette robe végétale, c'est que la sève n'a pas encore séché, je vais devoir te la passer morceau par morceau.


Et ainsi fit-il, prenant son temps pour admirer et caresser son corps superbe chaque fois qu'il le recouvrait d'une nouvelle parure.

Cela dura de longues minutes mais la belle Anna se transforma en une déesse de la Nature, couverte de feuilles vertes qui laissaient deviner les courbes de son corps.

Après avoir achevé son travail, il l'embrassa éperdument.


Maintenant, tu es vraiment comme Eve, chaton

Il continua de l'embrasser passionément lorsque son regard fut attiré par un vieux qui tentait de grimper à un arbre avec les dents.

Sans rompre son étreinte, il murmura entre deux baisers.

Hmmm Chaton, je crois que le vieux a perdu la boule. Hmmm on s'en occupe?
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Annabelle1
Anna attendait que Jim lui passe la robe mais il avait l'air ailleurs... Son regard parlait pour lui et Anna comprit vite combien il la désirait.

D'un petit sourire malicieux, la belle susurra:


Hmmmm! Dis moi à quoi tu penses !Je suis certaine que je fais l'objet de tes pensées.

Elle avait toujours les mains en l'air lorsqu'il se rapprocha et commença à enduire son corps de sève . La délicieuse caresse des doigts de son époux appliqué à coller chaque morceau de sa future robe mettait Anna au supplice .


L'ennui avec cette robe végétale, c'est que la sève n'a pas encore séché, je vais devoir te la passer morceau par morceau.


Ce à quoi elle répondit:


L'ennui c'est que tu me donnes une délicieuse sensation et que je ne peux pas bouger!


Jim ne répondit pas et ses mains parcoururent chaque centimètre de peau nue , s'appliquant comme un artiste qui finirait son oeuvre .

Anna n'osait pas bouger ,son regard allait du tas de feuilles aux mains de son époux,impatiente et soumise elle attendit d'être parée.

Son travail terminé Jim la prit entre ses bras et leur baiser dura une éternité.Elle adorait les démonstrations d'amour qu'il lui prodiguait et elle fondait littéralement à ce plaisir extrême.

Les sentiments du jeune couple étaient partagés, l'un aimant l'autre à la folie; jamais Anna n'aurait pu rêver plus belle romance.


Maintenant, tu es vraiment comme Eve, chaton


Leurs baisers reprirent plus passionnés que jamais.Entre deux soupirs elle entendit:

Hmmm Chaton, je crois que le vieux a perdu la boule. Hmmm on s'en occupe?



Elle rouvrit les yeux, contempla le doux visage de Jim puis tourna la tête en direction du vieux Tom.

Le pauvre bougre avait reçu un tel choc à la vue de son or qui lui échappait qu'il en avait perdu la raison.

Elle plongea son regard dans les yeux de Jim:


Il va falloir!Mais que va t' on faire de lui?


La crainte s'était à nouveau lue dans son regard.

Jim...Tu ne vas pas le tuer! Il est devenu fou, il ne risque plus de ternir ma réputation.Il ne nous voit même plus!
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