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[RP] Milice Cantonale - Infanterie de Marine et guet de nuit

Highway, incarné par Iskander


Le sergent Highway était en pétard.

Les genevois avaient fait la guerre, oui da ! Mais, depuis, il sentait comme du mou !

On lui avait dit de se présenter ici pour encadrer la bleusaille, et les vieux ragotons aussi.

"On". Il devait être encore bourré ce soir là. Il n'y avait pas de mer à Genève, juste un putain de lac d'eau douce ! Rien où tremper un bon marine !

A 45 ans, il était couturé de cicatrices pour toute richesse, et avait assez de sel dans la peau pour faire pâlir un anchois de jalousie.

"On" lui avait dit ... enfin, il s'en souvenait vaguement.

Il vit la cour de la caserne de la milice, avec une bande de clampins qui lézardaient, d'autres qui vaquaient, vélaient, faisaient de la poussière et du vent ... !

Ca allait être vraiment long ... très long ...

Il posa sa besace et retira son morion, s'épongea, puis le remit, le sangla, et se mit à beugler sèchement.


RASSEMBLEMENT !

C'est quoi ce truc ici ?

Et bien, c'est juste une proposition de RP pour amuser la milice cantonale et les autres qui veulent.

Le sergent Highway va prendre en charge ceux qui sont là et leur faire faire une ballade RP - et je - et quelques autres - servirai un peu de MD, proposant quelques défis à chaque étape, par le truchement du même sergent Highway, ou d'un acolyte.

La "réussite "ne se calcule pas en points mais en qualité et pertinence de RP.

Il n'y a rien à gagner, sauf le plaisir de jouer ensemble.

Ceux qui veulent venir sont les bienvenus - avec leur poupée ou un PNJ créé pour l'occasion, comme ils préfèrent.

Et ceux qui veulent s'engager plus avant dans la milice cantonale sont bienvenus également.

Première consignes de RP : (si vous souhaitez participer)

Présentez-votre poupée !

Expliquez comment elle en est arrivée à lézarder dans la cour et comment elle réagit aux gueulades du sergent Highway.

Le sergent Highway sera joué par moi ou par d'autres, en PNJ invité, quotidiennement.


Si vous avez des questions HRP, n'hésitez pas, mais par mp s'il vous plaît !
Bigmamma
Sursaut ... coeur qui s'affole ... demi-tour rapide et tout sauf réglementaire ...

C'est qui ce veau qu'on égorge ???

A peine revenue de sa surprise, bigmamma se dirige vers le quidam vociférant, allant jusqu'à se demander si c'était pas Power déguisé !
Mais non, le Messire était bien réel, et il avait l'air de vouloir manger du milicien !

Sentant la troupe se rassembler derrière elle comme derrière un rempart, Big décida de tenter une approche en douceur :


Bonjour Messire , (sourire engageant), je suis le Lieutenant Bigmamma, je peux vous rendre service ?
_________________
De la discussion nait la lumière.

Highway, incarné par Iskander


La troupe de la milice se "rassemblait" ... certains avaient sauté sur place comme des pucelles effarouchées, d'autres avaient à peine réagi, mollement.

Ils se "rassemblaient" comme un troupeau de vaches ... derrière la cheffe du troupeau.

Bigmamma ... Highway avait entendu parler d'elle. Assez pour savoir qu'elle savait se battre, dans la boue de l'arène et ailleurs ... qu'elle tentait de bien mener ses gens, et y arrivait.

Highway rectifia un peu sa tenue, ... pas grand chose à rectifier dans ses cuirs blanchis ... et lui adressa un salut militaire issu d'une époque qu'il croyait perdue dans les limbes.


Lieut'nant

Sa voix était rocailleuse, comme les chemins de cailloux poussiéreux du Sinaï.

' suis Higway.

"On" m'a d'mandé d'entrainer la Milice cantonale de G'nève, les r'crues et les aut's.

Et ...


Jetant derrière elle un regard sec.

... m'est avis qu'vous en avez rud'ment b'soin.

...

Lieut'nant.
Bigmamma
Pfff ... pfff ... pfff ...

Un peu plus d'une semaine avait passé, et Bigmamma avait toujours autant de mal à courir derrière le sergent ... ou la sirène ... ou le tortionnaire ... ça dépendait du moment, de l'activité ou de l'état du moral. Et celui des troupes suivait plutôt une courbe descendante, à l'inverse des hurlements de Highway qui allaient crescendo !

C'est qu'il ne dormait jamais cet homme ! Et il ne respirait qu'en braillant, pourtant il avait pas l'air asthmatique !

Donc ce matin, c'était petite promenade de santé autours du lac, avec tout le petit matériel pour le pique-nique sur le dos, cuirasse, bouclier, épées et piques ... et même la couleuvrine à trainer en laisse pour lui faire prendre l'air ...

Se tournant vers Véro, Bigmamma cracha, plutôt qu'elle ne réussit à parler :


Tu veux pas demander à ton homme de se dévouer pour l'exercice de combat rapproché ? Parce que là, moi, je sais même plus de combien de morceaux d'os se compose le corps humain. Je suis certaine d'en avoir en trop maintenant !
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De la discussion nait la lumière.

Julia_condoin
Julia, qui revenait de Fribourg, franchit le pont-levis de la caserne afin de partir en patrouille avec ceux qui lui étaient assignés. Elle se trouva alors face à un spectacle inhabituel. Tous ses hommes avaient l'air sur les rotules, le tout mâtiné d'une trace de souffrance, pendant qu'un autre vociférait en plein milieu. Remise de sa surprise, elle s'avança et parla suffisamment fort pour couvrir les braillements de l'individu :

"Non mais c'est quoi ce cirque ? Et qui est cet énergumène qui vocifère au milieu de ma cour ?" en désignant l'inconnu.

Elle repéra son Lieutenant qui ne semblait pas en mener plus large que le reste des troupes et lui fit signe de la rejoindre.
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Lieutenant Général de la Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
--Highway


La course ... cela donnait le souffle, et le souffle, c'est la vie. C'est ce qui sauve les gens, ce qui donne un rythme au combat.

Highway courrait devant eux, puis derrière, puis devant encore, comme un chien berger, les tuant petit à petit, changeant le rythme ...

Le souffle, ou une manière de se battre, de gagner, de survivre. Changer le souffle, changer le rythme, imposer sa cadence au combat, imposer sa cadence à l'autre.

Celui qui imposait sa cadence à l'autre gagnait, survivait, dominait.

Il ne fallait pas être le plus rapide. Il y avait toujours quelqu'un de plus rapide, de plus fort, de plus endurant.

Il fallait juste amener l'autre à combattre à "mon" rythme.

Il sourit en entendant la question de la lieutenant.

Il faudrait qu'elle courre encore un peu.

...


Julia_condoin a écrit:
"Non mais c'est quoi ce cirque ? Et qui est cet énergumène qui vocifère au milieu de ma cour ?" en désignant l'inconnu.


Highway se retourna ...

Une bourgeoise, milicienne sans doute également, en tenue de voyage encore. Fichue région où le moindre voyageur portait qui la broigne, qui le cuir.

Il donna un ordre d'arrêt, sec, et se tourna vers elle.


Z'êtes en r'tard.

C'était un constat plus qu'un reproche.

Il la dévisagea, détailla sa mise, son port, ses mains, et sourit.

Une guerrière ... à l'épée fine. Et aux mains un peu trop douces à son goût.

...



Vous voulez réintégrer l'rang ?

...

Alors, touchez-moi !


Highway resta les bras ballants, déplaçant juste son centre de gravité pour prendre un nouvel équilibre.

Observant la garde ... la mise ... le regard ...

Il y eut un souffle. La poussière vola un peu.


HRP : A vous !

Vous pouvez le faire la western spaghetti. Ou autrement.

Highway n'est pas seulement un dur à cuire : c'est un cuir dur, blanchi, salé, rêche, musclé comme un cep de vigne. Vous allez avoir du mal à lui porter un coup.

Décrivez vos premiers essais pour le toucher.

Une manière de le faire est le western spaghetti : prendre le plaisir de décrire le regard, l'impression, le geste et l'environnement.

LJD Iskander
Julia_condoin
En retard ? Réintégrer le rang ? Visiblement le vieux bouc ne savait pas à qui il s'adressait. En même temps, elle n'avait pas son uniforme sur elle. Avant qu'elle ait eu le temps de formuler sa réponse, une alarme résonna en elle. Elle vit le changement d'équilibre, signe de combat imminent. Instinctivement, elle adopta une position de défense. Elle détailla son adversaire et elle vit tout de suite que c'était un combattant aguerri. Le combat rapproché n'étant pas sa spécialité, elle sut immédiatement qu'elle n'avait aucune chance. Au mieux elle pourrait probablement bloquer voir esquiver mais sans plus.

"En retard ? Je ne pense pas, non. J'ignorais que j'avais un rendez-vous. Et comme je n'ai aucunement l'intention de réintégrer le rang, je n'ai donc pas besoin de vous toucher." lui répondit-elle sans le quitter une seule seconde du regard, prête à réagir s'il le fallait.
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Lieutenant Général de la Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
--Highway


Highway sourit.

C'était une bonne réponse.

Refuser de se battre selon les règles de l'autre.

Très bien.


On évite les bobos inutiles, hein ?

Bien. Au moins vous passerez pas les premiers jours chez l'rebouteux.

J'suis Highway. On m'a chargé d'faire de vous des ... combattants.

Si z'êtes intéressée, rejoignez les autres, au trot.

Sinon, il parait qu'on cherche des gens pour l'armée du salut. On en a b'soin aussi.

Alors, vous faites quoi ?
Julia_condoin
"Ah le nouveau sergent instructeur donc..." dit Julia.

"Et oui, c'est l'idée générale oui. Quand à ce que je vais faire... Aucune de vos deux propositions ne me tentant et vu que j'ai d'autres chats à fouetter, je vais rejoindre mon bureau pour mener un autre genre de combat contre la paperasse qui n'a pas manqué de s'entasser ces deux dernières semaines."

Elle prit la direction de son bureau tout en gardant un œil sur Highwater. Les sergents instructeurs avaient toujours tendance à être vicieux et s'en prendre aux soldats au moment les plus inattendus ou dès qu'ils baissaient leur garde.

Puis elle s'arrête devant lieu, en maintenant une certaine distance, et le regarde droit dans les yeux avant de lui dire le plus sérieusement du monde:

"Ah et avant que je n'oublie... Je suis Julia conDoin, Lieutenant Général de cette caserne." avant de reprendre son chemin, toujours sur le qui-vive et toujours à distance respectueuse.
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Lieutenant Général de la Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
--Highway


Elle parla de fouetter les chats. Sales bêtes, mais, pourtant, bien utiles.

Les papiers aussi. Chats et papiers se marient assez bien d'ailleurs, les premiers adorant faire crisser les seconds.

Trop de papiers toujours. Ils vous prennent du temps pour rien.

Les gens seuls comptent. Les papiers après.


Ah ...

J'ai d'ja tué un général, une fois.

Y'a pas beaucoup de différence avec un autre homme. Ils s'battent juste avec plus de distance.

Alors, il suffit de diminuer la distance.


Highway glissa, ponctuant la parole par des gestes fluides. Plus près d'elle. Juste un peu plus près.

V'nir dans un cercle plus proche.

Il glissa encore.

Où l' papier n'est plus une arme. Où y sert plus à rien.

Encore, jusqu'à cette distance où l'on respire l'autre. Où l'on distingue les rosaces des iris, les humeurs.

Même son épée était trop grande maintenant.

La distance. Au-delà de celle des poings et des couteaux.


Et maint'nant, ...
Bigmamma
Euh ! ... Elle n'avait pas eu le temps de faire les présentations. voyant Julia s'avancer dans la cour, Bigmamma allait mettre sa troupe au garde à vous quand le sergent se retourna et apostropha le Général ...

Et maintenant, comme statufiée, elle les regardait se faire face et sentait la tension entre eux, comme à couper au couteau, monter encore d'un cran à mesure que Julia parlait ...

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De la discussion nait la lumière.

Julia_condoin


Ça pour réduire la distance, il réduisait la distance le vieux bouc. Non pas qu'elle puisse y faire grand-chose. Julia se sentait comme la proie avec laquelle un chat prenait un malin plaisir à jouer avant d'en finir avec. Ce qu'elle était sans l'ombre d'un doute. Elle se concentra sur le sergent tout en étant consciente de la tension ambiante et du fait que les soldats avaient les yeux rivés sur eux.

Elle le suivit du regard, tous les sens en alerte. Elle avait anticipé quelque chose dans le genre et ne s'était donc pas simplement arrêtée raide comme un piquet juste en face de lui, mais plutôt les pieds un peu écartés dans l'alignement des épaules et les bras le long du corps. Cette fameuse distance n'étais pas un hasard non plus. Elle pouvait le voir venir ainsi. Elle se contenta de plier légèrement les genoux pour assurer sa stabilité. En dehors de cela, elle ne fit pas le moindre geste et attendit calmement la suite. Si elle devait encaisser des coups soit, mais pas question de porter la première attaque.


"Et maintenant ? Je ne sais pas moi, on se fait la bise et on danse ?"



HRP: Petite question pour clarifier un point: si je lis correctement les propos de Highway, Julia a son épée avec elle ? C'est un petit détail important si jamais il doit y avoir affrontement entre les deux. ]

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Lieutenant Général de la Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
Elhann
Quartier des soldats.

Elhann vérifia pour la énième fois son équipement : épée aiguisée, bouclier graissé, heaume astiqué. "C'est bon, tout va bien" songea-t-il.

Il fît glisser son épée hors de son fourreau dans un mouvement ample du bras gauche.
Pfffiiiit Hop!. Encore une fois. Pfffiiiit Hop! Tout allait bien également de se côté là. Seul son uniforme lui posai problème. Une petite tâche par ci, un petit accroc par là, il savait qu'il ne résisterai pas à un examen approfondit. Mais autre chose l'inquiétait, sa chemise était plus que tendue au niveau du ventre.

De long mois de retraite, sans réel exercice, avaient laissés quelques traces sur son organisme. Il sauvait les apparences depuis son retour, le ventre rentré, torse bombé, les épaules sortis, le dos bien droit. Mais il lui fallait reprendre l'exercice, il le savait. Julia lui avait parlé d'un sergent instructeur qui prenait en charge la milice dans la cour de la caserne. Il était plus que temps de s'y mettre et il sorti du baraquement, direction la cour.

A peine franchi la porte du bâtiment, il reconnu immédiatement Julia, plantée au milieu de la cour face à un soldat dont il ne reconnu pas l'uniforme. Était-ce lui le nouveau sergent instructeur? Il lui parle, elle répond. Un autre échange. Il fait un pas vers elle, un autre. Ils sont proches, très proches, trop proches!


Non mais oh, il fait quoi lui?

Il fît quelques pas, la main sur le pommeau de son épée. Il tourna la tête et aperçu Le lieutenant Bigmamma, à quelques mètres, en compagnie d'un groupe de soldats. Elle semblait observer la situation d'un œil inquiet. Il regarda à nouveau vers le milieu de la cour et effectivement, vu de plus près, l'attitude de Julia et du sergent ne semblait pas être franchement amicale. Bien qu'il ne doutait pas des qualités au combat de Julia, l'attitude du sergent l'inquiétait. Il semblait vif, aguerri au combat au corps à corps, bref un coriace. Il décida de s'approcher encore un peu. Pas trop pour ne pas envenimer la situation, mais suffisamment quand même pour tenter d'intervenir si la situation venait à dégénérer...
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Post Tenebras Lux
--Highway


Bise et danse ... bien une idée de gonzesse ça ! Dans la vallée de l'Indus, les femmes s'entrainaient avec les hommes en dansant. Excellente condition physique ... mais on ne tenait pas longtemps en armure.

Equilibre ... équilibre ... bien bien ...

Et elle ne portait pas le premier coup ... ne pas ouvrir sa garde.

La danse ... et l'équilibre.

Highway était arrivé trop près pour elle, trop près pour son épée. Pourtant, elle y pensait. Sa garde, sa main ...

Ses yeux clairs dans les siens, il se pencha en avant ... et murmura.


Touché.

Un petit poignard dans sa main gauche, pointant sous son rein.

Se dégagea, puis de désigner l'épée de la générale.

Vous d'vez me battre sur vot' terrain ! Si j'vous mène sur le mien, z'êtes de la chair à vautour !

Si j'ai une pique, vous passez dessous, avec l'braquemart. Si j'ai un arc, vous venez trop près, ou trop loin pour tirer. Si z'avez une épée, et moi rien, ou une dague, vous m'maint'nez dans vot' cercle. Pas plus près.

Si on est à chance égale, on a chacun autant de chance de s'faire battre. J'ai jamais aimé jouer ma vie sur un coup d'dés, mais on a parfois pas l'choix.

On r'commence.

Et vous autres, prenez chacun un partenaire ! Chacun une arme différente.

Ammenez l'autre sur vot'terrain !


Désolé pour le petit intermède : IRL a été chargé

Extrait : Médiévales de Namur, édition 2011, épisode désopilant ^^.

@JD Julia : Oui oui, elle a bien son épée !
Elhann
On r'commence.

Et vous autres, prenez chacun un partenaire ! Chacun une arme différente.


Ces paroles eurent immédiatement un effet apaisant sur Elhann. Le soldat à l'uniforme étrange était bien le sergent instructeur, et non pas un beau-parleur ayant des vues sur sa moitié. "Un partenaire?" Julia occupée, il tourna la tête vers le groupe du lieutenant Bigmamma. Celle-ci tourna la tête au même moment. Regards croisés, sourires aux lèvres et nouvelle accélération du rythme cardiaque...

Il laissa son épée, Destinée, dans son fourreau et ramassa un bâton. Un beau bout de bois, assez droit et d'environ 5 pieds. Il le sous-pesa pour bien en prendre la mesure et s'approcha du lieutenant en le faisant tournoyer devant lui. Comme il est prévisible lorsqu'on essaie d'en faire trop, le bâton lui échappa et lui passa de peu devant le nez. Il le rattrapa par miracle de l'autre main et il continua à avancer, tâchant du mieux possible de faire croire que tout cela était prévu.


En garde, Lieutenant! Venez donc tâter de mon bâton!

On essaie de se donner confiance comme on peut...
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Post Tenebras Lux
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