Meredyth
Cellule? Prison? Que de mal avait elle eu a saisir la différence, entre une pièce recluse, entourée de barreaux, et une piece illuminée par la lumière du soleil levant, donnant plein sud, malgré le froid sec de ce mois de janvier.
Meredyth était venue, à l'invitation de Monseigneur Minlawa. Ils avaient parlé longuement le matin même. Des ambitions, des clercs, des diacres, des serviteurs d'Aristote.Il fallait qu'elle voit ça de ses propres oreilles, et qu'elle l'entende de ses propres yeux.
Elle aurait bien aimé accueillir Monseigneur Minlawa. Mais, ce n"était pas son rôle. Du culot, il en avait et ca lui plaisait. C'est pourquoi elle était la, devant cette porte de cellule.
Elle la regarda longuement, la scruta. La porte était simple, batie de planches de chêne soigneusement ajustée.
Monseigneur avait raison. Il n'y avait pas de clés et aucune place pour en glisser une.
Elle osa tourner le magnifique bouton de fer. La porte s'ouvrit, laissant la place sur une pièce ouverte sur la nature. L'on n'y appréciait le jardin somptueux a travers la rangée de carreaux. Le gel du matin recouvrait les herbes cultivées d'hiver, les fripant d'un froid piquant .
Un petit bureau se trouvait au milieu de la pièce. Soigneusement ciré, les rayons du soleil se refletait dans la pièce. Ils le feraient tant que le soleil se montrerait. Une exposition parfaite.
Elle se tourna une nouvelle fois vers le couloir sombre, éclairé par quelques torches parsemées et entra dans la cellule.
D'un bout de doigt, elle effleura le bureau, le caressa. La douceur du bois, lustré par tant de cire, l'envahie d'un léger frisson.
Elle s'assit enfin.
Il n'était pas besoin de parler fort pour être entendue.
Monseigneur, je suis la.
L'écho des couloirs devaient déjà avoir entendu ses propos chuchotés et les avoir retranscrits quelques cellules plus loin.
Meredyth était venue, à l'invitation de Monseigneur Minlawa. Ils avaient parlé longuement le matin même. Des ambitions, des clercs, des diacres, des serviteurs d'Aristote.Il fallait qu'elle voit ça de ses propres oreilles, et qu'elle l'entende de ses propres yeux.
Elle aurait bien aimé accueillir Monseigneur Minlawa. Mais, ce n"était pas son rôle. Du culot, il en avait et ca lui plaisait. C'est pourquoi elle était la, devant cette porte de cellule.
Elle la regarda longuement, la scruta. La porte était simple, batie de planches de chêne soigneusement ajustée.
Monseigneur avait raison. Il n'y avait pas de clés et aucune place pour en glisser une.
Elle osa tourner le magnifique bouton de fer. La porte s'ouvrit, laissant la place sur une pièce ouverte sur la nature. L'on n'y appréciait le jardin somptueux a travers la rangée de carreaux. Le gel du matin recouvrait les herbes cultivées d'hiver, les fripant d'un froid piquant .
Un petit bureau se trouvait au milieu de la pièce. Soigneusement ciré, les rayons du soleil se refletait dans la pièce. Ils le feraient tant que le soleil se montrerait. Une exposition parfaite.
Elle se tourna une nouvelle fois vers le couloir sombre, éclairé par quelques torches parsemées et entra dans la cellule.
D'un bout de doigt, elle effleura le bureau, le caressa. La douceur du bois, lustré par tant de cire, l'envahie d'un léger frisson.
Elle s'assit enfin.
Il n'était pas besoin de parler fort pour être entendue.
Monseigneur, je suis la.
L'écho des couloirs devaient déjà avoir entendu ses propos chuchotés et les avoir retranscrits quelques cellules plus loin.