[ RP ] L'auberge du chat qui pete .

--La_borgne

[ Rp ouvert a tous ,n’hésitez pas a venir a l'auberge ]

CRIIIIIK… CRIIIIIK …

Une légère brise soufflait sur l’enseigne forgée de la taverne " du chat qui pète " . Celle-ci représentait un chat noir ,qui, de son postérieur, sortait un petit nuage ,on raconte que « l’artiste « qui a crée cette enseigne n’ était que le célèbre Alonso Bistro .

La bâtisse est imposante, ses écuries sur le coté ,son étage, ou se trouve les chambres, son grenier « Mystérieux « … Certains disent que les cadavres des mauvais payeurs son entassés dans cette pièce …
Beaucoup d’histoires sont racontées au sujet de cette auberge, il faut dire que les nuits ,elle est occupée la plupart du temps par des malfrats, assassins, coupe- jarrets ,la fine fleur des escrocs du royaume .Les rares voyageurs qui s’arrêtent ici ,sont ceux qui sont mort de fatigue après un long voyage ,ils est d’ailleurs conseillé de bien fermer la porte de la chambre avant de s’endormir .Les bourses « s’envolent « rapidement pendant la nuit .

La journée ,l’auberge est beaucoup plus calme ,le voyageur peut y être un peu plus tranquille ,il peut y déguster un menu … comment dire … Enfin ,non ,il ne vaut mieux pas en parler .

Quant vous poussez la lourde porte en bois, pour entrer à l’intérieur, vos narines vous dictent de faire demi-tour ,l’odeur y est nauséabonde , cela est du a la cuisson du repas qui mijotent a longueur de journée dans le chaudron qui de trouve suspendu dans la cheminée ,on a l’impression que c’est le même repas qui cuit tout le temp et que l’on rajoute de temps a autres des ingrédients .Il faut dire qu’il n’y a pas de carte de menu a l’auberge ,la tenancière ,vous annonce simplement " Aujourd’hui c’est ragout ! "

Les tables en bois y sont épaisses, des gravures de toutes sortent y sont faites ,cela va du dessin « presque « artistique ,au slogan , « mort au … « ,sans compter les dessins obscènes .Les chaises sont confortable ,a condition de ne pas rester assis trop longtemps .

Une roue de chariot ,parsemée de bougies, sert le lustre .Quant vous êtes en dessous ,il faut faire attention de ne pas se faire bruler par la cire bouillante qui coule ,il faut dire que la table qui se trouve a cet endroit est la dernière a être occupée .

Le bar est un véritable trésor de breuvages divers, festival de couleurs ,des bouteilles de toutes formes sont rangées sur des étagères faites de planches épaisses .Quelques tonneaux sont également présents .

Un large escalier en bois monte à l’étage ou se trouve les chambres…

La fière tenancière de l’auberge : La borgne se faufile entre ses clients, avide de ragots, de bonnes affaires .
Pourquoi la borgne ? C’est a cause du bandeau qu’elle porte sur son œil droit ,avant d’avoir l’auberge ,elle était tenancière d’une maison un peu spéciale a la cour des miracles ,ou, des filles en petite tenues gravitaient autour de riches clients .Toujours bien vêtue de robes amples ,son anneau en argent percé dans sa narine gauche ,elle eu un jour un problème avec un client un peu violent ,qui lui creva un œil.Depuis ,elle cache dans sa toilette ,une dague bien aiguisée .

Une fois le dernier client parti, elle fini de rédiger une affiche ou était écrit :

Envie de passer un bon moment ?
Venez a l’auberge du CHAT QUI PÈTE qui se trouve a l’orée de la foret sur la route de Loches en quittant Châteauroux .
Bonne ambiance.

Elle enfila sa cape ,se dirigea vers la porte ,et s’empressa d’aller accrocher son affiche …

--Claire_de_brithilde

Toujours les mots résonnaient dans la cabèche d'la balafrée. Y lui avait dit d'aller crever ailleurs. Mouais, soit...
C'était plus simple au fond d'nier la vérité. Même si l'attachiante pigeait pas pourquoi.
Là, toujours était-il qu'elle avait compris une chose. Y'avait encore plus putain qu'les catins. Y'avait l'Homme, ou les hommes... ptêt' pas tous, nan. Mais certains.
Si elle pouvait en dresser une sacrée liste, elle en avait pas l'temps.

Y'avait ceux qui semblaient désolés d'leurs actes dans leurs lettres mais qui étaient, publiquement, juste fier de leur statut de Duc. Titre qu'il s'était empressé de demandé juste après avoir tué une gosse de cinq ans.
Y'avait ceux qui trompaient leur "officielle" mais qui face à la vérité n'avait que d'la haine à débiter.
Y'avait ceux dont jamais on saurait la pensée, 'fin, tout un panel quoi.

Toute à sa méditation, la balafrée tomba nez à nez avec une porte qu'elle avait jamais remarqué. L'nom sur l'enseigne lui rappelait un truc... mais quoi ?

Elle en franchit le seuil, poussée par la curiosité. Une fois à l'intérieur, elle scruta l'alentour à la recherche d'âme qui vive...

Ohééé là d'dans ? y'a quelqu'un qu'y vit ?

Mieux vaut être nul que médiocre. Au moins, on a atteint la suprématie.

--La_borgne

Les joues rosies par le froid ,la Borgne revenait a l'auberge ,elle avait fait une drôle de rencontre sur le chemin du retour ,une rencontre qui lui fit plaisir ,une vieille connaissance .

Elle poussa la porte d'entrée ,et vit la jeune femme .Elle ne l'avait jamais vue auparavant ,ce ne devait pas être une mauvaise relation ,elle venait ici la journée.

- Bonjour ,dit-elle ,excusez mon retard ,j'ai été retardée par une agréable rencontre en chemin , vous chercher quelques chose ? Elle se dirigea vers le bar ,ou boire un verre ? dit-elle en souriant .Vous êtes du coin ? En tout cas ,vous n’êtes pas une habituée de l'auberge .Votre visage ne me dit rien .

Elle retira sa cape , l'accrocha au porte manteau et posa ses coudes sur le comptoir en attendant une réponse de la mystérieuse cliente .

Altair_le_furtif

Ah ! La fraicheur matinale ... Rien de tel pour aller relever les collets en foret.
Al en avait posé il y a deux jours ,il espérait avoir fait bonne chasse ,quelques garennes ,voir un lièvre .Quant a rester a Châteauroux pour quelques jours ,autant s’occuper un peu .
Il descendit de sa monture, et releva ses pièges.
Bingo !!! Un beau lièvre ,une belle bête de quatorze livres .Cela faisait longtemps qu’il n’en avait pas vu d’aussi gros ,depuis que les frères Terrieur (Alain et Alex ) braconnent ,ils raflent tout .
Il songea au bon civet qu’il allait préparer, quant il entendit taper contre un tronc d’arbre. La maréchaussée ?? Aurait-il été dénoncé ?? Les frères Terrieur ??
Il s’approcha furtivement du bruit , se cachant derrière les arbres et en prenant bien garde de regarder ou il mettait les pieds .Il fut soulagé quant il vit la gérante de l’auberge du chat qui pete ,frapper avec une pierre sur un clou .
- Ola, la borgne, que fais-tu d’bon matin à frapper comme ca, tu va réveiller les sangliers !, il se mit à rire.
Elle se retourna.
- Tiens, le furtif … Et toi que fais-tu la ? Dit-elle en regardant le trophée qu’il tenait dans ses mains. Belle bête que tu as la.
Al leva fièrement sa prise.
- On partage ?? A condition qu’tu me fasses un bon civet.
- C’est d’accord le furtif, allons a l’auberge.
- Je te rejoins, la borgne, je récupère mon cheval.
L’aubergiste commençait a partir, pendant que Al retrouvait son cheval ,il accrocha le lièvre a la selle ,et monta sur sa monture .Chemin faisant ,il pensa au bon civet qu’il allait déguster .
Arrivé a l’écurie ,il prit soin de bien attacher sa monture ,la dernière fois ,le bougre s’était enfui ,ou alors on avait voulu lui voler ,il faut dire qu’a l’auberge ,il faut faire attention a ses affaires ,la seule personne qui ne risque rien ,c’est la borgne ,tout le monde lui voue un profond respect .
Al poussa la lourde porte.
- Tiens, la borgne , voil …
Il se tu quant il vit la personne qui se trouvait la , en train de faire causette a la borgne .

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Claire_g

Si la patience fut vertu qu'elle possédait avant, autant dire que certaines situations l'en avaient dépourvue.
'Fin, d'puis sa démission forcée à cause d'un trois quart d'sorcier, de l'Ost, ouais, c'est là qu'elle avait paumé la patience.
Boarf, t'façon, ça lui manquait même pas.
Bref ! C'est quand la p'tite voix qui tentait parfois d'aliéner sa caboche lui dit qu'elle avait assez attendu qu'elle entendit une voix. Féminine.
La tignasse brune s'agite quand la balafrée tourne sa trogne pour voir à qui était la voix.

Borgne, si si ! L'était borgne la dame qu'avait qu'un oeil.

Poum était d'retour dans l'coin ? Bah... nan, c'était pas la tronche qu'allait autour du bandeau pour qu'ce soit elle.
Donc, la balafrée s'autorisa à arborer une visage relativement sympathique, norf, même que son interlocutrice s'excusait du retard ...

Norf Bjour m'dame ... ouais euh... nan j'ai pas à vous excuser hein ! C'pas comme si qu'j'avais rancard, voyez ? C'est juste la curiosité... d'vez savoir vous, les femmes c'est comme ça hein?

La borgne, après tout, ça allait avec, lui posa quelques questions, bah forcément, un peu d'politesse quand même chez la balafrée, elle répondit donc, posément, presque amusée.

vous chercher quelques chose ? (...)ou boire un verre ?(...)Vous êtes du coin ? En tout cas ,vous n’êtes pas une habituée de l'auberge .Votre visage ne me dit rien .

Wawww ... alors 'tendez j'vais faire un par un ...
Si j'cherche quet'chose ? Bah l'nom d'l'auberge ... Y m'dit quet'chose... mais j'arrive pas bien à savoir quoi, c'tout moi ça.
Mais j'veux bien un verre ouais ! Et... ouais chui du coin, j'vis à Bourges, 'fin Sancerre... j'sais pu trop en fait mais dans l'duché en tout cas.
Mais... c'auberge... ça fait longtemps qu'vous êtes là ?

La balafrée n'prêta pas d'réelle attention quand la porte grinça, pourtant, juste à côté.
F'sant gaffe aux réponses de la Borgne, la brune balayait la salle des yeux. L'nettoyage fut vite interrompu ceci dit. Sans doute la personne entrée sans qu'elle y fasse gaffe.
Une voix masculine qui fit resurgir un très lointain passé. A peine quelques mots pourtant, mais ça avait suffit.
Lui aussi s'était interrompu en la voyant. Lui qu'elle avait su grièvement blessé en Bourbonnais à cause d'un fou dangereux qui avait dérogé aux ordres. Elle avait voulu aller sur place, mais n'l'avait pas fait.
D'peur qu'il la r'connaisse pas, d'voir que l'temps avait disséminé leur bref rapprochement.
Le Berrichois, comme il avait dit, il avait emménagé à Sancerre sous ses conseils, rejoint le VOGUE ....
De tendres moments, du rire, des sourires, les souvenirs...

Mais là devant lui, ça lui faisait tout drôle, pourtant, au lieu d'un juron subtil et délicat, une seule syllabe sortit, ou accepta d'sortir.

Al ...
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Mieux vaut être nul que médiocre. Au moins, on a atteint la suprématie.

Altair_le_furtif

Al faillit lâcher son civet ,elle était la ,devant lui ,depuis combien de temps il ne l'avait pas vue ? Quelques nouvelles ,de bouches a oreilles ,mais rien de plus ,elle lui paraissait telle qu'il l'avait quitter comme un lâche ... Que faire ? Lui dire bonjour comme a une autre , s'approcher d'elle et la prendre dans ses bras ?

Mince ,le furtif ,t'es pas une mauviette ,lève la tête et assume tes actes.T'as des dettes envers elle ,et va falloir les payer .

Claire !!! ... Je ne pensais jamais te voir ici un jour,ou même te voir ,d’ailleurs ,dit-il d'un ton confus . J'ai ... enfin ,nous avons des choses a nous dire ,je pense .

Al regarda la borgne , Prépare -nous ton " breuvage " spécial ,nous allons nous installer a cette table! Il regarda Claire .Enfin ,si tu es d'accord ...

L'aubergiste s'approcha du furtif et prit le lièvre,elle sourit et répliqua :
Donne-moi ça ,Al , je vous prépare les boissons et ton civet dans la foulée ,j'vous laisse ,apparemment vous avez des choses a vous dire tout les deux,dommage ,parce que les ragots ,moi ,j'aime ça . ,dit - elle amusée .

Al tira une chaise ,essuya les restes de ..., enfin les reste d'un truc gluant qui était sur la table et s'installa .
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Claire_g

C'est quand elle s'étonna elle-même d'pas avoir lâché de juron quelconque que la balafrée réalisa enfin que là, devant elle, y'avait celui qui avait été son garde du corps personnel...
Oui du jour au lendemain elle l'avait plus vu, elle était restée sans nouvelles tous ces mois... des années ptêt...
Elle en oublia presque La Borgne quand il s'adressa à elle.
Tant d'choses refaisaient brutalement surface. Des choses à s'dire ... Des tas.

Des choses à nous dire.... j't'ai cru mort... malade, blessé à l'agonie dans un fossé... Après avoir été inquiète... j'me suis dit qu'la fatalité était qu'tu m'laisses ... pour ça qu'jamais j't'ai écrit...ou tenté d'écrire. Bien sûr qu'on a à parler !

Passage de commande auprès d'la Borgne de la part d'Al et la brune ne mouftait pas.. L'impression était bizarre, non pas qu'c'était désagréable, nan, mais elle savait pas c'qu'elle devait faire.

Paradoxalement, elle le détaillait, et ce, très clairement. Oui, il avait changé, un peu. 'Fin, vieillit quoi, comme elle fatalement. Mais là, en à peine quelques minutes, elle revit c'qui bien des mois plus tôt, l'avait captivée.
C'était l'occasion d'comprendre pourquoi il était parti après tout. Sauf que là à c't'instant précis, la balafrée sentait un truc lui marteler l'cerveau. Parce que là, elle savait qu'elle voulait, s'il fallait, le retrouver.

C'est pour ça qu'elle s'asseya face à lui. Ce jour devenait particulier pour la balafrée... C'est en le regardant dans les yeux que pour la première fois depuis qu'il était entré, un sourire soulagé, heureux, se dessina sur ses lèvres.

Et si le temps avait juste été suspendu ? Si le temps n'les remettait pas, par hasard, sur la même route ?
Elle posa lentement les mains sur la table. Elle se cherchait un autre but dans c'te vie minable, si c'était d'nouvelles activités ? Après tout... Quand y'a plus rien à perdre, on peut tout s'permettre nan ?

Bien assise et bien calée dans sa chaise, la brune ne cessait de le détailler. Ptêt' voir une p'tite ridule, une cicatrice, qu'une mauvaise rencontre lui aurait laissée ?
Un léger haussement d'épaules involontaire accentua dans la foulée ce p'tit sourire. Elle était toute disposée à l'écouter. Des heures même.

Voilà... J't'écoute Al et j'ai l'temps, j'te préviens ... Où était passé mon garde du corps ? Celui qui venait juste de... Pourquoi qu't'es parti Al ? Sans rien m'dire ? Oh j'sais bien tu m'dois rien, pas plus à l'époque que là.. mais... j'voudrais savoir... steuplé.

Si le regard azuré d'la brune laissait part aux souvenirs, à la nostalgie, c'est bien involontairement que sa main s'avança vers la sienne, s'arrêtant finalement, à quelque très courte distance d'la sienne.
Elle adressa un p'tit sourire reconnaissant à l'aubergiste et surtout sourit à ses propos quant aux ragots. M'enfin ! Y'avait même pas d'ragots là ! 'fin...pas encore en tout cas.
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Mieux vaut être nul que médiocre. Au moins, on a atteint la suprématie.

Altair_le_furtif

La Borgne s'approcha et déposa deux verres devant eux ,elle ne dit mot ,se contenta simplement de leurs sourire ,puis repartit s'occuper du lapin-garou .

Al écoutais Claire attentivement, et puis ...

Voilà... J't'écoute Al et j'ai l'temps, j'te préviens ... Où était passé mon garde du corps ? Celui qui venait juste de... Pourquoi qu't'es parti Al ? Sans rien m'dire ? Oh j'sais bien tu m'dois rien, pas plus à l'époque que là.. mais... j'voudrais savoir... steuplé.

Paf !! ,la question qui n’espérait pas a avoir a répondre ,lui tomba sur le coin du museau ,tel une crotte de mouette ,sur la tête , quant vous êtes dans un port .Oh ,il le savait bien ,pourtant ,qu'il ne passerait pas a coté,qu'il faudrait bien qu'il s’explique un jour ou l'autre.Pas question de lui mentir ,le furtif ,faut qu'tu réponde .

Il avança ses mains sur la table et tint celle de son interlocutrice ,la regarda droit dans les yeux ,tout en expliquant:

- Ben j'suis parti Claire ,parce que ... j'ai mon commerce , le ... ,enfin la colombophilie ,c'est pas facile ,il y a quelques fois des gros pigeons qui se rebiffent ,qui sortent leur ep ... ,leur becs ,et qui te pique très fort avec .Y'en a même qui vont s'plaindre a un Juge ,et le méchant juge ,y te colle en geôle pour ça . J'ai voulu t’éviter ça ,J' voyais bien qui s' passait quequ' chose entre nous ,j' voulais pas te donner d' soucis .

Al lui sourit .

-Et puis ... J 'taime ,autant qu'avant que j' parte ,mais ça ,j'avais pas envie de vraiment te l'dire .

Ben voila l'furtif ,tu lui a dit ...tu connais les femmes, pourtant ,tu leur dit qu'tu les aiment ,et tu te retrouve marié dans l'année .Tu crois que celui qui voit tout , la haut, va te permettre ça ?

-En fait ,j'avais peur que tu précipite les choses ,je t'aime ,plus tard le mariage ,les enfants ... Mais moi pour l'instant j'peux pas .Celui qui voit tout ,la-haut ,lève les yeux au plafond ,pas dans les chambres ,hein ,celui qui est dans l'ciel .Je crois qu'il m'en veut toujours ...

Al lâcha les mains de Claire et s'appuya sur le dossier de sa chaise .

-Je ne pense pas qu'il soit content de m'voir entrer dans une de ses maison , et de m' donner sa bénédiction pour l'instant, quoiqu’il parait qu'il pardonne tout .

Al se rapprocha de nouveau de Claire et prit ses mains dans les siennes.

- Il n'y a pas très longtemps ,je suis rentrés chez lui ,et j'lui ai emprunté des chandeliers en or . J'me suis fait surprendre par l'Abbé Cedaire et le connetable Denuy ,qui sortaient du confessionnal ,j'les avaient pas vu ,ni entendu ,prit la main dans le sac ,le furtif .Il m'ont accusés d’hérésie ,il m'ont fait attaché sur une planche en bois ,et m'ont fait lécher les pieds par une chèvre .Apparemment , y'avait eu d'autres emprunts dans cette "maison " , et il pensaient que c’était moi .

Al serra les mains de la belle qui se trouvait en face de lui .

-Pendant six heures ,je suis resté attaché ,expliquant mon innocence ,pi , j'ai craqué ,il fallait que j'leur raconte un truc pour m'sortir de la .J'ai dit que j'avais caché le magot au fond du lac , ils sont tous parti voir .L' Abbé , le Connétable ,les gardes ,je suis resté tout seul avec la chèvre ,brave bête ,j'ai réussi a lui faire rogner mes liens et je m'suis enfui .Le plus triste dans cette histoire ,c'est qu'ils ont envoyé des gardes chercher le magot au fond du lac ,et qu'ils savaient pas nager ,sont tous mort parait-il .

Al lâcha de nouveau les mains de la belle brune ,il n'avait pas baissé une seul fois le regard pendant son récit ,preuve ,qu'il disait la vérité .

Il lui sourit, il attendait sa réaction ,patiemment , mais surement .
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Claire_g

Comment ne pas avoir envie de rire ou au moins sourire, en l'écoutant. C'est c'qui l'avait séduit rapidement chez lui... son naturel, son humour, en plus de son physique un peu ours. A côté d'ça, y'avait aussi un paquet de trucs qu'elle connaissait pas.
Un des rares trucs qu'elle savait au fond, c'était son attrait de la...colombophilie, celle-là même dont il lui parlait.

La balafrée ne le lâchait pas du regard... Bah nan, tu penses bien, manquerait pu qu'il s'refasse la malle ...
On lui avait le coup des promesses à la con, celles qu'on tient jamais... que l'homme tient jamais. Les souvenirs trop récents murmuraient encore dans sa cabèche "Méfies toi... l'homme n'a de parole que par profit, mais c'sont des paroles de putains ! T'fais pas avoir ! Pas deux fois d'suite ! "

- Ben j'suis parti Claire ,parce que ... j'ai mon commerce , le ... ,enfin la colombophilie ,c'est pas facile ,il y a quelques fois des gros pigeons qui se rebiffent ,qui sortent leur ep ... ,leur becs ,et qui te pique très fort avec .Y'en a même qui vont s'plaindre a un Juge ,et le méchant juge ,y te colle en geôle pour ça . J'ai voulu t’éviter ça ,J' voyais bien qui s' passait quequ' chose entre nous ,j' voulais pas te donner d' soucis .
(...)
- Et puis ... J 'taime ,autant qu'avant que j' parte ,mais ça ,j'avais pas envie de vraiment te l'dire .

[ De l'art de ravaler sa salive, discrètement ET ! sans en fout' partout... siouplé ! ] (applaus' pour la performance... )

Dur dur de rester insensible.... Alors comme ça, y s'était fait la malle pour ? La protéger ? ... Mouais.... quand même, la balafrée était pas non plus que crédule.
C'était facile de dire c'qu'il venait de déballer en fait... Pis la brune était paumée. Mouais, sauf que là, devant elle, y'avait celui qui lui avouait des sentiments pas partis, il emprisonnait ses mains, souriait... Et même si certains passages semblaient dingues, elle savait qu'elle pourrait oublier sa fuite.

La brune était aigrie un peu, éprouvée, beaucoup, elle entretenait une rancoeur envers certains ici, notamment Ouf, qui avait osé des propos lamentables envers feue sa p'tite démone. Oui, la brune respectait que c'dont elle avait envie, mais les morts.... Le nécro-humour .... envers une fillette, ça montrait bien c'qu'étaient les gens, au fond.

Elle chassa la haine qui ressurgissait d'son esprit, Al' n'avait pas à en faire les frais. Au contraire, sa main resserra la sienne. Une longue inspiration suivit et elle se laissa aller. Elle ne doutait pas de son honnêteté, 'fin, pas envers elle en tout cas.
Aller ailleurs, penser autre chose.... Lentement elle leva les yeux sur lui et se laissa à lui sourire.

Al.... j'avais enterré plein de trucs, persuadée qu'ça r'viendrait pas mais.... là t'es face à moi et si...ça r'vient.
J'veux pu d'gosses et j'ambitionne pas d'me remarier pour l'moment ... Dis tu...j'aimerais bien que...qu'tu m'apprennes, la colombophilie... come ça, et bin ça nous r'laisserait une chance ? ... Pis.... Tu t'barrerais pu....

Sans lâcher sa main et jetant un coup d'oeil vers la Borgne, la brune se surprit à fuir son regard. Et pour cause, c'était la première fois qu'elle demandait un truc pour apprendre un art....
Sa réaction ? Elle la redoutait...un peu...
Mais à c'moment précis, elle savait qu'ils pouvaient vivre c'qu'ils avaient raté, des années plus tôt.
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Altair_le_furtif

Al entendit la borgne ,étriper ,la bestiole ,derrière le bar ,le bruit des entrailles qui lâches .Il avait déjà entendu ce bruit plusieurs fois ,cela lui rappela le jour ou ils avaient étripé le Bourel de Cugnant ,le Baron Komune – Keutpel ,s’était aperçu qu’il collectionnait les têtes qu’il coupait sur la place publique ,la sentence fut de le pendre par ses tripes .Malheureusement ,il était gros ,le bourel , il devait faire dans les deux cent vingt livres .Alors ses tripes n’ont pas tenues .

Il chassa rapidement cette pensée, et regarda sa brune, elle avait les yeux baissés ,paraissant songeuse , il sentit sa main serrer un peu plus la sienne .Elle sourit …

Al.... j'avais enterré plein de trucs, persuadée qu'ça r'viendrait pas mais.... là t'es face à moi et si...ça r'vient.
J'veux pu d'gosses et j'ambitionne pas d'me remarier pour l'moment ... Dis tu...j'aimerais bien que...qu'tu m'apprennes, la colombophilie... come ça, et bin ça nous r'laisserait une chance ? ... Pis.... Tu t'barrerais pu....

Il fut soulagé ,que savoir que sa belle balafrée ne voulait pas d' marmots ni d' mariage ,par contre ,elle parlait de trucs enterrés ,il ne comprit pas très bien … Un trésor ?? Non … Un trésor qui r’vient ,c’est un trésor qu’a des pattes , et ça ,c’est pas possible .Un chien ?? bah ,un chien ,c’est pas mal pour la colombophilie ,mais ça aboie … Et puis ,un chien enterré ,c’est un chien qu’est mort ,et ça c’est pas possible qu’y r’vienne aussi .

Al décida de revenir sur le sujet plus tard .Il aurait bien l’occasion de lui en reparler .
Ce qui lui plu ,c’est quant elle lui dit qu’elle voulait apprendre ce qu’il fait de mieux … Chasser le pigeon .

Il lui fit un grand sourire.

-Jamais j’aurai osé te demander de m’suivre ,mais comme tu le propose ,c’est … Je ne pouvais espérer mieux … ma brune qui vient avec moi … Ah ben ca … Je vais t’apprendre l’art de la colombophilie ,ma belle . Tu vas voir, c’est mieux que t’raire une vache ou d' cueillir des cerises. Par contre plumer un pigeon ,faut savoir le faire … J’te laisserai l’ premier pour voir comment tu t’débrouille ,et pis ,j'srai pas loin .

Al prit son verre et le but d’un trait ,il manqua de recracher le breuvage .La borgne avait du ajouter un nouvel ingrédient dans sa « spécialité « ,ça brulait la gorge ,il aurait dit qu’une braise brulante la traversait ,surement un des fruits bizarre qui arrivent sur les ports .
Il leva sont verre vide.

-A nous, ma belle, a notre rencontre et a notre futur ,puis le furtif cria : Un autre verre ,la borgne ,on a un truc a fêter !!!

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Claire_g

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Altair_le_furtif

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Mieux vaut être nul que médiocre. Au moins, on a atteint la suprématie.

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Mieux vaut être nul que médiocre. Au moins, on a atteint la suprématie.

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