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[RP] Du coté des tours de Vautorte, il était une fois...

Raoulleglabre
[Vautorte, petite forteresse du XIIème, voire plus ancienne. Franchement retapée au moins mille fois. Banlieue de Saumur, donc.]

Grand galop.

Glaber s'en revient de la cité sur la Loire, ayant porté son petit pot de beurre à mère grand. Il a traversé la forêt. Il a rencontré le loup et lui a explosé la gueule. Faut pas déconner. Glaber, c'est une bonne pâte, mais comme reître caparaçonné, à s'être pelé le jonc sur la Meuse, le Rhin, la Saône et la Loue, il a le cuir dur, maintenant.


Capitaine !

Freinage serré dans la basse cour. Grand ch'val a de bon fer, ça fait un max de poussière. Mon Raoul saute de sa fière monture ibérique. Un cartujanos de Jerez avant la lettre. Une bête magnifique, il faut dire. Vous avez déjà admiré un pur sang d'Espagne au galop ? Ça vous Assourdit le tonnerre, un pur sang d'Espagne au galop. Grand Ch'val, c'en était un. Je raconterai peut-être plus tard l'histoire de la rencontre entre Grand Ch'val et Raoul, c'est un peu long et ça peut lasser. Une robe grise donc, une crinière léonine. Des sabots épais et puissants qui frappait la terre comme un tambour de guerre.

L'bourricot ! Tu bouges pas !

Mon Raoul saute à terre, évite la gentilhommerie qui fait les cent pas dans la basse cour de Vautorte. Y'a tellement d'oriflammes qu'on aurait dit une foire helvétique.


Capitaine ! Capitaine ! Capitaine ! Cap...
Sang Dieu, c'qu'y'a comme monde ici ! Mon Raoul, il court et beugle pour rien en fait.

Euhhh.... j'peux te parler tranquillou, Eikorc... ? J'rentre d'Saumur, où j'ai vu des saumurois, des saumuroises et des mainois aussi. J'ai un peu laissé traîner mes oreilles et mon œil.


A l'oreille...

Tu connais l'armée des Quarante-Cinq ? C'est pas la compagnie qu'tu m'avais dit qu'elle suivait la princesse partout où elle allait comme les mouches sur la bouse ? Ben elle est pas loin...

Mon Raoul balance à Eikorc donc l'histoire des ambuleurs, que je ne vais pas répéter ici, sinon, j'vais avoir la censure sur le dos.

Tu sais déjà, c'est ça ? J'ai l'air con, c'est ça ?
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Cendres
Cendres, toujours égaré, un Ambuleur ne se considérant jamais perdu, vit un cheval, grande taille, belle robe passer au galop

CATACLOP ... CATACLOP ...

Dites mon brave !

TACLOP ... TACLOP ...

Trop tard ...

CLOP ... clop ...

Le 15e armés qui me passe sous le nez ...
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Raoulleglabre
[ Les tours de Vautorte]

Penaud qu'il était l'Raoul. Évidemment qu'il savait, Eikorc. Il sait toujours tout. Pourtant, c'était une belle nouvelle. Celle-là, Mon Glaber, il pensait qu'elle valait même de l'or. Ben râpé... Et en plus, il apprenait qu'tout l' 'monde allait p't'être quitter les lieux. La princesse, les Penthièvre, et même Eikorc, qui allait chasser trois cents ours pour calmer ses nerfs.


Dis, Capitaine, t'es vraiment sûr de vouloir te farcir les martins tout seul ? Tu veux pas que...

Non... Ben non, là, c'était clair. Le capitaine, la Fleur de Lyssée, elle l'avait mis en boule. Ou alors c'était l'autre Grand Penthièvre ? Ou alors c'était une histoire de cœur ? Mon Raoul, il était pas fort en matière de psychologie des amours. Une Histoire qui r'montait à la p'tite enfance ?

Allez !!!! cause Capitaine, pose ta bouse, faut qu'ça sorte. L'autre répond par un silence mortel que Raoul interprète. Tu sais Capitaine, j'connais un frère chartreux en Bavière, un père Freud. Il est ...

Nan, là, les yeux rouges du colosse disent qu'il vaut mieux pas en rajouter. Tiens, c'est vrai ça, j'avais jamais r'marqué qu'il était albinos, le Capitaine. Ou alors c'est l'Ombre... Brrr, d'un coup, mon Raoul, il décide de sortir. Fait pas bon être un ours à Vautorte-le-petit-bois, dans les prochains jours, moi j'dis. Va y'avoir un paquet de couverture de poil l'hiver prochain. Faudra que j'revienne, tiens... Et mon Raoul sortit, donc. Vous avez déjà compté les marches du donjon de Vautorte ? Celles de l'escalier en colimaçon qui monte à la chambre du dragon ? Ben moi oui. Pas à l'aller bien sûr. Mon Raoul était trop occupé à courir porter sa belliqueuse et joyeuse perspective d'échange de baffes d'avec les Quarante-Cinq. Ben y'en a 365 jusqu'à la basse cour.

Bon, qu'est-ce que je fais, moi maintenant qu'la Horde Sauvage elle arrive... A la couleuvrine de main, j'devrais bien en boutonner la moitié. La chevalerie Françoyse, ça a ça de bon, qu'ça veut encore ignorer les techniques des guerres asymétriques et modernes, comme disait un compaing g'nevois. Mais reste l'autre...

J'vois bien la scène, tiens. C'est vrai que quand ils chargent, on dirait qu'ils sont mille. Oh je vois bien l'tableau. Raoul le glabre d'un coté, seul, et en face, la horde sauvage... Rire...


Ah tu sais, ce s'ra pas un exploit facile ! titanesque, tu trouves pas ! tu verras, tu finiras dans les livres d'histoire... Arrête de te fendre la poire, l'Bourricot, ou j'ten mets une. Rappelle-toi à qui Déos a confié la Création !

En passant devant la grande poterne. Grand sourire. Tiens ! Salut Ton Altesse, t'es encore là ? Décidément, on fait que d'se croiser sous les portes, nous deux.
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Luciedeclairvaux
[Entre Saumur et Vautorte]

Canaille, canaille, c'est bien beau. Mais comment voulez-vous que j'porte les couleurs si vous vous cassez sans prév'nir à chaque fois que j'débarque ? Lucie ronchonnait en silence, puis à mesure que la nuit tombait, elle retrouvait sérénité et désinvolture. Après tout, elle n'avait jamais tellement aimé les étendards. A commencer par celui de la famille, qui voulait la marier, puis ceux de son comté, qui ne l'avaient pas non plus enveloppée d'espoirs de grandeur.
Rin n'a fout' !
Alors, alors ... pourquoi ce groupe ? dit la petite voix.
Parce que.

Parce que, une famille, une chaleur autour du feu, une lutte à partager ... Puis rien ne s'était produit. La magie n'avait pas opéré. La petiote, lasse d'entendre les querelles intestines, se laissait glisser sur ses pentes givrées. Pourtant, elle restait. Pour une. Pour elle. La Bretonne. Encore une L. diffuse, lointaine et si semblable.

Sans cesser de marcher, elle se tourna vers sa complice Flamande ... Palpable, proche, et dissemblable. L'autre L. d'elle. Sa deuxième aile enfin retrouvée. Celle dont les flammes infernales chatouillaient les coins de ciel bleu dans les yeux d'Ange, pour une salvatrice pluie argentée. Rends-moi la vie et j'te donnerai l'absolution. Échange de bons procédés.

C'que ça caille ... tu sais qu'à Villefranche, un chasseur m'a offert une peau d'ours. Laurent de Nantes qu'il s'appelait. Quand on retrouv'ra la rousse, tu crois qu'elle pourra me coudre à l'intérieur "morts au... Chut ! ...

Rodée, la petiote se flanqua au milieu du chemin qu'elles suivaient depuis à peine quelques lieues, à la recherche d'un repaire pour la nuit, ou si l'occasion était belle, d'un peu d'or ...

Révérence dans la pénombre.
Rapière en arabesque sous les étoiles.
Tignasse offerte à la lune.


La bourse ou la vie, noble voyageur !
Pourvu qu'il soit pourvu, ç'ui-là : j'ai la dalle.


Dans l'ombre, elle plissa les yeux pour voir qui approchait, si l'habit était beau, ou si c'était casse-gueule.

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Raoulleglabre
[juste un ch’tit retour en arrière, histoire de comprendre]

AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH

Mon Raoul se rajuste le ceinturon. Virilement. Il était sorti tôt, ce matin là, épuisé. Aussi épuisé que la princesse, tiens. C’est pour dire. Surprenant, il semblerait, mais en sortant de la chambre, il n’y avait pas dormi beaucoup, en fait. Elle non plus.

AAAAAAAAHHHHHH... Y’a différents ahhh, vous savez. Des aahh qu’on fait quand on a mal, et… des autres ; des autres qui empêchent le voisin du dessous de dormir, des fois. Je dispense mon bienveillant lecteur du récit de la chevauchée de la nuit. C’était clair de lune, Et mon Raoul est quelquefois lycanthrope, un peu des fois.


La Belle de Vautorte est partie un beau jour
La Belle de Vautorte est partie sans retour !
Elle a dansé une nuit
Dans le monde et le bruit
Toutes les seguidillas !
Et puis dans le clair matin
Elle a pris le chemin
Qui mène à… Nevers…
pas terrible, ça Nevers… !
La Belle de Vautorte n'a jamais eu d'amant !
La Belle de Vautorte est entrée au couvent…


Mon Raoul, il chante toujours après l’amour. C’est pour perpétuer la mémoire de l’air qui tremble quand elle, elle chante. C’est moins beau, je le concède. Mais comme le fond de l’air est frais, ce matin là, ce n’est pas inutile.
Le couvent… Elle est bien bonne celle-là. En vrai, elle était épuisée, la belle de Vautorte. Elle avait gentillettement souri quand il lui avait présenté son brin de muguet. La coquine ! On croit pas des fois, mais un joli pistil à clochettes, ça vous retourne une belle. Passons sur l’infidélité à Grand Ch’val. C’te nuit, mon Roaul avait chevauché à Vautorte. C’te matin, les choses revenaient dans l’ordre. Raoul chevauchait Grand Ch’val, sur un chemin, entre les tours de Vautorte et Saumur. Faut toujours se faire une promenade au petit matin. C’est bon pour les humeurs. Sinon, vous avez la bile qui vous taquine l’épinière, et vous êtes de mauvaise humeur.


AAAAAAHHHHHHH !

La bourse ou la vie, noble voyageur… qu’on dit. Par surprise en plus. Le lecteur attentif observera l’exclamation qui suit ce dernier aaahhh. Ce n’est pas le même que celui de la belle de Vautorte qui soupirait quand… passons. AAAAHHHH ! qu’il fait mon Raoul. Une petite là, qui lui tombe en travers du chemin ! L’aurait pu la blesser en plus. Grand Ch’val, des fois, il est vigoureux. D’une ruade, il vous tonsure un cardinal. Alors la chtite là. Pauvrette… Un large sourire sabre d’un coup toute la bouille de mon Raoul.

Noble voyageur. D’un coup, mon Raoul s’retourne. On l’suit d’puis Vautorte ? Le duc qu’est jaloux ? Ben non, rien, personne. La crevette, courageuse, le regarde doit dans les yeux. Ben si, il est pour lui, le « noble voyageur ».


La Belle de Vautorte a des yeux de velours
La Belle de Vautorte vous invite à l'amour
Les caballeros sont là
Si, dans la posada
On apprend qu'elle danse !
Et pour ses jolis yeux noirs
Les hidalgos le soir
Viennent tenter la chance !


Glaber se penche gentiment sur l’encolure. Il flate d’un geste doux les naseaux de son cortejanos qui piaffe de surprise. Doux l’bourricot. C’est rien…

Bonjour petit chaperon rouge. Mais où donc vous rendez-vous, si près de prime ?

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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Armoria
Erikdejosseliniere a écrit:
Venez, Altesse... Appuyez-vous... Ayez confiance... La lumière est au bout...


La lumière... Cette lumière du jour dont elle ne se souvenait pas avoir été privée pendant des jours et des jours. Son corps, lui, avait dû en garder le souvenir, puisque dans un réflexe elle s'arrêta sur le seuil, levant son visage offert au soleil. Jamais sans doute la douceur angevine n'avait autant mérité son nom qu'en cet instant où un corps la respirait à pleins poumons. Curieuse sensation que celle d'un organisme criant son besoin, et d'un esprit qui n'avait gardé nulle trace d'un manque... Il faudrait demander les détails à Erik. Elle le regarda, cet homme dont elle sentait le manteau sur ses épaules, dont elle lisait l'amitié sur les traces que portait son visage et dans ce bras amical autour de sa taille.

Allons, mon ami, tâchons de trouver notre route... Et si j'ai été pomponnée, vous, en revanche, avez besoin de soins et de toilette : allons nous en occuper de ce pas.

La douleur pulsait sourdement entre ses tempes. Quelques montures dans la cour, quelques personnes aussi. Kilia, notamment.

Duchesse, je suis encore bien loin de comprendre tout ce qui est arrivé ; néanmoins, vous m'avez porté secours, et de cela, je vous sais gré.

Un homme la salua, bandeau sur l'oeil. Si elle était encore là ? Donc, il était au courant... Le regard émeraude se fit de glace.

Il semblerait que je sois encore là, en effet... Plus pour longtemps.

Graver aussi ce visage-là dans ses souvenirs. Vengeance.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Luciedeclairvaux
La petiote n'avait pas reculé d'un pouce, prête à se percher sur le talus si le canasson se pointait trop vite, et à rayer sa proie au passage, de la pointe de sa lame ... Si si, en allongeant le bras, elle pouvait. Mais la bête s'arrêta, docile, répondant à son maître qui n'était autre que ... qui déjà ? La petite n'avait pas la mémoire des noms, ni des lieux, ni des têtes ... Tête percée. Tout à l'instinct.
J'l'ai d'jà vu que'qu' part lui.

Mais où ?


J'vais chez Mère Grand, porter un petit pot de crème. Et toi, tu vas m'filer tes écus gentiment pour soigner ma Mère Grand malade.

Elle s'approcha d'un pas. Mazette ... un borgne ! Aussitôt, une autre image lui apparut et elle repensa à la missive qu'elle avait rédigée le jour-même, sans en parler à sa brune. Ses doigts avaient tremblé de hâte et de frayeur mêlées en confiant sa lettre au messager. Un coup ... gigantesque ! Et peut-être même trop grand pour elle. Mais ... avec celui-ci ... à tous les trois ... p'têtre ...


Où j't'ai vu d'jà ?


La rapière toujours levée, elle approcha encore d'un pas, à en sentir le souffle nerveux de Grand Ch'val dans ses mèches blondes. Le gars avait une bonne trogne. Pas une trogne de nobliau mielleux, quoi. En plus, il sentait le saucisson et ça ...

Bon j'te laisse la vie sauve si tu m'dis où on peut crécher pour c'qu'il nous reste de nuit.

C'est à dire, plus grand chose ...
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Didierdesars
[dans les bois en vue de vautorte]

ses chiens avaient marqué une pose ,pas loin on apercevais une tour qui depassais de la cime des arbres
oh les chiens ,venner ,je crois que nous somment sur une bonne piste
des bruits de chevaux ce fesaient entendres didier sur ses gardes ,avais sorti son epée et attendais sous le couver ,les chiens commencaient a grogner ,eux aussi sentait que quelque chose allais ce passez
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Damisella
Ils avaient stoppé sur un signe de Titan, elle glisse de son cheval, lui passe une lanière autour des naseaux pour éviter tout hennissement, disparait dans un fourré.

Tous se tapissent, invisibles dans les taillis .

Un geste vers Didier dont les chiens grondent sourdement, à voix basse il les fait taire.

Plus un bruit, elle se tient contre un tronc, la main sur la garde de son épée.

Les oiseaux ont cessé de chanter...
*allez mes tout beaux, c'est l'printemps, offrez-nous vos trilles*
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Deilayra
Deilayra s'était mise a la fin du cortège, elle n'était là que pour aider en cas de besoin... elle attendait patiement, elle se dit qu'elle verrait bien si ils ont besoin où pas
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Titan34
[Dans les bois en face des fortifications de Vautorte]

les 45 et leurs alliés avait stoppé sous le couvert des arbres, Paillard et Dami avaient rejoint Titan pour tenir un conseil de guerre.
ils étudiaient pour l'instant la position des défenseurs, le lourd pont levis était ouvert laissant supposer une prochaine sortie de troupes du château.
à voix basse.....


Paill, Dami, j'en compte 4 à dextre de la poterne et 3 à senestre.
le pont levis étant baissé, je suppose qu'ils vont faire une sortie, voilà mon plan, on se sépare en trois groupes une groupe là bas avec toi Paill, de l'autre coté du chemin
il désigna un point à senestre le mien demeure ici et dés qu'il sortent, nous sortons du couvert du bois en ligne pour leurs laisser penser que d'autres nous suivent et que nous sommes bien plus nombreux.
Dami toi tu te positionne sur le chemin, mais tu ne bouge qu'après nous, tout le monde avec le fanion bien visible pour faire croire à une armée en déploiement.
si le combat doit s'engager avec les sortants, nous aurons alors l'avantage de frapper de face et sur deux flancs...
qu'en pensez vous ?
si on est d'accord, Paill tu prends tes hommes et tu vas te positionner là bas, moi je reste ici, et Dami reste en retrait a couvert et se montre quelques minutes après.
je sais bien que c'est un plan tordu, mais ça peut marcher, jouons avec la surprise ils ne savent pas que nous sommes là.



il s'arrêta de parler et regarda ses compagnons pour voir leurs réactions

les ambuleurs n'hesitez pas à vous joindre à nous

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Ad majorem Dei gloriam.Spiritus promptus est, Caro autem infirma
Kalopsite
Colonne qui s’arrête, je glisse de ma monture l’attache à une branche et m’enfonce sous le couvert des arbres à pas feutrer sur la mousse fraîche, bonne odeur de printemps me chatouille les narines, en d’autre temps je me serais promenée avec plaisir.

Mais l’heure n’est pas a la promenade, mission nous avons, je me glisse furtivement entre les buissons , je vais me placer non loin de Didier et de ses chiens, j’observe les alentours prête a intervenir au moindre signe de nos chefs

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Armoria
Il était temps - et grand temps, plus que temps - de faire cesser la mascarade. Il y avait peut-être, ou pas, eu farce dans un sens ou dans l'autre, mais pour l'heure, c'était le cadet de ses soucis. La paire de Pairs, sous son impulsion, se dirigea vers les montures à l'attache. S'y hausser ajouta au calvaire de cette foutue tête qui semblait ne demander qu'à exploser. Battement de tambours d'une tempe à l'autre, anticipation de ce que les heurts des sabots de sa monture infligeraient en sus à cette souffrance lancinante. Léger vertige, une fois le fessier sur la selle et les rênes en main. Prendre une seconde, dix, une minute ou deux, que cela passe au moins un peu.

Je pense que notre hôte si... soucieux de notre bien-être ne nous en voudra point de lui emprunter sine die ces chevaux.

Un petit coup de talons dans les flancs de la bête, l'impulsion des poignets pour faire doucement claquer les lanières de cuir sur l'encolure... Le cheval se mit au pas, se dirigeant tout droit vers la sortie. Et la liberté ? Se reposer, d'abord. Faire les comptes, ensuite. Prévenir, surtout. Prévenir et rassurer. Vite. Depuis quand étaient-ils partis au juste ?
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Paillard
Ecoute attentive de Titan, qui leur expose un plan. Un plan assez simple, finalement. Un comme il les aime. Bourrin ? oui, un peu...

Il hoche la tête, le Condat. Ca veut dire d'accord, en langage des muets. On fonce et on balaie. Il sera bien temps de réflechir après. En plus, il est laid, ce chateau, à son goût. Faudra voir à le brûler, si on a le temps.

Un signe à son groupe, et ils se glissent sous le couvert. Peu à peu, les oiseaux reprennent leurs pepiements, comme s'il n'y avait personne. Sa seule crainte, un geai ou un merle dérangé, qui se mette à criailler.

Un geste de la main, et tous s'arretent, en ligne. Les épées sont nues, les souffles retenus. Les gardes auront le temps de dégainer, mais l'élan sera de leur coté. Il hésite à pousser Tia derrière lui. Mais non. Elle tuera son homme comme les autres, après tout, et lui en voudrait à mort de penser à la préserver.

Silence et attente. ô temps, et coetera, et coetera...
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Damisella
Dami approuve d'un signe de tête, reprend sa monture et se dirige sur le chemin en retrait de ses amis.

Le fanion des Rouges est déroulé, elle se retourne , fait face au château qu'un rideau d'arbres masque en partie.


Attendre...
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