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[RP]Souvent elle y a échappé, cette fois, il l'a rattrapé

Zelgius
Ce RP suit directement celui ayant débuté sur le forum2 : [RP fermé] Même La Mort va au bal ...

Ouvert à tous bien entendu.


L'Auron... Il le longeait depuis de longues minutes déjà. Depuis la menace faite à cet homme dissimulé sous un masque. Il portait son corps, inerte, vide, mort. Celui de Lynng. Celle avec qui il avait un filleul en commun. Qui lui avait appris l'art de la procure. Mais maintenant elle n'était plus qu'une coquille sans vie. Un poids si léger dans ses bras... Et il continuait à avancer. La portant comme une mariée dans sa robe blanche. Mais la robe n'était plus si blanche désormais... Le ventre de la brune était devenu une passoire d'où le sang s'était échappé depuis longtemps maintenant.
Il arrivait aux portes de Bourges maintenant. Les gardes en faction sortirent les armes en le voyant arriver. Sûrement ne l'avaient-ils pas reconnu de prime abord. Ses cheveux étaient plus souvent attachés que laissés au vent... Et le corps qu'il tenait n'arrangeait rien non plus... Il s'arrêta. Attendant qu'ils lui ouvrent les portes. Le regard et le sourire qu'il avait eut au moment de porter le coup final à Lynng étaient toujours présents sur son visage... Tous devaient savoir. Savoir qu'elle était morte de leur main... Celle d'un frère et de sa soeur partageant le même corps. La ressemblance entre les deux était sûrement à son apogée mais pas de miroir pour le confirmer... Juste un garde ouvrant la porte, le Champlecy reprenant sa marche, escorté cette fois...

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--Feue_lynng

Si la vie la quittait à la vitesse de son sang, la presque feue Balafrée sentit malgré tout, et très légèrement, les mains de son assassin se glisser sous elle pour la transporter.
Sensation de déjà vécu, déjà vu, déjà connu... Mais bien plus intense. Oui, cette fois le sang avait jailli et elle sentait encore ce mince filet s’épancher d’entre ses lèvres qui pâlissaient.
Son sang restant se refroidissait. Froid. Elle crevait de froid.
Et ce visage Zelgusien qui s’était transformé auparavant était revenu au dernier coup. Pourquoi ?
Qui saurait un jour, les dessous de cette histoire ?
Le Masqué n’avait pas menti…
Le Jugement Dernier avait pris place, la soirée s'était passée comme il l'avait sans doute voulu.

Plus de douleur au fond de ses tripes. Un dernier souffle, à peine perceptible. Celui qui dit "au revoir" à certains, "adieu" à d'autres, et "j'arrive" à ceux ayant déjà leur place dans l'après mort.

Avoir survécu à tant d'évènements pour crever dans les bras de son assassin. Si c'est pas con comme finalité, hein ?

Elle n'était plus... La Belladonne, préalablement empoisonnée par le Vénitien, le Poison qu'il lui avait inoculé, lui, par ses sentiments n'était rien.
Elle en était morte à l'intérieur, et foncièrement, Zel' n'avait que mis fin à ce qui respirait encore, à ce qui était vital.

Les images nébuleuses jusque là disparurent.

Elle ne pouvait que constater que même l'organisme manifestement mort, l'esprit restait encore un peu. Dans quel but ?
Sans doute dans le but pervers de savoir si des remords le prendrait ?
Quelle importance à présent.
Restait à balancer l'enveloppe charnelle dans une fosse, y foutre quelques pelletées de terre et on en parlerait plus.
Tout comme on ne parlait plus et tout comme on avait effacé la mémoire de son père, le spirituel, LE Thomasdeclerel.

Si Zel' avait la bonne idée de porter la dépouille Lynngesque à ce qui fut "leur" filleul, nul doute qu'il l'aurait enterrée lui-même. Après tout, les liens de coeur ne comptaient que très peu pour lui, il l'avait montré peu de temps avant ce soir là.
Il avait sans hésiter, viré le souvenir mais avait eu l'immoralité de conserver la chevalière et les murs qu'elle lui avait payés.

Entre les lames s'enfonçant dans son ventre, elle y avait pensé. Il aura été sa dernière mais magistrale déception.

Restait pour l'âme sans enveloppe, à espérer que quelqu'un aurait la jugeotte de récupérer sa besace le long de l'Auron. Dedans étaient les papiers qui ne la quittaient jamais.

Absurdités pour les uns, léger sourire pour d'autres.

Lilly, elle allait retrouver ses deux filles là haut. Celle qu'elle avait perdue il y a bien longtemps, la petite Edwina. La fille de celui qui était resté "le jeune loup", Jimmy... Et sa Lilly...saisie par les épées des soldats menés par Alleaume.

Elle quittait ceux qui respiraient mais allait retrouver, semi-apaisée, son sang, sa chair... ses filles.


Nathan
Réitérons nos propos : « Son libertinage, sa lubricité, sa profusion, sa cupidité et sa cruauté se manifestèrent dans un premier temps graduellement et d'une façon clandestine, comme dans l'égarement de la jeunesse. Et pourtant, même alors, personne ne put douter que ces vices n'appartinssent à son caractère, plutôt qu'à son âge »


Bourges hôtel de Lazeney :

Nathan se réveilla en sursaut, une agitation se faisait sentir dans les rues Berruyères. Même dans les beaux quartiers c’était pour dire, les badauds se ruaient autour de l’avenue principale de Bourges. Le bruit courrait à travers les venelles, les maisons, les hôtels, les quartiers. Il bondit de son lit, comme s’il partait à la guerre. Il commença à s’habiller, rapidement prenant –pour une fois- braies, chemise et paire de botte. Le temps de dévaler les escaliers, ses domestiques étaient déjà au courant de ce qu’il se passait. Les murs ont des oreilles il est vrai. Il entendit trois mots clefs le premier étant Lynng, le second mort et le troisième Zelgius. Ce matin-là, le soleil ne brillait pas, les nuages menaçants étaient présents. Un vent froid se faisait sentir à travers Bourges.


Les cheveux hirsutes, chemise mal agencée, braies de la veille. C’est ainsi que le Blond sorti de chez-lui. Il se mit à courir. Pendant un moment il suivit l’effet mouton. Qui était en réalité un effet badaud. Il voulait savoir et il allait savoir. Qu’est-ce que son bailli avait bien fait, ou qu’est-ce que son amie avait fait. L’envie de savoir se faisait sentir en lui. Il courut comme jamais. Et enfin, là, il arriva aux abords de l’avenue. Marche funèbre ? Il bouscula quelques berruyers et se fraya ainsi un chemin afin d’être aux premières loges. Celles qu’il appréciait plus particulièrement.


Il balaya ainsi l’endroit. Et vit Zelgius avec un grand sourire, cheveux détaché, avec une escorte de soldat. Il baissa son regard, et, vit Lynng, dans les bras de la brute, du bestiau. Il se précipita alors au centre, afin de s’approcher de Lynng, la peau pâle, les lèvres bleues, un léger tremblement se faisait sentir en lui. Le chagrin ? Le froid ? La peur ? La colère ? Toutes ces qualifications pouvaient s’appliquer pour Nathan, sachant qu’il les exprimait quasiment toutes de la même manière. Il eut un temps, posant son regard vers Zelgius, montrant ainsi son profond dégoût. Puis posa ses yeux sur elle.


Un corps, un cadavre tout est relatif pour Nathan à l’habitude. Cependant, cette fois-ci, il devint triste. Elle ne respirait plus, il n’y avait plus cette hargne de vivre elle s‘était endormi. Le rouge tournant bordeaux se faisait voir, quel spectacle macabre ! Et lui, lui qui souriait content de son action ! La rage prit le dessus et Nathan commença ainsi à prendre la parole devant l’assemblée. Et le protagoniste : «
Zelgius ? Comment as-tu pu ? Tu n’es qu’un assassin ! Tu ne sais faire que le mal, ce n’est pas lié à ton âge, c’est ta nature. Tu n’es qu’un monstre impitoyable ! Tu n’es qu’une pourriture ! Tu n’es… Non… Rien que le fait de dire « tu n’es » fais de toi quelque chose. Alors que le vide sommeil en toi, le rien arrive à grand pas. Sale assassin ! Sale brun ! Tu mériterais de vivre en enfer. Tu devrais t’immoler ! Tu ne mérites rien. » Il commençait à perdre le contrôle de lui-même tellement le dégoût était de taille. Il reprit, plus fort : « Tu n’es qu’un assassin ! Le bailli du Berry, n’est qu’un assassin ! » Il resta devant lui, contemplant le carnage. Il le paiera c’est assuré. Champlecy, tu le paieras.
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Kateline
Kateline après une nuit mouvementée venait de quitter l'impasse des passes où elle avait pris du repos. Elle regagnait lentement la place de Bourges où se situaient ses propres appartements.
Perdue dans ses pensées et ses interrogations elle ne remarqua pas le brouhaha qui régnait en ville ce jour là.
Des gens autour d'elle pressaient le pas, couraient même parfois, des chuchotis ça et là et des regards entendus.
A mesure qu'elle s'approchait de son habitation la foule se fit dense, elle se fraya un chemin à travers les badauds, tout à coup curieuse de ce qui pouvait bien mettre la populace dans cet état.
Au milieu de l'attroupement elle reconnut immédiatement son parrain, bien que les cheveux lâchés, un corps inerte et ensanglanté dans ses bras.
Le sourire figé sur son visage l'effraya et lorsqu'elle aperçut Nathan à ses côtés le traiter d’assassin son sang ne fit qu'un tour.
Malgré la douleur due à sa blessure elle repoussa vivement les gens pour se retrouver à leur hauteur.
Sans un mot, les yeux écarquillés, elle reconnut la Déols, un filet de sang presque séché au coin de la bouche, le ventre percé de toute part. Et le regard empreint de folie de Zel. Elle le connaissait bien.
Elle aurait pu ressentir de la colère, peut être de la tristesse de voir ce corps inerte entre ses bras, mais rien, sauf un peu de pitié.
Elle ignora le blond pour se concentrer uniquement sur son parrain, inquiète sur les évènements qui l'avaient amenés ce jour à Bourges avec un cadavre.


Zel?... Que s'est-il passé? Est-ce.. toi? Est-ce toi qui a fait cela?...

Elle tenta de capter son regard, l'inquiétude avait maintenant emplit ses traits, qu'allait-il lui arriver si il avait tué cette femme?!
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Zelgius
Il n'aura pas fallu longtemps pour que les berruyers et autres voyageurs ne forment un attroupement autour de lui. Aucun n'osait apparemment s'approcher plus près. Aucun sauf deux... Nathan et Kateline. Il regarda d'abord Nathan, celui qui lui avait coupé un doigt, entaillé la joue... Promis d’éborgner à la prochaine erreur, allait-il le faire là, à cet instant ?Il l'appelait "Assassin"... Oui, il en était un. Mais il n'avait pas été seul à la tuer. Il n'avait porté que le coup final... Et il l'avait déjà vu un an plutôt, brûler le corps de celui qui avait perturbé la vie de Saint-Aignan pendant quelques temps... Le Blond avait fuit cette fois-là, mais en une année, on évolue tous... Et il ne fuyait pas cette fois. Le Brun ne répondrait pas au Blond. Il n'en avait pas besoin, lorsque les regards s'étaient croisés, ce qu'il y avait à comprendre fut compris. Puis arriva Kateline, sa fillote... Celle qui avait réussi à le sauver de sa propre destruction quelques jours plus tôt. Presque. La folie du Champlecy avait tout de même fait un énorme pas en avant. Et lorsqu'il était seul, vulnérable ou blessé ce n'était plus "sa" brune qui était là. Sa soeur prenait la place.
Mais revenons-en à la situation actuelle. Lui, le corps froid de Lynng dans les bras, une foule sans visage autour de lui, Nathan et Kateline. Il la fixa. Et répondit dans un souffle.


C'est nous. On l'a tué. Ensemble. Poum et moi... Il le fallait.

Il revoyait chaque seconde du meurtre. Ils avaient tué la première d'une longue liste... Mais il devait encore se débarrasser du corps. Son regard n'avait pas bougé, il n'avait pas changé non plus. Il recommencerait et il y prendrait autant de plaisir !
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Kateline
C'est nous. On l'a tué. Ensemble. Poum et moi... Il le fallait.

Elle écarquilla un peu les yeux, elle avait du mal à croire ce qu'elle venait d'entendre... Poum était morte, elle avait -et avec lui- été retrouver le corps de la pirate, il n'y avait aucun doute possible là dessus. Déjà qu'il voyait un fantôme, qu'elle avait eu grand mal à le sortir de cette hallucination, maintenant il voyait sa sœur?! Et la voir n'expliquait en rien qu'ils aient pu tuer la Déols ensemble...
Son regard passa de son parrain, au corps, puis du corps au parrain. Il ne pouvait pas rester indéfiniment là, sur cette place, entouré de ces gens occupés à l'observer et parler...


Zel, tu devrais aller rendre ce corps à qui de droit... Ne restes pas là ainsi...

Elle jeta un coup d’œil autour d'elle, elle ignorait si l'ex-capitaine avait encore de la famille. Elle réfléchit rapidement... Si!! Taf!! Le fillot de son propre parrain, voilà la seule personne qui aurait pu vouloir enterrer ce cadavre en Berry. Puisque ici, en dehors du blond qui s'égosillait sans doute, personne ne voudrait réellement s'occuper de cela...

Je t'en prie, bouges toi. Débarrasses toi de ça...

La Brune, qui un jour avait peut être eu du respect pour la femme.. l'avait perdu depuis longtemps déjà. Elle se faisait appeler autrement mais ce visage était le même, et les souvenirs liés à ce dernier aussi.
Elle l'avait condamné, en même temps qu'elle s'était employé à vouloir caser celui qu'elle avait toujours aimé, et ça à la plus grande trainée qu'elle avait connu. En dehors du cadavre lui même.
Elle repensa alors à ce qu'on lui avait appris, qu'un homme en ville l'assimilait à ce genre de femme, elle eut envie de vomir à cette pensée.
Mais un jour tout se paie, la Déols morte en était le plus parfait exemple...

Elle passa une main sur l'épaule du Brun, pour l'inciter à avancer... Vers où, elle ne savait, mais il devait l'abandonner.

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Zelgius
Le sourire disparut. Pourquoi n'arrivait-il plus à bouger ? Comme si le corps qu'il portait s'était transformer en enclume après avoir été une plume... Les regards emplis de haine et de crainte de la plupart le clouait sur place. Les reproches du Blond aussi. Pourtant il en avait déjà entendu des reproches et bien souvent de sa bouche. Et le seul regard empli de... D'inquiétude ? D'incompréhension en tout cas, ça le Champlecy en était sur. Et pourtant elle lui parlait encore. Mais la question qui occupait l'esprit fou n'était pas : "Pourquoi elle lui parlait encore ?", mais bien : "Pourquoi l'entendait-il, elle, plus clairement que tous les autres ?"

Zel, tu devrais aller rendre ce corps à qui de droit... Ne restes pas là ainsi...

Mais qui ? Qui voudrait du corps ? Nathan ? Il était trop occupé l'injurier... Les dernières personnes qui l'avaient connu et apprécié étaient soit morts soit hors du Berry. Il restait autant de personne soutenant le brun à ce moment précis que de personne apte à faire ce qu'il se devait d'être fait pour honorer la dépouille brune... Une seule et unique personne. Ne restait alors qu'à trouver qui. Il le connaissait mais son esprit s'était comme embrumé au moment le moins opportun.

Je t'en prie, bouges toi. Débarrasses toi de ça...

Quelques mots... Guère plus. Mais cela ne suffit pas pour que le nom revienne. Premier pas. Qui pourrait s'occuper de Lynng ? L'organisation de l'enterrement... Second pas. Calixte ? Il les avait vu s'embrasser, entendu parler d'un mariage loupé... Non non, le faux blond ne devait plus être en Berry depuis le temps. Et... Troisième pas. Taf... Le fillot. Leur fillot ! Mais il n'aurait pas changé le nom de la taverne pour rien... Il avait du se passer quelque chose de plus grave qu'une dispute entre les deux. Non, il ne pouvait pas lui amener à lui... Quatrième pas. Le blond à ses côtés ? Qui l'injuriait... Il ne restait pourtant que lui, mais il ne pouvait lui donner le corps comme ça... Si. Il ne pouvait la garder dans les bras comme ça plus longtemps. Le Champlecy se retourna vers Nathan, lui déposa le corps entre les bras.

Tu as raison, je suis un assassin. Et je ne peux pas m'occuper de son corps, fais-le toi.

Il partit, fendant la foule ne comprenant pas ce qu'ils racontaient mais en devinant le sens : "Assassin !" Une fois arrivé à l'écart des curieux il baissa le regard, doucement, ses mains remontèrent... Ses gants étaient plein de sang... Ses avants bras aussi. Aucun doute possible. Il l'avait tué. Le sourire revint...
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Jimmy_de_aragon
Des cris joyeux d'enfants courant dans la ruelle, des exclamations horrifiées sortant de bouches incrédules, des chiens jappant, comme excités par une odeur.. odeur de sang, odeur de mort…

Un mauvais pressentiment… Une tressaillement au fond de ses entrailles… Quelques choses sonnaient faux dans cette journée qui avait pourtant si bien débuté…

Il ouvrit la porte de l'appartement où il résidait à Bourges avec Arhiana, regarda les derniers badauds accélérer le pas vers la grande place de Bourges. Intrigué, et toujours aussi mal dans sa peau, il pressa lui aussi le pas et suivit cette troupe avide de voir de plus près ce qu'avait colporté la rumeur…

Il joua légèrement des coudes, car son coeur s'accélérait sans qu'il en connaisse la cause… Quelque chose de grave était arrivé, il le savait…. Des personnes se plaignirent de son passage forcé, d'autres osèrent murmurer un semblant d'insultes, plusieurs le regardèrent d'un mauvais oeil, mais le seigneur de Signy et Monchenin n'en avait cure…

Un cercle s'était formé autour de trois personnes… non… quatre, car l'une d'elle semblait en porter une autre.

Il vit sa cousine , Kateline, de dos et les bras ballants, regarder un Zelgius s'éloigner, les curieux s'écartant à son passage comme pour former une haie d'honneur…

Il s'avança, ignorant les regards intrigués ou moqueurs, curieux ou morbides, qui se posaient sur lui…


— Nathan ?… Que se passe-t-il ?… Nathan ? qui … ?

Il resta là, pétrifié… Cette longue chevelure de jais… Ce teint pâle… ces lèvres autrefois si sensuelles et qui avaient perdu leur couleur en même temps que leur chaleur, si ce n'était ce fin liseret de sang séché qui accentuait la blancheur son teint…

Enfin, il trouva la force de murmurer quelques mots, à peine audibles pour qui serait à deux pas de lui...


— Non… Elle… morte ?

Car il la connaissait, cette femme sans vie qui pendaient des bras de Nathan… Il avait connu l'amour avec elle, il l'avait mise enceinte…. L'enfant né de cette union interdite était enterrée derrière la maison calcinée de sa mère… Edwina était mort née et les disputes n'avaient cessé de s'enchaîner après ce mauvais coup du destin…
Jimmy ne reconnaissait plus cette femme que la folie devait porter peu à peu vers des sommets inattendus…

Leurs chemins s'étaient séparés depuis longtemps, mais il l'avait revue une fois après son retour d'Aragon. Elle lui avait semblé fatiguée et désemparée alors, puis la garnison et son nouvel amour avait occupé toutes ses pensées.

Jusqu'à ce jour qui venait d'amener Claire, inerte, dans les bras de Nathan… Il ressentit une profonde tristesse l'envahir, car si ses sentiments amoureux avaient disparu depuis fort longtemps, il avait toujours eu une certaine affection et culpabilité à son égard…


— Qu'est-il … arrivé…. Nathan ? Qui l' a ainsi tailladée ?

Il s'avança et l'aida à la tenir… Le regard de Nathan ne quittait plus le dos de Zelgius… Il regarda sa cousine, espérant avoir une réponse à sa question
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Soldat de l'ost berrichon... Mon épée au Berry !!!!
Kateline
Finalement son parrain s'exécuta, et abandonna la dépouille dans les bras de Nathan. Celui-ci ne semblait plus réagir d'ailleurs, tout comme Kat qui regardait Zel s'éloigner sans vraiment savoir quoi dire ou faire.
C'est alors qu'arriva son cousin Jimmy, et ainsi revint à la mémoire de la Brune qu'il avait aimé cette femme. Souvent elle s'était demandé ce qui avait pu réunir ces deux personnes. Arhiana était aujourd'hui son épouse, et elle ne comprenait pas ce qu'il avait pu aimer en la première puis dans la seconde. Elles étaient si différentes.

Déjà Jimmy questionnait Nathan, l'aidait à porter le corps, et Kat vit dans son regard perdu qu'il souhaitait recevoir une réponse de sa part. Elle balbutia quelques mots...


Elle est morte Jimmy... Il l'a... Ils l'ont tué oui...

Bien qu'elle ne pouvait accorder du crédit aux paroles de son parrain, celon lesquelles il aurait tué la Déols avec Poum sa soeur décédée, elle ne fit que répéter.

Elle posa son regard sur le Blond, puis son cousin, ses émeraudes laissaient transparaître la compassion. Non pas pour elle, mais bien pour leur douleur à eux. Cette douleur qu'on peut ressentir à perdre un être aimé, un ami, en tout cas quelqu'un qui aura compté d'une manière ou d'une autre.

Je suis désolée... pour vous.

Puis une dernière fois elle jeta un coup d'oeil au cadavre, et c'est à nouveau le dédain qui se dessina sur ses traits. Elle prit ensuite la direction qu'avait pris Zel, elle voulait savoir ce qui s'était passé. Elle voulait comprendre ce qui lui avait pris. Comment avait-il trouvé l'occasion de réaliser ce que plus d'un avait désiré en secret ou en public, la tuer...
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Jimmy_de_aragon
Nathan ne répondit pas, il était comme pétrifié, et d'étranges lueurs se révélaient dans ses pupilles … Mais ce fut Kateline qui tira le lieutenant de ses interrogations…

Elle est morte Jimmy... Il l'a... Ils l'ont tué oui...

— Qui "Ils".. ? et de quelle façon ? Etait-ce un duel , ou bien un assassinat ? Que s'est-il passé, Kateline ? Zelgius ?

Il scruta la profondeur de ses yeux sans trouver d'autres réponses qu'incompréhension et tristesse… Sa cousine hocha la tête de façon négative…

— Je suis désolée... pour vous.

Jimmy ne trouva pas de mots pour la retenir alors que Kateline prenait la même direction que Zelgius avait emprunté. Le regard du jeune homme se posa à nouveau sur la femme inerte, puis il chercha un endroit où la poser.

— Tiens, Nathan… Posons-la sur ce banc… Je vais aller chercher un cheval et nous la mènerons dans un endroit plus tranquille… au dispensaire, qu'en penses-tu ?

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Soldat de l'ost berrichon... Mon épée au Berry !!!!
Nathan
« Nous l’éborgnerons un jour. Moi et ma personne. C’est décidé. »


Nathan ne savait plus quoi faire, complétement désemparé, il fixa longuement Zelgius jusqu’à ce qu’il disparaisse de son champ de vision. Il devait être content, un esclandre s’étant produit, des badauds partout. Il avait réussi à faire parler de lui. Le pire de tout cela, c’est qu’il en souriait, comment pouvait-il tout simplement en sourire. La folie s’emparait de lui. Le sans-nom, se faisait sentir. Le blond, n’allait pas le laisser s’en tirer ainsi, il allait faire appel à l’Inquisition. Et comme il le disait si bien, Nathan et Zelgius c’est à la vie ou à la mort, et, ils finiront par s’entretuer. Le début de leurs fins respectives était en marche. Et celui qui avait bougé le premier pion était Zelgius. Un brun aux mœurs de bas-étage. Un monstre vivant déambulant dans le Berry.


Jimmy n’arrêtait pas de poser des questions, Nathan ne pouvait pas y répondre sous l’état de choc. Il ne put juste répondre : «
On l’enterrera à Sancerre » Telle étant la volonté de la défunte. Elle lui avait confié, avant son départ au bal de sa mort. Lui disant de ne l’ouvrir que seulement lorsqu’elle sera morte. Savait-elle ce qu’il allait lui arriver ? Nathan aurait-il dû venir avec elle pour la sauver. La culpabilité commençait à le ronger. Et cette chose insupportable vous pourrit de l’intérieur, vous changeant complétement.


Il reprit ses esprits et dit «
Nous l’enterrerons à Sancerre, et nous partons dès maintenant ! » Son intendant le retrouva parmi la foule, Nathan lui ordonna de préparer coche, affaires et de trouver un endroit où loger à Sancerre. Il fallait l’enterrer au plus vite, les chiens enragés et les ennemis de Lynng étaient fort nombreux, il ne souhaitait pas que son cadavre soit souillé. Il attendit de savoir si Jimmy venait avec lui. Et préparait déjà sa vengeance envers Zelgius.
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