[RP] 78 Quai Petitced la boulangerie "TU VEUX UN PAIN?"

Luc_la_misere

Les bureaux du cadastre étaient fermé pour cause de déplacement de la préposée alors le va nu pieds avait mit des chaussures

était aller voir le conseiller lui avait donner a contre coeur ses 500 écus durement gagner pour avoir une patente de boulanger

comme il avait pas les clefs pour la porte il utilisa son bâton pour la fenêtre

c'était vaste mais il y avait du travail sa prendrai un moment de remettre le moulin en lui même en état il chiffra le montant des travaux a grosso modo 500 écus plus un voyage en Berry mais il y avait un four de taille respectable a coté des pièces d'habitation

Tu voit bella sa as du bon d'avoir l'habitude de repérer les petits détails avant de s'installer vé il y as même une cave......et du pinard!

sort une dizaine de bouteilles poussiéreuses

merdasse on as pas de couteau suisse faudra s'en trouver un!

Il enfonça le bouchon avec un doigt et bois au goulot tendant la bouteille a sa belle

bon y as du boulot le ménage on le fait demain après la première fournée comme sa sa fait un nettoyage économisé!
pi y faudra penser a des recettes originales pour se différencier de la concurrence

Ophy_lyam

Repérer les petits détails...piquer le moulin de Ange..... peut-être pas, mais celui là de l'autre côté de la rive du Rhône au bord des quais Peticed était parfait.
L'eau agitée y était un peu crasseuse d'avoir charrié les détritus de Genève en amont, mais, c'était pas ça qu'ils voyaient, c'était bien plus plus vaste.

Si bello j'adore ta façon de pénétrer les lieux abandonnés !

Tout en trinquant à leur nouvel emplacement, la Fadette appréciait l'étendue de la tâche.
Comment son arbre à allure de bucheron allait-il devenir boulanger?

D'un verre à l'autre, l'idée faisait son chemin.

Bello mio! J'ai des idées folles, faut commencer par pas faire le ménage bien sur, pi ensuite tenter de cibler le pain.

Tu pourrais envoyer des pains améliorés, des pains farcis, du pain des pauvres sans farine, du pain sec et à l'eau, ah! pi des bugnes aussi!
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Luc_la_misere

Le degrés d'éthylisme largement atteint...comme d'hab....

une fulgurance lui traversa l'esprit

On est sur le chemin des champs on pourra proposer aux laboureur des pains a l'omelette ou des Pan Bagna il me reste 3bouteilles d'huile d'olive!

Et puis on est dimanche je pourrait préparer des hosties et les vendre devant la cathédrale! t'en pense quoi?

Pour en arriver a avoir des idées de la sorte fallait qu'il soit déjà assé bourré il chercha une nouvelle bouteille ...elles étaient déjà toutes vides!

Dit au fait tu sait comment on fait le pain? j'ai acheté une patente mais j'en ai jamais fait moi!

Bon je vais cogiter a la taverne il fait soif!

Ophy_lyam

Bonne question Bello, avec quoi fait on le pain...

J'ai vu faire y'a longtemps, tu prends une auge à cochon, tu verses la farine, rajoutes du levain, enfin des champignons quoi, tu verses de l'eau et tu malaxes avec les pieds.....je crois....

Pour les osties ça doit être plus simple....

Se demande s'ils devraient pas déjà ramener de l'eau du Rhône en revenant de la taverne.
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Luc_la_misere

la première fournée préparé après moult pétrissage avec les pieds

la cuisson chose délicate......

le pain..... pas trop loupé

les gateaux.........la cata!

Merdasse au prix de la farine j'ai bien fait de la couper avec du platre!

le four moins chaud récupérant la farine sur ses pieds il se mit a préparer des p'tites hosties pour aller vendre demain devant la cathédrale[/b]

Ophy_lyam

C'était follement amusant de voir un ancien cultivateur de purin d'ortie, à l'allure de bûcheron piétiener une masse gluante dans une auge à cochon.

Elle l'avait encouragé en hurlant quelques chansons à son arbre;

" L'arbre est dans ses feuilles, laridon laridé
L'arbre est dans ses feuilles, laridon dondé

Et dans cet arbre, il y a une branche
La branche est dans l'arbre

Et dans cette branche, il y a un noeud
Le noeud est dans la branche,
La branche est dans l'arbre

Et dans ce noeud, il y a un trou

Et dans ce trou, il y a un nid

Et dans ce nid, il y a un oeuf

Et dans cet oeuf, y a un oiseau

Et dans l'oiseau, y a un p'tit coeur

Et dans ce coeur, il y a ... l'AMOUR! "

Courte pose, elle lui présente aux lèvres une fiole de son vin blanc préféré.

Di-mi Bello le moulin tourne encore pas, je vais te chercher de l'eau du fleuve dans mon petit seau?
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Cameliane

Pom pom pom... tadada tilala... petit panier sous le bras, son fils qui trottinait à ses côtés, le tenant tendrement par sa main libre, elle arriva au moulin de Luc et Lyam...

Trois gros toc plus tard, puis...

- Bonjour ! C'est Camy ! Je vous apporte la recette promise !

Admiration du lieu en attendant la venue des propriétaires... Ils ont parfaitement bien choisi l'endroit. A la fois paisible et vaste, les passants nombreux ne manqueraient pas de s'arrêter à leur boutique et de se régaler de leurs créations michesques...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Luc_la_misere

- Bonjour ! C'est Camy ! Je vous apporte la recette promise !

entendant toquer a la porte va ouvrir la fenêtre pour faire rentrer Camy

Bon sang c'est vrai que j'ai les clefs maintenant!

il referma la fenêtre au carreau cassé et ouvrit donc la porte

Ah c'est bien gentil pour la recette on cherchait justement des trucs on pensait a un pain aux pastèques mais c'est plus la saison...

Ou pour cet hiver pour remplacer le Pan Bagna qui se vend très bien par du pain avec des patates bouillies et de l'œuf dur mais j'ai peur que si il me reste plus d'huile d'olive d'ici la sa soit un peu sec....

Cameliane

- Et oui vous avez les clefs ! Plus besoin d'escalader votre propre maison. Bonjour sieur Luc. Bon alors voilà...

Elle s'interrompit, l'écouta, sourire aux lèvres, une vraie pipelette cet homme là et elle adorait ça.

- Ha oui la pastèque... et les figues, vous y avez pensé ? C'est un peu plus de saison, et sous peu, ce seront les pommes, qui se gardent longtemps au cellier, donc vous pourrez faire des choses fourrées aux pommes un bon moment.

Sacoche ouverte, main glissant dedans pour attraper le parchemin et le lui tendit.

- Et puis il y a les noix, les noisettes, c'est parfait pour des galettes qui tiennent bien au ventre. Lyam n'est pas là ? Je l'aurais bien saluée elle aussi avant de repartir.
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Leo...

CRAAAAAAC!

Un des murs de bois de la boulangerie venait d'exploser avec fracas et force jurons laissant le passage à un leo... armé d'une masse avec laquelle il fit tomber les morceaux de bois survivants.
Qu'est ce qui avait bien pu le pousser à démolir ainsi une partie de l'échoppe appartenant à un brave commerçant genevois?
Pour le comprendre, il aurait fallu pouvoir revenir en arrière plusieurs heures auparavant.

Récemment revenu d'un voyage en bateau, leo... était passé par la mairie pour finaliser les formalités administratives liées au débarquement quand il entendit une petite voix éraillée pousser des cris dans le bureau du lieutenant de police.

Mais enfin monsieur l'agent, puisque je vous dis qu'il a volé cette maison!

Mais bien sûr, comment voulez vous voler une maison? Il va la prendre sous son bras pour aller la vendre au marché? Et après il va voler le lac pour aller le revendre aux comtois tant qu'on y est?

Bien sûr que non monsieur l'agent. Vous me prenez pour une folle ou quoi?
Mais je sais ce que j'ai dit: il a volé cette maison. Il a cassé une fenêtre pour s'y introduire avec la fille de mauvaise vie qu'il a prise pour compagne, et depuis ils font comme si la maison leur appartenait.
Quelle pitié, cette maison appartenait à des gens tellement bien. Là avec ces romamichels qui ont emménagé ça va déprécier toute la rue.
Imaginez monsieur l'agent! Il a des doigts coupés et il vend un pain dur comme de la pierre et il a un accent savoyard. Il n'est pas de chez nous c'est évident.
Et elle... mauvais genre... et on voit bien qu'elle n'a pas de vrai travail et qu'elle ne fait rien de ses journées cette créature. Elle aurait trop peur de se casser un ongle!
Elle doit se prostituer c'est sûr. Et vivre de vol, d'escroqueries ou de trafics.
Et avec ça mon petit neveu qui devait venir s'installer en ville pour y faire un métier honnête monsieur l'agent: cultiver de grandes parcelles de blé pour le moudre, et ensuite exporter la farine en bourgogne par le port. Cette maison serait tellement pratique pour lui. Bien sûr il faudrait qu'il la désinfecte voire même qu'il la brûle une fois qu'il l'aurait récupérée, mais en tout cas ce scandale doit cesser. Ces gens doivent rendre sa maison à mon petit neveu et vous, vous devez faire votre travail et les jeter en prison!

Madame! Si vous ne cessez pas de nous déranger pour rien c'est vous qui finirez en prison! On a vérifié sur le registre. La maison lui appartient maintenant. Il l'a achetée et il payé sa patente de boulanger.

Mais c'est impossible monsieur l'agent, puisque je vous dis qu'il est entré en cassant un carreau!

Mais il en fait ce qu'il veut de ses carreaux puisque la maison est à lui. Regardez je l'ai là le registre du cadatre. Qu'est ce que vous lisez au 78 quai petit ced? Luc_la_misere et Ophy_lyam, boulangerie "Tu veux un pain ?" Alors maintenant vous allez me foutre le camp ou je vous boucle et je vous force à le manger son pain!

Devant la menace la vieille batit en retraite mais ne put s'empècher de lacher la flèche du parthe.

PFF! Petit ced! Qu'est ce qu'il a fait pour nous on se le demande. Il aurait mieux fait de laisser les croisés entrer en ville et on n'en serait pas là où on en est aujourd'hui. Mais je vous préviens ça n'en restera pas là. Je vais me plaindre à l'archevêque. J'irai même me plaindre à l'empereur s'il le faut!

Mais leo... ne l'écoutait déjà plus. Dans sa tête les engrenages de la réflexion étaient entrés en action.
Clic clac clic clac... doigts coupés, accent savoyard, une manière bien à lui de pénétrer dans les maisons, un mauvais genre qui avait le don d'iriter les gens bien, luc la misère.... A tous les coups c'était luculus, le gars qu'il avait connu à annecy. Là bas tout le monde l'appelait luc.

Si luc était à genève, il fallait absolument qu'il aille le voir. Et si en plus son pain était réellement dur comme de la pierre ça devenait très intéressant et il avait une affaire à lui proposer.
Par contre Leo... n'allait quand même pas l'imiter luc en cassant un vitre pour entrer dans la maison, luc ne serait pas très content qu'on lui casse toute ses fenêtres.
Il faudrait donc qu'il passe l'ouverture déjà pratiquée. Par contre Luc l'avait surement protégée par une planche, et si elle était loin de la boulangerie il ne l'entendrait pas frapper. Qu'importe, leo... avait une clef capable d'ouvrir n'importe quelle porte!

Et c'est armé d'une grosse masse que leo... se dirigea vers le 78 quai petit ced, à la recherche d'une surface en bois à défoncer.

Revenons au présent.

CRAAAAAAC!

Leo... jeta sa masse et cria.

LUC!

Il lui tomba dans les bras et lui donna une accolade.

Madame, camy, mes respects.

Il jeta un coup d'oeil derrière lui là où portaient tous les regards: ce n'était pas une simple fenêtre que luc avait brisée pour entrer mais carrément une baie vitrée. Bah ça le regardait.

Luc mon ami ça me fait plaisir de te voir. J'ai appris que tu étais devenu boulanger, ça tombe bien j'ai une commande pour toi!
Tu vas voir ça va te plaire. Au fait, qu'est ce que tu deviens depuis ce temps. Oh mais il faut que tu me présentes!

Puis il repensa à ce que la vieille avait dit sur l'amie de luc. Que ce soit vrai ou pas, jamais il ne ferait l'offense de proposer de l'argent à un ami en échange de l'accueil qu pourrait lui être fait.
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Cameliane

CRAAAAaAC!

...

- Léo... bonjour...

...

- C'est gentil de venir aider Luc à réparer son mur...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Luc_la_misere

CRAAAAaAC!

Pt'ain un tremblement de terre ....des termites .......

Il vit un gros trou dans son mur

J'vais te défoncer la tronche bohémien

prend son bâton et cour en se demandant merdasse c'est pt'etre la maréchaussée je vais t'les rosser j'ai mon papelard moi!

et tombe tout con face a léo qui lui tombe dans les bras

Luc mon ami ça me fait plaisir de te voir. J'ai appris que tu étais devenu boulanger, ça tombe bien j'ai une commande pour toi!
Tu vas voir ça va te plaire. Au fait, qu'est ce que tu deviens depuis ce temps. Oh mais il faut que tu me présentes!

ah ben sa alors un mur que j'ai construit de mes mains! tu te rend pas compte au prix du bois hein camy?

dit il d'un sourire malicieux ne cillant pas sous ce mensonge flagrant

en plus tu va me réveiller ma belle au bois dormant t'est pas couillon![/b]

Ophy_lyam

Comme il était bon après une dure saison d'été à faire chanter les élytres des cigales, d'imiter la marmotte Savoyarde, presque endormie sur des sacs de farines.

La réserve était pleine et confortable, le corps épousant les rondeurs et les creux poudreux.

Il était venu le temps du furtif repos, avant de se mettre au travail.
De côté, mises, les aventures passées, à pas de chat, se frotter les moustaches d'avoir été régalée de bons rats bien gras, il fallait digérer.

Et comme à tout mammifère, l'instinct était commun.

Son arbre s'activait à fournir, tandis quelle rêvait à des pains farcis à la châtaigne.

CRAAAAC!

…..Surement une bogue qui s'éclate sous le pied d'un explorateur bien averti.

Et le rêve se poursuit dans un désordre parfait.

Recette...à la noisette ! Ahhhh! ça c'est c'est bon pour les marmottes.

Luculus.....ah! quelle misère ce temps là, dire qu'il a fallu tant de fuites, pour revenir indemne d'une vie d'entre les morts.

Tressaillement de froid, l'hiver approche et de se chercher une large couverture entre les sacs, la main cherche ses huit doigts...

Amore!

Tu es là?
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Leo...

Laisse tomber ta fenêtre, tu remettras un carreau plus tard.
J'ai une commande à te passer. Vois tu on m'a vanté ton pain dur comme de la pierre. Et bien j'aurais besoin d'une dizaine de pain en forme de tortues, je veux des tortues de terre reproduites à l'échelle avec les détails, les écailles, la carapace le bec et tout.
S'ils pouvaient avoir des couleurs réalistes ce n'en serait que mieux. Il faut qu'au premier coup d'oeil on pense qu'il s'agit de vraies tortues, et j'ai besoin qu'elles soient très solides et puissent supporter une chute à pleine vitesse sur un casque. Je veux le pain le plus dur que tu puisses produire!
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Cameliane

- Ho le prix du bois... certes certes Luc... il faut trouver un moyen pour... le payer moins cher...

Sourire taquin à l'homme, petit roublard dont le sens des affaires n'est plus à prouver...

- Normalement, il s'agissait de douze... je t'en dois encore... hmm... trois... mais comme tu le dis, il est si cher que je vais les garder...

Sourire franc cette fois-ci.

- Est pris qui croyait prendre. Première leçon du meunier Luc ! Ne mouds jamais ton grain avant de l'avoir acheter...

Sur ses entre-faits, sa charmante dame arriva et Caméliane la salua gentiment.

- Bonjour Lyam. Alors, cette installation ? Encore un peu de travail... il reste un... une... des carreaux à mettre ici et... là... un coup de main peut-être ? N'hésitez pas...

Les manières de Léo l'ont toujours étonnée.
Il savait montrer par A plus B plus Z moins H racine carré de P que tout ce qu'il faisait se trouvait avoir un but absolument indéniable.
La logique faite Léo.
Indéniable que ce mur allait un jour s'écrouler et qu'il venait de sauver la vie de ce tout jeune et charmant couple en l'abattant de manière précoce.

Sa main tenait encore la recette, attendant que Luc ou Lyam veuille bien s'en saisir.
Et Léo qui parlait de pains de tortues.
Faudrait-il qu'elle monte sur une montagne pour les jeter et ainsi tester l'efficacité de ZE casque de la Maison Léo ?
Résignée, souriante, elle attendit réponses...

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

78 Quai Petitced la boulangerie "TU VEUX UN PAIN?"

Musartine

Muse, toute pimpante de ses récents voyages, surtout celui où l'enjeu était de tomber le moins possible du canasson, dans sa tenue propre à ces distances parcourues, c'est à dire toute crottée, arrive devant le fameaux 78 quai petitced.

Le reste de la caravane l'ayant aidé à porter les malles, meubles et autres accessoires, avait continué la route jusqu'à l'intérieur des murs de la ville, non sans avoir déposé l'ensemble des biens devant les bâtisses.

Ainsi, après être descendue de l'équidité -bien entendu ! - elle entre avec grand fracas dans la bâtisse principale, avec cette énergie qu'elle sait avoir, surtout lorsqu'elle est en pleine forme, et d'excellente humeur.

Bonjour là d'dans ! me vlà !

Baiser passionné offert au Juge, dans la vie, vaut avoir le sens des priorités ! Puis, regard alentours, elle doit découvrir le lieu, avant de tout envahir, comme toute femme sait si bien le faire.
Le regard s'attarde sur une Marguerite écroûlée sur la table.

qu'est-ce que c'est que ça ?

Nouveau regard alentours, cette fois-ci Gontrant.

Et vous, vous la regardez le regard niais comme à votre habitude, et vous la laissez faire ?
Si c'est pour vous la couler douce, je fais rappatrier votre Gervaise, elle au moins sait vous remettre les idées en place !

Ni une ni deux, elle est déjà plus là. Un passage à droite ? elle s'y engouffre.
La maisonnée peut alors entendre son pas décidé avancer, s'arrêter, des portes claquer, des objets déplacés.
La revoilà passer par cette pièce à vivre pour s'engouffrer à gauche. A nouveau bruits des pas, des portes qui claquent, des objets déplacés.
Les bruits d'une femme partie en repérage, et qui quand elle s'y met, peut être sacrément autoritaire.
Elle cherche, elle fouine, elle trouve.
Encore une fois, la voici dans la pièce principale.

Encore entrain de roupiller ? mais c'est pas vrai !

ET cette fois-ci, elle sort, partie fureter les dépendances, cours et tutti quanti.
Elle repère, elle décide, et elle continue de claquer les portes.

Puis, au bout de quelques instants, longs tout de même après tout ce remue-ménage, la voici entrer à nouveau dans la bâtisse principale, seau d'eau à la main.
Ni une, ni deux, sans préambule, elle vide le seau sur la dite Marguerite. Un bon réveil revigorant, y a rien de tel pour se préparer à tout le travail que la secrétaire n'a pas fait !

Bien ! comme vous pouvez le voir, vous pourrez commencer par laver cette pièce à grande eau !
Pis, ménage à fond dans toute la bâtisse, et vaisselle, vu l'état de vos godets. N'oubliez pas de rammassez les pelures en tout genre, y en a qui traine dans toute la bicoque !
En passant, dans la pièce du fond à droite, Gontrant vous aidera à y installer mon bureau, qui est dans la cour avec le reste des malles. Et comme d'habitude, un tiroir spécial LD, vous savez qu'ils ont ma faveur ceux-là !

Ah oui ! Dehors, y a du linge étendu depuis je ne sais quand. Occupez vous en. Et tant qu'on y est, il est temps de mener au lavoir ma garde robe !

Non mais et puis c'est quoi ces nouvelles manies ? depuis quand il faut que je vous fasse une liste de ce que vous avez à faire ! on va plus s'en sortir si vous n'y mettez pas du vôtre ! Sinon, vous pourrez faire une croix sur vos gages, ça vous pouvez compter dessus ! surtout qu'en ce moment les gages, j'ai pas de quoi les payer

Gontrant, vous l'aiderez, comme d'habitude ! vous faites ce qu'elle vous dit, ça sera déjà une bonne chose ! et vous aurez des meubles à porter.
Ah oui ! déposez mes malles-cabines dans la chambre, ça sera déjà ça le temps que vous installiez tout partout comme il faut.

Voilà ! Une maison, c'est comme ça que ça se dirige ! Enfin ... c'est comme ça qu'elle fait, la Muse.

Bon, c'est pas tout ça, mais ça fatigue de bosser. Mon Luc ? On va se reposer un peu à la Part du Lion ? le temps qu'ils fassent tout ce qu'ils ont à faire ?

ah j'oubliais !

Gontrant ! Touchez pas aux carcasses, avec vos drôles d'idées, je crains le pire.
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Luc_la_misere

Planté devant son échoppe dont le four recommençait a tourner le discret Luc haranguait le passant.

Palpapal a 7 écus Pape Corn a 3,70
Payez vos impots en picolant à la part du Lion mangez a moindre frais a la boulangerie "Tu veux un pain?"

Le palpapal c'est pas d'la menthe a l'eau.
Le palpapal c'est le vrai gout Gen'vois.
La devise sexe violence accordéon et Réforme

On est les meilleurs ou bien?
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Primus inter Pares du Lion de Juda jusqu’à la prochaine équinoxe.
Défaites vos idées toutes faites sur la réforme.
L'église parle de miracles la réforme en vit.

Musartine

Cette fois-ci, la lueur espiègle transperçait son regard, franchement rieur même. Néanmoins, elle tentait de jouer le jeu ... tant qu'à faire hein.

Elle se retourna donc vers Robert Arctor, dit Hector, et pas Totor.

Hector !
Le temps passant vous filer un mauvais lin ... comment donc justifiez-vous cette disparition impromptue de rideaux ? Ils étaient si beaux, une couleur choisie avec tant de soin, et je ne vous parle pas de la qualité du tissage ! ça m'a coûté une fortune !

Alors ?
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Robert.arctor

Assurément ces gens sont fous, pensa Robert, qui commençait à regretter sérieusement avoir même pu imaginer que Dame Musartine puisse lui être d'une quelconque utilité pour l'éducation de Tanaisie.

Dame Musartine ! Comment pouvez-vous me prêter si vile intention? Et des rideaux, dites-vous? Qu'en ferais-je, je vous le demande!

Mais je vois que je me suis fourvoyé. Excusez-moi du dérangement, je vous laisse à vos préoccupations domestiques.

Il soulève son couvre-chef, salue Muse et Luc, et s'en va, définitivement vexé.

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Charcutier - Administrateur

Musartine

La Part du Lion ...
Elle y papote, y boit des bières (bien sur !), y travaille,y lit ... bref, elle y fait tout ce qu'on peut faire dans une taverne.

Parfois, elle en sort quand même, mais ce jour-là, elle y trainait.
Mais tout à une fin, alors, au bout de quelques temps, elle reprit la direction du moulin.

Un visage connu, croisé sur le chemin ...

Hector ?? qu'est-ce que vous faites là ?

Souvenirs d'Istanga, et du Lyonnais en voyant cet homme. Si glacial soit-il, faut reconnaître qu'il avait été efficace plus d'une fois.
Sourire, l'invitant à la suivre, direction le moulin.

Une fois arrivé, vu qu'elle vit là, elle ne frappe pas à la porte, mais entre.
Curiosité oblige, impatience aussi, elle regarde les fenêtres.
Froncements de sourcils, une fraction de seconde.
Sourire en coin, lueur espiègle dans le regard.

Ben sont où les rideaux ?

Luc ?????
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Robert.arctor

Assurément cet homme-là cache quelque chose, pensa Robert. Et le fait que ce Luc la Misère ne connaisse même pas le terme générique employé à l'usage des boulangers le confortait dans son opinion.

Remerciant pourtant l'homme pour les indications qu'il lui avait données, il partit dans la direction de la Porte d'Annemasse, non sans avoir jeté un regard suspicieux sur la fenêtre qui s'était vite refermée.

Il n'eut pas à pousser jusqu'à « La part du Lion » car la silhouette de Dame Musartine se profilait. Elle le reconnut visiblement, ce qui réconforta Robert bien qu'il eût froncé le nez en s'entendant appeler Hector.

Soudainement, il fut frappé par un souvenir. « Muse mélange toujours les noms, elle est parfois très agaçante, sauf lorsque c'est à votre sujet, Arctor ! » avait lâché un jour Istanga, revenant d'une réunion Orgasmique.
Il en vint à douter du bien fondé de sa démarche, mais il l'avait entamée, quoiqu'on en dise, et il lui fallait aller jusqu'au bout, dut-il en subir plus tard les conséquences.

Mes respects, Dame Musartine ! Arctor ! Robert Arctor, pas Hector !

À son invite, il la suivit dans la boulangerie, appréhendant de se trouver encore une fois face à cet homme grossier qui semblait demeurer ici.

Il arrondit soudain la bouche de surprise, avant de se reprendre. Il venait de saisir. Cet homme était le nouveau compagnon de Dame Musartine.

Il attendit alors que la scène domestique qui venait de prendre naissance devant lui arrive à sa conclusion. Il ferait sa demande après.

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Charcutier - Administrateur

Luc_la_misere

Revoyant revenir le coincé il lui lança un regard noir

Ben sont où les rideaux ?

Luc ?????

Ah ben ça c'est une bonne question merci de me l'avoir posée muse!
Figure toi que j'étais dans le cagibi a chercher des clous de 5 pour fixer les montant quand on as toqué a la porte!

et il y avais ce type qui voulait même pas acheter de palpapal et de pape corn

Désigne du menton le robert ou l'hector il sait pas trop

Je lui ait dit ou il pouvait te trouver et quand je suis retourner prendre les rideaux et les clous nada quetchi il n'y avait plus rien!!!!

On c'est fait voler ! dépouiller! racketter ! mettre a l'envers! mettre a l'amende! bref........
Ce doit être une femme ou Troudebal a tous les coups!
Ou peu être que le gars il était complice et a détourné mon attention pour que sa complice s'en empare!
C'est un scandale!

Musartine

REster sous la couette, avec ce froid qu'elle ressentait, les bras de son homme comme un écrin ... deux secondes de réflexion, et la décision est prise. Oui, ils restent sous la couette !

Oui mais ...

Il rend visite au sceau ...

Grimace, concurence déloyale que ce sceau là !

Oui ça pue ! surement pour ça que j'ai la nausée !

Moment de suivre le mouvement, surement un petit côté mouvement de foule, à deux bien entendu, et d'à son tour rendre visite au sceau. Ils sont pratiques ces sceaux de Pontarlier, faut quand même le reconnaître, et pour en avoir testé la qualité eux-même, pour sur qu'ils seront encore plus facile à vendre.

Mais la femme parfois autoritaire n'est jamais loin, et c'est un réflexe qui lance :

MARGUERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!

FOUTEZ QUOI POUR QUE CA PUE AUTANT ???????

VOUS VOULEZ QUE JE VOUS SUPPRIME VOS GAGES ??????

Puis, plus doucement, parce que Luc c'est pas Marguerite.

Au fait, tu te rapelles si je lui ai donné ses gages depuis le tournoi toi ? j'en ai aucun souvenir ...
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Luc_la_misere

De retour a mon moulin c'était pas des lettres que je portai mais une montagne de fagot que je rangeai sous l'auvent devant le four les sacs de farines ne devaient pas tarder a arriver a moins qu'ils aient perdu Scrat en chemin.....

Ah ça fait bien de rentrer a la maison!

Musartine

Mon Feu ! faut qu'on change la déco du moulin !

Ca lui prend comme ça la Muse, en même temps, c'est une femme, et l'impulsivité décorative est l'une des composantes indissociable de tout ce qui peut ressembler de prêt ou de loin à une femme. Muse ne réchappe pas à la règle. Alors tant que la décoration ne sera pas refaite, elle trouvera toujours de quoi parler de la couleur des rideaux, ou placer en plein milieu d'une discussion stratégique "mais sinon, si on met la maie face au bahut, ça serait mieux non ?".

Autrement dit, y a rien d'autre à faire que changer la déco.

Alors forcément, elle trépigne, elle court de gauche et de droite.
Par chance, elle a un homme fort attentionné dans ces moments là. Il lui a même proposé de lui faire une surprise. Elle doit juste lui procurer les rideaux, et passer sa journée en taverne ... si c'est pas merveilleux ça, même pas ce qu'il y a de plus pénible à faire !

Alors voilà, les fameux rideaux, sont là, posés sur la table, dans la plus merveilleuse, la plus éclatante, la plus magnifique des couleurs : rose bonbon !

Et c'est sourire en coin, un tantinet espiègle, que Muse se rend donc en taverne.
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Robert.arctor

La patience de Robert atteignait ses limites. Il devait reconnaître que la charge d'éduquer Tanaisie était bien trop lourde pour lui et avait conscience qu'un esprit plus proche de la jeune femme serait salutaire. Il songea alors à Dame Musartine, qui avait été une amie très proche d'Istanga. De plus, sa tâche de Grande Accusatrice faisait d'elle une préceptrice rêvée pour enseigner à Tanaisie les rudiments du classement et de l'archivage.

Vêtu avec soin, rasé de frais, il se présenta à l'enseigne « Tu veux un pain » du quai Petitced et frappa trois coups secs à l'huis.

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Charcutier - Administrateur

Luc_la_misere

Le plan avait marché comme sur des roulettes le coup du "t'occupes pas c'est moi qui le fait va boire un coup en taverne" il savait que c'était imparable!

Il prépara un bon caillou de la ficelle fit un paquet bien serré avec les rideaux comme on l'aurait fait pour lester un corps.
Un jet dans le Rhône et hop on en parle plus en plus il en profiterait pour pisser un coup dedans pour que tous les gars en aval puisse profiter de ses bienfaits.

Il avait une excuse toute prête un voleur s'en était emparé a l’insu de son plein gré alors qu'il cherchait des clous de 5 dans le cagibi.
Surement une femme vu la couleur ou alors Troudebal et comme il avait vu de la lumière dans le moulin de la voisine d'en face il l'accuserait sans vergogne aucune et le tour était joué!

Sourire sardonique aux lèvres il s'approcha de la porte

Toc Toc Toc

Moment de panique coup d'oeil à droite à gauche...

Il plonge le paquet dans un sac de farine vide qui trainait dans un coin faut dire que c'est un beau foutoir le moulin avec toutes les denrées qu'ils ont ramené

Va ouvrir la fenêtre regarde qui est à la porte surement un client il l’accueille dignement en bon commerçant

TU VEUX UN PAIN?
Palpapal à 7 écus
Pape corn à 4
et plus vite que ça j'ai du boulot!

Robert.arctor

Un homme à sa fenètre surgit en donnant de la voix, brisant tout net la posture d'attente polie qu'avait empruntée Robert.

Il sursauta.
Un moment de silence, pesant, s'ensuivit.
Arctor en était à se demander si le boulanger, si telle était l'activité de cet homme, avait des raisons de lui en vouloir.

Ravalant sa salive devant la grossièreté du personnage, il se contenta de répondre avec une obséquiosité feinte :

Pardonnez moi, Messire la Boulange, je ne voulais assurément pas vous déranger en pleine activité.

Il se permit un sourire entendu.

Je suis moi même charcutier, voyez-vous?

Robert Arctor, j'étais l'intendant de la dame de Lendelin, et j'aimerais demander conseil à Dame Musartine. J'ai cru comprendre qu'elle demeurait ici.

___________
Charcutier - Administrateur

Luc_la_misere

Moi c'est la Misère......Luc la Misère...... pas la Boulange!

Toujours d'une amabilité imperturbable le Luc et puis faut dire que l'air pince sans rire du gars ne l'inspirait guère peu être en lui arrachant un orteil à la tenaille on le verrait se dérider....

Il était visiblement hargneux ce jour là c'est que le temps passait et il fallait qu'il se débarrasse du paquet avant que Marguerite ou Gontran ne rentre.

Bon ben oui elle habite bien ici mais aujourd'hui elle est pas là elle est de taverne.

Comme si c'était pas tous les jours qu'ils étaient de taverne.....

Vous la trouverez à la Part du Lion la meilleure des tavernes de Genève ou alors repassez demain.

Il claqua la fenêtre pour la refermer, montant a l'étage il attendit que le gars fut bien partit en direction de la porte d’Annemasse il vit passer le vieux qui poussait sa vieille mule Ingebruge d'un pas pressé en direction du Salève...plus de risque de visite en vue!
Dévalant 4 à 4 son échèle de meunier ce qui est passablement dangereux. Se saisissant du sac le voilà partit direction les quais du Rhône déambulant l'air de rien le sac de farine a l'épaule il y fit un noeud et le jeta au milieux du courant.... se soulagea un peu dans l'eau rieuse et rentra en sifflotant.
hého hého on rentre du bistrot....

Musartine

Ah ben sur qu'avec un nom pareil, en des temps pareils ... la farine est prometteuse.

Luc se lève brusquement, trouvant l'utiliée du sceau.

Grmplf !

Y vont tout me l'abîmer avec cette maladie !

Quoique, faut quand même reconnaître qu'il a l'air égal à lui-même, oui mais bon, on sait jamais !
Et de le dorloter quand il revient, prendre soin de lui, etc ... zavez compris le processus.

La journée se termine ainsi. Voilà.

Oui mais ...

Après une nuit enfiévrée, c'est d'un réveil brusque que se lève la Muse.
D'un bond, la voilà à courir à son tour vers un sceau, à le remplir de régurgitation.
Et c'est le corps endolori, un mal au vent du tonnerre de Déos qu'elle retourne s'allonger, tremblottante.

J'ai froid !
_________________

Luc_la_misere

Tiré d'un sommeil fiévreux par un

J'ai froid

Il se redresse sur leur couche voir ce qu'il se passe geste inconsidéré qui lui donne la nausée et de se saisir d'un autre seau

Grumblllllllleeeeeuuuuurrrrrrrrrkkkkkkkkk

Vient vite ma muse on reste sous la couette!

Tu trouves pas que ça commence a puer un peu dans le moulin?

Des goutes de sueurs perlent de son front alors qu'il est paradoxalement prit de frisons

Luc_la_misere

Sourire gourmand aux lèvres

Les rideaux du moulin furent tirés et n'en transpirèrent que les cris d'extase partagés de la démonstration

Alors c'est l'histoire d'un mec..............

Musartine

[quelques jours plus tard ...]

Le matin chez les Misères, c'est simple.
Soit on dort, parce qu'après les histoires drôles, faut bien dormir, soit on bosse, on pêche, et toutes ces choses là.
Lorsqu'ils bossent, ben c'est chacun de son côté. Alors, c'est parfois l'impatience de se retrouver. L'impatience de retrouver l'autre, tout simplement, mais aussi l'impatience des "dis, t'as vu ce qu'a dis machin ? t'as vu telle annonce ? on va les secouer ?', et après, il y a une dizaine de projets qui naissent.

C'est ça être un couple centralisé sur la Natavité.
Une Déesse de la Nativité, un Dieu des Naissances Avortées ... Ca ne peut que partir dans tout les sens.

Alors ce jour là, la Muse, elle est impatiente de voir son homme.

Oui mais ...

C'est pas un homme aussi vif qu'un jeune chien fou qui débarque.
Non ! c'est un homme fièvreux, blême, tremblotant, qui arrive.
Imaginez l'inquiètude ! Faudrait pas que la fièvre lui change son homme ! Certains délirent pendant la fièvre, et si le sien dans ses délires il devenait tout calme, tout sage .... pire !!!! Pacifiste !!!!!!
Alors forcément, elle est inquiète la Muse.

Contre la fièvre, y a qu'un remède : faut le réchauffer, alors elle le réchauffe.
A peine installé, qu'il court déjà. Bon tant qu'il court, il n'est pas calme. C'est bon signe ça. Et de revenir .... juste la prévenir qu'il est allé régurgiter ...

AH ben si tout le monde vomit ... on a des sceaux, on va faire des affaires.

Menfin, faut quand même que ça lui passe : tant qu'elle ne sera pas assurée que cette maladie ne va le transformer en être étrange, en pacifiste convaincu, la Muse, elle va paniquer, alors elle va y mettre tout son coeur, à le réchauffer.
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Luc_la_misere

Tremblant fièvreux ayant toussé tout ce qu'il pouvait dans son pétrin pendant qu'il préparait sa fournée il en était tout courbaturé

Heureux des bras offerts de sa muse il en profite pour en rajouter dans la douleur histoire de se faire dorloter

Ah ben oui c'est bien pour les seaux tout ça et pour le Pape Corn et le Palpapal aussi!

d'ailleurs j'ai une nouvelle meunière en fournisseur sa farine as l'air pas mal du tout

fouille dans sa poche la quittance

Citation:

18/01/1461 15:30 : Vous avez acheté à La.peste 1 sac de farine pour 14,00 écus.
18/01/1461 15:30 : Vous avez acheté à La.peste 2 sacs de farine pour 14,00 écus.

On va voir ce que donne le Palpapal avec cette farine ça me semble prometteur....

Se relève brusquement et se saisissant d'un seaux il le rempli en deux gerbes au soldat inconnu

Luc_la_misere

Putain de bleus putain de douleur

Le brave boulanger se sentait comme un vieillard le corps roué de coups

P'tain elle y est pas allé de main morte la Mahaud bon on va piller le BA pour voir une chasuble en émoi ma muse?

ÉMOI ET MOI O SOLE MIO

comme diront les poètes hurleurs de Guyenne dans quelques siècles

Musartine

Que c'était-il passé ?
simple ... mais vous n'aurez pas les détails.
Istanga posa un étrange objet en Muse, un objet commandé à Léo, maitre forgeron, qui surement n'avait pas compris de quoi il s'agissait ... c'est que de tels objets sont rares, et en avoir connaissance ne s'hurle pas sur tout les toits.

Ainsi donc, voilà une Muse ne pouvant plus enfanter qui se rendit au tournoi...

[après le tournoi]

Elle avait mal à peu près partout, des bleus à faire pâlir un dalmatien, mais elle était guillerette. Des combats, même perdus, y avait jamais rien de tel pour la mettre de bonne humeur.

Alors, son homme qui lui propose d'envahir le BA ... une seule réaction possible !

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH

on y va !!!!!!!

C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

La femme, sautillant (comprenez des genres de mouvements ayant tendance à aller vers le bondissement, mais retenu par les douleurs, et accessoirement par une foulure donc ... un truc étrange), pris ses armes en l'instant, siffla Diomède à qui elle apprenait à devenir carnivore, et grimpa dessus.

Celui là, un jour, il bouffera mes ennemis !
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Luc_la_misere

Fauché courbaturé mais heureux le revoilà en son moulin avec sa Muse sa quinte essence son sourire se débarrassant de leur maigre barda une fois partagé mais heureux du devoir accompli il lui dit

Tu connais l'histoire de la bête a deux dos?

et de lui sauter dessus prêt a la mordre

Musartine

A peine rentrée, que la voilà victime d'une attaque sournoise d'un homme gourmand, le sien en l'occurence, comme les choses sont bien faites ! Mais gourmande de ce Feu qui l'anime, espiègle pour autant,elle tente l'esquive chafouine, et le plus naivement du monde ..

Oh ! non je ne connais pas cette histoire ! tu me la racontes ???
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_marguerite

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Des armes dans les mains ! elle lui a mis des armes dans les mains !
Mais c'est qu'elle sait pas quoi en faire elle !
Que se passe-t-il donc encore ? que mijote-t-elle encore ?
des secrets, des manigances, et Istanga de Lendelin ... Ô ! Elle se rapelle bien ce qu'il se passe à chaque fois que ces deux-là manigancent ... et ce n'est pas pour la rassurer la Marguerite. La dernière fois, il a fallut leur fournir de quoi écrire en cachette. Jamais elle ne s'est remise de cette peur là !

Et voilà qu'on frappe à la porte !

Un instant, elle regarde la direction qu'à prise Musartine, puis la porte.
Tremblante, elle se décide enfin à ouvrir, toujours embarrassée par les armes.

B...B...Bonjour .... M...M....Mes...Messire ... Arctor...

Si la Dame de Lendelin doit venir, c'est que son intendant est aussi attendu, alors elle l'invite d'un geste tremblant à entrer au moulin.

--Robert_arctor

Arctor ! Accompagnez moi au Moulin ! J'ai besoin de quelqu'un de solide pour empêcher les visites indésirables durant mon intervention !

Robert a acquiescé, se contentant de faire peser sur Istanga un regard suspicieux. Qu'a-t-elle encore inventé qui nécessite le secret ? Même s'il adore la Lendelin, il reste toutefois dubitatif devant ses décisions.

Comme de venir s'installer à Genève.
Robert n'est pas aveugle, ni sourd. Il sait bien que Genève a des odeurs piquantes de liberté et que c'est ce qu'elle recherche.
Mais lui ressent le danger de la ville.
Il pense que la liberté à forte dose induit un comportement anarchique, qui a des conséquences sur la moralité. Rien que cet établissement qui s'affiche en plein centre de la ville, ce bordel... en est une marque.
Oh, il sait que la Lendelin n'entrera jamais dans ce lieu de perdition, mais de savoir qu'elle passe devant tous les jours le rend plus méfiant encore.
La vue du péché toléré rend plus fragile devant la tentation.
Il regrette l'absence de Miroslav, le jeune frère d'Istanga. Il a un don, ce jeune homme, pour la faire se recentrer d'elle même sur ce qui est essentiel.

Et puis, il s'agace, car Miette lui a dit que sa maîtresse a l'intention de se faire faire un bustier. Il n'a pas encore abordé la question avec elle, il attend le moment propice. Même si elle lui accorde toute sa confiance pour gérer les terres de Darius, de loin, et le reste, de près, elle prend un air sournois dès qu'il aborde le sujet des vêtements, qu'elle aime luxueux.

Il soupire. Le moulin est là. Istanga s'est arrêtée à la Forge, lui a dit de la précéder.

Il frappe à la porte, se demande si l'effacée Marguerite travaille toujours pour Musartine.

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- Il a si bonne mine pour un intendant que Je me fais quelque scrupule de le prendre ; n'en dira-t-on rien ?
- Et que voulez-vous qu'on dise ? est-on obligé de n'avoir que des intendants mal faits ?

Musartine

[confidences de femmes ...]

Les femmes, entre elles, parlent de nombre de chose. Les hommes pourraient être surpris parfois. Surement pas ce qu'ils s'imaginent la plupart du temps.

Muse et Istanga ne dérogeaient pas à la règle. Ô bien sur, elles parlaient de politique, parfois. De ce qui se tramait dans le monde, parfois aussi. De ce qui se disait chez le voisin, un peu moins souvent. D'un peu tout et rien, le plus souvent.

Et ces deux femmes, si proches et si différentes, avaient au final peu parlé d'elles. Comme deux amies très proches : inutile de rentrer dans tout les détails, pour comprendre ce que l'autre pouvait souffrir ou non ... et au final, elles ne savaient que peu l'une sur l'autre.

Ce matin là n'était pas un matin ordinaire. Elles avaient parlé d'elles. D'elles en tant que femme. De ce que c'était que d'être une femme ...

Et c'est passablement retournée que Muse rentra au moulin. Ista avait la solution depuis tout ce temps, et c'est seulement maintenant qu'elle l'apprenait.

De la discrétion ... le moulin était à l'extérieur des remparts, c'était grand, elles trouveraient le moyen d'empêcher à ce que des opportuns ne viennent là où il ne fallait pas, et quand il ne fallait pas. Leur personnel serait là, Luc pas loin. Même s'il n'était pas encore au courant de quoi que ce soit ...

Elle se dépêcha donc de quitter la Part du Lion, de se rendre au moulin, et de préparer le nécessaire.

Margueriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !
Istanga va venir, il va nous falloir l'assurance d'une grande discrétion !
nous irons dans la chambre ... que personne ne vienne nous interrompre ! massacrez le moindre opportun !

Et sans ménagement, elle apporta son épée et son arbalète à la secrétaire qui la regardait ébahie.
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Musartine

Alors qu'elle l'écoutait, la Muse prit machinalement un marteau, le laissant ricocher naturellement sur l'instrument improviser, ce qui provoquer des sons légers de Bang bang, bang bang ...

Mouai ...

J'ai provoqué des guerres contre cela ...

je te dis pas comme ça me titille ...

Fin je m'attaquais aux élus et nobliauds jusqu'à présent.
ils sont culs et chemise ces nobliauds et ces curetons."fais ça, et tu gardes ton titre, fait çi,et tu perds ton titre". Sans commentaires.

Instant de silence - tout relatif, le pianissimo du marteau continuant son leitmotiv rythmique, rappelant le pendu se balaçant à sa corde, une fois la place vidée du public - elle semble perdue dans ses pensées.

J'arrive pas à comprendre de quoi les nobliauds ont peur face à l'église. Ils sont assez nombreux, et ils peuvent réunir assez de force pour ne pas se laisser marcher sur les pieds.

La peur est décidément mauvaise conseillère.

...

ah oui ! Tu sais que le Hobb est persuadé que l'affaire Catalane est une affaire d'hérétisme encore. Les agissements de Thoros aussi ... Comprend pas comment il peut faire une telle relation ... il a vraiment pas l'eau chaude à tout les étages ...
Il est aussi persuadé que Genève prépare une nouvelle campagne.

Je commence à me demander s'il n'est pas si impatient de faire une tite croisade, qu'il en rêve la nuit. Il doit s'échaffauder des plans fumeux, des guerres inexistentes, et y croire à son réveil.

A moins ... qu'il n'est eu vent de l'Italie ...
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Luc_la_misere

tu vois ma muse c'est toujours la même merde qu'ils débitent donc pas de miracle a en deviner la substance

Ils ont fait mourir les trois quart des royaumes sous leur dogme alors un endroit ou il y as de la vie ça les titilles ces suppôts du sans nom!

et je dit pas suppôt rapport aux enfants de choeur!!!!
ça c'est un autre problème

astique sa sica

des bons a rien et des paumés qui pensent bien faire alors qu'ils sont porteurs de pire que le glaucome c'est juste ça l'EA porteurs de maladies comme de recettes éculées pour que trois clampins aient l'impression de tirer les ficelles
quand tu comprends ça sa fait juste sourire

Luc_la_misere

ah ben tient c'est étonnant ça me surprend pas!

Sourit

t'as eu surement droit a on est les gentils mais on va foutre la merde chez vous on tura tous le monde et quand Genève ressemblera au désert de Murat on sera content parcequ'on est trois frustrés a la messe alors on vous y amener par les armes vu que notre verbe est creux?

Ils ont besoin de leur fessée annuelle sont comme ça les croisés avec on ne sait quoi

Toujours a mentir toujours hypocrite ils arrivent même pas a assumer leur gout du sang et du pouvoir totalitaire Déos les pardonne pour leur errements et qu'il les fassent se noyer sous la montagne de la désolation!

BANG

le coup de marteau lui avait échapé

Les pauvres depuis l'hiver dernier et leur déroute qu'ils préparent leur attaque si ils y avait pas les italiens ils se sentiraient terriblement seuls

incapable de respecter la volonté souveraine du peuple il n'arrivent même pas a comprendre qu'ils sont des parasites sur la fin et des sent la pisse par ici comme dirait la charolaise

Musartine

Sursaut au moment du coup de marteau. C'est que bien qu'elle était dans l'appendice réservé à cette musique, elle n'avait pas anticipé le coup. Légère grimace...

Non mais dis donc toi ... tu vas pas à la messe, et tu les connais mieux que moi ?

Oui, c'est à peu près ça. C'est des "nous on connait la Vérité, alors nous on est les gentils, nous on sait mieux que vous, alors écoutez nous".

bref ...

Hobb a même été jusqu'à nous lire le traité d'hérésiologie à l'odeur âcre.
Il l'a lu avec une telle ferveur, qu'on pourrait penser qu'il y croit d'ailleurs.

bref,

Tout ça pour dire, qu'on est censer réclamer qu'un non baptisé se baptise sur le champs, qu'il faut pas soutenir quelqu'un qui prône la tolérance, et pire encore si c'est un candidat à une élection, on est même censé faire pression pour qu'il change les points de tolérance de son programme ...

Donc non ... ils n'acceptent pas la liberté ... religieuse ou non d'ailleurs. Le simple libre arbitre.

Bref.

Maintenant ... une chose est sure : ils cherchent une raison, qu'ils ne trouvent pas.
Oh ! j'ai aussi parlé avec lui ...

j'ai quand même appris une chose. Il m'a définit un hérétique. Aloooooooooors !
c'est quelqu'un de pas aimable ...
c'est quelqu'un qui touche à l'intégrité physique et morale des autres
c'est quelqu'un qui se sert de la religion comme prétexte à ses exactions.

Tout lui non ?
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Luc_la_misere

il en était a peu près là
de ses répétitions quand la porte s'ouvrit

Salve ma muse je progresse un peu mais je me demande si des peaux tendues sonneraient pas mieux que le bois!

l'écoute

ah ben tu m'étonnes t'as entendue quoi comme ineptie? laisse moi deviner que je rigole

c'est nous qu'on as toujours raison vous avez qu'a fermer votre goule et vos élections on s'en tape c'est qu'a nous que vous devez obéir

c'est dans cette veine?

Musartine

Ouaip ... des peaux seraient le mieux ... faudrait demander à Isk s'il peut pas te fournir des peaux ... doit y avoir moyen de faire quelque chose.

Puis, la Muse grimace légèrement à ses mots, et s'installant tranquillou sur ses genoux...

Merdasse ! comment t'as deviné ?

En clair, son prêche était ... on ne peut plus élogieux.
Rome a raison, et ce qui n'est pas Rome, ben est hérétique.
Faut tuer tout les hérétiques, car même si leur âme est vouée aux enfers, si on les tue, ils ne contamineront pas les autres.

Fermez là, où on vous tue.

mais ce n'est pas tout.

Il va même jusqu'à dire que si le peuple élit un régnant qui ne dit pas "oui oui" à Rome et ses sbires, ou les remet en cause, celui ci est hérétique, alors il faut pas l'écouter.

Donc, si je résume, ça revient à dire "moi je décide, vous la fermez, où c'est la mort qui vous attend".

Belle mentalité en vérité.

Plutôt que de se risquer aux controverses, plutôt que d'accepter l'autre ... on le tue, comme ça on est débarrassé.

Magnifique.

ça m'a rappelé ceux qui tentaient de me faire taire dans le passé... Même genre de menaces, même genre de propos, menaces exécutées d'ailleurs parfois.
Mais au final ... ne suis-je pas toujours debout et en vie ? ma gouaille est-elle fermée ?

hmmmm

Bref. Il ne fait que tenter de se justifier. Justifier ce qu'il chérit le plus : tuer les autres, et sa propre dictature. Fin celle de Rome en l'occurence, qui sert de prétexte à Hobb.

Tiens, en parlant de ça. Il est tellement persuadé que les contrées sous développées sont plus civilisées que notre République sur développée, qu'il tente de faire baisser les prix du pain sur le marché.
Bientôt ... il va en plus affamer toute la population s'il continue...
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Musartine

Bras proposé, main glissée afin d'y prendre appui torsadé.
Sourire radieux, de ces instants rares où une femme retrouve son homme ... et prend ses marques. Peut-être faut-il de la patience pour celui qui supporte tel dynamisme, mais elle est assez égoiste dans ces moments là. Elle est heureuse, d'excellente humeur, ronchonnant pour entretenir la forme. Tout va bien !

Alors que Marguerite commence à s'affairer, ils avancent. Tout va bien ! et non, il n'y a pas de marquise.

Jusqu'à ...

Cette question chuchottée.

Non que ça aille mal ensuite, mais petite moue apparaissant sur le visage démontre qu'elle risque encore de passer pour une imbécile à cause de ce satané Gontrant. Il est de ces moments de la vie d'un couple, où l'on sait que l'autre n'est pas dupe, et à repérer quelques défauts, mais où l'on espère encore que ce n'est pas le cas. Et Muse, elle en a des défauts, elle le sait. Mais s'il faut rajouter ceux de ses employés ... alors elle grimace, elle tortille, elle cherche les mots pour raconter, mais minimiser ... si c'est possible.

hmmmm

et bien ...

pas grand chose en vérité ...

je me méfie depuis cette histoire de macchabées inexpliqués ...

...

Je me suis retrouvée à devoir manger chez lui ... bref, moi ce que j'ai compris, c'est qu'il a de drôles de goûts culinaires, qu'il adore le ragoût de chien de la Gervaise, et que lui, tant qu'y du sang, c'est de la viande, et qu'il stock ça dans son grenier.

...

Bref.
Tu vois ... rien de bien extraordinaire.
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Luc_la_misere

L'écoutant attentivement s'attendant a des secrets lourds de sens....

Ah c'est juste ça!!!

Ben faut que je lui présente le sergent Lafouine le cuistot de l'Hydre ils ont a peu pres les mêmes gouts culinaires!

Allez viens on va voir si on retrouve l'homme au tutu autour du cou voir si il as d'autres arguments que de la poésie même pas hurlée sinon je lui déclame le curé de Camaret!

Se dirige avec sa muse a son bras en direction des portes de la citée

--Tanaisie

Elle en a usé, de l'encre, pour rédiger ses annonces! et une matinée à s'escrimer à faire de jolies lettres! Pas peu fière, elle s'en vient dans la ville, déposer ses libelles dans les échoppes, dans les ERP*, histoire de mettre toutes les chances de son côté.

Elle s'arrête devant une baraque, à l'enseigne de "Tu veux un pain", se gratte la tête, hésite, puis entre.

Personne. Elle dépose son annonce sur le comptoir et file.

Elle espère qu'on comprendra son écriture, quand même, parce qu'elle sait bien qu'elle n'est pas douée pour ce genre d'amusement, la Tanaisie.

* ERP : Etablissements Recevant du Public

Luc_la_misere

Rentrant du tribunal pour chercher un bout d'if pour faire des.......cure dents...... et accessoirement pétrir une fournée de pain
Le bon juge misère trouva un mot écrit d'une manière.......hummm....écrite......enfin avec un peu d'imagination on pouvait comprendre.....

Saperlipopette on manque d'une greffière au tribunal! elle serait parfaite cette petite!
On va pas la laisser sans emploi la vie est chère au Phare parcequ'on le vaut bien!

MARGUERITTE MARGUERITTE!

vous avez pas vu la petite qui as écrit ça? soyez mignogne aller la rechercher ou envoyez Gontrant faut que j'me lave les pieds avant de pétrir une fournée de pain

_marguerite

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Et la voilà arriver, tenter de déchiffrer le message suite à l'indication du juge, le regarder les yeux écarquillés, c'est qu'elle n'est pas prête de plus en être terrifié de cet homme là.

Les pieds ?

...

Je vais envoyer Gontrant ... il connait mieux la ville que moi.

Je lui prépare un petit mot, au cas où, et je l'envois Messire Misère.

Et la voilà partir en réfreinant à peine son envie de courir, de crainte qu'il ne lui demande encore autre chose

GONTRAAAAAAAAANT ! du travail pour vous !

Musartine

[plus tard ...]

Depuis qu'elle est là, à Genève, dans les parages tout du moins, parce qu'au final, elle aura été plus souvent ailleurs qu'ici, mais depuis qu'elle est là... elle a retrouvé peu à peu son dynamisme, ses facéties, sa chaleur.

Deux raisons à cela, les connaissent ceux qui doivent les connaître...

Mais Muse reste Muse, si dynamique soit-elle, si incontrôlable soit-elle, elle restera toujours cette femme rêveuse qu'elle a toujours étée.

Et ce matin-là, elle sentait pointer ce trait de son caractère. Ils rentraient, fatigués, rompus, et pourtant si avides de vie. Mais ... alors qu'ils posaient leurs affaires, alors qu'elle vérifiait ses armes, alors qu'elle refaisait le tour de ce moulin qu'au final elle connaissait moins bien que Marguerite, elle finit par sortir sur le pas de la porte.

L'air frais du matin, alors que le soleil pointe le bout de ses rayons, alors qu'on sent déjà la chaleur qui nous réchauffera dans l'après midi, les herbes scintillantes à ces rayons caressants, le silence d'un monde en éveil, la fatigue, peut être aussi, ou tout simplement le besoin de sentir cette terre ... quelque chose de tout cela la fit rester là, quelques instants, en silence, à laisser trainer son regard, au grès du sens du vent, sans jamais rien regarder vraiment, mais goûtant tout.

Alors, tout aussi nonchalement, elle fit quelques pas dans cette cour où se regroupaient les dépendances, la boulangerie, à laquelle elle afficha un sourire, souvenir d'une première discussion.

Puis, laissant ses pieds la guider, elle s'éloigna. Vers où ? Elle ne le sait pas encore, elle n'a pas encore ses habitudes ici. Elle s'en construira de nouvelles, et qui la cherchera, finira surement par la trouver ... elle ne fait que partir sentir cette terre... Le Lac, s'il n'y a pas trop de monde, les remparts d'où l'on voit tout sans être vu, ou encore plus loin, s'enfonçant dans cette montagne envirronnante ... mais quelque part, ici.
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Luc_la_misere

Juge en retraite le brave misère n'en désertait pas moins les tribunaux le rideau rouge ayant repris sa place a la fenêtre une table dressée dans une annexe construite en Pain au mortier ou siègeais une table avec quelques cymbales en bronze

C'est pas parcequ'il était plus juge qu'il allait abandonner les marteaux!

BING BANG BALABANG BANG BANG BING

Musartine

Messe finie, surement la dernière messe avant longtemps.
Muse rentrait au moulin, songeuse. Songeuse du passé, songeuse de ces mots maintes et maintes fois entendus.
Elle rentrait au moulin ... marchant presque au hasard.

Elle se retrouva alors sur les remparts. Elle avait toujours aimé les remparts. Regarder la fuite de ligne sinueuse entourant la ville. Voir les toits de celle-ci. Sentir l'agitation qui la parcourait, tel un frisson de vie. Voir les terres entourants la ville, se perdant à perte de vue, qui était courte en ces montagnes.
De là, son regard se posa sur le moulin, à l'extérieur des remparts.
alors, elle descendit, puis rentra au moulin.

Silencieuse, toujours, elle s'arrêta quelques secondes dans cette pièce où il y a quelques semaines, elle avait découvert Marguerite, Gontrant et Luc attablés. Puis, elle se dirigea vers cette pièce où elle avait fait ériger son bureau, et sortit les copies des missives qu'elle avait écrites autrefois. Les marmonnant à voix à peine audible ...

Citation:

Fait à Valence, le 08 Septembre de l'An de Grâce 1459

De Musartine d'Hell, élue O.R.G.A.S.M.E.,
De Istanga de Lendelin, élue O.R.G.A.S.M.E.,
Au peuple Lyonnais-Dauphinois,
A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente.

A l'heure où le Lyonnais-Dauphiné vit de sombres jours,
A l'heure où l'obscurantisme se dévoile à la vue de tous,
A l'heure où il est interdit à quiconque d'émettre une opinion différente de celle du Duc Thiberian,
A l'heure où certains se cachent derrière la hiérarchie pour protéger leur conscience,
A l'heure où il est interdit de respecter les Loi de Feu la Reyne Béatrice de Castelmaure,
A l'heure où les créatures du Sans-Nom prennent vie,
A cette heure-ci, il devient urgent de ne plus se taire !

Car oui, peuple Dauphinois, L'on vous garde dans l'ignorance. L'ignorance de vos libertés bafouées. L'ignorance du respect que vous méritez. Bien au-delà de tout ça, il est de coutume de vous ignorer.

Que dire d'un Duc qui somme un juge de faire fi de son propre coutumier, sous prétexte que certains articles de loi ne lui conviennent pas ?
Que dire d'un Duc qui menace quiconque s'oppose à lui ? qui menace quiconque soutient une personne s'opposant à lui ?
Que dire d'un Duc qui interdit à ses conseillers de s'exprimer ? De parler entre eux ?
Que dire d'un Duc qui n'hésite pas à mettre en procès tout opposant ?

Je vous le dis : tout ceci ne devient qu'outil d'une dictature pure et simple !

Ce Duc, a aujourd'hui réussi à exclure 2 élus du parti d'opposition O.R.G.A.S.M.E. Et bien que vos votes nous apportèrent grand soutien, et une place non négligeable au sein du conseil ducal, celui-ci a pris le parti de ne pas en tenir compte.

Mais, vous nous avez élues, et ni les procès, ni les rumeurs, ni les allégations en tout genre n'auront raison de notre gouaille. Car jamais tant que l'injustice, l'irrespect et les interdictions règneront, jamais nous ne saurons nous taire !

Aussi, qu'il soit su que Istanga fut révoquée pour avoir refusé de suivre les verdicts imposés par le Duc.
Qu'il soit su qu'Istanga et moi Musartine nous voyons poursuivies pour trahison, pour avoir parlé en privé entre nous, des agissements du Conseil Ducal.
Qu'il soit su que la sorcellerie règne en ce bas monde.
Qu'il soit su que Ghell étant en procès, n'a pas le droit de quitter le Duché, et que pourtant le Duc lui a ordonné de quitter le duché, le menaçant de procès si cela n'était fait.
Qu'il soit su qu'il est refusé à un accusé de se défendre.
Qu'il soit su que vous avez le droit de vendre tous vos produits au prix que vous désirez, mais que le Duc et son conseil vous refusent ce droit.
Qu'il soit su que le commerce n'a aucune valeur morale, et que donc il n'est pas mal de commercer.
Qu'il soit su qu'ils poursuivront quiconque vendra ses produits à ses prix souhaités, mais que la Cour d'Appel est là pour défendre vos droits.
Qu'il soit su que quiconque souhaite se présenter à une élection en a le droit, quoiqu'en disent notre Duc et son conseil.
Qu'il soit su que vous êtes un peuple libre, quels que soient les rêves enfantins de notre Duc.
Qu'il soit su que la Très Sainte Inquisition a été alertée de la situation en Lyonnais-Dauphiné.
Qu'il soit su que la Grande Prévôté Royale a été alertée de la situation en Lyonnais-Dauphiné
Qu'il soit su que la Grande Chancellerie Royale a été alertée de la situation en Lyonnais-Dauphiné.
et qu'il soit su, que si après cette lettre, notre Duc décide de me poursuivre en justice pour diffamation, je ne saurai que lui répondre une seule chose : qu'est-ce qui dans tout ceci n'est pas un fait avéré en dehors de sa volonté propre ?

Peuple Lyonnais-Dauphiné ! Ne sombre pas ! Ne plie pas !

Que le Très Haut vous garde tous !

Musartine d'Hell
Istanga de Lendelin

Il y avait maintenant un an de cela ... un an ...

Temps long, où elle s'attardait dessus. Sourire aux lèvres, elle se souvenait.
Il était temps ... îl était temps.

Puis, elle prit conscience d'un silence ... ou d'un bruit lointain.

Alors, la dernière missive lue toujours à la main, elle sortit dans la cour, écoutant la vie, non loin de là. Et elle se dirigea vers l'annexe bruyante.

Silencieuse, toujours, elle entra dans la pièce, et le vit jouer du marteau. Arrivant par derrière lui, elle glissa alors ses bras autour de son cou, vieux parchemin toujours en main, déposant ses lèvres dans son cou, et murmura à son oreille.

Il est temps, mon Feu.

Nouveau silence, bref instant de quiétude, à cette sérénnité encore présente. La Tempête se réveille...

Je reviens de la messe ...
Vaste fumisterie que tout ceci ...
_________________

Luc_la_misere

Se resservant il vit sa tornade rentrer ordonner réveiller la pauv Marguerite
il se resservit un verre en resservit un a Gontrant la regardant virevolter partout un sourire aux lèvres

Bon, c'est pas tout ça, mais ça fatigue de bosser. Mon Luc ? On va se reposer un peu à la Part du Lion ? le temps qu'ils fassent tout ce qu'ils ont à faire ?

Volontiers ma Muse la bouteille est presque vide!

ah j'oubliais !

Gontrant ! Touchez pas aux carcasses, avec vos drôles d'idées, je crains le pire.

Se lève lui donne le bras et se penchant vers son oreille

Pourquoi tu dit ça il fait quoi avec les carcasses?

_marguerite

Noir profond, reposant, rassurant.
Le rien, plus de peur, plus d'angoisse, le rien, c'est presque la sérénité. Car tout s'arrête.

Puis, dans ce rien où rien ne prévient, soudainement, une immense sensation de froid, brutale, humide.
Et une voix, connue, parfois calme, mais en ce moment, dynamique.

Alors, toujours affalée sur la table, la secrétaire ouvre les yeux. Le juge est là, sourire aux lèvres. Elle lève la tête, voit Gontrant, toujours dans le même état.

Et ...

Il faut respirer. Respires Marguerite, détends-toi, et respires.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Elle est arrivée, et d'excellente humeur.
C'est mauvais signe, elle va encore donner miriades de choses à faire, passer son temps à secouer tout le monde. Rien n'ira jamais assez vite.

Et elle parle, elle parle, elle parle.
Alors qu'elle, elle n'entend rien dans cet étaut qui enserre sa tête. Si seulement, elle pouvait se taire ! Autant lui demander de faire comme tout le monde !

SILENCEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!

Un jour, elle arriverait à lui dire. Mais pour l'heure, elle se lève enfin, les jambes en flageollantes, entre la peur de ce qu'elle va lui préparer, la peur de cette ville, la peur de cet homme, et cet étaut qui cercle sa tête.

Bonjour Madame Musartine.

Puis, elle voit encore cet homme, encore cette peur dans le regard, il faudra qu'elle s'habitue. Alors que Muse et celui-ci sortent, elle se lève pour aller sur le perron. Elle voit alors l'ensemble des malles ... et la surcharge de travail.

Vu son humeur, vaut mieux se dépêcher. Gontrant prendra sa mauvaise humeur, la sienne à elle, et elle commence à lui aboyer les ordres - aboyer ... comme une femme à la gueule de bois - telle malle ici, telle malle làbas, tel meuble ici, tel meuble là-bas.

Balai, serpières, tout y passe, tout trouve son utilité. Il faut faire vite. Moulin en branle-bas de combat, fenêtres ouvertes, linges éparpillés, ceux à étendre, ceux à mener au lavoir. déplacement des meubles, non vraiment, tout y passe.

Il faut faire vite, elle se dépêche, elle ira dormir plus tard... Au fait, dormir où ?

_marguerite

Un homme arrive, en tout point si correspond à ce que pouvait imaginer la trouillarde Marguerite, que lorsqu'elle le vit, retentit le silencieux ...

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Mais là n'est pas tout, imaginez cette femme, livide comme seule une secrétaire peut l'être, à l'aise dans les bureaux, et uniquement les bureaux, maniant la plume et les parchemins comme personne, face à cet homme, visiblement plus habitué à la rude vie des combats en chemin.

Elle le regardait, pantoise, et commençait à comprendre de quoi était faite Genève...

Alors mon gars comment va? tu viens boire une goûte me reste de la bonne gnôle !

B'jour m'sire Tavernier !
j'voulions bien une gnôle ! mais une goutte, c'pas assez pour mon gosier ! quéqu'vous voulions faire avec qu'une goutte ?

Et Marguerite se tourne, hagarde, vers Gontrant...

Je vous ai dit de ne plus boire !

et ...

Vous connaissez cet ... cet ... ce ... cet homme ?

C'tions l'tavernier M'dame Marguerite !
J'l'avions rencontré avec la table !

Gontrant, quant à lui, toujours le même, il ne comprend que l'essentiel, tout en triturant son couvre-chef.

J'me présente comme ça c'est fait
Mon nom est Misère ....Luc la Misère....aussi appelé le bon juge misière ou le misérable juge tout dépend a qui vous demandez z'étes la femme au Gontrant?
Venez vous jeter un verre avec nous la route m'as déséchée le gosier

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

mais...
mais...
mais ...
C'est lui !?!?!?

La peur se lit dans son regard, puis regard vers Gontrant, puis, vers le juge, et finalement, le regard fuyant, instable ...

B...b... bonjour ...Sire Juge ...
Je ... Je ... Je suis Marguerite .... la ... secrétaire de ... Madame Musartine ...

Elle secoue la tête négativement ... seule réponse possible quant à la question de savoir si oui ou non elle est la femme de Gontrant.

Mais tant que vous y êtes tous les deux aidez moi a décharger Raclure j'ai trois boucliers ma sica de rechange deux manches au cas ou de la polenta et du pain

Gontrant, lui, ne se pose pas de question. Avouons le, un employeur qui vous propose une gnôle quand vous prenez le service, ça met de l'entrain à faire ce qu'il demande.
Aussi, il se dirige vers l'animal décarné, et prend ce qu'il peut rester d'armes à prendre, laissant la sica à Marguerite.
de son pas lourdaud, mais l'enthousiasme du verre promis l'aidant à avancer avec ce qui pourrait se nommer de l'allégresse pour un tel personnage, sitôt que la Misère ouvrit la porte de son pied, Gontrant entra.

Oh ! Vous d'vions voir ça M'dame MArguerite !
C'tions coquet ! ça devrions vous plaire !

La femme, elle, en était réduite à regarder la lame courbe ... puis finalement prit la galette et les pains, précipitement, elle courrut rejoindre les hommes, après tout, c'était le lieu où elle travaillerait désormais, et rester seule dehors...

Une fois entrée, l'éternel ...

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

J'l'avions dit qu'ça vous plairait !
Zallez pouvoir faire comme la Gervaise ! avec le balai et tout les trucs de bonne femme !

Et la femme regardait le cadre... déjà, elle étudiait l'ampleur de la tâche, et craintive, elle regardait l'homme.

M...M...Madame Musartine .... nous ... nous a dit de ... de ... nous mettre à votre service ...

...

Et ... qu...qu...qu'il y aurait ... surement .... du... du ... ménage à faire ...

...

Où ... trouver ... les ustensils.... Messire Juge ?

Musartine

C'est accrochée à son homme, qu'elle rentrait.
Accrochée, pour ne pas tomber du canasson, accrochée, pour ne pas le perdre, pis accrochée, juste pour l'être.

A peine arrivés, elle déchargea rapidement les quelques affaires qu'ils ramenaient.

Puis, lasse de toute cette route, de ces trajets en yoyo qui n'en finissaient pas, pour finir par une course rapide, épuisée, et lasse, tout simplement, elle prit ses armes, une chaise, et c'est sur le perron de la porte, qu'elle entreprit leur entretient, en silence, tranquillement.

Un regard porté au loin, de temps à autre. Mais toujours silencieuse.
_________________

--Le_juge_misere

Vient donc boire un coup sa te détendra

j'ai jamais eu d'esclave je connais pas les usages du maitre et Marguerite

donc c'est toi qui va faire le ménage trier les dossiers et faire la cuisine.......tu sais faire la cuisine hein?

as un regard inquiet vers la pauvre fille apeurée comme quoi on ne sait jamais d’où vient la crainte

Apres avoir bu tu trouvera dans le cagibi dehors mes habits de juge un rideau rouge deux marteaux une serpillère pour faire la perruque mais je m'en suis jamais servi tu peu la prendre le balais sert de porte menteau tu peu le prendre aussi mais faut pas tacher mon rideau rouge et pas égarer mes marteaux sinon je passerais pour un con au tribunal

Ouvre avec les dents un flacon de grappa et sert trois verre sales sur la table

Tu ferais la vaiselle après j'ai un peu fait la bringue avant de partir c'est le bocson

lui sourit et lui tend un verre se saisit du sien et ne doute pas que Gontrant trouvera le chemin du sien

Dit tu sais faire la cuisine hein?

la regarde comme si c'était de la plus haute importance

Luc_la_misere

Enfin de retour sur son pauvre canasson Raclure que même a l’abattoir pas sur qu'on en voudrait tellement il était maigre le poil terne la crinière mitée presque plus de dents mais c'était une vielle histoire entre eux depuis qu'il l'avait volé en Champagne
Couvert de poussière la barbe lui mangeant le visage sa tenue de camouflage en milieu forestier usée jusqu’à la trame tenais presque seule grâce a la crasse
arrivant devant son moulin il vit deux personnes qu'il héla de loin

Oh!!! si c'est pour un proces faut s'adresser a John je prend pas les plaintes moi !
Pas que ça as foutre nan mais oh!

Se rapprochant il avisa le porteur de table et sourit en mettant pied a terre

Alors mon gars comment va? tu viens boire une goûte me reste de la bonne gnôle !

Se tournant vers la dame

J'me présente comme ça c'est fait
Mon nom est Misère ....Luc la Misère....aussi appelé le bon juge misière ou le misérable juge tout dépend a qui vous demandez z'étes la femme au Gontrant?
Venez vous jeter un verre avec nous la route m'as déséchée le gosier

Mais tant que vous y êtes tous les deux aidez moi a décharger Raclure j'ai trois boucliers ma sica de rechange deux manches au cas ou de la polenta et du pain

Se chargeant d'une partie des armes il ouvrit la porte d'un coup de pied

_marguerite

Blême, Marguerite s'assoie autour de la table, lorsqu'il parle de se détendre.
Se détendre ? dans de telles conditions ? et le Gontrant qui reste là, sourire niais sur le visage ! Se détendre ? mais il a vu sa trogne celui-là ? et toutes ses armes ? et son ton bourru ?

Elle ouvre la bouche, dont sortit un son muet signifiant "oui" lorsqu'il posa la question sur la cuisine.

Puis, son regard se dirige vers l'extérieur, afin de repérer le fameux cagibi, mémoriser les indications. Voilà, se concentrer sur les tâches à faire ...

déjà blême, elle verdit lorsqu'il ouvre la flasque avec les dents, sert dans les verres sales, lui parle du chantier environnant. *ça, j'avais bien vu que c'était un vrai capharnaüm !*. Oui, elle pense Marguerite. Mais aucun mot ne sort.

Alors, elle prend une longue inspiration. Il va falloir qu'elle tienne le choc, sinon elle pourrait se faire vertement secouer par Musartine lorsque celle-ci apprendrait cela. Alors, elle reprend une longue inspiration. Comme si ça pouvait donner du courage ...

Dans un élan de témérité, ou de stupidité, elle prend son verre, le vide d'un trait, attrape tout aussi rapidement celui de Gontrant, le vide également d'un seul trait. Et, toujours dans le même élan, elle prend la flasque, se sert un troisième verre qu'elle vide avec la même célérité.

Puis, transparente de peur, regard fixe et vide, quelques secondes passent ...

Bien, je vais faire cela de suite, Messire Juge.

Et s'écroule sur la table. La peur finit toujours par prendre le dessus avec elle.

mon verre !

Gontrant, qui lui est comme un poisson dans l'eau, regarde la femme d'un air scandalisé : un verre, ça ne se vole pas !

_marguerite

Marguerite venait de recevoir missive de Musartine. Les consignes, une fois de plus, était simples : se rendre au 78 quai petitced, ou un nom de quai y ressemblant, et faire le nécessaire pour que le moulin puisse recevoir quelques personnes de plus, elle avait rajouté, "surement un peu de ménage, et des choses de ce genre."

Il était également précisé dans la missive que cette adresse serait le nouveau lieu de résidence de la maisonnée, et que le Juge Misère était l'actuel compagnon de Musartine, ce qui signifiait, qu'il fallait également répondre à ses besoins domestiques, s'il en faisait demande.

Voilà donc Marguerite, suivie de Gontrant, bien silencieux en entendant les explications de la femme, partie à s'imaginer ce que serait sa nouvelle vie, alors qu'ils se rendaient au moulin.

Un juge ! Gontrant ? vous vous rendez compte ? Madame Musartine, elle qui est si souvent menacée de procès, qui a fait tant de prison ! Un Juge !

A pour sure, connaissant Madame Musartine comme je la connais, cet homme est forcément un homme d'une ouverture d'esprit hors du commun ! Et surement un juge très bon, jamais partial dans ses verdicts, et je suis même sure qu'il doit manquer de sévérité !

...

On aura reconnu Gontrant, dont la loquacité en cet instant démontre que si idiot soit-il, il sait qu'il est des moments où il ne sert à rien de chercher à contredire une femme.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bond de la femme, apeurée de l'homme armé qu'ils viennent de croiser. Un homme parmis tant d'autres à Genève, ville où se trouvent nombre de mercenaires...

Tenez, vous pouvez être sur Gontrant, que cet homme n'est surement pas comme tout ceux que nous croisons ici. Un juge voyez vous, ça ne court pas les rues armé jusqu'aux dents, ça ne peut être qu'un homme pacifiste. Et il m'étonnerait fort qu'il porte cette étrange arme à lame recourbée que l'on voit par ici. Surement un groupe de voyageurs lointains, venus découvrir de nouvelles contrées.

...

Il a quand même ouvert la bouche, histoire de dire qu'il avait déjà croisé cet homme, que ...

Vous êtes sur que c'est de l'autre côté des remparts ce moulin ? vous vous êtes bien renseigné au moins ? Etonnant quand même de s'éloigner ainsi de la protection des murs ...

Et elle continue son babil insupportable, on voit que l'employeur n'est pas là. Elle s'arrête de temps à autre, histoire de se repérer, savoir où ils sont : tout droit, à gauche, non, à droite, de nouveau tout droit ...

Non, puis un juge, et de ce que je connais de Madame Musartine, ça ne peut qu'en être ainsi, un juge, c'est raffiné. Il doit toujours porter sur lui les dernières tenues à la mode. Je me demande si la mode de la capitale Helvétique, c'est très éloignée de la capitale du Royaume de France. Surement pas habillé comme tout ces hommes que nous croisons, qui n'ont l'air que d'avoir des tenues de combats, surement idéales pour se cacher derrière les buissons ... mais pas raffinées si vous voyez ce que je veux dire.

Si j'ai un conseil, il va vraiment vous falloir arrêter la boisson Gontrant, je suis sure que ça ne lui plaira pas du tout à Messire Juge, que vous buviez autant ... oh ça non ! Allez savoir, peut-être même qu'il vous refusera vos gages !

mais c'étions l'tavernier d'où qu'j'avions mis la table ...

Qu'est-ce que vous dites ?

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

les portes étaient passées depuis longtemps, et les voilà face au moulin, 78 quai petitced...

Vous êtes sur que c'est là ???

regard hagard, face aux bâtisses, aux cours à la limite de l'abandon, signe de non entretient depuis quelques temps... N'oublions pas que le propriétaire des lieux n'est guère présent depuis quelques semaines...

Alors les deux employés entrent, Marguerite devant, Gontrant derrière, s'approche de l'entrée principale... et La secrétaire, trouillarde malgrès ces bavardages récents, regarde cette porte, n'osant entrer, n'osant frapper ...

Luc_la_misere

Revenu d'une charmante promenade il retrouva Pomponette crevée et a moité desséchée sur des sacs de blé éventrés par les rats il fit donc son devoir alla chercher une canne a pèche y accrocha la chatte et partit a la pèche sur le léman en attendant un procureur peu etre une lotte un mulet ou une perche ferait l'affaire qui sait

et de manger deux pilules d'un médicament d'ortie et de sarriette en évocant le mot procureur

--Pomponette

[ En cure de réhydration intense au fond du lac ]

Chatte échaudée ne craint l'eau froide, Pomponette aux semblants applatis se laissa mener comme un sac de patates au bout d'une ficelle.

Elle avait perdu sa portée, fruit d'un arbre misère et avait promis,qu'elle ne lui imposerait nul marmot, il avait agit par derrière le boulanger en bon juge de famille, exterminer sa progéniture comme un faiseur d'ange démoniaque.

Pomponette au fond du lac était ivre de délivrance non souhaitée, mais au combien rafraichissante.

Qui sait si les chattes crevées ne savent pas nager entre vers et deux os....?

Ophy_lyam

[ Par une nuit sans l'une ou l'autre ...]

Tiens! son arbre fermait les volets et verrouillait la porte, pas dans ses habitudes ça, surtout qu'il n'y en avait pas partout!

Surement pour éviter que tout le village entende sa soeurette d'âme, sa petite Fadette adorée, ronfler depuis le village.

Surement beaucoup d'émotions depuis son arrivée, elle était encore plus jolie endormie et planquée dans les sacs de blé, sa bouche ouverte sur des râles en variation majeur.

Tiens, son arbre lui servait un grand verre de grappa, pas dans ses habitudes ça, surtout que...c'était loin l'Italia !

Sans mots, elle but à long trais, le truc au serpent lui fit l'effet d'un coup de marteau.

PAN.... pan.... pan

Trou noir...où le visage de Luc apparaît grandissant dans un sourire crispé.
Trou béant...où le visage de Luc est aspiré.
Trou blanc....où les étoiles partent et se meurent.
Trou final....elle sent quelle va péter.

Articule quelques mots pâteux à son arbre dans les brumes terminales.

Bello....dai... mi.... un.... baccio
_________________

Luc_la_misere

Voit sa chatte qui traînais dans le moulin après une absence de quelques jours

Ah ! Te voilà, toi ? Regarde, la voilà la Pomponnette... Garce, raclure, ordure, c'est maintenant que tu reviens ? Et le pauvre Pompon, dis, qui s'est fait un mauvais sang d'encre pendant ces trois jours ! Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins... Plus las qu'une pierre, il était... Et elle, pendant ce temps-là avec son chat de gouttières... Un inconnu, un bon à rien... Un pas foutu de détrousser...

t'en as bouffé du zozio hein alors bouffe moi les rats maintenant il y en as qui se décarcasse !*

la femme du boulanger une vrai légende dans les siècles a venir

*librement inspiré de Pagnol la femme du boulanger et de Ducros

Luc_la_misere

Par une nuit sans lune porte et volet clos dans la chaleur du moulin apres une fournée de pain

bella boit moi ça il est temps de passer aux choses sérieuses

Lui tend un gros verre de grapa celle avec la vipère dedans de la bonne

Pendant qu'elle boit il passe derrière elle et l’assomme d'un coup de gourdin comme il l'aurais fait au détour d'un chemin on fait rien de mieux comme anesthésie

il la rattrape pour pas qu'elle se vautre au sol et la dépose délicatement sur la table

sort son jeu d'aiguilles une tenaille qu'il passe a la flamme
des compresses des tissus et une bassine de fer blanc
relevant sa jupe écartant ses cuisses il commence son pénible mais surtout long et nécessaire labeur

Pour ne pas choquer les âmes sensible nous ne mettrons ici que quelques bruitages

Scrountch ....

Sblurp.....

et merde l'en manque un bout!....

Flups.......

Scregneugneu.....

ah enfin......

Sbloop....

Hou la sa pisse le sang!!..........

Pchuuiiiiittttt

Ouf.....

dépose un tendre baiser sur ses lèvres et va jeter le contenu de la bassine dans le Rhône
rentre faire un peu de ménage et la porte dans leur couche une bouteille de grapa a coté du bougeoir caressant son visage un peu pâle en attendant qu'elle se réveille et lui murmure

ça devrai bien mordre en X 14 Y19 demain mon coeur

Luc_la_misere

Ayant chopé une raclure dans les géoles allemande il n'était plus que l'ombre de lui même
hier il s'était senti fort et était sorti il avais présumé de ses forces le voila évanoui en fin d'apres midi

ouvrant ses yeux dans son lit la bouche seche il trouve la force de crier
Amore je souffre!

Ophy_lyam

Les jours se vidaient de tout sens, même le lac se vidait de ses poissons, elle rentrait au moulin, en humant le printemps capricieux.

Si seulement si....

Un cri d'espoir, en poussant la porte, elle croit entendre gémir son arbre et se précipite pleine d'espoir.

Amore enfin tu es là!

Amore, je suis là, j'ai tout ce qu'il te faut pour te remettre sur pied....

Commence par lui donner un baiser prolongé et humectant, pour qu'il ne souffre pas de sa torture préférée.....

Guarda Bello mio, un po di vino bianco, rosso e strano....

Le laisse pas répondre et lui place une longue paille dans la bouche, plantée directement dans un des tonnelets, quelle plaça à proximité de sa tête surélevé et bien callé entre deux oreillés.

Rit les larmes aux yeux, entre soulagement et de son installation spectaculaire.

Amore....je te dessinerai bien avec ton petit tonneau....un survivant comme toi on devrait t'appeler Saint Luc!

Ils t'ont fait boire du pisse vinaigre en géole?
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Luc_la_misere

Prépare ton paquetage bella on part encore défendre la liberté!

Embarque son épée un bouclier et des provisions en vitesse

Ophy_lyam

Partir pour défendre la liberté!

Seulement pour une Fadette il fallait du temps pour se préparer et puis il reprenait sève bien vite son arbre, surement l'effet de la vinasse en goûte à goûte.

Sainte mère tord boyaux, où ai-je mis mon bardas?

Ah!

Une épée! Une!
Un bouclier! Un!
Un casque anti-bosses! Un!
Une ficelle! Une!
Des carottes! Des!
Un bodet! Rien!
Une armée! Zéro!

Le départ ressemblait à une ballade d'entrainement, pire Léo ne connaissait même pas les raccourcis!

Les remparts de Sion....petite halte et nuits méditatives sur la liberté.

C'est.....ahhhhhhh! Il faut déjà rentrer?

Retour à la maison en flânant tranquillement par des chemins de traverse et le moulin en vision fumait enfin.

Bello? Tu cours comme un lièvre! J'ai faim t'as pas un petit pain?
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Ophy_lyam

[ un départ manqué ou un nouveau départ]

Les tisanes d'herbes plus âcres les unes que les autres avaient failli avoir raison de sa vie, mais l'autre petite vie elle s'acrochait comme une liane s'enroulant en elle même.

Elle la Flamboyante s'éteignait sur sa couche illuminée par une spirale d'étoiles s'infiltrant par un trou aussi vieux que le toit du moulin.

Elles les lumineuses l'attiraient en regard scintillant, encore elles éphémères et éternelles.

Elle se sera pour elles, c'était un signe, surement une petite fadette avec un bout d'elle et d'un arbre.

Lucia .....comme tu seras....

Lucia, je t'imlagine déjà jouant d'un petit bâton à vouloir toucher les étoiles.

Ophy s'endormit paisiblement une main sur son ventre, après avoir grignoté un quignon de pain rassi.
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Azelys

Ou était ce donc...ce moulin, où on servait du pain rassi et du palpal.
Ah voilà! le pic du palpal était là, narguant la communauté et le plâtre à farine pas très loin.

Un caillou parsemait l'entrée, Azelys shoota dedans.
"Ah nan, c't'un pain, mince alors"

Et zou dans le Rhone, le pain.
Après avoir fait une traversée sur le fleuve depuis Montpellier et s'être enlisée dans une mare à canard...
Après avoir été quasi vendue à un imprimeur genèvois nommé Gutemberg,
Après avoir combattu les moustaches des bourgeois, une armée de moustaches!!!
Après avoir reçu injonction de pô travailler l'vendredi parce que...parait qu'elle était bourgeoise
Après s'être vautrée dans SON hamac à deux places mais c'était trop bien d'avoir toute la place
Enfin elle était arrivée devant le moulin, en passant par tous les chemins, de sa soeurette d'âme et de Luca.

"Bon sont où les sacs de blé..."

Et là elle les vit, même pas de rats d'abord.
Elle posa quelques pailles à coté, se prit un sac pour faire oreiller et partit dans ses rêves à détailler les branches de son arbre des Possibles.
Des étoiles, des anges, un archange, de l'eau, moultes choses...
Les mains posées derrière sa nuque à regarder les étoiles, elle revassait investissant un peu les lieux et se planquant derrière les sacs.

Ophy_lyam

[Bien des lunes plus tard]

Quinze lunes quelle n'avait plus de nouvelles.
Quinze jours à se déplacer seule, à méditer et prier Déos.
Elle avait cru jouer au petit poucet, mais c'est le grand poucet auquel elle s'était cogner.

Genève était silencieuse ce matin du retour, elle venait de croiser l'armée de Thoros et elle n'avait pas envie de le chatouiller, la dernière attaque avec une armée détruite, éclater comme une pierre projettée au loin ricochant sur un roc, verdict, ses compagnons étaient sauf mais où?

Quinze crépuscules sans savoir.

Ophy regardait le printemps envahir le moulin de ronces aubépines, elle cueillit une frêle rose pour mieux sentir son arôme, pour respirer la vie en rose.

Sa cariole vide, vite abandonnée, il fallait se dédendre les idées, elle prit son bâton de pêche, quelques vers de farine, s'enfila un verre à la hâte, defila ses bas, pieds nus, elle fila vers le lac...
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Ophy_lyam

Heureuse d'avoir défiée une armée Champenoise, qui n'avait pas acceptée de la voir boire de leur boisson aux bulles vinifiantes .
L'outrage d'une main portée sur ce piètre breuvage, avait suffit à les mettre dans une délirante manipulation, séparer à coup de bâtons un arbre d'une Fadette.

Ils ne trouvèrent rien de plus confortable pour elle, que de l'expédier manu militari dans un Hôtel de luxe.

Agréable attention vraiment, c'était mieux qu'une prison, libre mais loin de son arbre, elle attendrait en rêvant aux fruits du produit de leur retrouvailles.

Et les trouvailles devenaient chaque jours plus productives.

Premier jour: Une envie de figues fraîches à la peau lisse et juteuse, deux devraient suffire...
Deuxième jour: Découverte d'un produit Hispanique à la blanche couleur poudreuse.
Troisième jour: Se retrouver les cheveux collés dans de la glu...
Quatrième jour: Commencer à mélanger les jours, en fusionnant le produit transparent et gluant au blanc d'Espagne.
Cinquième jour: En tirer quelques constations et multiples langueurs d'esprit.
Sixième jour: Poser à la base les fruits de ses envies en façonnant autour , une tour érigée du du quatrième jour.
Septième jour: Ce ne serait pas une création divine, donc il fallait s'assurer d'un huitième jour...
Le huitième jour: Admirer l'érection en se léchant les lèvres et d'y ajouter le point final, la plus belle des figues gorgée de sucre, prête à se laisser déguster.

Le lendemain: Ouf ! Son oeuvre cachée sous sa jupe, elle repartait en croyant fortement que le lendemain encore réussirait à ramener son arbre.

Elle ne vous racontera pas le surlendemain, c'était déjà écrit bien avant....

Revenus et entiers comme d'accoutumé, le moulin tournerait, mais il y avait eu des fuites dans la toiture, à l'exact entrepôts de ses sacs de blés.

Censura! (porco ******** fraises* et C°)

Des charançons avaient profité de l'hiver pour creuser des galeries dans chaque grain.

Porca miseria je vais vous faire déménager!

Ophy plus d'une idée dans son sac, transporta le tout au marché en offrant bon prix au plus gourmand.

Va bene, si, si c'est du bon grain, vous pourrez en tirer une farine très riche en protéines....ma si c'est possible!

Et zou l'affaire était dans le sac, elle revint au moulin.

Bello mio, j'ai plus de farine mais on s'en fou on va sur les chemins chercher les cailloux du petit poucet et puis j'ai un cadeau pour toi...une nouvelle recette...

Lui tend fièrement d'une main, le tout, unique, l'oeuvre de huit jours, appétissante à souhait.

Luc_la_misere

Regarde sa belle et lui répond avec comme un voile dans la voix

Moi aussi

Je reste

et prend sa canne a pêche pour aller au lac

Ophy_lyam

Partir pour avoir froid...
Revenir et voir la chaleur de ses yeux sombres.

Devant le moulin s'entassait, des tonnes de bois jetés pèle mêle, lui aussi avait du souffrir du froid.

Bello mio....je....on part quelques jours?

Et de voir dans ses bras là, la réponse dans l’enchevêtrement de ses branches, tel des chemins parcourus et à parcourir à deux.
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Luc_la_misere

épuisé affamé mais encore entier ....malgré le passage d'une armée....

c'est avec joie qu'il retrouvait son Phare loin des jérémiades et des abérations
picturales des barbares contrées

Il ralluma le feu dans son four c'est que sa pelait encore mine de rien

la roue a aube du moulin commençait a tourner sa belle devait surement vider le silo a blé plus que plein

Dit bella faut me faire un prix sur la farine sa c'est pas amélioré beaucoup le prix du pain il est encore donné misère!!!!

Ophy_lyam

Assise sur ses sacs de farine au confortable revenu, à contempler son arbre, trouvant toujours matière à fabriquer, elle cogitait sérieusement, un peu trop surement, mais une parole donnée n'était pas une parole à reprendre.
Elle le regarda attendri, plus que ses réserves de pain dur, dans son cagibi.

J'ai deux mots à te dire Bello....

je pars!
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Ophy_lyam

Le signal d"entrée donné, inutile de se faire prier, pour aller se jeter sous la couette, c'était si moelleux de retrouver le confort des sacs de blé, demain serait encore plus doux, la magie du moulin les transformeraient en sac de farine.

Elle s'endormit, le nez fourré au creux de son arbre, rêvant à ses facétieuses recettes dont il tirait tous les secrets, sur que, chacun allait s'en étouffer de joie et à eux deux, le marché n'avait plus qu'à trembler.

Plus le germe du blé poussait en songe, plus les idées affluaient, mais pour l'heure crépusculaire, seul leurs soupirs comptaient le rythme des heures où ils réveilleraient l'aurore.
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Luc_la_misere

le moulin avait tourné vite
le moulin avait tourné fort

les sacs de farines partaient comme des petits pains mais les petits pains eux était roulé dans la farine

Apres avoir rajouté juste ce qu'il falait de platre a la farine pour faire un bon PAIN a la conservation quasi éternelle

il les empilas les uns sur les autres
alla chercher des planches
fit une porte qu'il fixa et admira son nouveau cagibi

Dit bella sa fera un bon cellier sa!

Luc_la_misere

enfin de retour!

le four était froid mais la couette était la

Le voyage avait été long mais fructueux
De leurs aventures il avait ramené deux recettes originales qui ferait la réputation de la boulangerie il mit a jours ces spécialité en comançant par les deux fleurons

Citation:

Le Palpapal

Un gressin traversant une figurine du pape en quatre quart peint au sucre et dont l'extrémité du gressin ressortant de la bouche était recouvert de chocolat

Le Pape corn

des grains de mais disposé au milieu du bucher ....heu.... du feu de bois dans le four... et récolté au fil des explosions

Le Pain tortue

Pain tres tres tres cuit a la farine garantie coupée a moins de 90% a la chaux
en forme de tortue idéal en cas de siège pour les défenseurs a projeter sur les soldats ne possédant pas de casques depuis les rempart ou pour les gros modèles (sur commande uniquement) servant pour trébuchet et catapultes pour dérouter l'adversaire

Le Fameux PAIN!

Un tiers platre un tiers farine un tiers charbon pétri au pied garanti comestible en cas de famine
duré de conservation: plusieurs siècles en milieu sec

Et la Pièce Démontée

Gâteau a base de ....ce qui traine...
idéal pour des mariages originaux et des cérémonie ou on s'ennuie sa forme gluante et affalée déroutera plus d'un de vos invités
souvent comestible

Bella on va le faire tourné le moulin le silos a grain est plein!
lui donne une tape aux fesses pour l'inviter a rentrer

Cameliane

Après un tour au marché, elle décida d'aller voir si tout se trouvait en ordre au moulin de Lyam et Luc.
Elle arracha quelques mauvaises herbes persistantes devant le perron,
vida le seau d'eau qui commençait à geler pour éviter que le bois n'éclate et le retourna sur le rebord du puits.
Elle accrocha au clou de la porte d'entrée un bouquet de lavande tressé,
puis après avoir inspecter les lieux alentours,
repartit en fermant le portillon derrière elle et se hâta de se rendre à la forge de Léo pour faire de même...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Ophy_lyam

Quelques longues semaines passées sur les routes et le retour tant attendu n'était plus lointain, mais bien présent.
Les derniers coups de talons, pour le dernier passage de Annecy au Phare et de longer à grande foulées le Rhône et enfin leur trésor bancale, leur moulin toujours décrépi.

L'aventure avait été Papale et palpitante, mais revenir chez eux, l'émouvait plus quelle n'aurait pensé.

Comme disait Luc

C'est bon d'avoir un chez soi...

Elle se posait milles questions, dans quelle état serait ses sacs de blé, était -on passé pendant leur absence?
Le sourire d'un bouquet de lavande tressé les attendaient accroché à la porte, ballottant au rythmes d'une légère brise diffusant son parfum.

Oh!!!!!!! Camy est surement passée par là, toujours aussi attentionnée, on l'invitera à déguster tes nouveaux petits pains mon arbre.

Allé zou entrons voir!

Et d'attendre un bref instant sa petite accolade de bien venue pour franchir le seuil...
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Ophy_lyam

Regarder Luc courir dans tous les sens, à savoir s'il aurait le temps de finir ses choppes en taverne et pétrir sa pâte sans glisser dans le pétrin ou le contraire...et en rire comme toujours.

Mais surprise! les pains confectionnés allaient faire splendeur, ils n'étaient pas cramés, l'odeur encore chaude de la nouvelle fournée excitait plus que les papilles.

Ma Bello c'est invendable ça!
Tu vas détruire ta réputation!

D'un esprit malicieux, lui détourner ses petits pains en forme de brioche dorée, de lui en accrocher partout autour de lui avec des bouts de ficelle et de lui déposer le dernier à sa cime pour qu'il garde l'équilibre.

Perfeto! Tu es ....tu es...mon arbre à pain!

Rit de plus belle devant le spectacle et l'embrasse dans son creux favorit.
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Ophy_lyam

S'étirer doucement, savourer encore quelques instants, bailler à s'en décrocher les mâchoires, puis écouter les bruits environnants.
Les mains de Luc n'étaient pas lasse , mais n'était pas là, il devait encore pétrir quelques farces-ries.

Se lever nonchalamment et s'approcher sans bruissements de froufrous, La Fadette se frottant les mirettes, voyait trouble.

Un Leo forgeron passant commande à Luc, mais était-ce bien lui?
Et une Camy charmante et souriante une recette aux noisettes à la main.
Un Luc ne sachant qui de quoi couvrir, ouvrir, fermer, pétrir ou cuisiner une fenêtre pétée, un mur délabré, une recette aux fruits secs ou une tortue à cuisiner.

Fallait réagir et se secouer.

Ciao ....je peux commencer par une double choppe?

Puis sans un mot, sourit à Camy et Leo en leur servant un Gêne et vois bien sec, puis en accompagnement, leur tend une noix bien sèche.

Tssss Bello pas touche!

Lui fait passer le breuvage sous le nez et se penche sur sa tortue cramée

Pas mal....c'est du dur...
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Luc_la_misere

écoute léo

ah sa c'est faisable! c'est un peu un truc comme sa la tortue?

fait un schéma

http://bmi/i43.servimg.com/u/f43/16/93/32/58/th/images12.jpg

puis se penche a son oreille pour pas etre entendu

toute façon je coupe la farine avec du platre elle est trop chère sinon
Elle ne seront que plus dure avec une bonne cuisson lancée avant une sortie en taverne pour etre sur d'oublier de les sortir assé top sa sera parfait

puis se rapprochant de de Camy il prit la recette la lu

Merci beaucoup j'essaierais des fois que je trouve des éplu....des fruits!

et pour le bois c'était juste 6 que j'avais besoin j'était un peu saoul et j'en ait prit 9
sa se ressemble 6 et 9.....enfin sa va bien ensemble en tout cas
et j'ai fait sa par test vu mon charisme tellement important que même les plantes vertes on les admires plus
donc les trois je te les revends même prix des que je suis camelot promis!

range la recette dans son livre de 3 pages 4 maintenant!

Leo...

Cameliane

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Ophy_lyam

Luc_la_misere

Cameliane

CRAAAAaAC!

...

- Léo... bonjour...

...

- C'est gentil de venir aider Luc à réparer son mur...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Leo...

Cameliane

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Cameliane

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Luc_la_misere

Ophy_lyam

Luc_la_misere

Ophy_lyam

Luc_la_misere

Musartine

C'est la gueeeeeeerre !!!!

Autant dire que Muse est comme un poisson dans l'eau... enfin pas longtemps. Le temps de mourir sous les lames, le temps d'être trépané par un médicastre fou.

Pendant ce temps-là, le moulin morfle. Il est beau le moulin, il est grand. Mais il est à l'extérieur des remparts. l'une des premières bâtisses à brûler quand ça combat, Luc l'avait prévenue de longue date. Pendant les guerres, il faut dormir à la Part du Lion.

Oui mais ...

ils ont saccagés la Part du Lion, et hors de question pour Muse d'aller dormir dans le parc à touristes italiens. Elle n'y mettra pas un pied, ils ont saccagés la Part du Lion, elle boude.

Autre raison de bouder : le médicastre fou a dit qu'il fallait l'empêcher de parler pendant 2 jours... 2 jours ! chose impossible ! même quand elle boude, elle ne tient pas 2 jours ! Il faut remettre les choses à leur place : Muse est une femme, donc bavarde par excellence, rajoutez un soupçon de penchant de pipelette, une pincée d'éternelle contestataire ...et vous n'aurez jamais le silence.

Alors, Muse n'a plus qu'une idée en tête, quitte à camper comme en voyage, autant le faire au moulin. Elle va piétiner, faire sa mauvaise tête, mais c'est là bas qu'elle veut leur couche de fortune.

Puis, ils vont avoir des invités, faudrait quand même les recevoir au moulin. D'accord, ce n'est pas pour tout de suite, mais c'est la seule excuse qu'elle a trouvé, alors elle y tient à cette excuse.

Le moulin, et rien d'autre !
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Luc_la_misere

Ayant repris possession de son moulin après les combats ce bon Luc fut agréablement surpris qu'il ne fut complétement détruit.
Les combats avaient été court c'est surement la raison qui faisait que la charpente en bois de Bourg en Bresse qu'il avait resquillé sur l’approvisionnement pour la construction de la caraque, n'avait pas servi de combustible.

Quelques carreaux cassés mais c'était les beaux jours qui arrivaient il aurait l'occasion de réparer. S'enfonçant dans la battisse aux murs épais, il se dirigea vers son fournil qu'il ralluma.

Quelques douleurs à son flanc de sa dernière blessure qui se remettait bien, Muse s'activait déjà quand elle passa a coté de lui après lui avoir volé un baiser il lui susurra a l'oreille.

C'est amusant quand même de constater que Nashia se veut devenir duchesse alors que sa liste fut la dernière et qu'elle ne prit même pas la peine de parler en place publique, si elle est élue on pourra toujours dire qu'on se fout bien de la gueule des savoyards dans les hautes sphères du pouvoirs.
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Primus inter Pares du Lion de Juda jusqu’à la prochaine équinoxe.
Défaites vos idées toutes faites sur la réforme.
L'église parle de miracles la réforme en vit.

Musartine

Se laissant dérober, parce que le vol, c'est un art de vivre, elle rapproche son visage de son oreille, y murmurrant à son tour des mots doux :

oui, et on pourra aussi leur préciser que dès notre élection, plus un mot ne fut prononcé au chateau. Ils aiment bien les salles fermées. Dommage qu'ils aient oublié de tout fermer, enfin ils ont vite rattraper le retard hein.

le peuple savoyard est bien muselé. Personne ne sait rien, aucun débat, rien.
Ca pour sur qu'ils se foutent bien d'eux. Quelques uns décident, les autres suivent, les derniers ne savent rien. C'est beau d'aimer un peuple. On en oublierait que celui-ci existe.
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Sacha_

passant par là fit salutations...

"l'bonjour à vous deux.... Muse, élections n'est pas synonyme de démocratie et ici la duchesse nous montre bien le côté vain de ces dernières..."

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[RP] 78 Quai Petitced la boulangerie "TU VEUX UN PAIN?"