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[rp]Bureau de la proc : médiation Tibère & co

Musartine
A peine nominée, que ça commençait. Une plainte ... ou la plainte était là avant ... toujours est-il qu'à peine nominée, il y avait des vélins et parchemins entout genre éparpillés sur son bureau, parce que la Muse, elle est bordélique, convenons-en.

Donc, elle prit le temps d'étudier le tout, d'envoyer pigeon, et d'attendre ... le nez dans les-dits vélins. Sait-on jamais, peut-être l'évêque viendrait-il.


Citation:
Fait en Genève, le 16 Septembre de l'An de Grâce 1460,
De Musartine, Procureur, et Grande Accusatricede la République de Genève.
A Monseigneur Tibère, évêque de la République de Genève.

Monseigneur Tibère,

Plainte a été déposée ce jour-ci contre vous, en notre bonne République de Genève.
Les faits sont les suivants : vous vous êtes présenté aux élections cantonales, sachant pertinemment que cela impliquait de prêter le serment de prime allégeance. Suite aux résultats, vous avez demandé à faire valoir vos droits, sans toutefois faire part de votre intention de prêter allégeance.
Si nous tenons compte de vos propos passés (vous savez, quand vous êtes arrivé à Genève, qu'on a tous discutailler ensemble ?), la plainte déposée ce jour par Messire Avoyer semble on ne peut plus légitime.

Mais voilà, il m'arrive de faire preuve de mansuétude, ou de sagesse, ou de folie.Aussi, afin de trouver une solution avant toute forme de procès, je vous propose une médiation de 48 Heures. Si vous le souhaitez, vous pouvez venir me voir en mon bureau afin d'en discutailler. Si vous refusez ce délai, autant me le dire tout de suite, nous gagnerons tous du temps. Mais mardi soir, au plus tard, je trancherais quant à cette plainte.

Concrètement, prêtez le serment de prime allégeance, et tout serait réglé, rapidement et facilement.

Musartine.

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Tibere
Tibère entre.

Vous m'avez demandé de passer Musartine ?


Il lui tend la main ornée de l'anneau épiscopal.
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Evêque de Genève. Général de la Compagnie d'Aristote et de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat des évêques du Saint Empire

Musartine
L'évêque entre, et présente l'anneau. Muse, qui ne doit plus avoir fait ce geste depuis bien longtemps, baise donc l'anneau, en aristotélicienne baptisée.

Puis, lui désignant un siège face au bureau, l'invite à s'asseoir.


Bien, je vous ai en effet demandé rapport à cette histoire de serment.

Une plainte a étée déposée, et avant que les choses ne s'enveniment, tant qu'il est possible de trouver un arrangement, je souhaitais que nous en cherchions un ...

hmmmm

En clair, vous avez fait valoirvotre droit à être au consistoire, vous avez précédement posé candidature à l'avoyerie, et j'en passe.
Votre droit à être au consistoire est légitime, là dessus je ne reviens pas. Mais il implique quelques petites démarches, entre autre ce serment.

Ce serment a été fait uniquement en vue de la protection de la ville ... et de ses principes.

Etes vous prêt à prêter ce serment ? à respecter la liberté de culte offert à tout un chacun en notre République ? à participer à la milice cantonale ?

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Tibere
Il semble qu'il y ait toute une batterie de serments qui me concerne. Pourriez-vous être plus précise et me dire auquel vous faites allusion ?
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Evêque de Genève. Général de la Compagnie d'Aristote et de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat des évêques du Saint Empire

Musartine
Sourire en coin de la femme.

Bien,

pour entrer au consistoire, il suffit de prononcer le serment des membres du consistoire.


En femme bordélique, les tas pêle-mêle de dossiers étaient bien organisé.
Elle se pencha donc vers un tas, posé sur le premier tiroir gauche du bureau. Les tiroirs étaient ouverts, permettant ainsi de poser différents tas.
De ce tas, elle sorti un parchemin, qu'elle tendit à l'homme


Citation:
Moi ........ et citoyen de Genève, en ce ..ème jour du mois de ........ de l'an de grâce 1457, je jure solennellement et publiquement de servir notre Cité de Genève en tant que conseiller.

Item, jure de respecter le suffrage souverain de ma bonne cité de Genève, qui désigne et légitime l’Avoyer pour la durée de son mandat.

Item, manifesterai ma fidélité à ma bonne cité de Genève en évitant les paroles sales et fâcheuses envers mes concitoyens et les autres syndics du conseil.

Item, défendrai la ville et la mairie contre toute attaque, atteinte, tromperie ou autres malhonnêtetés...

Si je n’observe pas ce serment, que ma main se dessèche, que ma gorge se parchemine, que mes yeux disparaissent, que ma mémoire et ma famille soient maudits.


Comme dit dans ce serment, il s'agit avant tout de protéger la ville. Telle qu'elle est. Avec ses défauts, et ses qualités. Il ne s'agit pas de ne rien faire pour l'améliorer par la suite, mais de travailler de concert, afin d'en améliorer les failles, si telles devaient être.

Je vais être franche, ce serment implique l'acceptation du Simultaneum. Ainsi que la Charte dite de Prime Allégeance.

Ce serment ne peut être dissocié de ces deux documents ...


Elle se penche alors à nouveau vers le même tas, pour cette fois-ci en sortir copie des deux documents cités, qu'elle tend à l'homme.


izaac a écrit:
le Simultaneum, décret organisant l'usage partagé et apaisé de l'église Saint Pierre de Genève, dite cathédrale. Novembre 1456.

Ce jour, le simultaneum en l'église cathédrale de Genève est voté. Alléluia.

Citation:
Genève, Fait Ce Jour Béni.

Considérant, ce Jour, que la pratique de la foi est liberté personnelle, en l’Helvétie, terre des libertés,

Nous, Conseil de Genève, décrétons que la pratique publique de la foi aristotélicienne réformée, est, au même titre que la pratique publique de la foi aristotélicienne orthodoxe, libre, en le Canton Souverain de Genève.

Nous, Conseil de Genève, décrétons que la cathédrale de Genève est la propriété du Canton de Genève.

Tous ont droit à un lieu digne, pour célébrer leur foi. Mais s’il devait advenir des conflits d’usage, ou des dégradations, le Conseil se réserve la possibilité de revoir sa position.

Dans un esprit de Concorde, Le Conseil décrète donc,

Que l’église cathédrale sera à la disposition des pratiquants aristotéliciens orthodoxes les dimanches et lundis pour les messes.

Que l’église cathédrale sera à la disposition des pratiquants aristotéliciens réformés les vendredis.

Que chaque culte devra prévenir le conseil, sept jours écoulés avant toute autre cérémonie. Si il n'y a pas d'objection recevable par le Conseil, alors seulement une annonce publique pourra être émise sur la Halle. Un délai plus bref pourra être observé en cas d'urgence comme les enterrements. La conciliation est le maître mot de ce texte.

Le 20 novembre 1456.


l'Avoyer : le nicburissime nicbur
Le Conseil du Canton souverain de Genève
Mme_Donzelle, Kartouche, Kirkwood, Izaac, Meliandulys, Traviatore, Nainainus, Notwen.





izaac a écrit:
Charte de la Prime Allégeance à Genève. Février 1457.

Citation:
Charte de la Prime Allégeance à Genève.

Nous, tous, avoyer, conseils, maîtres de corporations et bourgeois de la ville de Genève, faisons savoir à tous ceux qui verront ou entendront cette lettre que, de bonne foi, et après mûre réflexion, pour le profit, le besoin et la paix de notre pays, nous sommes tombés d'accord, tous ensemble dans le Conseil, sur l'ordre et les lois qui sont écrits ci après.

Nous avons en premier lieu décidé ceci : toute personne, clerc ou laïc, membre d'une compagnie commerciale, prêtre, évêque et moine des ordres militaires, noble d'Empire ou non noble, qui veut s'établir et avoir une maison dans notre ville, avec droit de bourgeoisie, que ce soit pour y vivre personnellement ou pour y installer des gens à son service et qui a promis à une quelconque autorité autre que celle de notre cité, romaine, maure ou impériale, ses services ou bons offices, doit aussi promettre et jurer en tout premier lieu de contribuer à l'honneur et à la prospérité de notre cité, et de signaler en toute loyauté tout ce qu'elle saurait pouvoir causer préjudice ou dommage, d'une façon quelconque, à Genève, à tous ou à l'un d'entre eux, et aucun serment ni antérieur, ni ultérieur, envers qui que ce soit, ne peut la soustraire à cette obligation, sans aucune réserve.

Nous avons en second lieu décidé ceci : aucune personne établie à Genève, quel que soit son statut , n'a le droit de faire rechercher ou de citer un habitant des villes et pays susdits devant un tribunal étranger, ecclésiastique ou impérial. Mais, il a le droit de faire valoir son droit devant le juge de notre Canton, et seulement devant lui ; ceci seulement pour toutes les questions, sans aucune réserve. Si un habitant y contrevient, la ville doit prévenir et agir avec toute la communauté en sorte que personne ne lui donne à manger ou à boire, ne l'héberge ; Cet habitant ne doit recevoir un abri de personne, jusqu'à ce qu'il renonce aux tribunaux étrangers, et jusqu'à ce qu'il ait réparé le dommage causé à l'accusé devant ces tribunaux étrangers, sans aucune réserve.


Si quelqu'un, résidant dans notre Cité, abandonne son droit de bourgeoisie, et ensuite attaque et cause préjudice à un genevois devant les tribunaux étrangers, ecclésiastiques ou impérial, il n'a plus le droit de revenir dans notre canton, avant qu'il ait fait entière réparation à l'accusé pour le dommage causé devant les tribunaux, sans aucune réserve.

Si quelqu'un contrevient à ce qui est décidé ici, le canton doit se saisir immédiatement de sa personne et de ses biens pour qu'il expie cette attaque et dédommage la victime.

l'avoyer et le Conseil

scellé du sceau perpétuel de Genève.




Comme vous le voyez, cela implique que vous êtes libre de pratiquer votre culte, tout comme d'autres sont libres de pratiquer le leur.
Vous êtes libres d'être tel que vous êtes, avec votre propre histoire, tout comme chacun l'est.
Mais nous sommes tous liés, par ce serment, à ne point entraver la république de Genève. Nous sommes tous tenus à la défendre contre tout type d'attaque. J'ai bien dit "tout". Sans exception.

Alors ?

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Tibere
Ce que je constate, c'est que je dois bien être un des rares en cette cité à qui l'on impose trois serments au total.
Il est bien entendu que je ne peux accepter la confiscation de l'église cathédrale de Genève au profit d'hérétiques du Lion de Juda qui en ont pris le contrôle.
Quant à la "prime allégeance" vous savez bien que ce texte a été créé spécialement pour évincer des charges municipales tous les clercs, sachant que le clerc a juré obéissance à Rome avant toute autre chose.
Il y a donc volonté évidente de mettre à l'écart ceux qui sont au service de Dieu. Vous devriez vous demander, vous qui vous dites baptisée, à qui profite le crime ? Pourquoi certains sont volontairement écartés de la citoyenneté genevoise ? Pourquoi l'esprit libre des premières lois de Genève (qui disaient par exemple que pour se présenter en mairie, il fallait être citoyen depuis au moins un mois) a été ainsi trahi et par qui ?
Plutôt que de me lancer un faux procès, interrogez-vous donc sur mes arguments et vous découvrirez enfin qui tire les ficelles dans l'ombre et qui manipule le conseil de la cité !

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Evêque de Genève. Général de la Compagnie d'Aristote et de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat des évêques du Saint Empire

Musartine
Il y a plusieurs points dans ce que vous abordez.

La citoyenneté genevoise a les mêmes règles pour tout le monde. Tout les membres du consistoire prêtent ce serment, qui prend en compte le simultaneum et la charte des combourgeois. Absolument tous. Je l'ai moi-même prêté par 3 fois. Et ma présence au sein de ce consistoire a été débattue entre eux. J'ai moi aussi du faire profil bas, mais pour d'autres raisons. Et aujourd'hui je suis face à vous en tant que Grande Accusatrice ... voyez donc ... Donc non, vous n'êtes pas le seul à être contraint à cela ... tout le monde l'est, et le consistoire s'interroge et débat sur le sujet chaque fois que cela est nécessaire.

Ensuite, pour ce qui est des lieux de cultes.
Genève laisse tout un chacun libre de sa religion. Cela implique que certains cultes ont besoin d'un lieu. Nous avons connaissance des Réformés, et des orthodoxes. 2 cultes, un seul lieu. Il est normal qu'en vue d'une entente pacifiste les jours de cultes soient organisés. Ne considérez-vous donc pas qu'à l'inverse, si nous ne laissons pas les Réformés prier dans ce lieu, c'est eux qui se voient évincés ?
Et pour l'anecdote : tout les Réformés ne sont pas Lions de Judas.
L'esprit libre n'est pas trahi, mais juste préservé du chaos. Imaginez donc, tout ces cultes libres d'être pratiqué, et mettons, un exemple au hasard, surtout que j'y connais rien en Réforme, ou pas grand chose. Mettons qu'une messe "orthodoxe" se déroule ce Dimanche à 10 heures, et qu'à 10 heures la demi soit prévu un mariage réformé. Que se passerait-il ? Au moins ainsi, l'un n'entrave pas l'autre. Liberté ne veut pas dire anarchie. mais respect de l'autre tel qu'il est.

Concernant la Prime Allégeance. Je ne vois pas en quoi cela va à l'encontre de vos voeux. J'ai eu beau lire et relire le droit canon, je ne vois rien qui pose soucis. J'y ai bien trouvé le texte parlant du serment vassalique, mais rien d'autre. Pourriez-vous m'éclairer ?
D'autre part, d'autres aristotéliciens, dont Monseigneur Bourrike si je ne m'abuse, l'ont prononcé, et ils n'ont pas eu contradictions dans leurs serments. La seule situation où une telle chose pourrait arriver ... serait le cas où Rome imposerait croisade à l'évêque concerné. Est-ce le cas ? Est-ce pour cela que ce texte vous pose tant soucis ?

Enfin, la question n'est pas de lancer un faux-procès ou non. Vous n'êtes pas encore en procès. Je n'ai encore rien décidé sur le sujet. Tout dépendra du déroulement de cette entrevue.

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Tibere
Concernant le voeu prononcé, il est tradition de le prêter lors de l'ordination. A partir de là, rien ne peut lui être supérieur. Vous n'avez peut-être pas trouvé l'information à Rome, mais je vous garantis que d'autres ont mieux cherché que vous. Ainsi donc je suis exclu par des lois scélérates et mis en procès en prime. A part ça, il n'y a pas d'acharnement.
Pour la cathédrale, le bâtiment a été confisqué par les hérétiques qui avaient tout loisir de faire leur manège dans tout lieu privé de la ville. Il y a eu là encore volonté évidente de nuire.
Ainsi donc et comme je l'ai déjà dit, bourreau fait ton oeuvre mais ma résolution est intacte. Je ne cèderai pas devant la dictature des âmes !

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Evêque de Genève. Général de la Compagnie d'Aristote et de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat des évêques du Saint Empire

Musartine
Je n'ai pas pour habitude d'écouter les on-dits, et autres ragots de commères. Quel est donc ce texte ? montrez-le moi, ou cessez donc de l'invoquer.

Et tant qu'on y est, pourquoi donc les Réformés auraient-ils le droit aux lieux tels que granges et autres bâtisses délabrées quand nous serions les seuls à bénéficier de des monuments luxueux ? Qui donc ici pratique la véllétié de nuir ?

Et puisque vous semblez tout confondre, je ne suis pas bourreau.

Par contre, si c'est votre façon de refuser la médiation, dites le donc clairement.

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