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[RP Ouvert-Xème Tounoi de Genève] Festival de Nyon

Dioscoride.
[ouvert à tout le monde, participants ou non, parce que l'autre Topic du Tournoi ressemble plus à un Topic d'inscription à présent.]

[Genève, veille du départ pour la mine, rue du Corsaire Cendres]

Sale temps.

Pour tout.
Pour mettre le nez dehors, pour faire sécher ses chemises sombres (voulait pas salir ses beaux atours de marchand...), pour jouer avec les enfants...pour chasser la mélancolie de jours compliqués.

La pluie se reflétait dans l’œil du borgne, restait des braises qui ne demandaient qu'à faire jaillir de nouvelles flammes...ardentes.

Un écueil de plus à passer.
Faudra qu'il songe à être moins différent, moins taciturne. Pas gagné.

Il voyait bien du monde courir devant leur demeure pour se réfugier entre deux averses dans les bouges genevois, l'agitation que générait chaque tournoi semblait cette fois plus...étouffée.
Mais les choses sérieuses n'avaient pas encore commencé.
Pour le Borgne l'intérêt de ces joutes était de circonstance, l'essentiel était de faire heureuse son amoureuse, lui offrir un moyen de rendre la monnaie de sa pièce à un Issime, puisque Deos les avait bloqués là.

Lui se sentait rouillé, voilà un moment qu'il n'avait eut l'occasion de rejoindre une mêlée.
Mais le cœur y était, parce que cette fois, ils seraient ensemble, et qu'il n'aura pas à causer, qu'elle ne lui en voudra pas s'il cogne...et s'il ne sourit pas.

Il avait donc soigneusement évité toute expédition en charrette cette fois, l'année passée un essieu fatigué et une aventureuse réparation avaient eu raison de sa participation à la fête.

Un tirage de manche et de réflexion, de Léandre, son fils aîné:
-P'pa, m'man elle demande si c'est toi qui a rapiécé les chemises ?
Un soupire.

-Hum...mauvais temps...

_________________
Somica
{A l’auberge municipale de Genève, le jour du départ}

Etirements, bâillement, les premiers mouvements faits dans la large couche qui lui avait été proposée depuis leur arrivée. La lumière matinale venait de percer à travers la lucarne, elle caressait doucement son visage. Ses yeux à peine ouvert, elle sortait doucement du pays des songes, hmmm qu’il était beau... Elle serait a Montel, la journée qui se prononçait aurait été idéale pour une petite promenade dans le bois des animaux de Montélimar….Mais…Cette journée allait être bien différente. Elle devait se préparer au grand tournoi…La réalité était là, elle ne pouvait plus faire demi-tour, la vie fantomatique du LD s’était transformée en un grand défi en Helvétie.

Et celui qui les attendait, même s’il lui faisait peur, l’excitait secrètement. Ses yeux pétillaient devant l’ampleur de la bataille. Près de 70 concurrents a l’heure où elle se levait. Elle irait au bout, maintenant il fallait s’y préparer et vaincre !

Un saut en dehors du lit, un regard par la fenêtre…hum…il pleut...grumph… et la voilà partie pour démarrer cette journée, fort chargée.

Pour commencer, fallait s’habiller dans la bonne tenue. Un petit regard sur sa malle, dans toute ces panoplies de vêtements, il y allait surement y avoir une adaptée.

Hop, mains dans la malle, les houppelandes volaient par-dessus sa tête, les froufrous aussi, les cols, les chapeaux, etc…Il lui fallait une tenue à la fois sexy et qui la protégerait.

Mais une fois au fond du coffre, rien ne lui plaisait…seul son casque pouvait servir. Frisant son nez, elle devait se faire une raison, elle n’allait pas s’habiller seulement d’un casque !

En tournant son regard sur son tas de linge au milieu de la pièce, elle aperçut sa ceinture…Hum ? Devrais-je la remettre pour me protéger un peu plus ? Elle se souvint des paroles de Nop,
*…pour te protéger lors de tes déplacements *disait-il…il était temps de l’écouter et il était surement plus sage de la remettre pour ces quelques jours…la population présente dans ce champ n’était pas que gentillesse…

Et compter sur Phel pour qu’il l’a protège, relevait de l'hérésie. Elle l’enfila comme elle pût, c’est qu’elle avait pris des cuisses la mémère en quelques années. Après quelques contorsions des cuissots, elle finit par cliquer le cadenas…et voilà ! Rhalala que de souvenirs….

Il fallait à présent compléter sa tenue, la journée allait commencer chez un tisserand.

Quelques minutes plus tard, elle était devant Jo.


Salut, je voudrais une tenue pour dans deux heures, pour le tournoi. Un truc sexy et costaud !

Elle déposa une bourse devant le tisserand puis lui fît un large sourire. Songeant que celui-ci, laisserait tomber toutes ces commandes, pour passer la sienne en premier. En rêve surement, mais sur le vrai le tisserand émit un grognement et sans un mot retourna a la couture de ses cuirs sans prendre sa bourse…l’affaire n’était pas possible.

Elle haussa les épaules et repartit...la journée commençait mal….bon ben je me débrouillerais, au pire j’emprunterais une tenue à une garde dormant en taverne, ce qu’elle fît sur le chemin de retour vers l’auberge.
Une fois dans sa chambre, elle termina de s’habiller, hey pas mal le look au final! Elle sourit satisfaite.

Puis, elle fignola les derniers détails avec ses armes secrètes. Hector et Narcisse, ses oies. Il fallait les formater a attaquer les ennemis. Assise sur son lit, elle leur lançait des bouts de miches de pain en leur prodiguant des consignes. Un ordre contre une collation.


Alors vous mordez aux fesses, toutes les personnes qui ne sont pas moi ! hum…et Phel quoi que…elle sourit amusée. Et surtout toutes celles qui ont voulu vous bouffer en taverne l’autre soir, principalement le *pas beau*, lui il est reconnaissable à son odeur et sa dégaine. Si vous êtes efficaces, vous aurez une miche complète à chaque fesse grignotée !

Le temps que vous les attaquer, moi je me chargerais de les achever avec ma pioche…animée par l’action, elle leva sa pioche au-dessus de sa tête et dans l’air fît comme si elle coupait des chevilles et paf !, devant les yeux de ses oies qui se mirent à glouglouter et battre des ailles.

Avaient elles peur ou étaient elle aussi impatiente que la so’ ? Elle sourit, puis reposa le tout.

Il fallait à présent, rejoindre Phelim a son auberge pour les dernières mises au point.


Allez mes bébés ! On y va !
_________________
Musartine
[Le Moulin, Jour du départ]

Ce soir tu t'es couché à 9 heures,
Dans ton p'tit coeur, c'est le bonheur [...]
*

Muse est une femme d'âge mûr, sage, d'une patience extraordinaire, un flegme proche du flegme anglois, et avec ça, toujours tempérée, jamais impétueuse. Le calme personnifié.

Foutaise !

Trois jours qu'elle voulait partir ! mais c'était trop tôt il parait !
Alors elle avait du patienter trois jours de plus ! Trois jours !!!!
Tout y passait, tout le monde en prenait pour son grade, fin surtout Ista, le Guerrero (parce qu'il est dauphinois), le gamin roux (parce qu'il a une tête à claque, et franchement, il fera une bonne cible pour l'entrainement à l'arbalète), les crevettes (parce qu'il faut bien qu'elles apprennent que la vie est dure), etc ...

Comble du pire du malheur ! impossible de rentrer en taverne en début de soirée, histoire de provoquer un peu tout ce petit monde. Faut entretenir la forme ! Faut bien leur faire comprendre que c'est le duo judiciaire qui rafflerait tout. ils ont rendus le verdict, pas d'appel possible.

Donc, elle était aller râler après François. Normal. Un avoyer ça sert à ça ... aboyer.

Bref, elle a su faire montre de persuasion, puisque peu après, il fut possible d'aller se défouler un peu...

Alors euh... ben non, au final, elle ne s'était pas couché à 9 heures.

Il était la minuit passée surtout ...

Et elle dormi comme un nouveau né. Rien ne vint troubler ce sommeil du juste qui vous met en pleine forme pour la journée du lendemain... et avec ça, une grasse matinée en prime.

Foutaise !

Le coq n'avait pas chanté qu'elle était déjà debout. Elle n'avait fait que tourner et retourner dans son lit. Faudrait pas rater le départ. Depuis le temps qu'elle l'attend ce tournoi !

Alors, elle était là, déjà habillée de beige - couleur de voyage menfin - assise à la table de la pièce à vivre, à tapotter nerveusement sur celle-ci, attendant que la Misère se réveille enfin.

Elle en peut plus la Muse, c'est le jour du départ, il est là, la fête s'annonce d'être magnifique ... c'est une gamine devant des milliers de jouets en bois qui attend impatiemment.

ah ! le Coq chante !


Mon Feuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

dépaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarttttttttttttttttttt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Grand moment de tendresse ... tout le monde en conviendra.


*les VRP

_________________
Luc_la_misere
On peu pas dire qu'il avait super bien dormi le boulanger militant!

Sa muse excitée comme une puce avait bondit toute la nuit dans leur couche alors forcement il allait pas la laisser comme ça et espérant une bonne grasse matinée il fut réveillé aux aurores.........

Bon ma Muse c'est bien d’être enthousiaste hein mais on va pas beaucoup dormir pendant deux jours alors on se calme hein

lui sourit étant parfaitement conscient que c'était absolument impossible

Alors tu est prête! tu te rappelles de l'entrainement qu'on as fait en Bourgogne?

Ben on va faire un peu pareil
Pendant que les gros bourrins foncent dans la plaine nous on se met dans le bosquet de pin noir bon faudra le vider avant il risque d'y avoir du monde dedans a avoir la même idée....

On repère les mieux dotés et les vainqueurs des premiers combats et on leur tombe dessus on les ligote et on leur coupe une oreille qu'on envoie a la famille pour demander une rançon supplémentaire de 200écus......

Humm en fait ça je pense pas qu'on ait le droit dommage.....

Alors on va plutôt repérer ma grand mère une vieille avec les cheveux blond platine et en petite tenue ça se repère et on va lui coller une fessée!

Ou alors les crevettes .......mais pour les encercler ça va etre dur......

Ou sinon.......on fonce dans le tas en gueulant des poésie hurlée pour les déconcentrer par la beauté de l'art

Ou bien..............


Ca y est il était partit........la fièvre du combat le gagnait et le voila encore plus excité que sa muse....
Pourtant que ce soit les guerres symétriques ou asymétriques on peu pas dire que c'était un novice dans le combat notre poète hurleur mais faut bien reconnaitre que l'ambiance du Grand Tournoi c'était unique et ça t'émoustillait le guerrier le plus blasé


Ah puis t'oublie de renter au moulin tout ce que tu as en vente sur le marché ces grands malades de commis sont capable de venir jusqu’à Nyon pour te les ramener et on auras l'air fin!
Et pendant que j'y suis te charge pas trop de malles hein !

_________________
Musartine
[Moulin ... toujours, dans les starting blocks]

La Muse, quand il faut, elle sait être calme, et là, elle le serait presque : elle écoute bien sagement les recommandations de son Fou, qui a bien plus d'expérience qu'elle. Il a même du l'emmener en entrainement ... c'est dire s'il en a plus qu'elle !

oui ! chui prête ! y a la houp rouge dans les fontes ! l'arbalète qu'est là ! les carreaux dans les fontes, la poêle de guerre aussi ! tout est là !

Pour ta mémé, y a déjà l'héritage qui est là, mais bon, le plaisir d'une fessée ... j'peux comprendre que tu n'y résistes pas hein.

Et t'as pensé à prendre le filet pour la brochette de crevette ? hein ?

Pis sinon, y a aussi à cibler tout ceux qui ont un bonnet rouge, un turban rouge, la tête rouge quoi ! pour ça l'arbalète ... ça fera aussi entrainement de tir à l'arbalète.

hmmmmmmm

t'as révisé des poésies hurlées ? hein ?????????

tu déclameras, moi je me cacherais ... et hop ! poêle de guerre !!!!!!!!!! on verra l'efficacité de l'arme comme ça ...

hmmmmm

Dis, si je dois me cacher ... faut peut être pas mettre la houp rouge alors ?

Bon ! on y va !

euh ... je vide le marché avant ... fin en passant ... oui bon j'y vais de suite, et on part !


Et la Muse se lève, vole un baiser à son homme (quand même !) et file en courant, vider ces produits en vente du marché.

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Maria_paz
[Le temps de l’inventaire, préparer son p’tit nécessaire]

« Avant le tournoi, les heaumes ornés de cimiers sont exposés sous les bannières des participants »

Sous la tente, l'ibère se mire, tourne sur elle-même, recule. D'un oeil passablement critique jauge l'ensemble et esquisse une grimace. Le haubert et l'armure protègent certes, mais côté féminité... T'aurais peut-être voulu un décolleté d'acier pauvre fille ? Marmonne t-elle entre ses dents.


- Lulu ?

Une tignasse ébourrifée se glisse entre deux voiles.

- Oui dame ?
- Vous avez tout récupéré ?
- Oui dame !
- Je vois mon heaume mais pas mon écu !
- Vous voyez mal madame.
- Morpion ! Tu ne serais pas en train de me dire que j’ai la vue qui baisse ?
- ça !...


Haussement d’épaules.
Pour l’occasion, la Paz s’est offert un gamin à tout faire.


- Et la poêle à chataîgnes ? Et la molette à Crom ? Et mes étriers à molette ? Et ma clé de douze ?
- [ ?]
- Nan, ça c’est une clé à molette !


Lucien se gausse discrètement. Un pan de dentelles s'échappe sous le fondement, étranglé par deux plaques d'acier.
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Scrat
Le vieux loup de mer, plus connu sous le nom de Scrat, ou encore le perlé, attendait fébrilement le départ pour le grand tournoi de Genève.

Il espérait bien voir ses deux acolytes se pointer et pour passer l’temps, il brossait la crinière de sa bonne vielle Mule Girouette qui le suivait dans ses aventures depuis le tout début.

Il s’arrêtait un court moment, fouilla le fond de son veston et agrippa une fiole et commenca à en téter le goulot comme le mioche se nourrit, puis la repose lourdement, s’essuyant la bouche avec une manche de chemise dont la couleur ferait pâlir les cœurs les plus accrochés.

Il fixa Girouette du regard. Tu crois qu’elles viendront les gourgandines ? J’espère bien hein !

J’voudrais surtout pas m’retrouver seul contre tous ses malfrats !

Il prit une pose un peu dramatique, le regard posé a l’horizon en espérant enfin de voir arriver les deux vilaines qui devait l’accompagner.
Phonya
[Rue du Corsaire Cendres, ce jour là]

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand la Genevoise, entortillée dans des draps défaits se décida à étirer un corps repu d'amour, gorgé de sommeil et de toutes ces choses qui font que … Le sourire nait avant que le regard se décide à affronter le jour.
Un oreiller saisi, le nez qui se plonge dans la plume pour retrouver encore un peu la présence de sa moitié et un soupir alangui … Elle aimait quand les promesses duraient autant et qu'elles étaient renouvelées sans lassitude.
Même ses orteils s'en souvenaient.

Un autre soupir … Il fallait quitter ce refuge et apprivoiser le nouveau jour.

Quelques heures encore ….
Les enfants habillés, toilettés comme des écus neufs, chacun une des dernières roses du jardin à la main, soigneusement privées d'épines, elle les avait amenés chez Océane. Les garçons sérieux tant elle leur avait recommandés d'être sages et de veiller sur leur petite soeur, et Aube qui riait en essayant de manger la fleur qu'elle tenait.
Phonya s'était éloignée, confiante, mais avec ce serrement de coeur irrépressible.

Le soleil déjà déclinait, et elle, le nez dans sa malle fouillait pour trouver cette vieille paire de braies. Celle qui avait fait la guerre, les croisades et qui avait usé sa trame sur les rochers du lac.


Aaah!! je t'ai !!!!

Ni une ni deux , une jambe dans un trou, l'autre dans l'autre …
Et là … Passage des hanches plus ardu que pensé, et fermeture impossible.
Ce n'était pas dit qu'un bout de tissu allait résister à l'Helvète.
A plat dos sur le lit, ventre contenu, respiration minimale, deux mains tirent sur les liens encore et encore.
Victorieuse !!
Ou presque … Se relever devient une contorsion aux gestes mesurés pour que les coutures résistent.
Reste la vieille chemise, celle qui ne risque plus rien …
Sinon d'affronter une poitrine de mère … à condition que les rubans soyeux restent en place.
Le souffle est restreint, à dessein.
Mais le verdict est terrible.
Le miroir reflète une image que sa raison admet facilement.
Très aguichante, mais définitivement hors sujet.

Alors les tissus inondent la pièce jusqu'à trouver le cuir.
Brun, inusable, extensible à condition qu'il reste sec …
Et le casque !!

Manquait plus que l'approbation de quelques uniques, oeil et main.

_________________
Anghell
L'enfant tumultueuse était devenue une femme tout aussi tumultueuse voir téméraire. Après tout, elle le devait au sang qui coulait en elle. Téméraire, elle avait ouïe dire qu'un tournoi se déroulait à Genève tous les ans... Eh bien évidemment, elle s'était fixée le défi d'y participer avec bien évidemment son acolyte depuis des mois, son meilleur ami, son amant, son pirate quoi ! Anghell était arrivée à Genève plus tôt que prévu avec toujours plus de péripéties. Elle revivait à sa manière grâce à un bel homme perlé. Bien qu'elle avait encore de la rancœur, elle gardait le sourire parce que ... sinon ce n'était plus elle !
Impatiente comme sa mère, elle s'imaginait déjà sur les routes à terrasser ses adversaires. Eh oui, petite mais costaude la jeune femme. elle aimait ça, laisser les gens se leurrer par son apparence d'enfant et son zozottement !
Toujours est il qu'elle allait user les chemins pour se défouler et elle espérait bien en découdre avec une ou deux personnes.

L'enfant qui n'est plus enfant mais qui est bel et bien devenue femme presque accomplie ne put fermer l'oeil de la nuit tant elle était excitée. L'adrénaline ne l'avait pas quitté de la nuit au contraire. La téméraire s'était levée très tôt préparant tout son attirail. Que devait elle prendre ? Une arme dans la logique des choses et puis ? De la nourriture ? Mais quoi ? Elle regarda ce qu'elle avait ou plutôt ce qui lui restait. Faisant l'inventaire de tout, elle ne prit que le strict minimum, le reste elle le piquerait lors du tournoi hihi ! Anghell d'Hell regarda autour d'elle et vit que son pirate avait du bien partir avant elle... surement que lui aussi n'avait pas dormi. Après tout, cela allait faire plusieurs mois qu'ils attendaient ça avec impatience s'imaginant tous les scénarios possibles lors de ce tournoi.

La jeune femme courut à la hâte... oui mais courir pour aller où ? Elle ne savait même pas où avait lieu le départ. Mince. Regardant autour d'elle, elle se maudit de ne pas avoir demandé le lieu de rendez vous. Alors, elle questionna n'importe qui. Après une bonne heure, elle vit à l'horizon son pirate qui devait surement l'attendre.

Elle agita la main en sa direction laissant la caresse du vent titiller sa peau. Elle ignora le frisson qui lui chatouillait la peau et s'élança vers Scrat sourire aux lèvres :


Scrat ze suis là !!!!
Une fois à sa hauteur, elle eut le temps de reprendre son souffle... c'est qu'elle avait couru la donzelle !!! Puis, elle balaya de ses yeux malicieux les alentours avant de reposer son attention sur Scrat :

[b]Le grand Dépaaaaaarttttt suis toute excitée !!!!!! Pis elle est où Emi ????[/b]
Thomas.cromwell
[Dernier préparatif avant les châtaignes.]

Alors... deux chemises propres, une paire de soulier, une paire de sandale en cas d'ampoules, un caleçon propre, le bonnet et la chemise de nuit, un oreiller, trois couvertures, la lame de rasoir, l'herbe à pipe, la pipe, le briquet à étoupe, de la corde pour attacher Izaac si je le croise, une marmite, deux casseroles, une outre d'eau, une de vin, un couteau, trois dés à 6 faces, un saucisson de Murten, 15 épis de maïs, un miroir, un flacon de parfum d'Ibérie à l'ail, de la crème pour les mains, un panier pour les fraises, une nappe à carreau, deux assiettes (Maria n'en aura sans doute pas prévu), deux gobelets, une cruche en terre, un sifflet en bois, une pelle et une pioche au cas où il y aurait un trésor enfoui, ma médaille d'Aristote prise au grand maître de Santiago, une écharpe de laine, des gants de peau, mon casque, un arc et ses flèches, des noix et le casse-noix qui va avec, du savon noir, une chaise, non pas la chaise, ça ne rentrera pas, un bouclier, la cotte de maille, un seau, 4 oignons et des herbes fines pour le ragoût, une patte de lapin au cas où, un sac en toile pour le butin, du parchemin, de l'encre et une plume, le briquet... je l'ai déjà, bon... un grappin, un petit coffre en bois fermant à clé pour cacher des secrets, un exemplaire du Livre des Vertus, un petit buste d'Averroes, un pinceau et de la peinture, des petits cailloux à semer derrière soit, de fausses moustaches ayant appartenu à Izaac et un trognon de pomme rongé par Kirkwood pour repousser les insectes nuisibles, une mèche de cheveux roux ayant appartenu à qui tu sais, et... et... et bien je crois avoir fait le tour.

Il donne une claque sur la fesse droite de son chat Platon qui lui décoche un de ses coups de griffes dont il a le secret, mais qui passe à côté. Il l'attrape par la couenne et le glisse sur le haut de son sac à dos. Il l'attache fermement sous les crachats hostiles du félin.

En route Platon ! Allons chercher Maria ! Et arrête de râler ! Je t'ai dit cent fois que tu venais avec moi ! Avec ce Tibère en ville, je ne veux pas te laisser seul à Genève !
_________________
Capitaine de la Milice de Genève. Le Vieux Lion.
Nicbur
[La forge de l'Issime, jour du départ, derniers préparatifs]

Tu vois Lepam, un casque, c'est une arme aussi redoutable qu'une épée, à condition d'en prendre soin. L'astuce, c'est qu'il soit bien lustré, pour refléter les rayons du soleil, et aveugler l'adversaire. Bien sur, s'il est ibère ou sicilien, c'est plus délicat, c'est gens là vivent toute l'année avec le soleil, alors pour les éblouir, tu peux te lever de bonne heure...

Lepam opinait, pas totalement convaincu, mais n'osant pas contrarier son ami. Déjà en temps normal, il avait un caractère de cochon, mais là, le fait d'avoir été repoussé par la jeune Prune, et la tension du tournoi le rendait invivable... Encore plus que d'habitude.

T'as de quoi manger? parceque les rançons, je les voudrais en espèce sonnantes et trébuchantes, et ca m'ennuierait fortement de devoir commencer à négocier pour que tu puisses grignoter.

Puis t'as fait un sac avec les onguents de soin, les crèmes cicatrisantes et l'alcool?


Lepam le regarda avec de grands yeux ronds


Pas pour moi, imbécile, c'est pour mes adversaires. C'est pas encore aujoud'hui que le grand Nicbur tueras un genevois. Un comtois, à la limite, mais pas un helvète. On n'est pas des barbares.

Allez, viens, on va retrouver ma rousse, et on y va
_________________


Qui qui c'est l'plus balèze? c'est bibi!!!
Swan
    [Quelques heures avant le départ, une vieille grange, sortie de Genève]



Elle pionçait la rouquine, elle s'était octroyée une heure de repos après sa soirée en taverne. Du bruit se faisait entendre non loin, lui faisant ouvrir un oeil encore ensommeillé et de ronchonner gracieusement parce qu'elle n'avait pas assez dormi. Bon ou pas bon pour ceux qui allaient se trouver auprès d'elle, ils le découvriront bien assez tôt !

Elle se leva pour aller regarder les premières personnes qui allaient au rendez-vous pour le tournoi et cette vision finie de la réveiller. Un sourire carnassier au coin des lèvres, elle retira sa robe pour la fourrer dans un coin de la grange. Hors de question que quelqu'un touche à cette robe. La voilà en braie et en chemise, paré pour le départ !

Un temps de chien, mais ça, elle s'en fichait royalement. Au moins l'rouquin pourrait se rouler dans la boue à loisir. Elle accrocha son bâton comme elle avait l'habitude de le faire et hop la voilà qui dévala de la grange au trot forcé. Il lui restait maintenant à trouver son coéquipier qu'elle se mit à chercher en remontant le chemin jusqu'au village.

Elle se planta au niveau de la porte qui menait à Lausanne et scruta chaque personne qui avançait. Pour l'instant, personne de sa connaissance ...

Elle grimpa sur un muret pour être vu et surtout pour mieux voir. Son coéquipier ne pourrait pas la rater comme ça !

_________________
--Pigeon_no
Le pigeon gris-bleu et blanc volait à toute allure tant il était énervé....Rien que pour se venger, il envisageait de voler dans un mur de pierre et de lamentablement s'y écraser...Sauf qu'il n'aimait pas l'idée de se faire bouffer par n'importe quel affamé de la ville et, à cette heure, il y en avait un peu trop!
Soupirant de rage et de désespoir, il ferait donc ce qu'on attendait de lui...Ce qu'attendait la rousse insolente de lui en fait!
Se remémorant le début de l'épisode, il rageait tel un pigeon... donc en silence....
Cette rousse, quand même...Quand il pensait qu'elle l'avait cloué au sol d'un bond alors qu'il picorait innocemment les quelques miettes qu'elle semblait lui avoir offert généreusement...Pfff, il s'était fait avoir comme un bleu, lui qui arborait pourtant gris et blanc également! Et la rousse, elle, savait ce qu'elle voulait et ce qu'elle faisait! A peine entre ses mains, elle l'avait affligé d'un ridicule vélin autour de la patte...

Non, mais Oh, n'avait-elle pas vu la couronne qu'il portait? Ne saisissait-elle pas la royauté dans son port de cou de pigeon?

En fait, non! Elle n'avait rien vu que sa patte à laquelle trônait à présent un horrible message qu'elle avait lu devant lui avant de l'installer...

Croyait-elle vraiment qu'il allait le roucouler ou le chanter au destinataire?

Ouais, n'ayant pas la mémoire d'un poisson rouge, il se souvenait des mots mais en langage pigeonnier, ça donnait rien de bien, alors.....
Cher Scrat,
J'ai quelques difficultés à rassembler mes troupes qui devaient aller à la chasse aux animaux bleus-gris à grande bouche et surtout me fournir armes et armures!
Je les attends encore un moment..s'ils ne devaient pas revenir à temps, je courrai après toi, après vous! Partez donc devant, ne m'attendez pas...Enfin, faites semblant de ne pas m'attendre mais avancez doucement que je puisse vous rejoindre! Je suis, au pire, à deux pas derrière....Non, ne te retourne pas!
Emi.


Faut qu'il soit doué ce Scrat pour comprendre plus de deux mots à cette missive au discours obscur! Autant dire qu'en plus d'être humiliante, cette mission sera inutile...

Puisque Déos n'avait jugé bon de lui offrir deux mains, le pigeon_nô n'avait guère le choix que de poursuivre, finir et se libérer de ces chaines, de ces entraves qui le rendaient esclave de la rousse, bon oui, de ce message!

En vol de reconnaissance, le pigeon reconnut le turban rouge que la rousse lui avait si bien décrit. Il vint se poser sur son épaule pour que ce dernier n'ait aucune hésitation et ne cherche point à le rôtir...
Restait plus qu'à espérer qu'il ait l'esprit vif, le turban rouge...
Dioscoride.
[A l'aube de l'aurore du petit matin, le 3 novembre 60]

Le lard glissait sur le cuir.
La brosse s'appliquait ensuite à rendre leur éclat à des bottes qui par endroit commençaient à montrer des traces d'usure.
Piotr libéré et occupé à sa ration, le Borgne le séant sur les marches de leur roulotte et les idées encore embrumées des lascives étreintes auxquelles il avait succombé quand leur carriole s'immobilisa au creux de la nuit, stoppa son ouvrage et regarda autour de lui les marchands monter leurs étales, les taverniers arranger des comptoirs éphémères, les chariots mener outre les provisions, les derniers participants et les premiers curieux près de du champ qui verra au son d'une corne une soixantaine de concurrents se lancer les uns contre les autres.

Il en avait reconnu certains déjà, Cromwell qu'il devra aller saluer comme il se doit, Luc, qui l'emmena à glisser un marteau de charpentier dans sa ceinture, histoire si l'occasion se présente de vérifier sa théorie selon laquelle il y avait moins sous son crane que dans une vessie de porc, Aubanne qui l'avait remplacé lors du dernier Tournoi et qu'il se promit de ne pas frapper, tout comme Jehane garante de l’exécution plus ou moins rapide de leur projet.
Il aperçu aussi le Mendois qui leur avait volé des heures précieuses la veille et qu'il devra donc remercier, ça semblait normal. Anton aussi, penser à lui montrer son sens de l'humour.
Au loin, une silhouette, celle d'un chapeau, superposant un accoutrement qui ne devait plus être la mode que dans quelques repaires nauséabonds, il en imagina même l'odeur…Serra…, songer à aller l'embrasser dans une franche accolade, comme de vieux amis, en faire une priorité.
Puis des absents visiblement : Shirine, tant mieux ça éviterait bien des complications et bien des interprétations, Izaac, tant pis ça aurait permis bien des interprétations et des complications...à son âge....

Dioscoride s'étira, constata avec satisfaction que les douleurs à la hanche s'étaient faites oubliées.
Un coup d'œil vers le ciel dégagé, une pensée vers celui qu'il ne comprenait pas toujours: "Ce serait bien que cette fois que tu ne me mettes de bâtons dans les roues toi…si tu ne t'en sens pas capable, oublie moi pour deux jours, hein? "

Abandonnant ses bottes, Dioscoride rejoignit sa moitié pour lui confirmer la présence de Nic, et l'aider à lacer son bustier…enfin...avec cette intention première…seraient bien capables d'arriver en retard s'il devait s'écouter.

_________________
Raoulleglabre
[Nyon-la-bonne-mine, 3 novembre 1460. Finalement, vu d'ici, il fait pas mauvais. Entre la forêt de bannières genevoises, mon spadassin compte ses 50 écus, l'oeil dextre lorgnant sur la concurrence et l'autre aussi, bandeau relevé]

Corps d'armes de Nicbur, Lance de Voncarstein, Zyvelyne, Corps d'armes de Luc_la_misere, Groupe de Justine, Leo... , Groupe de Ignace., Lena. , Groupe de Mahaud, Raoulleglabre , Groupe de Anton_voyl, Sysko , Groupe de Dioscoride., Phonya , Groupe de Aqwaqwaqwaqwa, Grazziela , Groupe de Maria_paz, Thomas.cromwell , Groupe de Evil_erin, Garret , Groupe de Akaryne_chyro, Daisy. , Groupe de Aubanne., Mandorrallen , Groupe de Le_g., Semrehymh , Groupe de Natasha, Serguei.novgorod , Groupe de Scrat, Emillane , Groupe de Elvy_lee, Kreeems , Groupe de Musartine , Groupe de Iskander, Vero5 , Groupe de Lglvh, Martin_gale, Lanna., Francoise , Groupe de Marieladamnee , Groupe de Oberthur , Groupe de Phelim, Somica , Groupe de Antoine., Attyla , Groupe de Swan


Mahaud ma poule, soit pas buse ! Passe les épinards !
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