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[RP] Genève vs Rouxe - 27 janvier 1461

Izaac
tribunal de la république de Genève.

Citation:
27/01/1461 - procès opposant Rouxe à la municipalité de Genève
Rouxe est accusé de haute trahison.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Acte d'accusation

monsieur Rouxe est accusé de haute trahison contre la république de Genève. Profitant de sa position éminente de bourreau des helvètes, le 26 janvier 1461, il a outrepassé tant le verdict de la cour souveraine de justice de Genève contre Gui452, que les principes les plus fondamentaux de la Charte des Juges. Plainte déposée le 27 janvier 1461.


Citation:
L'accusation a appelé Gutemberg, juge de Genève, à la barre
L'accusation a appelé Gaal, chancelier intérimaire, à la barre

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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Le_poete_hurleur
S'installant au spectacle le jeune disciple de l'art nouveau prôné et inventé par ce brave La Misère s’installa avec un sachet de pape corn fallait dire que c'était le 4éme bourreau à se prendre pour un juge en moins d'un an le virus du Garwinisme bien plus dangereux que la maladie qui fait vomir avait fait bien des dégâts chez les faibles d'esprit pourtant sa fin aurait du donner a penser.....mais celui là semblait être de la catégorie champion du monde dans le genre
voyons voir si il en avais dans le verbe parce qu'arriver a justifier de telles conneries il faudra s'en inspirer !
ça peu toujours servir...........
Misterbop
Un vent tourbillonnant déposa aux pieds de Misterbop un manuscrit voletant. Les armoiries et la saisine provenait sans aucun doute de Genève.
Misterbop se mit à marmonner ...


Un procès contre un bourreau ? Un conseiller intérimaire qui lève des sanctions contre la populace ?
Hallucinant ...

Pourtant, aucun écho n'a parcouru les rues de Fibourg, juste la remarque du Bocans ... mais rien n'est sortit de son brouhaha moqueur.

Seuls les repas de jambons pris avec le CaM La.guerre ont fait du bruit. Sûre que le bourreau intérimaire s'est pris la plume dans le parchemin.
Encore un damné frappé par la fièvre.
Par contre il faut l'arrêter... enfin qu'il cesse ...mais aussi qu'il expie !

Pfffff depuis l'ouverture du Gothard, il y a un drôle de vent sournois dans les Alpes. Les gens agissent de manière bien singulière et personnelle.
_________________
Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Musartine_
Demi tour toute !
-hein ?
- Demi tour !
- mais mes vacances ?
- quoi tes vacances ?
- mais l'exotisme toussa toussa ?
- pas besoin de partir, l'exotisme tu l'as sur place !
- Hein ?
- les minutes de Marguerite ... Berne ... toussa toussa ...
- ouai bon ça va, je te cause à toi la petite voix ?
- non là, tu causes toute seule
- mes vacances ...


Voilà, elle râle, elle ronchonne, elle fulmine ... faut faire une escapade maison, pour une histoire de bourreau bourré de duchéite aîgue.

Elle a pas fini de râler. Lui gâcher ses vacances, sur qu'elle va pas être de bonne humeur de sitôt. Alors, elle en profite pour étudier toutes les minutes.
A peine arrivée, même pas enfilé la tenue robe-de-mariée-peinte-en-noir-pour-faire-proc, c'est en tenue de voyage qu'elle arrive au tribunal. Elle a pas l'intention de s'éterniser ici.

furieuse, elle pose les dossiers à la table du procureur, et attend l'arrivée du juge.


J'espère qu'il va pas tarder, pas que ça à foutre moi !

_________________
Gutemberg
Gut rentre dans la salle d'audience et s'assoit sur son fauteuil.

Bon alors qu'est ce qui se passe encore ? Encore un bourreau qui ne fait que ce qui lui passe par la tête ? Qu'est ce que c'est que cette chienlit ?

Le vieux tape avec sa canne sur le sol.

TOC TOC TOC je déclare la séance ouverte.

Affaire République de Genève contre le sieur Rouxe, bourreau actuel et intérimaire de Berne.

Huissier faites rentrer l'accusé s'il est présent.

L'accusé a-t-il un avocat ?

Madame le procureur vous avez la parole.

_________________
Musartine_
Ah ben enfin ! L'accusé n'est pas encore présent, et on va pas l'attendre 107 ans, pas que ça à foutre !

La femme prend alors ses parchemins pêle mêle dans les bras, se lève d'un bond, et se lance dans la diatrybe de début de procès.

Le 26 Janvier 1461, le boureau Rouxe a exécuté une sentence qui n'avait pas lieue d'être exécutée, dans l'affaire Gui452.

Rappelons les faits !
Gui452 a fait un peu de cueillette sur nos terres, il fut donc poursuivi au tribunal, pendant ce laps de temps, il eut à se justifier face à nos bras armés, qui lui ont réglé son compte comme il se doit, comme seuls les Helvètes savent le faire : rapidement et proprement.
L'affaire s'arrêtait donc là, vu que nous ne pratiquons pas cette habitude issue des contrées sous développées que sont les doubles peines. Relaxe a donc été demandée.

Mais que nenni !!!!!!!

Le bourreau, peut-être bourré, je n'en ai cure, c'est quand même pas compliqué de comprendre qu'on a rien à faire, et qu'on est toujours en vacances, le bourreau s'est mis en tête de finir mes vacances en allant exécuter une peine digne des tartopommistes ! Un scandal ! Il voudrait pas non plus nous imposer un concours de tarte aux pommes tant qu'il y est ? si c'est le cas, je vous assure que je me met à la cuisine, et que je vous force tous à manger mes tartes aux pommes ! Et que peronne ne râle !
Donc, le voilà qui débarque, la gueule enfarinée, et qui colle 10 jours de prison et 1 000 écus d'amende au sire Gui452! 10 jours de prisons !!!!! Vous vous rendez compte ? Et qui doit le nourrir pendant ce temps là ? Qui va payer sa pitance ? 10 jours !!!!
Quant aux 1 000 écus ... pfiouttttt envolés ! C'est bien beau de mettre 1 000 écus d'amende, mais s'ils ne vont même pas dans les caisses de l'avoyerie ou de la Confédération Helvétique, ça sert à quoi ? Il les a prit pour lui-même ? Ni vu ni connu j't'embrouille et j'me garde ça dans les poches ? Et en attendant, le malendrin de Gui452, non seulement on a sa pitance en charge pour 10 jorus de prison, mais en plus on est bon pour le soigner maintenant ! Il a une idée du coût de sa connerie le bourreau ?

Bon bref, je m'emporte.

Toujours est-il que le bourreau, comme son nom l'indique, son boulot c'est de bourriner, pas de réfléchir ! Il fait ce qu'on lui dit, rien d'autre !

Un rappel de notre loi à ce sujet :


Elle fouille rapidement dans les parchemins, lit à haute vois, puis tend le parchemin au juge.


Citation:
Édit sur la procédure pénale en confédération Helvétique.

La présente procédure est applicable par les onze cantons helvétiques.

A charge de chacun des onze cantons de se doter d'un tribunal cantonal souverain, avec son juge souverain, selon les modalités choisies par chacun des onze cantons.

A charge de chacun des onze cantons de recevoir les plaintes, instruire et présenter devant leur juge cantonal souverain les affaires judiciaires constituées sur le territoire de chacun des onze cantons confédérés, selon les lois de chacun des cantons. Il est écrit que les affaires seront jugées souverainement, dans le respect de la Charte du Juge.

A charge de chacun des onze cantons de présenter le verdict de leur cour de justice cantonale au bourreau de Berne, afin qu'il exécute la sentence.

Fait ce quinzième jour de décembre 1456, par la grâce de Notre Seigneur, pour le droit à la justice.

Édit de justice, scellé par la chancellerie, après l'approbation de la diète des onze cantons.
Scellé pour Genève..




Elle se tourne ensuite vers l'assistance.

Mais ce n'est pas tout dans cette affaire, en sus des autres pratiques du même acabit que le bourreau a fait, oui parce qu'il a quand même trouvé le moyen de relaxé des italiens qui ont pris Fribourg, ceux là même qu'il a du bouté hors du chateau, à se demande s'il a compris ce qu'il foutait là, il faut aussi noter le néant, le rien, les non-interventions du Chancelier Gaal en poste.

Aussi, je demande à ce que celui-ci vienne à la barre, s'exprimer sur cette affaire.

_________________
Gutemberg
Merci madame le procureur.

Le chancelier intérimaire Gaal est donc appelé à la barre.

Quant à l'accusé, s'il ne se présente pas à son procès, il sera considéré comme en fuite et jugé par contumace.

_________________
Gaal
L'accusation a appelé Gaal à la barre

Voici son témoignage :
Citation:
je souhaiterais tout d'abord rappeler le contexte. L'armée genevoise dite Armée du Salut composée de soldats helvètes s'est battue plusieurs nuits pour reprendre le canton de Fribourg puis le château de Berne d'une bande de brigands italiens qui a vidé les stocks et trésors, et mis en péril notre système minier.

A l'issue des combats victorieux, nous (soldats) fûmes contraints d'assumer les charges de conseillers confédéraux dans l'attente des prochaines élections. Je ne vous cache pas les difficultés rencontrées pour trouver des soldats près à s'investir pour des travaux qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils n'ont pas choisi. Certains l'ont fait avec dévouement et abnégation, d'autres n'ont pas pu trouver le temps de s'investir autant qu'ils auraient souhaité.

Les faits qui sont reprochés à Rouxe s'apparentent davantage à une inexpérience et une impétuosité qu'à une volonté réelle de nuire (le procureur de Genève parle même d'une haute trahison) envers le canton de Genève ou la Confédération. Je n'y vois point là de conspiration, ou de rébellion envers les autorités.
Nous pouvons regretter que les textes de lois confédérales sont quasiment introuvables quand elles existent, et que le fonctionnement de la confédération est basé sur les us et coutumes qui échappent complètement a un non-initié comme l'est le soldat Rouxe

Je note qu'il est tout aussi disproportionné d'ouvrir un procès pour le motif gravissime de Haute Trahison contre un conseiller confédéral qui à la base n'est qu'un soldat qui s'est courageusement battu contre une horde d'italiens et qui a bien gentillement et peut-etre naivement palié a l'absence de conseillers élus.

J'espère sincèrement que le canton de Genève abandonnera les charges retenues contre Rouxe pour qu'il soit relaxé avec un simple rappel à la loi.
[/quote]
Musartine_
D'un bond, elle est à nouveau debout, répondant, posant questions, agrémentant le tout de fouilles dans ses parchemins.

Le contexte oui ! Parlons en du contexte !

Une armée d'italiens vient prendre notre Château.
Les Helvètes en marche le libèrent vaillamment.

Chercheriez-vous à nous faire croire que nos soldats, se battant pour leurs cantons, leur Confédération en ignorent les fondements même ?
Vous nous prenez pour des nouveaux-nés de la dernière pluie ?
Quel Helvète ignore donc la souveraineté des cantons ?
Quel Helvète ignore donc les tracas posés depuis quelques temps par l'ignorance des bourreaux, qui a déjà conduit en ce tribunal d'autres bourreaux ?
Et ceux allant donner leur vie pour nos particularités si décriées dans les royaumes les ignoreraient ?

Quant à la connaissance de nos lois, elles sont inscrites partout où elles peuvent l'être : dans la bibliothèque sise à côté de ce tribunal, dans les différentes avoyeries, et j'en passe.

Un bourreau n'a qu'à exécuter les tâches que nous lui accordons.
Ces tâches sont relayées dans la tour des bourreaux. Y a-t-il seulement mis les pieds ? Nous n'y voyons aucune trace de son passage, malgrès les demandes d'explications. Rien. Nada. Di niente.

Mais, je vais faire l'effort 5 minutes de considérer qu'il n'y a là aucune mauvaise foi, aucun prétexte fallatieux pour tenter de minimisez ses torts.
Considérons alors le bon sens.
Le bon sens ! le simple bon sens !

Imaginons qu'il n'ait rien connu à l'affaire, qu'il n'ait jamais trouvé aucune minute du procès, que seul ce foutu bon sens pouvait le guider...
Quel acte peut-il aller jusqu'à une sanction menant à 10 jours de prisons, et 1 000 écus d'amende ? Cette peine, si l'accusé n'est pas soldable, ne peut mener qu'à une mort lente, faite d'agonie, de crampes à l'estomac, par manque de nourriture.
L'Helvétie défendue serait-elle donc comme certaines de ces contrées préférant tuer son peuple plutôt que d'y voir la vie, afin de pratiquer de telles peines ?
Vous vous foutez de moi en parlant d'inexpérience et d'impétuosité ?
le Très-Haut lui-même interdit de tels actes. Et rien à voir là dedans avec la Foy. ô non !
Il interdit tout simplement d'affamer ainsi !
Le bon sens ... rien à voir avec une quelconque expérience.

Mais revenons maintenant à l'objet de votre témoignage ici même, messire Gaal.
Il vous a été demandé, par moi-même et d'autres, de répondre de cela.
Cette inexpérience, elle a déjà été soulevée. Mais votre propre réponse contredit votre témoignage actuel.
Là, elle fouille frénétiquement, pour en sortir quelques parchemins, qu'elle lit à haute voix, avant de les transmettre au juge.


Musartine a écrit:
Citation:
Et à part renifler le fondement d'Izaac, vous n'avez rien d'autre à faire l'intérimaire ? Comme aller expliquer au bourreau de la CH, qu'il n'est pas juge, et qu'à la limite, avant de faire quoique ce soit, s'instruire sur les lois locales, ainsi que celles du Très Haut serait un bon début ?



Und außerdem Sniffing die Grundlage Izaac, haben Sie nichts anderes in der Zwischenzeit tun? Als die Henker der CH erklären, ist es nicht ein Richter, und dass die Grenze, bevor Sie etwas, erziehen Sie sich auf die lokalen Gesetze sowie des Höchsten wäre ein guter Anfang sein ?





[/quote]

CE à quoi, empli de compassion, de vouloir bien faire pour notre Confédération, de soutient envers notre bourreau, vous n'avez rien trouvé de mieux à répondre que ...

Gaal a écrit:
S'il faut que je passe mon temps à expliquer aux conseillers commis d'office le travail de chacun, je vais m'épuiser.
Vous n'auriez pas plutôt une activité plus ludique comme botter l'arrière-train des damoiselles nées avant hier qui me prennent de haut ?


Wenn ich meine Zeit damit verbringen, zu erklären Berater durch das Gericht die Arbeit der anderen bestellt habe, werde ich ausgehen.
Sie würden nicht eher eine lustige Aktivität als Kick die Hinterhand vorgestern Jungfrauen, die mich hoch zu nehmen geboren?


Le coup de l'inexpérience, vous repasserez je vous prie.
Qu'il l'eut, mettons.
Que malgrès les demandes diverses et variées, vous ayez refusé, et d'expliquer ses actes, et de faire le nécessaire pour qu'erreur ne soit plus commise, que vous ayez fini par dire que vous vous expliqueriez ici-même, chose que vous ne faites pas, cela ne fait qu'empirer la situation.

Alors, je vous repose les questions, si cela peut vous aider.

Pourquoi ne pas l'avoir aidé à se former, quand nombre de personnes auraient été prêtes à y répondre ?
Pourquoi l'avoir laisser à son poste ?

Vous avez su trouver la gouaille pour vous en prendre à qui vous vouliez lorsque vous fûtes chancelier intérimaire. Je gage donc que la gouaille, vous la trouverez également pour justifier enfin toutes ces non-prises de décisions.

Dernière question : savez-vous si l'accusé aura au moins l'intention de se présenter ici-même alors que convocation lui a été envoyée, comme à vous-même ?

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