Musartine
Des semaines quelle sillonnait les routes françoyses pas les routes à François, il est pas vraiment dans le coin, les routes françoyses.
Elle observait, sinformait, découvrait ou pas.
Au Louvre, elle avait lu les annonces royales, celles qui tenaient informés de létat de la croisade. Elle avait sourit plus dune fois à les lire. Et maintenant, elle était en LD.
Souvenir de sa dernière apparition ici, où les dauphinois semblaient, une fois de plus, se leurrer eux-mêmes. Elle avait entendu parler de prétendue neutralité, et navais reconnu là que ce qui lui avait déplu ici. Pleutrerie, moutonnerie, espoir dune vie bien rangée, bien calme étonnant que cela fut ici quautrefois, furent créés ces terres expérimentales : le dauphiné. Elle ny avait jamais connu la saveur, et la Reyne Béatrice de Castelmaure ne sy était pas trompée en supprimant cette particularité. Elle navait pas lieue dêtre, ni dans les faits, ni dans les dangers éventuels que cela pourrait représenter pour la Couronne.
Et le Dauphiné de sêtre leurré une fois de plus sur ce quil était, sur ce quil aurait pu être.
Courage ! Fuyons !
Elle sillonnait donc.
Sourire amusée lorsquelle reconnut un voisin de campement.
Il était temps. Temps quenfin, elle se fasse moins discrète.
Cest donc en place publique quelle se rendit, là où tout le monde y allait de son grain de sel, là où les rues peuvent paraître vivantes, là où les fats ne manquaient pas de faire croire quils étaient hauts en couleur.
Et cest à qui voudrait lentendre, quelle sadressa.
Dauphinois !
Quand donc retrouverez vous la couleur qui était vôtre ?
Saint Georges vous aurait-il donc rendus si pleutres que vous ne voyez pas ce quil se trame ici et ailleurs ?
Eusaias, votre Roy, a déclaré dernièrement ennemis de la couronne ceux que lon surnomme les croisés, quils soient lOrdre du Temple, lOrdre Teutonique, lOrdre de Santiago, lOrdre des chevaliers Francs, ou la Garde Episcopale.
Le Dauphiné voit à nouveau Rotule Baccard élu Duc, prêt à prêter son allégeance à Eusaias.
Le Dauphiné semble se terrer, une fois de plus, dans les non-prises de décisions. Car il est des conflits où ne prendre aucun parti, cest sisoler, cest saffaiblir.
Mais
Que dire de ce Dauphiné, qui en ce moment précis, accueille en son sein des teutoniques, ceux là même que votre Roy combat ?
Est-il donc de plus en plus lusage ici, de jouer double jeu ? on tend une main au Roy, lautre aux croisés, comme cela, quel que soit le gagnant, le LD aura tiré son épingle du jeu ?
Loin dêtre des innocents blancs comme neige, Hobb et ses sbires sont la lie du fanatisme romain. Hobbtus comme pas deux. Attendez vous donc dentendre leur sermon prônant la mort de tout ce qui nest pas eux, pour vous réveiller ?
Lorsque vous entendrez leur prêche énonçant très clairement que toute pensée différente de la leur doit être éradiquée par le fer, alors, rares dauphinois encore vivants, alors, il sera trop tard.
Requiescat in pace.
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Elle observait, sinformait, découvrait ou pas.
Au Louvre, elle avait lu les annonces royales, celles qui tenaient informés de létat de la croisade. Elle avait sourit plus dune fois à les lire. Et maintenant, elle était en LD.
Souvenir de sa dernière apparition ici, où les dauphinois semblaient, une fois de plus, se leurrer eux-mêmes. Elle avait entendu parler de prétendue neutralité, et navais reconnu là que ce qui lui avait déplu ici. Pleutrerie, moutonnerie, espoir dune vie bien rangée, bien calme étonnant que cela fut ici quautrefois, furent créés ces terres expérimentales : le dauphiné. Elle ny avait jamais connu la saveur, et la Reyne Béatrice de Castelmaure ne sy était pas trompée en supprimant cette particularité. Elle navait pas lieue dêtre, ni dans les faits, ni dans les dangers éventuels que cela pourrait représenter pour la Couronne.
Et le Dauphiné de sêtre leurré une fois de plus sur ce quil était, sur ce quil aurait pu être.
Courage ! Fuyons !
Elle sillonnait donc.
Sourire amusée lorsquelle reconnut un voisin de campement.
Il était temps. Temps quenfin, elle se fasse moins discrète.
Cest donc en place publique quelle se rendit, là où tout le monde y allait de son grain de sel, là où les rues peuvent paraître vivantes, là où les fats ne manquaient pas de faire croire quils étaient hauts en couleur.
Et cest à qui voudrait lentendre, quelle sadressa.
Dauphinois !
Quand donc retrouverez vous la couleur qui était vôtre ?
Saint Georges vous aurait-il donc rendus si pleutres que vous ne voyez pas ce quil se trame ici et ailleurs ?
Eusaias, votre Roy, a déclaré dernièrement ennemis de la couronne ceux que lon surnomme les croisés, quils soient lOrdre du Temple, lOrdre Teutonique, lOrdre de Santiago, lOrdre des chevaliers Francs, ou la Garde Episcopale.
Le Dauphiné voit à nouveau Rotule Baccard élu Duc, prêt à prêter son allégeance à Eusaias.
Le Dauphiné semble se terrer, une fois de plus, dans les non-prises de décisions. Car il est des conflits où ne prendre aucun parti, cest sisoler, cest saffaiblir.
Mais
Que dire de ce Dauphiné, qui en ce moment précis, accueille en son sein des teutoniques, ceux là même que votre Roy combat ?
Est-il donc de plus en plus lusage ici, de jouer double jeu ? on tend une main au Roy, lautre aux croisés, comme cela, quel que soit le gagnant, le LD aura tiré son épingle du jeu ?
Loin dêtre des innocents blancs comme neige, Hobb et ses sbires sont la lie du fanatisme romain. Hobbtus comme pas deux. Attendez vous donc dentendre leur sermon prônant la mort de tout ce qui nest pas eux, pour vous réveiller ?
Lorsque vous entendrez leur prêche énonçant très clairement que toute pensée différente de la leur doit être éradiquée par le fer, alors, rares dauphinois encore vivants, alors, il sera trop tard.
Requiescat in pace.
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