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[RP ouvert] La Cathédrale, l'Epée et le Goupillon

Woland_von_selenios


Au Lendemain de la Bataille




Ce matin là Woland avait envoyé une lettre :

Citation:
A Son Éminence Tully Farnèse,
Du Pere Woland von Sélénios, sire de la Condamine-Castellard,



Vostre Eminence,

Mes debvoirs envers la Couronne Savoyarde et mon Honneur m'ont poussez à suyvre la levee du Ban de la Noblesse et de suyvre les Armees Imperiales dans la lucte contre Genesve.
Je vous escripts aujourd'huy ou la ville est nostre, et l'ennemy enfin terrassez. Je n'ay point de nouvelles de Monseigneur Honoryne et doibts m'enquerir de sa sancté, ainsin que de celle de Lauralou.

Je vous suis Servyteur, Eminence, et attends vos Ordres et Sages Conseils,

Le Tres Hault vous garde en Sa Saincte Grasce,

Pere Woland





Le vieil homme ouvrit les lourdes portes et ses bottes résonnèrent sur les dalles de pierre.
Il était venu ici le soir de la grande bataille... Mais il n'était pas resté longtemps, il avait simplement veillé à ce que la Cathédrale soit gardé de tout saccage. Woland entra cette fois, un air un peu différent sur le visage. Il observa les lieux d'un oeil neuf et sa voix forte tonna :


"Monseigneur Honorine ! Dame Lauralou !"

Bien que dans un lieu saint, le Prêtre n'était pas rassuré et il gardait sa main senestre sous la garde de son épée, tous ses sens en alerte. Il n'avait aucune nouvelle des membres du clergé de Genève, il pouvait s'attendre à tout.

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Luc_la_misere


Un bruit....des pas.....des mots prononcés à haute voix dans la nef....

Voila ce bon Luc réveillé, l'instinct du guerrier le fait se saisir de sa sica bien qu'il ai à peine la force de la soutenir rampant un peu vers un pilier pour être sur de ne pas être attaqué de dos ....on sait jamais......

C'est la bouche sèche qu'il s'adresse a l'homme qu'il ne voit pas encore.



Hola y a quelqu'un?

Vous en faites pas la pseudo évêque est sous bonne garde emplie de haine et de rage elle fut une des premières victimes des combats.
Je savais pas que ça se battait un évêque....
en tout cas ça se bat mal!
Que sa houppelande devienne transparente et qu'elle en meurt de honte!


L'image lui arrache un rire suivit d'un crachement de sang et d'une forte douleur aux poumons, petite pose avant de reprendre.

C'est pas du genre a prier cette engeance juste a se remplir la panse sur le labeur des humbles a pavaner ses titres à droite et à gauche. Que Déos noie cette foire aux vanités dans la montagne de la désolation!
Et laissez Laura tranquille c'est une amie qui c'est juste laissé duper....que Déos lui pardonne.


Autre quinte de toux qui l'interrompt.

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Primus inter Pares du Lion de Juda jusqu’à la prochaine équinoxe.
Défaites vos idées toutes faites sur la réforme.
L'église parle de miracles la réforme en vit.
*honorine*
Honorine était dans la sacristie de la cathédrale, son garde personnel était toujours à ses côtés, depuis qu'elle avait posé les pieds à Genève, il avait été là, elle pouvait vraiment compter sur lui.
Elle était en train de prier intérieurement, assise dans un coin, méditant sur toute la haine de ces gens qui se disaient croyant mais qui ne faisait rien d'autre que de crache leur haine.
Elle sursauta en entendant appeler et se leva d'un bond pour se diriger dans la cathédrale, suivie de peu par Geran son Garde.

Elle n'eut pas à répondre de suite, le pauvre foldingo qui la suivait partout depuis qu'il l'avait frappé alors qu'elle était juste à l'abri dans l'armée, sans arme bien entendu puisque de toute façon elle ne pouvait se déplacer dans la ville dont elle avait la charges sans se aire frapper. Et encore une fois, même au milieu de l'armée, elle avait été attaquée. Elle ne s'était pas défendue et depuis le pauvre fou la disait sa prisonnière. Son Garde et ses amis l'avaient pourtant de suite mise à l'abri mais le pauvre bougre la suivait partout, lui crachant sa haine à force de paroles remplies de fiel à la figure ... chose qu'il fit d'ailleurs encore une fois.

Honorine regarda le vieil homme qui se tenait dans la cathédrale et se souvint l'avoir croisé au détour d'un couloir à l'abbaye Saint Antoine. Elle soupira en regardant le réformé tousser comme s 'il allait cracher ses poumons puis s'adressa au visiteur.


- Bonjour à vous. Je suis Monseigneur Honorine.
Que puis-je pour vous ?

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Evêque de Genève

La_rue_meurt
Les deux comparses fiers comme Artaban dans la victoire mais craintif comme tout populeux dans la défaite avaient trouvés refuge dans la cathédrale, ne pensant pas au fond et apres mure réflexion, que ce soit une bonne idée vue qu'elle n'était surtout fréquentés que par les réformés ou presque mais ils étaient là.
Planqués dans le confessionnal il tirèrent à peine le rideau pour profiter du spectacle.



Dit Georges c'est pas celle qui a été blessée au premier jours des combats en montant à l'assaut qui se pointe comme une fleur?

Merde Auguste c'est bien elle!
J'étais entrain de tenter de piquer un sac de pape corn au bureau de l'intendance quand j'ai vu l'intendant qui a faillit la tuer mais c'est retenu il devait la remettre à la justice Gen'voise.....
Planque toi avec toute sa mauvaise foy elle risque de nous accuser de sorcellerie de voir qu'elle a été blessée en combattant.
Et ils nous prendraient pour des réformés en plus!


Parle pas d'malheur nous on se la coule juste douce on n'as pas plus de conviction religieuse qu'elle !
Elle se retape vite en tout cas!
C'est peu être un troll qui regénère...


Ferme la Auguste ça nous dépasse tout ça faudrait pas qu'ils nous repèrent.

Ouaip quand je vais raconter ça a mon cousin Eugène ça va jaser!

Tu m'étonnes et quand André le saura ça risque de tourner jusqu'en moscovie c't'affaire?


C'est par où la moscovie?

par là....



Se faisant tout petit pour ne pas attirer l'attention sur eux en attendant que ça s'tasse ils ne purent s’empêcher de penser à ce qu'ils virent lors du premier assaut pendant qu'ils volaient des sacs de maïs.


27/04/1461 04:11 : Vous avez frappé *honorine*. Vous l'avez sérieusement blessé.
27/04/1461 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "Gladiustorum" dirigée par Diepold et l'armée "L'armée des Septs" dirigée par White.



Sont gonflés quand même Georges.

Ouaip fallait oser! parait que c'est à ça qu'on les reconnait.....

Chut!!!! ça résonne
Woland_von_selenios


Quand une voix s'éleva. Le Prêtre-Chevalier la suivit et se pencha sur l'homme qui saignait abondamment.

"Vous dites que l’Évêque est retenue contre son gré ?
Je l'ai vu tomber, mais je ne savais pas ce qu'elle était devenue...
"


Elle avait donc été capturée, après avoir été blessée lors de la bataille. Cela paraissait logique pour le vieil homme, qui ne s'émouvait pas pour si peu. Les doigts du blessés cherchaient à atteindre la poignée d'une lame courbe. Un sourire s'étira sur les lèvres minces de Woland :

"Vous êtes un lion..."

De l'une de ses mains, le vieil homme attrapa un petit linge blanc qu'il avait plié dans une sacoche qu'il avait sur son côté, dans lequel il rangeait lancette, fil, aiguille, poudre noire, etc. Sans ménagement, il plaqua sa paume et le linge sur la blessure du jeune homme.

"Bien maintenant que j'ai les mains dans tes plaies, nous allons pouvoir discuter un peu tranquillement mon cher ami..."

Il posa ses yeux clairs dans ceux du jeune homme, son visage n'avait rien de menaçant, il n'exprimait pas grand chose d'ailleurs, rien d'autre que de la froideur...

"Honorine est donc aux mains du Lion...
Et Laura est l'une de vos amis...
C'est bien cela ? Est-elle réformée elle-aussi ? Vous dites qu'elle a été dupée, quelqu'un lui veut du mal ?
Dois-je la rechercher ?
"


Du revers de la main, avec douceur, comme un père le ferait sur le visage d'un enfant, Woland essuya le sang qui coulait de la bouche de Luc.
Le vieil homme écouta les réponses du blessé puis, plusieurs secondes plus tard, Honorine était là. Le Prêtre tourna sa tête vers la jeune femme, mais ne retira pas sa main de la blessure.
Que faisait-elle ici ? N'était-elle pas aux mains des Réformés ?
Et elle semblait bien en forme pour une blessée de guerre...

"Monseigneur... Je suis heureux de vous trouver ici... Je suis le Père Woland..."

Il va de soi que cette présentation ne sautait pas aux yeux, le Prêtre-Chevalier portait un plastron et un gorgerin par-dessus sa tunique pourpre sombre et une épée au côté.

"Je pensais vous trouver en souffrance, je vois que vos blessures ont guéris vite..."

Un peu trop vite d'ailleurs... N'y avait-il pas dans tout cela quelque chose d'un peu obscure...

"Je suis venu m'assurer que le Clergé de Genève était toujours opérationnel et que ni vous ni votre curé n'étaient en danger de mort."

_________________
Luc_la_misere


Quand il vit l'homme arriver, un mauvais rictus se dessine sur ses lèvres.

Tiens un romain.....c'est rare d'en croiser en cathédrale.... on les voit plus dans les armées ou dans les salles de prestations de serment pour un fief....

"Vous dites que l’Évêque est retenue contre son gré ?
Je l'ai vu tomber, mais je ne savais pas ce qu'elle était devenue..."


Oui je l'ai faite prisonnière alors qu'elle combattait bouffie de haine et d’impiété, elle était dans les premières à monter à l'assaut.
Je l'ai prise sous ma protection pour qu'il ne lui arrive pas de choses fâcheuses en taverne, elle était sous le coup d'une condamnation par con tu masses de la Souveraine Justice de la République de Genève.


Vous êtes un Lion......


Le fixant dans les yeux affermissant sa prise sur sa sica il lui souffla d'une voix rauque.


Il n'est de dieu que Déos.
Aristote, Christos et Averoes sont ses prophètes.


Une quinte de toux et un glaviot sanguinolent le coupa alors qu'il allait entamer les 52, mal lui en prit, une grimace de douleur barra son vissage quand la main plongea dans sa chair meurtrie.
Se raccrochant à la foi pour ne point faiblir, il murmura dans un souffle


2. En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
3. Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.


Il était mal là le pauvre Luc, reconnaissons le, réfugié dans la cathédrale persuadé qu'aucun papiste n'y foutrait les pieds trop occupé a quémander des faveurs temporelles le voila fort dépourvu quand le papiste fut venu......
Il serra les dents sous la pression de la main sur ses plaies d'acier Génois, le seul qui avait pu le toucher et éluda la question quand la main du papiste se rapprocha de son visage il se dit qu'il allait encore visiter son créateur qui le mettait vraiment à l'épreuve ces derniers temps.
Dans un dernier effort il était près d'enfoncer sa lame dans le ventre du papiste pour être deux devant le jugement de l'unique, quand surpris par son geste presque autant que par l'arrivée d’Honorine son bras retomba .

Elle n'était pas en geôle!
Il n'y avais que deux ou trois explications plausibles.
Soit elle avait réussi a fausser compagnie à son commis a l'intendance des bandes noires, peu probable .....
Soit l'avoyer était bourré, fort possible.....
Soit Genève était tombé.....

Il devint blême.....il avait été si près de la victoire sur la tête de ces armées.....un moment d’inattention et il fut blessé et pas qu'un peu...
Ses combourgeois avaient du être submergés par le nombre des Génois seule force vraiment importante et compétente de l'empire..... dire qu'il avait parlé avec avec l’officieux commandant de la Nemesi celui qui voulait être empereur à la place de l'empereur, ....tentant en vain de lui faire comprendre ce qu'était l’indépendance sans les compromissions provençales il y avais plusieurs mois de ça.........

Genève tombée... il ne pouvais y croire une prière comme un cri, s'échappa de sa bouche.


Mon bon Déos tu fais l'con!!!!
Tu as jeté les dés et comme tu le sais les cartes sont nos amies!
Amen.

Il digéra doucement cette apparition...dans une position des plus inconfortables ....

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Primus inter Pares du Lion de Juda jusqu’à la prochaine équinoxe.
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