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[RP ouvert à tous] Tente de soins des blessés Genevois

Swan
      [Tente infirmerie des blessés Genevois]



Elle avait perdu connaissance, mais elle était encore en vie. Sa blessure était certes grave, mais pas mortel. Elle était coriace la rouquine et pour ceux qui en doutaient, vous en avait la preuve.

Elle revenait à elle, ouvrant des paupières lourdes. Sa vu revenait doucement. Elle était allongée sur une paillasse de fortune visiblement sous une tente médicale. Elle entendait gémir et des voix feutrées des infirmiers non loin se faisaient aussi entendre.

Elle voulut se relever, mais une douleur dans son flan droit la fit grogner et elle vit quelqu'un s'approcher d'elle.


- "Faites attention, la blessure a été recousue, mais c'est encore frais."

C'était une jeune femme qu'elle ne connaissait pas. Ne l'écoutant pas, elle roula de l'autre côté et prenant appuie sur le bord de la paillasse, elle se leva. L'infirmière fit le tour en râlant et vint l'aider.

- "Je vous ai dit de faire attention, vous allez faire saigner votre blessure."

J'm'en fous ! Où est m'père ? Où sont Ober et Néllia ?

La tête lui tourna un moment et s'accrochant à la femme, elle ferma les yeux en respirant un bon coup. Elle voulait savoir. Elle voulait voir de ses yeux l'étendue des dégâts ! Elle reprit et ouvrit de nouveau les yeux.

J'veux savoir où ils sont et comment ils vont ! Amenez-moi !

La voix était sans réplique. Elle irait seule si la femme ne voulait pas.
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Musartine
[les délices, le jardin]

Nan, j'veux pas bouger d'ici, j'ai rendez-vous !

Un rendez-vous comme celui-là, ça se rate pas. Ca serait dommage que pour son impatience à visiter ce jardin, elle rate son homme. Simple non ?

Mais puisque je vous dis que j'ai rendez-vous ! pouvez pas attendre un peu non ?

Elle regarde la grande armoire face à elle. Aussi arrogante soit-elle, y a quand même des moments où elle sent toute petite...

C'est vous Titus ? non ?

Encore un regard, c'est peut-être le moment où il faut envisager de baisser le ton quand même ...

Zavez pas vu Luc ? enfin aujourd'hui j'veux dire, je sais bien que ces derniers temps, vous l'avez vu dans les parages, mais c'est aujourd'hui que ça m'interesse. Il a dit qu'il me ferait visiter ...

Encore un regard ...

Bon bon ça va ... j'avance. Mais si vous le voyez, vous lui dites où je suis ? hein ? il est doué en géo, il saura retrouver ...

Regard ahuri.

QUOI ???? il est resté à Genève ???? vous déconnez ou quoi ????
C'est par où Genève ?
Elle se ravise...Hmmm ... non, faut que j'aille parler à Déos avant ... j'peux ? et après je retourne à Genève, vous me ferez un plan détaillé ... parce que moi la Géo ... ah ? vous êtes au courant ? c'est pratique ça de tout savoir ...

Outch, vu le regard, vaut mieux qu'elle poursuive son chemin.

Bon ... euh ... non mais quand même ! j'veux voir cette histoire d'hourros, pis dire 2 mots à Déos. J'en ai pas pour longtemps ! j'fais vite !

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Oberthur
L'inconstance...

La vie a ses raisons que la raison ne lui envie pas.
Voilà ce qu'aurait pu penser notre blonde si elle en avait eu la possibilité.

Ce n'était pas le cas.
Combien de temps était-elle restée entre la vie et la mort, perdant à chaque instant un peu de souffle?
Qui l'avait trouvée? Qui l'avait amenée, couchée dans cette maison de toile?
Un ami ou un inconnu? Geste d'empathie ou geste du coeur?

Personne ne pouvait présager de son avenir.
C'est bizarre la vie.
Juste au moment où se dessinait un nouveau tournant.
Goderic.
Goderic avait voulu la suivre....
Son beau manche presque neuf encore et ses muscles encore en formation ne suffisaient pas...
Il le savait mais ne put s'empêcher de la rejoindre sans lui dire..

L'ennemi en surnombre avait comme avec la plupart des genevois en défense eu raison de lui...

Il se réveilla donc après un grand trou noir sous une espèce de tente où les gémissements des uns couvraient ceux des autres...

Il ouvrit et les yeux, sentit la douleur mais une seule pensée arriva de suite..
."Oberthur!"

Il se leva d'un coup, la blessure sous les bandages se rappela tout de suite à lui en lui envoyant un éclair de douleur.

Haaannnnnn.....

Il en tomba de sa couche, puis doucement, en respirant plus calmement, réussit à se lever...

Il cria à nouveau à travers la tente:


"Oberthur!!! Bouchon !!!!"

Il regarda partout mais ne vit pas son visage...
Vignolles
Vignolles fut transporté comme beaucoup de Genevois dans la tente des blessés.
Impossible pour lui de parler, juste un regard sur les lits ou sont entassés des amis.

L'heure est à la récupération pour repartir au plus vite au combat.
Nul doute que ceux qui sont venu porter le sang à Genève ne regrettent pas un jour leur geste.

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Heureux sont les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient.
Houze


Chez Germaine

Houze est au chevet d'Arctor, toujours inerte, avec Tanaisie et Raoul. Il est furieux : Tanaisie l'a contredit.

- Ô que c'est usant d'avoir à supporter une femelle! Et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon!
- Taratata! Faites pô vot'malin avec vot' benêt d'Aristote!
- Peste soit de.... oh mais quel est ce bruit? Ah Raoul, vous êtes l'homme qui tombe à pic! Just...
- Vite docteur, faut qu'vous v'nez! y a plein d'blessés! Et Germaine, j'crois qu'elle est mourue!
pleurant à chaudes larmes... Ma bombarolaaaaaaaaaa!
- Ah... elle a le cuir tanné, votre bombe glacée! Allons-y! je ne crois pas qu'Arctor se réveille de si tôt.



Tente des blessés

Impérial, pénétrant dans la tente, Houze annonce la couleur.

- Je suis Houze, le médecin des grands de ce monde. Je vous accorde un peu de mon temps précieux, parce que je le veux bien et que Genève le vaut bien.

Faisant le tour des lits de fortune :

- Celui-là! Lavez le, qu'on voie à quoi nous avons à faire! en désignant Vignolles.
- Hop hop hop! Raoul, maîtrisez moi celui-ci! Sans doute un ivrogne au retour d'un bal... mon bouchon... Secouant la tête avec commisération devant Goderic.
- La belle blonde... plus tard... elle ment forcément!
- Ben elle parle pas, elle risque pas d'mentir!
ironise Tanaisie qui a pris Houze en grippe.
...


- Aaah! Mais c'est la co-contractante! Elle a l'air mal en point! Je vais tenter quelque chose. S'approchant de l'oreille gauche de Musartine : CE SERA UN ELOGE FUNEBRE! avant de s'enfuir lâchement vers le grabat d'à côté.
- Une gamine! Elle n'a pas l'air mal. Tanaisie, elle est pour vous.
- Mais... et Germaine?
pleure Raoul.
- Oh Germaine! Elle est à une réunion au sommet. Des tractations, des promesses, dess congratulations. Regardez là! On dirait qu'elle se moque de nous!
- Ah ouaip! Elle rigole.
Swan
Appuyé sur le bras de la femme qui l'aidait à marcher, elle regardait tous ceux qui étaient allongés sur les paillasses de fortunes. Des visages qu'elle ne connaissait pas et d'autre qu'elle avait vaguement croisé. Elle s'arrêta devant la paillasse de Goderic en fronçant les sourcils. Il venait de brailler le nom d'Ober. Une pression sur l'épaule de l'infirmière pour qu'elle s'arrête et regarda Goderic, grandement agacé.

God'ric ! Mais qu'est-ce t'fiches ici ? J't'avais dit d'pâ v'nir ! T'pâ assez fort ! Complèt'ment inconscient hein !

De s'énerver comme ça, elle en grimaça en posant une main sur son flan.

Bouchon ? Et d'puis quand t'l'appelle bouchon ? Pis arrête d'faire du bruit, t'pâ l'seul à être blessé !

Elle balaya la pièce et vit une chevelure blonde. C'était elle !

Elle est l'bas, vers ...

Mais c'était quoi ça ? D'où il sortait celui-là ?

- Je suis Houze, le médecin des grands de ce monde. Je vous accorde un peu de mon temps précieux, parce que je le veux bien et que Genève le vaut bien.

Et de marmonner à l'infirmière.

Gné ? C'médicastre ça ? M'inspire pâ confiance hein ! L'a pô une trogne qui m'revient en plus !

Et de l'observer d'un mauvais oeil.

- La belle blonde... plus tard... elle ment forcément!

La moutarde qui montait doucement au nez de la rouquine, ce n'était généralement pas bon.

Heyy !! Comment ça plus tard ??? Maint'nant au contraire ! Nan mais c'quoi toubib d'pacotille ? Occupez vous d'Ober hein ou j'vous botte l'fion mouaaa !

Et le voilà qui s'approchait et la gamine de grimacer.

- Une gamine! Elle n'a pas l'air mal. Tanaisie, elle est pour vous.

Rhaaa ! Savez c'qu'elle vous dit l'gamine ?! Et personne m'touche hein, c'd'jà fait d'abord. Nan mais z'êtes bigleux en plus !

Et de faire une grimace en tapant sur les doigts de la dite Tanaisie qui s'approchait un peu trop.

Pô touche j'dis ! J'veux voir m'père moi ! L'est où m'père ? Et Néllia v'l'avez vu ?
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Germaine
L'accueil est de bon aloi. Sacrément classe, même! Germaine profite de ce séjour cinq étoiles, surtout qu'elle sait que ça ne durera pas.

Sous une arche de lumière, une nonne chante, accompagnée d'un crincrin mystique.

Germaine se prend à la suivre sur ce terrain, et lui accorde sa voix, un ton au-dessous.

Révolu-Siiiiion
Rêve ô Lution
Ole ze poweure tou ze pipeule
La propriété c'est le vol
Tout le pouvoir au peuple!


Ah Deos! Le jour où j'f'rai un guide, tu s'ras l'premier sur ma liste.
...
Mais c'est pas l'tout! J'sais bien qu'tu m'as pas fait v'nir ici pour que je m'la coule douce ad vitam eternam ou bien! C'est quoi ma mission?

...
Là, c'est tout blanc. On n'y peut rien, c'est comme ça.
...

Bon... si c'est c'que tu veux... Mais faudrait qu'Robert y r'vienne sur terre!
...
Moi aussi? Ab ben oui!



Grrlllmgrrr!

Oh mais elle revient!
s'ébahit Raoul.
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Vous étiez déjà lourds sans vos armures.
Tanaisie


Elle est arrivée juste à temps pour prendre les ordres.
Elle déteste Houze er rêve de le battre sur son propre terrain.
Bien entendu, Tanaisie ne doute pas unj instant d'y parvenir. Malgré une existence contestée auprès de certaines élites, elle n'en est pas moins titulaire d'une charge de greffière pour le tribunal de Genève, ce qui déjà en soi n'est pas rien.

Elle a également la lourde responsabilité de mettre en ordre et archiver les documents amassés par Robert Arctor.

Elle essaie d'aider Germaine à son poste de tribun. Elle trouve que Germaine est nulle comme tribun et se fait forte de la remplacer un jour.

Et maintenant, avec cette guerre, la voici à assister un médecin dont elle doute fortement des capacités.

Le tour des patients se fait au galop. Tanaisie hérite de Swan. Elle tend la main vers elle et se voit repoussée.


Hola! du calme bichon! J'vais rien t'faire, j'vois bien qu't'es en pleine forme!

J'regarde si j'vois ton père! Qui c'est d'abord? S'pas un nain périal, pasque on en veut pas ici!


Elle se retourne sur le gargouillis.

Ben oui Raoul! Elle a pas fini d'nous enrégimenter la Germaine!


..
Woland_von_selenios
Le dernier soir de bataille, quand celle-ci s'était terminée, Woland avait mené une jeune femme ici. Il ne savait pas ce qu'elle était devenue.

Le vieil homme revint donc cherchant à se rendre utile et à prendre des nouvelles. Peut-être était-elle morte, peut-être pas. Il n'attendait pas de pardon, il n'en voulait point. La guerre est ainsi, des innocents sont tués dans les deux camps, certaines choses sont invariables. Mais s'il pouvait être utile et aider ceux qui souffraient encore, il le ferait.

Beaucoup de monde se pressait un peu partout dans la large tente, les blessés s'entassaient comme ils pouvaient. Certains souffraient en silence, d'autres déliraient dans leur sommeil.
Ne sachant pas vers qui aller et ne voulant pas s'imposer dans un endroit où les blessés n'étaient pas des siens, le Prêtre-Chevalier se tint quelques instant à l'entrée de la tente, observant muettement la situation.

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Germaine
Germaine voit d'un très mauvais oeil son retour parmi les éclopés. Elle ne peut pas bouger. Enfin, si, la tête elle peut, et ne s'en prive pas. Elle se tord le cou en tous sens afin d'avoir la vision parfaite de son nouveau lieu d'expérimentation.

Son regard fusille le vieux qui fait le planton à l'entrée de la tente.


Raouououl! D'mande donc au vieux c'qu'y fiche ici! J'le r'connais, c'est l'voyeur qu'j'ai témoigné au tribunal!
Ah ben vous y d'mand'rez vous même, j'crois qu'y vient par ici!
Quoi? T'es sûr ou bien?
Oh et bouge toi d'là, tu bouches la vue!

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Vous étiez déjà lourds sans vos armures.
Woland_von_selenios
Un visage familier... Un mince sourire se forme sur les lèvres sèches du vieil homme. Il serait fort inconvenant de ne pas aller saluer une grande Dame comme celle-ci. Woland marcha donc entre quelques lits pour aller vers celui de la Germaine.
Il dit à son adresse :


"Tiens donc, je ne m'attendais pas à faire aujourd'hui une visite galante..."

Il attrapa un petit tabouret et posa son céans sur celui-ci. Il ne manqua pas d'y aller d'un petit compliment courtois, de circonstance pour soutenir la donzelle :

"Je vois que vous avez la peau dure et que celle-ci vous a gardé des lames. J'aurai été bien marri si j'avais dû vous donner l'extrême onction."

La situation était décidément plus plaisante dans ce sens là :

"Comment vous portez-vous donc Germaine ? Oui enfin... C'est une question bête étant donné le lieu où nous nous trouvons..."
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Elysabeth
[2 jours avant]

C'était une soirée comme les autres... mais non, finalement.
Il y avait un quelque chose dans l'air qui l'inquiétait. Faut dire que les armées étrangères aux portes de la ville contribuaient surement à cette inquiétude. Ce n'était pas la première fois pourtant qu'elle prenait les armes pour défendre sa ville.

S'approchant de son ducaillon, elle lui dit tout bas :

T'éloigne pas trop, je suis pas rassurée ce soir.

Après avoir déposé un baiser sur sa joue, elle resta près de Philippe pour continuer la ronde.
Soudain, sans avertissement, surgit une forme devant elle.
À peine le temps de lever son bouclier qu'une épée s'abat dessus. Secouée, elle tente de se re-saisir, mais peine perdue, un autre coup arrive du même endroit, suivi d'une attaque de l'autre côté.
Sérieusement blessée, elle rassemble ses forces pour se défendre mais l'ennemi s'acharne, et un autre coup d'épée la fait tomber sur les remparts. Malgré le fait que son épée se soit brisée, que son bouclier soit en morceaux, l'ennemi s'acharne et lui enfonce encore les épées dans le corps. Finalement ils s'éloignent, la laissant pour morte.


[Aujourd'hui]

Tout ce qu'elle ressentait, c'était de la douleur. On aurait dit qu'une horde d'éléphants lui étaient passés sur le corps. Pas que ce soit déjà arrivé, mais si ça arrivait, ce serait surement comme ça qu'elle se sentirait.
Elle ouvrit un oeil.
Autour d'elle, des grabats, des gens en piteux état.
Que s'était-il donc passé ?
Puis les souvenirs, les épées qui s'acharnaient sur elle.

Philippe ! Où était-il ?

Un effort pour tourner la tête, mais ce fut un effort de trop et elle sombra à nouveau dans l'inconscience.

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Germaine
Bordel! Elle ne l'a pas vue venir, celle-là! Elle ne peut pas bouger, prise au piège. Au piège de quoi d'ailleurs?

Paniquée :

Pourquoi que j'peux pu bouger?
La question serait plutôt "Pourquoi pouvez-vous parler?", intervient Houze fort à propos.
...
Tournant la tête vers le tabouret surmonté du vieux, Germaine se fend d'un sourire poli.


L'estrême onction?
Qu'on m' passe plutôt sur le corps que d' supporter ces manigances papistes! Et je m'porte bien, merci! Deos est fier de moi,, y veut que j'continue!

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Vous étiez déjà lourds sans vos armures.
Woland_von_selenios
"C'est bon..."

Le vieux Prêtre-Chevalier sourit :

"Je vais pas te gaver d’hostie, tu peux laisser ton dieu réformé où il est... Et comme tu as l'air d'avoir un vrai sale caractère, je vais même te faire grâce du couplet sur la confession, le pardon et le retour à la Vraye Foi.."

Woland soupire, il se sent un peu vieux, il n'était pas aussi doux il y a quinze ans... Oh et il fallait le voir à Azincourt ! Tout jeunot qu'il était ! Un fringant et beau mercenaire ! Les viols allaient bon train en ce temps-là ! Non décidément, il n'était plus aussi en forme... Ou alors, la Germaine ne l'inspire pas... C'est à voir... Enfin bref... De sa grande main, il attrapa une gourde, qu'il portait en bandoulière à son épaule. Il déboucha le bouchon et but une gorgée, puis d'un geste désinvolte la tendit à la Gueuse-Un-Brin-Gueularde.

"Tiens, bois, ton médicastre il en donne pas des comme ça ! Je ne sais même pas si ça se vend..."

Il sourit avant de lâcher :

"Et après on verra si je te passe sur le corps ou si je prie ! Après tout, j'ai un procès pour voyeurisme sans avoir vu la couleur du péché !"

Ah ! Ben il reprend peut-être du poil de la bête le Vieux !
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