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[RP] Genève contre-attaque

Cameliane
[RP ouvert à tous les joueurs impérialistes et partisans genevois, faites-vous plaisir^^]




- Haaaaaaalte ! C'est ici qu'on pose les bagages, les charrettes, les fanions et qu'on va installer les tentes et feux de camp.

- Ici ? Mais on devait pas aller à Bourg pour...

- Si mais non. Heu... Il y avait un chêne centenaire placé par Déos devant la pancarte de Bourg, donc on est à Belley. C'est une ville savoyarde, c'est la même chose.

La mauvaise foi féminine...

Le camp fut monté, avec l'entrainement des derniers temps ils ne mirent que quelques heures pour créer un semblant de confort.

Un regard alentours, sur la campagne, les champs, les chaumières, les remparts, le pont levis...
L'hostel de ville que l'on apercevait au travers de la herse et... peu de gardes. Trop peu...

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Arsenyk_dentelle
La blonde Arlésienne avait vu Cameliane prendre un autre croisement, les savoyards pensaient s'amuser en modifiant les panneaux indicateurs de route. Elle lui fit signe en criant,

La raclette est servie partout en Savoie, nous pourrons comparer la qualité de la marchandise et surtout du service.
A la revoyure !!!!

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Elhann
- Haaaaaaalte ! C'est ici qu'on pose les bagages, les charrettes, les fanions et qu'on va installer les tentes et feux de camp.

- Quoi ?

Elhann regarda Camy d'un air ahuri. "C'est le soleil qui lui a tapé sur le melon ?"

- Ici ? Mais on devait pas aller à Bourg pour...

Cette phrase le rassura, il n'était donc pas le seul à avoir entendu que Bourg était leur destination.

- Si mais non. Heu... Il y avait un chêne centenaire placé par Déos devant la pancarte de Bourg, donc on est à Belley. C'est une ville savoyarde, c'est la même chose.

Elhann secoua la tête en lui lançant un regard réprobateur. "Nan mais quelle mauvaise foi quand même !"

De toute façon, maintenant qu'on est là... Elhann déposa son paquetage et aida à l'installation du camp. Ah cette effervescence des préparatifs, le combat qui approche, y a longtemps qu'il n'avait pas ressenti ça. Une fois installé, il s'habilla de vieux vêtements civils, se cacha le visage sous une lourde capuche.

- Camy ! Je vais essayer d'entrer discrètement en ville et de trouver au marché quelques vendeurs pas trop regardant sur l'acheteur. Je nous ramène de quoi faire de belles grillades ce soir !
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Post Tenebras Lux
Maethor
[Arrivée en Savoie, début des hostilités]

La troupe genevoise et ses alliés étaient arrivés dans le duché de Savoie. Le maraudeur avait promis d'atteindre tout intérêt impérial à sa portée et c'est ainsi qu'une des armées s'emparait de Bourg le 5 août 1461. Les combats furent bref, les miliciens et le maire mis hors d'état de nuire, une escarmouche, un message délivré à l'empereur.

Lors des combats, Maethor observa plus qu'il ne participa, légèrement en retrait, il était de nouveau dans ce village qui lui sauva la vie. Il n'y avait pas de gloire à mettre à mal une population déjà harassée, les défenseurs savoyards s'étaient agglutinés dans leur capitale de Chambéry en compagnie de leurs alliés italiens.


05/08/1461 04:12 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bourg.


Peuple de l'empire, savoyards, votre Empereur derrière lequel vous vous réfugiez pour vous disculper de votre responsabilité des exactions commises en Confédération Helvétique et surtout dans le canton de Genève ne vous sauvera pas !

Le canton de Genève n'est et ne sera pas un canton Impérial et ce même si vous persistez à obéir aveuglément à votre Empereur.

Vous payez aujourd'hui pour l'arrogance de votre Empereur, il a cru qu'il pouvait dominer une population libre et indépendante, il s'est fourvoyé. Dans sa dernière déclaration officielle il vous a fait croire qu'il vous protègerait mais il a échoué :


Citation:
Qu'ils sachent donc que dès la traversée de nos frontières, nous les combattrons. Nous les combattrons de toutes nos forces sans la moindre pitié, sans la moindre considération. Nous les combattrons avec vigueur et abnégation. Nous les combattrons jusqu'à leur plus totale éradication.


Nous sommes sur vos terres et nous réclamons la levée du siège de Genève que votre empire nous impose ainsi que la restitution de la mine d'or de Nyon.
Toutes vos armées de mercenaires ne viendront pas à bout de notre détermination.

Votre province est au bord du gouffre économique, lâchez prise avant qu'il ne soit trop tard car la guerre ne fait que commencer. Vous pensez que seule la Savoie subira notre courroux ? Ne vous méprenez pas, nous ne sommes que les premiers émissaires d'un vaste mouvement qui se déversera dans votre empire telle une vague déferlante un jour de tempête.

Pour le Canton de Genève Libre, honnis soit les ennemis de la liberté, à bas la tyrannie de l'Empereur !


Après Bourg, c'était au tour de Belley de tomber le jour suivant. Une nouvelle escarmouche avant les combats futurs qui se révéleraient plus meurtriers. La diplomatie arriverait-elle à éviter que la situation s'aggrave ?
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Cassandrenne
[Début des hostilités loin des hostilités à Chambéry]

Elle en entendait parler des combats inexistants entre les deux camps : on ne pouvait pas dire qu’une armée contre une poignée de miliciens était un combat. Elle considérait cela plutôt comme du piétinement, du bourrage au mieux, un peu comme deux grands rouleaux qui s’abattent sur les deux ou trois péquenots qui tenaient les mairies. Bourg était tombé ? Check. Belley était tombé ? Check. Chambéry ? La suite au prochain épisode. Tenir la mairie était un grand mot : Elle avait déjà pu voir l’efficacité vaine de certaines défenses mais comme tous les hypocrites disaient, le principal, c’est d’essayer.

La jeune blonde regardait son épée avec une certaine amertume : dépenser autant d’argent pour tenir un objet aussi peu de temps entre ses mains était, à ses yeux, inadmissible. Elle savait au fond d’elle-même qu’il ne restait que quelques jours à sa chérie à vivre. Elle se prenait presque d’affection pour son arme qu’elle maniait aussi bien qu’un manche. Peut-être aller au combat avec une fourche lui serait profitable : ça coute moins d’argent si ça casse et ça fait un peu plus barbare ou gueux. L’idée la tentait presque. La jeune femme aurait moins l’air ridicule avec une fourche qu’une épée entre les mains : ça se tient comment déjà ce machin ? Elle se mordit la lèvre en fixant l’arme posée à côté d’elle dans l’herbe. Rester assise-là ne l’aiderait pas à s’améliorer et la révélation divine ne lui tomberait pas du ciel.

A quelques lieues de là, elle ne savait pas ce que les Genevois pouvaient bien raconter : A vrai dire, cela devait sembler tellement secondaire que personnes ne pensait à ramener leurs mots. Etaient-ils seulement silencieux ? A croire les derniers racontars datant de la dernière ère, ça semblait aussi probable que le corpus législatif à jour. Elle se prit à imaginer ce qu’ils pouvaient bien dire avant de secouer rapidement la tête par les bêtises qui lui vinrent à l’esprit. Toute façon, ça ne pouvait pas plus être mort qu’ici.


05/08/1461 04:12 : Vous vous êtes prélassée au soleil. Ce n’est pas bon pour votre peau.


Son regard se fixa au loin sur une ombre qui lui était familière. Rapidement, la blonde ramassa ses affaires, renfourna son épée avant de commencer à courir auprès de l’homme pour marcher à ses côtés, espérant ne rien avoir oublié derrière elle. Une fois à sa hauteur, elle ne put s’empêcher de lui sourire comme elle faisait de coutume aux gens. Après un instant de silence où seul le bruit de leurs pas dans l’herbe résonnait, la voix de la jeune femme brisa ce vacarme silencieux.


« Tu veilleras sur moi les nuits prochaines ? »
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Philippe_pygmalion
Caméliane avait décidé de camper ici. L'idée plaisait beaucoup à Philippe qui se moquait royalement de l'endroit, pour peu que ce soit quelque part dans l'empire. Caméliane avait choisi la Savoie et Philippe trouvait le choix excellent.

Il participa activement à l’établissement du campement, comme chacun de la troupe qui, depuis plusieurs jours, avait pris l’habitude de réaliser rapidement des opérations devenues très vite routinières.

Les brigands genevois, comme se plaisaient tant à les appeler les savoyards et autres infâmes hurluberlus d’impériaux, étaient fin prêts. La journée avait été excellente pour les brigands révolutionnaires assoiffés de liberté.

Une femme était venue parler de raclette, ignorant complètement que les genevois n’avaient ni besoin ni envie de ça. Ce qu’ils voulaient et obtiendraient était bien plus grand. Il ignora la mégère apprivoisée par l’empereur.

Il avait entendu Elhann parler d’aller chercher de quoi se faire des grillades


Bonne idée ! s’exclama-t-il. Si tu trouves un Duc et des pommes, je suis preneur. On farcira l’individu avec les pommes et on le fera rôtir à la broche. Vous m’en direz des nouvelles !

Et Maethor prit la parole, destinée aux impériaux.

Bien parlé mon ami.

Et s’adressant à son tour aux citoyens du coin :

A bas la tyrannie de l’empereur, et surtout, à bas l'empereur lui-même ! Il s’est fait des ennemis à vie, celui-là. Il doit seulement commencer à s’en rendre compte.

J’ai souvent entendu certains d’entre vous dire que la responsabilité de l’annexion de Genève était imputable aux genevois. Vous ne pourrez pas en dire autant cette fois-ci.
Le vol de la mine, une fois Genève faite franche, reste du vol. Le non respect de votre propre codex par le précédent conseil ducal est passible de sanctions pénales lourdes.

Savoyards, c’est le moment, c’est l’instant. Ouvrez les yeux. Abandonnez ! C’est votre dernière chance d’échapper à la Justice Vindicative des Brigands Genevois et à leurs représailles. Tout peut encore vous être évité et vous sortirez de ce mauvais pas la tête haute. Restituez les biens de Genève à Genève en commençant par notre Mine. Faites faire demi-tour aux armées qui assiègent notre ville et à tous les impérialistes qui se trouvent en ses murs. Vous échapperez alors à une misère incommensurable et pourrez vous occuper de la reconstruction économique de votre territoire.

C’est le moment de vous poser les bonnes questions : qu’est ce qui compte le plus pour vous ? Un empereur qui se paye votre tête et la mine d’or de Genève, ou vos concitoyens, vos foyers, vos familles ?

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Brigante59
Il ne savait pas lire très bien et ecrire pas du tout. Mais quelque chose avait compri en faisant la toilette à son cheval.
Brigante ne connaissais pas les guerres, il etait un pauvre nomade sans foi ni loi. Il n'avait pas foi en dieu mais il écoutait les hisoires du Vangèl dans l'eglises qui avait visité dans son parchemin. Il amait l'armée de Jesus le jongleur et de ses douze nomads.
Et tandis que Brigante pensait à ça son cheval leva la coue et... plof ploc sur ses bottes.
"Oh merde, si l'empereur fait sa caca sur mes bottes je devrais aller inculer l'empereur ou mon voisin?"
Et en pensant ça Brigante, qui est ignorant, allais infiler un bouchon dans le cul de son cheval.
"Tu sais mon ami, avec ce bouchon que te tiens le trou sous pression la prochaine fois tu ira emmerder la Savoie entière si non reculera dans ses terres."
Il savait de n'avoir rien compri de la discussion en cours mais il etait convaincu que meme Jesus aurait fait comme ça.
"Hombres des alpes, la vie c'est un mystère et moi... quien sabe?"
En disant ces mots il caressait son vieux cheval.
Beauregard
Je...
Rahab
La veille, il était arrivé à Belley.
C'était un court sommeil, il y a une semaine, quand il avait perdu la connexion.
L'armée avait disparu. Rahab avait essayé de retrouver les troupes.

Hier soir, il revint dans l'armée. Et - il y avait des nouveaux ordres!
Belley - ce fut l'œuvre pour cette nuit.

La lutte n'a pas duré longtemps.
L'empereur avait oublié que Bourg et Belley appartenaient à l'Empire – et - que les bandits maléfiques pourraient apparaître ici.
Il n'y n'avait qu'un seul gardien. Et bientôt, elle était morte.

06/08/1461 04:12 : Vous avez frappé Sanguyna. Ce coup l'a probablement tué.
06/08/1461 04:12 : Vous avez frappé Sanguyna. Ce coup l'a probablement tué.
06/08/1461 04:12 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Belley.
Cameliane
Ce que femme veut, Déos le veut, il aime bien les femmes Déos... mais ça elle ne le dira pas à tout le monde...

Belley, toujours à l'arrivée...


- Magnifique Elhann ! Tu nous trouves plein de sortes de viandes hein, cochon, boeuf, lapin, et puis des radis, des carottes et des navets, si tu tombes sur des biscuits n'hésite pas, et des gaudes au miel aussi, n'oublie pas des fruits, il nous en faut au moins cinq par jour, et si tu ne sais pas dans quoi les faire cuire, je parle des légumes, demande à Léo ses casques en réserve, la cuisson y est excellente. Et puis... patati patata patatou...

Elle causait mais elle causait ! Surexcitée, émoustillée, enchantée.

Un tour dans le campement, aide ici et là, mots d'encouragement à chacun, consignes données - on ne pille pas, on ne viole pas, on ne jette pas ses papiers gras à terre -

Quelle fidélité de leur part, quelle bravoure, quelle abnégation...
Genève entrainait un engouement certain...


Et puis le moment arriva...

- Entrons dans la ville, et il me semble que ce sera comme un doigt pénétrant une motte de beurre exposée au soleil... Mais que font leurs armées ? Où sont leurs gardes ?

Une fois sur la grand'place, ils se dirigèrent vers la mairie, poussèrent la grand'porte... regardèrent les deux seules gardes...


- Ne tapez pas trop fort ! Ce sont des femmes... Une Rhododendron, de la famille Sparte, elle a tout pour plaire mais quand même... et là c'est une milicienne, qui n'est pour rien dans cette mésaventure...


Puis ils tombèrent nez à nez avec le bourgmestre... Elle s'avança...

- Monsieur Dopf je présume ? On pourrait vous balancer par la fenêtre du... rez de chaussée... mais si vous aviez l'amabilité de nous laisser votre bureau ce serait généreux de votre part...


Il obtempéra, car pas trop le choix le pauvre homme... Un petit sentiment de pitié l'étreignit dans le creux du ventre... mais elle aussi pas trop le choix...
Alors elle s'attabla, étudia les registres, ouvrit les caisses pleines d'or, approcha l'encrier et se servit dans la pile de vélins...







A son Altesse Impériale,
Ludwig Von Frayner d'Hayange,

Vostre Altesse Impériale,

En espérant que mon humour continuera longtemps à vous donner le sourire, ou à vous faire grincer des dents...

En espérant aussi que vous trouverez un esprit de concorde et nous rendrez notre bien le plus précieux, pour lequel nous donnons notre vie sans crainte de la mort : notre canton. Pensez-vous cela un jour possible Vostre Altesse ?

Deo Volente,
Capitaine Caméliane

Affiche placardée en halle de Belley, envoyée aux villageois ainsi qu'au Duc de Savoie :

**************************

Aux Belleysanes et Belleysans,

Et aussi,
Aux Savoyards,
Aux Partisans Genevois,
Aux Genevois,
Aux Voyageurs de tout pays,


Belley...

Belley est l'une des premières villes après Bourg à subir nos représailles.

Non pas contre le peuple, mais contre la tyrannie de l'Empereur Ludwig Von Frayner, contre la bêtise des nobles savoyards qui préfèrent plier genoux et courber la nuque au lieu de s'élever haut et fort afin de manifester contre la prise de notre canton Genève et de sa mine d'or, alors que le conseil ducal savoyard n'a pas les moyens de l'entretenir. Le diplomate savoyard Philippe de Taleyrand ose en plus mettre cette mine dans la balance pour nous faire chanter. La Confédération Helvétique récupèrera notre mine lorsqu'elle le souhaitera, ce n'est pas à la Savoie ou à quiconque de la marchander.

Les impôts ne seront pas renouvelés demain pour les propriétaires de champs et boutiques, et j'annule ceux qui sont en cours. Nous ne sommes pas là pour piller vos biens. Malheureusement pour les taxes sur les étalages, je ne puis rien y faire, c'est aux conseillers ducaux de vous les supprimer, si tant est qu'ils en ont le désir... En Confédération Helvétique d'où je viens, les taxes et les impôts sont inexistants, ce serait même une honte qu'il y en ait un jour, tout le peuple helvète se soulèverait comme un seul homme. Il est incompréhensible que partout ailleurs les coffres comtaux ou ducaux se remplissent alors que vos bourses s'allègent... Le peuple n'a pas à payer pour satisfaire les caprices des princes.

Des petits plats sont servis à l'auberge municipale pour un prix raisonnable, invitez vos amis à festoyer sans vous ruiner.

La paix reviendra en vos foyers lorsqu'enfin l'Empire reprendra la raison. Nous frapperons chaque ville de l'Empire, cela durera aussi longtemps que Ludwig Von Frayner ne nous aura pas rendu notre canton. Chaque jour de plus en plus de partisans connaissant notre situation nous rejoignent, emménagent à Genève ou viennent simplement nous prêter main forte. Les libertés dont bénéficie Genève font des émules... Croyez bien qu'il m'est pénible d'en arriver à de telles extrémités, mais nous n'avons pas d'autre choix pour faire entendre nos voix. Souvenez-vous il y a environ deux mois, lorsque cinq genevois se trouvaient au conseil savoyard grâce à vos votes, ils furent mis à l'écart, traités de brigands, de moins que rien, alors qu'ils ne souhaitaient qu'une chose : veiller sur vos libertés à vous aussi savoyards tout comme le Conseil de la Diète helvète le fait chez nous...

D'autre part, afin d'assurer à tous le droit d'exercer le culte de son choix sans avoir à se cacher, le Simultaneum est en vigueur à partir de ce jour en la ville de Belley. Ce décret vous est donné en lecture à la fin de cette missive.

Que Déos veille sur vous,
Capitaine Caméliane,
Mairie de Belley, 6 août de l'an de grasce 1461

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Belley, Fait Ce Jour Béni.

Considérant, ce Jour, que la pratique de la Foi est liberté personnelle, en la cité de Belley, sise en terres savoyardes,

Moi, Caméliane, Bourgmestre ad interim de Belley, décrète que la pratique publique de la foi aristotélicienne réformée, est, au même titre que la pratique publique de la foi aristotélicienne orthodoxe, libre, en la ville de Belley,

Décréte que l'église de Belley est la propriété de la ville de Belley.

Tous ont droit à un lieu digne, pour célébrer leur foi. Mais s’il devait advenir des conflits d’usage, ou des dégradations, la Bourgmestre Caméliane se réserve la possibilité de revoir sa position.

Dans un esprit de Concorde, La Bourgmestre Caméliane décrète donc,

Que l’église sera à la disposition des pratiquants aristotéliciens orthodoxes les dimanches et lundis pour les messes.

Que l’église sera à la disposition des pratiquants aristotéliciens réformés les vendredis.

La conciliation est le maître mot de ce texte.

Le 6 août 1461

Bourgmestre ad interim,
Capitaine Caméliane


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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Elysabeth
Belley…

Ils y étaient arrivés la veille, après quelques jours de marche. Partie de Genève depuis trop longtemps déjà, elle avait bien hâte d’y remettre les pieds, mais il était encore plus important de retrouver la vraie Genève, pas celle que les savoyards voulaient faire croire qu’elle était.
Genève… son phare.
Genève, la vraie, la libre.
Elle ne comprenait pas les savoyards. Comment pouvaient-ils croire que les genevois ne réagiraient pas ? Qu’ils se laisseraient voler leur liberté, leur mine, leur ville, leur canton libre ? Ils n’étaient même pas capable de respecter la voix du peuple qui avait élu des genevois au conseil, et pour s’en débarrasser, avaient mis Genève ville franche. Comme si ça allait effacer l’outrage, l’affront. Ville franche, ce n’était pas libre, loin de là.
Ils avaient privé les savoyards d’une partie du conseil élu, ils avaient privé les érudits de cours, ils n’avaient toujours rien compris.
Et l’im… , l’em…, bref, celui qui se prenait pour le nombril du monde, le Von quelque chose machin. Il les traitait de brigands mais qui donc avait volé la ville à l’autre ? Qui donc avait volé la mine ? Fallait lui apprendre la signification de brigand. Il avait besoin de se regarder dans un miroir pour en voir un.

La nuit avait été courte, mais ils avaient pris la ville. Elle avait bien touché quelqu’un avec son épée, mais la lame n’avait pas été longue à nettoyer. Et là, elle cherchait son ducaillon. Elle l’avait perdu de vue au petit matin. Pourtant, ce n’était pas le nombre de défenseurs de la ville qui pouvait le cacher. Il y avait eu si peu de défenseurs, c’en était presque ridicule. Le Von quelque chose machin se foutait-il à ce point des gens qu’il laissait les villes sans défense ?


PHIiiiiiiLIiiiiiiiPPPPPPPPPPPPPE !

Coup d’œil à gauche, coup d’œil à droite, pas de ducaillon en vue.
Mais où était-il donc ?
Aurait-il trouvé un truc machin à embrocher ?
En attendant de le trouver, elle partirait à la recherche de pommes. Avec le truc machin embroché, ce serait délicieux.

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Amedee.le.lion
Certes les temps étaient quelque peu troublés dans les alpages, mais en toute saison dit-on, bon sang ne saurait mentir. Alors le jeune héritier des sires de Montjoye était de la partie, naturellement, et semblait quant à lui vivre sereinement sa première chevauchée militaire. Revêtu d'une ténébreuse armure, d'une noirceur visant à inspirer la crainte aux mercenaires de l'empereur, il se trouvait engagé au sein de la lance du capitaine Cameliane.

Pendant la prise de la ville de Belley, le damoiseau n'avait pas même eu à tirer sa lame de son fourreau. Jusqu'ici, il s'était contenté de rallier la bannière qui lui semblait être celle des justes, et puis de suivre le mouvement. A savoir, enfoncer quelques portes ouvertes.

Qu'il lui était savoureux de revenir ainsi, la vengeance dans l'âme, en ce duché et cet empire coupables à ses yeux d'impardonnables offenses. La véritable guerre n'en était sans doute qu'à ses prémices, pensait-il.

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Aqwaqwaqwaqwa

- Alors Docteur, c'est grave?
- Ben vous allez en avoir pour 45 jours
- Quoi??!! Seulement 45 jours!!!
- Oui, je sais, c'est triste
- Mais je pourrai me pougnette comme d'habitude? J'ai des responsabilités vous savez, je dois nourrir les poissons au lac à chaque heure et je fais des messes noires derrière l'Eglise avec des jumelles...
- Ah oui, pas de problème, ce n'est pas contre indiqué. Dans vot'cas, ça pourrait même vous faire du bien...
- Ohé du calme Doc! Et enlevez vot'main de ma cuisse ou alors mettez y les deux!!
- C'est votre propre main...

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Y'a rien à comprendre. De toute façon, je ne peux pas.
Maethor
[Bourg 07 août 1461, on est pas des barbares mais faut pas nous faire chier !]

Maethor commençait à prendre ses aises dans la cité savoyarde, après tout il y avait vécu quelques années. Admiration de la vue depuis les hauteurs des remparts, son regard se porta en direction de Belley.
Soudain un messager vint le héler.


Alerte, alerte, alerte !

Avançant en direction du nouveau venu, le maraudeur l'observa dubitatif.

Qu'est ce qui se passe de si grave qu'il me faut rompre avec la contemplation silencieuse des environs ?

Déglutissement du messager, c'est que l'italien avait pas l'air commode ce matin, un véritable ours.

J'ai deux mauvaises nouvelles, elles sont très mauvaises.

Envoies donc la moins mauvaise pour commencer.

Le duc de Savoie s'est décidé à envoyer ses messagers pour avertir les burgiens de ne plus payer l'impôt.

Éclat de rire du genevois et un regard presque tendre envers le messager.

Enfin ils se décident à se bouger ? Ils auraient dû dès les premiers jours avertir leur population, ils sont vraiment ensuqués par l'été pour agir à postériori. Ne t'en fais pas, la population s'acquitte honorablement de l'impôt. Et la très mauvaise ?

L'armée de Margab et une savoyarde assiègent Belley. Les combats vont commencer ce soir.

Inspiration profonde avant que le brun réponde.

Alors ils se sont décidés à quitter leur capitale pour venir se battre. L'empereur espère peut-être une victoire facile. Les savoyards sont qu'en même bien amorphes, heureusement que le mercenaire italien gère leur défense, quelle honte de voir ce petit duché en être arrivé là.
Veille à ce que chaque volontaire vérifie ses armes, nous aussi nous combattrons !

Pour Genève Libre, nous ne nous rendrons pas !


La riposte impériale et prévisible s'était mis en branle. Le temps des escarmouches était révolu, place aux combats âpres, épuisants où chaque perte pèserait. Ils étaient venus pour se faire entendre, ils se devraient de parler haut et fort pour que l'Empereur percute ainsi que ses sujets, Genève ne sera pas un canton impérial.
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Feebleue..
Au coeur de la nuit un loup se mit à hurler était ce un signe de la désinvolture Impériale de ne pas avoir su protéger deux villes Savoyarde !!!

Certes la ville fut prise sans la moindre résistance au nom de Geneve enfin
la rebelion commençait à gagner du terrain et l'Empire était frappé en sont ceint , il ne manquait plus qu'à donné une patrie à ses deux villes , une patrie libre comme le fut et le serra à nouveau Geneve d'ici peu


Fee se retourna vers Camy

Camy regarde ses étendards au loin aurait on un comité Impérial qui viendrait nous soutenir dans nos revendications " s'esclafant de rire "
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