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[RP] De fil en aiguilles : La folie des tissus.

Mahelya
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(¸.•´ : (¸.•´ : (´¸.•*´¯`*• De fil en aiguilles : La folie des tissus .¸,•°´`°•.¸¤¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸¤¸.•°´`°•.¸



Une brise paresseuse fait virevolter l'enseigne en bois sculpté trônant au dessus de la façade de l'atelier. Le torchis qui recouvre celle-ci est d'un blanc légèrement délavé mais dont on soupçonne que le propriétaire à longtemps cherché afin d'obtenir la nuance souhaitée. Ni blanc ni beige, juste entre les deux. Une façade comme pour annoncer qu'ici sera apporter un soin particulier au choix des couleurs. Ou simplement le Maître des lieux est-il coquet ? Allez savoir. Alors que le pas s'approche de ce lieux, un léger bruit de chaine - celle qui maintiennent le panneau - marque le rythme des pas des badaud. Bien que leur attention soit portée tout ailleurs, on ne peut s'empêcher de déambuler au rythme du mince cliquetis. Enfoncées dans la façade gaie, une lourde porte de chêne sombre et ouvragés de quelques reliefs, et une large fenêtre faisant presque office de vitrine. Qu'est-ce donc ? L’œil curieux cherchera à savoir en glissant un regard vers l'intérieur de la pièce.

Bienvenue chez la Rousselotte !

Entrez ! Entrez donc ! Venez succomber à votre curiosité. Laissez vos yeux s’ébahir devant la finesse des tissus, la chaleur des couleurs et la douceur des rubans. Passez le pas de la porte que vous soyez de ceux qui se prennent pour "importants" ou de ceux qui vivent modestement. Nulle discrimination ici. Mais, allez-y, Ne soyez pas timides ! Entrez donc. La clochette au dessus de la porte avertira la Tisserande. Vos yeux encore éblouit par le soleil mettrons quelques temps à s'acclimater à la pénombre, pourtant bientôt vous pourrez distinguer devant vous une large et lourde table de travail. Si vous avez de la chance quelques rouleaux de tissus y seront partiellement dérouler. A la lueur de quelques bouts de chandelles, vous pourrez alors vous délecter de tous les contrastes et brillance des couleurs exposées. Si vos yeux parviennent à quitter alors l'irisé des indigo et autres bleu, en relevant le nez, vous constaterez que la table devance de longues et larges étagères sur lesquelles reposent tranquillement la gamme la plus large de couleurs et de tissus, en majorité tissés et colorés par la Maîtresse des lieux.

Car oui, il s'agit forcément d'une femme. Du moins la douceur et la chaleur qui se dégage de cet atelier vous le fait penser. Dans le petit coin à droite, juste devant l'imposante fenêtre, trône fièrement quatre fauteuils dont l'assise rembourrée est recouverte de tapisseries. Vous ne le savez guère mais vous le deviner, c'est l’œuvre de la tisserande. Rassurée en constatant que le soin apporté à la façade de l'édifice est décuplée sur ses sièges, vous prenez place et attendez patiemment. Votre regard se pose alors sur une porte et votre curiosité se réveille. Quels trésors dissimule à vos yeux cette entrave ? Comme vous aimeriez le savoir ... Comme vous seriez tenté de vous lever et de pousser le bois doucement, juste un peu, rien que pour jeter un œil. Des bruits vous parviennent et vous ne pouvez résister. Quittant le confort, en trois enjambées, vous vous lancez sur cette porte. Précautionneusement vous la poussez, vos yeux se posent alors les instruments qui ont créé ses merveilles : Un vaste métier à tisser, un rouet et installée devant celle-ci, une jeune femme à le chevelure de Flamme tenant à la main une quenouille.

Une révélation dans votre esprit ! Un inventaire de votre garde de robe s'impose. En silence vous refermez la porte sur l'atelier. Alors vos yeux se posent sur les tarifs pratiqués.


Citation:

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(¸.•´ : (¸.•´ : (´¸.•*´¯`*• Tarifs de l'Atelier


une laine = 11,50 écus
une peau = 15,50 écus
salaire perçu par la Tisserande lors d'une commande = 20 écus
salaire perçu en dehors des commandes = 25 écus

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(¸.•´ : (¸.•´ : (´¸.•*´¯`*• Sont fabriqués ici


ceinture (à partir d'une peau)
corde (à partir d'une peau et d'une pelote de laine)
chausses (à partir d'une peau)
poulaines (à partir de trois peaux)
bottes (à partir de quatre peaux)
bas pour femmes (à partir de deux pelote de laine)
bas pour hommes (à partir de deux pelote de laine)
braies (à partir de quatre pelote de laine)
chemise pour femmes (à partir de huit pelote de laine)
chemise pour hommes (à partir de huit pelote de laine)
jupe (à partir de quatre pelote de laine et quatre peaux)
robe (à partir de douze pelote de laine et cinq peaux)
col (à partir de quatre pelote de laine)
cape (à partir de quatre pelote de laine et sept peaux)
bustier (à partir de sept peaux)
gilet (à partir de sept peaux)
tablier (à partir de six peaux)

houppelande (à partir de dix huit pelote de laine et une peau)
mantel (à partir de quinze pelote de laine et quatre peau)
foulard (à partir de deux pelote de laine)
chapeau (à partir de deux peaux)
coiffe (à partir de deux pelotes de laine et deux peaux)
toque (à partir de deux peux)
bouclier (à partir de trois peaux)
petite voile (à partir de quatorze pelote de laine)
grande voile (à partir de quatre vingts pelote de laine)

En noir les vêtement mixtes
En rouge les vêtement femmes,
En bleu les vêtement hommes.

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bla bla bla ça se tisse
Vera.
[Les poulaines donnent des ailes..]

Il s'agissait de se lever très tôt pour faire les "soldes".
Six mois que j'attendais avec impatience de pouvoir porter des poulaines.
Les tisserands du coin se la jouaient "flemmards". Si bien que de loin si on m'entendait faire mes suppliques au Maître des maîtres tisserands Zeinar, le styliste et couturier en vogue de Limoges il y a quelques mois, ça ressemblait à une prière. Comme si les poulaines allaient me donner des ailes.

Une fois que la patience est épuisée, que restait-il à faire?
Se dire qu'il n'y a pas que Zeinar dans le monde, il est sûr et certains qu'il se cache dans la capitale, un créateur qui ne se fasse pas prier pour travailler. Dans ma triste vie, il y a deux quêtes essentielles : la recherche de l'époux, et la seconde celle des poulaines. Alors que dire, lorsque je suis dans l'incapacité de les réaliser toutes les deux. Mes poulaines seraient-elles aussi inaccessibles que cette équipe de soule que je rêve de fonder? L'heure est grave. Il me faut me débarrasser de ces chausses que je porte depuis bien trop longtemps, je suis assez superstitieuse et dans le fond de ma caboche, je me dis qu'elles me portent la guigne ces chausses.

Les poulaines seront la représentation d'une femme qui a de la classe, une voyageuse qui peut se la jouer! Quant aux chausses usées, elles représentent une vagabonde , mal en point. Que c'est laid!

Voila donc que mes pas se dirigent vers la boutique de la Flamboyante. J'ai une confiance aveugle en elle, une bonne future médecin, ne peut qu'être une excellente couturière. 'fin Il ne faudrait pas que mes poulaines sentent la carcasses de moutons pourrie non plus. Elle m'a séduite dans sa taverne l’Étincelle, vrai qu'elle est bien vêtue, bien qu'elle ne porte pas de poulaines ce qui est triste pour une tisserande n'empêche. La couturière est bonne vendeuse.

Mes mirettes vagabondent observant la vitrine, c'est beau, je suis conquise, je fonce, un pas en avant l'autre qui suit. Bientôt mes chausses feront partie du passé.

et voila comment la Folie des tissus va être mienne pendant un laps de temps.

- Youhou, Mahelya ! Le Salut ! Je suis enfin venue à vous. Vous allez réaliser mon rêve. Hum , non rassurez vous, je ne veux pas vous épouser, ni fonder une équipe de soule avec vous. C'est plutôt tout autre chose. Je viens ce jour passer une commande, il me faut des poulaines, grandioses, magnifiques, parfaites et uniques! Voila six mois que j'attends que Zeinar accepte de m'en faire, le bougre se fait désirer il refuse de me les faire. Soit disant, monsieur étudie et ne peut s'occuper de son atelier. Vous êtes polyvalente Marie , vous allez donc assurer , future maman, étudiante en médecine, diplomate, et ajoutez à tout ceci Maîtresse en couture!

Il fallait jouer de la flatterie et prier pour qu'il en résulte une bonne affaire. Des poulaines exceptionnelles. Je m'installe près d'elle et observe la beauté des tissus et regarde les modèles exposés. Je ne m'attarde pas trop sur les tarifs, l'envie est bien trop grande. Le rêve à deux doigts d'être réalisé.
Mahelya.
[Les Poulaines c'est la Vie ! Et le rose aussi ... ]

Tranquille dans son arrière boutique, la Flamme était installée devant son métier à tisser, que préparait-elle ? Tout, rien, n'importe quoi. Tant que ses doigts s'agitaient sur le cadres en bois, la Frêle était heureuse. La Couture, on le dit trop peu souvent est un métier passionnant. Une fois que l'on maitrise les points, les coupes, les files et les tissus, il n'y a plus qu'à laisser divaguer son imagination. Et de l'imagination, pour sure la Rouquine n'en manquait pas. La semaine passée, sous un prétexte fallacieux, elle avait redécoré entièrement les chambres de la Flamme dans les Ténèbres, l'auberge chaleureuse qu'elle tenait avec son futur époux. L'une en bleu, l'autre en des tons orangés et enfin la dernière en vert. Oui elle avait épargné aux futurs visiteurs, le rose. Plus les mois passaient et plus elle se rendait compte, l’Étincelle, qu'elle était la seule à adorer cette couleur. Tant pis, les autres ne savaient pas ce qu'ils perdaient. Le ton cuisse de nymphe émue n'était-il pas prodigieux ? Un jour elle se ferait faire une robe dans cette teinte et tout le monde comprendrait que le Rose c'est la vie.

Là, assise, au calme, les pensées de la Frêle divaguaient vers ses robes, ses futures robes ses anciennes robes, les robes de leur fille - Parce que oui elle en était certaine ce serait une fille, et puis c'est tout - quand la cloche de la porte d'entrée de son atelier se mis tinter joyeusement. Après quelques effort pour extirper son ventre de quatre mois et quelques de métier à tisser, la Flammèche apparut enfin dans la Boutique. Lorsqu'elle vit qui était sa cliente, un fin sourire étira les traits de son minois aux tâches de Rousseurs.


- Véra Bonjour ! Et bienvenue dans mon Atelier.

Mais la Brune parlait à toute vitesse et la Rousse tentait de prendre des notes mentalement.


- Votre rêve ... oui ... poulaines ... grandioses ... magnifiques ... d'accord ...

Les sourcils de flammes se froncent un peu tandis que l'esprit de l’Étincelle remet tout en ordre. Le sourire s'élargit tendis que la Rousselote s'approche d'une petite boite de bois posée sur la large table. L'ouvrant, elle en déroule un ruban de mesure.

- Des poulaines ? j'en ai quelques unes en réserve, je vais devoir prendre les mesures de votre pieds pour vous dire si celles que j'ai, pourraient éventuellement vous aller.

Un rapide coup d’œil vers les fauteuils.

- Je vous en prie prenez place, cela ne durera pas longtemps et ça ne fait pas mal.
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bla bla bla ça se tisse
Mahelya
[Quelques temps plus tard]

Guéret, Ventadour, Tulle, Limoges, La Rousse Flamme avait été de toute les gardes, de toutes les surveillances, et elle avait l'impression que cela faisait des mois qu'elle n'avait pas remis les pieds dans son atelier. Lorsque la clé de métal ciselé parvint enfin à tourner d'un quart de tour, la lourde porte de chêne ouvragé céda enfin pour ouvrir sur l'atelier. Une odeur d'humidité, de renfermé envahit les narines de l’Étincelle alors que celle-ci fronçait les sourcils dépitée. Si il y avait une odeur d'humidité, pour sur cela signifiait une fuite dans le toit et probablement des rouleaux de tissus foutus. Un soupire s'échappa de la gorge voluptueuse. Et Marde ... La journée commençait mal ... Rien de surprenant à cela, c'était presque lot quotidien depuis des semaines.
La première chose à faire ?! Ouvrir les fenêtres ! Laisser les quelques rayons de soleil pénétrer les lieux afin de réchauffer la pierre des murs. Ni une, ni deux, la silhouette arrondie s'exécuta. La seconde ? Quérir un charpentier afin qu'il trouve et colmate la fuite ... Qui ? Sénégonde n'était plus là ... Qui alors ? Si seulement Harchi était là ...

L'espace d'un instant les pensées de la Flammèche vagabondent vers le vieux Reitre qui l'avait élevé. Bien qu'elle n'en parlait jamais, se l'interdisant coute que coute, les opales et le sourire timide du Vieux Soldat lui manquaient. L’Enfant et le Valet qu'ils étaient ne s'étaient reparlés depuis l'épisode Nizam ... Impossible de pardonner le geste funeste qu'il avait eu à son encontre, une chute dans l'escalier. Les sourcils se froncèrent à nouveau, décidément, la vie n'avait rien de marrant. Nouveau soupire qui s'échappe des lèvres pincées. La fuite attendrait, le tri des tissus allait commencer. Malgré les difficultés à se mouvoir, du à son état de femme enceinte de presque huit mois, la Rouquine parvint néanmoins à tout ranger toute seule. N'allait pas croire que Kylian l'avait abandonné à son sort. Non, rien de cela ! Mais son atelier, ses aiguilles, ses ciseaux, c'était son petit domaine à elle. Son petit Havre de Paix. Son jardin secret. Aussi quand le Ténébreux inquiet, s'était proposé presque imposé pour l'aider, La Petite Flamme avait usé de tous ses charmes pour l'en dissuader. A la pensée de son Fiancé rodant sans doute dans les parages pour s'assure qu'elle allait bien, un gloussement amusé ne put être retenu, et il faut l'avouer, parfois les prunelles se perdaient dans la contemplation de l'extérieur, espérant reconnaitre la silhouette aimée mal dissimulée au coin d'une masure.

La matinée et une bonne partie de l'après midi s'écoula ainsi, rangement, tri, rangement, tri, nettoyage ... Mais au crépuscule tout était presque parfait, enfin dans la mesure où il ne pleuvait pas ce jour. Cette fuite allait devenir un véritable soucis. Enfin pour l'heure il y a une échoppe à faire tournée. Tout au long des heures écoulées, son métier à tisser, lui avait fait de l’œil et le bout de ses doigts la démangeait de laisser libre cours à sa créativité. Là, dans le silence et la lumière déclinante, Mahelya ne put résister bien longtemps. Choisissant un tissu de grande qualité, elle se mit à coudre, découper, assembler ...


Citation:
Vous avez produit une chemise pour femme.


Huit pelotes de laine à 11,50 écus + un salaire de 25 écus = 92 + 25 = 117 écus H.T. soit 120,51 T.T.C.
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bla bla bla ça se tisse
Kylian.
Mariés. Ils etaient ENFIN mariés. Pour le meilleur et surtout pour le Meilleur ! Car non, il n'y aurait rien de mauvais dans ce mariage. Le Vicomte en etait persuadé tout autant qu'il aimait sa Femme. C'est pour dire a quel point il avait confiance. La periode etait un peu etrange. Lui sur son nuage Rose. Oui oui Rose, fallait dire que leur demeure ressemblait bien a une sorte de gros bonbon rose. Et les petites robes que sa belle tissait pour leur future fille (prions pour que ce ne soit pas un tit gars sur le coup) emplissait la pièce d'une atmosphère speciale. La grossesse de Marie touchait à sa fin . Bientot le couple vivrait ce bonheur ultime de devenir parents.

Kyl savait tout ca mais il savait aussi.. surtout que meme si Marie voulait se reposer .. et se reposer, elle n'aimait rester inactive. Elle etait comme ca. Et c'est aussi pour ca qu'il l'aimait. Il se decida donc ce matin la a venir la voir a son atelier. Officiellement pour quelques pièces de tissus dont il aurait besoin mais officieusement pour l'embrasser, la voir, l'effleurer du bout des doigts, la tenir contre lui. Fou amoureux? Niais? Oui et il assumait largement !

Il se presenta donc devant la belle vitrine de sa boutique. Meme si il avait dejà largement observé sa belle esperant qu'elle ne travaille pas trop, il respectait cet endroit comme l'un des seuls ou elle se reposait . C'etait son petit coin a elle, comme la bibliothèque qu'ils avaient faite l'etait pour lui.

Tournant la poignée , il ouvrit la porte ou une petite clochette indiqua qu'un client venait de passer par ici. Question discretion ca serait a revoir ! Il changea donc de tactique et se redressa


Ola Belle Tisserande . Un client fou amoureux vient poser reclamation

Sourire amusé en regardant les tissus autour de lui.
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