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[RP]La loi du Talion

Zarathoustra
Les autorités de Genève firent parvenir ceci en place publique lorraine:

Citation:
Nous consistoire de la République souveraine de Genève,
en ce treizième jour du mois d'Octobre 1461.

Prenons acte de la mise en procès de nos combattants en convalescence sur votre territoire, après avoir été abattu par vos armées. Respectueux de la convention de Genève, il n'est pas dans nos habitudes de mettre en procès les soldats tombés sur le champ de bataille.
Néanmoins, votre attitude passéiste nous pousse à réagir.

Nous vous informons que pour chaque condamnation de nos ressortissants, une condamnation équivalente sera appliquée sur les impériaux en cure de rétablissement à Genève.
Nous vous rappelons que nous avons à notre disposition entre autre :
- Hadrien Marcus 1er de Sparte, ancien roi de Lotharingie, Duc Impérial d'Ensisheim, Prince royal de Dinant, Baron de Menezalban, Seigneur de Chevigny et suzerains de nombreux nobles dans le Saint Empire, le Royaume de France et du Grand-duché de Bretagne.
- Elektra Grand maître de l'ordre des lames
- Hobb, grand mécène des tourneurs de pals de Genève
- Enzo prétendument grand mufti de Samarkand ou comte de Genève, enfin une absurdité du genre.
- Zeiss commandeur de l'ordre des lames en Lorraine,

Éclairant le monde depuis notre Phare nous vous proposons néanmoins un échange de prisonnier.
Les peines déjà prononcées a ce jour seront appliquées en talion aux otages.


L'avoyer de Genève Curtis lemansky


_________________
Eins thut Noth.
Le_g.
Et le Capitaine de Lorraine de répondre :

Citation:
De moi, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de Lorraine
A vous, consistoire de Genève,
en ce seizième du mois d'Octobre 1461.

En Lorraine, vous n'aviez pas de combattants, pas d'armée, seulement des individus qui avaient été sommés de quitter le territoire du Duché qui se trouvait sous loi martiale.

Nous considérons donc comme mensongers vos propos, d'autant qu'ils étaient mis en procès AVANT de rencontrer notre armée, ces individus ayant souhaité, malgré les mises en demeure de quitter la Lorraine, venir visiter notre capitale. Notre armée les a donc rencontré devant notre capitale, et invités à retourner sur leurs pas.

Les ressortissants impériaux que vous avez blessés sont à votre merci, et vous en tirez profit, comme s'ils étaient des prises de guerre. N'étant que de très loin informé de votre situation, et ne souhaitant pas me mêler des affaires de Genève, je souhaite pourtant vous demander une faveur : celle de ne pas mettre en procès des blessés, car, comme je vous le réitère, vos ressortissants, et non pas combattants, sans armée, n'ont pas obtempéré, et se sont vu offrir des séjours prolongés, ce qui n'était pas notre souhait. Nous aurions préféré qu'ils rentrent sur Genève, et vous comme moi en serions aujourd'hui satisfaits.

Vous nous proposez un échange de prisonniers, j'aimerais connaître la teneur de vos exigences pour ce faire, mais n'étant pas décisionnaire en la matière, les transmettrai à qui de droit, à savoir Sa Majesté Impériale Ludwig Von Frayner et le Régent de l'Empire, si Sa Majesté n'était pas en état de prendre une décision, vu son état de santé fragilisé depuis l'incendie du Palais dont vous êtes certainement informé.

Louis Track de Lioncourt
Capitaine de Lorraine & de l'Escorte Impériale.


Il relit les noms, et celui du Senher Enzo et Donà Elektra en particulier, qu'il connait personnellement, attirent son attention, il reste songeur, passant un doigt sur la balafre qu'il a sur la tempe, souvenir d'une bagarre en taverne à Montpellier, où il s'était battu aux côtés du jeune homme.
_________________
Thomas_sauveur
Thomas d'arriver auprès de son Capitaine et de le regarder. L'homme prit l'affiche et leva les yeux au ciel, décidément c'était je respecte pas ta loi, mais respecte mon choix à Genève. Il la plia pour la retirer de l'annonce public ces gens décidément ne savaient pas régler les soucis en écrivant directement au Duc.

Nous sommes perplexe de tel annonce Louis, ils sont mis en procès pour de bonne raison alors que leurs menaces est aussi puéril qu'enfantine. Tu leurs as déjà répondu n'est-ce pas ? C'est bien... Occupe t'en. Avec...Diplomatie ? Sinon nous prendrons le relais d'accord.

Il sera son épaule en guise de soutiens et soupira sachant que de toute façon Louis refusera de ne pas être au courant, normal vu les noms sur la liste.

S'ils aiment tant Genève pourquoi déménager ici, n'est-ce pas, qu'ils y retourne, tiens...
Le_g.
Louis regarde Thomas et hoche la tête, esquissant un sourire.

Oui Thomas, j'ai déjà répondu, comme vous voyez... Mais ne les prenez pas pour des lapereaux de trois semaines. Sous-estimer l'adversaire, si je puis dire ainsi, est une erreur à ne pas commettre. Je n'aimerais pas que la Lorraine devienne leur prochain terrain de jeu.

Il réfléchit, fait partir la missive et regarde le Duc.

Réfléchissons ensemble, vous voulez bien ? Si j'voulais faire caguer l'Empire, vers qui je me tournerai ? La terre de naissance de l'Empereur est une petite... cible, pas très riche, pas très prestigieuse, connue pour être une terre d'entrainement pour des prises de mairies faciles... Sauf depuis que vous êtes Duc.

Il se gratte la tête et s'étire, allant regarder par la fenêtre du bureau du conseil de guerre lorrain, l'ouvre, et s'appuie pour regarder un peu les jardins du Castel, limite claustrophobe, le fauve en cage.


Admettons que j'prenne un castel... et qu'j'ai des amis en procès, ou poutrés, ou menacés d'l'être pas très loin... Qu'est-ce que j'pourrais faire ? Proposer un échange, et j'l'entends bien ça. J'sais que vu du Castel, ça l'fait pas, c'est pas "propre", mais vous avez bien vu ce que la FC a fait dernièr'ment ? Ils ont laissé poutrer une armée impériale sur leurs terres pour éviter des ennuis.

Le Gaucher soupire, et laisse son regard courir au loin, sur l'horizon.

C'politique ça, c'pas pour moi. Faudrait en causer avec l'conseil ducal... J'dis pas qu'il faut les libérer sans garanties hein ! Mais Thomas, d'vous à moi, j'les comprends, j'aurais tenté la même chose.

Il esquisse un sourire et se tourne vers le Duc.

Sauf qu'j'suis pas à leur place, mais Capitaine d'Lorraine. J'peux écrire à Donà Gabrielle... J'la connais d'puis le Languedoc, comme l'Senher Enzo. C'fait... étrange, c'fait un an et quelques semaines, on était à hurler ensemble et piquer une crise de nerfs contre le Conseil de Guerre du Languedoc et leur gestion à la con sous l'mandat de Bbred, d'savoir l'Senher Enzo blessé, c'est... p'tain j'aime pas... mais j'peux rien faire.

De nouveau, il regarde le jardin et esquisse un faible sourire en observant la p'tite chambrière Margot tourner autour du jardinier. L'pauvre Eugène tente d'rester concentrer sur son travail, mais visiblement, les formes d'Margot le laissent pas indifférent.

J'pourrais proposer d'les raccompagner... qu'ils m'suivent dans la même lance... mais faudra un minimum d'confiance d'part et d'autres pour qu'j'les ramène... J'tiens pas à m'faire poutrer, et les Ecorcheurs ont donné leur parole qu'ils touch'raient pas à Genève... J'vois pas trois mille solutions, si l'Régent veux négocier avec eux, c'qui est pas encore gagné ça. Plus qu'à attendre... J'écris à Donà Gabrielle ? Son mari est l'Comte de Genève, vassal direct de Ludwig.
_________________
Zarathoustra
Citation:
A Louis Track de Lioncourt, capitaine de Lorraine:

Les Genevois présents en Lorraine y ont été envoyés dans un but militaire, dans le cadre du conflit armé opposant la République de Genève et l'Empire des Romains, déclenché par ce dernier auquel appartient la Lorraine. De votre côté, le qualificatif "martial" dont vous affublez les mesures d'urgence que le duché de Lorraine a prises suites à la présence de nos soldats atteste du caractère militaire de la situation.

Traiter de mensongère la main qui vous est tendue ne va pas améliorer le sort des ressortissants impériaux actuellement captifs à Genève. De plus, nos soldats présents en Lorraine ont été mis en procès avant ET après leur interception par votre armée, contrairement à ce que vous affirmez.

Les ressortissant impériaux en question sont de fait des prises de guerre, dont nous ne souhaitons pas tirer profit, sans quoi nous vous aurions demandé rançon sonnante et trébuchante. Nous vous proposons au contraire un échange de bon procédé. Nous confirmons que nous ne mettrons pas en procès les blessés de guerre, car nous appliquons et ce depuis toujours et unilatéralement, la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre. Nous les tenons par contre captifs jusqu'à ce que nous nous trouvions un accord.

Vous demandez quelles sont nos exigences, elles sont simples et les voici:

-Ratification de la convention de Genève par la Lorraine
-Abandon des procès en cours
-Déclaration en nullité des peines prononcées pour les procès terminés
-Retrait définitif des noms des listes de vos armées

Et ce, pour nos soldats suivants:

-Raoulleglabre
-Bartholom
-Zarathoustra

Nous vous remercions de transmettre aux autorités compétentes la présente et la précédente.

PS: Veuillez trouver ci-joint le texte de la Convention de Genève en question.

Le consistoire de la République de Genève, ce dix-septième d'octobre 1461



Citation:
Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre

Entrée en vigueur : le premier jour de juin 1458
Adoptée par les Conférences Diplomatiques à venir
pour l'élaboration de Conventions internationales
destinées à protéger les victimes de la guerre,
réunie à Genève,

Préambule

Les soussignés, Plénipotentiaires des Gouvernements représentés à la Conférence diplomatique qui s’est réunie à Genève en vue d'établir une Convention relative au traitement des prisonniers de guerre,
sont convenus de ce qui suit:

Article premier.

Les Hautes Parties contractantes s'engagent à respecter et à faire respecter la présente Convention en toutes circonstances.

Article second.

En dehors des dispositions qui doivent entrer en vigueur dès le temps de paix, la présente Convention s'appliquera en cas de guerre déclarée ou de tout autre conflit armé surgissant entre deux ou plusieurs des Hautes Parties contractantes, même si l'état de guerre n'est pas reconnu par l'une d'elles.
La Convention s'appliquera également dans tous les cas d'occupation de tout ou partie du territoire d'une Haute Partie contractante, même si cette occupation ne rencontre aucune résistance militaire.
Si l'une des Puissances en conflit n'est pas partie à la présente Convention, les Puissances parties à celle-ci resteront néanmoins liées par elle dans leurs rapports réciproques. Elles seront liées en outre par la Convention envers ladite Puissance, si celle-ci en accepte et en applique les dispositions.


Article tierce.

A. Sont prisonniers de guerre, au sens de la présente Convention, les personnes qui, appartenant à l'une des catégories suivantes, sont tombées au pouvoir de l'ennemi :

1. les membres des forces armées d'une Partie au conflit, de même que les membres des milices et des corps de volontaires faisant partie de ces forces armées;
2. les membres des autres milices et les membres des autres corps de volontaires trop souvent appelés vulgairement "brigands" par la Partie adverse, y compris ceux des mouvements de résistance organisés, appartenant à une Partie au conflit et agissant en dehors ou à l'intérieur de leur propre territoire, même si ce territoire est occupé, pourvu que ces milices ou corps de volontaires, y compris ces mouvements de résistance organisés, remplissent les conditions suivantes :

a) d'avoir à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés;
b) d'avoir un signe distinctif fixe et reconnaissable à distance;
c) de porter ouvertement les armes et être constitués en groupe simple, groupe armé, lance et armée;

3. les membres des forces armées régulières qui se réclament d'un gouvernement ou d'une autorité non reconnus par la Puissance détentrice;
4. les personnes qui suivent les forces armées sans en faire directement partie, telles que les pigeons militaires, correspondants de guerre, fournisseurs aux armées, membres d'unités de travail ou de services chargés du bien-être y compris luxurieux, des militaires, à condition qu'elles en aient reçu l'autorisation des forces armées qu'elles accompagnent, celles-ci étant tenues de leur délivrer à cet effet une patente;
5. les membres des équipages de la marine marchande des Parties au conflit;
6. la population d'un territoire non occupé qui, à l'approche de l'ennemi, prend spontanément les armes pour combattre les troupes d'invasion sans avoir eu le temps de se constituer en forces armées ig régulières, si elle porte ouvertement les armes.

B. Bénéficieront également du traitement réservé aux prisonniers de guerre "des armées ig" : A savoir, qu'ils ne peuvent être mis en procès IG, torturés, affamés, empalés, réduits à l'état de loisir pour la soldatesque en rut, où leurs montures, réduits à l'état de mineur ou tout autre traitement contraire au livre des vertus. Exception : la corvée de fraises.

Pour la paix, l'entente perpétuelle entre les peuples, sous le regard de Deos, signé et scellé par les conventionnels ce jour béni.

Pour la république de Genève, Izaac, avoyer.

_________________
Eins thut Noth.
Le_g.
On frappe à la porte, pour lui porter une missive, et il l'ouvre, vu qu'elle lui est adressée. Il la lit avec attention, avant de la faire lire au Duc.

Qu'en pensez-vous ? Je transmets au Régent ? J'crois qu'j'suis vraiment pas diplomate, ils ont pas apprécié ma réponse faut croire. Je vous ai dit hein, va falloir me coller un diplomate aux basques qui mettra les formes mieux que moi... Semblerait que le pôle justice les ai remis en procès après leurs blessures ? C'fait un p'tit moment que j'suis pas passé au tribunal moi, faudrait qu'j'y aille plus souvent. Vous pourriez... d'mander à faire suspendre les procédures pour les trois là ? Raoulleglabre, Bartholom et Zarathoustra ?

Esquissant un faible sourire, il regarde Thomas, relisant les noms, autant il y en a deux qui lui disent pas vraiment grand chose, hormis avoir lu leurs noms à de multiples reprises, autant le Raoul, c'est celui qui avait retiré ses propos envers Vito lors d'un procès où il était intervenu comme témoin. Il cherche à se souvenir des faits... et son regard se perd sur la campagne environnante. Le Raoul avait dit que sa nièce... puis s'était rétracté... il avait demandé la clémence pour l'erreur reconnue, mais confirmé pour l'entrée en territoire lorrain en loi martiale.... D'après ce qu'il sait, le Raoul est arrivé après la loi martiale... donc par déduction, les autres aussi... vrai ou faux, il allait devoir chercher les preuves. N'empêche qu'ils l'ont poutré après, du moins, il croit. Inspirant longuement, sentant l'odeur du pain chaud qui lui chatouille les narines, il se tourne vers Thomas.

On va manger ?

Ouaip, on peut mieux faire que de foutre les cuisines sous les fenêtres de certains bureaux. Les autres gardent sans doute les fenêtres fermées, et il commence à comprendre pourquoi ! Ca donne trop faim les odeurs de bouffe !


A priori, on a mis la Lorraine en état de siège pour trois personnes dites... P'tain on doit être débiles hein !

Riant, il regarde de nouveau par la fenêtre, observer le manège des deux dans le jardin, ça le détend, et de sentir le vent frais sur son visage, ça lui rappelle des souvenirs, même si son estomac commence à crier famine.

Sérieusement, ils pensent vraiment que c'est pour trois gars qu'on a mis la Lorraine sous loi martiale ? Nan mais ils nous prennent vraiment pour des crétins ? Il s'trouvait juste qu'ils étaient là, mais c'tait plutôt pour... autre chose.


Il hausse les épaules, profitant qu'ils sont pour une fois seuls, Thomas et lui, pour discuter un peu.

Dites, Thomas, cette... convention... j'la connaissais pas, mais... c'pas si débile. Tant qu'ils risquent d'se faire poutrer, ils peuvent pas prendre le risque de partir, d'ailleurs, j'ai rayer leurs noms d'la liste dès qu'j'ai su... On va pas s'acharner si ? Poutrer et repoutrer... Vous voulez pas que j'les remette hein ?

Il se tait, parce qu'il sait que les nobles ont pas forcément les mêmes obligations que lui. Louis n'est pas pour, mais il fera ce que le Duc ordonnera, content ou pas. Reprenant la fameuse convention, il la relit, pour la troisième fois, et retourne à la contemplation de la vue extérieure.

J'aime pas l'idée de s'acharner... mais on peut pas non plus leur donner carte blanche... J'sais pas, leur convention, l'est pas mal dans l'ensemble, avec quelque p'tits soucis... Rien n'les empêcherait de ...

Il s'interrompt et regarde Thomas.


J'vous propose un truc... qu'les armées sur les routes leur laisse l'passage vers le sud... C'est envisageable ça nan ? De les laisser rentrer chez eux, c'est c'que tout le monde veut : eux comme nous, nan ?

Puis, il retourne à son bureau, non sans jeter un regard à Thomas, et il prépare un courrier pour Gabrielle, parce que qui ne dit mot consent... Il sera assez tôt pour dire qu'il s'est planté si c'est pas bon.


Citation:
Salut Donà Gabrielle,
C'est Louis. Je vous écris de Lorraine, où on a reçu une proposition d'échange, je vous donne les lettres. Le Consistoire de Genève propose de relâcher votre homme et d'autres personnes, contre des prisonniers qu'on a ici.
Je sais pas ce que vaut leur parole, mais je peux servir d'intermédiaire, si vous voulez, en montant une armée, un lance, où ce que vous voulez que je mènerai, et qu'ils intègreraient pour retourner sur Genève. Par contre, je ne ferai rien contre Genève, je suis Ecorcheur, et je ne toucherai pas à Genève l'Eternelle, mais si ça peut vous rendre votre homme, je veux bien le faire. Au moins, ils seraient assurés de rentrer chez eux sans encombre... Plus qu'à espérer que je ne me ferai pas poutrer en revenant en Lorraine.
Dire que je pensais revoir Genève lors du prochain tournoi, je crois que j'ai même pas entendu parler d'un tournoi pour cette année, à part celui de mai qui a été annulé.
A tantôt.
Fait en le Castel de Nancy, le 17 octobre 1461
Que le Très Haut veille sur vous.
Louis Track de Lioncourt,
Capitaine de Lorraine.

PS : ça me fait toujours rigoler quand j'écris Capitaine ! Ca vous fait ça aussi ?


Il souffle sur le parchemin pour le faire sécher et appelle un garde.

T'fais parvenir ça à Saint-Claude, c'est là qu'est Donà Gabrielle... Faut que c'est elle qui lise et personne d'autre, compris ?


Et il refile les autres parchemins, un joli paquet pour la Comtesse.
Thomas_sauveur
Thomas était un Duc simple et honnête qui en avait assez de voir la Lorraine réduite à quelque chose de petit et c'était présenter pour en raviver les couleurs. Il c'était entouré des personnes d’expériences, des petites, des grands et en était aujourd'hui là. Debout devant la fenêtre du Castel à fixer l’horizon, les mains dans le dos en compagnie de son capitaine, il réfléchissant à une solution envisageable pour dénouer le problème. Aux paroles de Louis, il s'appuya contre une des colonnes de la salle et mordilla ses lèvres en guise de doute.

Mmmh, seul le dernier est en procès après blessure. Il as déménager à Vaudemont, sans autorisation. Les deux autres ne nous disent rien, ils doivent pas être en procès pour d'autres raisons que la fermeture des frontières. Ce n'est pas eux qui avaient écrit pour dire qu'ils étaient d'humble marchands ? Et on leurs avaient demander de partir ?

Humble marchands, il avait rit ce jour-là d'ailleurs. Il regardait Louis et songea que c'était rare de le voir seul à seul, il aimait bien Louis c'était l'homme qui avait connu le mariage, les hauts, les bas, il était censé, posé, ses conseils étaient bons et ses paroles juste même si parfois...blessantes. Lestat lui était le joyeux lurons, le coquin qui aimait la vie et la cuisine. Thomas était auprès d'eux comme l'on est auprès de sa famille.

Mouarf, non vous avez raison Louis, nous n'allons pas nous acharner sur ses hommes, de toute façon ils ne semble pas spécialement méchants juste.. Disons qu'ils auraient du partir et pas chercher à rester en Lorraine voilà tout. Surtout lorsqu'on sait que vous ne prêtez pas vos jouets.

Il sourit et posa une main sur son épaules.

Oui, la Lorraine les laissera partir Louis, notre but n'est pas de les retenir ici, mais s'ils s'attaquent à nos villes ou nos habitants, convention ou pas ce n'est pas un ''acte militaire'' mais du trouble à l'ordre public.

Il rit et déboucha une bouteille pour en verser deux verres.

Buvons, mangeons et ensuite voyons ce que dit le régent et Gabrielle.
Le_g.
Après avoir bu un verre avec le Duc, il le salue et se prépare pour une chevauchée : Aller voir le Régent. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant qu'il ne parle pas allemand, Le Gaucher...

Une entrevue plus cordiale qu'il ne pensait, pas si prise de tête, où il a pu exposer les demandes du Consistoire et entendre une réponse.

Quelques jours plus tard, il est de retour, et revient au bureau du Duc.


Thomas ? Vous êtes disponibles ?


Il entre, faisant comme s'il était chez lui, alors qu'il est tout crotté de la route, poussiéreux, et qu'il ne sent pas vraiment la rose, mais la nouvelle est d'importance, et malgré la fatigue qui tire ses traits, il a le sourire aux lèvres.

J'ai pu voir le Régent, Thomas. Je l'ai informé des demandes du Consistoire. Vous voulez savoir ce qu'il en dit ?

Attrapant une bouteille, il se sert un verre, fait soif de chevaucher à brides abattues et il retire sa cape après une longue goulée de liquide ambré, avant de s'épousseter, faisant voler la poussière autour de lui, et salissant les tapis du bureau. En réalisant ça, il se mordille la lèvre inférieure et regarde le sol, avant de reprendre son verre et de s'asseoir.
Thomas_sauveur
Thomas à son bureau tournait les pages d'un tas de missive allant du simple bonjour au demande plus poussé. Lorsqu'il vis arriver Louis, son sourire s’élargit et il l'invita tout naturellement à prendre place.

Quel ami serions-nous sans vous offrir du temps.

Il l'observe faire et rit, plutôt amusé que vexé de son attitude, puis se prend un verre et s'installe à coté de lui, trinquant bien heureux de le revoir.

Parlez, nous écoutons.
Le_g.
Il sourit, et regarde Thomas, réalisant qu'il a encore merdouillé au niveau des manières qui laissent à désirer chez lui.

Oups, désolé... Heu, ouaip, bah vous m'connaissez hein.

Sourire et une nouvelle lampée plus tard, il étire son cou pour le faire craquer. L'entrevue s'était plutôt bien passée, mais bon, rencontrer les têtes de l'Empire, c'était toujours une épreuve pour le gueux qu'il était et qu'il restait. Sa Majesté Ludwig lui avait fait régulièrement des remontrances à ce sujet.


Alors j'ai pu rencontrer le Régent, Comyr, et lui présenter la demande du Consistoire. On en a un peu discuté. Il va en parler avec les gradés des armées impériales, mais pour le moment, j'ai pas eu de réponse claire. Dites, j'peux vous prendre un parchemin et une plume ? J'vais répondre au Consistoire, histoire d'les informer.

Se levant, il va dans le bureau à côté, le sien, attrape le nécessaire, et rédige une réponse, la faisant lire au Duc.

Ca vous convient Thomas ?

Citation:
De moi, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de Lorraine
A vous, consistoire de Genève,
en ce vingtième jour du mois d'Octobre 1461.

Je me permet un petit rectificatif, nous n'avons pas mis la Lorraine sous loi martiale pour trois personnes, ne vous en déplaise. Vos soldats envoyés en Lorraine n'étaient pas cause de la mobilisation.

Vous considérez qu'envoyer trois personnes est un acte de guerre ? Soit... on ne l'avait pas pris pour tel. D'autres sujets nous préoccupaient davantage que vos trois hommes, mais soit, admettons cela.

Nous considérerons à compter de ce jour, vos hommes comme "soldats ennemis", si c'est bien là votre souhait. Ce n'était pas le notre cependant, sachez-le.

Je vous informe que votre demande est parvenue dans les mains du Régent de l'Empire. Je n'ai pas de réponse pour l'heure, mais j'ai reçu l'assurance qu'une réponse vous parviendra pour le 26 octobre normalement. Cela ne dépend plus de moi.

Pour les procès, Sa Grasce Thomas_Sauveur a décidé de suspendre l'instruction pour les trois personnes que vous avez indiqué dans le précédent courrier.

Pour le retrait des noms des listes des armées, le Duc de Lorraine n'est pas pour un acharnement. Faire la chasse à des blessés ne serait pas très délicat. Cependant, il leur est conseillé de ne pas bouger avant la réponse du Régent de l'Empire, en vue de cet "échange de prisonniers" dont vous parlez. Je me rendrai personnellement à Vaudémont où ils se trouvent en convalescence d'après mes informations, afin de les rencontrer, sans les armes à la main cette fois. Tout ce que je souhaite, c'est rencontrer l'homme qui prêche en l'Eglise de Vaudémont, ce qui ne respecte pas nos lois. Cet homme est blessé d'après les informations qui me sont parvenues, une simple discussion, hors des murs de l'Eglise Aristotélicienne de Vaudémont, et peut-être, selon son état, faire venir un médecin.

Pourriez-vous m'éclairer sur le fait que vous menacez de mettre en procès les hommes et femmes des armées impériales, ce qui semble contrevenir à la charte que vous proposez ?


Louis Track de Lioncourt
Capitaine de Lorraine & de l'Escorte Impériale.


Il n'enverra la lettre qu'après l'accord du Duc.
Thomas_sauveur
Thomas regarda Louis comme l'on regarde un ami, s'en fichant pas mal de ses manières d'ailleurs s'il le vouvoyait parfois au château, il était très rare qu'il le fasse en privé et lorsque celui-ci le vouvoyait en retour Thomas n'appréciait pas. Ils étaient proches et si parfois les apparences doivent être maintenu devant tous, ce n'était pas le cas dans des lieux moins propice aux ragots.

Quoi qu'il en soit, il b une gorgé, fixa le Capitaine et lui sourit posant une main sur son épaule.


Ne soit pas soucieux va, on s'en fiche du tapis.

Et c'était vrais, un domestique va bien le frotter et dans quelques heures il sera aussi propre qu'autrefois. Souriant donc, le Duc prit la lettre et lu tranquillement.

C'est bien, mais selon les décisions de Comyr, nous finirons ses procès, ou pas... Disons que la Lorraine n'as pas à plier devant Genève, tout comme Genève n'as pas à plier devant nous. Nous ne sommes pas pour de l’acharnement Louis, mais toutes personnes en terre Lorraine par le souhait ou la force est considérer comme étant soumis à nos lois. Puis s'il aime tant son pays pourquoi diable déménager chez nous hein ? Franchement.
Zarathoustra
Citation:
Capitaine Louis,

Vous imaginez bien que les trois Genevois qui se sont fait intercepter par vos armées ne représentent qu'une part des contingents envoyés en Lorraine. Et comme la loi martiale est intervenue au moment de l'entrée de nos troupes sur le sol genevois, tout laissait à penser qu'ils y étaient pour quelque chose. C'est aussi ce que les rumeurs en Lorraine suggèrent. Mais ça n'a pas d'importance.

Nous prenons acte et attendons la réponse avant la date que vous avez indiquée. Nous prenons note que vous demandez 10 jours de réflexion, quand vos propres ultimatum sont d' une heure. Mais nous sommes magnanimes et conscients que longs sont les corridors du pouvoir impérial, et espérons que la qualité de la réflexion de vos maîtres sera en proportion du temps qui lui est consacré.

Nous prenons également acte de la suspension des procédures en cours à l'encontre de nos combattants, et du retrait de leurs noms de vos listes, ce qui est juste et bon. Nous ne pouvons que vous encourager à rencontrer nos ressortissants en convalescence à Vaudemont, et ne doutons pas que cela ne peut que faciliter le déroulement des négociations. Soyez assurés qu'ils ne bougeront pas avant la fin de celles-ci.

Comme précisé dans la précédente, nous confirmons que les hommes et femmes des armées impériales présents à Genève ne font et ne feront pas l'objet de procédures judiciaires. Cinq d'entre eux sont par contre maintenus en captivité dans les murs de Genève, dans le cadre des discussions en cours.

Deos vous garde,

Le consistoire de la République de Genève, ce vingt-troisième d'octobre 1461


_________________
Eins thut Noth.
Zarathoustra
Citation:
Ce jour, un de nos combattants a été relaxé par la cour de justice de Lorraine. Nous prenons acte de ce geste de la part de l'Empire, qui rapproche nos peuples respectifs de la paix et de la bonne entente. Bien que les combattants genevois en Lorraine et en Augsbourg aient écopé déjà de plusieurs peines, tâté du cachot et essuyé force amendes et quolibets, et parce que nous n'agissons pas dans un esprit de vengeance mais de concorde, la République de Genève relâche ce jour le soldat lorrain Zeiss. Dès que les autres conditions que nous avons posées seront satisfaites pour nos soldats en Lorraine, Enzo sera libre à son tour. Toutefois, s'il veut que nos peuples veulent un jour trouver la paix, nous l'encourageons vivement ce dernier à renoncer à son soi-disant titre de Comte de Genève, qui est tromperie et calembredaine.

Les trois autres soldats impériaux présents à Genève, à savoir :

-Elecktra
-Hadrien Marcus
-Hobb

Seront libérés dès que nos soldats captifs dans le duché d'Augsbourg seront libérés de toute accusation judiciaire, retirés définitivement des listes dressées par les armées impériales, et que la Convention de Genève sera ratifiée.

Le Consistoire de la République de Genève, ce vingt-septième d'octobre 1461


_________________
Eins thut Noth.
Zarathoustra
Citation:




    Wir, Comyr von Wettin, Markgraf von Meissen und Landgraf von Thüringen,
    Regent und General des Heiligen Römischen Reiches,

    An Ihre Durchlaucht die Gräfin von Augsburg, Blacklady van Steengracht,
    An den Rat der Grafschaft Augsburg,
    An die Bürger der Grafschaft Augsburg,




      Wie zweifelsohne bekannt, befindet sich das Heilige Römische Reich Deutscher Nation im Krieg mit der Stadt Genf, in dessen Zuge auch ernsthafte diplomatische Spannungen mit der Eidgenossenschaft aufgetreten sind.

      Im Zuge dieses Krieges wurden sowohl in Augsburg, als auch in Lorraine Genfer Bürger vor die Strafgerichte gestellt, um sich für ihre Taten zu verantworten.

      Leider gelang es auch den Genfern, hochrangige Persönlichkeiten des Kaiserreiches in ihre Gewalt zu bringen. Sie drohen nun damit, dass jede Strafe gegen einen der Ihren in mindestens demselben Maße die inhaftierten Bürger des Kaisers treffen wird.

      Das Kaiserreich befindet sich derzeit in einer Phase der Annäherung zu Genf, um diesen nicht durch Waffen zu gewinnenden Krieg um die Seelen von Genf zu beenden.
      Im Zuge dessen, wurde durch das Herzogtum Lorraine auf Anordnung die Geisel Zarathoustra entlassen.
      Genf entließ daraufhin den Bürger Lorraines, Zeiss.

      Mit diesem Austausch bewiesen die Führer von Genf, dass sie an einer grundsätzlich friedlichen Beendigung des Konfliktes interessiert sind.
      Gleichwohl die Bedingungen längst nicht geklärt und die Zuversicht auf ein Ende der von Genf ausgehenden Raubzüge im Moment gering ist, ordnen Wir an, dass die inhaftierten Genfer vorerst inhaftiert bleiben und mit Rücksicht auf das Leben der gefangengehaltenen Bürger des Kaiserreiches sowie die laufenden Friedensgespräche noch nicht verurteilt werden.

      Solange die Gespräche nicht als gescheitert erklärt werden, möchten Wir außerdem, dass auf weitere Anordnung wie mit den Gefangenen zu verfahren ist gewartet wird.

      Uns ist bewusst, dass wir in das Justizsystem der Grafschaft Augsburg eingreifen und Uns ist bewusst, dass es Eure Bürger nach Gerechtigkeit dürstet.
      Im Sinne eines höheren Gutes, des Friedens, bitte ich Euch jedoch darum, diesen Eingriff positiv zu sehen und zu bewerten.


    Unterschrieben und gesiegelt in Graz, am 30. Oktober MCDLXI,


    Regent und General des Heiligen Römischen Reiches
    Markgraf von Meissen
    Landgraf von Thüringen



Citation:


Comme cela est certainement connu, la Nation Allemande du Saint empire romain est en guerre avec la ville de Genève, au cours de laquelle se sont également produites des tensions diplomatiques graves avec la Confédération.

Au cours de cette guerre, des citoyens genevois se sont retrouvés devant les tribunaux, aussi bien en Augsburg qu'en Lorraine, pour rendre compte de leurs actes.

Malheureusement, les genevois réussirent également à prendre des personnalités de Haut rang de l'Empire. Ils menacent maintenant que chaque peine contre l'un des leurs sera appliquée dans la même mesure sur un citoyen de l'Empire arrêté.

L'empire se trouve maintenant dans une phase d'approche de Genève, pour ne pas gagner cette guerre par les armes.

Au cours de cette phase d'approche, un arrangement avec le duché de Lorrain a permis de libérer l'otage Zarathoustra.
en retour, Genève à libéré le citoyen lorrain Zeiss.

Avec cet échange, les dirigeants de Genève ont prouvé qu"ils sont intéressés par une fin pacifique du conflit.
Toutefois, les conditions ne sont pas remplies, et l'assurance d'une fin des raids en partance de Genève est faible. Nous ordonnons que pour le moment, les genevois arrêtés restent arrêtés sans être condamnés, par égard pour la vie des citoyens arrêtés de l'Empire, et par égard des pourparlers de paix en cours.

Tant que les négociations ne sont pas déclarées comme ayant échouées, nous voulons en outre que d'autres arrangements sur le traitement des prisonniers soient offerts.

Nous sommes conscients que nous intervenons dans votre système judiciaire, et nous sommes conscients que vos citoyens ont soif de justice.

Dans la conscience d'un Bien supérieur, de la paix, je vous prie cependant de voir et de juger cette intervention comme positive.

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Eins thut Noth.
Zarathoustra
Citation:
Au régent,
aux prétendants au trône impérial,
aux autorités des duchés de Lorraine et d'Augsbourg
à tout ceux qui liront ou se feront lire la présente,

Annonce fut faite par la République souveraine de Genève qu'elle retiendrait les soldats impériaux tombés lors de la bataille de Genève, et ce tant que les conditions suivantes ne seraient pas satisfaites:

- abandon des peines allant à l'encontre des soldats genevois, dans le cadre des actions militaires
- ratification de la convention de Genève.

A l'heure actuelle quelques étapes ont été franchies.
Néanmoins, à ce jour, le sort des Genevois détenus par le duché d'Augsburg n'est toujours pas fixé.
Aucune annonce émanant des autorités de Lorraine n'est parue quant à l'annulation des peines déjà prononcées. Si le convention de Genève a été présentée en Diète impériale, aucune ratification ne semble cependant être à l'ordre du jour.

Parce que ces élections à venir sont susceptibles de changer les interlocuteurs concernés, parce que leurs patries et leurs foyers manquent aux combattants des deux camps, parce qu'au temps des palabres et de la réflexion doit succéder celui des actions concrètes, et enfin parce que les meilleures choses ont une fin,

Nous faisons solennellement savoir à l'ensemble des acteurs en présence, que si nous n'avons pas de nouvelle avant le 15 novembre prochain, nous considérerons que les négociations sont rompues et appliquerons la loi du Talion.

Le consistoire de la République souveraine de Genève, ce onzième de novembre 1461


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Eins thut Noth.
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