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Le_g.



25 novembre - Quelque part dans la campagne.

Discret ? vous avez dit discret ? La bonne blague hein ! Le Gaucher avait pourtant passé les consignes, prévenu qu'il sortirait peu, demandé à ses amis une grosse faveur. Il les avait informé qu'il était comme eux, qu'il rêvait de faire caguer les francs comtois, qu'il aurait bien montré à la blonde à quel point il l'aimait, ou la haïssait, allez savoir. Seulement, il avait prévenu que la FC était intouchable, et qu'ils allaient éviter les villes au maximum. En même temps, il pouvait comprendre le besoin de s'amuser, de les taquiner, mais il avait clairement demandé qu'ils ne pillent pas les marchés.

Alors ce matin du 25 novembre, quand le Baron Audric de l'Ordre des Lames l'informe que son Frère et sa belle-soeur font partie des poutrables de FC... Il voit rouge. Pour commencer, il respire un bon coup, parce que s'il envoie une missive sur le chaud, il va pester, râler, insulter... alors que bon, il le sait, ils sont en tord. Là, il peut rien dire.

Il observe son amant, et esquisse un sourire et va se mettre derrière lui, déposant un baiser sur la nuque du roux occupé à faire manger Armand. Ne voulant pas les déranger, il attrape son matériel, une planche de bois, une plume, un encrier, son nécessaire d'écriture, parchemin et même cire. Une fois n'est pas coutume, il va faire les choses "comme il faut"... ça lui changera. Protéger ceux qu'il considère comme les siens, se sentant membre de cette famille, il rédige un premier courrier qu'il fait parvenir au conseil comtal.

Il relit le double de l'information qu'il avait envoyée au conseil comtal de FC le 9 novembre...

Citation:
De Nous, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de l'Escorte Impériale,
A Vous, Riese, Franc Comtesse,

Salutations.

Nous vous informons que conformément à la décision du Régent Comyr, trois genevois sont libérés, et vont rentrer chez eux. L'Escorte Impériale va les raccompagner dans une dizaine de jours.
Comme vous pouvez l'imaginer, l'Escorte passera donc par vos terres. Nous vous informons qu'ils sont sous la protection de l'Empire, conformément aux accords passés, en vue des négociations pour la Paix.

Cordialement,

Fait à Epinal, le 09 novembre 1461

Louis Track de Lioncourt.


Il n'est même pas fâché, ni déçu, il se doutait un peu que ça risquait de leur revenir dans la tronche. Laissant Lest et Armand se remettre au chaud pour la sieste, il envoie la missive. Poutrer pour un vol de 19 écus... c'est de la logique franc-comtoise, fallait pas chercher. Il avait été averti tôt dans la matinée par le Baron Audric, de l'Ordre des Lames, et il avait soupiré. Prenant plume et parchemins, à l'heure où les autres font la sieste digestives, il s'occupe de protéger les leurs, prêt à payer le prix qui faudra, et surtout à tout pour pouvoir mener sa mission à bien : une escorte pour la paix, en quelques sortes. Raccompagner les genevois chez eux, pour permettre une négociation de paix... Restait plus qu'à éviter un poutrage en règle. Se faisant porter les informations nécessaires, à savoir à qui il devait écrire, il grommelle. Comme d'habitude, la paperasse, c'est vraiment pas son genre. Pourtant, il fait un effort, il prend sur lui, pour y mettre les formes, une fois n'est pas coutume.


Citation:
De Moi, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de l'Escorte Impériale,
A Vous, Membres du Conseil Comtal de Franche-Comté.

Salutations,

Je viens vers vous pour demander le retrait de deux noms de la Liste talion au 23 novembre 1461 publiée en gargote franc-comtoise.

Il s'agit de Khalan et de Seth. Ces personnes escortent en ce moment les genevois pour l'échange de prisonniers, conformément à l'accord passé entre l'Empire et le Consistoire par Sa Majesté Impériale Comyr qui était alors Régent de l'Empire.

Pourriez-vous me faire connaître vos exigences pour ce retrait, si toutefois, vous acceptez de faire retirer leurs noms ? Dans la négative, merci de me le faire savoir également, que je prenne les dispositions nécessaires à l'accomplissement de notre mission pour l'Empire.

Je ne serai pas en ville avant quelques jours, mais pourrai faire un don au Duché si cela vous convient. Nous n'avons pas besoin de beaucoup de vivres, nous avons géré notre intendance avant notre départ de Lorraine.

Une erreur a été commise, nous souhaitons la réparer, merci de m'indiquer la procédure, qui éviterait à l'Escorte Impériale un retard qui n'est souhaitable pour personne.

Humblement,

Fait sur les routes de Franche Comté, le 25 novembre 1461

Louis Track de Lioncourt.



Puis, il va rejoindre son amant et le petit bébé qu'on leur a confié, et dont Lest est le père adoptif et reconnu par l'Eglise, pour une sieste réparatrice.

A son réveil, il va faire un tour du campement, envoie un éclaireur récupérer quelques nouvelles et ayant été informé, et bien que n'ayant pas le droit d'intervenir directement au parlement, ce qu'il pouvait comprendre, il rédige une nouvelle missive pour les membres dudit parlement, après un léger soupir.


Citation:
De Moi, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de l'Escorte Impériale,
A Vous, Membres du Conseil Comtal de Franche-Comté.

Salutations,

Nous avons appris que vous discutiez de notre demande pour le retrait de deux noms de la Liste talion au 23 novembre 1461 publiée en gargote franc-comtoise.

Pour éclaircir un peu la situation et vous donner notre point de vue, je me permets de vous importuner de nouveau. Il n'est pas dans notre souhait de nous soustraire à nos obligations, ni à votre justice. Cependant, je recherche une solution amiable. Nous avons fait une erreur, et elle est connue et reconnue. Un poutrage ne ferait que retarder notre mission d'escorte.

La solution que je vous propose n'est pas pour "effacer" le problème, mais pour tenter de mener à bien notre mission sans heurts supplémentaires entre la FC et l'Escorte Impériale.

Nous reconnaissons l'erreur du brigandage de 19 écus et 6 miches, et je me propose de dédommager le brigandé, en lui restituant ce "fabuleux" butin. Avouez que la somme est dérisoire, et que ce serait risible et ridicule de poutrer pour une telle somme, alors que je vous propose le remboursement intégral de ce "butin". Car quoi, un procès rapporterait quoi de plus pour le brigandé ? 5 écus qui partirait dans le vide lévanesque, et la satisfaction d'avoir collé un procès et donc utilisé des parchemins de justices qui coûtent plus à un Comté ? Nous n'avons pas caché notre statut de mercenaires, mais nous avions donné notre parole de ne pas toucher aux terres d'Empire.

Pour votre information personnelle, nous n'avons jamais réclamé de traitement de "faveur", ni maintenant, ni avant, ni du vivant de Ludwig, ni sous le mandat de la Régente Liz, ni sous celui du Duc Thomas. Lorsque j'ai eu connaissance du problème, je n'ai pas eu mon mot à dire sur cette affaire. Aujourd'hui, elle me revient dans les pattes, alors que tout cela aurait pu être solutionné avant.

Alors je vous le demande, très simplement, à rembourser cette prise qui est due à une erreur. Vous allez me dire qu'on sait ce que l'on fait lorsque l'on prend une bourse. A cela, je répondrai : oui, on sait. Le problème des grands voyageurs est que les frontières ne sont pas vraiment tracées sur les routes au sol, et que la localisation est l'erreur dont je parle. Nous ne sommes pas des saints, nous ne l'avons jamais prétendu, mais nous avons une parole. Cette erreur me coûte, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer. J'avais donné ma parole que les Ecorcheurs ne toucheraient pas à l'Empire ni à une terre d'Empire à Feue Sa Majesté Impériale Ludwig.

Avec tout mon respect, permettez-nous de laver notre honneur et notre parole, en nous autorisant à un remboursement pour l'erreur commise.


Humblement,

Fait sur les routes de Franche Comté, le 25 novembre 1461

Louis Track de Lioncourt.



Que pouvait-il dire de plus ? Qu'il avait déjà proposé à sa belle-soeur Khal de venir lui porter des pommes en prison lors d'une conversation où ils se trouvaient en présence de Leurs Majestés Ludwig et Liz et qu'il s'était fait remettre à sa place en beauté ? Il n'y pouvait rien tout de même...
Le Gaucher n'avait pas eu voix au chapitre. Sa Majesté Impériale avait tranché a sa place, le mettant dans une situation inconfortable, dont il payait aujourd'hui le prix.
Il n'avais pas souhaité ça, les ordres avaient été clairs pour tous : pas jouer sur les terres d'Empire... mais l'erreur arrive, ils sont humains après tout. Aujourd'hui, ils risquaient d'en payer le prix fort, tout ça parce que la Franche Comté, qui était pour une fois dans son droit, réclamait justice. De nouveau, il soupire, scelle et envoie le courrier. Plus qu'à espérer que les explications suffiront au Parlement et ne les retardera pas pour la suite de ce qu'ils ont à faire.


26 novembre - Toujours quelque part dans la campagne.

Nouvelle nuit, nouveau feu, le 26 novembre, ils sont encore dans la campagne francomtoise.

Que pouvait-il faire ? Il revient près de Lest, avant de faire se rassembler les leurs.

Amour ? J'crois qu'il faudrait qu'on cause aux nôtres... Faudrait quand même qu'on les tienne informés de c'qu'on fait nan ? T'étais pas mal occupé avec Armand, alors j'ai pris les choses en mains. J'veux pas qu'on perde Seth et Khal. Ils sont notre famille, pas question de les laisser derrière. J'paierai ce qu'il faut, ça t'va ?



Et il vient lui caresser la joue, avant de s'allonger, à même le sol près du feu de leur campement, la tête posée sur les genoux de Lest, fumant une pipe de chanvre pour se détendre.


Changement de Balise
Je vous invite à lire les règles de la censure

{Herisson}

_________________
Lglvh
Le plus jeune des Track de lioncourt avait terminé son repas grâce à la chèvre de Sophie. J'avais pu profiter pleinement de la sieste et de la chaleur de son autre papa. J'avais observé Louis terminer ses courriers. Profitant qu'Armand dormait encore,j'avais savouré cet instant, seul à seul avec mon Homme, caressant sa chevelure avec une tendresse et une douceur tout particulière que seuls lui et notre fils connaissaient, tirant une grande bouffée de chanvre

Oui, t'as raison. Faut qu'on réunisse tout l'monde là,une p'tite mise au point s'impose.
par contre, si t'veux bien..j'm'occup'rais du dédommag'ment. Vu l'état d'ma fortune ça m'semble plus équitable.

Mais la bonne humeur retomba,en même temps que la neige et la giboulée. Il avait fallu se remettre en route, tellement vite que je ne remarquais pas que pendant que je parlais, Louis était déjà loin.

Le temps avait changé,mon humeur aussi.
Certaines choses ne changeront jamais, comme la facilité que j'ai de passer du rire,paisible à la colère et les cris

D’ailleurs, j’ai les pieds gelés…Foutue Franche-Comté…
J’en ai ma claque du nord…passer de la quiche à la cancoillotte..Sérieux quoi…pas étonnant que j’ai le bide qui gonfle comme une femelle sur le point de pondre…Je me surprends à rêvasser à l’époque ou je me gavais de bouillabaisse et de fougasse, une choppe de pastis devant moi à me dorer la pilule sur la plage.

Et puis elles sont ou, les louves de la meute ? Je n’ai pas eu mon petit-déjeuner et j’ai oublié mes bas à Epinal…panards nus dans mes bottes.c’est pas l’extase…

Autant vous dire que ce n’est pas le beau fixe sur les routes quelque part vers Saint-Claude.
Je peux même pas dire que je me suis réveillé de mauvais poil…Déjà j’ai pas assez roupillé mais en plus..les poils sont rares chez moi..

Je serais la cape autour de moi, recouvrant le petit-être qui dormait blotti contre mon ventre..Au moins, il a pas l’air d’avoir froid Armand.

Voilà dans quel état d’esprit j’étais en avançant dans la campagne franc-comtoise…

Je grommelais malgré moi…tout ce bataclan pour 19 écus !!! Pas comme si mon frère avait plumé l’emp’reur et l’avait sucé jusqu’à l’os ! Génial ! On est quitte pour un dédommag’ment .Non mais quoi ? ‘voulaient nous péter les dents les francs-comtois ? grmmmpffffff !!!

Je parlais seul quitte à passer pour un demeuré.

Je me penchais pour ramasser un peu de neige, en rouler une boule et l’envoyer sur la nuque de Louis en ricanant.


Toi, mon coco, la prochaine fois que tu te barres me laissant parler au fion de ton canasson, je mords le tien au sang et vide toute ta réserve d’Armagnac et de chanvre. Tu seras puni. J’sais pas encore quoi, mais se sera si terrible qu’il te faudra passer deux jours et deux nuits à te faire pardonner..

Menaces en l’air bien évidemment, tout ceci étant juste un prétexte fallacieux pour me servir et prendre *mon dû* tel un renard affamé.

Une autre boule vint frapper l’arrière du crâne de Tibère.

Toi ! j’en ai pas fini avec toi..On a des choses à régler toi et moi !

Un grondement sourd et un piaillement quand je dérapais dans la neige, me retrouvant assis par terre, serrant le mini roux dans mes bras…Manqu’rais plus que je l’écrase..

Ca n’arrangea pas mon humeur…Me fallait un souffre-douleur..un défouloir.


SETH !!! par les burnes asséchées du Très-Haut…je vais te…j'suis sûr,tu m'as poussé!

Je me levais avec peine, chancelant et retombant immédiatement sur mes genoux ayant les bras occupés par le bébé…l'équilibre qui se fait la malle

Le premier qui rit, je l’envoie sonner les cloches en Auvergne !

Je confiais l’enfant à Khalan en la fusillant du regard.

Mes macarons !!! T’as tout bouffé ! J’sais même pas l’goût qu’ça a !!!

Bah oui, ressasser une histoire vieille comme Matusalem quand on est de mauvais poil, c'est d'un con mais bon...autant l'être tout plein et ne pas faire semblant

Chabri..chabren..chiabren…Me*rde !!!
J’ai froid…T’peux pas dire aux filles d’mettre en route la soupe, nan ?
Yoyo,Claire,Liette,Nahi..z’avez fini de traîner les pieds ? faut quand même pas que j’vous porte ?

Pis laisses pas tomber Armand toi hein ! C’pas une poupée

Seth !!! J’ai dit ici !!!!


A force d’hurler, j’allais bien finir par déclencher une avalanche

Sophieeeeeeeeeee !!! t’as pas l’mode d’emploi pour faire avancer s’te satané chèvre ?

Andreia…l’a passé ou celle-là ? On l’a perdue..mais c’pas vrai ça !

Je repris mon souffle au bord de la pharyngite

Pela !!!! ne chantes surtout pas,va s’remettre à neiger !
Night arrêtes de reluquer les fesses d’Tib et marche plus vite, on va pas y passer la nuit !


J’attrapais le gouape par ses cheveux impeccablement coiffés et le tiraillait avant de l’empoigner par son manteau immaculé et le secouer comme un prunier

T’as un souci ? Tu m’cherches hein hein ? S’quoi ton problème ? T’veux te battre ?

Un reniflement dans les règles de l’art, remontant ma morve jusqu’au bulbe…

Ca y est, j’ai le rhume

_________________
Le_g.


Tudieu de non de Dieu !

Chiabrenna !


Il hurle ! Faut pas déconner ! L'est où l'respect pour les chefs là hein ! D'puis quand il s'ramasse d'la neige ? Il grommelle et se secoue. Le Gaucher dans toute sa splendeur.


T'fait caguer, tu sais ça ?


Voix qui se radoucit, rire qui ne tarde pas à fuser en voyant son roux dans tous ses états. Il s'approche et lui mordille le lobe d'oreille : huummm mais tu sais que tu es un vil tentateur, mon beau, quand tu râles aussi fort ?

Une tape sur la fesse gauche de son amant, puis la droite, histoire qu'il y ai pas de jalouse, et le Gaucher le regarde en riant.


Ah ouaip ? C'pas toi qui d'vait t'faire pardonner ? Mais voyant que c'est le branle bas, il met ses mains en porte voix.

Les Ecorcheurs ! On se bouge le fion et on rapplique ! L'dernier arrivé est d'corvée d'lessive pour toute la troupe !!! Ca vaut aussi pour les escortés !!!


Rieur, il s'imagine voyant Zara laver les nuisettes de Gehna... ou les bas de Pel... ou encore Tibère lavant ceux de Seth... Ouch... va y avoir du sport ! Nan parce qu'ils sont sages, faut pas croire... mais c'est pas des agneaux quoi... et que certains, bah si on veut éviter le bain de sang, vaut mieux mettre un peu de distance entre eux. Les deux blonds par exemple... jumeaux, agissant pareil ou presque, mais se supportant pas... Vont bien finir par réussir à s'entretuer...ou pas... L'avenir le dira. En attendant, il n'y a plus qu'à attendre.

Geh ! Si tu te bouges pas, j'fous un lapin dans ta couche !


Cherchez pas... Y'a des choses qui font super méga peur... un lapin, c'est pire qu'une armée... si si, on vous l'assure !


Sophie ! Al' ! Amenez-vous ! Ambroise et Claire ? Vous s'rez privés d'dessert ! D'garde séparées si vous ramenez pas vos miches !

Ouaip, ça, c'est d'la menace... Un campement, c'est deux personnes de garde, histoire qu'il leur arrive pas d'bricoles pendant qu'ils dorment, et pour les p'tits couples, être de garde ensemble, ça signifie avoir du temps ensemble entre deux... et là, le Gaucher, il a pas l'air de plaisanter.


L'Baron ! Si vous aviez l'obligeance de pointer votre museau, ça s'rait formidable ! Sors d'la couette, Nahi. Viens montrer ta jolie frimousse, ma belle.


Y aurait-il les uns et les autres ? Bah, disons qu'il va pas envoyer caguer le Baron, et la petite Nahi a plus besoin d'être protégée et rassurée... Pas simple pour une jeune fille de se retrouver dans une bande comme la leur.

Il récupère une boule de neige et la lance sur son fils aîné, en riant.


Amène toi, mon grand.

Puis il se tourne vers les genevois.

Messire Zara ? C'qu'on a à dire vous concerne aussi, vous et les votres.


_________________
Liette
Non mais qu’est-ce que c’est que ce cirque!
Et ben oui ma Liette tu croyais quand même pas que tu allais pouvoir roupiller toute la journée dans ta charrette ?
Comment ça si ?
Oui je sais t’es bien au chaud planquée, tranquille au milieu des victuailles, personnes ne t’a vu monter dedans et tu auras moins mal aux pieds ce soir. Mais là ma cocotte ça risque de se voir si tu ne montres pas le bout de ton nez.
Quoi que ? C’est à voir… ça t’as pas si mal réussit que ça jusqu’à présent un peu de discrétion.
Hou ! Le roux à l’air de mauvais poil et ça hurle dans tous les coins. Pas bon ça reste planqué.

Non ! Arrête ça tout de suite n’y pense même pas !
...
Pfff ! Tu pouvais pas t’ennuyer tranquille encore quelques p’tites heures non ?
Rho… T’es vraiment une gamine !
Liette repose moi cette boule de neige ou ça va mal finir je t’aurais prévenu !
Bon d’accord va pour celle-là… mais alors le deuxième non ! Pas la deuxième ! Lietteuuuuuu !
Recache toi sous la couverture et arrête de te marrer ou tu vas avoir envie de faire pipi et être obligée de sortir et en plus on se gèle les miches… grrr !

_________________
Annesophievanhesling
J'étais dans les bras d'Alberto, un petit moment de douceur dans ce monde de brute. Nous étions arrivés depuis deux petites minutes que ça meuglait déjà.
Une petite pause pour se faire un bisous s'imposait. Et ça gueule de partout mais bon là rien à faire je suis bien au chaud. Qu'est ce qu'il dit p'tain il sait pas gérer une chèvre ! Et puis j'ai les lèvres gelées, faut bien les réchauffer. J'en profite encore un peu...
Là ca va mieux, tournant la tête vers Lestat je l'observe s'agiter.


Donne lui une carotte elle avancera ! Puis cesse de meugler tu vas rendre sourd Armand !

Me blôtissant de nouveau contre Alberto, je lui sourit tendrement et l'embrasse de nouveau.


Citation:
Les Ecorcheurs ! On se bouge le fion et on rapplique ! L'dernier arrivé est d'corvée d'lessive pour toute la troupe !!! Ca vaut aussi pour les escortés !!!


J'écoute pas, j'écoute pas mais je sens qu'Alberto se tortille pour essayer d'obéir. Amusée, je le lâche. Tout en baillant je le suis.


Ouais Ouais Louis on est là ! Qu'est ce qu'il y a ????
Zarathoustra
Zarathoustra se réveilla doucement, il n'avait dormi que d'un œil, à cause de Raoul qui dormait pas loin, et de sa couleuvrine qu'il avait l'habitude d'astiquer rageusement, avec ce genre d'outils le coup peut partir tout seul.

Il fut rassuré en constatant la présence de l'artilleur et surtout celle de Barth, qui avait la fâcheuse habitude de courir après les papillons, et d'oublier de suivre son groupe.

Il vint flatter et nourrir sa nouvelle mule. Il l'avait achetée en Lorraine: c'est qu'on en fait du pognon dans les bleds déserts, quand on n'a rien d'autre à faire, et que l'université et fermée. Il ne lui avait pas encore donné de nom, il eut une pensée pour Ernestine, l'ânesse qu'il avait perdue jadis à la bataille de Pontarlier. Il alla pisser en regardant bucoliquement la brume se lever sur les vallées comtoises, tout en faisant un Z jaune dans la neige.

Il remballa le matériel, s'étira, et allait chercher du bois pour faire du feu pour faire fondre de la neige pour faire ses ablutions pour faire sa prière du matin, mais il entendit le capitaine battre le rappel. Aussi se dirigea-t-il vers le groupe, en pressant le pas car il n'entendait pas abîmer ses mains de scribe en lavant les chaussettes de routiers -pour ceux qui en avaient- qui était probablement dans un état avancé.

Il avait observé ses compagnons en tenant une certaine distance, s'il avait lié une certaine proximité avec le Capitaine, il en était encore au stade de l'observation avec le reste de la troupe, malgré qu'il ait partagé quelques chopes avec certain d'entre eux. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec ce genre de rigolos, il en savait quelque chose. D'autant que ceux-ci avaient l'air considérablement agités.

Il s'approcha donc silencieusement des escorteurs écorcheurs, en se demandant ce qu'il pouvait bien se passer.


Salve Capitaine, Salve tout le monde. Y'a le feu au lac?
_________________
Eins thut Noth.
Audric
Entre miches et maïs dormait paisiblement le Baron. Il avait été de garde, lui qui pourtant n'étant pas en couple avait comme chandelier toujours fort sympathique accepté de relever deux tourtereaux à l'âme tant éprise pour que quelques discretions dans la nuit leur permettent de se réchauffer. Il avait la bave bien visible sur le côté, ronflant et chassant parfois les mouches imaginaires volant devant lui. Quand sonna le tocsin ou plutôt la voix fluette du Gaucher, l'Increvable ouvrit un oeil, soupira et se retourna pour mieux se rendormir en marmonnant quelques insultes au passage pour se soulager d'une frustration provenant de son manque de sommeil.

Mais : "L'Baron ! Si vous aviez l'obligeance de pointer votre museau"

Il ouvrit un oeil à nouveau, pas le même, car l'autre était enfoncé, comme la moitié gauche de son visage dans une miche. En se relevant il constata avec un sourire un peu niait qu'il avait laissé là une bien belle emprunte de son passage. Avec la grâce de la loutre coincée dans un filet il se déhancha pour réussir à sortir de la charette, s'appuyant contre les roues de celle-ci il se pinça le nez et reprit son souffle, testa son haleine encore victime de sa soupe à l'oignon et se mit en branle pour rejoindre le Capitaine qui prenait sadiquement du plaisir à tirer les gens d'un repos bien mérité. "C'est toujours formidable quand je suis dans le coin". Pensa-t-il en se joignant aux autres la mine sévère, les yeux marqués, la bave encore un peu visible au coin de ses lèvres.


Qu'est-ce qui y'a encore ? On en a paumé un en chemin, on nous sert du papet ? On m'a trouvé d'autres collants ? Si c'est le dernier choix qui l'emporte je retourne me coucher... Tonne Increvablement insatisfait l'Increvable BBB* encore dans les vapes. Les bras se croisent alors qu'il ne porte qu'une moitié d'armure, un solleret et un partie de son plastron tout au plus, le reste étant resté dans la charette. Il observa encore arriver Sophee qui avait la cinière déployée, il ne manquait que l'envie de lui demander de rugir un bon coup, mais en manque d'imagination pour le faire il resta silencieux, contemplatif devant l'éternel silence et l'attente.

*Beau Brillant Baron
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Nightwalf
La nuit n'avait pas été de tout repos. Qu'est ce qu'il caillait dans la région, c'était une horreur ! La brune aimait bien le froid mais seulement quand elle était en face d'un feu de cheminée ou sous une couette bien épaisse, dans un bon lit, pour se réchauffer. Mais alors, marcher dehors, dans la neige, même bien couverte, ça ne l'empêchait pas d'avoir pleins de frissons.

Du coup, elle n'était pas de très bonne humeur et elle râlait. Un vrai passe-temps chez elle ! Puis entre le chef qui disait que des âneries et le sous chef qui criait comme un cochon qu'on égorge, ce n'est pas comme ça que Night allait accélérer le pas, ça c'était certain !


Alors déjà Lest, je ne peux pas reluquer les fesses de Tib puisque je marche à côté de lui ! Donc techniquement, c'est impossible !

Et bing, ça c'est fait ! Ensuite...

Par contre, je suis tout à fait bien placée pour me rincer l'œil sur le fessier de Louis. D'où je suis, j'ai une vue superbe et je dois bien avouer qu'il en a un beau !

Un petit sourire en coin illumina ses lèvres. La jeune femme resserra le col en fourrure qu'elle avait pu dénicher pour ce voyage, autour de son cou puis elle prit un biscuit dans sa besace qu'elle grignota. Cela creusait de marcher, de lutter contre le froid.

Puis elle posa son regard sur le biquette, elle était un peu maigrichonne encore, mais une fois qu'elle serait bien dodue, il y aurait peut être une chèvre en moins chez les écorcheurs...Il était évident qu'elle ne lui ferait rien, mais c'était très amusant pour Night d'embêter le rouquin avec ça.
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Le_g.


Grrrr ! Il va la frapper la brune ! Elle peut pas s'occuper de son cousin plutôt que d'reluquer ?

T'peux toujours regarder, Night, mais l'est chasse gardée. Et puis j'touche pas les femmes d'jà en mains, surtout d'la famille.

Et toc, un partout, soule au centre. Suivant ? Il regarde le baron, et posant son doigt sur sa propre commissure des lèvres, il esquisse un sourire en coin, mimant la bave... qui a laissé des traces. Le Baron Bed&Breakfast, voilà comment ils allaient l'appeler ! Vrai quoi, il était pas de garde la veille : nop, ça, c'était Ambroise et Claire, donc forcément, le Baron, il avait dormi, du moins dans l'emploi du temps gauchique, qui correspondait pas forcément à la réalité, mais où va le monde si les bri... briscards, commencent à suivre les ordres comme des soldats hein... Bref, donc, le BBB, entendez par là, la version gauchienne du BBB : Baron Bed & Breakfast était endormi, ou tout comme.

Un salut de la tête pour Zara, avant qu'il ne fasse une bise aux filles, et aidé par Lest, il pose des planches autour du feu de camps, sur des rondins, et voilà des bancs pour tous.


Bonjòrn, Messer Zarathoustra comme on dit dans mon sud natal.

Voyage culturel ? Initiatique ? Échanges cordiaux toujours. et c'est en langue d'oc, qu'il a répondu à l'helvète, avec un sourire amical.

Bon, j'voudrais qu'on fasse un p'tit point sur la suite... mais avant toute chose, j'pense qu'notre Frère, Seth, et sa belle Khal' méritent... un tonnerre d'applaudissements.

Se levant en riant, bien décidé à faire caguer Seth et Khal, il les applaudit, sa manière à lui de se venger pour les parchemins utilisés, na !

Bravo à eux, j'crois qu'j'ai encore jamais entendu parler d'poutrage pour 19 écus ! A Deux ! Soit... 9.50 chacun ! Magnifique ! Merveilleux ! Fabuleux butin... Toutes nos félicitations ! Encore mieux qu'moi et mon procès pour 4 écus ! Bravo ! On est tous très fiers de vous !

Se moquerait-il ? nan, à peine... Z'ont pas fini d'se faire chambrer. Reprenant un peu son sérieux, il poursuit, se tournant vers Zara.

Bon, sinon, vu qu'on est en escorte pour l'Empire, la FC fera rien contre nous, du moins à l'aller. Ca, c'est pour rassurer nos amis genevois, vous ne risquez rien. Je n'aurais pas pris le risque de compromettre votre sécurité et votre retour à Genève. L'Empereur a souhaité cet échange... J'espère que nous pourrons sortir de Genève le Senher Zeiss et Donà Elektra s'ils le souhaitent, et rencontrer le Senher Enzo et son épouse, même si leur situation est plus délicate.

Puis il se tourne vers Seth et Khal, les yeux rieurs, avec un sourire en coin.

Quant à nos vainqueurs de l'année... je me suis permis d’entamer des négociations. Nous n'avons pas que cette escorte, la suite de notre expédition pourrait être compromise, et il est hors de question de vous laisser derrière, Lest serait furieux, et l'est d'jà assez énervé comme ça, nan ?

Bref, normalement, on devrait pouvoir sauver vot'tête, par contre, j'garantis pas qu'ils vous colleront pas un procès... Seth, tu m'avais pas dit qu'ils t'en avaient déjà collé un ?


Et il fait circuler les doubles des missives qu'il a envoyées.

Bon, j'vais passer à la partie la moins marrante... les règles à suivre... Pas le droit plus de deux chopes par jour, vous suivez le mouvement, tous les soirs... On peut bosser quelques heures tous les jours, mais on n'oublie pas de suivre le soir. On s'défend toujours, et on n'hésite pas à tuer ceux qui voudraient faire caguer. J'ai repéré un p'tit groupe de deux là... dans l'coin... On y touche pas, et j'espère qu'ils s'ront pas assez idiots pour tenter d'nous faire les poches. Ayez l'oeil.

A Saint-Claude, on fait pas les cons... on essaye d'éviter d'provoquer les francs-comtois, mais j'vous empêche pas d'répondre si on vous agresse. J'vous d'mande juste d'pas les provoquer... J'suis l'premier qui rêve de faire la peau à une blonde de notre connaissance... J'ai pas pardonné, et je pardonnerai pas sans faire couler son sang, mais pour le moment, on a un boulot à faire... Alors la distraction et la vengeance, c'pas pour c'te fois. On fait profil bas... et on pense à notre boulot avant tout. On peut pas s'permettre de perdre une journée avant d'être à destination... Vous l'savez.

Arrivés à Genève, on réorganisera les lances. J'vais demander à nos amis genevois de les quitter, quand on sera à destination. J'préciserai dans l'billet du jour.

Des questions ? Des détails qu'vous voulez qu'on revoit ?

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Lglvh
N’essaie pas de m’attendrir, toi avec ton regard de braise et tes dents sur mon oreille ! j’suis un vrai..glaçon

Rétorquais-je sans vraiment trop de conviction à la délicieuse morsure de mon Amant. Concentres-toi Lestat, ne te laisses pas avoir, résistes que diable !

Tu vas prendre cher, toi,j’te jure tu vas prendre cher murmurais-je furieusement excité, les deux tapes sur mon postèrieur ayant finit de me faire fondre

Les habits de Seth étaient de bonnes manufactures et le tissu malmené ne finit pas dans mes mains bien que j’avais commencé à m’attaquer à la chemise après avoir a moitié débraillé le manteau. Les chiffons furent sauvés par l’intervention de Night et j’en oubliais ma proie.

Alors j’te signale mam’zelle hein, qu’on ne contredit jamais son chef, encore moins quand il est roux. Si j’ai décidé qu’tu marchais derrière, l’est impossible qu’tu marches à côté ni d’vant..derrière c’derrière, tu m’suis ?

Je pointais mon index entre ses deux yeux et tapota son front

Un beau fessier ? Non mais comment tu t’permets ?
Insolente !
J’ appelle pas ça un beau fessier moi ! Tibère en a un beau..C’lui là….


Mon doigt voyagea en direction de Louis

…c’est LE fessier le plus rond, le plus ferme, le plus appétissant de toute la création et c’est bien pour ça qu’il me sert de coussin toutes les nuits..

Et arrêtes de dévisager ma chèvre ! nom de nom !

Tu mérit’rais que je…

Nicolas ! On s’cure pas l’nez d’vant tout l’monde.va plutôt me…

Et bim, voilà que messire Belles-fesses me fourre des bûches dans les bras.. reste plus qu’à se mettre au boulot non sans se rappeler de Seth et lui lancer une œillade assassine : tu pers rien pour attendre !!! Mais pourquoi je lui en voulais ? Fallait un motif pour chercher des poux au frangin ?

Je balançais un coup de pied dans un tas de neige, saupoudrant généreusement Tibère au passage : toi aussi j’ai envie de t’faire caguer, mon grand frère,t’inquiètes pas, j’vais pas t’louper.

Je refilais un bout de bois au baron. et lui désignais le feu.

Au travail ! si tu veux une part de papet !

Et Louis prit la parole, résuma splendidement les faits avec une touche ironique.

Z’avez compris ? l’premier qui fait pas l’sérieux s’ra de corvée de cueillette d’étron jusqu'à la fin d’sa vie !

S’il faut verser un dédomag’ment j’le f’rais d’ma poche. Pourquoi moi ? Parce qu’j’ai la main chanceuse aux cartes et les bourses autant remplies qu’la bedaine d’Ambroise.

J’veux aucune excuse ! Les consignes sont pas compliquées..suivre suivre et encore suivre tous les soirs ! On a perdu Andreiia, et j’vous jure qu’il..elle..


Il ou elle ? Je n’avais pas encore compris ce mystérieux point

…passera un sale quart d’heure

Chaque chef de lance c'est-à-dire Seth, Louis et moi vous écrira quotitienn’ment et j’exige…

Oh oui j’adore ça

Que leurs consignes soient suivies scruptu cul—sruleus…ment à la lettre !

Evitez également d’acheter en masse sur le marché de Saint-Claude.je ne connais pas son état ni les décrets. Si vous avez b’soin de vivres, v’nez nous voir, on en a ainsi qu’des écus.

A G’nève nous répartirons la lance de Nicolas dans les trois autres, autant voyager r’groupés. Vous f’rez égal’ment la connaissance de pasko qui nous rejoint.

Je me tournais vers louis

Une question…Qui se charge de rapatrier Zeiss et Elektra ?

Les autres…c’est bien clair ?
j’dois répéter en valaque ?
Un truc à rajouter ?
Un point obscur, une remarque ?


Je parcourus la meute d’un regard circulaire hochant la tête avec satisfaction et scanda d’une voix ferme

R’gardez vous comme z’êtes beaux et fiers !!!

Alberto, apportes-nous une bouteille de vin !

Pour les écorcheurs,hip hip hip...


Un léger gazouillement ou le doux bruit d’un chiot qui jappe

Gaaa oohhhaaaa taaa

Dans les bras de Khalan, Armand avait ouvert les yeux, nullement effrayé par l’agitation autour de lui, il souriait en faisant des petites bulles de salive.

En deux bonds je fus prêt de lui, la pression descendant d’un coup et je me penchais au dessus de lui le regardant, regardant Khal rebaissant mon regard..


Il a dit papa ? j’suis sûr il a dit papa ! bah voyons un bébé de deux semaines qui parle..p’tetre que dans un mois il command’ra sa bière tout seul, qui sait…

Lou !!! viens voir !!! Il..reconnait nos voix ! Il..il…

C’est fou se que les gosses peuvent rendre les adultes niais.

J'attrapais l'oreille de Seth et les cheveux de Tib

Z'avez entendus les gars hein hein?
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Rtak
[Blonde lune...

Toute une nuit à veillé au coin du feu, l'oreille alerte, à l'affut du moindre bruit suspect... C’était leur tour de garde, le chef a parlé!

Ma femme pionçait à mes cotés elle, elle était épuisé, par la grossesse bien sur, par la bassesse d'autre part, et je dois le dire, moi aussi. Le regard perdu dans le feu crépitant, introspection comme seul remède, je ressassai ce long voyage depuis le grand incendie du domaine (Ouais j'suis d'bonne famille qui l’eut cru!), la fuite qui s'ensuivit vers Eauze chez ma grand mère, la rencontre avec la chenille, Karalynn... Et le début du vrai voyage, le commencement de tout...
Gamin scrutant le monde adulte, né de la dernière soirée, j’entamai alors ce voyage serein mais pas trop... Eauze Bordeaux donc... Ha Bordeaux, son port et ses putains classieuses et magnifiques, sa fidélité à la belle allure de partouzeuse, ses orgies sans bises à bouche, ses ruelles crasses et étroites comme autant de colons à briser, ses dockers musclés, les salomés libidineuse des beaux quartiers... Et moi... La verge friponne toujours bandante sous froc, battant les joues et les matures sans distinction aucunes, petit prince des caves pillant son monde et tout ceux qui se trouvent dedans. Juste comme ça, par appétit, à priori, j'y ai laisser quelques dents entre les crocs...

Nouveau panorama!

Voyage, bordeaux jusqu'ici, sorti tout droit par la porte hasard au fond à gauche, la magicienne d'Eauze qui me demande en épousailles, c'est mon amie, la meilleure d'alors, alors je dose, peut être un peu trop... Et cette escorte en terre auvergnate... La fin, vous la connaissez, et si vous vous en souvenez plus, moi non plus! C'est la chose qui fâche. Polignac et son 18 avril 61...

Ouais j'ai le sourire de deuil à peine éteint, faut en croire la logique poétique, une chenille, ça se coconise pour se faire papillon, rien de plus qu’éphémère... Quelle beauté dans la gestuelle... Un addidas a l'occitane se soldant par un coup de poulaine nike, high kick et good night... Me voila pathétique assassin de ma propre fiancée. C'est à ce moment que je fis la rencontre de la troupe, ils m'ont remonté le moral sans trop savoir pourquoi, je n'en parlai jamais et évitai soigneusement le sujet, honteusement.

Ensuite... Ensuite un gros noir, du genre à t'en
culé sèchement dans une cellule, la dépression... Comme d'habitude me direz vous...
Je vous passerai bien évidement les viols, coups de mous et coups de bourre, coups de gueule et coups pour coups. Je m'offrais ma petite déchéance, repensant à ma dernière représentation, et aux vieilles groupies du Rouergue...
Jamais à l'abri du gros coup, la bailli m'a branché sur un plan canailleries pour cinquante sept mille écus, oui oui, vous avez bien lu... Rassemblant tout mon courage, me crachant dans les mains, il m'en aurait fallu moins pour que je m'use le chibre... Et patatras qui voila...
"Mais je t'aime mouuuua!" Ma Claire et ses idées neuves, l'amour pensez vous donc...

Subtile magie, ses pensées agissent et me font lâcher prise, parce que oui, j'ai voulu la crever à notre première fois! Hummmm... Résultat, on ne badine pas avec la mort! Non, on s'en badigeonne!!!
On a donc beaucoup profité, peut être un peu trop, allant jusqu’à se faire virer de Montpellier pour cause de trop plein d'amour. Alors on a taillé notre route, sans jamais trop se faire accepter nul part, pensez vous, tant d'amour entre gens normaux dans leur fort... Il y'a des cons partout c'est sur, les pires sont les camouflés, s’inventant leur caractère, et pourtant en deux trois mots te révèlent le nom de leur être, je vous écoute... Et je vous vois.

Ce qui m’amène ici, les yeux dans le feu... Le mensonge, la duperie et le non dit. Animé d'une furieuse envie de... Nan pas ça! Plutôt de... Nan j'te laisse découvrir t'en sortira grandie, moi je suis déjà haut perché. C'est pas de ma faute si je cache dans ma bouche mon seul palais, et que tu expose des vestiges de platitudes sur ta plastique... Ne causant hébétudes qu'aux seuls benêts, en mal d'aventure, à la vie plate et sans rebond...

C'est alors avec grand plaisir que j'accepte la relève du baron, réveillant ma claire doucement, lui bisant les cheveux, un rien protecteur... C'est ma part d’innocence, ma petite évasion, la chose qui me dit que je suis normal moi aussi, peut être un peu plus que vous. Dans ce monde où les amis se sentent forcé de coucher, surement pour ce donner un genre... Je te met au défi, le prochain coup, on se salue d'un chat-bite!!!

Raidi comme une trique, je nous enferme dans la roulotte, nous braillerons bien plus que les patrons, on va péter un essieu c'est clair... Huuuum oui c'est Claire!

Pis entendre encore le point G nous épeler ses instructions, encore et encore, sans innovations... Nous aussi on sait faire dans les répétitions:


"OUI!!! OUI!!! Hooooo Hooo OUI!

Bande d'enculés que je t'aurai crié, si tu n'a pas compris, ne me parle même pas! Et c'est pas en me menaçant avec des sloggi sales qu'on me fera taire la note... Parti de rien, je suis très fier d'en être arrivé là!

Par contre, vous vous démerdez avec le repassage...


...Et rondes burnes]
Seth.


Dix neuf écus.
La honte.
La honte, la honte, la honte!
La neige bouffe des coups de bottes écrasants et le regard sombre du beau blond ne se redresse pas beacoup.
A cause de la fatigue répondra t'il si on lui pose la question.
En plus ce n'est même pas sûr que lui et Khalan soient en cause.
C'est pas comme si ils étaient brigands.
C'est pas comme ci pendant quelques semaines ils n'avaient plus rien a se mettre sous la dent et un bébé à nourir.
C'est pas comme si ils ne s'étaient pas camouflés.
C'est pas comme ci ils n'avaient pas attendu la nuit pleine pour agir.
C'est pas comme ci ils n'avaient pas sortis un son de leur bouche.
Possible que ce soit l'autre traitre d'ancien lieutenant de l'Escorte qui les ai vendu.
Ou alors quelqu'un du groupe qui leurs en veut.
En tout cas il y a forcément anguille sous roche!

Dix neuf écus, le blond s'en souvient comme ci c'était lui qui avait agit.
Déjà qu'il se sentait seul et fini à l'époque mais alors là c'était la totale.
Même Khalan n'avait pas réussit à lui rendre le sourire en braisant une belle cuisse de dinde achetée avec leur argent.
Une journée merdique encore, et finalement, si il y repense, ce n'était que le début des problèmes à l'époque!

Il a bien reçu la lettre du procès, Khalan aussi d'ailleurs et le même jour, comme quoi ils sont ponctuels dans le milieu.
Quand il s'agit de sauver les pauvres et jouer aux grands justiciers alors là on déploie les robes...
Il en a parlé aux frères à son retour, il s'est renseigné, a cherché de l'aide et surtout comment agir.
La feinte? L'ignorance? L'oublie involontaire? Donc la feinte? Une réponse innocente?
Bon ils ont opté pour l'ignorance et pensaient que les autres oublieraient.
N'importe quoi!

Résultat on y revient, le Gouape se tape la honte de la semaine, les autres vont se régaler, les mioches ont beuglé toute la nuit c'était une horreur!

"Night c'est mon cul qu'elle mate, mais elle ne l'avouera jamais. La fourbe!"

Entre Armand et Gwenn il hésite a qui sera étouffé le premier avec un pavé dans le bec.
Lesta tire une tronche de dix pieds derrières, pas devant, il n'arrive pas a aller de l'avant en ce moment c'est une évidence.
Les donzelles n'ont pas préparé la bouffe.
Louis est dans sa bulle imaginaire, il doit digérer l'Armagnac.
Sa femme se tord de douleur et il est démuni.
Les Genevois se sont déjà fait une idée sur lui ou sa femme.
Enfin bon des anciens prisonniers quand même.
Les boules de neige voltigent, le blond est obligé de tenter des esquives.
Et il faut payer un dédommagement. C'est le monde à l'envers?
Il veut bien échanger lui avec la juge de la FC ou n'importe mais on le met à l'écart.
Quand on connait l'animal, c'est normal, mais, pas pour autant que Seth le vit bien.

"OH!! Tu vises ou tu vises!"


Un geste de main, geste de dépit c'est évident.
Tibere et Louis ça ne lui suffit pas faut qu'il fasse chier le Gouape.

"QUOI? No c'est toi qui me cherche là!!"

"Tu veux bouffer la neige c'est ça?! Ton petit cul n'a pas suffit?!"


Il se recoiffe, cheveux humides.Et ignore Tibere comme son dernier délit qui valait plus de dix neuf écus d'ailleurs...

"Entendu quoi d'abord? De quoi tu nous parles? On ne sera jamais amis il faudrait que ça te rentre dans le crâne."
Vitoria_eva
Ca hurlait, ca criait, ça braillait, oui voila comme les ânes, elle n'aimait pas vraiment ça. Puis de toute façon, elle n'était pas une corcheuse, elle avait une éducation bien trop noble pour aller laver les bas d'elle ne savait trop qui. Il faisait froid, la minie savoyarde connaissait ballottée dans les différents châteaux de ses parents. Mais bon, fallait bien sortir un peu de la. Elle avait reprit ses leçons, elle suivait avec minutie. Elle lisait plein d'histoire sur des époques lointaines faisant rêver, comme son père qui était brillant pour rêver sous le chêne à Chignin.

La Pestouille mit son gros manteau de laine pour sortir, le froid venait vraiment de sortir, elle aimait ce froid sec avec les rayons de soleil qui venaient lui chauffer le visage. Elle se dirigea d'où venait les cris, un campement se montait doucement, enfin ce qui pouvait ressembler à un campement. La première nuit, elle passa ballottée sur l'équidé de Tib, ca l'avait rendue quelques peu malade, elle préférait le confort de la roulotte, elle n'aimait vraiment pas ses bestioles.

Elle traîna les pieds laissant les traces de son passage, elle n'était pas vraiment discrète. Elle les regarda, tout le monde avait des ordres, et elle y échappa comme toujours. Elle s'assit sur un tronc vers la tentative du feu qui crépitait doucement, ca c'est l'élément essentiel dans toute halte un feu, même petit. Elle sourit malicieusement, regardant que les écorcheurs qui s'affairaient en tout sens. Elle ne comprenait pas tout ce qui se disait encore dans les brumes nocturnes ou chaque nuit des bras l'enlèvent dans un autre monde...

Toujours assise, elle sort un gâteau de sa besace, le grignotant doucement, prenant un malin plaisir à tous les regarder courir en tout sens. Jolie petite spectatrice des adultes qui dans un immense balais travaillent, ou elle aurait pu comparer ça à des fourmis, que son frère affectionne tant à regarder faire...

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P'tite Baronne de Chignin
Nicolas_df
Grand moment de solitude pour le jeune Gaucher, prit la main dans le sac ou plutôt le doigt dans le nez. On ne peut même plus faire des boulettes en paix chez les écorcheurs, c’est un comble.
Les cris fusent, ça vole dans tous les sens, pas aujourd hui qu’ils trouveront du gibier pour le repas avec ce boucan d’enfer.

Le jeunôt soupira d’un air las mais intérieurement satisfait qu’on ne le mette pas à la tâche. Il allait partir siester quand…PAF dans les dents…la main paternelle qui lui envoie une boule de neige…Zut de zut…Tu ne pers rien pour attendre.

Il alla s’asseoir auprès de la petite Vito, écoutant le discourt des deux exités.


T’as vu ?.L’est rigolo Tonton Lest a s’égosiller.Il va finir par faire fondre la neige tant il est rouge.

Haussillement de sourcils en entendant le roux s’extasier devant le bébé…Fallait vraiment être débile pour être en extase devant un petit truc qui pue le lait de chèvre caillé, qui passe son temps à manger dormir et remplir ses langes..mais nico devait admettre que l’enfant n’était pas trop laid.

Un clin d’œil de connivence à Vito et la vengeance pouvait commencer. Une petite boule de neige bien tassée fut placée dans sa fronde et le front du Gaucher sénior fut dans la ligne de mire de son rejeton
Zarathoustra
Zarathoustra écoutait le conciliabule, et il ouvrait grand ses yeux. Il était beaucoup de question de fessiers. Parmi eux figurait une chèvre. Il y avait aussi des visages qu'il lui semblait connaître. Il lui semblait même que c'était à l'occasion de l'une ou l'autre escarmouche.

Bien. J'ai transmis vos signalements - les signalements de vingt lurons, autant vous dire qu'il s'agissait d'un pigeon de compétition- afin que vous soyez accueillis dignement, c'est-à-dire en un seul morceau, à Genève. Je rappelle que la paix n'est pas signée, et que certains Genevois pourraient s'étonner de voir venir vingt hommes en arme, de l'escorte impériale qui plus est, devant nos remparts.

Profitez-en pour vous inscrire au grand tournoi de Genève, ce 31 janvier. Et pour faire du tourisme. Pacifique, le tourisme.

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Eins thut Noth.
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