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--Pigeon
Citation:
A Antoine, avoyer de Genève, aux membres de l'Etat Major de la République, aux membres du Consistoire,

Après six semaines de tourisme passif, Raoul, Bartholom et moi allons enfin rentrer au bercail. Nous devrions être arrivés autour du 30 novembre, escortés par un nombre non négligeable d'Ecorcheurs. Je vous demande de bien vouloir leur réserver bon accueil, conformément à la tradition genevoise, et de ne pas leur jeter des choses, ni d'essayer d'intenter à leur intégrité corporelle avec des objets contondants ou coupants. Le capitaine Louis a posé sa démission de l'escorte impériale, et d'ailleurs ils ne restent pas plus d'un jour, après quoi ils repartent vers de nouvelles aventures. Ils reviendront probablement pour le tournoi. Si nécessaire, je me porte personnellement garant de leur bonne foi et intentions pacifiques.

Deos vous garde,

Zarathoustra

Armel
Un pigeon se posa sur son perchoir en place public, si Antoine, d'aventure ne fut guère attirer par le piaf imbécile, il fut tout de même interpeller par le petit parchemin que celui ci porter attache a sa patte. il s'approcha du pigeon et tenta de défaire le lien qui les tenais attacher....

Après : quelque odieux jurons prononcer en bon françois comme en germain; des coup de bec dans les mains; une baffe au pigeon provoquant un vol plané improvisé et un crash sur une poutre en bois lui faisant perdre quelque plume au passage.
Le voilà à se retrouver inconscient et bien déjà que abruti par sa nature de pigeon, le pauvre animal révéler à présent sa laideur méprisable.

Antoine s’avançait vers l'horrible créature et lui ôta enfin son parchemin afin de le lire a haute voix...
Chataigne
Et Amsterdam vint ramasser la pauvre créature qu'elle caressa tendrement. Pauvre bête...Un regard furibond sur Antoine, elle s'approcha à grand pas vers lui et le torgnola allègrement.

Tu deviens bête à être maire! Regarde ce que t'as fait de l'oiseau!

Elle le coinça sous son bras et prit d'un geste vif le petit morceau de papier qu'il tenait encore entre ses doigts et le lut avidement.
Un sourire vint illuminer son visage. Une main réparatrice vint remettre les cheveux d'Antoine qu'elle venait d'ébouriffer de ces baffes amicales.

C'est pas trop tôt...Ils reviennent enfin.
Et fais gaffe que personne ne les blesse ou ne les touche ou il t'en cuira. Devant Déos!
--Pigeon
Citation:
A Antoine, avoyer de Genève, aux membres de l'Etat Major de la République, aux membres du Consistoire,

Pas de nouvelles, bonne nouvelle? Quoi qu'il en soit nous arrivons dans trois jours, avec des membres de l'escorte impériale. Et, Ô miracle, Barth n'est parti chasser le lapin de garenne. Je vous transmets le signalement des membres de l'escorte, afin qu'il n'arrive pas d'incident. Il est possible que certains d'entre eux soient listés par nos armées, je remercie les chefs d'armée de bien vouloir vérifier, deux précautions valant mieux qu'une, et trois que deux.

Le_g., Claire_goussard, Gehna, Audric, Ambroise_, Pelagius, Nahilee, Lglvh, Princesseyoyo, Eclypsse, Celya, Mrevent29, Seth., Liette, Sophee, Khalan, Gwenn_, Albert0, Nicolas_track, Vitoria_eva, Nightwalf, Tibere.


Deos vous garde,

Zarathoustra
--Le_brun
Le capitaine de l'Escorte Impériale fait parvenir un pigeon à Enzo... en espérant qu'on le lui remettra.


Genève, Camps des Impériaux a écrit:

Bonjòrn Senher Enzo,

Je vous écrit des routes de la Franche Comté, pour vous dire qu'on ramène les genevois qui étaient tombés en Lorraine, pour l'échange contre les otages impériaux, comme le Régent et actuel Empereur avait souhaité.
Je voulais vous dire que je vous apporte un jeu de cartes, et puis je voulais prendre de vos nouvelles. On restera qu'une journée à Genève, mais j'espère pouvoir vous y croiser même si je me doute que vous êtes sous haute surveillance.
Je demande l'autorisation de vous voir, Senher. Pas que j'ai grande importance, mais je voudrais m'assurer que vous allez bien.

Que le Très-Haut veille sur vous,

Routes de FC, le 27 novembre 1461

Louis Track de Lioncourt.


Pour lui, pas de chichis... Ils se sont rencontrés en taverne, à moins que ce n'était dans la salle de l'EM du Languedoc quand le Gaucher traitait les abrutis de débiles mentaux... ou qu'il insultait le gros Bbred et sa gourgandine, vu que le couple "capitainerie" du Languedoc était plus bête que leurs pieds à c't'époque... Louis avait été épaulé par le Senher Enzo alors qu'il s'était fait foutre à la porte de l'EM pour avoir dit des vérités qui plaisaient pas... comme d'hab, il a jamais su fermer sa gueule.

Bref, il envoie la missive, plus qu'à espérer que ceux qui trouveront la missive la transmettront à qui de droit. Il rajoute sur la missive la destination...
--Enzo_montbray
Lettre qui aussitôt arrivée est renvoyée en direction de la Bourgogne. C’est bien fait ce système de coursier tout de même. La réponse ne tarde pas, le Comte utilisant, cette fois-ci, Antoni pour rédiger la lettre.

Citation:
Louis,
    _Évitons les protocoles, cela fait moins d’encre gaspillée. Je ne suis pas à Genève actuellement. Effectivement, ils nous disent otages, mais en fait personne n’est là pour vérifier que nous ne partons pas en douce. Pour ma part, je suis parti il y a plus de deux semaines, un besoin d’air frais et de respirer autre chose que ce Genève propose, c’est-à-dire rien du tout. Sauf peut-être quelques discussions creuses de temps en temps agrémentées d’une dose de réflexions douteuses sur ma moralité et mes valeurs. Parce que le Genevois a toujours raison et que les autres sont forcément des imbéciles, du coup les discussions tournent rapidement en rond et sont d’un ennui profond. Il n’y a pas matière à discuter avec eux, même si on a tenté pour notamment éviter la guerre et des pertes inutiles.

    Sache que je vais bien, même si je ne peux écrire moi-même cette lettre, je suis actuellement en Bourgogne où les armées Fatum risquent d’arriver, je ne sais encore si j’enverrais mes hommes aider les bourguignons ou si j’aurais déjà quitté le territoire. Après tout, l’idée que l’on puisse leur botter le cul ne m’est pas désagréable. Ceci dit, je doute que tout cela t’intéresse. Pour le jeu de cartes, j’ai une personne de confiance actuellement à Genève se prénommant Anya. Tu peux le lui laisser, elle le gardera pour moi sans problème. Je te remercie d’ailleurs, depuis le temps que j’en cherchais un, ayant perdu des cartes de mon ancien jeu, en avoir un neuf ne sera pas refus.

    Si tu veux me voir, il faudra que nous nous croisions ailleurs. Peut-être seras-tu dans le coin de la Savoie aux alentours de la Saint-Noël. Je suis avec certains hommes de ma compagnie, ma femme et mes fils actuellement. Je ne sais quand je rentrerai à Genève, sans doute bientôt, mais si tu es déjà en Franche-Comté, je doute d’arriver à temps pour ton arrivée à toi. Connais-tu Tibère ? Je l’ai rencontré à Dijon. On m’a dit de me méfier de lui, pour ma part je l’ai trouvé bien sympathique. Les rumeurs disent que tu as quitté l’Escorte Impériale, est-ce vrai ? J’aurais aimé pouvoir apprécier Genève et m’entendre avec ses citoyens, surtout que je me suis informé sur leur fonctionnement, ainsi que celui de la confédération, mais pour eux nous sommes forcément ennemis et voulant les écraser ou je ne sais quoi.

    Ils disent « Genève libre » mais savais-tu qu’un aristotélicien romain ne peut pas avoir de lieu de culte pour prier, notamment, et que si tu oses penser différemment que ce que le consistoire dicte, c’est presque impossible de se trouver une place à Genève. Et étrangement, ils n’ont pas l’air de savoir que leur canton contient un bon nombre de jolis châteaux. On m’a rapporté ce que tu as rendu public concernant les lettres entre toi et le genevois gardé en lorraine et sache que, pour ma part, je n’ai jamais voulu « attaquer » Genève, mais bel et bien la comprendre. En ce qui concerne notre « capture » je n’ai jamais vu personne débarquer chez moi pour tenter de m’enlever et me garder prisonnier, ni aucun genevois venir faire de la surveillance devant ma demeure pour assurer que je n’en sorte pas. Preuve en est que je suis en Bourgogne.

    Il n’y a eu qu’un procès auquel personne ne s’est présenté. Ni moi, ni le procureur, c’est pour dire. Ça parle beaucoup, ça aime qu’on les remarque et frapper sur la gueule, mais sinon ça ne sait pas faire autre chose. Trêve de bavardage, je crois que mon jeune coursier semble fatigué d’écrire vu le soupir qu’il vient de lancer. Il rit maintenant.

    La bonne journée Louis et que le Très-Haut veille sur toi,
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Zarathoustra
Mollement balancé par le pas nonchalant de sa mule anonyme, Zarathoustra relevait le nez à mesure que se dessinaient sur l'horizon les remparts de Genève. Avec deux poutrages -ou trois? Il ne savait même plus- et trois procès et pas un coup donné, pas une mairie renversée, même pas une insulte à l'ennemi, il battait des records d'inefficacité, de quoi se poser des questions. C'est d'ailleurs ce qu'il avait fait pendant une grande partie du voyage. Il fit trottiner sa mule à hauteur du Gaucher.

Je crois que nous arrivons, Capitaine. J'ai bien cru que nous aurions à tirer le fer en Franche Comté, mais nous voilà sains et saufs. C'est une page qui se tourne pour moi. J'ai cru comprendre que vous ne restiez pas. Peut-être aurez-vous tout de même le temps de vider quelques godets. Dans tous les cas nous nous reverrons au tournoi. N'oubliez pas de vous y inscrire.

Il plongea sa main dans le revers de son trois-quarts et en sortit un médaillon:



Voici un souvenir, faites en ce que voudrez.

Les murs de Genève s'approchaient, et Zarathoustra s'inquiétait: il n'émanait pas de la turbulente Genève l'agitation habituelle.
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Eins thut Noth.
Le_g.


Il observe... Genève et ses remparts.

Genève l'Eternelle.

Genève où il a eu l'impression de renaître.

Il ralentit le pas de sa monture. Pas pour dire, mais arriver avec un uniforme de l'Escorte Impériale sur le dos, c'était pas la meilleure idée qu'il ait pu avoir. Mais après tout, tant qu'il est pas libéré de sa parole donnée, il a pas vraiment le choix.

Son visage s'éclaire en regardant la ville, sans qu'il prenne garde que Zarathoustra arrive à sa hauteur. Ses yeux embrassent la vue, comme s'émerveillant. L'impression de rentrer à la maison, même si vous n'y avez jamais habité, vous connaissez ? Là, il a un peu cette impression, ce besoin de s'emplir les poumons de l'air de Genève. Une seule journée, avant de retourner dans l'air putride de la FC... Mais il compte en profiter, et là, il revit. Il sursaute presque en entendant la voix de Zara, absorbé dans sa contemplation de Genève.

Oui. Genève n'est plus qu'à quelques pas. Pour la Franche Comté, je n'avais aucune crainte. C'était plus le retour qu'il fallait gérer. L'aller, ils n'auraient pas osé.

Il esquisse un sourire, et hoche la tête.

Je crois que l'Escorte Impériale, des gens de l'Ordre des Lames et tout et tout devant les remparts de Genève rendraient nerveux. Nous repartirons dès ce soir. Une seule journée, mais certainement que j'irais boire une chope, et profiter de la chaleur de Genève. On se reverra certainement pour le tournoi.

Il prend le médaillon offert, et le regarde. Que dire ou que faire ? Il y réfléchit depuis pas mal de temps, à la Réforme... et il est certain qu'il se sent plus proche parfois des Réformés que des Curés... Il déglutit, le prenant comme un honneur, et non pas une insulte comme certains pourraient le penser. Se voir offrir ce symbole de la Réforme quand on est impérialiste, ce pourrait être un outrage... sauf que le Gaucher n'est vraiment pas comme tout le monde, et qu'il le prend et esquisse un sourire.

Merci. Je.... je sais pas quoi vous dire. Je le conserverai précieusement. Je... j'ai rien de tel pour vous... Navré.

Disant cela, il range le médaillon dans la poche sous sa cuirasse.




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