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[RP ouvert] TOURNOI. Aux armes ! Et caetera...

Maria_paz
[Demain, l'on se battra pour une belle, ou une couronne de lauriers]

Genève, à l'aube du grand chantier. La cabine d'essayage.

Ronde.
Ronde est la tour
Ronde à la ronde.

Dans l’antre douillette, ça sent la miche grillée sur le poêle (qu’allez-vous imaginer) et le lait qui a débordé. L’acre s’empare des émanations doucereuses d’un parfum de fille trop généreux.
L’endroit est calme. Les rumeurs de la rue sont encore discrètes. Quelques cliquetis laissent deviner des essayages, des ajustages.
Sur le lit, les draps s’abandonnent, lascifs, épuisés.


- Pollo, es una catástrofe ! J’ai grossi ! Regarde je suis toute ronde !
- […]


Poulet, c’est Aelig qui pour l’heure, se concentre devant le vieux miroir au teint brouillé. La barbe dure crisse sous la lame caressée par la pierre grumeleuse.

- Mangez de la viande qu’il disait le vieux ! prenez des forces ! Tu parles, j’ai plutôt pris des formes !
- […]


Les mains sont fébriles sur les boutons du pourpoint de velours rouge qui souffre de ne pouvoir cacher la fine dentelle ondulant à la naissance de douces collines. D’un geste vif, elle lui attrape une main.

- Tiens, mets ta main tu vas voir.


Un cafard à une blatte trônant sur un heaume qui patiente près la porte.
- Tu crois qu’elle lui demande de tâter ?
- A c’que j’vois, c’est lui qui demande à tâter plus bas…
- Halalaaa, -soupir- c’était pourtant calme… avant.


_________________
Aelig
- Pollo, es una catástrofe ! J’ai grossi ! Regarde je suis toute ronde ! 

Aëlig s'échignant à raser une barbe devenue rocailleuse comme le granit par la vie de marin au long cours, regarda à son tour, la mine perplexe, Maria se lamenter dans la glace convexe au teint mat. Maria était encore loin d'atteindre l'âge mur mais il elle ne rajeunissait pas pour autant. Et le poids des années avait de plus en plus du mal à être éliminé, même en pratiquant la petite gymnastique rituelle avant le saut du lit.

- Mais non mi pajarito, c'est juste un peu de bide, une petite brioche, mais c'est joli de la brioche chez une femme. Suffit que le reste soit beau, un beau visage, de belles hanches, de belles jambes, un beau derrière...

- Mangez de la viande qu’il disait le vieux ! prenez des forces ! Tu parles, j’ai plutôt pris des formes !

Faut dire aussi que depuis que nous avions été enrôlés sur le Jardin des Délices, la patron veillait sur son équipage comme producteur de foie gras gavant ses oies de maïs. Et encore, nous avions vomi la moitié durant une semaine après l'accostage.

- Mais mon petit canari des îles, l'important c'est que l'ensemble soit harmonieux. Et comme diraient les grecs anciens, t'es un canon ! De belles proportions, ca plaît aux gens, puis quand bien même, on s'en fiche des gens, moi ça me plaît .

- Tiens, mets ta main tu vas voir. 

- Oh dis donc, c'est vrai que la topographie a changé ! Tu permets que j'explore plus en profondeur ?

Et entreprenant la conquête des nouveaux sommets, notre alpiniste suspendu dangereusement au dessus de l'abîme, emporté par l'ivresse des cîmes, dévissa soudain pour tomber et disparaître au fond de la crevasse, dans un bruit rauque réveillant soudain les éléments qui se déchaînèrent dans un tumulte assourdissant répondant à l'écho de notre escaladeur.

Craaaaaaack !

C'etait l'avalanche, la nature capricieuse qui s'emporte, reprend ses droit, chamboule tout et vous enseveli sous sa peau blanche et soyeuse.

- Humpf ! Humpf ! Humpf !

Maria.... ta brioche...je... Humpf ! ….Je ….peux plus respirer !

Le cafard à la blatte , poirotants toujours sur le heaume :
-Ces deux là, tu va voir, emmêlés comme ils sont, vont finir par louper le départ .
- Moi aussi j'ai du bide, tu trouves que je suis sexy ?
- Non toi, ca te donne en prime l'air d'un blaireau avec ta tête de morpion.
- Ah ouais ? Ben le morbak, il va te bourrer le pif !

Se mettent en garde dans de grands gestes circulaires avec leurs pattes

- Et moi j'vais te bourrer le mou !


Édit: orthographe
_________________
Esclandres
Hop ! Roulé boulé du boulard dans un buisson déjà pris

OH ! Maria L'aelig ! Z'auriez pas vu ma poupinette ?

Gaffe aux gnons hein !

On avait dit pied nus... Euh ... Qu'les pieds !

Bon j'ai rien vu...

Sans attendre de réponse, il continue à 4 pattes en cherchant sa 'pouse

Poupinette ?
_________________
Maria_paz
[Rolle, terminus tous le monde descend ! C’est là qu’on enlève les grolles.]

Clacccclac clac clac claclaclaclac
PAF !
CLAC !


- C’que t’es chiante à trembler comme ça !
- J’ai les grelots, t’as vu tous ces gens ? on va s’faire déglinguer.
- Tu vas quand même pas t’dégonfler ?
- Si seulement ça pouvait arriver. Même en te faisant du bouche à bouche ce matin, je n’ai pas réussi à perdre un gramme.
- Allez, on reprend l’entraînement.
- Oui. Mais à une condition, tu mets tes moufles.
- Et comment ! ça me ferait suer de m’abîmer un ongle !

Cuirassée jusqu’aux yeux, Maria haussa les épaules et prit une contenance douloureuse.
C’est toujours comme ça avant la bataille, ça lui file la déclichette. Et avec tout ce monde, vas donc trouver un coin pénard pour soulager ta peine !


- OH ! Maria L'aelig ! Z'auriez pas vu ma poupinette ?

Zut, l'Esclandre ! Le poux d'Léa ! Que diantre pouvait-il bien faire ailleurs que dans une galère. Son corps ondulait sur quatre pattes comme un cabot, la truffe et l'oeil étaient humides. Poupinette, Poupinette... ça lui rappelait vaguement la complainte d'un troubadour du Maine.

- Gaffe aux gnons hein !

Elle regardait lentement Poupine repartir à la chasse à la belette lorsqu'elle se se fit rappeler à l'ordre douloureusement par ses boyaux.

- Heu … Tu m’excuses une minute mi corazón, il faut que j’aille me repoudre le nez
- Ben et moi qu’est-ce que je fais ?
- Tu réfléchis !
- A quoi ?
- A une idée bien tordue pour gagner la première manche. Je te fais confiance.

Sur cette demande, elle déposa une rangée de dents ultra éclatantes de blancheur emballée dans un écrin de velours carmin. Puis elle prit le large.

[...]

...
...
BOUM !!!

- Y mierrda ! Esclandres, tu le fais exprès ? Ote-toi d'mes pattes, j'te jure, c'est pas le moment !
_________________
Feebleue..
Le vieux avait pris la route pour le lieu de rencontre perdant au passage
sa compagne de quelques jours " bien quoi pas facile de marcher avec un bâton se dit il "

Arrivé un jour après tout le monde il s'assoit le cul par terre , bon aller
le meilleur moyen de gagner c'est de se reposer l'entrainement des vieux et des fainéants

Bon alors ou elle est cette petite faudrait peut être qu'on se prépare pour demain

_________________
Rocabar
Les feux de camps, haaaa! Qu'il y fait bon, calé entre un arbre et la douceur d'un foyer crépitant!!! Rocabar y a passé un bon moment en compagnie de son coéquipier Rouls. Pourtant, surgie de nulle part, une dénommée Leamance à profité de l'ambiance calme et fraternelle pour saisir la tête du pauvre Roca, y enfourner un entonoir et y déverser une quantité de génépi* si importante que personne ne saurait en mesurer le volume.
C'est à quatre pattes que Roca s'écarte du groupe en chantant et en grognant!


EuAAAAAAH LA BLAAAAANNNCHEEUUU FEEEEEEESSSS-EEEEEEEUUUUUU!

Il arrive près des chaussures au camp de Maria, les renifle une à une:
Pouah! *Hips* C'est pas à moi ça!
Ou c'est qu'elles sont mes *Hips* chausses?
C'est qui qu'a tiré mes grOO*Hips*OOlles!? D'abord.

Peine perdue, elles ne sont ni à ses pieds ni avec celles rangées ici.

Je cherche LA pAzzzzz! Je vais te *Hips* gymno-culbuter Messire Papaz!

De l’ourlet de sa chemise il sort le petit papier où il a noté le nom de ses adversaires du premier tour et reprend:

Mon rat Pl... Ma raplapa... Ma-ri-allll-*Hipssss*ss... et pis zut... Rend garde!

Un arbuste se dresse sur sa trajectoire hasardeuse, il le regarde toujours à quatre pattes puis saute dessus et s'écrase et s'entrave dedans:

Haha! Tu es bourréééé! Je te *hips* tiens!

Il éclate de rire, manque de s'étrangler dans ses convulsions puis régurgite une sorte de gelée grumeleuse et mousseuse.
Il git là, comme empalé sur le pied de bois plié sous la masse pourtant bien maigre de cet homme qui perd connaissance.

*Du génépi: je tiens à préciser l'horreur du génépi et à ce titre je demande que Laemance soit châtiée pour la barbarie de son RP. Cela frise le crime contre l'humanité et c'est haut et fort que je proteste!
INOCULER DU GENEPI!!!!
/me (ljdRoca) se signe
Pourquoi pas de la bière ou du vin comme tout bon aristotélicien qui se respecte!!!
Garrance
La dresseuse d'ours avait décidé de passer la soirée loin des tentations alcoolesques des feux de camps afin de garder la tête froide pour bien gynmnopédiquer.
N'arrivant pas à trouver le sommeil, elle furetait telle une ombre muette, ci et là, autour des campements, à la recherche de quelques indices de tactiques, oreilles et yeux grands ouverts. quand :


Citation:
EuAAAAAAH LA BLAAAAANNNCHEEUUU FEEEEEEESSSS-EEEEEEEUUUUUU!


La blonde sursauta , reconnaissant la voix particulière d'un de ses partenaires.

Roca ? Pourquoi cries-tu ainsi ? Rouls ? Tu l'accompagnes ?

Garrance avança vers "le chanteur" et ce qu'elle vit la stupéfia : Roca reniflait chausses, bottes, poulaines , une à une, à quatre pattes !

Citation:
Pouah! C'est pas à moi ça!
Ou c'est qu'elles sont mes chausses?
C'est qui qu'a tiré mes grOOOlles!? D'abord.


CHUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT Tu vas nous faire remarquer ! Et relève toi !
Mais...Pourquoi embrasse tu cet arbre ? Tu es ivre, ma parole !!! Misère...Cesse de crier....
Rouls ? Tu es dans le coin ???


La blondinette cherche du regard, autour d'elle, espérant que son compagnon ne soit pas aussi atteint que Roca qui vient de perdre connaissance, semble-t-il...
Rouls
Les deux compères avaient passé la soirée aux feux ensemble.
Tous les deux, ils avaient enquillés de force le breuvage très alcoolisé de Leamance, dict la fourbe.
Roca était ensuite parti de son côté tandis que le blondinet avait choisi de se faire vomir.
Dans une autre vie, on l'avait surnommé "le geyser".. A lui donc de montrer ce dont un geyser était capable


BEuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuargGGG

Première salve, la plus dure..

La vue était encore trouble et il tenta de retrouver Roca

Il tomba sur un autre feu, ne savait pas trop qui etaient les gens autour, les salua, tenta de faire la discussion quand soudain


BEUUUUUUUAaargheuuuuuuuh


Nouvelle salve, plus radicale que la première. La vue revenait mais le vent soufflait toujours dans sa ptite tete de blondinet.

Il repartit à la recherche de son équipe


Rocaaaaaaaaaa?
Garraaaaaaance
?


Citation:
EuAAAAAAH LA BLAAAAANNNCHEEUUU FEEEEEEESSSS-EEEEEEEUUUUUU!


Ha...ca c'est mon roca!


Il tendit l'oreille, se dirigea vers le son en oubliant de marcher droit, se prit les pieds dans une branche tomba, et..

BOUUUAAAARRRGAAAAAyeuuuuuh


Troisième salve..la meilleure...celle qui réveille et fait retrouver ses sens.
Il se relève, frais comme un gardon et accoure vers son camarade


Oh Garrance! Vous voilà!

Vite relevons roca et maintenant que la phase 1 est finie, passons à la phase 2: l'attaque!

Ils étaient beaux les blondins tout habillés de rouge avec leur compère complètement fait.

Note pour plus tard: lui apprendre la technique du geyser..

_________________
Des fourmis dans les jambes...
Garrance
Quand Rouls fut en vu, Garrance sourit, ignorant encore qu'il avait passé la soirée à boire et s'avança vers lui dans l'intention de l'embrasser comme un couple d'amoureux le fait mais...

Par tous les saints, Rouls vous empestez le rat crevé !!! Vous vous êtes fait dessus ? C'est votre technique pour faire fuir l'ennemi ?
M'enfin, là, y'a pas que les adversaires qui vont fuir, hein !!!


Garrance recule quelques mètres, la mémoire olfactive lui faisant plisser le nez .


Vous voulez nous faire perdre ou bien ? Z'avez vu notre partenaire : il ne nous sert plus à rien, ivre mort...
Faites suer hein !!! Bande d'ivrognes !!! Mais qui m'a fichu des partenaires aussi incompétents ???


Citation:
Vite relevons roca et maintenant que la phase 1 est finie, passons à la phase 2: l'attaque!


A l'attaque, avec une poupée de chiffon ? demande t elle en relevant un Rocabar aussi mou qu'un marshmallow.

Oh mais , mais !!!! Rouls, la voilà la bonne idée !!!!! écoutez moi...

Euphorique, pensant avoir trouvé LA bonne tactique, Garrance lâche Roca qui s'affale à nouveau au sol, et se penche vers la puanteur qui lui sert d'amoureux :

On va saisir Roca chacun par les poignets et le premier ou la première qui se pointe, on le fait tourner telle une corde? De ses pieds, il mettra les adversaires au tapis. Qu'en pensez-vous ?
Lorem_ipsum


Rocabar, étendu sans vie sur la terre mêlée de brins d'herbes rongés par le froid se met à trembler. Des convulsions scandent un rythme qui s'accélère et très vite des spasmes le secouent avec une violence terrifiante.
Un râle monocorde émane de ce corps possédé: c'est un pantin désarticulé qui dans ces secousses en arrive à se détacher du sol tel un poisson tout juste sorti de l'eau le hameçon dans la bouche:


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La marionnette s'apaise, baisse le ton de ses incantations qui deviennent murmures avant de s'éteindre.

Aussi brutalement qu'un pet sec dans la nuit il se redresse, le corps droit, la tête baissée, le regard sombre et lointain.
Le visage dénué de toute expression il jette un coup d’œil sur ses partenaires de fortune et leur dédicace un sourire malsain d'un coin de bouche.
Il se retourne vers le feu et s'avance d'un pas ferme et assuré. Il s'attarde lourdement sur Maria.
Un silence.
Il écarquille ses yeux, ses pupilles s'agrandissent. Les traits du visage creusés par l'alcool et son âge, il affiche l'inquiétante gravité d'un inquisiteur à l'annonce d'un jugement. Cette fois c'est un sourire symétrique qui dévoile ses dents blanches et affutées.
Toujours muet, il penche lentement sa tête sur la gauche en déshabillant la silhouette latine avec cette perverse persistance qu'il ne cherche même pas à dissimuler.


Il lève sa main que l'excitation secoue de façon chaotique. Le membre envouté dirige son index vers Maria: une phrase interrogative aux inflexions anormalement aiguës jaillit d'entre ses dents.

Ma-ri-a-Pazsssss...

Sa tête se remet droite et bascule de l'autre coté.
Le majeur se soulève à son tour vers son compagnon:


A-e-lig...

Le sourire de Rocabar s'agrandit encore, ses yeux sont sur le point de sortir de leurs orbites.

Il lève les bras au ciel, passe sa langue écumante sur sa lèvre superieure et invoque les prophètes Aristote et Christos d'une voix puissante qui tire sa force du plus profond de ses entrailles:


HA-HA-HAAAA-HA-ha-ha-haa...Quisque vel ante iaculis, rectum neque et, luctus felis. Mauris consequat nunc vitae porta hendrerit. Phasellus aliquam gravida augue in feugiat. Sed sit amet diam aliquet, pulvinar est eu, consectetur leo. Nulla vitae leo dolor. Cras varius pellentesque nisi ultrices euismod. Donec ligula orci, gravida sed nibh sed, fringilla aliquet erat. Morbi eget enim lorem. Suspendisse in elit ac neque tincidunt bibendum. Pellentesque nec velit mi. Nulla quis faucibus mauris, ac lobortis ligula...ahahaHAHAHAAAAA-WAAAHAHAHAHAAAAA
Cewenne
Le coups d'envoi du départ avait été donné par le glaïeul, plus joli que l'aïeul, son partenaire de deux jours à savoir Messire Feebleue. D'ailleurs, le seul vieux qu'elle connaissait était Colh aux dents. Elle s'était préparée tant bien que mal n'ayant pu refourguer ses affaires à quelqu'un. La seule chose qu'elle était sûre de pouvoir enlever était ses bottes. Quant à certains produits, elle avait pu les remettre à son tendre avant.

Les deux compères, le temps du tournoi, s'étaient donnés rendez vous à la sortie de la ville deux jours avant le début officiel du concours. C'est de là qu'ils partiraient pour se rendre sur le lieu des combats qui réunirait plus d'une centaine de personnes.

Arrivée aux portes nord de la ville, Cewenne fouilla du regard l'endroit afin de voir si son partenaire était déjà présent. Mais ce n'était pas le cas donc elle attendit patiemment puisqu'ils avaient le temps. Puis quelques temps plus tard, la blondinette entendit du bruit. Elle se retourna et vit le Feebleue qui arrivait tranquillement de son pas lent.


Ah vous voilà !

Elle sourit puis se rendit plus compte que ça y était le tournoi allait pouvoir vraiment commencer et que l'excitation la prenait d'un coup. Aussi, elle resta avec son compagnon de jeu un moment marchant, parlant, enfin surtout elle et vu que la nuit tombait, elle ne fit pas attention qu'elle avait accéléré l'allure ou lui ralenti mais en tout cas, arrivée sur le lieu du massacre, quand elle se retourna, il n'était plus là.


Messire Feebleue ? Messire Feebleueeeeee !!!

N'obtenant aucune réponse, elle fit quelque pas en marche arrière mais elle ne le vit point. Aussi, ben que l'aurore approchait, elle attendit un peu puis ne voyant toujours rien venir et fatiguée, elle se rendit dans une des tavernes présentes.

Dans la salle, personne. Pas étonnant finalement puisqu'elle était arrivée avec un jour d'avance. Elle prit place, soupira puis des idées noires vinrent troubler son esprit. Aussi, elle avait pris plume et parchemin qu'elle avait sur elle et avait écrit un mot à son partenaire. Un mot assez virulent d'ailleurs mais bon la fatigue était là et la perspective qu'elle ne puisse faire le tournoi la rendait amère. Vélin en main, elle héla son corbeau et l'envoya à la glaïeul.

Puis une fois partie, elle regretta son entrain et en écrit donc une seconde. Mais bon elle ne pouvait plus effacer la précédente puisque partie. Dans tous les cas, deux choix se présentaient à elle. Soit le sire lui ferait faux bond à cause du mot soit il viendrait quand même. Elle n'avait plus qu'à attendre et celle ci fut longue.

En cours de journée, après une très longue sieste, elle vit son corbeau revenir. Son partenaire lui avait répondu qu'il n'avait pu suivre son pas rapide à cause de ses guiboles et de son bâton. Et bien évidemment, un petit mot sur son emportement était aussi présent. Mais au final elle s'en tirait à bon compte puisqu'il venait toujours. Soulagée, elle alla se reposer encore et avant que les choses sérieuses commencent.

Après une bonne nuit de sommeil, notre blondinette se réveilla fraiche et pimpante, prête à donner des coups. Elle avait dormi dans un coin de la taverne puisque vide mais cela avait déjà changé. Celle ci se remplissait petit à petit au fur et à mesure que les participants arrivaient. Elle se leva, jeta un coup d'oeil à chaque pour voir si elle voyait Feebleue. Mais elle ne le vit pas.

Prenant ses affaires, elle sortit rapidement et fit le tour des autres tavernes. Rien là non plus.


Rhooo mais il est passé où ?


Elle grogna espérant quand même qu'il n'était pas loin. Elle fit quelques allers et retours entre les gens qui commençaient à s'entasser puis elle finit par le voir. Elle poussa un profond soupir de soulagement et alla le voir.

Messire Feebleue je vous trouve enfin !! Vous m'avez vraiment fait peur !!

Elle le regarda intensément non pas pour le regarder lui mais juste pour regarder son teint, son souffle. Etudiante à Belrupt en première année de médecine, elle avait oublié que le glaïeul n'était plus jeune et elle prospectait son état.


Vous allez bien ? Je peux faire quelque chose pour vous ? Une boisson chaude ? Une bière ? un repas chaud ? Un médicament peut être ?

Et c'était parti pour un flot de paroles.

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Maria_paz
C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine.

En face, un trio infernal. La belle, la brute et le cuité.
L’alcoolique pour eux encore anonyme semblait reprendre du poil de la bête. Et une poche à gnôle qui s’reprend peut vous dégeler en moins d’deux.

Quand nos tourtereaux comprirent qu’ils ne feraient pas le poids, ils virèrent au rouge urgent. L’instinct de conservation les poussait vers la débandade. Ce qui aurait été raisonnable. Mais ces deux-là étaient bien connus pour ne pas l’être. Alors d’un simple regard débordant de bravoure et d’inconscience, ils décidèrent de faire face. Ils n’allaient tout de même pas se laisser faire. Fini de jouer.

Le temps s’arrête, la pensée aussi.

Ça se toise. Ça se renifle. Ça se provoque du regard.

Les mains se crispent, les dents se serrent.

Le premier qui renifle déclenche les hostilités.


- Dis Aëlig...
- Chuuuuut
- J'peux retourner me poudrer le nez ?

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Lorem_ipsum

Sûr de lui Lorem_Ipsum descend ses bras presque tendus à hauteur d'épaule, comme pour accueillir ses deux adversaires. Garrance et Rouls sont restés en retrait comme Rocabar leur a demandé.

Hôôô toi l'Eternel!
╔Soumet mon corps à la douleur, De la souffrance libère mon cœur
╠J’ouvre mon âme, j’ouvre ma peau,
╠Que Christos, lègue son fardeau, Qu’Aristote efface mes maux.
╠Nettoie mon cœur par ces blessures, gène, épreuves, martyr et torture
╠Châtie cette geôle de poussière, humble demeure où pécheur ère
╠Libère et élève ma foi, Rapproche-moi un peu de toi
╠Ouvre mon âme à ta lumière, Comme tes prophètes que j’admire et que je vénère
╠Laisse moi avoir plutôt qu’être,
╠Mal, Discorde et Folie,
╠Laisse moi être plutôt qu’avoir,
╚Le Bien, l’Amitié et l’Espoir.


Il s'adresse à Maria et Aelig:
Allez-y mes amis! Ouvrez les portes qui me conduiront à Dieu!
Et allez-y franchement!

Il ferme ses yeux et jubile en ce moment savoureux où il sait que la douleur sera toute à lui.
Garrance
Et voilà...Garrance et Rouls venaient de perdre Roca au profit du futur moine se délectant de la souffrance physique.
Au profit....C'était vite dit car il se livrait tout cru aux coups des adversaires et cela n'arrangeait en rien les affaires de l'équipe.

La blonde lança un regard complice au blond : il était temps d'employer la méthode forte !

Elle saisit le poignet dénudé de Lorem/Rocabar, Rouls fit de même et tous deux le firent se balancer de plus en plus vite.
Les pieds de La Faucheuse (Surnom donné par Garrance à Roca) vinrent percuter Maria Paz et Haelig.
Les coups pleuvaient sur les têtes, les thorax, les épaules, ne leur laissant que la possibilité de fuir.


Et dites aux autres qu'on est invincibles !!! On va tout déchirer avec notre technique de la corde !!!
Feebleue..
Feebleue sourit à voir la petite inquiétée de son état ,, Bien quoi petite je suis pas à l'agonie te fais pas de mouron pour le vieux celui qui me prendra ma bourse n'est pas encore levé , certes le matin j'ai les os qui craquent , mais une fois dérouiller je retrouve l'agilité d'un jeune cerf


La regarde de haut en bas ,
t'es pas bien grassouillette faudra évité les coups de bâtons , mais je sent qu'on va bien s'amuser et c'est le principal
allez envoie ta bière se fera patienter un moment

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