Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Quand rien ne marche comme prévu

Hansreudi
Le résultat des élections de la mairie de Loches avait sonné le glas des ambitions politiques de la Châtaigne. Ohhhh, le Balafré ne se faisait pas d'illusion, il savait très bien que c'était que du temporaire. Elle savait rebondir et surtout ne pas se laisser abattre par une légère......juste déconvenue.

Et son époux de Balafré en avait profiter pour lui proposer une escapade en famille. Femme, les deux mômes, rien ne pouvait faire plus plaisir à un mari-papa depuis bien trop longtemps mis à l'écart par sa Châtaigne. Il voulait de loin profiter de ceux qu'il aimait. C'est vrai bordel, on est des êtres humains, on ne peut pas toujours vivre pour les autres, un Duché, un titre....il y a des choses importantes qu'il convient d'entretenir.

Et l'épouse qui accepta de quitter sa Touraine. Il se demanda un instant s'il n'était pas dans un songe, la bave au coin des lèvres, il allait se réveiller avec les yeux collés. Bahhh non, elle décida de partir en voyage. Ne pas laisser le fer refroidir, surtout pas, des fois qu'elle change d'avis, comme ce fut le cas pour la mairie de Loches....me présente, me présente pas....Non, me présente pas et c'est la surprise de la voir en lice quelques jours avant la fin. Encore un truc à prendre sur soin, allez, c'est bien rien, un de plus où l'on met son tire-jus par dessus et on la ferme.

Bref, on se casse de là, pour le bien d'un couple, d'une famille, surtout pour le bien du couple. Les derniers échanges avait été une tarte dans la gueule....du Balafré, donc autant dire qu'il y avait des choses à rattraper, et surtout à sauver. Si tenté qu'il y a quelque chose à sauver. Mais il faut tenter, on ne va pas baisser les armes sans se battre.

Direction le sud. C'était décidé, ce sera le sud, et de préférence la Provence, pas trop envie de trainer les bottes en Languedoc le Balafré. Mais comme rien ne marche comme sur des roulettes........il termina son séjour sudiste à Montpellier. Une rencontre Arlésienne et cette nouvelle amie voulait se rendre en Languedoc. Allez, zou, on se laisse pas abattre, on n'a pas peur de la trouille, et surtout du passé Languedocien du Balafré, on se sort les doigt du fondement et on y va. Quelle merveilleuse réussite. Une épouse toujours autant absente. On dit que l'ignorance est le plus grand des mépris, mais c'est le cas, dur à encaisser.

Il déambulait dans les rues de la capitale Languedocienne avec quelque chose à faire. Il tentait bien de sortir ses gamins, leur montrer les quartiers qu'il avait fréquentés, les murets où il avait usé ses fonds de braies quand il était gamin, mais ils en avaient un peu marre des vieux comtes de papa. Ils en avaient rien à foutre en gros. Il décida donc de ramener la Duchesse en Touraine, et lui d'aller voir son amie Bourguignonne, Maxolina. Encore une amie qu'il avait rencontrée en descendant en Provence. Quelques échanges et hop, c'était fait, comme si ils se connaissaient depuis toujours. Étrange d'ailleurs comme sensation. Troublante même, presque paranormal.....

Bref, il se faisait chier grave en Languedoc. Alors pour éviter de ronger son frein, un bal masqué....Tiens pourquoi pas après tout?

Voilà l'emmerde. Ce qui devait ne pas arriver, arriva. Il la voyait de temps en temps en taverne, ils avaient discuté, échangé quelques regards et quelques sourires. Il se lança et il l'invita. Il voulait que ce soit elle à son bras pour cette soirée ou cachés par leurs masques. L'irréparable fut contenu, pour un moment, pour cette soirée. mais quelque chose s'était produit, une alchimie qu'il sentait déjà depuis un peu et qui se révéla lors de ce bal, facilité par leur camouflage.
Tirlititi
Qu'il était loin le temps où elle avait quitté sa Lorraine, combien de chemins avait-elle parcouru depuis le jour où elle avait pris son baluchon pour chercher Bel son insaisissable sœur, celle qui disparaissait et revenait l'air de rien, le bec enfariné avec un simple " bonjour Tirli " .

Elle s'en souvenait comme si c'était hier de son premier voyage, la peur au ventre qui la saisissait, l'impatience qui la tenaillait, les genoux qui tremblaient au moindre bruit, les bonds qu'elle faisait au plus petit craquement de brindilles, de la peur des mauvaises rencontres, des écus qu'elle planquait dans le corsage et qu'elle planque toujours, de cette épée qu'on lui offrit et qu'elle perdue...bon elle évitait de le dire, elle avait assez entendu de moqueries du genre "mais comment tu peux avoir jeté une épée à 200 écus, faut vraiment être....." ben si elle le savait...elle l'aurait pas fait, fallait être tout aussi...pour lui demander comment elle avait fait !

Des rencontres agréables et moins comme celle de Tonnerre avec ce fou, de la demande en mariage de Brac à Sémur, de leur arrivée à Béziers avec Kenza et du décès de son petit ange, combien de larmes ils avaient pu verser, combien de prière avait-elle pu dire...mais il y eut aussi le jour où elle fit la connaissance de Wgaby qui allait devenir son ami et son frère de cœur et de tout ce qui s'ensuivit de bon comme de mauvais...

Depuis quelques jours elle était revenue d’Italie, partie en groupe et en couple elle était revenue en groupe et plus célibataire que jamais, elle jurait sur tous les tons que c'était fini, qu'on l'y reprendrait plus, que tous les hommes étaient tous pareils, pas un pour relever le niveau, qu'il suffisait d'une paire de cuisses, d'un joli minois et hop le démon de midi ou de quatre heures enfin tout ce qui pouvait les mettre en ébullition suffisaient pour qu'ils oublient les promesses qu'ils faisaient peu avant ...qu'on lui parle plus de fidélité elle ne se ferait plus avoir par un sourire, un regard , par des " je te jure qu'il n'y aura que toi ".

Donc retour en Languedoc et un de plus car toujours elle revenait à ses premiers amours, que cela soit son départ pour Mimizan où Clermont le Languedoc était sa Sirène à elle et à son appel elle revenait en courant.
Elle se sentait autant Languedocienne que Lorraine ce qui faisait un sacré mélange, suffisait de mettre dans un chaudron un soupçon de Tête de mule, un chouilla de râleuse, un souffle de malice une pincée d'humour et vous aviez une Tirli bourré de qualité et mais surtout de défauts.
Faut dire qu'elle était tombée sous le charme du Languedoc et de ses plages ensoleillées dès la première seconde .Elle avait rejoint son havre, passant ses journées en taverne à boire de la tisane
(Sii ..siii je le jure)...

Puis elle fit sa connaissance, prenant plaisir à discuter, rire , elle se mit à guetter sa silhouette par la fenêtre, son pas . Elle aurait dû écouter la petite voix, l'alarme qui retentissait dans tout son être, mais non faut croire qu'elle devenait sourde et surtout il était marié, il lui avait dit, rien n'était plus clair, plus limpide donc pas de quoi se méfier .Elle n'allait pas vers les hommes mariés enfin c'était arrivé une fois... enfin non ...si mais ...c'était Brac son fiancé et il n'était pas marié juste accompagné bon ce n'était pas une excuse mais elle le rendait pas heureux tout le contraire donc ... ben elle avait jamais regretté car elle l'avait rendu heureux même jusqu’à la fin ...

Donc pour revenir au présent il y eut ce bal à venir , un bal d'automne, ce n'était pas pour elle ça, en plus elle devait être repartie quand il débuterait, alors pourquoi quand il l'invita la seule chose qu'elle trouva à dire fut
" mais je n'ai rien à me mettre " voilà qu'elle devenait aussi godiche que les jeunettes qui rougissait au moindre compliment, au plus petit sourire charmeur .

Parlons en du bal, un masque sur le visage, un anonymat qui permet un rapprochement et voila que la plus farouche, la plus réservée peut faire preuve d'une audace, laisser exprimer sa sensualité, son désir pour son cavalier...enfin toujours est t'il qu'elle comprit dans quelle mélasse elle se mettait ce jour la.

_________________
Hansreudi
Qu'est ce qui lui était donc passé par la tête? Un bal masqué en Languedoc. D'une ce n'était pas l'activité physique dans laquelle il excellait, mais de plus en Languedoc. Le Comté qu'il affectionnait le plus au monde, le Comté maudit. Ben non, lui ni une ni deux, comme une grosse envie de pisser il balança à sa nouvelle connaissance l'invitation au bal. Ben voilà, il avait envoyé son faire-part. A croire que le sud lui donnait des facultés qu'il n'arrivait peut-être pas à exprimer ailleurs, mais il n'hésita pas une seule seconde.

Il faut dire que la brune 50% Lorraine, 50% Languedocienne, 100% ensorceleuse avait tout de même un sacré paquetage d'atouts, tous plus envoutants les uns que les autres. Même c'est pas possible de naitre avec tant d'atouts, c'est une extraterrestre.

Ben nous y sommes. Plus possible de reculer, et surtout aucune envie de reculer. Il avait besoin de se sentir vivant cette fois, il n'avait aucune intention de séduire ou de se laisser séduire. Sa femme il l'aimait, même si elle lui en avait fait voir des vertes, des pas mûres et encore plus même, et qu'elle continuait à le faire. Mais juste ce désir de partager un moment avec une femme qu'il trouvait merveilleuse, délicieuse. Alors sans arrière pensée, sans conséquence....Oui, sans conséquence. Mais c'est d'un pratique un loup sur le blaire. Y a pas mieux. Un verre de pinard dans le cornet, voir deux, un loup sur le coin de la bobine, il n'y a pas mieux pour annihiler toute réserve et retenue. Bon, il n'allait tout de même pas lui coller une main aux miches entre deux danses ou lui rouler une pelle sur un malentendu, mais séduire, se frôler, se humer.....oui pour un bal on se parfume c'est tout de même pas la partie de ramponneau de "Chez Gégène" du vendredi soir, les mains qui se touchent, les chuchotements. Enfin, on captive et on se laisse charmer.

La nuit était même bien trop courte. A aucun moment il n'avait le sentiment de mal agir, aucun. Juste qu'il voulait exister à cet instant pour une femme et se sentir séduisant. Mais voilà, une nuit est bien trop courte quand on y prend de plaisir à danser, mais suffisamment longue pour sortir une grosse connerie. Et le Balafré ne tarda pas à la lui dire sa grosse connerie de fin de soirée, ou de début de matinée....."Que je veux me donner à vous à cet instant et que vous vous donniez à moi est une certitude...". Ouahhh, quel romantisme. Ben oui, il avait dansé toute une nuit avec elle, il est tout de même pas fait de bois hein!!!!! Bordel, elle aussi, avec son souffle chaud, ses lèvres écarlates et sensuelles qui frôlent les siennes. A non, ça c'est lui, oui, ben c'est pareil, elle a pas reculé. Allez, on va dire que c'est de la faute de la brume 100% délicieuse, ça donne bonne conscience. Mais il était bien conscient de ce qui venait de se passer. De cette alchimie qui venait de naitre entre eux deux, et la faute, si faute il devait y avoir leur incombait à l'un comme l'autre. Ils s'étaient rencontrés dans un moment particulier de leur vie à tous deux, un moment ou ce genre d'évènement ne pouvait que se produire. Un instant qui était loin d'être un égarement, d'une amourette, d'un coup d'une nuit. D'ailleurs de coup il n'y en eu pas. Juste un légère échange de fluide buccale, sans prétention, mais au combien avec un gout de reviens-y.

Et c'est alors après cette nuit que tout parti en sucette, un prise de conscience du Balafré sur son mariage et l'échec qu'il représentait à présent. L'absence d'une épouse, l’ignorance d'une épouse même, incapable de répondre à ses multiples lettres, ne serait-ce que deux mots, ou trois, quelque chose comme "Je vous aime". Comme une plante, l'amour à besoin d'entretien pour grandir et vivre. Là, sa Châtaigne avait par son comportement involontairement poussé l'époux dans les bras d'une autre. Et le pire de tout, c'est que les bras....enfin, c'est une image hein, il commençait à les apprécier de plus en plus, et l'envie de la retrouver se faisait de plus en plus présent. Son amante devait importante, capitale, vitale........il se demandait si ce n'était pas comme un amour naissant. Ou tout du moins, un désir d'être avec elle.

Quelle confusion dans sa tête. Pour se remettre de tout ça, un voyage, une escorte. Après le bal masqué, il proposa à Tirli de l'escorter jusqu'à Clermont et de partir quelques temps en voyage pour réfléchir à tout ça, mais même avec un léger recule, il sentait que c'était très fort, ensorcelant même.
Tirlititi
Elle savait bien que si elle avait eu ne serait-ce qu'une once de jugeote elle ne serait pas venue à ce bal, elle aurait revêtue sa braie, ses bottes, prit son épée et bouclier, elle ne voulait pas l'avouer mais c'était plus pour intimider quelle portait cet attirail encombrant car en plus d’être lourd c’est que ça coupait plutôt bien ses choses là. Donc elle aurait mis tout ça sur elle et aurait pris la poudre d'escampette .
Mais elle n'était qu'une femme, et contre cela elle n'y pouvait rien, et parlez de Bal, de robes, de fanfreluches et même la pire des guerrières craquerait .
Donc elle passa des heures à choisir sa tenue, laquelle pouvait le mieux lui aller ? Le mieux dessiner sa silhouette ? Le mieux mettre en valeur ses courbes ? Et tout ça sans arrière-pensées, enfin presque car tout au fond d'elle-même si elle refusait de se l'avouer c'est qui lui plaisait sacrément son cavalier.
Quand elle arriva la bas revêtu de son loup de dentelle elle le reconnut aussitôt, sa prestance et son charme lui coupèrent le souffle un instant .


En effet , je pense que vous êtes mon rendez-vous, je n'ai qu'une parole alors je ne vous aurais pas fait faux bond, surtout que je dois vous avouer que j'en mourrais d'envie moi-même, ma seule crainte étant de ne pas être la assez tôt.

Certaines fois il vaudrait mieux ne rien dire que dire des inepties, elle s'enfonçait, mais c'était plus fort quelle et il fallait qu'elle parle pour parler, meubler le silence qui était pire que tout.

Et ce ne fut pas une danse, ni deux, ni même trois mais toutes les danses qu'il lui réserva, ils dansèrent jusqu'à épuisement , enfin peut-être qu'il en eut marre de se faire écrabouiller les pieds, cela elle ne le saura jamais , une main sur son bras, Un léger baiser et déjà elle se sentait toute bizarre alors quand il proposa une balade dans les jardins elle s'empressa d'accepter, bientôt l'heure de se dévoiler sonnerait et elle craignait le malaise qui naitrait sans ce masque qui les protégeait de leur mystère..

Ils n'avaient pas besoin de se parler ils savaient que quelque chose venait de se produire, qu'ils avaient dépassé les limites du raisonnable , Au fond d'elle avait la certitude qu'elle aurait dû refuser quand il lui proposa de l'escorter, mais encore une fois elle refusa d'écouter cette petite voix et en moins de temps qu'il n'en faut...elle c'était retrouvée aux portes de Mp l'attendant avec un baluchon impatiente

_________________
Hansreudi
Et voilà c'était donc parti. En avant pour le Bourbonnais Auvergne afin de récupérer les bien de la voyageuse aux yeux de braises. Il fallait admettre qu'au regard de l'énoncé des biens accumulés par la brunette 50-50, elle tenait plus de l'Auvergnate économe que de la Bourbonnaise, ou de la Lorraine, ou de la Languedocienne. Enfin, pour accumuler un tel paquet de pognon il fallait tout de même être soit croisé avec un écureuil, soit vivre recluse, soit faire les troncs d'église, soit....enfin, il fallait qu'il tire ça au clair.

Il avait le temps de lui demander. Après tout, il ne se retenait pas avec elle, étrangement. C'était un peu comme avec son amie Bourguignonne rouquine au caractère de latrines, mais terriblement sensible, même si elle voulait réfuter cet état. Bref comme avec elle et son amitié, le Balafré sentait qu'il y avait quelque chose avec Tirli, et que c'était une évidence. Même si rien n'avait été.....enfin, s'ils n'avaient pas faire de bêtise..........s'ils s'étaient pas envoyé en l'air pour faire plus simple, ils étaient comme qui dirait une sorte de couple. Puis ne pas s'envoyer en l'air........ça a vécu. Sincèrement, même habillée en nonne, avec des nippes qui tue l'amour la Lorraine était on ne peu plus....désirable. Et voilà Rodez se présenta à eux......et c'est à Rodez que tout se passa. Lui qui tenait le coup depuis des mois, qui presque avait oublié comment la brindille fonctionnait.....Ben voilà qu'à Rodez......Ben Rodez quoi. C'est le Rouergue, c'est jolie..bof, mais surtout ça a des auberges. Et quelques regards de trop, ou de plus, quelques mots un peu plus pressants, quelques regards un peu plus évocateurs, quelques sentiments d'ignorance un peu trop fort, quelques besoins de se sentir vivant sans faire parti d'un rouage nobiliaire-politico-j'm'en fous des miens, qui ne l'attirait plus, qui ne l'avait jamais attiré d’ailleurs.....et des bras qui était là pour le soulager, l'apaiser, lui donner le sentiment d'être important.....il finit par céder. Ohhhhh il céda quand même rapidement. Et oui, à le prendre pour une mouscaille de moins que rien, ce qui devait arriver arriva. Et pour son plus grand plaisir d'ailleurs. Parce qu'il n'était certainement pas du genre à se donner à une femme, et à prendre une femme, sans sentiment. Et Tirli, sa délicieuse brunette méritait toute son affection, toute son attention, tout.........son amour, et oui, le mot était lâché, il lui avait dit d'ailleurs...

Il faisait froid cet après-midi là. Un bain chaud....nu comme un vers de terre, il avait envie de la prendre. Ils savaient qu'il s'agissait d'une énorme connerie, d'une immense, monstrueuse connerie. Mais bordel, qu'elle fut délicieuse cette connerie. Qu'elle était belle, enivrante. Il était responsable de sa reddition, on ne pouvait lui imputait sa sédition. Il voulait la posséder, la faire sienne, l’honorer. Allongé à ses côtés, laissant ses mains parcourir son corps, apprivoiser cette beauté, la parcourant des cuisses au seins. Puis ses lèvres se substituaient à ses mains....prenant le même parcours qu'elles avaient réalisé un peu plus tôt. Il la couvrait de baisers, de caresses, de.......désirs, de passions....s'enfouissant en elle lorsqu'elle lui autorisa, pénétrant ce corps qu'il s'offrit à lui sans retenu. Retenu qu'il n'eut pas non plus. Et ses vas et viens en elle, leurs mains qui se serraient de plus en plus fortement, leurs lèvres qui se dégustaient, leurs corps qui ne faisaient qu'un, tout était le résultat d'une passion, d'un amour, d'un feu qui les consumait. S'introduire en elle, se laisser envouter par elle, se laisser posséder par elle, se donner à elle, se laisser désirer par elle, ne faire qu'un avec elle, tout comme cette nuit de danse, ce bal masqué, ils s'étaient donnés, redonnés l'un à l'autre, tout une nuit, sans discontinuer. Simplement contenu par un verre de vin, une douceur sucré, ponctuant leurs ébats. Il ne culpabilisait certainement pas, il se sentait aimé comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Et la pauvrette qui elle se sentait fautive. Elle ne l'était pas, certainement pas, et lui non plus.....et il se donnerait encore et encore, il la prendrait et se donnerait encore et encore.....Après tout, il l'aimait, alors pourquoi se blâmeraient ils d'avoir des sentiments l'un pour l'autre.

Ouahhhhhh, Rodez est déjà un souvenir, mais les autres villes traversées eurent le même bouillonnement, et le coche. Ils faisaient l'amour dès que l'occasion se présentait, dès qu'ils étaient seuls, se préservant malgré tout, évitant de s'afficher en public, jouant même l'ignorance et usant du vouvoiement. Ce qui les faisait bien rire lorsqu'ils se retrouvaient seuls et qu'il pouvait de nouveau la jargauder. Et c'est pas le nombre de villes, de lieux qui manquent jusqu'à leur destination finale. Un rêve qu'est devenu ce voyage. Un rêve éveillé, mais un rêve pour l'instant caché, secret. Même si la procédure était lancée, par respect pour la Châtaigne, pour sa noblesse qui compte tant, pour.......pour le tape à l'oeil. Mais bon sang qu'il était enfin heureux, qu'elle était capable de le rendre heureux. Une prouesse de la part de l'exquise Lorraine.
Tirlititi
Voilà malgré elle elle était émue comme à chaque fois qu'elle partait " au revoir le Languedoc je reviendrais ... " premier jour du voyage, l'hiver se fait sentir, le froid a pris ses aises depuis peu .
La chariote avance doucement transportant Hans, son épouse, leurs enfants et elle, pour elle direction le BA et retour dans son Languedoc, pour eux ils parlaient ...enfin non il lui parlait de la Bretagne car de sa femme elle ne connaissait que sa silhouette furtive qu'elle apercevait dans la chariote .Elle avait pourtant tenté de se faire discrète ne voulant pas les gener mais c'était sans compter sa présence assidue en taverne et l'absence de l'épouse et ce qui devait arriver arriva, à force de se retrouver chaque jour, à force de se parler, de se raconter ils c'étaient rapproché plus que dangereusement elle en avait eu la certitude durant le bal.
L'absence de la femme d'Hans ne fit rien pour étouffer dans l'oeuf les sentiments qui naissaient toujours de plus en plus chaque jour.
Première halte, première Auberge, un regard qui s'attarde un peu plus longtemps, une main qui se fait plus caressante, un souffle qui se fait court et voilà que le rapprochement est en route , elle entend encore poser sur un côté de son épaule son ange gardien lui dire.

" Sauve qui peut "
D'un revers de la main elle s'en débarrasse écoutant le démon qui de l'autre côté lui dit
" Fonces-tu réfléchiras plus tard "
Réfléchir elle n'en a pas envie alors cela tombe bien. Les bras d'Hans l'attirent, se font tendre, résista-t-elle à ce désir , sa tete lui disait oui , mais son corps prouva à ce moment-là le contraire, quand il l'embrassa elle oublia tout, le lieu, les conséquences..

Ils n'eurent pas besoin de se parler , un simple mouvement elle comprit son envie c'était la même que la sienne . Elle se sentait intimidée par cet homme comme si cela était sa première fois, hésitante elle passa sa main le long de son bras, mêlant leurs doigts pour finir le long de sa cuisse, remonta d'un geste caressant le long de son bas-ventre, elle savait très bien l'effet que cela allait produire .
Elle chercha son regard puis sa bouche chercha la sienne, sa langue força le passage et s'enroula autour de la sienne dansant avec sensualité, le goutant avec frénésie...
Soudain elle sentit qu'elle perdait pied, elle frémit à nouveau au toucher de ses doigts sur peau elle n'a plus qu'une envie, elle ne tient plus, elle le veut en elle, elle veut le posséder, elle veut être sienne malgré tout ce que cela implique...

Lentement les dernières barrières furent balayées, elle s'offrait à lui sans pudeur il faisait ce qu'il voulait d'elle, elle n'avait plus le contrôle d'elle-même , les gémissements s'échappaient de ses lèvres elle se sentait si fébrile .

Durant des heures ils se découvrirent, laissant parler cette pulsion, et c'est en sueur, les jambes emmêlées, lentement elle semblait revenir à la réalité pour mieux sombrer dans les jeux du plaisir

_________________
Hansreudi
Ils n'avaient rien prévu, rien calculé, rien envisagé pour que cela se termine de cette manière. Ou commence, se poursuive ainsi. C'était arrivé et ça se reproduit, encore et encore, avec de plus en plus d'envies, de désires, de gémissements. Leurs corps qui l'enlacent, qui dansent ensembles, moites, bouillants, transpirants la passion. Tantôt il la chevauchée, tantôt c'était elle qui le possédait. Ils ne formaient plus qu'un. L'image est d'un classique mais au delà de leurs étreintes, ils n'étaient vraiment plus qu'un, à l'unisson. Elle avait été là pour lui, pour le soutenir, pour lui montrer qu'il existait, pour l'aimait. Et quand il s'agissait d'aimer dieu sait que la brunette pouvait tout donner, et encore plus le recevoir en elle. Souvent tendres, parfois torrides, rarement violents, leurs ébats n'étaient que le reflet de ce qu'ils étaient et même dans ses râles finaux, il avait les yeux plongeaient dans les siens, leur corps se frôlant dans ses derniers vas et viens, simplement troublés par le tressaillement de l'ultime jouissance dont il était la victime. Elle était tout à lui, la prenant sans relâche, se donnant sans retenu, jusqu'à ce qu'elle finisse par lui faire rendre gorge. Épuisé, allongé sur le lit, « l'étoile de mer » qu'il était la prenait tout contre lui, l'enlaçant, glissant ses doigts entre les siens, et laissait il courir ses lèvres sur sa peau de ses épaules encore suintante et délicieusement parfumée. Certains que les voisins de chambre ne passeront pas une nuit de plus s'ils savent que les deux là y dorment encore à tester tous les meubles de la piaule.

Une chose était certaine c'est qu'il était entrain de devenir amoureux de cette femme.

Et ben oui...et devait-il en rougir? Peut-être, mais là, de suite à cet instant, il ne voulait pas. Il l'aimait, point final. Baste si ça plait pas.

Seulement...mais...oui, dans la vie, il y a toujours un "mais". On va aux chiotes....mais il n'y a pas de quoi se torcher..........on creve de soif....mais on a pas un pélo pour payer, on veut trousser une belle......mais on a pas de belle.....enfin, c'est toujours le même bordel. Oui, le mais c'était l'épouse, sa Châtaigne qui voulait faire des efforts. Ahhhh, la c'est même plus mais, mais c'est meeeEEEEeeeeeeerde. Ben c'est vrai après tout. Son épouse.....et Dieu sait qu'il l'a aimée, punaise ça on ne pourra jamais dire le contraire, sauf peut-être la truie de Gerfaut qui lui trouvera toujours des défauts. Mais un être humain, normalement constitué.....pas une catin de bas étage, capable de trainer tout le monde dans la fiente pour avoir son orgasme quotidien, reconnaitrait que son épouse, il l'avait aimée.

Voilà, elle avait......enfin, il avait trop payé son ignorance. Et il estima être en droit d'avoir le bonheur qu'il méritait. Et c'est Tirlititi qui lui apporta, sans retenu, avec amour, juste comme ça, sans rien attendre en retour, ou juste de l'amour qu'il lui apportait également, enfin, tout du moins il essayait.

Mais il va de soit que l'épouse qui lui dit qu'elle allait faire des efforts...le mit dans un état, comment dire.....d'inspiration éthylique. Il picola, picola....encore en encore, quitte à vendre ses nippes pour picoler encore et encore. Oui, quand il a une légère contrariété, le Balafré faisait marcher le petit commerce de débitant de boisons supérieures à 40°. Et là il fit un effort surhumain........deux jours de gerbe et de "ahhhhhhh le lit tourne". Et ce pour arriver à une conclusion.....Non deux en fait, qu'il aimait sa Tirli et que pour rien au monde il ne la laisserait s’enfuir, quitte à lui arracher les deux guiboles pour qu'elle ne puisse plus avancer, que son épouse, il L'AVAIT aimée au passé, et que enfin, la pute de Gerfaut, il la fendrait en deux. Peu importe les conséquences.
Tirlititi
L'illusion du bonheur aura duré un petit mois, un tout petit mois durant lequel elle y aura cru .
Elle se souviendrait longtemps de ce voyage, de la surprise quand il lui avait annoncée être Duc et Seigneur, oui et pour elle il disait être prêt à dissoudre son mariage ... Si elle fermait ses yeux elle pouvait revoir leur étreinte, retrouver la sensation de ses bras, de ses lèvres, de son corps contre le sien .
Elle ouvrit les yeux , secoua la tete pour chasser ces souvenirs, tout cela n'avait été qu'un joli rêve...mais un rêve .
Il était temps pour elle maintenant de repartit elle finir sa route seule.
Cosne adieu...

_________________
Tirlititi
Quelques heures avaient suffi pour que tout s'écroule , ce bonheur qu'elle touchait du bout des doigts s'envolait avant même qu'elle ne le tienne .
Ce soir il partirait n'ayant plus gout à la vie ... Il avait décidé tout seul qu'eux deux c'était fini, elle savait très bien d'où venait ce manque d'envie, ce manque de gout qui le prenait, elle se demandait s'il l'avait au moins eu cette envie depuis qu'ils voyageaient tous deux , c'est d'un pas hésitant elle entra en taverne, d'un geste elle renversa sa bourse sur le comptoir, les écus tintèrent en tombant sur la table ce qui fit lever la tete du tavernier .Et la bêtise débuta quand elle demanda.


Donnez- moi à boire pour tout ça !

Elle penserait demain aux conséquences de son geste, pour le moment une seule chose l'importait et elle savait comment y remédier.


J'ai beau essayer j'ai plus le gout

Elle réentendait les mots, elle le revoyait les lui dire avec une telle conviction, un mois qu'ils se voyaient et il lui disait ne plus avoir envie , elle prit sur elle et sans laisser paraître ...

tu devrais écrire à ta femme, l'envie te reprendra.

Puis il était parti la laissant ainsi démunie, demain il serait ou déjà il avait dit ? ah oui Sémur, demain Sémur pour y trouver l'oubli à son mal, pour y mourir et elle voila pourquoi elle se trouvait là installée à un comptoir, sa bourse renversée sur celui-ci et la bouteille d'un breuvage qu'elle était incapable de nommer, elle ne pouvait que reconnaitre que le gout était fort au point de lui bruler la gorge .


Youglouglou ! Youglouglou ! Youglouglou

Et c'est là qu'il n'avait rien trouvé de mieux que de rentrer, de la regarder, elle réalisait qu'elle devait donner l'impression d'une belle poivrote pour couronner le tout mais avec vigueur elle se cramponna à sa bouteille comme à une bouée ...c'est qu'elle était devenue sa meilleure amie du moment .

Bonjour Hans
Bonjour Tirli
Comment tu vas ?
Mal


Ouaww que c'était beau, que c'était chaleureux et surtout très poli.Qui parlerait le premier des deux? Qui ouvrirait le débat car débat il y aurait.

Comme je t'ai dit, écrit lui, va la retrouver elle t'ouvrira le bras vite fait elle attend que ça.

Voilà c'était dit, elle l'avait lâché, puisque sa séparation lui faisait autant mal elle avait dit ce qu'il fallait dire alors que ce qu'elle crevait de dire était plutôt " va donc la retrouver, ton plan a marché, tu t'es fait une gueuse, une paysanne, tu lui as fait croire qu'elle risquait de te perdre alors ta duchesse ressort de son trou où elle se cache depuis des mois ! Alors qu'elle ne te répond pas ta duchesse daigne t'écrire et te dire qu'elle a changé, qu'elle va changer...
Un verre, deux, trois décidément c'est juste le premier qui brule, le second laisse passer une douce chaleur et les suivant c'est du petit lait, mais il a un gout de revins-y alors on y retourne avec delectation


Tirli arrête


Elle le regarde puis lance la vue brouillée par l'alcool la bouche pâteuse


Arrêter quoi, je fais ce que je veux, c'est mes écus, je les dépense comme je l'entends
Tu veux te noyer dans l'alcool .
Et Alors ? chacun choisit sa façon de faire

Et aussitôt elle reprend sa bouteille et le narguant la porte à la bouche ...puis c'est la gifle, pas une kichnette non une belle qu'elle reçoit avec violence, elle en titube, la bouteille lui échappe des mains pour se briser au sol , elle porte sa main à sa joue, le regarde d'un air hagard avant de laisser elle-même sa colère naitre, d'un geste rageur saisi une chope qu'elle lance contre le mur avant de lancer.

Comment j'ai pu penser que toi un Duc tu pouvais t'intéresser, Il y a deux jours tu me parlais vouloir un enfant et la maintenant tu pars car " tu " as plus gout à la vie ...quelle gourde je fais !


Merde tu comprends pas que ce n'est pas elle que j'aime mais toi que je suis simplement mal de ce gachi...


Alors reste avec moi si vraiment tu m'aimes!

Non j'ai besoin de partir sur Semur réfléchir..

C'est avec peu d'espoir de retour qu'elle l'avait vu prendre la route, Elle était restée au milieu de la pièce, que devait-elle faire? le suivre, rester là ? L'attendre . Elle remonta dans la chambre qu'elle avait louée pour l'occasion , s'approcha de la glace et se regarda d'un oeil critique, les yeux rouges , la marque de la main sur sa joue, comment pouvait-elle rivaliser avec l'élégance de la duchesse surement tirée à quatre épingles, elle ne devait pas avoir le nez qui coule à force de pleurer, elle aurait surement gardé le contrôle d'elle-même, mais elle n'était pas elle...elle était simplement Tirli.
_________________
Hansreudi
[Le Balafré tendu comme un string, ou "je préfère me casser plutôt que d'affronter la vie qui fait peur"]

Voilàà, il avait été à l'égal de lui même. Une bonne grosse pourriture. Même pas capable de dire les choses en face et surtout cette peur d'affronter ses démons. Ahhh certes pour mettre des tartes dans la gueule ou pour en prendre, de ça il avait pas peur. De se risquer un coup d'épée en travers de la bobine ou pour ouvrir un type....ou une gonz' en deux de l'entre cuisse au sommet du crane, de ça il avait pas peur. Étrangement, c'était de ses sentiments qu'il avait peur. Lui qui avait peur de rien, comme il disait, était incapable d'affronter son coeur, ou surtout de le laisser parler en paix.

Que nenni. Non, trop courageux qu'il était pour se dire "Ouahhh, cette femme m'aime.....laissons de côté ce putain de passer et donnons une chance à notre amour."
Non, c'était plutôt...."De la MeeeeEEeeeerde, si c'est encore pour en prendre plein la gueule, je pars avant"....Et surtout je cherche l'affrontement pour provoquer une rupture. Ahhh pour ça il était fort, il devait être premier de la classe en foutage de bordel lui. Il avait toujours les mots qu'il fallait pour blesser au plus au point. En deux trois piques, son oeuvre était faite et de la femme qu'il aimait souffrir comme elle ne l'avait pas méritait.

Etttt ouai, le balafré c'est la grande classe. il aime, il aime plus que tout, et Dieu sait que Tirli il l'avait....et il gâchait, volontairement hein, non, non, pas par accident. Ahhh oui, il souffrait autant qu'elle même; mais quand on nait con, on le reste, on se bonifie même, comme le pinard. Seulement d'un pinard qui laisse à sacré mauvais gout dans la gorge, un bon gout de fiel.

Il était démuni, ou du moins c'est le sentiment qu'il avait. Pourtant sa brunette était là pour le soutenir, mais de l'aide il avait un mal fou à en demander. Il pensait à son mariage et l'impasse dans lequel il se trouvait. Il ne voulalit pas que Tirli joue ce rôle peu enviable d'amante, de maitresse. Elle méritait bien mieux que lui, ses coups de colères, ses méchancetés non dissimulées...Alors à quoi bon poursuivre, à quoi bon puisque de toutes manières de cette union il ne s'en sortirait pas, que cet échec le faisait encore souffrir, qu'il pensait aux moments qu'il avait vécu avec elle et surtout il pensait à sa brunette de Lorraine. Allez crever quelque part loin de tout, seul, était peut-être le côté salvateur pour son épouse et pour sa Tirli. Voilà, sa décision était prise, Sémur....cette ville ou une autre avait que peu d'importance. Pour picoler et attendre que la faucheuse se pointe, c'était pas la peine d'aller à des lieux.

Et l'annonce à celle qu'il aimait avait été faite dans la délicatesse. Ce devait être un truc comme.... “Bon, je pars mourir à Sémur”...ou....”J'me casse, j'en peux plus, fait chier cette vie d'merde”

Enfin, ce fut épique, courageux, plein de .....tourments surtout. La rencontre en taverne.....là aussi il fallait lui remettre la médaille de la rosserie.....La pauvrette qu'il avait fait souffrir, qui avait presque plongé la tête dans un tonneau de mirabelle de Lorraine, s'était pintée comme il fallait. Ben la seule chose qu'il trouva à répondre au mal qu'elle se faisait, une tarte, pas celle aux pommes du verger du père Lagrolle, non, celle avec cinq doigts. Oui, il avait toujours le don pour exprimer ses sentiments. Ahhhhh ça l'aimait, il l'aimait sa Tirli, mais lui montrer, c'était déjà plus difficile, et surtout appréhender leur avenir sereinement avec la situation dans laquelle ils se trouvaient, il avait encore plus de mal. Mais il avait besoin de partir réfléchir à Sémur.....il partit en lui disant qu'il l'aimait, et de ça elle ne devait en douter.

A contre coeur il prit la route de Sémur....on passe les arrêts dans les relais pour s'imbiber, l'arrivée à Sémur, la chambre, les pieds posés sur le repose-jambe du pucié, à contempler ses ripatons, pensif, l'air con. Oui, pensif, ça c'est certain, il pensait à sa brune. Ni une ni deux, après un ”Bordel de MeeEEeeeerde, fait chier.....” Oui, ces ancêtres troubadours ressortaient en lui dans ces moments là...donc ”Bordel de MeeEEeeeerde, fait chier, je l'aime, elle m'aime, on s'aime, je la veux, et baste pour les conséquences....on est pas là pour s'emmerder la vie, on s'fait assez chier comme ça.”

Donc une journée dans une piaule d'auberge à Sémur à picoler c'est des plus agréable certes, mais guère plus d'une journée. Et encore. Alors le retour fut des plus vivement décidé; pas la peine aux clébards de penser pisser après les sabots du canasson du Balafré, pas le temps de s'arrêter. Il voulait la retrouver, lui dire qu'il l'aimait, et puis éventuellement, la probabilité possible qu'il daigne avec retenu s'excuser. Si quand même.

Et penser à leur voyage; Le Languedoc, elle voulait le Languedoc, lui voulait lui faire plaisir. Même si le Languedoc, enfin bref, elle voulait, elle aurait. On peut pas indéfiniment en prendre plein la gueule hein !!!!

Arrivé à Cosne, saut de l'ange du cheval, un triple Lutz, suivis d'une réception au sol qui manqua se terminer par une entorse de la cheville, mais ill était au sol, devant l'auberge où ils s'étaient laissés la veille en froid, espérons que cette fois il fasse souffler le chaud en la prenant dans ses bras.


Tirliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Chérieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, T'es oùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù
Tirlititi
Une auberge à Cosne en ce début décembre, un lendemain de beuverie voila où elle en était à tourner dans la chambre de l'auberge, parlant seule, râlant, pleurant, picolant, pestant plus que de raison .
Que foutait-elle si loin de chez elle ? Allez donc savoir pourquoi elle avait suivi cet enfoiré ... encore un de qui elle avait cru les belles paroles, fallait vraiment qu'elle soit une cruche et pas une petite non une bien grosse , à moitié Lorraine , à moitié Languedocienne mais une ... cruche !
Paraît que la nuit porte conseil , elle l'a surtout porté jusqu'aux latrines et pas question qu'on lui pique la place dans l'état où elle était, c'était " ses latrines " et quiconque avait l'audace de s'en approcher risquait des représailles, D'ailleurs elle les a veillées toute la nuit ne les quittant pas ou peu.

Jour de gueule de bois , de mal de tête .Elle ne sait pas comment elle a fini au lit, toujours est-il qu'elle s'éveille nauséeuse, la bouche pâteuse, un baquet d'eau voila ce qui lui faudrait, elle se lève, il lui faut encore sortir de la chambre, trouver le tenancier, lui demander de l'eau chaude , puis elle pense à la note de la chambre qu'elle doit, c'est que le peu d'écus ont disparu et elle sait bien ou , il suffit de regarder les vestiges de bouteilles qui jonchent sur le lit, malgré elle elle croise son regard dans la glace l'image n'est pas flatteur, elle ressemble presque à la catin du bas de la rue, les cheveux hirsute, les yeux plein d'alcool, même la poivrote a plus de panache qu'elle, de colère elle saisit une bouteille, l'envoie dans le miroir qui vole en éclat.
Et en plus à cause de lui demain elle sera à la rue, s'ils ne la mettent pas en geôle pour vagabondage ou dégradation de biens , elle aura toute gagnée .

Merci à toi enfoiré ! noble de mes *** ! je te hais, tu m'entends je te déteste !

Oui il faut un coupable et il est tout désigné ce sera LUI et LUI seul, il va lui payer à l'écu prèt, au centime même, il va regretter d'avoir croisé le chemin de la Lorraine qu'elle est .Un sourire mesquin elle imagine deja la torture qu'elle rêve de lui infliger . Elle les lui coupera et les accrochera au sapin ou alors elle va les faire sécher, cela sera plus des oranges mais des clémentines voir des cerises séchées ...la rage est là mais il faut qu'elle boive un coup, elle sait où est le dernier vestige de Mirabelle, elle est sure qu'elle l'a pas fini, elle se met à quatre pattes, regarde sous le lit, elle est là, elle la voit, elle tend sa main, s'apprête à se saisir de sa relique, plus qu'un effort, enfin elle là tien dans la main quand...


Citation:
Tirliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Chérieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, T'es oùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù


Et voila qu'elle l'entend, elle rêve, il a le culot de revenir l'air de rien , l'air de " coucou c'est moi j'ai juste été cherché le petit déj " elle va lui en donner dû
" Tirliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Chérieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, T'es oùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù "

Se relevant la bouteille a la main, d'un geste plein de fureur elle la lance contre la porte tout en criant un " va te faire voir ! "
_________________
Hansreudi
Il est vrai que parfois le Balafré était fin comme une poignée de gros sel. Là il avait tout de même fait superbement fort. Pris d'un coup d'angoisse, ou un truc du même genre...enfin, la trouille de la peur en gros, ou le caca moue des miquettes d'aimer à nouveau. Mais alors la splendeur du Balafré qui se casse pour des raisons, plus que discutables, s'emmerde comme un rat durant 24 heures 00, se rend compte que tous comptes faits il aime sa brune de Lorraine, chieuse certes, mais brune.....Une chieuse brune Lorraine, Languedocienne, avec un caractère.....bref, il l'aimait. Allez donc savoir pourquoi.......parce qu'elle était elle naturellement. Naturelle justement, sincère, sans fioriture à la con, sans arrière pensée, juste être elle. Bref, il avait pas tenu plus que quelques heures et était rentré à la maison, la queue entre les jambes. même si il s'agissait que d'une expression hein. déjà parce qu'à cheval s'il les portait entre les guiboles, ça piquerait. Bref, il n'était point l'instant de faire une thèse sur les gonades mâles et l'art de monter à cheval sans s'éclater les bourses quand on a quelque chose à se faire pardonner.
Il y avait de quoi le mépriser tout de même non? Enfin, lui confiant presque l’œillet entre les dents le sourire ultra blanc, coiffé comme le premier de la classe, une vrai gueule d'empeigne qui méritait des gifle oui. Ça lui ressemblait pas en plus d'arriver de la sorte. Il avait sentit que ça allait chier grave et il avait tenté de mettre toutes les chances de son côté. Tu parle, c'était bon avec la connasse de base ça, pas avec sa brune au caractère.....de....enfin, avec le sien quoi, on va pas y revenir. Bref, pas avec elle. La preuve.

Il s’avança fier comme s'il tenait un bar tabac...ou Artaban, il savait plus, enfin, serein, que il entendit après sa première déclamation, le bruit d'une bouteille qui tourne dans les airs et qui émet un son sourd quand le goulot roule dans les airs. Étrange, le bruit se faisait de plus en plus insistant. On aurait pu croire que ça durait des heures, mais en fait en un dixième de seconde il aperçu la bouteille qui arrivait droit sur lui. Une chance qu'il avait encore ses réflexes, et surtout qu'il n'était pas la nifle à l'air à attendre que sa belle se jette dans ses bras, trop heureuse de retrouve son casse dalle. Tu parles ouai, qu'elle était pas faite comme les autres non plus celle-là. Certaines seraient venues en rampant, trop heureuse de retrouver leur homme, qui après réflexion donnerait une chance à leur histoire. Quel con lui aussi d'avoir imaginé ça. Mais en fait, tout au fond de lui, il passa bien choper en plein tronche une bouteille de pinard que sa Tirli avait vidé. la connaissant elle lui aurait pas balancé une bouteille pleine, trop heureuse de se sustenter d'une pleine bouteille.

Et là, on fait quoi?


va te faire voir !

Bon, ben voilà qui était sans équivoque. Il fut dans un première temps tenté de faire celui qui avait été blessé par la bouteille qui lui avait été accidentellement balancée en pleine gueule, s''écroulant au sol, se tenant le front et bougeant les jambes comme pris de spasmes. Non, ça fait pas crédible.

Le plus simple était l'affrontement. Il se dit que choper une chaise et la balancer en direction de la brune pourrait être assez joueur, mais encore une fois, la connaissant, c'est la table en chêne massif qu'elle prendrait à bout de bras. Même si elle était sexy et sensuelle au plus haut point, elle avait du répondant et de la poigne. On va pas jouer sur ce tableau là. Non, la parole et la plus sûre des options, enfin, espérons.


Tirli, arrête tes conneries, j'suis revenu pour toi...

Guère confiant toute de même, il surveillait les airs des fois qu'un truc prenne son envole.

Et tu sais pour quoi? parce que j't'aimeeeeeeeeeeeee. Alors t'veux tuer l'homme de ta vie, beau comme une statut grecque, celui qui ne pense qu'à toi?

J'ai mis le temps pour comprendre, mais je te veux mienne et je veux être à toiiiiiiiiiii.


Oui, un touche d’humour des fois ça peut marcher...des fois....perdons pas du regard l'horizon, une bouteille est si vite arrivée.
Tirlititi
Entre reves et réalités

Une chaumière, des volets bleus, une balancelle, elle s'avance, le souffle coupé elle reconnaît , elle entre, sa main caresse le bois de la table, se pose sur le dossier des chaises , un bruit elle s'arrête, écoute, c'est un objet qu'on lance contre un mur, qui se brise, des cris. Elle s'approcha à pas feutrés avec curiosité elle retient son souffle, dans une pièce un homme et une femme se font fronts elle ne distingue pas leur visage, silencieuse elle regarde la scène qui se déroule devant elle..

Avant même de dire ouf elle voit quelque chose voler alors que la porte s'ouvre, quel gachi pense-t-elle en reconnaissant une bouteille de Mirabelle , c'est que l'air de rien elle est passée à un millimetre de lui. Puis elle pose son attention sur la femme qui vient dans un moment de rage de lancer cette dernière , elle devine son ressenti. Elle a l'impression de l'entendre lui dire
" regarde il vient encore parader, il lui manque plus qu'une fleur entre les dents et il aura vraiment une tete de vainqueur."
Mais pour le moment le vainqueur tente surtout d'éviter l'avalanche de bouteilles et de jurons et faut dire que la femme ne l'aide pas, bien au contraire elle va lui montrer de quel bois elle se chauffe !


Citation:
" Tirli, arrête tes conneries, j'suis revenu pour toi... "


À nouveau il tente un
Citation:
" J'ai mis le temps pour comprendre, mais je te veux mienne et je veux être à toi. "


Mais la femme est virulente et exécrable, dans sa colère elle n'entend rien, c'est même un flot d'injures qui sort, des mots durs, des mots qu'on n'oublie pas de sitôt . L'homme alors met sa main sur la poignée de la porte et se retourne dans un dernier regard , la femme semble enfin réagir, elle court pour le rattraper, trébuche , tente de le retenir par la manche " Embrasse-moi, je t'aime, ne pars pas ." Il s'arrête un instant , la prend dans ses bras et ses lèvres effleurent les siennes, puis il la repousse . Soudain elle comprend, cette femme ... c'est elle, cet homme c'est celui qu'elle aime . Elle sait que s'il franchit la porte, que s'il part loin, s'il sort de la maison cela sera pour toujours . Puis le froid la saisie, elle pousse un hurlement et....

Tirli ! Réveilles-toi...je suis là


Elle ouvre les yeux et pose son regard sombre sur cet homme, elle met un moment pour réaliser qu'ils sont le 1er janvier 1462 que tout n'est qu'un horrible cauchemar , un vieux souvenir surgit des profondeurs de sa mémoire et qu'elle est à Montpellier dans une auberge en attendant de trouver leur chez eux , dehors le vent et la pluie se déchaine , les branches tapent contre les vitres , elle noue ses bras autour de son cou , se blotti contre lui . Elle est en sécurité .

J'ai cru que tu etais parti, serre-moi fort !

Ses lèvres cherchent les siennes à nouveau puis apaisée elle lui murmure à l'oreille.


Bonne année 1462 mon amour.

_________________
Hansreudi
Le 31 avait été célébré dans la simplicité et le passage à l'an de grâce 1462 l'avait été en douceur; quelques verres de vin blanc, rouge, bullés, enfin, quelques verres quoi. Sa brunette n'avait peut-être pas supporté le blanc. Chez certains le blanc donne des crampes, c'est sa belle ça avait du être les nerfs qui en souffrirent. En pleine nuit le Balafré qui dormait tout naturellement une main posée délicatement sur la croupe de sa Lorraine fut immédiatement sorti de sa torpeur par un violent coup de ripatons de la brune dans le tibia. Sorti de son rêve à cette instant, au moment même où il se glissait entre les cuisses de sa belle à la peau blanche nacrée, délicieusement parfumée....

Etttttt MeeeeeeeeeeeeeeEEEEEEEEeeeeeeeeeeeeeeeeerdeeeeee.

Ça avait pourtant bien commençait. Il se serait réveillé en douceur, le chapiteau du cirque dressé devant lui, et c'est là qu’il aurait tenté de réveiller miss Mirabelle 1461-1462 pour une galipette nocturne des plus tendre. Mais voilà, c'était sans compter sur le combat que mener cette dernière dans le pieu, qui en 5mn ressemblait à un champ de bataille, les draps qui avaient volé aux pieds et les coups de Tirli qui se faisaient de plus en plus insistants et surtout de plus en plus précis; après le tibia, il évita de justesse un coup de poing qu'elle venait de lui balancer et surtout la cruche d'eau qui avait l'habitude de rester au pied du lit, rapidement chopée dans les mains de la brune et qui vola au dessus de la tête de son homme pour finir contre le mur. Le tout agrémenté de gémissements, grognements, hurlements. Dans d'autres circonstances ça aurait été mignon de la voir et surtout de l'entendre parler en pleine nuit. Il réussit à saisir quelques mots pour le moins emprunts d'un romantisme indéniable et rassurant.
Citation:

"va te faire voir ! ".............." Embrasse-moi, je t'aime, ne pars pas ."


Là c'est sûr, c'était pas le même rêve que lui avait entrepris, même si le dernier passage donnait un peu le sentiment que son songe nocturne.

Il alluma une bougie de posée sur la table de nuit et regarda sa compagne, on ne peut plus agitait. Il tenta de lui saisir la main, mais d'un coup d'ongles bien placé elle réussi à le labourer au sang. Mais c'est qu'elle allait finir par vraiment se blesser ou alors tuer d'une cruchon en pleine tronche son homme. Sûr que le lendemain matin, elle aurait la surprise de le trouver sec au pied du lit avec la faïencerie plantée dans le crane. Allez remettre tout à l'endroit dans votre tête après ça !!!!

Bref, ni une ni deux, il lui saisit les deux poignées, et se plaça à califourchon sur elle. la secouant jusqu’à ce qu'elle finisse par ouvrir un oeil.


Tirli ! Réveilles-toi...je suis là

Chérie, réveille toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!


Un bon coup de beuglante, y a rien de tel. une chance qu’elle n'était pas atteinte d'une faiblesse du coeur, sinon, elle y passait. Il finit par ouvrir les yeux.

Citation:
J'ai cru que tu etais parti, serre-moi fort !


Elle en avait de bonne sa Lorraine-Languedocienne d'imaginer des trucs pareils. partir, il avait eu dans sa tête un moment de doute et de flottement, mais partir, c'était bien hors de question.

Tirli, mon ange, je n'ai certainement pas l'intention de partir.

Et bonne année 1462 à toi aussi mon coeur. mais tu sais, on se l'ait souhaité hier déjà hein !!!! enfin, cette nuit, avant que tu partes dans tes délires.

Il la serra fortement contre lui, l’embrassant tendrement au passage.

A chérie, au fait, deux choses, on est invités au baptême de Jalna. moi j'l'aime bien, on va lui faire plaisir et y aller sans faute; c'est le 10 janvier il me semble, si mes souvenirs sont bons.

Et tu veux pas faire ta pastorale, pour ton baptême toi aussi?


Il avait bien une idée derrière la tête le Balafré en demandant à sa belle de se baptiser, on sait jamais, son annulation de mariage pourrait peut-être prendre moins de temps.

Il la regarda souriant de toutes ses dents.


Hein!!! L'en pense quoi mon zoziot ??? d'accord, le père Hypnosus m'a l'air un peu attaqué du bulbe, mais bon, c'est quand même un homme d'église. Enfin, je pense.
_________________
Tirlititi
Secouez-moi...secouez-moi...Voila ce qu'elle avait envie de lui dire, enfin pas trop fort non plus, elle avait deja l'impression d'être une poupée de chiffon entre ses bras et il lui fallait encore se remettre les idées en place et comprendre ce qu'il baragouinait, et c'était pas chose aisé .
Petit 1 ... Se rappeler où elle était , c'est d'un regard plutôt embrumé quelle fit le tour de la chambre s'attardant sur son brun râleur ...punaise qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer celui-là, avec tous ses défauts et ses peu de qualités mais elle l'aimait vachement ... Mais pour le moment il lui fallait remonter le temps, pas bien loin, juste à hier soir
Petit 2... la missive reçue la veille l'invitant à réveillonner , fallait juste se souvenir de la teneur de celle-ci




Mon ange,

Ce soir j'aimerais que nous passions la soirée ensemble, rien que toi et moi pour le passage à l'année 1462. Nous pourrons après le repas rejoindre nos amis en ville si tu le souhaites, mais que le repas on puisse le faire en amoureux.

Je t'ai fait concocter pour ce soir.
Perche en gelée, brouet de veau aux amandes, carottes au miel et fèves frassées, poires au sirop cannelle et gingembre....très important pour le reste de la soirée le gingembre, compote de pomme aux amandes, et chaussons de pommes figues raisin et épices. Le tout arrosé de claret et d’hypocras.

Tout ça pour te dire que je t'aime mon zoziot.

A ce soir.

Ton homme

PS: Si tu veux des huitres, c'est bien aussi pour l'après repas les huitres. Car je me donne corps et âme à toi.



Bon jusque là tout pouvait aller, c'était la première fois qu'elle fêtait dignement la nouvelle année, le repas avait été un régal, elle s'en léchait encore les babines, bon peut être un peu lourd, mais ce n'était pas tous les jours qu'on fêtait la nouvelle année et la transition de l'année 1461 à 1462 ne se renouvellerait pas deux fois.
Donc bien mangé, bu plus que de raison mais bon fallait bien tout ça pour faire digérer , en plus elle avait pu juger la réputation du gingembre et ce n'était pas une légende .


Première résolution de l'année...
En mettre un peu dans tous les plats, une lichette dans ceci, un chouilla dans cela, un soupçon dans le desert ... Après à elle les longues nuits blanches à accueillir dignement son brun râleur mais...bref elle n'allait pas s'éterniser non plus sur ses capacités .Ni le clamer trop fort de craintes que des femelles en furies ne tentent de mettre le grappin sur lui..

Seconde réolution de l'année ... Tenter de le garder plus de sept mois et ne pas le faire fuir. Bon elle pouvait peut etre le mettre dans la premiere résolution ça ...

Citation:
A chérie, au fait, deux choses on est invités au baptême de Jalna.


Jalna ...Elle ferma les yeux encore légèrement vitreux et pensa à la brunette tenancière de la taverne où elle aimait aller, donc Jalna faisait son baptême.et pour rien au monde elle aurait raté cela , même s'il y avait peu qu'elles se connaissaient ...Quoique cela commençât à dater mais comme elle refusait de se vieillir...donc c'était récent ! Fallait penser à la robe qu'elle allait mettre ...

tien elle avait trouvé la troisième bonne résolution de l'année , celle ci lui apporterait surement sérénité et surtout ...sobriété

troisième Résolution de l'année ... ne plus boire ou alors modérément....Enfin fallait-il encore décider ce que modérément pouvait vouloir dire ...

Et c'est quand tu dis?

Si elle avait bien suivit c’était la chose numéro un , donc manquait encore la deux

Citation:
c'est le 10 janvier il me semble, si mes souvenirs sont bons. Et tu veux pas faire ta pastorale, pour ton baptême toi aussi?


Le 10...

Ben elle avait pas tardé a connaitre " la chose 2 " Elle le regarda se demandant s'il n'était pas siphonné du bocal , comme si elle avait une tête à faire sa pastorale et tout ce qui s'en suit , la dernière fois qu'elle y avait pensé...non elle ne voulait pas même pas y penser, mais n'empêche qu'il devait drôlement être atteint pour l'imaginer faire cela, ce qui était bien pour les autres ne l'était pooooo spécialement pour elle .

Tu sais chéri, aujourd'hui on devrait rester à la tisane, car tu as de ces idées toi, je t'assure que tu me ferais presque peur parfois .

Citation:
Hein!!! L'en pense quoi mon zoziot ??? d'accord, le père Hypnosus m'a l'air un peu attaqué du bulbe


Elle allait lui refaire la façade, et même que ces gosses ne le reconnaîtrait pas s'il l'appelait encore une fois son " Zoziot" , il savait que cela l'agaçait au plus au point et il prenait plaisir à cela .

Je sais pas si le père est attaqué du bulbe, mais je t'assure que toi tu dois être trépaner mon " coco " . En plus si j’étais toi, je trouverais un autre surnom comme " mon amour ", " ma chérie " si tu veux pas que les tiens ne te reconnaissent qu'à tes chausses ....
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)