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{RP} Bataille de Pau

Andom


[Pau - Castèth - Sommet de la plus haute tour]


Ils arrivent.

Entouré de gardes munis de torches, dont sa fidèle Yvresse, accompagné aussi de quelques conseillers et notamment de son capitaine, le jeune vicomte avait décidé d'assister à l'arrivée des armées royales. Depuis plusieurs heures, déjà, de nombreux sentiments le dominaient tour à tour ; la hâte que tout cela soit définitivement tranché, comme par une immense ordalie qui s'appellerait bataille et qui trancherait le différent qui l'opposait au roi Jean ; le remord de voir tomber bientôt tant de braves gens pour un conflit qui n'aurait pas eu lieu si cela n'avait dépendu que de lui ; l'anxiété que peut-être tout cela n'aurait servi à rien ; l'optimisme sur les résultats de la bataille à venir ; l'espoir qu'elle ne durerait pas trop longtemps, étant donné les premières conséquences du conflit pour les paysans et les artisans de son domaine.

Ils arrivent.

À l'est, la route de Tarbes était probablement foulée par le roi de Paris et ses troupes. Un léger sourire sur le visage blême du vicomte ; il paraîtrait qu'à Tarbes, ils avaient simulé une feinte piété, pour s'attirer les bonnes grâces des Tarbais. Bien qu'aucun chrisme ne soit encore apparu dans le ciel, César était persuadé néanmoins que Dieu et ses saints, jamais, ne pourraient soutenir le bras d'un tel roi, si soumis aux tentations des acolytes du Sans-Nom qui sans cesse persifflaient à ses oreilles. Et ce souverain, si piètre déjà aux yeux du vicomte, s'avançaient désormais vers Pau à la tête d'une cohorte hétéroclite. Parmi ses troupes, paraîtrait-il, se trouverait Armenos. Si celui-ci devait être fait captif, qu'en faire ? Clémence en vertu des nombreux services innombrables rendus aux siens, ou punition exemplaire par sentiment de trahison ? Un choix difficile à faire, encore et toujours, comme d'habitude depuis deux semaines qu'il était vicomte.

À l'ouest, les Dragons de Novi. Les traîtres, les rebelles, les révoltés, les mutins. Qu'espéraient-ils ? Aucune idée. César aurait aimé recevoir de leur part une réponses à ses missives. Qu'ils refusent de participer à une négociation, grand bien leur fasse, mais qu'au moins ils répondent, ne serait-ce qu'un "Va te faire voir, félon !", aurait plu au jeune vicomte. Que le roi de Paris perde ou gagne, n'était-il pas nécessaire de préparer, d'avance, la réconciliation future entre Béarnais ? Comment peut-on être si insouciant et refuser d'avance toute entente, au risque de voir le Béarn se déchirer pendant une longue éternité ? Andom jeta un bref regard à son capitaine, qui lui conseillerait sans doute d'être inflexible les concernant, puis vers Yvresse qui pensait probablement la même chose. Partout, de toutes parts, on le poussait à sévir sévèrement, et pourtant jamais il n'avait abandonné sa volonté première de réconciliations. Enfin, soit ; le sort des armes tranchera.

Ils arrivent.

En cas de défaite, la hache du bourreau de Jean devait probablement déjà être affûtée. Mourir sur une estrade en place publique n'était pas la fin qu'il avait imaginé pour sa dynastie, mais probablement une bien meilleure mort que celle des siens, car attendue et annoncée. Son aïeul, mort en Bretagne, à Rieux, la tête fracassée contre une pierre en tombant de son âne. Son père, assassiné d'un coup de poignard dans son sommeil à Sauveterre, à l'orient du Languedoc, avant de traverser le Rhône pour se rendre en Provence. Parmi ses oncles et cousins, il connaissait aussi le sort de certains : Perturabo, mort dans l'agonie suivant les combats contre Nilas, à La Flèche, en Anjou ; Versatyl, mort de faim et de torture dans les prisons de Provence ; Gaebius, mort brûlé vif en Aragon ; etc, etc, etc. N'y avait-il donc pas un seul des siens, depuis 1450, qui soit mort de paisible façon ?

En cas de victoire, et bien... il éviterait la hache. Il finirait ce qu'il restait à faire. Sa volonté ne faiblirait pas. Mais une fois tout cela fini... comment poursuivre ses espoirs, ses volontés ? Comment renouer avec un destin qui semblait brisé ? Et d'ailleurs, comment penser à sa volonté propre lorsque le sort de tant de gens était en jeu ? Puis, surtout, rien ne l'assurait de pas subir tout de même le sort des siens ; un poignard dans la nuit, un aliment non surveillé, un barbier vendu, et voilà qu'il s'éteindrait. Il serait remplacé facilement, certes, mais tout de même...

Ils arrivent.

Ah, non.

Ils sont là.


" Regardez, capitaine. Des mouvements, à l'ouest. Les Dracones sont là, donc. Je ne vois rien à l'est. Soit.
Allez inspecter les défenses une dernière fois, je vous prie. Je vous rejoins bientôt.
Pour l'heure, qu'on me laisse. Partez. Tous. Je veux être seul un instant. "

_________________
César de Louvelle & Pazzi
Sharlnak


[Sur les remparts de Pau visible par tout ceux aux alentours.]


Sharl était fidèle aux postes sur les remparts, son épée bastarde aux hanches... son arc et un carquois. Sa cape recouvrant le tout pardi on ne voyait que ses bottes dépassés!

Il scrutait l'horizon de son oeil accéré, les traitres étaient déjà la, il ne manquait plus que les armées du Lys. Combien de fois ils les avaients combattu... Combien de guerre Franco Bretonne, franco ponantaise... un nombre incalculable et il faisait partit des survivants.

La journée de la veille et surtout la soirée avait été riche en rebondissement, en peine et en joie.

Une trahison et une humiliation, elle avait osé devant lui, elle qui lui demandait du temps, l'employais à des fins scabreuse et libertine, pourquoi ne ferait-il pas la même chose ?

C'est au cour de cette soirée qui finis en Crepes Party ! Comme dirait nos amis les anglois, que ce créa une belle amitié.... Et oui en présence d'un homme faisant des rapports, ce créa la BIE.

LE breton, l'Italienne et l'Espagnol c'était fort amusé... on pouvait lire sur le rapport de l'homme d'armes :
*la catin, la putain et le gigolo se devetissent et n'ont pas honte de leur impudeur, ils essayent de m'inciter à faire de même!*
Faut dire que l'homme n'était ni attiré par les charmantes latines pleine de charmes, ni par le Guerrier/barbare Breton du coups ils s'étaient demandé par quoi il était attiré!

Et c'est lui qui avait lu sur le rapport :
*Les BIE vont me sortir, il faut que j'aille me defruster avec un Ponney....
De la il partirent tous d'un eclat de rire tandis que le triste homme s'enfuyait vers une écurie... D'ailleurs le lendemain sharl vit un Ponney qui tousse! Et éclata de rire comme jamais...


Soudain leur défi lui revinrent en mémoire comme souvent, les trois acolytes bourrées se lançait des défis scabreux... le plus intéressant d'entre tous était...

C'est la qu'une bourasque souleva sa Cape dévoilant son corps totalement nu... et en voyant la tête de tout le monde aux alentours il ria a gorge déployé criant a tous :

Duke Is back, Les BIEs sont Ici !

Et oui, le défi serait de se défendre nu pour deconcentrer les adversaires.... aucune pudeur ces BIEs... surtout que des trois, c'est bien le Breton qui avait le plus a perdre... et oui il risquait sa virginité avec tout ces grec... Jurgen, Alarik, Alban, Egfroy... il était celui qui avait le plus chaud au fesses! Mais malgré tout il fut le premier à honorer leur défi, il n'était pas un pleutre.

Il avait dit qu'il le ferait, donc il le ferait. Un breton n'a qu'une parole!

Cependant malgré tout il banda son arc et lacha une fleche pour savoir jusqu'ou il pouvait lacher un tir précisément... hum il n'avait rien perdu et ne faisait attention a rien autour de lui!
Domenika
[ Tarbes, le 23 Mars. ]

Fièvre, soucis gastrique. Ni le maïs, ni rien ne passait, ou si peu. Et ce qui passe, passe trèèèèèèèès vite! Pouah, manger... Rien qu'à y penser... Pourquoi tant de haine? Mais tout allait bien se passer... Elle allait suivre, avec les deux trois autres malades dans un chariot. Elle avait peine à lever son épée, mais elle ne doutait pas se remettre très vite grâce aux soins de leurs médicastres. Juste une nuit de roulis dans ce maudit chariot!
AAAhhh le roulis, maudit roulis... salle nuit en perspective ... Mais le lendemain, ils allaient combattre. même les malades avaient leur utilité. Ça s’appellerait quelques siècles plus tard la guerre bactériologique, ça. Il suffirait de tremper les flèches dans leurs miasmes, leur diarrhée et leur dégueulis, histoire de rigoler. Et de catapulter les draps souillés roulés en boule!
Un sourire amusé sur les lèvres, malgré le roulis, elle s'endormit... Sauf qu'au réveil ... Elle crut rêver en voyant le lac de Tarbes.


[Pau, à l'aube du 24 Mableeuuarpppp. Eh ben non, Tarbes... Berdol...]

Elle ouvrit les yeux, clignant devant le soleil, éblouie. Le roulis l'avait bien incommodée toute la nuit, elle avait rendu son quatre heures, et son midi, aussi. Mais pour rien au monde elle aurait voulu être laissée sur le carreau à Tarbes, pendant que les autres récoltait gloire et honneur. Niet niet...

S'passe quoi? Je rêve? On a tourné en rond cette nuit? Les chacals, ils nous ont laissé en plan! Ah nan... ils sont tous là ...

Un peu partout, le camp se réveillait, avec des bruits de gargouillis. Une odeur pestilentielle régnait sur un camp aux allures d'enfer. Le roulis avait été un leurre, c'était juste son vertige, ils n'avaient pas bougé d'un iota. Personne n'avait bougé. Certains avaient pourtant parcouru des kilomètres entre leurs tentes et les latrines. Et continuaient encore. Mais déjà, Kem se sentait un peu mieux, - surtout de voir quasiment tout le monde dans le même état qu'elle, et pire encore -, elle se sentait capable de tâter du félon à elle toute seule... ou pas, pensa-elle dans un nouveau haut le cœur de maïs!
_________________
Yvresse
Légèrement frissonnante, Yvresse, aux côtés de César, était avare en gestes. Discrètement pourtant elle étirait ses muscles endoloris par trop d'immobilité, habituée qu'elle était à passer son temps dans les alentours du jeune vicomte en paradant les cent pas ; mais, au vu de la nervosité du Louvelle, elle s'était résolue à ne pas bouger de droite et de gauche afin d'offrir un environnement calme, et parait donc aux fourmis qui l'envahissaient en croisant et décroisant les bras, jouant avec le pommeau de l'épée, regardant au-dessus du parapet, et autres activités de peu d'effort. Effort difficile néanmoins puisque, à contre-pied de son protecteur, Aïn était toute réjouie du conflit à venir, attendant avec une sereine confiance et une étrange innocence de croiser le fer avec les troupes royales. A peine s'inquiétait-elle de n'avoir que son épée et son bouclier et, pour toute armure, que son extravagante tenue mauve. De toute évidence, l'art de la guerre ne trouvait pas chez elle une disciple très soigneuse.

Elle afficha un sourire lorsque les yeux d'Andom allèrent vers les siens avant de replonger sur les environs. Pas bien guilleret, le vicomte, même s'il tenait le mur d'une façon inflexible. Sans connaître tous les tourments moraux qu'il endurait, et la triste généalogie Louvelle, Yvresse n'en partageait pas moins la détresse, à se demander si le jeune homme saurait affronter les épreuves à venir autant que les foudres du roi, ou s'il allait ployer un peu trop pour s'en relever. Non pas qu'elle douta - ce serait comme un pape doutant de Dieu - mais une très légère prudence lui avivait la raison.

En vérité, une des vives questions qui taraudaient Yvresse était de savoir si la ville pourrait d'ici peu sortir de son autarcie. Quand Andom craignait pour les finances et le commerce, Yvresse songeait simplement qu'elle n'avait pu se procurer la moindre cape de voyage et que sa tenue actuelle, certes assez complète et bouffante, ne la protégeait pas toujours efficacement du froid. Et puis, il lui fallait du mauve, et pas un seul artisan fichu de lui confectionner ça à Pau. Elle s'était néanmoins abstenu de s'en plaindre, pas même lors d'une plaisanterie. Au lieu de ça, elle avait badiné sur la région du Béarn, si fière et éprise d'indépendance anarchiste, et sur ce roi sot et la riante correction que ce souverain allait recevoir. Peu de traits d'esprit mais un peu de légèreté, voilà qui ne faisait pas de mal. Puis se taire pour laisser le vicomte à ses réflexions.

Enfin, son cœur s'accéléra. L'armée du roi Jean arrivait ! Yvresse inspira un peu plus de l'air frais qui les entourait, prise de l'envie très masculine de lustrer son épée pour porter une mort prompte, à défaut d'être propre, aux ennemis. Aussi obéit-elle au vicomte lorsqu'il demanda à faire de la tour son mont de solitude. Semi-boudeuse, elle partit la dernière et n'alla qu'à l'étage inférieur de la tour afin de s'assurer que nul ne passe sans qu'elle le voit, et d'être disponible sitôt que César sortirait de sa solitude. Là, elle entreprit de mirer sa lame et de la polir en toute tranquillité.
Jean.de.cetzes
      [Armée Royale. Tarbes. le 24 mars.]

    L'armée royale était encore à Tarbes. La chiasse !

    Oui : la chiasse. Au sens strict du terme. L'armée était en quelque sorte bien arrivée à destination... phonétiquement. Clouée sur le pot. Oane commandait une armée en campagne victime de la dysenterie. Les médicastres s'affairaient à préparer des potions, les infirmières faisaient avec les moyens du bord pour calmer les estomacs débordant, les petites mains du camp s'affairaient à recouvrir les galettes. De nouveaux feuillets étaient creusés à la hâte, et utilisés en cours de creusage par ceux qui s'y employaient. Sale histoire. Le Roi lui-même n'y avait pas coupé. Victime d'avoir partagé, sans doute, quelques moments en taverne avec l'un de ses hommes malades, ou d'avoir mangé les plats contaminés par des cuisiniers à l'hygiène douteuse. Enfin... Douteuse pour nous, homme du 21e, mais tout à fait acceptable pour ceux de l'époque. Ce qui d'ailleurs ne changeait rien au résultat : une bonne diarrhé. Ainsi rien à faire si ce n'est attendre que les éructations cessent, et que les "dégeulements" se tarissent. Une armée de gargouilles vomissant leurs tripes. Odieux spectacles pour les yeux, les narines et les oreilles.

    Alors non ils n'arrivent pas. Pas de suite.

    Ils avaient le temps d'aiguiser les lames entre deux renvois de maïs. Le temps de polir les armures, de renforcer les harnais, de graisser les jointures, de vérifier que toutes les pièces des armes de sièges étaient là pour être montées "rapidement" le lendemain. Les quelques forgerons qui n'étaient pas trop malade achevaient quelques menus travaux, l'un forgeant dans un âtre mis à sa disposition des pointes de flèches, l'autre réparant des haches qui servirait à tailler le tronc pour le bélier. Les coutumières rafistolaient quelques tabards et Gambison ou brodaient quelques oriflammes qui voleraient haut dès le lendemain. L'armée faisait ainsi preuve d'une activité débordante, de bien des manières.

    Mais... non ils n'arrivaient pas. Pas encore.

    Jean, blême, entre deux immondices, grattait du papier et dépêchait des estafettes pour tenter de pénétrer dans la cité paloise. La guerre c'était aussi la propagande, et les traitres de la Mirandole ne manqueraient pas de faire crier partout que l'armée du Roi ne viendrait pas. Il fallait donc faire savoir que la royale compagnie était bien en route. Ou presque. Qu'elle arriverait prestement devant les remparts de la ville et honorerait son engagement envers les béarnais pour chasser les brigands et les rebelles à l'autorité de la couronne de France. Ceux-là qui avaient cru pouvoir se prétendre souverain et déclarer le Béarn indépendant contre toutes les lois du Royaume. Oui ceux-là qui mettaient en procès les fidèles du sujet du Béarn, qui tuaient à vu les innocents voyageurs, qui pillaient les richesse du comté pour se les accaparer. Ceux-là seraient combattus, chassés et poursuivis. Une bande de scélérats qui méritait non pas la hache mais la corde puisqu'on ne coupe la tête qu'au noble et non aux gueux qui s'étaient pris pour d'autres.

    Non ils n'étaient pas arrivé, mais ça venait.

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Jurgen.
Jurgen était en bas. Les remparts étaient hauts. Ils étaient propres et vierge de tout sang depuis quelques jours. Le sang, Jurgen l'aimait beaucoup. Mais l'angoisse de voir sa femme assassinée, ou pire, captive, ne le rassurait guère. Peut être cela serait-il son dernier combat. Gott, crever sur des remparts, c'était pas la fin qu'il avait imaginé. Pourtant, Jurgen trompait la mort. Il la trompait tous les ans, tous les jours, à chaque seconde.
Et le Teuton n'était pas là parce qu'il aimait le Béarn, mais plutôt parce que ses "supérieurs" l'aimaient. Ainsi, il recevait une rente hebdomadaire qui lui permettait d'entretenir ses vêtements, de se nourir et de pallier aux besoins de sa noble femme.

Darria. Darria. Ils combattront main dans la main, et quelle tragique histoire que de penser qu'ils finiraient ensemble, éventrés face au roy qu'elle aussi détestait. Car la petite Berrichonne avait le sang noble et vaillant, il le savait, il l'avait vu, et jamais il n'avait regretté l'avoir emmenée ici. Sauf que le danger planait. Le Moineau espérait réparer ses torts au près du Très Haut: Effectivement, il était un assassin sans contrat, un mercenaire sanglant, et un pirate à qui on avait arraché l'âme à à peine huit ans.

Sa seule joie était de voir son Capitaine, le Flamboyant Sextus Pompée derrière les murs. Au moins lui avait une chance de s'en sortir.
Une quinte de toux, et il prit la main de sa femme.


-Ils arrivent, Liebe. 'Sont pas loin, j'sais r'connaîtr' les bruits d'pas des c*nnards quand j'les entends.

Il leva un oeil vers la tour du chateau, puis l'horizon. Il fallait se battre. Après tout, il était payé pour. Il attendrait que ces félons et ce roi sans légitimité divine lancent l'assaut. Et là, boucliers, épées et sabres s'entrechoqueraient.

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Andom
[Pau. Castèth.]

Ils n'étaient pas venus.

Plusieurs heures encore, seul, Andom avait guetté la route de l'est, contre fatigue, faim et froid. Ils ne pouvaient pas ne pas venir. Impossible. Il avait bien reçu, pourtant, ce message de Tarbes lui indiquant que l'armée de France partirait le soir même. Alors ils étaient là, forcément, quelque part, caché dans les fourrés ou dans la forêt, en train de préparer un plan machiavélique, similaire à celui d'Ulysse qui selon Dante lui fit mériter de résider en la gueule du Sans-Nom pour l'éternité. Dans le doute, il donnerait l'ordre aux gardes de refuser d'accepter les grands lapins de bois. Il faudrait ordonner une patrouille dans la forêt, aussi. Et si ce n'était pas le cas... ou pouvaient bien se trouver le roi et ses comparses ? Où alors...

Ils n'étaient pas venus.

Et cela, c'était probable. Tout le monde, dans son entourage, lui décrivait sans cesse les innombrables tares de ce roi mesquin. À toutes celles dont on lui avait déjà parlé pouvait aisément s'ajouter la lâcheté : qui cela étonnerait-il ? Jean pouvait donc tout aussi bien avoir fait demi-tour et s'en être retourné chez lui au glorieux cri de "Courage, fuyons !". Il était probablement en train de se conchier dessus, à l'heure qu'il était (Ah ah ah !), à Auch ou sur la route qui y mène. Défection et défécation font souvent bon ménage, surtout en un lieu plus approprié que le Béarn. Ne restait donc que les Dragons ? Juste ciel... que n'avait-il pu, ce roi, les remmener avec lui en son royaume. Ultime preuve de mesquinerie ; il les lui avait laissés.

Soit, donc, ils n'étaient pas venus, et ne viendraient donc plus.

César descendit les quelques marches qui menaient à l'étage inférieur, en tâtonnant comme quelqu'un resté trop longtemps exposé au pâle soleil levant puis montant du matin. Quelqu'un l'attendait. Tout lui sembla clair désormais. Le noir. La dague. La mort. Inutile pour ce roi de venir, son assassinat réglerait les choses bien plus aisément. Andom tenta de réagir, de porter aussi vite que possible la main au pommeau pour sortir son épée du fourreau. Mais l'autre devait probablement avoir prévu le coup depuis longtemps, et lui, jeune vicomte, n'avait aucun espoir d'en sortir vivant. Ah, si seulement il n'avait pas congédié Yvres...


" Yvresse ? "

C'était elle.
Son propre père avait été assassiné par un serviteur.
Serait-ce son propre tour, à lui, pour boucler le cycle infernal des Louvelle ?
Mais Yvresse ne bougeait pas, semblant simplement le regarder comme s'il était fol.
Pas un mouvement, pas un bruit, juste le son de son cœur qui bat.
Elle n'est pas là pour le tuer.
La honte.


" Ne refaites plus jamais ça. J'avais demandé à être seul... je ne referai plus jamais ça non plus, d'ailleurs. "

La sueur, à grosses gouttes, dégoulinait le long de son front.

" Descendons, voulez-vous. Allons jusqu'aux remparts... et passez devant, je vous prie. "
_________________
César de Louvelle & Pazzi
Alarik.
Le germain, le vrai, passait ses nuits sur le Mur, ces derniers jours. Il passait ses nuits à guetter l'ennemi. Il passait ses nuits à les attendre, les espérer et à pester contre l'envahisseur. Pourquoi se battait-il pour le Béarn ? Pourquoi se battait-il pour le Vicomte César ? Il se battait pour une seule et unique raison, la raison absolue, divine, celle qui ne souffrait aucune critique.

Car le germain se battait par amour. L'amour du Vicomté, pour l'amour du Vicomte, car oui, bien qu'il ne soit pas grec, le germain aimait à aimer, et à être aimé. Quelques personnes critiquaient le glorieux César, mais Alarik lui l'aimait sans condition, non, c'était plus de l'adoration, finalement. Il voyait en lui un dieu martial, qui avait toujours pris soin de défendre le germain en taverne lorsque ce dernier était calomnié. Homme d'état autant que d'Eglise, le Vicomte était un modèle, un but. Et c'est pour l'amour de ce César quelque peu taré que le balafré de germain voulait devenir Héros du Béarn. Les titres lui importaient peu, finalement : ils n'étaient qu'un moyen de devenir plus important encore aux yeux du Vicomte, prétexte pour passer plus de temps avec ce dernier.

Amour pur et sincère d'un homme envers un autre. C'est d'ailleurs par amour que le germain avait troqué son bon vieux gondendac (un bout de bois cerclé de fer au sommet et surmonté d'un pique d'acier) pour l'arme noble par excellente, l'épée. Il devait faire plus chevalier. Lui, un simple homme d'armes, vulgaire piéton équipé de pièces volées, récupérées, faites à la main... Par contre, hors de question qu'il abandonne son arbalète. Elle était accrochée à son épaule, et il avait un sac de toile rempli de carreaux à son côté. Guerrier d'expérience pour avoir servi comme mercenaire, coupe-jarret et garde du corps, il savait qu'il fallait compter non seulement sur une épée solide et un bouclier, mais aussi sur des armes certes sans honneur, mais qui permettait d'abattre un archer un peu trop présomptueux.

De plus, sur "son coin" de mur, il avait aménagé tout un arsenal de surprises viles et perverses, pour défaire psychologiquement ses torves adversaires ! Sceaux contenant de la fiente de porc pour rendre les échelles glissantes et soulever des hauts le coeur aux adversaires, des pavés histoire de leur pulvériser le heaume ou les épaules, un épieu de chasse pour taquiner un peu les assaillants. Oui, il était prêt.

Par la grâce du Très-Haut, il allait vaincre. Au nom du Vicomte, il périrait.

Tout allait se décider cette nuit...
Exael
    [Armée Royale. Tarbes. le 24 mars.]


« Euh ...Engagez vous qu’ils disaient vous verrez du Pays Blurrppppp , Athhhchoummm , prutttttt merdasse enlevez moi mon armure jme fait d’sus ! »

Certains soldats étaient exténués par la maladie, geignaient, se plaignaient sans cesse … Il fallait prendre le soin de les guérir …Mais quand tout le monde est malade c’est mission difficile, voir impossible, appelons « Ethan Hunt » pardi !! . A en croire les médicastres ça passera tout seul comme de l’eau de roche …

Exaël résistait, il pensait être immunisé, mais ce matin là alors qu’il devait prendre la route de Pau, on le voyait courir comme un déluré à travers le camp, cherchant ...un endroit pour, et bien pour se libérer de sa chiasse.

« Fichtre et foutre !!! Pas ça !! »

Après un quart d’heure de dur labeur … Il alla rendre compte à son capitaine


Maudit soit les félons, maudit soit cette épidémie, qu’on aille à Pau sur le champ l’ennemi se trouvera aussi dans la merde mon CapitOane !

Petite sourire en coin

J’vous informe que la maladie sévit, mais certains ont déjà guéris, encore heureux qu’un médicastre a eu le temps de nous trouver une bonne décoction !

Il salua, puis se dirigea à l’infirmerie …Certains avaient déjà bien meilleures tête que la veille, ça semblait engageant.
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"Nec Proditor, nec Proditur, Innocens Feret "
Susi
    [PAU le 24 mars, Où le pourquoi du comment de son absence ]


On peut considérer Susi comme un petit électron libre qui se déplace selon l’attirance qu’elle a pour les gens. Certains peuvent la considérer comme une girouette sauf que pour elle il n’y a pas vraiment de bien ou de mal. Pour elle il y a la parole qu’on donne aux gens et celle qu’on reprend. Il y a le mensonge et la vérité, c’est tout.
Elle est fidèle aux gens qui peuvent lui prêter attention. Normalement à 15 ans, elle devrait déjà avoir de grande idées politiques, Susi, elle s’en fou. Elle a bien essayé de s’investir dans le Berry avec l’idée d’enfin se rapprocher de son père mais cela n’avait fait que de la barber au plus haut point, si bien qu’elle n’avait jamais pu ouvrir la bouche. Ce qui en passant, est un peu une aberration pour Susi qui peut tenir une nuit à parler même si personne ne l’écoute.

Toulouse :
Au départ, à Toulouse, elle avait rencontré les gens de l’armée Royale et les avait trouvés plutôt sympathiques, ce qui est déjà un critère assez suffisant pour que Susi les suivre. Elle savait que si son père savait cela, il allait être furieux. Mais rendre furieux son père s’était le faire réagir et s’il pouvait l’être c’est qu’il avait un peu prêté attention à Susi, et donc ce n’était pas si mal. Mais il pouvait aussi complètement la renier et ne plus jamais lui parler. De plus, s’était se mettre contre des amis en Anjou et au Berry et là c’était moins bien. Alors elle s’était donnée quelques jours de réflexion et était partie voir du pays. En même temps, elle avait reçu la lettre de son ami Berrichon lui disant de les rejoindre à Pau. Et évidement elle y était allé.

Pau :
Une fois à Pau, elle avait rencontré Jurgen qui était sympa, dans la discussion sa femme était une de ses cousines éloignées. C’était assez pour qu’elle défende la mairie. Sauf qu’au bout de quelques jours, y avait rien à défendre et personne ne prêtant attention à ses rondes de nuit. Elle se voyait déjà crevant de faim dans l’indifférence. Donc si tout le monde s’en foutait cela ne valait pas la peine de continuer et elle avait repris la route.

Orthez :
Au départ, elle avait décidé de ne surtout pas entrer en taverne à Orthez, lieu de regroupement des rebelles à la gouvernance de Pau et bastion de la Lady haineuse et détestée. Évidement Susi ne tint pas plus d’une heure et y alla. Et de discussion en discussion, la seule chose qui ressortait de cette guerre, n’était pas qu’une partie voulait être indépendante et l’autre non, pas du tout. C’était juste que certains arrivants n’avaient jamais voulu écouter les anciens d’ici, et qu’ils les méprisaient, ça c’était un point que tous les combattants de Orthez soulevaient. Un peu ce que Susi avait ressentit à Pau d’ailleurs. Certains vivaient dans leur groupe et était un peu imperméable aux autres. Mais surtout, Susi compris que certains pensaient qu'on leur avait injustement pris le pouvoir, que les votes avaient été bafoués et qu'attendre deux mois pour se faire élire étaient trop long. Dans son esprit, ils préféraient donc utiliser le prétexte d'une indépendance, qu'ils auraient bien suivie en d'autres circonstances (si c'était eux qui l'avaient annoncé et pas des "nouveaux" comme ils aimaient le dire). Les armées Royales seraient acclamées par ces gens qui y portaient attention que pour le pouvoir qu'elles allaient pouvoir leur redonner.

Au Final, Susi avait discuté avec un peu tout les gens qui s'entretueraient à Pau, mais elle avait compris l'essentiel, que c'était un beau sac de nœud.

Susi aurait dû être bien loin de tout ceci, mais… et ou il y a mais, elle avait rencontré Chab qui, on ne sait pas pourquoi, lui avait demandé de ne pas bouger. La brunette intriguée n’était pas partie le premier jour. Le deuxième jour, il lui avait dit la même chose, voulant en savoir plus, elle avait émis une multitude de raisons possibles mais le jeune homme n’avait donné aucune réponse. La suppliant juste du regard de ne surtout pas prendre la route. Et Susi, le langage des yeux, elle ne connaissait pas. Elle avait pu parler des heures et il y avait toujours la même réponse… des yeux.. "reste ici". On ne pouvait pas dire que Chab c’était du genre causant, deux phrases à l’heure en gros. Ce qui aurait dû énerver Susi qui pétait toujours le feu et parlait à cent kilomètre heure, mais là, ça l’avait arrêté dans sa course. Mais n'allait pas penser qu'il y avait attirance, non, Susi elle y est imperméable.
Au troisième jour, elle se réveilla et le chercha, toujours pour trouver une explication à ce qu’il voulait lui dire et BAM ! Elle s’aperçut qu’il était parti avec l’armée.

Bordel ! Il m’a planté là ! P’tain de couillonne de mes deux pieds*! J’ saurai jamais pourquoi !

Enfin bref... Susi ne combat pas mais est toujours dans le Béarn.


* Susi a été élevé avec des sœurs et même si elle a fréquenté beaucoup de charretier, elle a toujours eu du mal à retenir les jurons et s’en fabrique pour garder le genre rebelle qu’elle s’est donnée.

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Elisabeth03
Le bruit de l'armée qui avançait d'un pas régulier parvint aux oreilles de la jeune Mirandole ce qui eut pour effet de lui provoquer un léger frissonnement le long de l'échine.

Elle ne craignait pas pour sa vie mais pour son père, si bon et si noble avec le Béarn, sa famille, son vicomte et toutes ses valeurs, ses amis et pour lui... lui qui serait en première ligne et pour qui elle allait trembler.

Elle savait qu'il ne fallait pas faiblir, garder la tête haute et être alerte. Les heures et jours à venir allaient sans doute être douloureux pour tous mais Elisabeth était prête à défendre ses convictions et défendre les valeurs que son père lui avait inculquées.

Ne jamais faiblir, Ab imo pectore!

Elle ferma les yeux humant l'air frais.
Elle les visualisait et se préparait mentalement à cet inéluctable affrontement.

Son regard se fit sombre, déterminé, froid.

Elle était sereine, prête au combat, prête à donner sa vie pour leur cause.

La belle mettant tous les atouts de son côté se rendit ensuite à la chapelle du domaine familial afin de prier et demander protection pour les siens.

Oane
[Armée Royale. Tarbes. le 24 mars.
Episode I : La farandole des intestins]


Capitaine ? Capitaine ?? Comtessa !
zetes encore au pieux ? ma sortez donc de là estoy l'heure d'y aller parbleu !


La voix d'Henri, page-demi-homme-a-tout-faire parvient étouffées aux esgourdes de l'Oane frissonnante entre les peaux de bêtes.
Ses paupières sont lourdes.
Elle se sent lourde, très lourde.
Carrément... un boulet.
Ou plusieurs.
Qui se seraient donner rendez-vous en son ventre.
Parfois ils dansent.
Et là en guise de pattée à Flex, elle fait un pâté de cornflex.
Les alentours du lit en sont jonchés.
la nuit a été rude.

En un sursaut ultime de volonté, elle repousse les peaux de bêtes se met en position assise, vacille. La tête lui tourne, elle a les temps vrillées par la douleur. Sa volonté se bande comme la corde de l'archer, elle se met en position debout.
De sa haute taille, elle tangue, tangue encore on dirait Pise
ses intestins frisent et la voilà qui gerbe encore. Elle dégrise.
17 fois. Elle n'a pas tenu le compte mais c'est ce que disent les ignobles restes puants.
Elle se plie en deux la main sur le ventre et rebelote.
Devant l'Henri les bras ballants, qui place sa main sur son nez dans un réflexe de dégoût et de trouille de la contagion.


J'va vous chercher Wam ou Clem ! sont medicastres ! elles vont vous arranger ça pour sur

Et le gamin de filer à toutes jambes. La Surgères titube, en un état second, elle sort de la tente. Un instant , le grand air aidant, elle respire.
"C'est l'heure faut y aller". Ca raisonne dans le calebasse oanienne comme si elle avait la tête entre les cloches d'une église. Alors en chemise de nuit, elle se dirige vers sa monture aussi sombre que la nuit qu'Henri a préparé et se met en selle.
Juchée sur ce haut destrier, un spasme la vrille dans toutes les largueurs et elle choit à terre, de toute sa longueur. Le nez dans la poussière.
C'est en brancard qu'on l'évacue vers sa tente.
Toutes les potions, les tisanes, n'ont pu éviter cela.
Mais dans quel état j'erre se dit la Surgères ?
Ah peu cher !

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Padoo
[Armée Royale, Contingent de l'Armagnac et Comminges, Tarbes, 24 Mars au matin]

Le Padre sortit de son sommeil. De mauvaise humeur. Il faut dire que le jeûne forcé faisait que son foie criait soif. Il sortit de sa tente, et regarda autour de lui. Là quelques soldats marchaient en se tenant le ventre, et même le Capitaine de l'armée royale se faisait porter en brancard. Il eut un sourire amusé, et se dit à lui-même :

"Quelle bande de petites natures, ces royalos..."

Puis s'adressant à quelques compagnons d'armes :

"Dites, vu que la moitié ont la coulante, si on va s'en jeter un petit, personne verra rien, non?
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Domenika
[ Tarbes... entre selles et selles... ]

Les jambes tremblantes et flageolantes, Kem observait le reste du camp en proie à de terribles coliques et crises de vomissements. Tout le monde courait dans tous les sens. Kem observa sa bouille de maïs, dont l'odeur lui donnait déjà des nausées. Sans compter les gargouillis... Si elle arrivait à avaler sans vomir, il y avait de grand risques que ça ressorte aussi sec. Sec, façon de parler... Elle balança la bouillie, elle se sentait mieux à condition de ne pas manger.

Tout autour d'elle, c'était l'hécatombe. Elle suivit un soldat qui était guéri, et commença à faire un rapide tout de camp. Son lieutenant de fiancé était bien arrangé, vu son teint et la vitesse à laquelle il courrait... Le roy, la capitOane, tout le monde était malade... Ils étaient dans la mouise, au propre comme au moins propre. Elle dépêcha un messager à la nourrice, elle avait interdiction de sortir de la chambre d'auberge, pour ne pas contaminer le petit... a la vitesse à laquelle ça se propageait... Puis se dirigea vers l'infirmerie, avec quelques sachets de simples qu'elle avait cueilli en route, si jamais cela pouvait servir ... Il étaient pas prêts de se mettre en selle aujourd'hui! Ou pas de la façon qu'on imaginait...
Les médicastres étaient débordées, il y avait tant de malades...


Bonjour ... J'ai quelques sachets de plantes curatives pour vous, du thym, de la bourrache, de la menthe, du romarin, anis et marjolaine, si cela peut vous aider... Je me sens un peu mieux ce matin, même si le maïs ... Pouah ...
Puis je vous apporter mon aide? Nettoyer des linges, ramasser et nettoyer les seaux? Tant qu'à faire, je suis déjà contaminée, alors...

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Lordmick
[Armée Royale. Tarbes. le 24 mars.]

Mais que venait il faire dans cette galère... Il avait donc pas appris de la Normandie... Ben non à chaque fois qu'il est quelques parts tous le monde est malade sauf lui... Et chaque fois que tous le monde va bien et ben lui faut qu'il tombe malade le bougre.

Vu l'ambiance générale, Lord avait installé sa tente un peu à l'écart avec son valet afin d'éviter de se faire contaminer.

Bêtes et disciplinés, du moins un peu pour les deux, il attendait tranquillement les ordres de mouvement. Il avait un peu de temps à tuer et le Roy lui avait proposé cette distraction alors pourquoi pas.

Et puis il faut bien mourir un jour que se soit d'ennuie ou sur un champ de guerre peut lui important le gout du rien était là et si il devait voir la mort il l'acceuillerait sereinement sachant que rien ne le retiens ici bas sauf le goût d'emmerder le peuple...

Alors qu'il attendait le moment d'y aller il fit préparer de nouveau son packtage ainsi que ces armes espérant pouvoir se divertir un peu.

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