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[RP]C'est arrivé près de chez vous...*

Nikita.novgorod
L'Oncle, la Sorcière et la Chaperonne aux abonnés absents, elle en avait profité pour mettre les voiles... Des semaines, peut-être plus, qu'elle n'avait arpenté les pavés parisiens et la chipie avait argumenté d'un besoin vital afin d'entrainer Benjy dans son escapade.
Les nombreuses déconvenues n'étaient parvenues à la briser, elle repartait sans cesse ; le nez au vent, sans but précis pourvu qu'elle y trouve quelques richesses... tant matérielles que spirituelles d'ailleurs, bien qu'elle ait une préférence certaine pour les métaux onéreux et autres pierres précieuses. Petite Perle vénale qui, d'un revers, balayait les absurdes sournoiseries et, considérait davantage l'héritage d'une mère trop tôt disparue ; celle-là taxée d'insensibilité par les médisantes jalousies, avait thésaurisé malgré qu'on sut exploiter sa générosité... Ainsi, le paradoxe révélait la calomnie des présomptueux.

Loin de ces réflexions philosophiques, la Blondeur s'était attachée à engendrer la folie autour d'elle... couturiers, bottiers, joailliers ou armuriers, tous avaient subi les caprices féminins sous le regard médusé d'un Benjen ronchonnant et, sans doute, offensé par l'effronterie slave.
Au bout d'heures interminables et de recherches stériles, la jeune femme exigeante d'un passé luxueux qu'elle ne savait négliger, dissimulée d'attitude prosaïque, la noblesse du sang demeurait active. Petite Princesse, arrachée au giron aimant dés ses premiers pleurs, isolée en terres hostiles qu'elle n'exhibe quintessence qu'en de rares occasions...

Ainsi, ils se fondent aisément dans la masse grouillante des chemins de traverses, abandonnées les larges artères au profit de venelles exigües... L'attention se fait plus pointue, l'allure plus franche qu'elle mène son acolyte sans hésitation ; le minois s'habille d'un sourire rassurant, l'insouciante persuadée de rejoindre l'Ile de la Cité... Elle trottine gracieusement, l'odorat offensé de relents portés par le vent ; bientôt les sols se jonchent d'immondices inqualifiables, restes putrides aux teintes insultantes et le nez de se froncer comme elle devine les reproches masculins.
Le caboche aurifère se tourne à peine, juste pour que les prunelles ambrées puissent saisir l'humeur du compagnon et de simuler l'indifférence aux éventuelles remontrances... La pénombre modifie les perspectives, la ville se métamorphose comme la populace se pare d'incertaine précarité et l'Etrangère de percevoir le Miracle, ou plutôt sa Cour.

Le Passage du Grand Cerf, ils remonteront la Rue Saint-Denis jusqu'au cimetière des Innocents. Plus loin, ils bifurqueront pour rejoindre le Pont aux Changeurs et Notre-Dame s'élèvera de majesté... en théorie, l'itinéraire était parfait... sauf qu'en lieu et place du Grand Châtelet qu'ils auraient du croiser, le duo de choc se retrouve dans un coupe-gorges.

Le quartier Spiritu Sanguis... ou l'orientation version Blonde !



*Film de Benoît Poelvoorde

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Enjoy
    L'arachnide.


    Une immense toile obscure s'étend dans les coins venteux de la cour des miracles, ici le quotidien noircit les pages d'un recueil. L'ode des cercueils. Ils se retrouvent rinçant le pavé de flux organiques, d'une présence incommodante. Une tumeur ancrée sous les mamelles parisiennes, on y désespère, on y ambitionne des moments d'une gloire fantasmée sans jamais pouvoir l'assouvir. Les hommes se biturent, les femmes se font butiner, les enfants tendent les pognes sous les regards rogues des rares nobles et bourgeois de passages. Les maladies sont les comparses des rats et bourgeonnent par millier à l'automne, à l'hiver, au printemps, à l'été. Alités, les faibles athées prient soudainement un Dieu en qui ils croient sans vraiment y croire. L'approche de la mort redonne la foi quand bien même l'église ne martèle point son credo nauséeux dans les venelles crasseuses. Tout comme la maréchaussée oblitère l'existence de ce décroché crochu tel le menton d'une inquiétante sorcière.

    Une ombre méphitique envahit le quartier de la Spiritu Sanguis, l'envergure aérienne d'une italienne s'immisce dans les parcelles tortueuses et décotées de la capitale. Plus précisément dans le centre névralgique de ses œuvres interdites. Telle une araignée, les signaux d'alarme filamenteux vibrent jusqu'à elle. Une innocente victime, un dommage collatéral, une journée prometteuse ou encore une égarée. Prétendre une omniscience serait irréaliste mais les oreilles de tout un chacun lui servent. Puis parfois la simplicité d'un hasard facétieux s'occupe de mener directement, dans les mailles de son filet, une intruse.

    Assise sur le rebord d'un pont, un de ceux qui permettent aux égouts de s'écouler tranquillement, elle guette. Ou dessert tout simplement ses habitudes ardentes, l'active mercenaire entretient son apathie en lézardant. L'observation traînante et flegmatique jauge la venue d'un couple. Lui, un jeune homme de ce que la nature pond de plus basique, un air constant, des yeux épousant sa couleur capillaire. Une taille passe partout à l'instar de sa dégaine, frêle, le visage fleuri d'une barbe naissante. Il devait être de ceux qui se dissimulent aisément dans la masse. Un avantage certain handicapé par la blondeur agressive de sa compagne. Elle, resplendissante, personnifiait la rencontre entre faune et flore. Sa crinière ivoirine enchaînait l'attention de l'intriguée. Transgressant toutes les lois de la discrétion, de son corps émanait les effluves d'une aura immaculée et quasi divine. Il y avait ici la substance même d'une étrangeté et avec, la réminiscence d'un passé persistant. Les orbes fuligineuses se concentrent sur la silhouette féminine n'omettant point l'individu qui la suit. Si la blonde connaissait son nom, peut être par l'intermédiaire de Nikolaï ou bien de par la réputation sulfureuse qu'elle se traînait, de son côté, Corleone n'avait pas l'heur d'assurer la réciproque. Mais il était tout à fait envisageable que l'Orchidée ne savait pas à quoi ressemblait l'italienne. En somme, en cet instant, l'inconnu restait la seule certitude. Les deux poursuivent leur avancée alors elle descend de son muret comme une lionne abandonne son rocher. Inquisitrice, la voix énonce une évidence qui a la mesure d'un amusement non feint. Ensuite, elle leur viderait les poches ou les estomacs si jamais le duo lui donne du fil à retordre.

    T'es perdue bleuette ?

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Nikita.novgorod
Ambiance!*

Pour avancer, ils avancent... La peste bien trop fière qu'elle n'admettra pas son erreur, aussi le demi-tour est tout simplement impensable, inimaginable, juste impossible ! Dés lors qu'elle s'est aperçu du « léger détour », elle a relevé le menton d'attitude frondeuse et n'entendait pas s'en laisser conter par quelconque filou... sauf qu'elle s'attache à essuyer les plâtres de Benjy qui, sans doute, n'hésite pas à lui faire connaître son mécontentement et la concentration d'en prendre un coup dans l'aile ! Youhou, la chasse à la dinde est ouverte...


Enjoy a écrit:
    T'es perdue bleuette ?

La Blondeur s'immobilise. Stoïque, en apparence du moins, elle tourne la tête lentement en direction de la voix et de lever la main, à peine, en direction de Benjen... manquerait plus qu'il veuille se la jouer super-héros... avant d'unir l'ambre à l'onyx de la noiraude. Le minois se fait candide d'attention comme la senestre épouse la taille, la cascade aurifère dissimule le profil quand elle incline sensiblement la caboche et la moue boudeuse de s'épanouir d'un sourire innocent.

- Namého ! On n'parle pas comme ça à un homme, même s'il jeune... bleuette... pfffff

La lippe se fait narquoise, les prunelles dorées s'animent de malice. D'aucun la trouverait lamentablement stupide, mais la joliette de s'en amuser quand elle n'ignore pas la frustration des mégères... son interlocutrice, pourtant, semble d'une autre engeance. Le respect s'impose naturellement malgré la provocation mineure. Alors l'Etrangère se meut lentement d'approche, les regards crochetés qu'elle ne cille pas mais la méfiance de mise néanmoins.

- Perdue... disons que je ne connaissais pas ce quartier de la Cour... Mais, tu pourrais nous faire visiter.

Si la slave est tendue, elle n'en laisse rien paraître... un coup d'oeil au compagnon, interrogatoire silencieux quant à la connaissance de l'hôte imposée... celle-là même, dont la menace aphone pèse insidueusement, pareille à Damoclès, la capricieuse ne ressent pas la peur pourtant... et si?


*Même pas honte, j'suis une folle moi !

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Enjoy
    Feel the Corleone in the air, levez-les mains en l'air !

    Un pas de plus, un pas vers leur incertitude. Abstraitement ancrée à la terre infertile de la cour, les racines informes triturent le sol de cette mouvance dérangeante. Telle Mère Nature, l'italienne ordonne les murmures et les conversations des désœuvrés, les nourrissant au sein jusqu'à les étouffer dans un mérycisme laiteux. L'intruse récolte les fruits d'une insolence induite par une affligeante naïveté ou une électrisante vanité. Laquelle des deux conclurait cette pseudo démarche heuristique ? Sans doute celle que l'on attend le moins. Sous sa goguenardise et ses attitudes prétendument assurées se dévoilent soudainement un aplomb illusoire. Voici donc le voile de l'anxiété dérobant par là-même la limpidité du verbe et exagérant les réactions physiques. Lorsque la Blondine s'exprime, elle balance un pavé dans la mare dont l'onde révèle tant de choses. L'Orchidée s'effeuille lentement au fur et à mesure de son discours qu'il soit verbal ou non. A trop consulter en sourdine son acolyte, le duo semble si dissolu à la limite d'un cénacle cerclé de membres velléitaires.


    S'il jeûne, donne-lui donc tes miches à grailler...

    Un regard vers le concerné puis vers la désormais boulangère d'une taquinerie de circonstance. Le choix des mots répercute l'essence même des répliques de la lionne. Un pas de plus, un pas vers leur perte. Il s'agissait quasiment de ceci tandis qu'elle effleure presque de ses soupirs la chevelure de lin, humant ses fragrances naturelles. Si Damoclès est non loin, les divertissements si rares absorbent un instant sa raison. Avec la volonté de sacrifier sur l'autel du ridicule ses arrivants malvenus. Que pouvait-elle bien proposer d'autre que la promesse d'un plaisir éphémère ? Un sourire nervuré d'une souffrance latente. Agatites tressaillantes face à l'orage oculaire tonnant sans faiblir, arrachant les branches d'une contenance révolue. En face à face, maintenant plantée devant l'égarée, les secondes chavirent et se noient dans des cris de détresse.

    Quel est ton nom ? Et tu m'donnes combien pour la visite ?

    Il fallait ne surtout pas croire que déranger la torpeur de la Corleone est gratuit. Tout se paie d'une manière ou d'une autre. Offrir une réponse qui aura ses faveurs et peut être s'en sortira-t-elle vivante. A moins que les anges en décident autrement et ne parient que sur une issue funeste.

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Nikita.novgorod
Elle est sérieuse là?!

Le regard doré revient sur l'inconnue, un sourcil haussé d'attitude blasée et, quelques centaines d'années plus tard, sans doute lui aurait-elle répondu dans un anglois approximatif et ô combien éloquent... mais pas ce soir. Non. En terrain hostile, elle joue une autre partition, elle se drappe de candeur afin d'entamer la danse... Un voile amusé se pose sur le minois alors que la lippe, boudeuse, s'habille d'un sourire assuré qu'elle ne ploiera pas. Caméléon. Alors la senestre repousse une mèche aurifère, alors le menton se révèle frondeur tandis que le timbre se fait velours:


- Personne ne graille mes miches, comme tu dis... sous peine d'y perdre toutes ses ratiches. J'ai un oncle particulièrement protecteur...

La Petite Perle s'éveille au jeu. L'ambre vient cueillir l'onyx d'une étincelle angélique, la tignasse oxygénée retombe en pluie d'or sur les épaules alors qu'elle secoue doucement sa caboche et de poursuivre, sans vibrato comme elle gratte les cordes de sensibilité :

- Pour la visite, le plaisir de ma compagnie est déjà inestimable... quant à mon nom, dis-moi qui tu es et je te dirai qui je suis...

Un mouvement dans son dos, soudain. La tête se tourne, à peine, pour s'apercevoir que Benjen a disparu... ont-elles avancé qu'il se soit perdu ? La moue capricieuse d'apparaitre alors, indignée de ce qu'elle considère comme une fuite... forcément, l'Asticot l'aura abandonnée avec tout le courage qu'elle lui connait.

- Alors, on prend racine ou tu m'fais découvrir ton Royaume?

Qui a dit "mauvaise foi"?!
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Enjoy
    Mots et phrases s'entrechoquent et glissent sur la cuirasse de l'italienne. Mutique animale foudroyant son vis à vis dès qu'il s'autorise des largesses malvenues. Le temps érige des royaumes, des palais et des cathédrales tout comme il les détruit. Le sien, bien que précieux, s'égrainait en cette compagnie balbutiante. On sentait bien qu'elle désirait impressionner là où elle aurait mieux fait de se taire. Après tout, n'était-elle pas ici l'intruse d'un domaine inconnu ? De ce qu'elle nomme avec ironie un royaume ?

    L'art et les mauvaises manières afin de pousser la brigande dans les derniers retranchements de sa patience. Mais rien. Désormais, elle en réclamait bien davantage. Une évolution comprend différentes phases : l'échec, l'apprentissage, la réussite, la stagnation puis le cycle recommence jusqu'à l’écœurement. Pour la titiller sur ce terrain d'indifférence, la blonde devrait sortir l'artillerie lourde en omettant pas un détail de taille : Elle est en territoire ennemie.

    La silhouette brune éprise d'une démarche nonchalante agrippe la rocaille du pont sous lequel s'écoule les eaux usées. Des vapeurs fétides ardent les narines anesthésiant l'odorat. Les quinquets aux membranes fuligineuses brasillent de lumière entrecoupés de battements de cils. Une main caresse les pierres érodées, craquelés à cause des ires météorologiques. En contrebas, le ruissellement compact se scinde en diverses veines plus modestes au passage d'un cadavre en putréfaction. Au sein de son fief, la bienséance au teint blafard balance son cadavre au bout d'une corde craquante. Imperturbable indolence s'exprime via le silence d'une scène habituelle. Finalement, son attention se reporte sur la babillarde à la bouche dorénavant cousue par une attente insoutenable. Celle de savoir à quelle sauce va-t-elle bien être dévorée. Moment de latence spasmodique haletant entre chaque syllabes, espérant une réponse à cette interrogation à première vue désuète. Prendre racine reviendrait à embrasser la terre, le désirait-elle ? Deux, trois passes d'armes et l'une ou l'autre irait fleurir les cimetières de la Cour.


    Tu devrais rebrousser chemin avant que ta blondeur se gorge de carmin...

    ...ou donner des réponses.

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Carensa.


Elle savait ! oui elle savait qu'elle ne devait pas la lâcher d'une semelle. Niki était une boulette, une énoOOOrrrmme boulette capricieuse qui plus est, et sujette à des troubles d'achats compulsifs.

La rousse avait quitté son auberge et cherché, en vain, la blondine jusqu'à ce qu'elle tombe sur un gamin qui lui raconta avoir croisé une blonde..bien blonde à l'allure peu commune au lieu. Aucun doute n'était plus permis, elle était entrée dans le quartier des Spiritus Sangui.

Pas qu'elle en avait peur, mais elle était surtout inquiète de ce qu'elle allait y trouver et si elle y trouverait encore vivante, sa blonde. Elle connaissait bien la famiglia, et ne doutait pas de la violence de certains, et de la cupidité d'autres.

Au détour d'une ruelle, sans vraiment être certaine d'être au bon endroit, elle arpenta une rue plus large et pavée qui la mènerait à un pont..

La silhouette blondesque fût tout de suite identifiée et lorsqu'elle fût assez proche, la voix d'Enjoy résonna à ses oreilles comme un coup de marteau sur l'enclume. S'adressant directement à la Corleone :

- J'suis venue la chercher. Elle a rien à faire ici.

Joignant le geste à la parole, elle attrapa la blonde par le bras. Alors qu'elles faisaient demi tour pour rejoindre des quartiers plus indiqués pour une jeune fille, la Mignonne se pencha légèrement vers Niki et ne prononça que ces quelques mots

- On y va, et j'veux pas t'entendre moufter sinon j'te fais bouffer ta langue.

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Nikita.novgorod
Alors ça...*

Dire qu'elle est inconsciente du danger serait un pléonasme...la Blondeur à l'assurance déconcertante qu'elle nierait, sans doute, la menace face à l'agresseur armé et, peut-être, y verrait-elle simplement la volonté d'impressionner sa petite personne. Un tantinet égocentrique dans sa candeur naturelle, la jouvencelle agace aisément de par sa curiosité mais aussi par sa désinvolture. Ainsi l'interlocuteur finit, régulièrement, par l'envoyer bouler d'un « tu m'emmerdes » éloquent, à l'invite du sourire angélique qui se dessine au minois... Mais pas cette fois.
La Noiraude semble insensible à l'humour -pourrave, c'est entendu- de la Petite Perle qui n'entend pas, pourtant, la dangerosité des mots et qui n'aspire qu'aux découvertes, celles-là interdites par l'Oncle et ses complices-chaperons. Alors, elle incline la tête d'attitude ingénue afin d'offrir à l'onyx une moue capricieuse et, de marmonnements en ronchonnements:


- Erf... c'est à dire que l'rouge ne me va pas au teint... tu vois, ça donne un éclat morbide à la blancheur de ma peau, pas terrible!

Et la peste s'apprête à en remettre une couche, signant du même coup son arrêt de mort, sans doute... c'était sans compter l'intervention de Carensa. L'ambre s'écarquille au son de sa voix mais plus encore à l'étreinte sur son bras. La bouche s'ouvre d'indignation alors que la rousse l’entraîne mais cette dernière lui coupe le sifflet, aussitôt, d'une promesse hostile et curieusement, très persuasive.
Le Petit Caméléon, contrainte et forcée, suit donc la Mignonne, tout en se promettant de revenir et non sans maugréer... déjà les idées se chamaillent à la caboche, toutes plus stupides les unes que les autres, mais est-il vraiment nécessaire de le préciser?


- Dis... on va faire les boutiques ?!

Versatile ? sans aucun doute !


*Je n'ai honte de rien !

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