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[RP] La vie rêvée d'Oane

Oane
La vie rêvée d'Oane

Quand la comtesse des Saints Songes alités bien loin, en Béarn, vogue à travers ses songes, souvenirs en sa calebasse d'une vie, quelques bribe, par ci par là, en désordre

« La dérobade »

Un jeune coms tolosan se présente à la porte et se fait annoncer. Une soubrette brune à forte poitrine et au fort déhanché l'aborde

Senor Juan ?
Yé souis Gandrélina



Le coms se retourne vers son valet pour lui demander ce qu'elle baragouine

Vous n'allez pas fouir au moins ? ha non ! que nenny

Il arque un sourcil aux épaules levées du valet qui ne pipe mot non plus
la condesita vous attend, esta ouna primera

La bocèle au fort accent venue de l'espagne pousse coms et valet un peu plus loin

Souivez-moi; Yé vé vous mener à la condesita.

L'andalouse roule de grand yeux noirs Jean se demande s'il ne s'est pas trompé, recule pour observer la façade. Ils arrivent devant la porte des appartements de la Surgères, la servante frappe trois fois et pousse les lourds vantaux de bois sculpté aux armes familiales

Buena nouitée Coms....

Dit l'espagnole d'un air entendu. Le Cetzes se dit que c'est une maison de fou mais n'en est plus à une près et entre tout d'abord, il ne voit pas grand chose... ce sont des appartements ; il y a des meubles en bois finement ouvragés et un grand lit en bois à baldaquin bien sur qui trône au centre. Jean observe la pièce et entend derrière lui les lourds vantaux de la porte se refermer sur le clair obscur de la pièce.

Bon Surgères, montrez vous ! Ou je - m'en - vais ! Ou ploutôt « yé m'en vais »

Jean. Ne criez poinct : je suis là.

L'Oane ne bouge pas, elle fait bien attention à parler tout bas, tout bas.

Je suis là, approchez adonc.

Le coms toulousain parle tout bas imitant son vis à vis :

Pourquoi : nous sommes surveillés ?

Deux bout de pieds nus dépassent de sur le lit à baldaquin.


Non, non. Surtout pas ! Ne parlez poinct de malheur...
Juste avancez mais sans vous agitez. Olé de vot faute aussi... vous vouliez que je passe une robe... Je l'ai faict.


Jean chatouillerait bien les petons dépassant Il avance d'un pas. Il découvre sur le lit L'Oane allongée a plat dos recouverte de pétales de roses ; avec un peu d'imagination sans doute, cela forme une robe toute de pétales de rose. Le Cetzes avance d'un pas ; les océans oaniens l'observent avec intensité, un brin agités comme intimidés par sa présence, son regard.

Surtout : ne riez pas

Murmure-t-elle : a-t-elle peur de son jugement à la voir ainsi accoutrer ou que de rire en rire communicatif, elle rit et que tout son corps tressaute et anéantisse l'éphémère vêtement, la déshabillant ainsi ?

Ne criez pas.

Et surtout, oui surtout : n'éternuez pas !

Par Déos, songe-t-elle pourvu qu'il ne soit pas allergique le Jean ! Ce dernier arque un sourcil, surpris et décontenancé. L' Oane observe le visage du toulousain dans la pénombre.

Si ma robe vous déplaît, vous pouvez sortir séant coms.

La Surgères trousse son nez et serre les dents prise dans un maelstrom d'émotions contradictoires.

Si je ne dois ni rire, ni crier ni éternuer. Me permettez vous de faire quelque chose, où ne puis-je qu'observer ? Serait-ce la reproduction du mythe de tantale ?

Je ne reproduis rien, ou, du moins là n'était poinct mon objet.

Un long silence s'étire comme un chat.

Vous en avez perdu vostre verve coms ?

C'est qu'ainsi couverte de fleur, je ne sais si c'est à Oane de Surgères dont j'ai affaire.
Je ne connaissais la dame que sous une épaisse cuirasse de métal et non sous la légèreté des pétales.


Oane abaisse ses paupières ourlés de longs cils noir de jais.

Je suis la mesme, habillée différemment.

Le Cetzes vient s'asseoir délicatement sur le bord du lit et ôte délicatement un pétale pour voir ce qui se cache dessous. La Pucelle tremble en sentant les remous crée par cet invité.

Hé ! Vous avez dit vouloir me voer en robe, poinct nue.

Elle sourit à Jean taquine mais un brin gênée tout de même qui lui sourit en retour.

C'est que je regarde si sous la robe il se trouve jupon et autres vêtements de corps ! Je suis intrigué.

Un jupon pour une robe de rose... que cela devrait-il estre ?

Une feuille de vigne ?

Oane rit doucement.

Mais pour le savoir d'avantage de pétales, il me faudrait enlever

La jeune femme remarque que son rire même discret et tout en retenu ébranle le savant achalandage de pétales de roses et que des bouts de peau éparses apparaissent ci et là, la dame de Fer tremble un peu plus et rougit comme une pivoine.

La vigne est sans rapport avec la Rose.

Jean ne distingue pas très bien tout ce qu'il voit dans la semi pénombre


Elle est végétale, ce qui est un rapport

Et onc ne faict partie des éléments qui la composent
Peut être y a-t-il des tiges et leurs innombrables épines ou une longueur de femme en Soie si fine ?

Le coms sourit à l'idée de trouver une tige sous les roses...
Oane se dit heureusement il a perdu d'un coup tous ses mots sinon il l'aurait faite rire d'un de ses vers et ... elle imagine cette image terrible son corps nu exposé à sa vue et rougit, elle se mord la lèvre inférieure : quelle idée lui a prise, bon sang : quelle idée ?!


A espérer que votre ne soit pas la tige, ni qu'ornée vos tétins ne soient d'épines !

Surgères éclate de rire

Ah ! Parce que vous croyez que je suis un homme ?

La Vierge de Fer rit de plus belle, celle là on ne lui avait jamais faite, elle imagine sous les pétales tout à tout une verge puis une longue tige épineuse

Je vous faict adonc si peur ?

Oane pause sa main sur celle de Jean en vous regardant de ses océans inattentive au désastre

Je crois que vous êtes ... euh... découverte !

Oane De Surgères abaisse son regard sur son corps dénudé et vire au coquelicot. Elle reste medusée un instant d’éternité comme paralysée. Jean enserre la main posée sur la sienne, et lui demande s'il souhaite qu'il se retire. Oane le regarde un peu ébétée d'abord et regarde sa main car finalement c'est ce contact cette chaleur qu'elle ressent davantage que le reste.

Ma foy, il semble que vous ayez eu ce que vous vouliez et ce que vous ne vouliez poinct, cher Jean. Ole plutôt à moe de vous demander si vous voulez vous retirez devant si inconvenant spectacle.


Oane clôt ses paupières à demi. Lui s'allonge sur le lit, sur le dos, lui, puisque la pudeur n'est plus au rendez-vous

Ma foi, il semble faire bon vivre ici.

Elle le regarde faire et se rallonge à son coté l' observant de ses immenses yeux bleus habités d'une flamme orangée


Oui olé certain, j'ai faict charger l'âtre avant d'enfiler cette robe « légère ».
Oane affiche un sourire cerise et des joues non moins rouges

Gandrélina pour une foy aura obéit à la lettre


Et maintenant ? Que ferons nous ?
L'âtre est chaud, vos yeux semble se consumer d'une lumière inconnu de moi et vous êtes ... nue comme Eve. La feuille de vigne en moins.
Estes vous rassuré ? dit elle les joues enflammées

A vrai dire, je n'avais osé regarder, mais puisque vous m'y invitez...

Jean se tourne, un peu, et contemple le corps allongée, vierge de tout vêtement, de toute protection et d'une femme il s'agit vraiment, oui.

Oane De Surgères clôt ses paupières et baisse légèrement son opale de porcelaine

Je vous assure ! Je suis une femme !

Oane rouvre ses océans rieuse et ajoute

Et moe en retour, aurai-je le plaisir de vous voer en robe ?

Elle fait une moue cerise

en robe de chambre alors !

La comtesse rit

tant que ce n'est poinct sur le pot de chambre..

Le silence s'étire de nouveau semblant tout à coup se faire épais et occuper l'espace autour d'eux, la Surgères se lève et à pas de velours, elle va chercher une robe de chambre qu'elle enfile puis revient sur le lit et s'y assoit

Voilà qui devrait vous permettre de retrouver vos bons mots coms Jean.

Elle lui sourit et pause ses océans sur sa mine, observe son turban puis revient à ses prunelles.

Pensez-vous que votre nudité m'a fait perdre mon phrasé ?

J'en suis certaine. Vostre poésie s'arrete aux portes de ma nudité. Et, amoureuse du contenu de vostre bouche, j'en suis ma foy toute retournée ; si bien que vous me verrez désormais de maille mesme sur ma couche !

Surgères rit

Ainsi vous me priveriez d'un spectacle ravissant, entouré d'un parfum de rose enivrant ?

Je ne vous prive poinct
si vous me promettez de retrouver vostre langue égarée, j’ôte cette robe séant et de mon corps nu vous cadeau vous faict.


Ma langue ne s'est point égarée, elle a simplement laissée place à la contemplation de la votre nudité

Olé tout comme si vous étiez médusée et je me fais l'impression d’être Gorgone.

Diantre j'espère que vous n'êtes point la méduse. De Tantale je préfère le supplice à celui de la Gorgone.

En estes-vous certain ?

Jean se demande encore pourquoi il a été accueilli de la sorte. Tentative d'abordage ?
Car en ce cas vous estes au milieu de la Rivière et si vous vous penchez, pour boire à cette source, la rivière se dérobe à vos lèvres, vous laissant assoiffée devant ses eaux fuyantes.

Oh ! Je connais ce mythe, mais je préfère encore la soif à la transformation en pierre qui me priverait ainsi de toute sensation, comme celle du désir que vous pourriez me procurer.

Mais avez-vous essayer de vous é-pencher avant que de vous de vous considérez comme le Malheureux ?
Le malheureux ? Je ne prétends pas à ce statut, loin de là et je préférerai revendiquer celui de bienheureux.
Oane rit
La Bienheureuse ce fut moe. Savez vous qu'olé ainsi que l'on nomme les Vierges ? Alors dire que vous estes un bienheureux, cela faict très saint homme.

Vous fûtes ?

Oh ! Je le suis encore. Puisque vous estes encore là. Sagement assis sur mon lit.

Autrement je serai si d'hésitations je n'avais. Elles ne sont point liées à votre personne car non si je n'avais de respect pour vous je serai déjà dans le même état de nudité que vous l'étiez il y a un instant encore. Mais quel homme serais-je si de ce statut de bienheureuse je vous ôtais sans la promesse de vous épouser ?

L'Oane détourne le regard, son visage d'abord puis se lèves, elle fait quelques pas et dit de sa voix haute et claire :

Bien sur vous avez raison. Et je suis folle à lier. Veuillez me pardonner, me quitter et m'oublier.

Le Cetzes se lève aussi, pour se rapprocher

Vous pardonner il n'y a besoin et vous quitter ou vous oublier il n'en est point question.
Il glisse une main sous la robe, écartant les deux pans du tissu à peine joints pour poser sa dextre sur la blanche hanche de la poitevine. La jeune femme au contact de cette main sur sa hanche, de l 'étoffe sur sa peau frémit de tout son long mais, elle ne bouge pas, son souffle s’étant fait plus court, à dire vrai, elle ne sait pas quoi faire ou dire ; il ne veut pas ; il ne faut pas ; mais sa main, elle la sent là, sur sa hanche; débordée par un bouillonnement d'émotions contradictoires, elle se contente d’être là.

Voulez-vous toujours que je vous quitte et vous oublie ?

Oane dit à voix de basse

Si olété ce que je voulais, je ne vous aurai pas invité ce soer à me contempler dans cette robe-rose.
En mesme temps...Je ne suis pas certaine de... enfin la conduite à tenir.


Elle lâche un petit rire de gorge. La tension se relâche ainsi. Jean partage le rire plus par tension que par relâchement. Une autre, il l'aurait déjà couché sur le lit ou posé sur un meuble. Oane se tourne vers Jean et le contemple. Elle dit :

Jean.

Oane...

Je me demandai..,enfin. est il plus difficile pour vous d'embrasser une femme en haubert portant l'épée et dont vous vous demandez si olé un homme...Ou une femme nue qui vous a demandé en mariage et à qui vous n'avez dit ni oui ni non mais dont vous estes tout à faict sur qu'olé une femme ?

Se disant, elle pause sa main sur sa joue et plonge ses océans dans ses prunelles, un rien tremblante.

Ole ptet cela le supplice de tantale...pour un diplomate tel que vous...
Elle affiche un sourire aussi doux que taquin
Jean vient déposer ses lèvres sur les siennes pour lui couper la chique
L'Oo se tait, elle l'a pas le choix me direz-vous bâillonnée qu'elle est, elle se laisse emporter par ce ces lèvres une nouvelles fois, bien que ce ne soy poinct ces mots qui la séduisent cette fois, mais peut être bien leur absence, leur évanescence, leur douce incandescence
.
Jean sans mot, évanescence ? Ou évanouissement du discours ? Ce n'est qu'un instant, silencieux, juste un mouvement taiseux. Un geste dans l'oubli de soi, d'elle pour un nous éphémère, une union précaire d'un moment inédit entre deux êtres. Improbable et vrai.
Oane semble perdre conscience un instant d'Eternité de Tout ce qui n'est pas Ce Nous éphémère, ces lèvres sur les siennes, la chaleur de sa bouche sur la sienne, cette musc qui parvient à ses narines pour la première fois car jamais elle ne l'a senti si prés. C'est comme si un instant tout son être se réduisait à ce poinct de contact et à la masse battante en sa poitrine, une grave vibration comme mille tambours en une tour vermeille.
Oane rouvre ses yeux sur l'essence-ciel, dans vos yeux et à bout de Souffle vous adresse un sourire haletant.


Etait-ce la nostre test-amant ?

Vous avez conscience que je ne pourrai me mettre à nue devant Vos yeux ébahis à chaque fois que j'aurai envie d'un Baiser de Vous ?

Avez-vous conscience que je ne puis vous promettre aujourd'hui autre sentiment que celui de l'instant ? Il est cependant bien doux d'être près de vous, particulièrement lorsque de cette armure il n'est plus question et que seul un fin drapé persiste entre nous ?

Oane incline son visage de porcelaine, ses cheveux, sombre cascade noir de jais recouvre alors son épaule. Elle vous caresse la joue et ajoute à vois de basse :

De cette armure, il sera de nouveau question. Il vous faudra apprendre à m'embrasser lors que je la porte ou encore... apprendre à me l’ôter.

Oane vous sourit et s'éloigne.

Il est néanmoins pour moe une évidence

Jean sa main choit, et l'éloignement de l'Oane fait apparaître une crispation sur son jeune visage

Olé que je ne veux poinct de vous une nuit de merveilleuse insouciance

L'Oane se tourne de nouveau vers Jean.

Je veux toutes vos nuits jusqu'à l'incandescence. Et tant que vous ne serez persuadé de ne pouvoir me les offrir. Alors nous nous contenterons, je gage, de nos délicieux délires

Jean constate l'habileté de la dame à donner l'envie sans la satisfaire, sachant animer ainsi l'âme et allumer le désir d'un homme, faible par nature. Ce qui résiste étant par définition attirant.

Ma dame, si d'aventure la couronne devait m’échoir, vous seriez certainement l'un des joyaux de celle-ci. Habile à l'épée comme en chambrée ! Que les plus malins prennent garde, surpassés ils seront par l'Oane gaillarde

La Surgères rit de la tirade du coms.


Au moins avez-vous le compliment joyeux et l'usage de nos petits jeux de mots retrouvés ; néanmoins, souffrez coms, que je me refuse en cette nuitée. Je vous ai choisi parmi d'autres et poinct faute de mieux.

Ni vantarde, ni souillarde, mais bien fine et élégante, couleur alabandine pour feindre la timidité, et n'hésitant pas à se faire, en un dénudée de roses odorantes, troublante

Vous me flattez...

Oane sourit en abaissant ses paupières


Ah Madame, vous voici bien avenante un instant, presque bacchante vous me faites rêver d'une nuit bienveillante ou bouillonnante. Mais ma pensée fut bien arrogante et la leçon édifiante.

Je ne suis poinct aguichante pour vous séduire mon coms...loin de moe ce genre d'attitude réservée à ...

L'Oane rougit à l'idée q'on puisse la prendre pour une gourgandine

Vous vous méprenez sire. Ole poinct calculé. Juste... mon intuition profonde.
Ole vous que je veux pour epoux. Je vous voulais déjà avant me direz vous et vous aurez raison. Mais tout ce que vous avez montré de vous et que je ne savais poinct déjà n'est que de précieuses qualités dont je ne vous savez poinct doté qui me renverse à la dérobée, chaque fois que de moe vous approchez.


Presque languissante vous fîtes espérer à mon esprit mal tourné un moment en compagnie galante.
Erreur flagrante ! Puisque vous n'êtes point exubérante, mais seulement d'une pudeur qu'on pourrait dire flamboyante.


Je ne suis poinct familière de faire languir les hommes, coms Jean. Ole vous qui me faites languir et vous n'en voyez rien !
Croyez vous qu'il soit aisée de rester pure
alors que tout mon corps réagit à vive allure ?
Ole seule ma Volonté qui me Guide.


Non point vous les faites cuire à feux doux.
Peut-être même les rendez vous jaloux,
leur cherchant des poux,
ployant les articulations pour découvrir vos genoux
devant d'autres qui rapaces comme de roux hiboux
voudront se faire époux.

Je ne veux poinct vous faire cuire à feux doux
Je veux vous embraser dans les feux de mon âme
Et que vostre corps cette nuit et toutes les autres se pâment


Mais par le grand le grand "sein-doux",
prenez garde que dans un quinte de toux,
vos joujoux éconduits ne tombent dans un courroux
qui vous privent de tous bijoux et du redoux
qu'un homme aimant sait offrir
pour attendrir celle qu'il veut chérir !


Parce que je vous aurai, à vous, montrer mon genou,
mon chou, mon hibou, mon caillou ou mon amour fou ?


Il faudrait s'entendre au préalable sur ce qu'est avoir.

Je vous ai choisi et n'acceptai de vous rien d'autres que cette ultime réciproque

Je suis certains, à grand renfort de théorie des genres, qu'avoir pour homme n'est point avoir pour femme.

Oane rit.

Fieffé coquin ! Vous riez vous vous gaussez .Vous estes malin et je gage que vous me faites mûrir
comme la pèche sur l'arbre, prenez garde que je ne tombe
en pâmoison sur le coin de vostre turban
ainsi le supplice serait complet.
entre la rivière qui se dé-robe
a vos lèvres avides mais trop sages pour insister
et la Surgères changée en pierre qui vous échoit
notez il y a de la matière ce ne serait poinct mauvais choix


Est-ce là une invitation renouvelée ? ou n'est-ce que pour l’accoutumer à un désir insatisfait ?

Habituez vous cher Jean, je veux partager avec vous bien plus que nos corps alanguis.

Ne serait-ce point là absurdité d'ainsi m'accabler ?

quand vous m'aurez enfin choisi,
alors je pourrai donner libre cours à mes envies


notez que choisir ne veut poinct necessairement dire mariage.

Et ainsi me voilà ferrer par celle que l'on nomme la vierge de fer.
Coquin de sort, me voilà accroché.
Ferré.


je ne veux de vous que vostre sincère intérêt et si je l'ai j'ai à tout le moins l'impression que je n'en suis poinct pour autant ... ferré
si vous estes férrée, je suis enferrée. et bientot enterrée !
Vous avez fait naistre en moe une chose qui ne devait exister et vous me reprochez de vous faire languir... vous voulez m'attendrir ? Que je cède à ce mouvement sauvage qui me fait vous désirer ?


Seriez-vous prête à capituler ? A vous abandonner ? Mes bras sont vôtres, tout prêt à ce que vous accaparer.
Si un homme qui saute sur une femme trop vite ne faict poinct un bon mari alors une femme qui saute trop vite sur un homme voit sa vie finie.
Oane vous regarde le corps et l'esprit comme déchiré, elle vous regarde et fait trois pas vers vous se love au creux de vos bras, glisse son visage tout près du votre

Ainsi reçu, et ainsi éconduit. A moins d'autres seraient abattus bien que séduit, et dans la nuit...
Jean la recevant en sa poitrine, se tait.

Jean... vous êtes un benêt.

Et je porte parfois un bonnet, oui.

Mais nous nous accordons puisque vous êtes un baudet.

Du Poitou ! Têtue comme une mule et mes sentiments sont invariables. Je n'accroche poinct mon cuer au premier Venu mais au dernier Venu et ce fut toi, mon roi. Ne me demandez poinct comment cela a pu. Ole de vostre faute. Vostre phrasé m'aura faicte succombée. Olé comme si je vous avais rêvé et que le Très Haut vous avez sur ma route posé. Je lui en veux au très Haut. Le supplice, olé pour moe.

Et si c'était le Sans Nom qui furetant dans votre conscience m'avait de glaise formé comme un maléfique golem ?

La comtesse décolle son visage du celui de Jean

Alors le Sans nom a bien travaillé car de juste vous n'estes que bonté.
Tant d'intelligence associé à un cuer droit...ne peuvent venir du Sans Nom
ou alors vous vous jouez de moe et estes des comédiens de loin le plus adroit
Jean. Je vous faict proposition pour ne poinct laisser cet ardent Désir sans sauf conduit. Nous nous retrouverons ici un autre soer à la tombée de la nuit Je vous offrirais tout ce que je puis sans promesse


M'éconduiriez vous pour ce soir, me renvoyant en ma chambrée sans pouvoir rester à vos côtés d'avantage ?

Je ne vous éconduis poinct. Je ne désire que de passer cette nuit en vos bras
la différence entre vous et moi, olé que je sais vouloir toutes les autres aussi là ou vous en voyez que fantaisie.


Fantaisie n'a point de sentiment. Elle n'est que badinerie.
Mais puisque vous le souhaitez, je ne resterai point en cette maisonnée et passerai ailleurs la nuitée

Jean. Je ne saurai vous dire à quel poinct vostre attitude vous honore et me rend ...
Ah ! si olété possible... plus attachée encore à vous que je ne l'étais. Pardonnez moe...il n'y poinct d'affreux calculs là dessous, juste cette encombrante questio,n enfermante Raison de ma descendance...


Lorsque de cette prison vous serez échappée, vous n'aurez qu'à me faire mander.
je vous ai faict proposition.


Cela vaut il pour un non ?

La Surgères ne le regarde pas, elle lisse un pli imaginaire de sa robe de chambre les levres serrées sur un cri.

Bien au contraire. Je vous dis oui pour vous retrouver un autre soer à la tombée de la nuit. Mais la date n'ayant point été dite, je vous invite à me faire prévenir.

Jean. mesme ce soer là. Je serai toujours dans ma prison. Il vous faudra disons...

Oane baisse le nez observe vos chausses jean baisse la tête pour chercher son regard
Elle prends vostre main dans la sienne

sauriez vous estres un amant inventif ?

Je m'y emploierai. Et d'inventivité, je ne crois pas être dépourvu.

Si vos gestes sont à ma chanson ce que vos paroles sont à mon ouie, nul doute que nous atteindrons le paradis

Le Cetzes comprend que le moment est venu de se retirer, doucement, sans bruit émettre. les lourds vantaux de bois se referme sur al silhouette au turban, la Surgères reste en ses appartements, comtesse des Saints Songes, sa nuit en sera habitée de turban
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