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[RP] Six prétendants pour une lune de miel.

Annelyse
    - De passage à Paris : Deuxième jour des rencontres. -


Son corps d’habitude si souple et agile, semble engourdi et d’une raideur dont elle commençait à avoir l’habitude finissant la plupart du temps ses soirées enivrées. Mais ce matin, dormant à moitié sur le rebord du lit elle finit par s’écraser au sol dans un bruit sourd, le tambourinement d'une porte, de sa porte en réalité, lui vint à ses esgourdes juste le temps au bougeoir qui vacille et qui tangue sur la table de chevet de lui tomber dessus ravivant la douleur de son crâne sans aucune subtilité.

- Aiiieuuh ..

La journée commençait mal.
La mine déconfite, l'Angevine resta figé au sol, blasée se demandant ce qu'elle fichait bien là, non pas qu'elle perdait la raison et qu'elle cherchait le pourquoi du comment, non elle se demandait bien pourquoi ce choix de vie alors qu'elle pouvait se pavaner et vivre sa vie de jeune femme pourrit gâté chez sa cousine en Bretagne ou tout simplement chez son père en Anjou, d'autant plus, qu'au domaine des Rosiers, la famille avait déserté les lieux alors pourquoi tant de mal ? Surement parce qu'il est plus facile de prendre les mauvaises voies, ouai. Ou alors c'est elle qui avait un réel souci psychologique à vouloir faire le contraire de ce qu'elle voudrait faire. Comprenez ?

Bref, elle était là en tout cas. Dans cette auberge à Paris. Ce n'était pas l'énorme luxe et ça ne valait pas son bon chez soi ou le bon chez les autres, puisque ça restait "une auberge". C'était comme ça, elle l'avait pas voulu mais faisait en sorte que ça le soit, cherchez à comprendre.
Enfin bon, il n'était pas question de refaire le monde avec la joue Dénériéne collé sur le sol de sa chambrée, alors, le grain de beauté roule d’abord sur le flanc, puis se met à quatre pattes et réussit après de gros effort à se mettre debout. Face à elle, un miroir lui renvoie un reflet qu’elle chéris... mais pas ce matin. Elle était auréolée d’une tignasse de cheveux en vrac, le noir de ses yeux avait coulé lui créant ainsi des yeux de panda. La classe.

Le soupir se fait long et les épaules tombent. J'arrive qu'elle lui eût soufflé à la Fleur Corleone...
Doucement le matin et pas trop vite le soir. C'est donc trois heures et demie plus tard en fin de matinée voir à l'heure du déjeuner avec plus d'une heure de retard qu'elle arriva ce Mardi - c'est qu'il fallait la dompter la tignasse ébouriffée.
On reprend alors les mêmes que la veille sans le prétendant. Même lieu et même table puis on recommence. Annelyse s'engouffre dans le bâtiment où les deux... complices? avaient donné rendez-vous aux intéressés pour chaque matin de la semaine - je ne sais si l'adjectif « complice » est adéquat aux circonstances - le pas lent, elle feint de ne remarquer personne et s'avance jusqu'au comptoir afin de se faire servir une tisane, ça fait bien comme ça. Puis une fois servi elle rejoint la Fleur comme si de rien n'était.

Les cheveux parfaitement peignés - elle - le teint frais - elle - le port royal, Gaia la regardait arriver, un verre en main. Elle aimait particulièrement ce vin de Champagne qui pétillait sur la langue. C'était encore le matin, et alors ? Quelle importance ? Depuis quand Gaia Corleone s'inquiétait-elle de respecter un tant soit peu les convenances ?
Un sourire effleura ses lèvres pleines. Mes aïeux, songea-t-elle. Annelyse en avait une mine. Elle ne semblait pas apprécier outre mesure le programme de la journée. Commençons la journée par une agréable discussion, décida-t-elle.

- Tu étais où ?
- Avant ici ? Sur le chemin qui mène de l'auberge à... là.

Logique pensa Annelyse sortant naturellement sa petite fiole de potion magique pour en verser quelques gouttes dans son breuvage. Voilà, là c'est mieux, elle émerge.

- Aujourd'hui fais un effort.
- Comment ça ? C'est ce que j'ai fait hier
- Tu l'a seulement laissé te saluer
- C'est ce que je te dis, c'était un effort.
- Comment veux-tu que je te trouve un faux mari si tu leur bats froid ? Je ne sais pas, moi. Souris ! Même s'ils sont affreux, stupides, et puants. Il faut qu'ils aient l'air d'être... exceptionnels. C'est comme ça que ça fonctionne, un bonhomme. Regarde mon mari. Je le regarde comme s'il était unique, alors qu'on en trouve dix comme lui en tapant dans un caillou.
- Plus facile à dire qu'à faire...
- C'est un art, ma chérie. Plus tu seras polie, plus ils chercheront à te plaire. Polie, oui, mais pas abordable. Il faut qu'ils aient l'air de croire que tu es... inaccessible. Et qu'eux seuls peuvent accrocher ton regard. Je t'apprendrai, un jour, tiens. Ce sera drôle.
- Hin hin hin

Le Grain de beauté finit par demander un pichet de vin, le jury serait surement amené à beaucoup parler aujourd'hui contrairement à la journée précédente, donc elles devaient pouvoir se rincer le gosier, du moins Fleur étant totalement sérieuse dans ce qu'elle entreprenait, ce qui n'était pas le cas d'Annelyse évidemment, d'où la présence du pichet en réalité car la seule qui risquait d'employer des mots avec cet entretien c'était la Corleone.
Le ruban est noué à son cou puis un bout de mèche en main, le doigt s'entortille. Dehors il fait beau hein ?

- Allez, Annelyse. Tiens toi prête. Le candidat du jour va bientôt arriver. Souris, bella mia. Souris. Comme ça.

Gaia afficha aussitôt un léger sourire, accompagné d'un regard blasé. Fais comme moi, sembla-t-elle exiger en jetant un œil à son amie. Fais ta princesse, que tous ces bergers te cueillent des étoiles pour t'en faire un diadème.

Une annonce aurait été déposé sur le panneau d'affiche de la ville vos personnages auront pu y lire « Recherche un homme pour faux mariage, récompense à la clef. Rendez-vous à la taverne Tartempion seulement le matin de chaque jours de cette semaine, avant les douze coups de midi. Personne dépourvu de toute beauté s'abstenir. Le signe distinctif sera un ruban de satin bleu. »
Bon Jeu !


Edit: Rp fait à quatre mains.
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Antonio__
Citation:
Recherche un homme pour faux mariage, récompense à la clef. Rendez-vous à la taverne Tartempion seulement le matin de chaque jours de cette semaine, avant les douze coups de midi. Personne dépourvu de toute beauté s'abstenir. Le signe distinctif sera un ruban de satin bleu.


Bug de quelques seconde devant l'affiche. Homme, c'était bon, récompense, encore mieux, taverne, parfait, pas dénué de beauté .. c'était jouable. Il n'était pas vraiment beau, le bonhomme, mais paré comme il faut, il avait déjà fait tourner des têtes. Grand, aux cheveux blonds et aux yeux verts, il avait sans doute des traits un peu trop marqués pour être vraiment considéré comme beau, même s'il était, sans doute, un peu plus agréable à regarder que la plupart des hommes de son âge. Il résolut donc de se rendre dans la taverne, dés le jour même : pour une fois qu'il avait une journée de libre, tout cela tombait très bien.
Le jeune homme prit tout de même une heure pour se faire beau : il mît un temps fou à choisir, parmi ses tenue, la plus colorée, celle qui ferrait le meilleur effet, à ajuster sa coiffure, se parfumer et maquiller. Ils voulaient un homme beau, il allait leur donner.
Restait tout de même, cela fait, un mystère à éclaircir : fallait t'il qu'il arbore lui même un ruban de satin bleu ?
Le doute le saisit, tandis qu'il s'apprêtais à quitter son auberge, repassant devant l'annonce. Non, ce devait être elle ..
Mais il n'était pas sûr et, tandis qu'il se mettait en route pour l'auberge Tartempion, le doute le rongeait.
Sur les coups de dix heure et demi, le blond trouva enfin l'auberge. Il était passé devant plusieurs échoppes de tisserands, en avait observé quelques unes, et aucun ne vendait de ruban bleu, encore moins de satin. Il allait pour entrer, quand un homme, richement vêtu, fit sa sortie. Avec un magnifique ruban bleu, autours de son coup.
Son sang ne fît qu'un tour : alors c'était bien les hommes, qui devaient se munir de satin .... Au prix de la matière, c'était un moyen de sélection efficace .. Le jeune homme repartis donc, courant à moitié, cherche une échoppe.

Une petite heure plus tard, après s'être fait escroqué un minuscule bout de tissu bleu pour le prix d'une nappe - sans doute aurait'il dût apprendre qu'on ne déclare pas qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort en entrant dans une échoppe - le blond repris le chemin de la taverne. Midi allait sonner dans moins d'une demi heure quand il fit enfin son entrée dans la taverne, arborant fièrement son bout de tissu sur la poitrine, ne pouvant décemment s'en servir de foulard. C'était un peu ridicule, mais enfin, elles avaient demandé du bleu ..
D'un regard, il cherchât la femme qui devait être à l'origine de l'annonce. Il en vit deux, au foulard bleu. Elles étaient brunes, assez jolie, l'une comme l'autre.
Mais, s'il avait bien compris, il était là pour du boulot. Un boulot étrange, mais un boulot. C'est donc avec un sourire qu'il voulait professionnel qu'il se rapprochât de la table. Manifestement, l'attente avait été longue : il y avait plus d'un pichet vide sur la table...


Bonsoir .. Mesdemoiselles ? J'espère que je ne me suis pas trop fait attendre.

Il prit la liberté de s'asseoir, sans attendre d'invitation. Il n'était pas lui même coutumier des discutions commerciale, mais s'il avait retenu quelque chose de ses observations auprès de son patron, c'est bien qu'il fallait avoir l'air sur de soi. Pas d'excuse pour retard, jamais, éventuellement un mot, si l'on à vraiment exagéré. Mais c'était elle qui avaient besoin de lui, après tout, il fallait en être bien convaincu. D'une main, il se saisit du pichet encore remplis.

Permettez ?

Confiance, mais courtoisie, finalement, il n'avait peut être pas si mal observé : d'un geste, il proposa aux jeunes femmes de remplir leur verres.

Antonio ..

Son vrai nom ? Un autre ? Une petite particule ne pouvait pas faire de mal .. Pas un "de" , il fallait quelque chose de plus invérifiable ..

.. Von .. Hayek

Hésitation perceptible, peut être, pour qui à l'habitude des hommes. Professionnel, on à dit !

Je viens au sujet de l'annonce, vous l'aurez deviné. Je n'ait pas bien compris tous les tenants de l'affaire, mais vous cherchez un comédien, en somme ?
Azenor.
            «... La règle du jeu était de ne rien changer, et ce que l’on pouvait appeler taquinerie lorsqu’on était gamin
            devait à présent s’appeler perversion. »
            Jeux d'enfants


    Paris..

    Encore un pari qu'elle a perdu. Aller à Paris avec son ami d'enfance était la sentence. En fait, elle faisait mine de détester perdre, mais au fond d'elle, Azenor adorait ça. La rouquine se retrouvait souvent dans de sales situations, mais dégourdie, elle arrivait toujours à s'en dépétrer.

    Ils marchaient tous deux entre les badauds, la mine réjouie de la rousse jurait avec celle de Julien qui semblait apprécier que peu les regards portés sur sa compagne de virée. Il faut dire que son extrême rousseur ne pouvait qu'attirer l'oeil.. ou bien est ce son déhanchement naturel, ou encore sa tenue.. Ils discutaient de choses et d'autres quand Julien lui prit la main et l'entraîna vers une affiche.


    -Mais qu'est ce que.. C'est quoi ?
    - Mâtes ça ! « Recherche un homme pour faux mariage, récompense à la clef. Rendez-vous à la taverne Tartempion seulement le matin de chaque jours de cette semaine, avant les douze coups de midi. Personne dépourvu de toute beauté s'abstenir. Le signe distinctif sera un ruban de satin bleu. »
    - Oui et.. ? Oh tu veux t'amuser ?
    - Ouaip mais ce sera toi le mari.. cap ou pas cap ?
    - Hein ? T'es malade ! Viens on s'en va.

    Elle tenta de le tirer en arrière, mais il resista et la ramena contre lui puis entoura ses épaules d'un bras protecteur.

    - Y a du fric à la clef.. Et ce serait marrant de te voir en homme.. allez fais pas ta rousse..
    - C'est quoi cette expression débile " fais pas ta rousse " ? pff et.. si c'est quoi la récompense ? coucher avec une femme qui n'a rien trouvé de mieux que passer ce genre d'annonce ? Je ne suis pas un homme Julien, vas y toi !
    - Ce serait trop facile pour moi.. pour toi, un vrai défi.. Cap ou pas cap ?

    Après une âpre discussion, elle se laissa convaincre en y mettant des conditions.

    - ça pue quand même.. et va falloir me grimer en homme.. je fais comment pour ma poitrine hein ? Et j'ai rien à me mettre !
    - Trop tard tu as dit oui ! On va se demerder.. putain je le sens bien ! On va se faire du fric !
    - Je garde le blé ! Après tout, tu vas pas te fouler sur ce coup là.. je sens que je vais encore me faire avoir.. t'es chiant.. saleté d'annonce..

    Azenor bougonna, mais au fond d'elle, ça pétillait déjà d'excitation.
    Ils disparurent au détour d'une ruelle, bras dessus, bras dessous en riant.

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Fleur_des_pois
Fleur bouillonnait d'impatience. Le premier prétendant se faisait attendre. Et si, comme les deux précédents, il ne serait pas à la hauteur ? Pour Annelyse, il fallait tout de même le meilleur. Ce qui ne se trouvait pas sous un rocher, visiblement.
La porte s'ouvrit, cédant la place à un homme. Pas de la première jeunesse ni d'une beauté à couper le souffle. Mais l'un dans l'autre, plutôt satisfaisant. Pourquoi pas. Ne restait qu'à vérifier qu'il serait apte à endosser le costume de l'épousé.


Antonio Van Heyek ? Diantre, d'où venez vous ? Un prénom hispanique et un nom germain ? Voilà qui a le mérite d'être original.

Gaia s'enfonça dans son fauteuil, croisant les jambes. Jetant un coup d'œil à Annelyse, quêtant son autorisation, Fleur commença à poser quelques questions, prenant tout juste la peine de répondre à celles posées par Antonio.

Oui, c'est à peu près ça. Mais vous en saurez plus une fois que nous, nous saurons qui vous êtes. Alors, Sieur Van Hayek. Vous sentez-vous apte à jouer le rôle du mari de mon amie, ici présente ? Avez-vous déjà côtoyer la noblesse ? Pensez-vous pouvoir faire illusion ?

Puis, précisant, car savait-on jamais...

Inutile de nous entourlouper. Ce n'est pas à nous que vous devrez jouer la comédie. Montrez-nous simplement ce dont vous êtes capable... pour un gros tas d'or.
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Annelyse
    Bonsoir .. Mesdemoiselles ? J'espère que je ne me suis pas trop fait attendre.


Le regard se détourne de sa fenêtre et vint dévisager l'homme de la journée. Le Grain de Beauté lui aurait bien répondu que si, rien que pour lui trouver quelque chose à redire, mais comme elle venait elle-même d'arriver et qu'il n'y avait pas eu d'heure de rendez-vous elle s'abstint afin d'éviter de se faire rembarrer à son tour sur ce sujet. Comme quoi voyez, elle arrivait à tenir sa langue après réflexion contrairement à ceux qu'on lui disait souvent « Tu devrais tourner ta langue 7 fois avant de parler! » Sept fois ? Et ça changerait quoi d'ailleurs . Si tu tournes ta langue autant de fois dans ta bouche tu vas plus passer ton temps à compter le nombre de tours qu'à réfléchir sur ce que dois dire ou non. C'est pas vrai ? En tout cas Annelyse s'étonnait toujours .
Pourquoi devait elle s'abstient de sortir des conneries si en face on en sortait des tout aussi grosses ! Fais ce que je te dis mais pas ce que je fais ! Tseuh !

Son coude prend place sur l'accoudoir de son fauteuil et son menton l'appui de sa main tandis que ces émeraudes regardent l'homme prendre place et observa ses faits sans vraiment écouter ses dires, mais ça, Gaia le faisait si bien pour elle. Leurs voix tintaient dans ses oreilles mais Annelyse focaliser sur quelque chose à lui reprocher afin d'écourter le rendez-vous. Mais rien, vide, que chi nenni, rien de rien ne lui traversa l'esprit à croire que ce n'était pas sur commande d'être chieuse. Alors elle finit par écouter sans broncher restant simplement là avec son air résolu mais profondément perplexe. Hormis pour rajouter ceci.

    - Mon père risquera de vouloir vous tuer, je tiens à vous prévenir.

Vrai ? Faux ? Voyons la réaction.
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Spagnolo


    « L'homme le plus important dans la vie dune femme n'est pas le premier, mais c'est celui qui ne laissera pas exister le prochain. »
    Tiré de top citation , pas d'auteur retrouvé




-mon père risquera de vouloir vous tuer je tiens a vous prévenir


Tant mieux ça rends le défi plus excitant


Voilà que je m'avancais près des dames que j'observais déjà depuis un moment , secret j'espionnais leurs conversation j'avais appris qu'il offrais une bourse pour un faux mari , non que la bourse m'intéressais juste que l'anecdote qui suivait m'avais interpellé . J'avais donc eu le désir de connaitre ces dames oui j'en étais sur que c'étaient des dames sinon pourquoi demanderaient-il des prétendants ??

Vous m'excuserez de ne pas abhorrer le tissus de soie bleu demandé car je pense que vous cherchez un homme et non un arbre a décorer .


J'observais le premier venu , il manquait assurément d'assurance et je ne pouvais qu'en profiter après tout le terrain de la séduction était mon domaine depuis des lustres et je comptais briller encore dans défi . Un sourire était paru sur mes lèvres lorsque j'avais observer l'annonce qui venait baptisé ma seconde visite a cette ville ou vertu et vice se côtoyaient pour le plus Gand plaisir des aventuriers tels que moi .

L'on me nomme spagnolo de Monmouth et il est coutume que je sache qui sera mon épouse sourit je souhaite par ailleurs savoir dans quoi je mettrais les pieds , je n'ai pas l'habitude de ne pas accomplir une mission mais afin de la mener a bien il me faut avoir tous les informations nécessaires ne trouvez-vous pas??

Je pris une chaise libre non loin ne m'occupant en rien de l'autre a qui j'avais tourner le dos , toute mon attention étant occupé a observer mes mandataires ou plutôt les victimes du charme qu'était le mien et que je n'hésiterai pas a employé contre elle , après tout , tout ce qui portait un jupon était susceptible de m'intéresser

J'oubliais je n'ai pas besoin d'écus mais si mon rôle est bien jouer vous consentirez a un des mes souhaits , acceptez-vous ce marché ? ??


Non que j'avais vraiment un souhait a réaliser mais je détestais ne pas avoir un soit peu de main mise sur toutes transactions, discussions et autre que se soit cela me rendais vulnérable et la vulnérabilité m'agacais au plus haut point , mais bon peut-être qu'en fin de compte je trouverais un souhait a vouloir réaliser au fur a mesure que je la connaîtrais

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Audric_
    - Paris : Troisième jour des rencontres. -

Le ruban de satin bleu à la main et la mine déconfite, le brun se dirige vers la taverne Tartempion sans faire attention au propriétaire du bien, volé sans état d'âme. Payer pour un ruban bleu ? Et puis quoi encore... Il aurait été noir à la limite, peut-être, mais là... Se doutant que l'organisatrice des rencontres ne lui rembourse les écus versés pour le ruban, il n'avait donc pas prit la peine de le payer. Logique. Et dans le pire des cas, il le rendrait à son propriétaire à la fin du rendez-vous. Pas de quoi en faire tout un fromage, à hurler devant tout le monde comme le faisait le vieillard. Une sorte d'emprunt, mais sans autorisation.
Marmonnant dans sa barbe, Audric accéléra le pas, agacé par le bruit.


La ferme... Je te le rendrais plus tard ton fichu ruban.

Ne sachant que faire, l'annonce trouvée au panneau d'affichage de la ville l'avait enfin décidé. Indécis pendant quelques instants, il avait fini par céder, uniquement pour la récompense. Il allait enfin pouvoir s'occuper et s'amuser. La récompense servirait à s'amuser un peu plus longtemps.
Longeant les ruelles, il finit par entrer dans la fameuse taverne. Un regard à la ronde et le voilà qui aperçoit deux jeunes femmes à une table. Vêtu sombrement et simplement, Audric s'avance d'un pas décidé vers le comptoir pour commander une bouteille d'hydromel auquel il accrocha le ruban et les rejoignit rapidement. Faire bonne impression, c'était le plus important. Ce qu'il y avait au dessous des apparences, c'était autre chose. Surtout pour un faux mariage. Jouer un rôle, en serait-il capable? Sans doute. A elles d'en juger après tout.
Posant la bouteille sur la table devant les deux brunes, le barbu les détailla de son regard sombre, s'attardant quelques secondes de plus sur celle qui devait être la future fausse mariée, le ruban bleu noué autour du cou. Mignonne, il n'y avait pas à dire. La curiosité prit place dans son esprit un instant mais repartit aussitôt. Une jeune femme comme celle-ci n'aurait sans doute pas trop de mal à se trouver un vrai mari. Il ne savait pas ce qu'il se manigançait sous ces rendez-vous mais ça ne devait pas être très beau à voir. Ah, les femmes. Comme beaucoup d'autres, il ne les comprendrait sans doute jamais.
Poussant légèrement la bouteille dans leur direction, il s'adressa à elle d'une voix légèrement rauque.


Mes Demoiselles. Pour l'attente... Je suis Audric.

Sans attendre, le gaillard prit place sur une chaise face à elle et croisa les bras. Ne pas parler pour ne rien dire, telle était son habitude. Il n'allait pas étaler toute sa vie d'un seul coup. D'une part, parce qu'elle n'était pas si intéressante que ça pour des inconnues, et d'une autre... Parce qu'il n'en avait pas envie, tout simplement. Elles avaient les rênes en main. A elles de faire le second pas.
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Henrii
Jour quatre : reprise des négociations

Son amie Azénor semblait avoir perdu l'envie de s'amuser. Cette histoire de faux mariage plaisait toujours autant à Henri, en revanche. S'il pouvait s'enrichir en se promenant au bras d'une jolie fille, il n'allait quand même pas cracher sur l'occasion ! Le blondinet ne courait pas après l'argent. Le défi était amusant. Et puis... il pourrait employer la somme pour se payer un arc neuf, un plastron de cuir et pourquoi pas aussi un protège-bras de bonne facture. Et une chambre dans une auberge qui ne soit pas miteuse aux matelas plein de puces de lit.

Henri se racla la gorge. Il était un peu nerveux. Heureusement, il avait sorti pour l'occasion ses plus beaux habits. Il fallait qu'il paraisse à son avantage ! Braies marrons, chemise verte, gilet de cuir brun, bottes propres. Il avait même peigné ses cheveux, et était allé aux étuves. Il sentait bon le savon. Et la Nature n'ayant pas oublié de le gâter, il était aussi beau que peu l'être un garçon de vingt-deux ans au meilleur de sa forme.

C'est le moment, mon vieux. Va voir la dame.

Henri toqua à plusieurs reprises, et poussa la porte. Il en resta muet un instant. Fleur ?! Ici ? Le blondinet failli faire demi-tour et s'enfuir en courant. Hors de question ! C'était un homme ! Et ils avaient mis les choses aux claires, l'autre fois. Ils étaient amis. Quelque chose s'était passé, mais c'était terminé. Ils étaient assez intelligents tous les deux pour ne pas faire de bêtises.
Le jeune homme s'inclina, son regard clair comme de l'eau se posa sur l'autre fille.

Woh ! J'adore ses copines, à Fleur.

« Bien le bonjour, mes Dames. Je suis Henri. J'ai eu vent de votre annonce et... Enfin voilà, je postule à l'offre. »

Eu vent de votre annonce ! Par Saint-Georges, que c'était crétin ! Il fallait qu'il fasse un effort, et fissa, sinon, la demoiselle lui passerait sous la truffe, et l'argent aussi.

« Je sais travailler la terre, je suis journalier. Je n'ai donc pas de champ à moi. Je sais lire, et écrire, même si j'aime pas ça. Je sais compter aussi, mais c'est pas non plus le genre de passions qui me réveillent la nuit. Je chasse, je suis chasseur. J'aime aussi inventer des choses. Je n'ai pas d'éducation à proprement parlé, mais je sais me conduire en société. »

Le blondinet força un sourire. Il était plutôt gêné d'être là. D'abord parce qu'il y avait Fleur, et qu'elle n'avait pas du tout cet air aimable qu'il lui connaissait. Et aussi parce que l'autre fille, pour toute jolie qu'elle soit, n'était pas plus souriante. Mais même tout ceci n'allait pas arrête ce courageux jeune homme !
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Henri pense. « Henri parle. »
Fleur_des_pois
    Au deuxième jour, elles rencontrèrent Spagnolo.

Fleur écoutait attentivement le discours du jeune homme. Spagnolo de Monmouth. Noble, s'il fallait en croire la particule. « Annelyse de Dénéré de Monmouth ». Cela sonnait plutôt bien. Un peu long peut-être, mais d'autant plus impressionnant.
Se redressant dans son fauteuil, où la Fée avait pris place comme dans un trône, Gaia se pencha légèrement en avant, mains sur les accoudoirs.


Votre épouse, Sieur de Monmouth, sera la demoiselle assise à mes côtés. Annelyse. Quant à moi, je suis ici pour l'aider à faire son choix. Il faudra donc autant me convaincre qu'elle.

Un léger sourire étira ses lèvres ourlées. Fleur se renfonça dans son assise. Elle étudiait du regard l'homme devant elle. Avait-il la prestance nécessaire pour le rôle ? Il fallait que le mari en impose. Qu'il impressionne. Qu'il subjugue.

Un souhait. C'est entendu. Pour le reste... Il suffira de jouer le rôle du mari de mon amie. Son père est excessivement jaloux. Le but est... ma foi, je dirais d'exciter cette jalousie au possible ? N'est-ce pas, Annelyse ?


    Au troisième jour, ce fut le tour d'Audric.

Les rencontres se succédaient. Bientôt, il faudrait trancher. Encore combien avant le résultat ? Fleur jusqu'ici, s'était bien gardée de donner un avis sur les prétendants. Cela, ce serait pour l'heure des délibérations.
La porte s'ouvrit une nouvelle fois. Un inconnu prit la place de celui de la veille. Il s'excusait, se présentait. Rien de plus. Economie de mots. Cela n'était pas absolument rédhibitoire, après tout. Un homme qui ne parlait pas pour ne rien dire avait de quoi impressionner. Il s'imposait. C'était bien.


Eh bien, enchantée, Audric. Je me nomme Fleur, et voilà mon amie Annelyse.

Il ne parlait toujours pas. Quel singulier personnage ! Aussitôt intriguée, Fleur l'examina plus attentivement. Bien de sa personne. Avec un habit adéquat, il serait parfait. Mais avant, elles devaient en savoir davantage.

Vous savez lire ? Saurez-vous tenir une conversation, Messire Audric ? Une conversation sérieuse. Politique ? Economie ? Histoire ?


    Au quatrième jour, apparut Henri

Lui ? Ici ? Devant elle ? Encore ? Fleur déglutit avec peine, mais conserva un air de circonstance. Polie, souriante, affable. Ils étaient amis, après tout. Cependant, cela ne devait pas entrer en ligne de compte. Même si la Fée était un peu surprise de le trouver là. Lui. Jamais elle n'aurait pu imaginer qu'il soit intéressé par ce genre de plans.

Ravie de te revoir, Henri. Voici un portrait détaillé. Je te connais quelque peu, je sais donc que tu as toutes ces qualités. En revanche... Sais-tu te comporter en noble société ? Annelyse t'expliquera sans doute bien mieux que moi ce que l'on attend d'un jeune homme de qualité. Et tu es beau garçon, ce qui ne gâche rien.

Un sourire léger se peignit sur son minois. On pouvait faire quelque chose de grandiose de ce jeune-homme-là. Il suffisait de lui apprendre deux ou trois choses. Il n'était pas stupide, et débrouillard. Il saurait rebondir, même si la situation était compliquée.
Toutefois, désormais, c'était à son amie de poser les questions. Et de se faire une idée sur les traits réguliers et harmonieux du blond devant elle.

_________________
Annelyse
      - Deuxième jour: entrevue avec tout de "o" vêtu, Spagnolo et Antonio -

Sa phrase à peine laissée en suspend qu'un deuxième homme les interpelle ne laissant pas non plus la peine au sieur Hayak de répondre.
Bien.
Les esgourdes tendues, le Grain de beauté quant à elle s'enfonce dans son fauteuil croisant ses bras sur son buste. L'inconnu appréciait donc les défis, il n'allait pas en manquer ne serait-ce que pour la supporter étant donné et rappelons le qu'Annelyse hormis tolérer la présence de quelques hommes dans sa vie ne les aimait pas vraiment, c'est pourquoi cette affaire elle ne le sentait pas beaucoup, mais elle s'efforçait d'y croire ne serait-ce qu'en imaginant la crise et le dépit que son père aura quand il saura que sa fille s'est marié à un homme qui n'aura pas même pris la peine de demander sa bénédiction. C'était une réelle source de motivation pour l'Angevine, croyez-le.

Autant Gaia prenait les devants avec merveille répondant à ce dernier, autant Annelyse s'était recluse dans une pensée totalement absurde.
« Monmouth.. non ca ne va pas. Ca ne va pas du tout. Mon-mouth » Ses sourcils se plisse légèrement à ses pensées certainement pas convaincue par ce détail. « Annelyse de Dénéré Mont..mouth.. non vraiment pas.. ca fait trop ooon, trop ouuu, ca manque de syllabe claquante, quelque chose qui sonne bien à la parole. Non ça ne me représente pas, ce n'est pas raffiné. » Conclut-elle récupérant la discussion sur le souhait demandé, le dos alors se redresse de surprise relevant le chef soudain intrigué. Oui en effet Gaia avait bien résumé le rôle du faux mari, mais.. là ..

Un souhait ? Le regard se rive d'étonnement en direction de Fleur. Entendu ? Ah non non, je ne l'entends pas. Reposant ses jades sur Spagnolo. Enfin, cela dépendra du souhait évidemment, qui sera ?

Pas folle la guêpe, elle ne va pas se jeter non plus dans la gueule du loup. Elle devra reparler de ce qui était prévu avec la Corléone, elle était censé faire en sorte qu'elle ne se retrouve pas avec un bourrue, un sociopathe, un pervers ou tout autre personnages tout aussi dépravé et répugnant à ses yeux que ceux cité précédemment.
Oui Fleur devait jouer le rôle de Chaperonne, revisité.
En attendant ce Spagnolo était audacieux et elle attendit avec impatience sa réponse, ma foi si cela pouvait lui faire économiser ses écus, elle pourra s'acheter sa trentième broche.

- Ah oui et j'oubliai, votre nom est-il discutable ?

Culoté ? Oui.


      - Troisième jour des rencontres : L'arrivée d'Audric -

Toujours à la même place - place réservé à la semaine auprès du tavernier d'ailleurs - Pas trop en vue, pas trop en fond, un peu à l'écart et surtout prés d'une fenêtre, ainsi ses mirettes pourraient vagabonder dans la rue si toutefois l'entrevue l'ennuierait profondément. D'ailleurs elle aperçoit un homme, un assez grand homme, elle le suit du regard jusqu'à le perdre de vue, la porte de la taverne s'ouvre par les aller et venue, et finalement la silhouette réapparait à l'intérieur de l'établissement. « Eh bien.. il a l'air peu accommodant celui-là.. » Elle tente tout de même de paraître discrète en l'observant de son fauteuil. Elle ne voudrait pas croiser le regard de celui-ci et s'attirer un quelconque ennuie, sait on jamais s'il était un homme sanguinaire tueur de jeunes vierges, alors elle détourne ses yeux s'affolant un brin par ses pensées minant jusqu'à fouiller dans sa besace au cas où il recherche une proie elle sera peut-être moins vue.

Mes Demoiselles. Pour l'attente... Je suis Audric.

Le nez se lève. Elle blêmit mais tente de rester imperturbable.
« Oh-mon-Dieu ! Voilà je vais mourir.. Famille je vous aime. Fleur court ! Ah mais non t'as déjà goûté au fruit interdit toi.» Mode seule au monde, c'est la panique, la blague est soudain moins drôle en y pensant.

En tout cas, Fleur comme toujours fidèle à elle même, même pas peur, entreprend la discussion, les présentations sont faites. Marde il connait maintenant son identité. Annelyse l'observe tout de même, faisant une fixation sur ses yeux, ils n'étaient pas sombres comme cette image qu'il laissait voir, ca le rendait du coup moins rébarbatif et il en fallut peu pour que l'Angevine se détente un peu.
Lui dire que son père voudrait le tuer à lui était-il nécessaire ? Elle doute, à moins que les apparences soient trompeuses ? Non elle doute encore.
Elle s'imagina alors à ses côtés, en mode la belle et la bête ? Son père pour sûr n'oserait rien dire. Quoique se rappelant le numéro qu'était le Sambre dont sa sœur s'était amouraché, le paternel n'avait pas perdu sa verve pour autant. Alors la damoiselle une fois que les questions de Fleur furent posées elle prit à son tour la parole.

- Mon père vous questionnera, j'espère que vous avez le sens de la répartie.. verbale, d'où les questions de mon amie sur votre culture..

Ses émeraudes se posèrent alors sur la bouteille où le ruban était noué. Etonnée elle trouva ce détail amusant et presque romantique rendant le côté d'Audric un tantinet romanesque! Elle imagina a la place de la bouteille sa bague de mariage.. Ouai enfin bon, pensée utopique quand tu nous tiens. Chassant donc tout ça elle remplit les verres de chacun et rajouta une dernière chose, LA question existentielle.

- Par contre votre nom m'a échappé.


      - Quatrième jour des rencontres : Henri.. Henri.. Henri.. -

Nouvelle journée, nouveau prétendant.
Alors qu'Annelyse discutait de la pluie et du beau temps avec Fleur tout en se tortillant une mèche de cheveux elle put remarquer l'étonnement qu'exprima le visage de son amie. Etonnée a son tour elle riva son regard sur le.. blond. Il avait l'air plutôt gêné mais surtout ils avaient l'air de se connaitre. Intéressant ainsi Fleur pourrait lui en dire plus au sujet d'Henri. D'ailleurs quand elle aborda l'histoire de sa beauté, les lèvres du Grain de Beauté s'étirèrent légèrement. Il n'était pas désagréable à regarder pensait-elle, n'allant pas jusqu'à dire qu'il était beau quand même. Voyons, Annelyse ne se permettrait pas ! Bon allez un peu .. Bref.

Henri, parle..
Henri parle beaucoup.
Henri l'ennuie.
Tiens ça rime ça..
Mais ce n'est pas grave, Henri à de beaux yeux lui aussi, alors Henri est plaisant à regarder, il est donc potentiellement beau.
Henri aime la chasse. Henri aime la chasse?
Annelyse aime la chasse.

- Je vous rassure, vous serez seulement mon mari « Hein ? Vous serez mon mari ! Haan la cruche quoi elle parlait comme si elle s'y voyait déjà. »Enfin vous aurez ce rôle et hormis supporter le mécontentement de mon père et le mien aurait-elle pu rajouter mais on s'abstiendra de la faire passer pour une chieuse au premier abord même si son comportement n'était pas non plus enthousiasmant. Vous pourrez profiter de votre situation Profiter de votre situation ? C'est quoi ce sous-entendu ? vous n'aurez rien d'autres à faire sauf si vous êtes invité à une partie de chasse avec mon père, là j'ose espérer que vous saurez gérer la situation d'un père jaloux. Vous en sentez-vous capable?

L'Angevine s'enfonce alors dans son fauteuil indiquant d'un geste de la main à Henri de bien vouloir prendre place face à elles.
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Henrii
Quatrième jour : Henri VS les brunes

Henri peinait à déglutir. Pas facile de reprendre son souffle quand on était assailli de questions et de sous-entendus bizarres. Fleur le complimentait, c'était bien. Fleur lui posait une question, c'était moins bien. Se comporter en société. C'est-à-dire, se retint-il de demander. C'était pas le moment d'avoir l'air idiot.

« Bah... »

Oulà ! Ça commençait mal déjà. Savoir se comporter en société, c'était pas gagné. Mais le blondinet n'allait pas se laisser démonter pour si peu.

« Oui. Bien sûr. Je saurai. »

Et la jolie enrubannée de bleu lui lançait de drôles de remarques maintenant. Il devait vraiment l'épouser ? La mission n'en serait pas désagréable. Un coup d'œil appréciateur aux endroits attrayants de la jeune fille le lui confirma sans mal. La brune était drôlement jolie.

« Je pense pouvoir gérer la mauvaise humeur de votre père, Demoiselle. En tant que votre mari, je ne le laisserai pas nous séparer si facilement. »

Râclement de gorge, tiraillage de col de chemise. En un mot ? Henri était mal à son aise. On nageait dans un océan de sous-entendus, et il n'avait pas de barque pour se tenir à flot. Il allait couler à pic, ce qui n'était pas pratique, pour vivre, de se noyer.
Profiter de la situation ? Mais elle était en train de lui faire des avances, en fait, non ? Annelyse... quel prénom divin... Et quel visage charmant ! Il voulait bien l'épouser pour de vrai, si ça pouvait lui faire plaisir.

« Les parties de chasse, j'affirme sans me vanter être passé expert en ce domaine. Je saurai donc accompagner votre noble Papa dans chacune de ses expéditions. Et aurais-je l'honneur de me voir accompagné par ma délicieuse épouse lors de cette activité ? »

Séducteur, séducteur ! Le vil garnement fit la révérence aussi bien que possible, et s'empara au passage d'une main de la jolie Annelyse. Et, comble de l'insolence ou de la séduction, il y déposa un chaste baiser. Il n'était pas que maladroit, le bougre. Il leva son regard aussi clair que l'eau vers les yeux de la jeune fille. Hors de question de passer pour un obsédé en la lorgnant plus bas que le cou. Ça, s'il avait bien compris, ce serait pour plus tard. Ou pas.
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Henri pense. « Henri parle. »
Spagnolo


    - 2eme Jour des rencontre , Pacte de divertissement accru -




Votre épouse, Sieur de Monmouth, sera la demoiselle assise à mes côtés. Annelyse. Quant à moi, je suis ici pour l'aider à faire son choix. Il faudra donc autant me convaincre qu'elle.


Récapitulatif rapide
Je le trouvais a discuter avec deux dames , pour un hypothétique marché dans lequel marché dans lequel je devrais être le marie de la brune a côté nommé annelyse, hypothétique car il semblerait que je doive faire mes preuves au risque de me faire recaler quoique..... Je voyais mal comment il pourrait y avoir meilleur parti que moi mais soit.

J'observais donc les deux dames mon marché avait fait mouche comme on dit j'avais un sourire en coin que je cherchais tant bien que mal de rendre discret , la silencieuse c'était exprimer, se tournant vers son amie exprimant son refus , ce qui confirmait bien les dires de l'ami en question , il faudrait que je les convaint tout deux , mais bon après tout depuis le comptoir ou j'avais pris place pour les observer tout deux , leurs moindres agissements comme me l'obligeait ma formation militaire, avant que mon envie de ce royaume de délice qu'étant celui de se mettre dans le pires situation , c'est au c'était drôle de se sentir en vie devant échapper a quelques chose , devant contrarier quelqu'un devant répondre aux défis de la vie mais aussi a défis supplémentaires qu'on se pose .



Cela dépendra du souhait bien évidemment qui sera ?


Rien d'autres que Vous le saurez au moment venu ne sorti de sa bouche , c'est que pour qu'il soit lié il leurs fallait un motif , elle prenait un risque avec lui oserait-elle passer outre ses instincts primaires de survie ?? C'est que le blond que j'étais faisait vite un tri dans ses terrains de jeu , cherchant ceux plus amusants et donc ceux plus risquer mais bon il fallait oser pour éprouver ce que l'on nomme l'adrénaline .


Votre nom est-il discutable ??


Non mais pour qui elle se prends !! Changer mon nom ?? Alors la c'était hors de question!!! Bon je ne pouvais toutes même pas lui dire cela alors usant de la technique de la girouette , connu depuis des siècles et maitriser comme des maistres par les parlementaire de notre époque je m'adressais a elle , ayant pis au préalable trois a quatre seconde de réflexion , non parce que je ne savais pas quoi dire mais il fallait que je prenne le temps afin que mon animosité se fasse surpasser par ma raison


Dame je vous offre une personne réel , avec un vrai nom vérifiable de rang noble , si votre paternel est aussi curieux et protecteur que nous le sommes dans nos famille, il prendra sûrement soin de vérifier que je ne sois pas fictif , par ailleurs il n'est un secret pour personne que les hommes de rangs noble sont des hommes hum...
(- des hommes femmes ??- Ouais mais non pas assez classe...- des coureurs de jupons ??- ouais mais non je cherche le terme ) des hommes ayant une facilité relationnel avec les dames ...je lui donne donc un prétexte initial pour pouvoir se méfier de moi.
Votre plan a moins de risque de tomber a l'eau si j'adapte ma personne a votre vie que d'en créer une nouvelle fictif fragile si l'on rencontre un obsédé du contrôle


Large sourire, un regard vers annelyse , l'intriguant avait des lors mon attention complète , elle semblait intéressante

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Audric_
    - Troisième jour : Les sujets qui fachent. -

Alors que la dénommée Fleur les présente et commence à poser des questions, le brun les observe. Elles ont l'air d'avoir à peu près le même âge même si la future mariée a l'air d'être un peu plus gênée que son amie. Ou du moins l'était, au début.

Les mots politique, économie et histoire sont prononcés et Audric retient un soupir ainsi qu'une grimace de dégoût. S'il avait su, il ne se serait pas présenté. En deux phrases, la brune réussi faire descendre sa motivation de moitié.
Ces trois mots sont les seuls qui l'ennuient vraiment, ou presque. Seule son économie personnelle l’intéresse. Il faut bien vivre, et boire, par la même occasion. Qu’est-ce qu’une vie sans alcool? Pour Audric… Pas grand-chose, même s’il n’est pas ivre tout au long de la journée et préfère se contrôler. A dire et faire n’importe quoi tout le temps, on n’y trouve pas toujours du bon à la fin.


Je sais lire, oui. Et écrire, mais pas très vite. En revanche... La politique, l'histoire et l'économie ne m’intéressent pas. Ou seulement la mienne... Bien évidemment.

Le passé reste le passé. Pourquoi en reparler si ce n’est pour faire remonter de vagues souvenirs, qui ne sont d’ailleurs parfois pas les nôtres? Pour le Bourbonnais, il n’y avait aucune utilité à savoir qui avait été le Roy, qui est Duc à présent ou qui se crêpe le chignon pour devenir Maire.
Tant qu’ils le laissaient tous tranquille, à lui, tout allait pour le mieux.

Passant la main dans sa barbe, le brun sentit les regards posés sur lui pour l’examiner. Au tour de la dite Annelyse de prendre la parole. Loin d’être mal à l’aise, Audric la regarde. Le ruban bleue autour du cou féminin lui donnant un léger côté juvénile, le prétendant se surpris à lui sourire presque imperceptiblement.


J’ai le sens de la répartie Damoiselle, mais ces sujets-là ne sont pas les miens. Je peux toujours essayer de me renseigner avant de rencontrer votre père mais ce ne sera pas avec joie que je le ferai. J’espère donc que ça vaut le coup de me donner ce mal…

Elles n’avaient pas parlé de ce qu’il gagnerait en échange. Voler, suivre quelqu’un ou même tuer, il pouvait le faire. Mais se renseigner sur la politique et tous ces autres sujets barbant à son goût… Beurck ! Elles avaient tout intérêt à lui donner une bonne motivation si elles le voulaient vraiment comme faux mari pour Annelyse. Même si la compagnie de la belle demoiselle lui ferait – beaucoup - plaisir, il savait que ce n’était qu’un faux mariage, rien de plus. Rien qu’un jeu de rôle. S’il ne voulait que sa compagnie, il irait lui parler en dehors de ces entretiens, mais il n’était pas là que pour ça.

Audric… Audric Tyrell. Pourquoi organisez-vous un faux mariage, au juste ?
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Fleur_des_pois
    Deuxième jour : changera ou changera pas ?

Cela ne lui plaisait pas. Les dettes, les souhaits, Gaia connaissaient. Ne faisait-elle pas payer ses clients de cette façon, la plupart du temps ? Demander ce que l'on voulait, quand on voulait. Trop dangereux. L'Ortie ne se ferait pas prendre à son propre jeu. Tournant le regard vers Annelyse, elle lui adressa un imperceptible mouvement négatif de tête. Joignant les mains, les coudes ancrés aux bras du fauteuil, elle se cala dans le dossier de son assise. Vague sourire flottant aux lèvres, la Fée le regardait par-dessous ses cils.

Je connais le principe des dettes, Messire Spagnolo. Je connais leur dangerosité. Si vous avez déjà richesse et biens... Nous trouverons autre chose. Mais pas de service. Pas sans en connaître la nature au préalable.

Croisant les jambes, Gaia jeta un œil à sa voisine. Était-elle convaincue ? Donnait l'impression de pouvoir l'être ?

Nous ne voulons pas, justement, que le père d'Annelyse, se méfie de vous. Vous devez endormir sa vigilance. Il faut qu'il y croit, et qu'il vous croit sincère. Sinon, il risque de vous passer au fil de son épée. Ce que nous voulons éviter, j'imagine.


    Troisième jour : Qu'on le couvre d'or ! *

La Fée tendit la main vers le verre d'hydromel. Etonnée par le bon goût du barbu, elle y trempa les lèvres. Le breuvage était excellent. Était-ce un hasard ? Avait-il pris ses renseignements avant de venir ? Comment savait-il que de toutes les boissons, celle-ci en particulier était celle qu'elle préférait ? Heureux hasard, ou coïncidence provoquée ?
Immédiatement, Audric lui parut nettement plus intéressant. Gaia détailla sans s'encombrer des convenances, l'homme qui lui faisait face. Plutôt bel homme. Il avait de la prestance. Il occupait l'espace. Il ne faisait certainement pas partie de ces hommes effacés qu'on ne remarquait que parce qu'il n'y avait rien d'autre à regarder. Celui-ci ne faisait pas tapisserie. Et Fleur songea, non sans arrières pensées, qu'il devait être assez agréable de se promener au bras d'un tel homme.

Un sourire en coin étira ses lèvres. Une nouvelle gorgée fut avalée. Fleur méditait. Les réponses apportées aux questions n'étaient pas exactement ce qu'elle avait espéré, mais qu'importait. Après tout, il suffirait qu'il fasse illusion. Qu'il ne se laisse pas démonter. Qu'il sache faire dévier les sujets épineux vers ceux qu'il maitrisait. N'était-ce pas là le véritable talent d'un orateur ? Guider la conversation des autres ?


Eh bien, Monsieur Tyrell... Vous dites posséder le sens de la répartie. C'est une excellente chose. Votre savoir... ou plutôt votre ignorance, sur les sujets mentionnés plus tôt... Cela n'a guère d'importance. Saurez-vous donner le change ? Saurez-vous devenir illusionniste ? Acquérir le minimum de connaissances, comme le nom du Duc ou du Comte actuel dans la région où vit le père de mon amie. Utiliser cette connaissance quand le besoin s'en fera sentir. Et mener la conversation vers des sujets qui vous sont familiers quand il le faudra ? Vous saurez faire cela ?

Fleur agita la main devant elle, sourire amusé aux lèvres.

Et si l'on vous couvrait d'or, Monsieur Tyrell, en échange de vos services. Cela vous irait-il ?

S'enfonçant dans le fauteuil, la Fée haussa une épaule et enroula une mèche sombre autour de son index.

Quant à la raison d'une telle démarche... La vie est ennuyeuse, nous tâchons ainsi de palier à ce problème.


    Quatrième jour : Il se voyait déjà en haut de l'affiche *

Rêvait-elle, ou devant ses yeux se jouait une scène étrange ? Annelyse avait le propos maladroit, et Henri sautait dans la brèche à pieds joints. Fleur regardait, interloquée, son amie et son beau-frère. Elle tenta de se représenter la scène. Oui, ce n'était pas impossible après tout. Il pouvait convenir. Quittant son fauteuil, Fleur s'approcha du blond. Lui tourna autour. L'examina attentivement. Un pourpoint de velours rouge ferait l'affaire. Une chemise de meilleure qualité. Des braies neuves et une paire de bottes plus propres peut-être. Discipliner cette chevelure folle. Lui apprendre à se maintenir bien droit. A ne plus lâcher des « bah, beh, ben » et autres de ce genre. Et ce serait bon. Restait à voir si Annelyse était charmée. Elle devrait le considérer devant tous comme étant son mari. Elle devait avoir l'air de l'aimer.

Reprenant place sans un mot, Gaia croisa bras et jambes. Le choix final reviendrait à son amie. Fleur tâcha d'examiner le minois de celle-ci. Qu'en pensait-elle, du beau Henri ?
Claquant des doigts à l'adresse du tavernier pour qu'il apporte de quoi boire, elle tapota les accoudoirs de ses ongles.


Je te sais débrouillard et dégourdi. Si tu es choisi, tu devras être excellent.

Et, un ton plus bas à l'adresse de son amie :

Il faudrait lui inventer un titre quelconque. Un domaine quelconque. Ca doit être faisable. Et profite de l'aubaine, c'est le seul à n'avoir pas parlé de paiement ! Il ne nous coûtera pas un rond et jouera son rôle à merveille.

Regard appuyé et mine de circonstance. C'était toujours mieux quand c'était gratuit.

* Respectivement : réplique du film « Astérix et Obléix : Mission Cléopâtre » et adaptation pour la circonstance de la chanson de Charles Aznavour « J'me voyais déjà »

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Annelyse
      - Quatrième jour des rencontres : Henri dans AdopteUnMec.com. -

Elle n'aurait pas imaginé mieux comme réponse, si seulement elle avait été amoureuse. Un homme qui ferait tout pour préserver son mariage. Pfeuh, dans la réalité ça n'existait presque pas, c'est pourquoi malgré le fait de ne pas vouloir partager ses faits et gestes avec un homme, l'idée de se mettre dans la peau d'une femme mariée l'espace de quelques semaines, ne se serait pas une mauvaise idée pour confirmer son état d'âme. Puis, d'ailleurs se serait surement la seule fois de sa vie qu'elle pourrait se considérer ainsi au vu du mépris qu'elle porte à la gent masculine quand il s’agissait de sentiments.
Henri amenait la sympathie, il avait l'air plutôt correct, ou du moins il cachait bien sa perversion animale dans sa gêne. Annelyse quant à elle accoudait sur le bras de son fauteuil l'observait attentivement, on aurait presque cru qu'elle était impassible oubliant les conseils de Mme Fleur sur les faux-semblants et les sourires qu'elle était censée arborer. Apparemment cela ne refroidissait pas le moins du monde le jeune homme qui rentrait dans le jeu les deux pieds dans le plat par les sous-entendus de l'Angevine qui d'ailleurs pour sa part n'était pas volontaire. En attendant il fallait qu'on se le dise, il prenait déjà son rôle au sérieux le Henri. S'y voyait-il déjà ? Pensée suspicieuse avant qu'il se saisit de sa main afin d'y déposer un baiser. Ohlala. Mais c'est qu'il va plaire à son père celui-là avec de si bonne manière. Quoique... Avec son air charmeur au contraire il y verra surement en lui un rival, et peut-être avec beaucoup d'espoir, Henri pourra lui causer du tort s'attirant d'une façon irrésistible toutes les donzelles dont son père a le don de ramener autour de lui. Oh quelle idée charmante !

La jeune fille arbore alors un sourire espiègle pour répondre à son geste, puis l'espace d'un instant fixa le regard d'Henri. Voilà qu’elle prend en compte les conseils de Fleur. Ah non merde c’est elle qui accroche son regard et non le contraire. « Waouh t’as d’beaux yeux tu sais ? Oh oui viens allons-nous marier pour de vrai ! » Bon, bon... Ne nous emballons pas, ça va pas non de s’emporter comme ça.

Il parlait donc de délicieuse épouse. Délicieuse ? Veut-il la manger ? Elle n’avait pas l’habitude qu’on parle d’elle ainsi. Ses jades se reportèrent alors sur Fleur qui s’était levé pour le détailler. Alors Annelyse lui répondit l’air de rien rentrant à son tour dans cette interprétation.

-Ma foi si mon époux y tiens, il pourrait m’apprendre par la même occasion l’art de cette activité.

« Oui ça va je suis une menteuse mais c’était trop tentant hein.» La chasse était un de ces passes temps où elle adorait manier la seule arme qu’elle avait appris à utiliser. Et puis hors de question qu’ils sympathisent le père et lui. Ce serait le comble qu’au final elle se voit forcer de se marier à cet homme. Détournant à nouveau son regard sondeuse sur son amie d’un air plutôt satisfait, tendant l’oreille. Elle venait de soulever un détail important. Il ne coûterait pas cher et son avis était important pour le Grain de beauté, la Corleone même si elle s’était marié à un vaurien perturbé du zizi sexuel elle savait de quoi elle parlait, et puis les écus étaient difficilement gagnés par les gens de sa famille fallait pas le redistribuer n’importe comment. Sur le même ton elle répondit à son amie tout de même inquiète de prendre cette décision. Toujours l’histoire du mauvais choix.

- Je m’occuperais de tout ça oui, c'est quoi son nom déjà? Tu le connais, t’es certaine que c’est quelqu’un de correct qui va pas.. profiter de la situation ?


      - Deuxième jour des rencontres : Spagnolo et négociation. -

Annelyse savait très souvent faire les mauvais choix. Mais là le deal ne lui plaisait pas vraiment, il pouvait être tentant pour l’adrénaline ou pour celles qui aime se mettre en danger par des dettes non détaillées, mais l’Angevine n’était pas ainsi, joueuse et tête brûlée oui mais avec ses limites, et là elle ne serait pas maitresse de son jeu et rien que pour ça elle eut la même réaction que Gaia acquiesçant son désaccord.

Ça sentait mauvais cette histoire. Elle voulait seulement faire une blague de mauvais gout à son père qui avait trop longtemps à son gout gardé le silence à son égard, et en aucun cas se mettre dans une situation qu’elle pourrait regretter. Donc non elle n’était pas convaincue et ce même si Spagnolo se voulait être un bon partenaire de jeu, mais il était trop sur lui et ça le Grain de beauté a défaut de ne pas apprécier plus faible qu’elle, elle avait du mal avec ce qui prenait le dessus. Le dos alors collé contre son dossier ne bougea pas, joignant seulement ses deux mains sur la table une fois que son amie avait terminé. Ses propos seraient clairs, précis et intransigeants.

- Nous vous proposons un rôle sans mystère en contrepartie d’une certaine somme, il ne me semble pas que nous cherchions un compromis là-dessus. Je vous ai donné la chance de vous exprimer sur votre souhait, vous semblez vouloir le dissimuler et à vrai dire je n’apprécie pas vraiment de ne point savoir ce que je dois, d’autant plus à un inconnu, alors soit vous nous avouez ce que vous avez en tête et peut être là nous pourrons y réfléchir, soit nous arrêtons là étant donné que l'argent ne vous intéresses point.


      - Troisième jour des rencontres : Audric, quand l’ours n’est pas si sauvage. -

Le regard d’Audric la mise mal à l’aise, ne sachant pas vraiment sur quel pied danser avec ce genre d’individu, car oui rappelons le Annelyse se basait tout le temps sur le paraître. En même temps elle mettrait sa main à couper que ça ne devait pas être un tendre non plus. Un minimal civilisé mais ne poussons pas mémé dans les orties non plus. Alors le Grain de beauté laisse Fleur lui poser à nouveau ses questions. Au sujet du Comte de Bretagne, elle sourit pensant à sa cousine la duchesse qui l’était justement, à moins que le jour des nouvelles élections étaient arrivé, alors ils pourront ainsi avoir un point en commun sur la méconnaissance de la personne occupant le siège ducal en Bretagne.

Sirotant son verre, le voyant occupé à écouter Fleur, elle profita pour observer à son tour les traits du visage d’Audric tentant d’y déceler quoi que ce soit qui pourrait trahir son état d’esprit. Il était calme, affreusement calme, ne disant que ce qu’il fallait quand il le fallait. Intriguant pour l’Angevine qui commençait à se poser des questions sur la vie qu’il menait. S’il avait été marié. À quel genre de femme ? S’il avait des enfants. S’il pouvait d’ailleurs avoir des sentiments sous cette carrure imposante ? Et s’il aimait, comment aimait-il ? Avec passion ? violement ? Infidèlement ? Puis soudain elle sortit de son activité mentale entendant le mot « OR »
Qu’avait-elle proposé ? Le couvrir d’or ? Avait-elle perdu la tête ou bien ? L’Angevine se demandait bien ce dont la Corleone avait bien manger ce matin. Buvant une bonne gorgée elle se pencha alors vers celle qui voulait la ruiner ? Si l’homme acceptait alors elle serait fichue, comment s’en dépêtrerait elle sans lui donner une miette d’or ne faisant absolument pas le poids. Ohlalala Corléone on ne va pas s’aimer longtemps.

- Il n’est pas question de lui offrir notre or que lui dis tu ?
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