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[Rp] C'est quoi cette bouteille de lait ?

Aude_elisa
Les événements qui suivent, se déroulent après le rp "C'est pas l'heure"


    « Le désir d'une femme n'est jamais douteux, puisqu'elle y risque son honneur. » de George Sand.

    Une soirée... Il y aura suffit d'une seule soirée pour que mon monde bascule. Que j'en sois toute retournée. Que tout tourne autour de lui. Que mon cœur soit transpercer. Que l'envie soit belle et bien présente.
    Une soirée, pour que tout se bouleverse en moi. Une fascination pour cet homme, lui qui m'a vu nue, ivre, totalement à la merci du premier venu... Et pourtant, il n'a rien tenté. Le mantel que je garde précieusement chez moi, en est un rappel. Cet homme est différent, et il éveille en moi, quelque chose que je n'ai encore jamais ressentie.

    Il y a ce petit quelque chose, inexplicable. Lorsque je le vois, j'en suis toute retournée, il n'y a que lui... Comme si il était le centre de l'univers. Si par malheur, une femme s'en approche, manifeste un quelconque intérêt à son encontre, je bouillonne intérieurement, la jalousie s'empare de mon être.
    Je ressens aussi cette envie, de le voir seul, que nous soyons en tête à tête. Rien que tout les deux, et profiter de ses moments, les savourer. Ce qui arrive, en ce moment. J'aime ce temps passer à ses côtés. Malgré les dires, sa compagnie m'est agréable, je lui fais confiance, alors que je ne le connais qu'à peine.

    Je pense que je peux le dire, je me suis amourachée de cet homme... Ce brun qui me rend marteau.
    Il faut savoir que je l'héberge. Certains penseront que je suis probablement folle d’héberger un "inconnu" chez moi. Lui offrir le gîte, le couvert... Mais je me moque de ce que les autres puissent penser. Je fais ce qu'il me semble être juste. Et puis cela me permet de le voir bien plus souvent.

    Je suis installée à ma coiffeuse, me préparant pour le coucher. Vêtue d'une robe de nuit en soie blanche, ma crinière de feu domptée, relâchée, descend en cascade le long de mon dos, s'arrêtant juste au creux de mes reins.
    Mon petit rituel du coucher peut alors commencer. Mes pieds nus foulent le sol de ma chambre, poussant la porte, je joins ensuite le salon, le petit sofa au milieu de la pièce, j'en caresse l'accoudoir. Je sais qu'il est là... Peut être dort-il déjà ? Mes yeux se portent vers la porte de sa chambrée. Je pourrais aisément m'y rendre, mais ce ne serait pas raisonnable. Un léger soupire, et je reprend ma route.

    Je pénètre lentement dans la cuisine, me dirigeant vers le garde manger pour y prendre une bouteille de lait. Mais quelle ne fut pas ma surprise, lorsque mes yeux se posent sur...

    Lui !

    Bon sang, il est là ! Devant moi, complètement nu, et recouvert de liquide blanchâtre... Une bouteille de lait à la main. Les lèvres se pincent à cette vue magnifique... L'envie reprend sa place en mon sein.

    Aude, tu as là, une chance inouïe... Il est devant toi, nu, un corps a en faire pâlir plus d'un. Fonce !

    Oh ma déesse intérieure... Elle est du genre affamée. Elle ne veut qu'une chose, être satisfaite. L'intérieur de ma joue est à présent maltraitée par ma dentition. Comment puis-je résister à mes envies, à mon désir, si cet homme se présente ainsi à ma vue.


    -Je... Euh... Hum..., un petit raclement de gorge pour continuer, je... Hum...Besoin de lait...

_________________
Andrea.
          Je ne suis qu'un pauvre être humain emprisonné dans sa condition d'homme aux réactions chimiques parfois étonnantes.
                  Andrea de Mortemart



        It was just another Friday night
        Then I saw you it was stupid I got stupefied
        Now I got you here
        I'm unwrapping you slowly
        Another button and some more of you is showing
        And it all started with
        Hi my name is, whatever you call me*



    Tout juste revenu de quelques heures passées dans l'une des nombreuses tavernes argonnaises, dont il n'avait aucune idée du nom, le brun avait de suite rejoint sa chambre l'oeil sombre et le pas déterminé.

    Cette nuit, il avait bien l'intention de se prendre une bonne cuite chez sa logeuse.

    Peut-être ne le saviez-vous pas, mais le brun avait accepté la proposition d'une jeune rousse de passer quelques nuits dans la tiédeur de sa... non non, vous êtes loin du compte bande de pervers ! Nous dirons donc qu'il ne s'était pas laissé prié quand la rousse lui avait donné autorisation pour profiter de son petit... mais bordel ! Cessez donc de ne penser qu'aux parties de fesses, devriez avoir honte, si votre mère vous entendait penser, surement qu'elle vous en collerait une bonne sur le coin de la joue...
    Donc, en gros, voila le topo pour la tripotée de gros dégueulasses : la Aude, elle a dit : "on se fait une colloc", le Mortemart il a dit "je suis opé', tu crèches ou belle gosse ?"
    Il n'avait eu alors plus qu'à suivre les courbes de ce séant si appétissant pour trouver le chemin des appartements de l'ingénue.

    Depuis, chaque soir il rejoignait son nouveau repère, beaucoup plus cosy que l'endroit ou il avait eu à passer ses nuits les premiers soirs.

    L'emménagement n'avait pas demandé plus d'une demi-seconde, le temps pour lui de balancer sa besace sur la couche. Il avait tout perdu en venant vivre ici, ses habits luxueux, sa petite fortune de voyage, sa collection de petits trésors.
    C'était un fait, il n'avait plus rien, sauf, une vieille bouteille d'un alcool à la provenance bien mystérieuse, et même si on lui avait vendu comme étant de la prune, le brun avait comme un sentiment que la vérité était tout autre.

    Depuis des heures il n'avait rêvé que du moment où il pourrait enfin se laisser choir dans sa couche, le tissu superficiel et les bandages recouvrant son corps avaient donc été abandonnés au sol dans un geste nonchalant, se promenant sans aucune pudeur dans la chambrée.

    Il lui faudrait du lait pour faire passer le breuvage mystère, un tour au garde-manger s'imposait, traversant à pas de loup la coquette demeure de son hôtesse toujours dans le plus simple appareil, il se retrouvait bientôt au milieu d'une montagne de victuailles toutes plus alléchantes les unes que les autres : viandes saumurées et fumées trônaient ici et là, les derniers légumes d'été dormant dans quelques paniers d'osier, enfin, l'objet de son expédition nocturne.

    Se saisissant de la première bouteille qui lui tombait sous la main, accompagnée de l'envie oppressante de s'humecter le gosier et point de gobelet à sa portée. Haussement d'épaules constatant ce fait avant de porter la bouteille à ses lèvres, veillant bien entendu à boire aussi cradement que possible.

    Visiblement, il n'était pas seul à vouloir une petite rasade. L'ingénue était pointée face à lui, le dévorant du regard. Lui ne put retenir un sourire charmeur avant de reprendre à la suite de ses quelques mots bafouillés :


    Aude, et bien quelle belle surprise, je vous pensais couchée, si cela n'avait pas été le cas vous vous doutez bien que je ne serais pas nu comme cela, quoi que...

    Ses noisettes parcouraient la fine silhouette de la rousse, celle-ci avait choisi de rester vêtue pour la nuit, une délicate robe de soie recouvrant sa peau d'albâtre.

    Du lait vous dites ? Et bien... Bras tendu vers elle, lui présentant la bouteille à moitié vide. Faites comme moi c'est encore meilleur.





        *C'était juste un autre Vendredi soir
        Quand je t'ai vu c'était stupide et j'étais stupéfait
        Maintenant je t'ai ici
        Et je vais te dérouler lentement
        Un autre bouton et un peu plus de toi s'expose
        Et tout a commencé avec
        Salut mon nom est... peu importe comment tu m'appelles
        Undressed / Kim Cesarion

_________________
Aude_elisa
    "Mon petit rituel du soir se retrouve gâcher par une vue qui... Me fait terriblement envie !" D'Aude Elisa.

    Vous m'expliquez, comment puis-je me contenir, quand un homme aussi beau, aussi séduisant qu'Andrea se trouve totalement nu dans mon garde manger. Et si j'en croquais un morceau... Il doit être délicieux non ? Après tout si il se retrouve dans cette pièce, c'est qu'il doit être comestible.

    Bon sang !

    Le fréquenter, n'est vraiment pas bon pour moi. Rien qu'à le voir, il me pervertit. Et ce n'est guère la première fois. Tout mon corps, mon âme se retrouve chambouler en sa présence... Ou pas d'ailleurs. A croire qu'il me rend complètement folle. Il s'insinue dans mes pensées, je peux même dire qu'il surgit de nul part dans mes rêves. Depuis cette fameuse rencontre, mais d'autant plus lorsque je l'ai croisée à l'étang.

    Bon sang !

    Il va falloir que j'apprenne à ne guère avoir ce genre de pensées en sa présence. J'ai l'envie de lui sauter dessus. Vraiment tout ce changement... ça me perturbe ! Je deviens une autre. Je me reconnais à peine. Et mes yeux se perdent dans la contemplation de son corps, sans pouvoir m'en détacher.

    Bon sang !

    Mais rhabillez vous Andrea. Je perds la tête, je ne suis plus moi même. Vite, mettez quelque chose, n'importe quoi mais couvrez vous ! Je devrais lui dire ces mots, mais rien... Pas un son ne sort de mes lèvres, depuis le lait. Je suis là, postée devant lui comme une idiote, bouche bée. Je dois être raisonnable, oui ma conscience me le crie. Mais je n'y arrive pas.

    Bon sang !

    Mais que m'arrive-t-il ?
    Andrea, Andrea... Ce liquide blanchâtre qui s'écoule sur votre peau... Mes dents emprisonnent ma lèvre inférieur, je suis comme bloquée.

    Bon sang !

    Il me faut réagir et vite. Je ne peux rester ainsi. C'est inconcevable. Si quelqu'un me voyait dans cet état, pour sûr, il ou elle ne me reconnaîtrait pas. Et cette bouteille de lait tendue, suspendue dans le vide... Le pauvre il va avoir une crampe. Mais je reste immobile. Il me faut recouvrer mes esprits.

    Bon sang !

    Réveille toi Aude ! Reprend vie... Remue toi ! Il veut que tu fasses comme lui. Donnes lui satisfaction. Oublie tout ce dont tu as été jusqu'ici, c'est le moment de changer, de t’affirmer, que diable ! Tu ne vas pas en mourir...

    Cette déesse intérieure va me rendre tout aussi folle, que lui. Ce désir qui brûle au fond de moi, je devrais l'arroser, l'éteindre. Mais en ai-je seulement envie ? Non, j'ai l'envie qu'il me consume, encore et encore. Que cette vue m'éblouisse, encore et toujours. Que jamais il ne parte... Qu'il...

    Bon sang !

    Je ravale ma salive, une grand inspiration plus tard, je tends la main, enfin, vers cette bouteille de lait... Sans pour autant détacher mes yeux de lui.


    -Pas encore couchée non... Je... Vous... Enfin, je... Je voulais y aller... Après euh... Un verre de lait... Mais... hum... Vous êtes là...

    Et je n'ai plus envie de me coucher. Oh ça non, je suis belle et bien réveillée.
    Après cette petite tirade maladroite, qu'on se le dise, je porte doucement la bouteille à mes lèvres... Je n'avais encore jamais fait cela... Mais bon sang, qu'est ce qui me prend ?
    Doucement, je prends une première gorgée... Et je continue sans m'arrêter, maladroite que je suis, le liquide s'échappe de mes lèvres de temps à autre, pour courir le long de mon cou, descendre vers le creux de ma poitrine... Ma chemise en devient trempée. Et puisqu'elle est blanche... Les formes se dessinent, les mamelons en ressortent... Qu'est ce que je fais là...

    Bon sang !

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