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[Rp] Male mort-né.

Elisa.baccard
RP se déroulant à Montpellier. Vous êtes tous libres d'y participer en y respectant bien évidemment la cohérence. Il vous est également possible d'intervenir dans le RP sans aucune interaction avec le personnage d'Elisa.
Bon jeu à tous.




    «Les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés...»

        Troie



[Le 14 septembre 1462]

Depuis plusieurs jours déjà, la petite -pas si petite que ça au final- famille se trouvait à Montpellier. Cette ville que la Malemort avait toujours refusé de visiter à cause de sa réputation. Elle n’avait aucune envie de se retrouver face à une orgie dans une taverne normalement ouverte au public.
Mais finalement, c’était une ville toute autre qu’elle avait trouvé. Des villageois accueillant, aucune orgie encore visible, aucun homme insistant. Elle avait même prit goût à pouvoir vivre, voir et profiter de son cousin dès qu’elle en ressentait le besoin. Elle adorait cet homme, cet Ours qui faisait parti de sa vie depuis plusieurs années maintenant.
Les enfants avaient retrouvé le goût des après-midi près du Lac avec leur mère. Ils aimaient marcher près de l’eau, et parfois même y tremper les pieds. Comme ils avaient prit l’habitude de faire depuis le début de l’été à Valence. D’ici quelques mois, un autre enfant viendrait agrandir la famille. Celui-ci n’avait pas réellement été prévu et peu de personnes étaient au courant. Il était l’élément qui l’avait fait démissionner en Lyonnais Dauphiné trop fatiguée pour travailler correctement… Elle devait se ménager, sa santé devenant fragile.

Ce jour là, la Malemort avait laissé les enfants au soin de leur nourrice. Lizzie était partie à quelques lieues de là depuis plusieurs jours. Il ne restait donc, plus que les plus jeune à s’occuper. La jeune femme était partie en ville et avait rejoint une auberge ayant décidé de se mêler au villageois. Se prouvait à elle-même que les rumeurs n’étaient finalement pas autant fondées que cela. Elle avait été rejointe un temps plus tard par un candidat, à la mairie, qu’elle avait rencontré et revu pratiquement tous les jours depuis son arrivée. Après une dispute avec son compagnon, la Malemort avait fini par sourire et rire en voyant le candidat se relever sur un autre jour qu’elle n’avait pas connu jusque là. La Duchesse s’était même permise de le taquiner sur son attitude.

Au final, ils étaient repartis ensemble dans les rues de Montpellier. Elle avait apprit certains détails sur la ville, ses habitants et ses traditions. Mais surtout, elle avait apprécié écouter cet homme et son accent occitan. Cela lui avait rappelé sa plus jeune enfance, quand petite, elle prenait des cours d’Occitan en cachette de sa mère et sa sœur aînée à la place de ses cours de latin. Elle se revoyait des années auparavant, pouvant courir dans les jupons de sa mère, se cacher, rougir, pleurer, et parler sans que cela n’ait de conséquence. Elle devait avoir l’âge d’Emelyne à l’époque. Bien protégée dans le château de Ségur, en Limousin & Marche, à l’abri par les gardes que sa mère avait prit soin de placer.

Au final, la balade se termina. La Duchesse remercia vivement le peut-être futur maire. Mais sa soif de découvrir ne s’était pas entièrement assouvie. Et l’avocat lui avait précisé qu’un petit tour près de la mer pourrait être agréable. La brunette s’était donc retournée pour prendre la route du bord de mer, prenant soin d’ôter ses bottines pour que ses pieds puissent caresser le sable encore chaud tandis que le soleil commençait à se coucher et les pêcheurs commençaient à rentrer. Ses bottines dans ses mains, elle avançait sur le sable pour se rapprocher de l’eau. La plage était calme, pas d’enfants, pas de familles. Juste quelques badauds qui passaient par là, comme elle au final… Vivre pour découvrir, vivre pour construire…

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Gaspart
« La haine est tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance, mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse. »
Honoré de Balzac


Tapis dans l’ombre je souris en observant la silhouette de ma future victime qui pour une fois se retrouve seule.

Cela fait tellement longtemps que je rumine mon écœurement envers les membres de cette famille de pouvoir, que cette haine est pour moi devenue obsessionnelle au point qu’elle hante chaque jour ma vie. Et depuis que la crevure de Reyne Malemort, morte bien trop tard, pour avoir eu le temps de réduire a néant la fortune de ma famille, je bois a m’enivrer chaque nuit pour réfréner ce feu satanique qui consume de plus en plus mon âme rêvant d’exterminer, tels des rats puants contaminant notre royaume, chacun des Malemort.

Cela fait plusieurs jours que j’épie le moindre fait et geste de cette grâce puante de beauté, qui fait que mon esprit malade fantasme sur ce que je m’apprête à lui faire subir. Mais cette fois-ci malgré mon degré d’alcoolémie avancé je ne me refreinerais pas.

Toujours en observant la brune, sans qu’elle me voit, je jubile rien qu’en imaginant que d’ici très peu de temps je lirais la peur dans son regard et que j’achèverais sa vie.

Pressé que mes pulsions s’expriment librement, j’arrive de justesse à étouffer un rire alors que mes pas me rapprochent suffisamment d’elle pour que je respire le parfum sucré émanant de sa peau laiteuse.

Comprenez-moi, il faut dire que l’idée de voir tous ses bâtards de Malemort vivre la terreur d’être la prochaine de mes victimes en enterrant la Duchesse de Clermont en Viennois me rend euphorique !

Dans mon délire de psychopathe, j’en viens même à me convaincre que c’est le tout puissant qui à placé de façon aussi vulnérable cette Malemort sur mon chemin.

Suffisamment proche, ma main empoigne mon gourdin caché à l’arrière de mon dos et j’interpelle la nobliote afin qu’elle se retourne face à moi.


Votre Grâce !


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Elisa.baccard
    «L'intelligence des hommes n'a d'égal que leur cruauté ! ...»

        La planète des singes



[Sur la plage]

L’eau était d’abord turquoise sur le bord de la plage, puis, plus on éloignait son regard plus celle-ci devenait sombre. Suivant ainsi les profondeurs des fonds. Le sable était de couleur moka, fin, doux, chaud. Ses pieds glissaient à l’intérieur, prenant soin de toujours se poser sous la première couche brûlante pour retrouver la sensation fraîche du sable encore humide.

Une main sur son épaule, un sursaut, et voilà la Duchesse qui se retourne pour faire face à un homme qu’elle n’a encore jamais vu. Arquant un sourcil, elle fit un pas en arrière, peu habitué au contact physique avec des inconnus et encore moins familière à ce genre de comportement. La jeune femme avait déjà dû mal parfois à accepter le contact de ses proches, alors que dire d’un homme qu’elle n’avait jamais vu, sur une plage, la journée terminant ?
Un pas en arrière donc, pour remettre cette distante qui lui ferait reprendre contenance. Rehaussant ses épaules, relevant son menton, la Malemort observa cet homme face à elle, se demandant bien ce qu’il pouvait bien lui vouloir.


Plait-il, Sieur ?

Ses prunelles noires vinrent se poser sur lui. L’observant de haut en bas. Non vraiment elle ne l’avait jamais vu. La Duchesse était mal à l’aise, mais elle donnait le change, gardant son épithète de « Courageuse » en tête. Mais que lui voulait-il ? Pourquoi venait-il l’accoster ainsi sur la plage ? Son regard était profond, étrange, troublant. Laissant échapper un frisson qui lui glaça l’échine, la Malemort reprit la parole. Comme si ce silence, brisé seulement par le bruit des vagues qui venaient s’échouer sur le sable, était devenu lourd et troublant face à cet inconnu.

Que voulez-vous ?

Sa voix était légèrement froide. Elle n’aimait pas être ainsi troublé dans un moment de détente. Pensant alors qu’elle aurait pu être accompagné de ses enfants, elle fut satisfaite d’avoir eu la présence d’esprit de visiter la plage seule avant d’y amener tous les enfants. La Duchesse avait pour habitude d’être surprotectrice avec ses filles et ses fils. Elle avait du mal à leur refuser des cadeaux ou des envies, mais elle prenait grand soin de veiller à leur sécurité, comme elle avait été surprotégée étant plus jeune.

Relevant le nez vers l’inconnu, elle l’invita à répondre à ses questions. Elle n’avait pas envie d’attendre, la Malemort voulait simplement reprendre sa promenade tranquille et oublier cet homme qui l’avait accosté d’une manière toujours très étrange et trop familière. Il savait pourtant qu’elle était de la Haute Noblesse puis qu’il l’avait appelé « votre grâce »… Il savait donc qu’il ne s’adressait pas à une gueuse, alors pourquoi ce geste ? Que voulait-il ? Tant de questions qui torturaient tout à coup la jeune femme… Mais elle aurait bientôt ses réponses…

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Gaspart
« On dit souvent qu' «il faut sauver les apparences». Moi je dis qu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé. »

Frédéric Beigbeder


Maintenant qu’elle me fait face je devine la crainte que le minois de la Malemort trahit. Je m’efforce de montrer un visage avenant  pour sauver l’apparence, pour cacher le mépris que j’ai envers elle et tous les membres de sa famille.

Pour la toute première fois j’observe ma proie de façon si proche, que le temps d’un instant je suis affaibli  par l’envoutante beauté que dégage la Duchesse.  Ma main, refermée sur le manche de mon arme, toujours dissimulée dans mon dos,  se ressert comme  si je tenais entre mes doigts le galbe sensuel de ses seins.  
Je détourne le regard à l’horizon pour vérifier que nous sommes toujours seuls. Je fronce alors les sourcils apercevant une barque de pêcheurs se dirigeant sur la plage où nous sommes. Comprenant que ces âmes travailleuses vont m’empêcher de réaliser ce désir brutal qui monte soudain et étonnement en moi… Mes braies tendues, je la regarde tandis que mon esprit pervers s’imagine la pénétrer avec férocité.
Calculateur, c’est avec regret que je me résonne à devoir sauter cette étape à défaut de pouvoir sauter la Duchesse.  Frustré, je respire profondément et de ma voix la plus douce possible je lui réponds….


Chère Duchesse, veuillez je vous prie accepter pour l’ensemble des Malemort ces présents, de ma part….

Je sens mon regard se planter dans le sien de façon froide alors que mon bras vient s’abattre de toutes mes forces, de toute ma rage, avec soulagement, en pleine pommette Malemorienne.  Je sens le plaisir libérateur, monter en compensation de la frustration de n’avoir pu la baiser.
Malgré la vision de sa tête  ensanglantée, je réalise que la force du gourdin sur son visage ne me procure pas autant de délice que je n’aurais pu l’imaginer. Mes doigts se relâchent pour laisser tomber au sol la matraque tandis que ma main désormais libre se referment en un poing fort et destructeur qui vient s’abattre contre son ventre et ses flancs à plusieurs reprises.

Me reculant d’un pas, je décide de l’observer comme on regarde un vin avant de le déguster, plongeant le bout de mes narines à l’intérieur pour y découvrir le premier nez…
Celui me donnant le goût d’y revenir…


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Aarhon, incarné par Argawaen
Il existait une manière particulière de surveiller les faits et gestes de toute la famille depuis que son Seigneur Argawaen Dehuit de Malemort avait reprit la boutique. L'homme de main du seigneur de Lugan savait que le vieil ours avait horreur de savoir un membre de sa famille vulnérable, et sans surveillance. Alors il lui avait demandé de gérer la surveillance de sa cousine Elisa de Malemort et de l'informer du moindre problème.
Aarhon prit avec lui un soldat au hasard afin de l'accompagner dans cette mission de surveillance et espérait que tout irait pour le mieux.
Pour le moment tout semblait allait pour le mieux, la Duchesse avait été à la rencontre d'autres villageois, elle vagabondait dans les rues de Montpellier, et le côté positif, c'est que les enfants n'étaient pas avec elle. Ce qui allait faciliter les choses en cas de problèmes.
Pessimiste le Aarhon ? Certainement... C'était dans sa nature de vieux Toulousain que de l'être, et il aimait le montrer à son maître. Après avoir terminé de gérer la construction d'écuries à La Chesnelière en Maine, il était enfin revenu dans les parages afin de reprendre sa place d'homme de main.

Satisfait de la situation, le soldat et lui même continuaient de suivre à distance la Duchesse et leurs pas les menaient jusqu'à la plage. Allongés derrière quelques rochers l'homme de main et le soldat observaient tranquillement la Duchesse. Imaginant déjà quelques scénarios possibles. Allait-elle aller se baigner ? Se faire manger par de gros poissons ? Ils ne quittaient pas la cousine d'Argawaen des yeux...
Alors que tout semblait calme, trop calme, un homme s'approcha de la Duchesse, aux aguets le vieil homme de main essayait de voir ce qui se tramait tant bien que mal. C'est qu'avec l'âge tout diminuait, et le vieil Aarhon sentait qu'il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre...
Voyant que l'homme avait des gestes suspects l'homme décida d'envoyer rapidement le soldat qui était avec lui chercher le seigneur Argawaen afin qu'il rapplique aussi vite que possible...

Il aspirait qu'à une seule chose, qu'en cas de problèmes, la cousine de son Seigneur résiste tant bien que mal. Quelques instants plus tard voilà que l'homme qui se tenait en face de la cousine était en train de l'agresser. Le courage ne manquait pas à Aarhon, la force et la lucidité oui, il n'aurait aucune chance contre lui. Il était tiraillé entre deux extrêmes, secourir la cousine de son maître au risque d'y laisser la vie, ce qui était à cent pour cent certain, ou attendre... Il décida d'attendre, impuissant face à la scène qui était en train de se dérouler. Cependant, le vieil Aarhon, ingénieux malgré l'âge sortit sa dague et la plaça face au soleil. Il fit quelques mouvements afin qu'un reflet attire l'oeil de la Duchesse, montrant qu'il l'avait vu et que les secours allaient arriver...
Argawaen
La chance que la tribu s'était installée au bord des côtes était qu'ils étaient à deux pas de la plage, et de la mer. Le Dehuit de Malemort avait fait en sorte de faire surveiller les faits et gestes de la famille dans le plus grand secret et en particulier, sa cousine Elisa. Il savait que la Malemort n'aimait pas cette ville, du moins aux dernières nouvelles, et il craignait, comme tout père par procuration qu'il lui arrive des représailles.
Le vétéran avait l'esprit tranquille, son épouse était en train de se reposer au couvent, Jade avait été emmenée à Lugan afin d'apprendre la lecture, Cantor et Floris avaient aidés à la construction des écuries du manoir avant que Cantor parte pour le nord. Bref ce petit domaine prenait de plus en plus d'ampleur et de classe. Il avait fait doubler la main d'oeuvre en faisant venir des gens de Lugan et Cosnac, et avait également exonéré d'impôts ceux qui étaient venus travailler d'arrache pieds. Autant dire que cela avait eu un effet dévastateur. La construction et les finitions du manoir ayant prit du retard, ce dernier avait été vite rattrapé.

Le vétéran en avait également profité pour rejoindre les rangs de l'OST, désormais il découvrait une fois de plus la vie de soldat. A croire qu'il n'était vraiment fait que pour cela. Après tout il avait passé sa vie sur les champs de bataille, alors pourquoi changer les bonnes habitudes ?
Argawaen savourait une bonne bière d'abbaye lorsque le soldat qui accompagnait son homme de main fit une entrée fracassante. Le vieil homme en fit tomber quelques gouttes de bière ce qui le fit grogner un bon coup. Fronçant les sourcils en regardant le soldat, posant sa main sur le pommeau de son épée il s'approcha de lui et l'attrapa par le col.


- Du calme soldat, que se passe-t-il ? Soit clair, et précis !
- Votre cousine, un homme suspect, elle est en danger, Aarhon est resté sur place, il faut faire vite !
- Elisa en danger ?! Bon sang de bon sang mais il fallait le dire plus tôt ! Magnez-vous de faire préparer mon cheval !

Le soldat exécuta et s'empressa de se rendre aux écuries. Pendant ce temps, sachant qu'il ne fallait pas céder à la panique et que sa cousine avait la force nécessaire il était en train de faire le vide au maximum afin de ne pas se précipiter et ne pas enflammer les choses encore plus qu'à l'heure actuelle. Le vétéran fixait la cheminée, bras croisés, il ferma les yeux un instant et lorsque le soldat revint vers lui il donna un ordre aussi clair que possible...

- En route...
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Kye
« Têtue comme une Malemort » Kye de Noircastel.

- Bref, tu vois ce que je veux dire ?

« Et bien partez ! » Les mots raisonnent encore dans la tête du Vieux Loup. Quelle peste. Elle a préféré rester dans son coin à bouder plutôt que de venir sur ses genoux. Cette femme est têtue. Têtue comme une Malemort ? Ça ne se dit pas ? C’est Têtue comme un âne normalement ? Et bien maintenant on dira têtue comme une Malemort, qu’on se le tienne pour dit.
Et puis Kye était partie. Partie visiter un peu la ville, bon pas grand-chose à voir dans cette ville. Les rues sont des rues. T’en as vu une, tu les as toutes vue. Les bâtiments sont des bâtiments, ils ne se sont pas foulés pour les construire. Ça c’est sûr, ils ne se sont pas foulé les neurones pour les faire tiens. Quant à la plage, il la connait déjà. La même qu’à Uzès, la même où la mer l’a recraché après ses mauvaises aventures il y a deux ans. Bref, elle pue toujours le beaux-yeux pas frais en plus.
Finalement, il était allé au marché voir Jacquemin. Un ami. Un associé. Quelqu’un de bien en somme.


- Oh moi tu sais, les femmes…

Jacquemin avait continué là où Kye s’était arrêté. Faut dire, qu’il avait rencontré la Malemort et elle l’avait changé, pour quelqu’un de bien. Enfin c’est ce qu’il s’efforçait de se dire. Etait-il vraiment quelqu’un de bien ? En tout cas, il était quelqu’un de moins riches, ça c’était sûr. Disons que depuis qu’il était avec, les rentes d’argent étaient un peu plus compliquées. Fallait respecter les lois, fini les bêtises. Ennuyant. Il lui offrait des robes, elle souriait, elle était contente. Et ça, ça n’a pas de prix.

Jacquemin, lui, il continuait toujours. Les affaires marchaient un peu moins bien pour lui depuis que Kye s’était retiré. Faut dire que c’était le cas pour bon nombre d’associé. Kye était vraiment doué et avait une entreprise très prospère mais dès qu’il a cessé ses activités, tout a changé. En faite, le vieux Loup était le ciment qui les liais entre eux, une fois parti ils n’étaient plus associés mais ennemis en affaire pour la plus part et pas que.


- Et sinon, les affaires ? Raconte-moi.

Jacquemin lâcha un soupire. Encore cette même conversation, c’était un sujet épineux pour lui. Mais bon, ça flattait l’égo de son ami et visiblement il avait bien besoin d’un petit remontant aujourd’hui. Assis sur une chaise, les pieds posés sur une caisse, la tête en arrière à se faire doré la pilule au soleil le Noircastel écoutait d’une oreille distraite.


- Tu le sais très bien vieux con. Depuis que tu as arrêté, c’est plus pareil. On attaque mes convois, on me fait de la mauvaise pub. Tu sais combien ça me coute tout ça par mois ? Des fois, je me demande comment on fait pour gagner de l’argent. Non, vraiment, c’est plus pareil depuis. D’ailleurs, tu reviens quand ? C’est fini les vacances.

Le vieux rat lui fit retirer les pieds d’un revers de main. Le marché commençait à se vider c’était l’heure de ranger. Quant à Kye, il esquissa un sourire et répondit :

- Bientôt l’ami…bientôt…

C’est vrai que depuis quelques jours, Kye songeait à reprendre les affaires. Il avait commencé à spéculer sur le marché. Jacquemin lui donnait toujours une petite partie de ses revenus quand il était présent en ville. Beaucoup serait content de le revoir. Mais il fallait contrebalancer avec Elisa et les enfants. Comment concilier les deux ? Il se disait que le model des Renards c’était quelque chose de pas mal, c’était plus ou moins légale comme méthode de travail. Peut-être que ça passerait mieux.


Un coup, un deuxième coup, un troisième coup dans le ventre de la cloche. Il compte jusqu’à vingt, ça raisonne même, à croire qu’un malade pervers s’acharne dessus de l’autre côté de la ville et qu'il y prend du plaisir en plus.

Vingt-heure, c’est le moment de rentrer diner à l’hôtel. Retrouver la petite famille. Revoir sa compagne enceinte et caresser ce petit ventre qui grossit de jour en jour.

Il prit la route avec Jacquemin pour bavarder un peu :


- Et avec le cousin de ta compagne ? ça va mieux ?

- ça va. On est ami comme cochon maintenant, récemment il a entrepris de vouloir me dépecer.

Les deux se mettent à rire. Ce n'est pas la première fois qu'un homme veut lui faire la peau de cette façon. Et puis Kye se fait vieux, il en revient à repenser à reprendre les affaires.
On dit que l'âge apporte la sagesse mais c'est faux. L'âge apporte la fatigue et le Loup n'a plus la force de se battre en affaire. A-t-il seulement la force encore de tenir son épée ? Difficile à dire tant ses doigts le font souffrir. Il dit que c'est l'air marin qui lui fait ça, mais en réalité c'est l'âge, il le sait bien, ça n'a rien à voir avec l'humidité de l'air même si ça n'aide pas.
Finalement, cette retraite avec Elisa lui sied bien. Bientôt il aura un fils, son troisième mais seulement le deuxième en vie et il fera tout pour le garder loin de tout ça.

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Elisa.baccard
    « La vie est ainsi faite. Tout le monde n'a pas le droit à une fin heureuse...»

        Desperate Housewives



Les yeux noirs de la Malemort sont toujours posés sur cet homme face à elle. La Duchesse n’arrivant pas bien à comprendre ce qu’il lui veut. Elle le jauge, tant bien que mal, mais la belle n’a jamais été douée pour cela. Kye aurait su lui… Kye aurait compris… Mais Kye n’est pas là… Tout simplement car elle l’a renvoyé quelques heures plus tôt après un énième désaccord, celui-ci n’ayant toujours pas compris qu’elle n’était pas femme à embrasser, câliner et j’en passe des meilleurs, en taverne publique. Elle aimait la proximité et la tendresse… Mais en privé. Car leurs moments ne devaient rester qu’à eux et personne n’avait le droit de leur voler… Il était donc parti, encore. A dire vrai, la Duchesse s’était habituée à ses absences, puisqu’elle passait la majeure partie de ses soirées seules depuis plusieurs semaines. Il avait rétorqué qu’il était occupé ailleurs… Elle n’avait pas cherché à savoir où et pourquoi… Elle ne voulait pas savoir en faite…
Mais de toute évidence, il n’est pas là. Elle est seule…

Seule face à son destin, seule face a lui…. Et son gourdin !

A peine avait-il entendu ses mots, qu’elle réalisa que l’objet n’était réellement pas bon signe… Mais surtout et malheureusement destiné à son frêle corps. Ses mains n’eurent pas le temps de venir protéger son visage que déjà la rudesse du bois était entrain de frapper violemment son visage. Les veines du bois s’étaient écrasées contre la douce peau pâle du visage de la Duchesse. Ce teint de pêche fut rapidement remplacé par le sang qui venait glisser de son arcade jusqu’à sa joue, puis son cou, tachant le col de sa robe, désormais imbibé par le rouge carmin. La belle réalisa à ce moment là ce qu’il était entrain de lui arriver… Cet homme... Ce fou, voulait sa mort. Ici, maintenant, tout de suite et violemment.


Arrêtez ! Arrêtez je vous en prie ! Au seco….

Nul temps pour finir sa phrase que le gourdin était au sol et le poing du fou dans son ventre. Percutant fortement ce petit arrondi qui s’était formé pour laisser développer la vie à l’intérieur d’elle. La belle ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul pour protéger ce petit être inoffensif qu’elle portait. Tandis que ses lèvres laissaient échapper un cri.

Non !

La douleur fut nette. Irradiant immédiatement le bas de son ventre, comme un coup de poignard qui était venu l’ouvrir en deux. Mais la souffrance n’est pas finie, le poing fermé s’abat à différentes reprises sur elle… Jusqu’à ce que la Malemort finisse par s’écrouler sur le sable. Apeurée, souffrante, sanglante. Allait-elle mourir ainsi ? Sa première pensée partie directement pour ses enfants… Remerciant le ciel d’avoir eu la délicate idée de les faire baptiser avant le départ, elle les saurait tous entre de bonnes mains douces et aimantes.
Sa deuxième pensée partie pour Kye. Se rappelant alors les derniers mots qu’ils s’étaient échangés… Cette nouvelle dispute, ces mots prononcés en trop jusqu’à ce que la porte se claque. Où est-il à ce moment là ? Que faisait-il ? Pourquoi n’était-il quand même pas venu ? Pourquoi n’était-il pas entrain d’intervenir pour protéger l’enfant et elle ?
Et enfin, sa dernière pensée alla pour son défunt époux, allait-elle le rejoindre maintenant ? Elle n’avait pourtant pas eu le temps d’organiser tout ce qu’y devait l’être avant son départ. Comment l’accueillerait-il là-haut ? Ou bien sera-t-il réellement là ? Comment était-ce ?
Tant de questions qui finirent par s’échapper alors, qu’un nouveau coup venait lui couper la respiration. L’homme s’écarta ensuite d’elle, comme pour observer le début de son œuvre…


Je vous en pr…

La Malemort ne pu même pas terminé sa phrase… une lumière vint éblouir ses yeux, mais elle n’avait pas la lucidité à cet instant de comprendre d’où cela venait… Et malheureusement, la Duchesse n’eut pas non plus la lucidité de garder sa dague cachée sous ses jupons, pleine de courage, elle la sortie à toute allure pour venir la planter froidement dans le bras du fou qui en voulait à sa vie. Cela saurait-il l’arrêter ? Cela saurait-il lui donner envie de fuir ? Cela saurait-il lui laisser un peu de répit pour réussir à se relever malgré la douleur qui irradié son ventre et son visage, pendant que le sang continuait de couler le long de celui-ci….

Elle ne savait pas…

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Argawaen
[Et si l'on mettait fin à ce calvaire ?]

Armés, équipés, monture à disposition. Le Dehuit de Malemort ne perdit pas plus de temps et grimpa sur le dos de son destrier. Il fit signe au soldat qui était avec Aarhon plus tôt d'aller chercher un médicastre, il ne comptait pas forcément faire de la prévention le Malemort...
Talonnant sa monture au possible, atteignant le triple galop, il poussait tout ce qu'il y avait sur son passage afin d'arriver le plus rapidement possible.
La plage en vue, il ne restait plus qu'à trouver l'agresseur et sa cousine en danger.
Le Dehuit de Malemort ralentissait l'allure, après quelques minutes de recherches, et suite aux signes faits par son homme de main le vieil homme tira lentement son épée du fourreau, baissa la visière de son casque et...


* Etiam Sine Defensionis Terribilis Sum !

L'agresseur était prévenu de son arrivée, maintenant il allait falloir faire le sale boulot. Le vétéran était bien décidé d'en finir avec cet homme qui était en train de malmener sa cousine. Chargeant directement sur lui mais ne frappant pas au risque de blesser sa cousine il opta pour une manière un peu moins " noble " et décida de sauter de sa monture, laissant le soin à cette dernière de faire diversion et termina sa course en se jetant sur l'agresseur de sa cousine.
Le choc ne se fit pas prier, et son casque avait sans doute déjà fait des ravages lors de sa propre charge contre son adversaire. Son épée, quant à elle était un peu loin, mais il s'en fichait, il se releva tant bien que mal, sortit sa dague et désigna son adversaire du doigt.


Toi, espèce de lâche ! Comment oses-tu t'en prendre à une femme ? Comment oses-tu t'en prendre à notre famille ?! Tu vas en payer le prix, et je danserais sur ton cadavre.

Ni une, ni deux, le vétéran s'élança... Ne laissant aucun répit de plus à cet homme...




*Même sans défenses je reste redoutable
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Gaspart
« Il y a différentes manières d'assassiner un homme: par le pistolet, par l'épée, par le poison ou par l'assassinat moral. C'est la même chose, au définitif, excepté que ce dernier moyen est le plus cruel. »

De Napoléon Ier


Assoiffée par la cruauté du spectacle qui s’offre à moi, l’œnologue du mal que je suis, contemple avec ravissement que la Malemort, gémissante  sur le sable blond, est encore lucide. Que le déchaînement de haine qui m’anime pourra durer plus encore.

Engaillardi d’avoir enfin eu le courage de passer à l’acte, je m’approche à nouveau de ma sensuelle victime, décidé de parfaire plus encore mon œuvre avant la mise a mort.
Pour cela je me penche vers elle et j’empoigne par la gorge la frêle Duchesse de Clermont en Viennois. Alors que mon esprit malade dérive au point que j’en viens à lui demander si mes présents offerts sont à la hauteur de son rang et que je la redresse tel un pantin désarticulé, une vive douleur à l’avant bras m’arrache un cri.


Ho putain !!!  Je grimace et reprend… Garce ! Sale garce !!  Tu va me payer l’offense d’avoir osé te rebeller contre moi !  A mes mots la colère prend le pas sur le plaisir. Hors de moi, j’arrache des petites mains de la Malemort la dague qu’elle se servit, plus tôt, pour me taillader, et la lui plante avec acharnement en pleine cuisse.

Entendre le cri strident sortir de la gorge Malemorienne quand la dague se fige en elle, n’étouffe même pas la haine que j’exprime en frappant de toute part le corps mis en boule recevant comme une offrande, les multiples coups de pieds et poings qui le pilonnent.

Le sang tâchant l’étoffe verte de la robe, contraste avec la fureur que je déploie contre la pauvrette autant que la douceur de ses  cheveux d’ébène.

Le psychopathe que je suis voit que la Duchesse respire encore mais qu’elle a perdu connaissance. L’envie de jouer avec le corps meurtri me passe, alors je viens me placer a califourchon sur son ventre chaud.

Je suis tellement satisfait de pouvoir me délecter comme je pourrais me régaler des arômes d'un grand vin coulant dans ma propre gorge. Je sors de la poche intérieure de mon veston mon rasoir, prêt à trancher mortellement les chaires de la sensuelle Duchesse.

Trop aveuglé par la jouissance que me procure l'acte que je m’apprête a effectuer, je ne m'aperçois pas qu'un cavalier se dirige sur nous...


_________________
Elisa.baccard
    « Il a fait si beau aujourd'hui. C'est une journée pour s'échapper des villes, pour se promener dans la campagne et s'allonger sur l'herbe, ne penser à rien, redevenir insouciant. Ce n'est pas une journée pour mourir...»

        Puisque rien ne dure



La lame que la Malemort venait de planter dans son bras n’était que le feu vert de sa mise a mort. Elle était la Courageuse. Cet épithète que les lyonnais dauphinois lui avaient donné après son mandat de Duchesse. Courageuse… Elle se rappelait toujours ce nom pour garder ses épaules hautes et continuer d’agir comme tel. Elle serait courageuse dans ce qui allait lui arriver… Mais comment réussir à l’être entièrement tandis que la douleur lui déchirait le ventre car l’enfant qu’elle portait n’avait de toute évidence pas supporter les coups si violents de ce fou qui se trouvait au dessus d’elle.
La pitié ne marcherait pas… Elle l’avait provoqué avec sa dague, et elle allait souffrir d’autant plus. La Duchesse n’avait plus les moyens de l’arrêter sauf en lui offrant sa vie…

Mais c’est un cri de douleur qui vient s’arracher d’entre ses lèvres. Les oiseaux s’envolent, la plage est vide. Elle est seule avec cet homme qui veut sa vie. Sa propre dague vient de se planter dans sa cuisse. La laissant là, la jeune femme fini par laisser agir son instant de survit… Se recroquevillant sur elle-même, une boule pour tenter de protéger ce qu’il reste de son corps. Pour réussir à garder le peu de force qui lui faudrait pour rester en vie. Mais les coups sont tellement forts… La douleur est si vive… Elle a tellement mal, quelle ne s’aperçoit même pas qu’un liquide coule d’entre ses cuisses… Du sang en plus de celui de son visage. Elle est entrain de perdre l’enfant et se vider de son propre sang…

Tout à coup si faible. La Duchesse fini par fermer les yeux, s’abandonnant dans l’abîme, si paisible. Un sourire vint même naître sur ses lèvres tandis que l’homme fou s’acharne encore sur elle. Provocation ? Non. La Malemort n’était plus dans ce monde là. Elle était partie… Loin, si loin qu’elle n’imaginait même plus revenir…

Lorsqu’elle ré-ouvra les yeux, la belle était dans un château, bien lotie dans un immense lit au drap blanc en soie qui l’entourait et la réchauffait. Comme les rayons du soleil qui traversaient les carreaux de la fenêtre et qui venaient caresser la peau blanche de la Malemort. La luminosité dans la pièce était extrême. Le silence glacial… Et tout à coup elle entendit des voix raisonner dans le château, un cri d’enfant et des paroles d’homme… Et puis tout à coup, une sensation de chaleur sur sa main et une voix encore si familière « Mon Eden ». La tête se tourna vivement vers la voix, ses yeux noirs cherchaient… Mais la pièce était vide… Désespéramment vide. Et pourtant… elle entendit de nouveau « Mon Eden »… Mais il n’était pas là… Seule la voix de son époux venait à ses oreilles mais ses yeux restaient totalement vide… Sans personne, juste cette teinte trop blanche qui lui brûlait les yeux.


Rotule ! Oh Rotule, mon amour, je t’en prie !

Elle l’appelait… Mais c’est des cris d’enfants désormais plus nombreux qui lui répondent. Ses enfants… jusqu’à ce qu’un «Maman » vienne brûler ses oreilles. L’abîme était de plus en plus profonde… Elle sombrait tout doucement se rappelait ses moments de sa vie, cet amour qu’elle avait reçu, cette haine aussi… Mais elle ne regrettait rien… Strictement rien…. « Mon étoile ».

Kye ! Kye ! Kyeeee !

Sa voix avait cette fois traversé l’abîme… Elle se pensait dans un lit en sécurité, mais elle était encore allongée, inerte sur le sable, loin de s’imaginer la scène qui était entrain de se dérouler tout à côté d’elle… Entre un fou et un Ours.
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Gaspart
La différence entre un homme courageux et un lâche est très simple. C'est une question d'amour. Un lâche s'aime, un lâche ne se préoccupe que de son propre corps et il l'aime plus que tout. Un homme courageux aime les autres d'abord et lui-même en dernier.

Philipp Meyer



Je regarde la lame de mon rasoir briller d'un reflet argenté, glissant comme une sensuelle caresse macabre le long du cou qui m'est offert. Mes pupilles dilatées, par ma folie, perçoivent chaque grain de peau de cette gorge, qui, comme un appel me donne envie de la lécher de tout son long.

L’érotisme que dégage cette raclure de Duchesse, ouvre à nouveau mon désir de la baiser comme une vulgaire gueuse. Faible lâche que je suis, je me convaincs que je devrais profiter de ce corps splendide et avantageusement inanimé pour combler mon excitation. Pour ensuite lui trancher la gorge. Oui, l’occasion de me taper une Duchesse étant trop alléchante, j’opte alors pour cette option.

Tout en me redressant pour défaire mon ceinturon, je m’imagine pouvoir bientôt me vanter d’avoir été l’amant d’une Malemort ! Et pas de n’importe quelle Malemort puisque en plus celle-ci est une duchesse.  

Dieu que je m’aime, tellement je suis intelligent…
Ma folie étant de plus en plus dominante, j’en arrive même à me persuader d’être doué d’un esprit supérieur, m’aidant à effacer que je suis un être vil, lâche, et malade, trop centré sur lui-même.

Alors que je m’apprête à venir trousser la petite Duchesse allongé sur la plage, je tressaille de surprise. D'un coup, je remonte mes braies à la va vite, lorsque je découvre un cavalier qui arrive en plein galop en notre direction. L’homme courageux que je suis, n’a d’autres choix que de montrer sa véritable bravoure, en préférant fuir à toutes jambes.

"Putain de merde,  t’es dans de sale drap ce coup-ci !", me dis-je tout en cherchant où me cacher. Regrettant d’avoir laissé le plaisir de la chair empiéter sur ma mission divine : tuer chacun de ces rats de Malemort.


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Argawaen
Le vétéran se retrouvait face à l'agresseur, seulement armé de sa dague, cependant il ne s'attendait pas à la réaction de l'homme. Il le vit partir en courant. Il aurait pu lui courir après mais il ne le fit pas immédiatement. Le Dehuit de Malemort s'approcha de sa cousine, s'assurant qu'elle était encore assez forte afin d'être évacuée dans un lieu plus sécurisé.
A ce moment précis Aarhon fit son approche, il vit un air de honte sur le visage de son homme de main, mais il n'en tint pas rigueur.


Aarhon, escorte ma cousine dans un lieu sur, faite venir des médicastres, je crains le pire pour son enfant, et pour elle... Alors fait ce que tu peux pour que l'on prenne soin d'elle rapidement. Je vous rejoindrais dès que j'en aurais terminé ici.

Argawaen récupéra son épée, couru jusqu'à sa monture qui était un peu plus loin et la talonna sans se faire prier. Il avait repéré les traces de pas de l'agresseur dans le sable et il était plutôt facile de retrouver sa trace. A brides abattues le Dehuit de Malemort passa par le flanc, restant un peu en retrait et s'élança ensuite devant lui afin de lui barrer la route. Il laissa tomber l'épée et tira la hache qui était accrochée à la selle de sa monture. Le vétéran tournait autour de lui et vint mettre un coup sur le bras de l'agresseur afin de le diminuer un peu. Il descendit ensuite de son cheval et s'approcha. La colère le prit et un coup de pied s'abattit sur l'estomac de celui qui avait maltraité la Duchesse.

Argawaen, une fois l'homme à terre s'approcha et allait prendre un malin plaisir à le torturer un peu avant de le tuer. Laissant le tranchant de sa hacher glisser le long de la jambe de Gaspart le vétéran vint la planter dans sa cuisse, une giclée de sang l'éclaboussa et il laissait le soin de la vue à son adversaire de ce qui était en train de lui arriver.


Si je retire cette hache tu seras mort en quelques secondes, mais je ne vais pas te laisser mourir aussi facilement... Tu vas souffrir, et bien plus encore, tu seras méconnaissable dans l'au-delà...

Argawaen tira la dague qui était dans sa botte et la planta lentement dans le bras de l'agresseur, son pied droit venant broyer le coude du second membre supérieur.

Tu auras beau hurler, jamais plus tu ne feras de mal...

Un coup de sang le prit, il dégaina son épée et la planta dans l'estomac de l'agresseur, il prit le soin de faire tourner la lame afin de faire un maximum de dégâts et lui ouvrit les entrailles avec une infinie lenteur... Il retira ensuite son épée, la remit au fourreau et retira la dague et la hache en prenant tout son temps. S'assurant que sa victime ne donnerait plus aucun signe de vie.

Que ta misérable vie te poursuives dans les enfers...
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Gaspart
La psychopathie est un trouble de la personnalité, caractérisé par un comportement antisocial, d'un manque de remords et un manque de « comportements humains » décrit comme étant un mode de vie criminel et instable. ...

Source Wikipédia.


Le choc entre le cavalier et moi fut si violent, qu’étalé sur le sol, je râle de douleur ! Apeuré et surpris je me relève d’un bond.  A cet instant je comprends grâce aux insultes, que l’homme qui me fait face est également un Malemort, et surtout, qu'il s’agit du Guerrier Argawaen… En plus d’avoir des côtes enfoncées qui me font mal, j’ai la sensation que mes jambes flanchent car je comprends que cette fois-ci, ma tâche d’exterminer ces pourritures ne sera pas aussi simple qu'avec la frêle nobliote.

Alors que je m’apprête à implorer pitié, malgré l’horreur de ma folie, le soldat qui me fait face, dague en main, va quérir la belle Duchesse. Et le malin que je suis en profite pour montrer ma bravoure en fuyant puisque je sais fort bien qu’il me sera impossible de tuer le vieux chevalier en étant seul. Ha ! Si seulement mon aîné était présent je serais certain de notre victoire !

A force de courir dans le sable mou, j’ai le souffle coupé. Malgré ma peur je n’arrive plus à courir, du coup je me tapis le plus discrètement possible dans les dunes.  Espérant que le Dehuit de Malemort soit resté au coté de sa cousine Elisa Baccard de Malemort j’en arrive à trouver une lueur d’espoir pour en réchapper.

Épiant en direction du lieu de l'agression, a nouveau je tressaille d’effroi pour sans réfléchir détaler comme un lapin vue que la vieille teigne bourru de Malemort arrive a nouveau sur moi en plein galop.


Barre toi charogne ! Laisse-moi !  Mais rien n’y fait je suis devenu la proie.

Le Vieux Guerrier sur son destrier est tonique de haine à mon égare. Elle le fait vivre comme elle me fait vivre. La haine qu’il à contre moi lui inspire vengeance. Et ça, moi le Psychopathe que je suis, sait la reconnaître sans erreur. Je sais qu’il ne m’accordera pas sa pitié, moi-même le prédateur que j’ai été ne l’aurait pas accepté. La pitié tue ! Elle affaiblit encore notre faiblesse ! Je le sais je le sais je le sais et lui aussi…

A demi conscient, je ne ressens plus l’horrible douleur de mon corps tranchés et percés. Au début de la vengeance que j’ai subit, je hurlais de douleur jusqu'à ce que mes forces m’abandonnant, fassent que je me tue… Le silence est tel que j’entends battre faiblement mon cœur torturé, alors que la lame de l’épée triture mon estomac qui convulse de spasme nerveux.

Mon calvaire sur cette terre prend fin quand je ressens une dernière douleur de plaisir déchirer mes tripes...

Plus tard, quand la prévôté récupérera ma dépouille, celle-ci alors retrouvera dans la poche intérieur de mon veston, la dernière missive que j’eu reçu. Stipulant que notre devoir est de faire crever chacun des Malemort. Cette dernière est simplement signée par un "G". G pour Gregor… Mon grand frère doué du même mal que moi.


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Argawaen
Son agresseur ayant rendu son dernier souffle l'homme se rendit jusqu'à sa monture et grimpa sur la selle. Lentement il laissait son destrier marcher sur la dépouille de l'homme, dans ce genre de situation il n'en avait que faire du respect. Cette pourriture avait eu ce qu'elle méritait et la vengeance avait été accomplie le jour même.
Le Dehuit de Malemort prit la direction du lieu de l'agression et vit non Aarhon, mais le soldat avec qui son homme de main était au départ.


- Où est Aarhon ?
- Seigneur, ne pouvant transporter la Duchesse il est partit chercher de l'aide, elle a perdue beaucoup de sang...

Inclinant légèrement du chef le vétéran s'approcha de sa cousine, se mit à genoux et vint caler le visage de la Duchesse sur sa cuisse. Attrapant sa gourde il essayait de lui faire boire un peu d'eau puis lui humidifia le visage. Posant la gourde à côté de lui, le vétéran vint déposer un baiser sur le front d'Elisa tandis que sa main lui caressait la joue.

Votre agresseur n'est plus... Je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt... Vraiment désolé... Sachez juste que sa mort ne fut pas des plus douces....

Regardant le sang que versait sa cousine le vieil homme espérait qu'un médicastre allait rapidement arriver. Sinon il n'aurait d'autres choix que de l'emmener.
Commençant à s'impatienter mais faisant preuve d'un maximum de calme le Dehuit de Malemort vit Aarhon revenir avec de l'aide. Il avait avec lui un médicastre et deux hommes traînant une charrette.


On va vous sortir de là ma cousine...

Laissant la place au médicastre le vétéran attendait l'autorisation, et le diagnostic du médecin avant de pouvoir faire transporter Elisa dans un lieu plus approprié. Un déplacement n'était peut-être pas envisageable maintenant. Sur le coup il n'y avait pas pensé dans le feu de l'action, et son homme de main avait bien réagit.
Inclinant le visage en direction d'Aarhon le vétéran attendait patiemment le verdict.

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