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Info:
Continuation de la révolution des mentalités dans les RR par le pouvoir des mots !

[RP] Ne lisez pas ceci est une révolution

Zezinho
Préambule HRP :
Ce topic est la seconde "continuation" de celui du même nom ouvert début décembre 2012. Pour plus de convenance spatio temporelle, son cadre RP se déroule à présent à l'Hostel de Guise à partir du chapitre quatre.

Étant donnée l'opinion souvent ouvertement critique envers certains acteurs politiques, je laisse la possibilité aux personnages visés par celle-ci de poursuivre judiciairement le mien.
Les pamphlets à haute voix devant témoins ici sont donc utilisables à la condition impérieuse de respecter le cadre de ce RP. Ainsi, comme nous ne sommes pas/plus dans un caniveau public, que les murs de l'Hostel sont propriété du perso Chlo, donc l'une des plus grandes fortunes et puissances d’Europe occidentale, vous ne pouvez pas vous contenter de faire un vulgaire copié-collé sorti d'un Deus ex machina à la mord-moi-le-noeud. Mon perso faisant ses imprécations-chansons la nuit venue à l'une des fenêtres ouvertes donnant sur la place centrale de Nancy, et donnant parfois des "cours" de politique devant un parterre de jeunes étudiants, vous avez toujours la possibilité de jouer l'envoi d'un espion crédible faisant l'élève qui viendrait raconter ensuite ce que Zé déblatère. Et qui viendrait témoigner au tribunal.
Si ce cadre n'est pas respecté, autant vous dire que je ne jouerai pas à votre jeu judiciaire biaisé, parce que je n'échange pas cordialement avec les joueurs qui se prennent pour des Deus ex machina pour "pourrir" les autres. Des bisous doux. /HRP.



Chapter One : And Who are you ?*
*« Et qui es-tu ? ... »

Vous en retrouverez l'essentiel ici . Jetez-y un œil, ça vaut le détour !


Chapter Two : What is dead may never die, but rises again, harder and stronger.
*
*« ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux »

C'est moi que revoilou ! Oué c'est comme ça que je recommence à te causer toi qui m'écoute ou qui me lit. Après plus de deux mois où j'avais disparu, t'as vu ?
Je suppose que t'as dû remarquer passe que j'arrêtais pas de parler en gargote tout le temps avant, et qu'il y avait pas foule (à part pour les élections of course) pour me tenir compagnie en grande place de Nancy...
Enfin bref. P'tèt t'auras un peu de mal à me reconnaître niveau physique. Enfin oui et non. J'ai changé. Mais je reste petit et poilu. Faut que je commence par te raconter ça : oui je suis devenu un homme, selon les critères physiques qui sont ceux des humains à l'esprit étriqué.
Mais commençons par le commencement. Au moment où on s'est quitté, un peu contraint et forcé.
J'étais alors Porte Parole, Juge et Régent de Lorraine, par volonté du duke le Mandarin qui chante bien, vu que les lorrains avaient voté à 58,4% pour ma liste FREE.
J'avais lancé les grands axes du chantier institutionnel et politique pour les deux prochains mois. J'avais posé les bases pour discuter et ensuite abroger les vieux papiers rances qui servent de lois à la Lorraine et qui la tuent à feu tout sauf doux.
Et puis... faut bien le dire. Tout ça ne s'est pas vu passe que le duke, il voulait pas gouverner en gargote contrairement à ce que je répétais depuis 3 mois devant tout le monde. Ce qui m'a fortement contrarié, mais comme je l'aime bien, le Mandarin qui chante bien, j'ai accepté bon grès mal grès de passer dans le vieux château qui sent un peu le moisi appelé Castel de Nancy.

Mais ça, c'était pas encore le pire. Le pire, c'est que j'ai très vite (au bout de deux jours quoaaa) compris que les têtes de listes adverses, malgré leur très laaaaaaaarge défaite électorale, ne voulaient en aucun cas changer une virgule de ce qu'ils « exigeaient » voir être mis en œuvre.
Bon ça... passe encore, après tout je suis au moins aussi têtu qu'eux. Et sans doute me suis-je mal pris, tout novice que j'étais, pour lancer les débats au sein du conseil.
Mais ya pire. Contrairement à ce que l'une des deux racontait en gargote pour me donner le change, la plupart de leurs positions étaient archi conservatrices, refusant tous les axes politiques novateurs présents dans les objectifs pour lesquels FREE avait été élu à la majorité absolue des votes.
Dont le but rappelons le est de sauver la Lorraine de la désertification, et à terme, de la fermeture pure et simple par manque de population.
Autant l'on pouvait encore causer avec l'un, même si les idées étaient différentes, autant l'autre mettait en exergue une espèce d'idéologie si vieille, si passéiste, si vomissante contre tout ce qui est différent d'elle, qu'elle avait réussi à me faire sortir de ma légendaire bonne humeur pour lui répondre. Triste constat. De la part d'une savoyarde qui s'est fait jeter de chez elle pour essayer de gagner de l'importance chez nous en Lorraine, rejeter tout ce qui est différent et compose une si large frange de la population des Royaumes, pour notre territoire, relève presque, si ce n'est d'une forme de schizophrénie, au moins d'un paradoxe grossier.
Comment repeupler la Lorraine en excluant la moitié des personnes disponibles dans les royaumes ? Hein, quelqu'un peut m'expliquer la logique ? Tout le reste c'est de la poésie.
En tout cas ce constat m'avait mis de fort piète humeur, et ne présageait rien de bon pour le mandat.
Je ne me suis pas trompé : moi pu là, ce conseil fut un échec retentissant, dans le sens où le Mandarin qui chante bien, dégoûté de tous ceux qui l'entouraient en a eu ras le kiki, a démissionné et a lâché les rennes à l 'une des deux têtes de liste adverse, dont je je viens de te parler. Du coup il s'est fâché avec ceux de sa propre liste, trop souvent absent eux aussi. Triste.
Du coup, aucune des réformes, des profonds changements de société, attendus, plébiscités, ardemment nécessaires pour tenter de sauver le duché n'ont été promulgués.
Alors oui je n'étais pô là... mais quelle déception ce fut lorsque je l'ai appris.

Et là tu vas me dire, ben t'étais où toi, puisque tu te plains ? Toi qui avais porté si haut, si fort le souffle de l'espoir & du renouveau ? Et c'est là qu'on en vient à la suite de mon l'histoire que j'ai à te raconter.
Un matin, alors qu'il faisait un temps tout pourave, je sortais normalement de l’Hôtel de Guise pour me rendre, maussade, au castel de Nancy retrouver des conseillers que je ne voulais pas voir, encore moins entendre (c'est rigolo qu'une plante verte et sa copine insultent indûment les autres de dictateurs quand elle-même est incapable de comprendre et de respecter que les gens pensent, disent et font ce qu'ils veulent !), j'ai reçu -encore!- un coup sur la tête. Enfin pas au sens propre hein. Comment dire. Le butor de l'entrée de l’Hôtel m'avait suivit et m'a forcé à rentrer dans un carrosse pour m'emmener voir mon Seigneur et Maître qu'il m'a dit.
Ça sentait mauvais le traquenard, mais je dois t'avouer que le soulagement de ne pas aller au conseil l'avait emporté sur mon instinct de survie habituel.
Au bout de quelques temps, j'ai compris que le lieu de ma destination était peut être mon Maître, mais que c'était l'autre méchant mauvais Gremlin's, TheSpecialOne qui m'attendait.
Et anéfé, il était là, tout souriant, crâneur et imbuvable comme à son habitude, pour non pas me frapper comme depuis toujours, mais... pour me donner des chiantos. Oui des chiantos de mon Maitre.
Tu t'en rappelles ? Je voulais plus que tout devenir un être humain, être accepté comme un être humain, être un vrai humain quoa et pas n'en avoir que l'esprit politique tortueux et torturé de cauchemars la nuit.
Et comme je m'en étais douté, ce fumeux méchant Gremlin's me mit devant un dilemme à la fois simple et extrêmement cruel.


« Espèce de tocard à la mord moi le nœud (toujours aimable n'est-ce pô?). Il se trouve que ton Maître en a marre de se coltiner la boule de poils que tu es. Oh certes, tu as été utile un temps : tu as permis de gagner les élections ducales et impériales à la surprise générale. Mais regarde toi : tu n'es qu'une peluche qui ne ressemble à rien, tout juste bon à attendrir ces pigeons d'électeurs. En sommes tu ressembles beaucoup aux autres politicards lorrains de mes deux, qui n'ont que leur avatar pour eux. Mais ça c'est un autre sujet.
Alors voilà : au lieu de piailler ton malheur la nuit de ne pas être aussi « normal » qu'un humain, au lieu de te ronger les sang de ne jamais pouvoir conquérir la femme de ton cœur -et direct une Princesse, ah le con ! T'as vraiment pas peur du ridicule pauv' tâche ; et bien je t'offre la solution à ton problème : prends ce sachet rempli de chiantos -ceux de ton Maître-, et avale-les jusqu’au dernier, le tout en l'arrosant de ce breuvage alcoolisé. Lorsque tu auras finit le tout – et crois-moi tu finiras le tout-, il te faudra certes du temps et de la patience, et un brin de chance aussi, mais tu auras ta chance d'être un humain à part entière selon leurs propres définitions physiques.
Oui, tu seras certes moins beau que moi qui suis la perfection incarnée sur terre pour toutes les pépé de France et de Navarre (la sal ope d'élevage d'empire c'est pas gégé), mais tu auras tout de même tous les attributs d'un homme.
Ah ! Et au passage tu pourras de nouveau être utile à ton Maître, pour faire de la politique comment dire... à un niveau plus conséquent, en étant... plus présentable. C'est que tes victoires ont crée un certain bazar Mogwaï. A ce qu'il paraît tu serais devenu l'un des cerveaux (je me marre) des gens qui dirigent ou re veulent diriger, ce qui du coup entraîne plus de responsabilités pour toi. Et ce sont ces mêmes responsabilités qui feront ton salut.. ou ta mort.
Mouhahahahahahaha ! Je te laisse tocard. J'espère bien te revoir en enfer un de ces jours ! »


Et ce sont sur ces mots énigmatiques, composant une fin presque théâtrale, qu'il m'abandonna dans un champs que je ne connaissais pô , avec ce vieux maton de Thoros pour me forcer à prendre des chiantos et de l'alcool (moi qui n'en avais jamais pris ! Et qui ne voulais jamais en prendre!) jusqu'à ce que « [je] change ou que [je] crève ». Merci Thoros pour ce beau résumé.
Le coup sur la tête dont je te parlais était donc figuré : si je devais en croire TheSpecialOne, (ou Le Mou' selon certaines de ses « conquêtes »), c'était mon propre Maître, celui qui m'a tout appris et à qui je dois tout qui me forçait à cette solution finale. Marche ou crève. Change ou disparaît. Vit ou meurt.
Mais si les chiantos devaient me sauver, me changer, alors pourquoi mon séculaire ennemi avait-il l'air si ravi que j'ai à les ingurgiter ? Trop de questions, pas assez de réponses...
Et alors qu'une fois de plus je me triturais le crâne pour comprendre l’échappatoire que je pourrais trouver à cette situation pour le moins ridicule, mon esprit en arriva à cette déduction.
Avais-je une autre possibilité de devenir un jour humain ? Non, sûrement pô.
Avais-je une autre possibilité pour un jour essayer de conquérir le cœur de ma bien aimée Lorraine-Luise aaaaaaaaah ? Non, sûrement pô.
Avais-je une autre possibilité qu'être ce serviteur zélé des ordres de mon Seigneur et Maître, même si celui-ci jouait un jeu pour le moins troublant avec moi ? Non, sûrement pô.
Mais étais-je autre chose que cette fichue boule de poils qui parle et pense comme un homme, étais-je autre chose qu'un clébard docile, étais-je vraiment quelqu'un bordel-de-latrines-bouseuses-qui-puent ?!
Avais-je la moindre chance de sortir de ce champs vivant si je ne m'exécutais pas? Non sans aucun doute...

Alors la solution fut vite trouvée : j'ai avalé les chiantos. Tous, un par un. A chaque fois avec une lampée de cet alcool immonde que les poivreaux aiment tant. Au début je les comptais... et puis mon petit corps et ma petite tête ont finit par tourner, voltiger dans des espaces-temps qui m'étaient inconnus jusqu'à lors. Je me souviens -mais étaient ce vraiment des souvenirs ou des purs délires?- avoir commencé à chanter, puis à vomir, puis à chanter encore, sous les coups de pieds rageux de Thoros. Je me souviens d'avoir vu la fée verte, qu'elle m'ait dit à l'oreille que tout serait plus difficile maintenant, mais qu'il fallait que je m'accroche.
Ne sachant même plus si j'avalais ou non, je me rappelle pourtant des mots qui raisonnèrent dans mon esprit :
« Fais confiance à la légende de Paï Meï, (mon ancien Maître en des temps immémorables), pour t'en sortir.
« Un enfant du ruisseau et un killer devenus Aigles, reviennent d'entre les morts... ils sont à la fois tout et rien pour toi. Méfie-t-en mais n'oublie pas leurs leçons. Jamais.
Le bal danse, les pions avancent, dansent les temps où si rien ne change, tout changera inexorablement »

Prophéties, imagination, pur n'importe nawak sans consistance ? Allez savoir. Mais ils ont tellement été répétés dans mon pauvre esprit, que je suis aujourd'hui encore, parfaitement incapable de les oublier.
Et puis la souffrance physique. Je croyais qu'on m'écartelait comme une peluche qu'un enfant trop gâté réduit en charpie en tirant dessus pour voir comment ça fait.
Et puis plus rien. Le vide. Le trou noir.
Combien de temps ça a duré ? Quelques jours peut être ! je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne sais si je le saurais jamais.
Peut être étais-je mort, peut être dormais-je profondément. Qui sait ?
En tout cas je me suis réveillé d'entre les morts... parmi les morts. Oui tu as bien lu. Quand je me suis réveillé j'ai très vite compris que j'avais été enterré -vivant- dans ma boite, sous terre.
D'abord j'ai angoissé comme un malade ! T'imagines toi, te réveiller enterré vivant un beau matin ? Nan hein ?! Ben moa c'est pareil. Sauf que je l'ai vécu.

Sauf que là, une fois la crise d'angoisse passée, mon cerveau s'est remis en marche. Et comment te dire ? Je me suis effectivement *souvenu* des leçons de Paï Meï.
Oh bien sûr à cette époque là, ce n'était pas tant à moi qu'elles étaient destinées, mais à ses élèves. Mais j'ai tout vu, tout entendu. Et comme j'ai boucoup de défauts mais que j'ai une bonne mémoire, ben une image m'est venue en tête.
J'ai vu ma Lorraine à moi, comme dans un flash, prisonnière sous le poids des couches de papiers qui avaient finit par l'enterrer vivante.
Et là, le déclic. Tout comme elle, je devais surpasser le manque d'espoir et le tragique de la situation pour comême taper, avancer. Taper pour avancer. Frapper la boite qui m'enfermait pour la briser, l'outrepasser et revoir le jour pour respirer l'air
LIBRE.
Et c'est ainsi que telle mon héroïne préférée, je me suis mis à taper, et encore taper de mon poing pour avancer.
J'entendais le doux bruit d'une musique dans mes oreilles, c'était la musique de la survie, ce surcroît d'espoir quand tout est mort, ce panache au dessus de l'audace, ce supplément d'âme qui permet de déjouer tous les pronostics pour gagner, pour (re)vivre !

Sorti de mon trou funèbre le poing ensanglanté mais vengeur, de ce champs macabre que finalement je n'avais pas quitté, en m'accrochant à chaque centimètre de terre contenu par les ongles de mes mains meurtries, j'ai crié au diable et à Deos, à Christos et tous les prophètes connus de ce vaste monde, j'ai crié tel le nouveau né pour la première fois propulsé dans le monde.
D'ailleurs, d'une certaine façon, ce jour là je suis mort- et je suis né.
Il ne me fallut pas des heures pour comprendre que mon corps avait changé, une fois LIBRE.
Plus grand de quelques pouces, bien que restant de taille très modeste, des muscles plus développés aux bras et aux jambes, bien qu'atrophiés par rapport au moindre travailleur servile, mais toujours aussi poilu.
A la place de mon innocence & de ma vertu perdue, s'érigeait là (oui tu sais là... entre les cuisses !) un «tuyau» disproportionné par rapport au reste de mon corps. Oui, il est énooooooooooorme ! Comme ma * bip * quoa.
Et lorsque croisant une jeune paysanne les fesses en l'air par hasard en marchant à travers les prairies, celle-ci cria « à l'Anaconda » en riant alors que mon tuyau se levait (que veux-tu ! Je découvrais mes premiers émois physiques d'humain), je compris que j'étais un homme... qui aimait les femmes autrement que par la pure pensée d'autrefois.

Me voici donc un homme. Mais un homme qui a conservé la pilosité et la petite taille (proche) d'un Mogwaï. Et mon visage bien que mignon pour une peluche, et c'est là tout mon drame, est extrêmement ridicule pour l'homme nouveau que je suis.
Désagrément fâcheux... jusqu'à ce que je reçoive mon « second coup sur la tête ».
Autant symbolique que réel d'ailleurs.
Je compris plus tard qu'une bande de moines m'avait bastonné me prenant pour un être mi-homme, mi-démon.
Et je compris encore plus tard que la seule chose qui fit que je sois encore en vie pour te raconter mon histoire à toi, cher lecteur ou silencieux auditeur, soit l'intermédiaire de la fortune de mon Maître qui, se répandant avec largesse pour ne pas que je finisse torturé et brûlé (à nouveau) dans quelque glauque cave du saint esprit – qui n'a de saint que le nom, me permit au contraire d'y bénéficier d'un traitement de faveur.

Dans cette abbaye on m'y soigna, on m'y donna à manger donc. J'ai pu m'y reposer sans crainte jusqu'à il y a peu. J'étais officiellement en « retranchement spirituel », quoi.
Et on eu guère besoin de me convaincre que je devais cacher mon visage si... boule-de-poilesque et mon « Anaconda » pour passer, à défaut d'un être banal & inaperçu, au moins pour un troubadour ou un bouffon de type particulièrement extravagant.
Ça tombe bien le coup du troubadour. J'aime chanter et réécrire des chansons anciennes. J'aime danser. J'aime vivre libre. Pile poil le profil de l'emploi.
C'est là que nous avons eu l'idée du masque pour cacher ce visage trop poilu pour être honnête.
Oui ce même masque que ceux qui ont un pouvoir magique de savoir lire les fiches des autres n'auront pas manqué de remarquer dès le début de ma première arrivée en Lorraine, fin décembre dernier.
Un masque de vengeur, pour une personnalité pourtant plus-honnête-tu-meurs. Il cache une identité, tout en révélant les traits réels de celui qui le porte. Il est l'obscur dans le jour, l’infamie de ses créateurs, le point immobile d'un corps en perpétuel mouvement. Il sera à présent mon visage publique, mon raffinement et mon orgueil.
Et accessoirement il permet de ranger tous ces foutus poils.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
Chapter Three : The Prince who was promised, or the ultimate Hero's fight.*
*«Le Prince qui fut promis, où le combat du dernier Héros »

Il fut un temps... où la Lorraine était peuplée de milliers d'habitants. Où la ville la moins peuplée, comprenait plus d'âmes en vie que n'importe quelle autre ville d'empire de nos jours. Où les grands politiques lorrains, qui deviendraient le temps passant des légendes dans le cœur des enfants des Royaumes de 7à 77 ans, réglaient leurs comptes une bonne fois pour toutes en tranchant dans le vif, en s'éliminant après chaque grosse erreur par la menace d'un procès en HT marquant par là, la fin de leur carrière en politique. Et à chaque élimination, la Lorraine avançait, parce que l’État pouvait prendre un cap et s'y tenir, si bon ou si mauvais soit-il.
C'est le témoignage écrit et oral des acteurs majeurs de cette époque qui en atteste. Une bonne partie de ces écrits sont déjà consultables publiquement, mais, par je ne sais quelle fainéantise d'esprit, ou perte de mémoire, presque plus personne ne s'en souvient.
Et puis ce système des anciens a explosé lorsque ceux qui le tenaient se sont auto-détruit, lors de leur règlement de compte final. Ceux qui étaient derrière n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser les morceaux. Même si, faut bien le dire une bonne partie des caciques était déjà mort ou partie, et que cet événement n'a fait qu'accélérer la fin de cette période.
Cette chance historique de pouvoir changer radicalement les structures de l’État lorrain n'a pourtant hélas, pas été saisie jusqu'à aujourd'hui.
Mais c''était un autre temps, ce temps des anciens. Pour le meilleur et pour le pire ils ont marqué l'Histoire de cet univers.

Depuis, les choses ont changé, et pas qu'en bien malheureusement. Qui sait, en dehors des quelques lorrains actifs qu'il reste, que la Lorraine est un duché fief d'en-pire mais à culture purement française ? Qui sait dans les Royaumes en dehors du territoire que la Lorraine existe ? Allez je te le dis : personne.
Les crises politiques ont continué, plus récurrentes et absurdes qu'avant, ce qui a été gagné en tranquillité apparente (parce que dans les coulisses tout le monde se tire toujours autant dans les pattes) a été perdu en intérêt pour le duché.
Y a t-il des solutions magiques ? Ben nan. Y a t-il une fatalité face au dépeuplement ? Non plus. Mais il est clair qu'en excluant par idéologie une grosse partie des actifs des royaumes ce n'est pas comme ça qu'on résout le problème du dépeuplement et du manque d'intérêt de la province pour les francophones vivants dans les royaumes.
Au final rire ou crier aux éclats n'est il pas mieux que chuchoter et préférer le statut quo ? Bloquer des réformes parce que son caprice ne trouve pas une majorité au conseil pour l'appliquer, équivaut-il au fait de refuser ce caprice pour que la majorité élue avance sur le seul chemin qu'il reste pour essayer (sans certitude de réussite) de sauver la province ?

Vastes et fondamentales questions. Mon passage au conseil et la petitesse d'esprits de certains « hautes gens » en compagnie de leurs exécutants m'ont donné boucoup à réfléchir le temps où j'ai été contraint au monastère.

D'autant que lorsque mon Seigneur et Maître est reviendu m'voir en m'annonçant qu'il retournait -enfin!- sur sa terre natale Lorraine, il m'a fait une offre que je ne pouvais pas refuser. M'a t-il fait souffrir ? Oui. M'a t-il dupé ? Oui. Est-il plus futé que moi ? Oh que oui. Lui serais-je toujours fidèle ? C'est évident . Sans lui, je ne serais rien d'autre qu'une peluche. Sans lui je n'aurais pas connu le défi, l'amour, l'envie, la motivation, l'alphabet, l'écriture, la parole et tout le reste.
Or, même si je pourrais lui en vouloir pour la brutalité de ma « transformation », il se trouve que d'autant plus aujourd'hui sans sa protection, je serais incapable de survivre dans un monde si intolérant, rejetant tous ceux qui n'ont pas l'air assez normaux. Ou qui ne pensent pas comme « la masse » des suiveurs.
Alors le défi est trop beau : redonner le trône à Chlo, et faire tout ce qu'il faut pour sauver la Lorraine. Rien de moins.
Alors bien sûr comme toujours ça sera difficile, il y a le risque qu'une bande de flûtistes, de licteurs et autres boulangers s'improvisent petit adversaire de bac à sable, ne doutant de rien pour passer sur mon Maître et moi-même : c'est d'autant plus excitant, c'est d'autant plus motivant. C'est tellement bon de devoir se surpasser !
Et c'est comme ça qu'un beau jour, oui un beau jour de juin, nous reprîmes nos montures en route vers la Terre promise: Nous avions un duché à sauver.
Telle Brünnhild sauvée par son Sigurd, Chlo sera t-il le sauveur de la Lorraine ? Seul l'avenir nous le dira.

Chlo sur son beau cheval noir, Mogwaï sur sa... belle autruche (et voui!), les paysages parcourus défilants à vive allure m'inspirèrent une petite chanson reflétant bien le moment : notre complicité était de retour. « If you go on my way : I'll go with you !*

« Oh mon maître, mon sauveur ! Oh mon mentor, mon seigneur ! Qu'importe le résultat, pourvu que le combat soit magnifique !
If ours dreams goes nowhere... I'll go there proud !*

Et c'est ainsi la démarche lente, le port fier et froidement déterminé, le regard des passants petits et grands fixés et interloqués par ces deux quasi morts-vivants pourtant bien réels (enfin réels...) aux couleurs de l'Aigle, qu'ils firent leur entrée dans le cœur de Nancy, pour rejoindre l’Hôtel de Guise.

D'après les témoins, ça sentait le roussi : une sorte d'étrange impression de calme avant la tempête.
Moi je te le dis direct : la Liberté, pour l'heure sourde et silencieuse, est en marche. Alors conservateurs et passéistes de tout poil, pour vous il est l'heure d'appeler la police !


Si tu me cherches, je ne me cache pô : viens taper à la porte de cet Hôtel et fait appeler Mogwaï dit « la boule de poils de Lorraine ». Ou bien encore Mo' « le poilu ». Ou encore « l'Improbable »..
Et ma mission elle aussi a un nom : FREEDOM's vendetta.*

En attendant, t'as pas oublié j'espère !? Je te fais des bisous-doux et... Moooooooooooooooooooooogwaï !






*«Si tu vas dans mon sens, j'irais avec toi !
*«Si nos rêves nous amènent nul part... j'irais fièrement là bas !
*«La vengeance de la Liberté.
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
En ce beau matin de 1461 portant la promesse de la Renaissance, de l'avenir, partout en Lorraine fut distribué ce tract :


Lorraine, souviens-toi, souviens-toi de ce 5 Juillet, de la Victoire de Chlo et de ses Illusions. Souviens-toi de ce jour, souviens-t'en, à l'oubli je ne peux me résoudre...


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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
Chapter Four: A new hope ?*
*« Un nouvel espoir ? »

Il fut un temps... plus d'un an déjà que nous ne nous causons plus ici vous et moi. Mais à présent que les minutes de nos blablas sont conservées, ça change tout. Alors je vais recommencer ma folle farandole.
On s'est quitté sur les réalités d'un empereur qui n'a pas voulu changer les choses (pour notre plus grand malheur) malgré son élection grâce aux votes de ceux qui voulaient retrouver leur liberté. Ce qui m'a fait fuir.
On s'est quitté sur le quotidien morose d'un Chlo qui n'a pas supporté la pression de la gestion de la Lorraine. Ce qui m'a fait fuir.
On s'est quitté aussi parce que ma chère Luisaaaa-Lorraine a disparu. Comme un énième coup d'épée sur ma nuque, je n'ai pu que fuir.
Bolchen comme toujours fut mon refuge, grâce à l'hospitalité de Charly. Faut dire aussi que la dernière fois qu'on l'y a vu remonte à la saint glin glin, hein. Alors que je m'y recueille dans la bibliothèque ou pô, n'y change rien.
A Bolchen j'ai eu droit de nouveau à quelques « transformations » à coup de Chiantos, expérimentations de Chlo, et de fuite en avant dans les lectures de la Lorraine, de l'empire et de la France du passé. Ah, oui ! et un épitaphe est venu sceller ma nouvelle identité : Zezinho. Ou petit José en bon français. Dans la langue lusitanienne, c'est le surnom affectueux que l'on donne à "Zé".

Tout ça fait que je suis plus trop bien sûr d'être complètement maboule, ou au contraire plus lucide que jamais. Je vois des choses. Comme la Lorraine d'autrefois, je vois dans mes rêves Luisa. Je sais qu'elle ne reviendra pas, et pourtant elles ne font plus qu'une, tel l'image fantasmatique de l'amour de Romeo avant de connaître sa Juliette.
Parfois, lorsque je pense, ou pire quand je parle, j'écris, je me sens comme pris dans un tourbillon, dans l'irrépressible feu d'un vieux volcan que l'on croyait éteint. La geste, le savoir, les armes de l'Implacable m'ont tant imprégné, que j'ai l'impression de pouvoir comprendre ce qu'il y avait dans sa tête dès qu'il s'agit de politique, de Lorraine ou des deux.
C'est dingue, nan ? Du coup dans le même mouvement, il est limpide, facile pour moi de condamner les excès qui ont mis le feu à ce duché avant qu'il n'en parte suivre son destin de Monarque.
Je me sens comme... en dette vis à vis de la communauté lorraine, alors qu'en dehors des volontés de mon Seigneur, rien ne m'oblige à y rester. Incroyable. Et cette dette plus que quiconque je me sens capable de la payer.
Équilibrer les comptes à travers les temps et l'espace ? Je n'en ai aucune idée ! Toujours est-il qu'en moi habite une force qui me dicte de me sacrifier, quand je le peux pour un duché que j'aime d'amour.
Pourtant j'ai bien cru ne jamais revenir. Tant de désespoir, tant de tyrannie impériale, tant de stupidités, tant de léthargie, et si peu de courage pour bouleverser la donne. Pourquoi rester ou revenir ?
Pour bibi, le monde était stone...


J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J'sais pas si c'est la Terre
Qui tourne à  l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m'fait du cinéma
Qui m'fait mon cinéma

Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit
Stone
Le monde est stone
J'ai plus envie d'me battre
J'ai plus envie d'courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent cet empire
Que la Lorraine peut détruire
Comme un château de cartes...


Stone
Le monde est stone
Laissez moi me débattre
Venez pas m'secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'souffrir
J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir...


Vous souvenez vous ? ce dilemme dont je vous avais parlé. Gouverner de manière autoritaire pour briser les conservatismes et ainsi donner des droits aux provinces et aux populations ? Ou faire comme les autres, et attendre qu'on nous donne des droits par miettes selon l'humeur de l'empereur du moment ? D'un côté le risque de devenir comme ceux qu'on condamne, de l'autre la mort annoncée de la Lorraine. Quel choix faire ?

De tristesse, j'ai souvent prié Deos, et me suis tourné vers Lui, dans des imprécations déchirantes :


Et puisque l'on a pour prison
Une terre dont le seul horizon
Est un désert
Un désert
Et puisqu'il faut souffrir debout
Pour ne survivre ici qu'à genoux
Dans la poussière


Puisque l'amour
Est inaccessible, un jour
Et le rêve trop lourd
Pour être libre, un jour
Que Deos me pardonne
Si de n'être qu'un homme
C'est ma peine maximum

Et puisque nos appels se perdent
Et que notre ciel reste sans lumière
Et sans regard
Où qu'on regarde
Même si croire n'est qu'un recours
Devant le peu d'espoir qui nous entoure
Qui nous égare


[refrain]

Mais pourquoi se mettre à genoux
Pour qui vouloir vivre debout ?

Puisque l'amour
Est inaccessible un jour
Et le rêve trop lourd
Pour être libre, un jour
Que Deos me pardonne
Si de n'être qu'un homme
C'est ma peine maximum

Mais que Deos me pardonne
Si de n'être qu'un homme
C'est ma peine maximum...

Maximum...


Mais c'est quand j'ai failli me noyer dans ce paradoxe d'apparence impossible à résoudre, qu'un flash m'est apparu. Luisaaa est venue chanter comme si elle était en gargote devant tous les lorrains. Et en quelques notes, ému jusqu'au plus profond de mon être je suis resté :

Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange

Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange


Il jouait la Lorraine debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait la Lorraine debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez

Il n'y a que pour sa Lorraine, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour d'elle, quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange

Lui et sa Lorraine, ils pleuraient quelques fois
Mais quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire...


Il jouait La Lorraine debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup !


Depuis, plus que jamais je suis convaincu qu'il faut que je continue de tracer ici mon chemin. Que je mette en musique le dessein des espoirs éparpillés de la nouvelle Lorraine.
Parce qu'au bout de ce chemin, au bout de ces souffrances se trouve la libération du peuple lorrain.
Lorraine ô ma belle Lorraine, à l'oubli de ton être je ne peux me résoudre, à abdiquer de ta nature je ne peux me soumettre...
Et sur ce chemin, me voici de retour avec l’œil du tigre !

_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
C'était un jour important qui s'ouvrait en Lorraine. Pour la première fois, face à un parterre de jeunes étudiants, et librement ouvert à tout lorrain se conduisant en gargote, le conseil ducal élu allait tenir tribune d'intérêt public devant l’Hôtel de Guise. Enfin, nous allions pouvoir entendre -et lire- dans les mots les plus accessibles qui soient dans la mesure du possible, des explications à des notions qui paraissent de l'extérieur compliquées, et qui empêchent tout un chacun n'ayant pas fait d'études dans ce domaine de contredire le ramassis de bêtises dont se servent certaines truffes pour maintenir leur tyrannie et leur terrorisme intellectuel contre les lorrains et contre la Lorraine.
Pour qu'enfin cesse d'être véhiculées en toute impunité tout ce blabla à la mord moi le nœud, me voici, que v'là.
En attendant que les plus motivés des élus ducaux viennent prendre place à ses côtés, Zé prit parole, sur un air vieillot de « l'empire tourne en rond » :



Hey coucou tout le monde les gens ! Aujourd'hui attention ça va parler de trucs sérieux, importants pour notre vie individuelle et collective, mais de façon détendue et en essayant de placer des vannes de ci de là.
On va commencer par le constat de la situation, et pourquoi on nous impose à nous des ordres de maboule au mépris de la signification des mots de la langue française. Des ordres qui nient le bon sens et qui nous tuent à grand feu. Oui nous tuent parce que la situation c'est la catastrophe, mes chers lorrains !
Je sais pas si tu as remarqué, mais on est plus que 267 en Lorraine. Il y a un an et demi quand je te faisais déjà part de mes cauchemars, de mes craintes, et de mes prévisions, on était 400 et quelques. Ce qui signifie qu'en ce petit laps de temps on a perdu pas loin de la moitié de la pauvre petite population déjà décimée qu'on avait. Pour rappel, au moment du départ de Guise d'ici, il y a environ 4 ans et demi, on était environ 3600 !
Depuis janvier 1461 j'avais alors essayer d'alerter, de prévenir, que si rien d'ampleur n'était entrepris, la Lorraine allait crever dans les années à venir, plus tôt que tard d'ailleurs. Et ben on y est.
Pourquoi ? Parce que contrairement à mes préconisations, c'est encore et toujours la même « politique » ubuesque, celle qui nie la réalité In Gratibus, celle des « copains d'abord » qui est imposée par diktat et oukases (des ordres tyranniques quoi) contre les intérêts vitaux de la Lorraine et des lorrains.
Pour ces gens là, qui se parent du manteau de « braves gens »  avec de belles et grandes couronnes, l'empire a commencé après le départ de Guise de Lorraine, avec la fédération des Cloches de Pirlet (sébastien de Belrupt qu'il prétendait s'appeler après avoir changé de nom. Oui le fossoyeur de Verdun !).
Vous savez, cette espèce d'immonde truc fédéraliste qui a ouvert la voie au royaume de lothacaca. C'était tellement nul, que ceux de la petite bande de franc comtois (attention c'est loin d'être tous les franc comtois! Y en a des biens aussi là dedans.) alliés aux germaniques méconnaissant notre réalité francophone, ceux qui ont colonisés le conseil impérial, ceux qui prétendent nous commander en anglais, ont profité de cette nullité institutionnelle pour imposer un truc encore plus nul, qui confisquait encore plus NOS libertés et NOS droits. Et par quel prétexte justifient-ils ça ? Parce que les francophones étaient trop indisciplinés et ne voulaient pas suivre les ordres ! Nan mais LOL (du nom de la dernière liste électorale de Guise) quoi ! T'exprimes, tu campes et tu vis ta différence, ton refus de leur bêtise crasse, et ils te condamnent de ne pas être un mouton bien servile ! Vous voyez comme ce serait un gag si la situation n'était pas tragique ?
Aujourd'hui il croient disposer de tant de pouvoir, qu'en toute impunité, ils peuvent cracher sur l'Histoire. Sur notre histoire.
Ce noir constat m'oblige à prendre des risques, à libérer ma pensée, à devenir un Résistant contre leur tyrannie.
A la vérité, cette version officielle, si elle doit être partagée par quelques petits apparatchiks (= bureaucrates coupés de toute réalité) en Franche Comté qui ne veulent pas creuser plus loin ou sont trop jeunes pour ne pas en savoir plus, est loin d'être celle dont les plus anciens -honnêtes- se savent être les dépositaires.
La vérité, c'est que, traumatisés par ce que la Lorraine de Guise et Chlo leur a défoncé et brisé littéralement leur projet avant l'heure de royaume francophone, lors du fameux épisode historique de la crise du HCI (organe ancestral de centralisation des décisions coordonnées entre la Lorraine, la Savoie et la FC), ces anciens là qui n'ont jamais pu le digérer, ont fait en sorte de profiter d'une part de l'élimination de toute une génération d'hommes de pouvoir en Lorraine, en FC et en Savoie, d'autre part donc du départ dudit Guise pour aller devenir premier Roi de France post lévanides, pour relancer leur minable et revancharde vision centralisatrice et complètement à caguer de la zone francophone, que l'on peut étendre depuis à l'empire entier.

Oh oui, s'ils s'acharnent contre la Lorraine, contre nous, s'ils font tout, eux, leurs sbires, et leurs « enfants spirituels » de notre époque pour nous matraquer la tronche, c'est parce qu'ils savent exactement ce qui peut leur tomber dessus dès lors que la Lorraine marche et agit sans qu'ils n'aient de moyen de la contrôler. Ce qui leur tombe dessus c'est la colère dévastatrice de types et de nanas qui leur massacrent ces minables projets hégémoniques qui leur tiennent à cœur en privé depuis si longtemps. Imaginez vous une seconde à leur place : vous passez toute votre vie (parfois 7, 8 ans) à essayer de mettre en place d'abord dans le dos de l'Empereur de Droit Divin LJS, puis après l'élection des empereurs, avec la complicité de germains qui ne veulent surtout pas avoir à comprendre ce qui se passe chez nous, des structures pour ne plus avoir à supporter, souffrir et tenir compte des avis et des intérêts des provinces, si ce n'est quand ça touche à leurs propres titres en Franche Comté. Forcement, lorsqu'ils ont été une première fois anéantis par la Lorraine, où leur solution a été de fuir, disparaître ou mourir, où pendant près de 6 mois derrière plus personne de peur n'a osé faire quoi que ce soit, forcement ! Ils ont essayé de tout faire pour que plus jamais nous ne puissions revenir briser leurs rêves hégémoniques.
Jamais ? Ah oué ?

Il rit, songeur, puis reprend :

Je vais même vous dire : je suis persuadé que certains, rares, mais certains d'entre eux, pensent avoir agi ainsi pour « la bonne cause ». Ils se trompent. Mais ils croient avoir raison. Contaminés par l'anachronisme (certains t'insultent direct d'hérétique, mais je ne suis pas de cette engeance là) de leurs visions jacobines, centralisatrices d'une part, par leur incapacité à renouveler leur réflexion sur ce que sont les Royaumes, cette non réflexion sur la base de toute chose qui les conduit à la négation de partir de l'état de fait que les gens viennent dans les Royaumes librement pour y participer par goût du ludique et d'émulation d'autre part. C'est ce qui explique leur pensée, ou leur absence de pensée remettant en cause leur doxa (=dogme) qui est devenue au fil du temps la solution la plus confortable pour ceux voulant gagner un titre ou ne pas perdre le leur. Entre corrompus aveugles et sourds, partie prenante du système, ignorants qu'ils maintiennent dans l'ignorance délibérément, ou suiveurs qui se foutent qu'une province peut crever, on en est là.
Comme des gardiens autoproclamés de moutons ou de vaches qui filent tout droit dans le précipice, et qui n'accepteraient pas de voir que dans le troupeau il y a des hommes et des femmes, libres, capable de raison, qui ne veulent en aucun cas et en aucune façon suivre leur délire. Délire mortel.

Des hommes et des femmes, qui réunis forment la population active de notre duché, qui ne baisseront pas, plus, leur pantalon. Des hommes et des femmes qui se battront à leur façon, selon l'identité, l'histoire et la culture propre à la Lorraine.
Nos deux derniers ducs défendant nos libertés et nos droits, le second voulant négocier la transformation par l'intérieur de ce système pourri, ont été voués aux gémonies tyranniques, sur la base de 0 argument, si ce n'est qu'en sommes ils disaient et faisaient ce qu'ils voulaient en lothacaca et à l'échelon impérial. Ah oué ? Et le contrat héraldique c'est de la cuisse de poulet ? Et notre autonomie elle-même garantie dans la magna caca, c'est du vent ? Ah oué ?

Dès lors chers lorrains, une fois que le constat et l'explication des ordres maboules j'en ai causé, il nous reste à évoquer le plus intéressant. Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Et comment ? Et qu'est ce que ça veut dire l'autonomie, la souveraineté ? Quel est le rapport avec nos libertés et nos droits ? Ben je vais t'expliquer, touuuuuut ça, attends une minute !
Bref, la réalité In Gratibus et Divine qui s'impose seule à nous ; ce que nous devons faire pour essayer de nous sauver et ce que nous allons faire pour vivre de manière ludique et pleinement multi-interactive.



Fit une pause, pour une petite mirabelle. Il reprendrait dans quelques "minutes".

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
La différence qui nous sépare fondamentalement, c'est qu'ils pensent qu'une personne a le droit, parce qu'empereur élu, ou pote d'empereur élu, de faire, dire et imposer tout ce qu'il veut dans n'importe quelle province, vis à vis de n'importe qui. Même le pire. Même ce qui outrepasse ses fonctions. Au mépris des Règles de Droit Divin. Et le tout en essayant de se faire passer pour des gens de bien. Ils veulent tout pouvoir, mais n'être responsable de rien. Belle mentalité ?
Ils imposent à un duc de Lorraine de parler anglais avec eux, ou sinon de se barrer en France. Manque de pot pour eux, sujet ultra casse gueule, parce qu'ICI c'EST la zone francophone, pas anglophone. Manque de pot, ce sont les Créateurs de Droit Divin, qui IMPOSENT qu'ici l'on parle français. Qui IMPOSENT que personne, tout empereur élu soit-il, n'a le droit d'empêcher à quelqu'un de progresser dans l'échelle sociale des Royaumes. Rien qu'avec ça, vous avez un échantillon du scandale permanent que nous vivons, du drame qu'a vécu notre précédent duc élu, et de l'état de santé mentale des truffes qui prétendent nous commander en niant jusqu'aux propres règles de Droit Divin. Faut-il avoir un ego surdimensionné ou ne plus savoir faire la part des choses entre lois fantoches qui viennent d'eux et règles du « dessus » qui s'imposent à eux.
A ceci nous répondons, que notre langue, en Lorraine, c'est le français, que c'est et ça restera toujours ainsi. Que ça leur plaise ou non. Que l'anglais est la langue du royaume d'Angleterre, et que cette langue n'est la maternelle d'AUCUNE zone linguistique de l'empire. Que le Droit Divin parle pour nous, et que leur blabla est égal à ce qu'il doit être : du blabla sans aucune incidence en Lorraine.

Ils imposent à la Lorraine de supporter le royaume imaginaire de lothacaca. Or, ce « machin », qui est sensé nous commander, et donc continuer de voler nos libertés et droits légitimes à nous gouverner par et pour nous-mêmes, n’existe que dans leur esprit. En 1462, notre année d'existence, cela fait déjà près de 500 (!) ans que ce royaume a disparu. Une paille... parce que sinon à ce rythme pourquoi ne pas restaurer la fonction de consul et de dictateur à vie de Rome ? Quitte à sombrer dans le ridicule... autant ne pas faire dans la demie-mesure. En parlant de ridicule d'ailleurs. Ils ont pondu des charges de « ministre » (en 1462 en empire ahahahaha!), dont l'inénarrable et inimitable « ministre de la culture » : De l'avis unanime de tous les actifs que j'ai pu un jour croiser, pas un francophone ne manque à l'appel pour se fout' de la tronche d'un truc pareil, et, forcement chacun attend, « fébrile » de voir débarquer un « Jacques Langue » et sa fête de la musique impériale.
Une seule réponse à ça : AHAHAHAHAHAH. Le ridicule ne tue pas, mais Deos ! qu'il vous met plus bas que terre.
Bref, il me semble qu'en toute conscience, lorsque l'on s'accroche comme ils le font par idéologie, par cupidité (miam miam titres de prince imaginaires), par ennui dans leur province (quand t'as été duc, certains se disent qu'il faut essayer d'aller « au dessus » et donc finissent par mépriser, nier et jouer contre les intérêts de leur propre maison où ils habitent pour continuer de se sentir important... n'est-ce pas la définition par excellence de haute trahison envers son duché/comté?), à un royaume imaginaire (aucune existence ou levier In Gratibus), ils méritent bien leur qualificatif d' « enfants perdus du pays imaginaire ». Manquerait plus qu'ils voient des fées, et on aura gagné le pompon !

Ils imposent en résumé à ce que le duc de Lorraine (et son conseil) élu par notre population ne soit qu'un vulgaire fonctionnaire, qui posséderait moins de levier d'action (alors qu'il les a tous dans la main In Gratibus) et de rang inférieur à n'importe quel vassal imaginaire du non moins imaginaire « domaine impérial » ou « royal ».
Gnééééé ?! N'est ce pas là que commence la folie lorsque l'on nie à ce point la réalité dans laquelle nous vivons ? Mais alors à quoi ça nous servirait d'élire un duc pour appliquer une politique chez nous (les autres font ce qu'ils veulent chez eux), si des histrions en mal d'autorité (imaginaire) disent que de toute façon « c'est comme ça et pis c'est tout, sinon l'empereur il va te destituer et te déclarer ennemi de l'empire » ? Vivons nous dans un monde qui serait surnommé « tyrannie bête et méchante renaissante » ? Faut que les Créateurs m'avertissent, parce que si tel est le cas, autant tout de suite se barrer et faire fermer la Lorraine et la plupart des provinces où il ne restera plus personne pour regarder ébahis, des maboules s'enivrer de leur propre bêtise.

Ils imposent même une définition tyrannique, anachronique, erronée des mots et des concepts qu'ils utilisent pour faire peur et tenir la noblesse comme des esclaves serviles à leur botte (c'est ça où ils sont destitués sans procès et sans même un motif juridique !), pour accoler des notions profondément contradictoires dans leur « magna caca » (et je ne parle même pas de la lothacaca autant faire comme si tout ceci n'existait déjà plus, ça ira plus vite).
A partir du moment où le « contrat » héraldique lie un suzerain à son vassal et un vassal à son suzerain, les droits et les devoirs engagent les deux parties. La fidélité par exemple. La finalité en terme héraldique, ça implique d'une part que le duc de Lorraine élu, vassal de l'empereur élu, réponde à la levée de ban impériale. Et si le duc l'estime nécessaire, parce que seul il ne dispose pas de moyens nécessaires pour répondre à cette levée, alors il lève à son tour son propre ban (donc l'arrière ban). D'autre part, que le vassal n'agisse pas contre les intérêts vitaux de son suzerain. Mais tu vois, ici, ça signifie pas « je fais ce que je veux ! si t'es pas d'accord, je te destitue et je te ferme ton clapet ». Ça ne marche pas comme ça, ça ne veut pas dire ça dans la langue et l'histoire francophone. Certes, au règne des muets, les perroquets sont rois. Mais tout de même... en terme héraldique, ça signifie qu'un vassal ne doit pas trahir son serment en allant chercher un autre suzerain plus fort, plus large dans ses cadeaux, ET lui confier la vassalité effective de ses terres au détriment du suzerain naturel (sans que celui-ci n'aie trahi sa part du contrat en premier lieu)... en aucun cas un suzerain n'a le droit de créer un délit d'opinion, une interdiction d'expression pour simplement servir ses volontés tyranniques et hégémoniques...
Et je peux continuer comme ça pour chaque terme du serment héraldique, que nos « chers » tyrans impériaux 1) ne comprennent pas ; 2) font semblant de ne pas comprendre ; 3) s'en foutent tant que ça leur donne l'impression d'avoir du pouvoir.

Pareil l'autonomie dont je parle tant. Qu'est ce que ça veut dire ? Ce n'est pas l'indépendance que la propagande (ou l'ignorance) de certains voudraient faire croire. Ça veut dire diriger sa propre province (ici duché de Lorraine) selon ses propres lois, ses propres décisions, selon sa propre justice, mais en reconnaissant les droits de notre suzerain, et en veillant à l'application des devoirs dudit suzerain. Or, le monde est bien fait par nos Créateurs : c'est exactement comme ça qu'a été crée et prévu les Royaumes : la vie se déroule dans les duchés/comtés, les gens vivent dans les duchés/comtés, se font juger, jugent, se font élire, élisent, achètent leur nourriture, vendent leurs biens ICI, dans leur duché et pas dans un pays imaginaire, ou dans une entité impériale non moins inexistante. C'est ça l'autonomie : vivre librement selon les droits qui nous ont été conférés par LongJohnSilver. Vous voyez cet homme de Droit Divin avait bien des défauts : Mais Deos sait qu'il savait exactement à quels types de maboules en mal d'autorité et de pouvoir il avait à faire dans les institutions impériales francophones.
La souveraineté, pareil : qu'est ce que ça signifie ? Ça veut dire que le territoire lorrain, appartient à la Lorraine (= la réalité In Gratibus) et aux lorrains. A personne d'autre. Que seuls les ducs de Lorraine élus ont le droit d’octroyer des fiefs lorrains à des lorrains, ou par le biais d'un procès héraldique, enlever l'usufruit dudit fief. En mots plus simples, la Lorraine commande sur ses fiefs, toujours dans le respect de la signification de l'héraldique dans la langue française qui est la nôtre. Tout le reste ce n'est pas de « l'imagination » comme se défendent les tyrans et leurs clients, c'est du caca d'apprenti dictateur, en vue de servir les intérêts d'une poignée de maboules en mal de moyens pour faire obéir ceux qui ne pensent pas comme eux.

Dès lors, une fois qu'on a parlé de l'essentiel des grandes lignes, et bien on a parlé des mots « savants » pour raconter que les droits et les libertés des lorrains et de la Lorraine s'inscrivent dans tout ça, et qu'ils sont inaliénables. Que l'autonomie et la souveraineté sont les mots prout-prout pour résumer les libertés dont disposent la Lorraine et les lorrains. Que les promulguer, les vivre et les défendre comme jamais auparavant dans l'Europe occidentale, c'est la seule méthode que nous avons, dans le désert qu'est devenu malheureusement notre terre, pour tenter de relancer l'intérêt d'y vivre, par le caractère ludique et favorisant l'émulation grâce à notre mode de fonctionnement.
Et c'est pourquoi avec le conseil ducal de Lorraine, nous travaillons depuis que nous sommes élus à mettre en place chez nous cette véritable révolution du bien être, de la prise de parole individuelle et collective.
Nous allons vous redonner toutes les libertés fondamentales auquel chacun d'entre nous a droit par la réalité In Gratibus, dans le cadre d'un État de droit. Ainsi, afin de prouver au monde, à nos amis comme à nos ennemis qui comptent nous faire taire, que c'est l'expression profonde de la population active de Lorraine d'où émane ce besoin et ce désir de vivre libre, nous allons vous donner le moyen d'exprimer et de décider par et pour vous-mêmes.
En une phrase simple : l'opinion de la claire majorité des lorrains pourra dorénavant faire Loi en Lorraine, et ce contre n'importe quel tyran qui voudrait nous empêcher de décider de notre propre destin. Il ne tiendra donc qu'à vous de prendre en main votre présent et votre avenir, loin de la peur des menaces, des tentatives de corruption et pour l'intérêt supérieur de notre vie à tous ici.

Lorraine, lorrains, je vous nem. Merci d'avoir pris la peine de m'avoir écouté.



Il avait beaucoup parlé – comme d'habitude, il ne savait pas faire autrement. S'ils le souhaitaient, à leur manière, c'étaient aux autres conseillers ayant acceptés son invitation, d'y ajouter ou d'y corriger ce qui bon leur semble. Et oué ! Ici tout est FREE !
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Ardarin
Ardarín était arrivé avant le début du discourt de son ami et conseiller. Il n'en loupa pas une miette. Quand Zezinho eu fini il lui dit en aparté.

C'est bien plus compréhensible que d'habitude! Bravo!

Puis pour toute la population il dit haut et fort.

Votre Duc approuve entièrement ce qui vient d'être dit!
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Amedee.le.lion
L'été avait touché à sa fin. Ces temps-là, alors que la famille du Montjoye s'installait à peine dans la contrée,
il ne se passait à vrai dire pas grand chose pour rendre leur âme aux espaces publics du Duché de Lorraine.
Aussi en apercevant un petit attroupement se faisant réciter les très riches heures du Duc Chlodwig,
messire Amédée se fondit discrètement dans le lot de badauds.

Son paternel lui avait parlé autrefois de ce Duc de l'Aigle, qui avait bien failli devenir le mentor du Lion.
Cela avait été sans compter avec quelques aléas de la fortune.

Le crieur public ne manquait pas de verve. Une leçon de rattrapage historique s'imposa.
Bien malgré la gravité extrême de la situation, et le caractère parfois sulfureux des propos énoncés,
le régnant semblait approuver le cruel diagnostic comme une évidence.

Le nouvel arrivant quant à lui ne prononça pas un mot. Il avait hâte d'ouïr la suite...
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Guise



Silence.
En voilà une note qui vient se briser sur l'écume des évènements. Je désespère que l'autre tanche de poilu comprenne l'exactitude de ce qu'il faut faire, de ce qu'il doit faire pour sauver cette terre sacrée, puisque mon très cher Chlodwig est trop camé pour le faire par lui-même.
A quoi la puissance civilisatrice de l'étendard de la Lorraine guiséenne en est-elle réduite aujourd'hui ? Je rugis de colère rien que d'y penser. Paris est à ma descendance, et notre berceau a été, dans le sillage de ma disparition, abandonné ? Et l'autre pseudo von Frayner qu'ils ont fait élire empereur, et qui n'a réussi qu'à nous faire perdre un an dans l'opération sauvetage de notre sanctuaire ?
A quoi tient le sort de cette Lorraine dépeuplée au point de non-retour ? A un Zezinho peut être. A une unité magnifique de la population lorraine active lors d'un référendum pour recouvrer sa Liberté plus sûrement. A l'alliance de tous les esprits éclairés, partout en Europe, qui ne veulent pas baisser la tête face à la stupidité de l'autre catin sur son trône qu'elle traine dans la fange d'où elle sort.

Si ça ne tenait qu'à moi je te traiterais tout ça à coup de plume, sang et feu. A l'ancienne quoi. A coup de pelle, face et tranchant. Face pour faire durer le plaisir, tranchant pour en finir plus rapidement.
Misérables petites crottes, pour lesquelles je réserverais bien des manches à la mode Saint Gomoz pour qu'ils se les carrent bien profond, quand on leur marcherait dessus -ça porte bonheur.

Mais les temps ont changé, parait-il. Oh, je ne vais pas faire semblant du haut de mon nuage de vieux roi des c.ons qui a depuis longtemps bouffé les pissenlits par la racine, de ne pas le savoir. Avant même de passer du coté obscur de la for... de l'existence, une certaine Béatrice de Castelmaure-Frayner, ma si chère moitié, fut élue sur un programme promouvant l'autonomie et la souveraineté des provinces vassales de la Couronne de France. Quelqu'un, à mon sujet croit-il encore au hasard ? Et les esprits futés, ceux qui ont de la mémoire, et pas de meurde dans les yeux se souviendront que si je me suis levé contre le HCI et ses ramifications dans chacune des trois provinces, c'est surtout et avant tout (oui il y a plein d'autres grilles de lecture, je sais JE l'ai fait exprès), justement pour préserver l'autonomie et la souveraineté de la Lorraine, et donc par extension le droit des lorrains à vivre libre en leur duché sans être commandé par des sacs à meurde hors sol. Ces petits chefs pouraves que notre regretté LJS n'aimait rien tant que fout' en l'air en les dégageant de leurs charges. Chiche ?

Tiens, je me suis barré (et avec moi ma famille et donc les derniers défenseurs des règles de LJS) rencontrer mon destin de Roi en France, et que c'est-il passé depuis ici et partout ailleurs où les gens n'ont pas pu bouffer dans la gamelle des germano-comtois ? Qui avait raison à ce sujet, pour le moins fondamental ? c'est pas que je veux faire mon triomphal gros c.on, mais quand même.
Mais, mais, mais : soit ! les temps ont changé, il n'y a plus assez de vivants en Lorraine pour s’entredéchirer entre nous. On verra ça plus tard, quand on aura libéré notre terre.

Le reste tu le sais, je crois. J'essaie d'influencer l'esprit d'une boule de poils -le seul en Lorraine à m'entendre plus ou moins bien, à mon grand désespoir- pour qu'il raque à ma place. Bah ouais, ça ne t'aura pas échappé qu'un espèce de pur esprit, de fantôme, ou de bidule sans nom qui te cause, ça ne peut pas revenir tel "Le Retour du Roi".
"Le Duc des ducs" est mort et enterré, "l'Implacable" n'est plus qu'un souvenir, une légende urbaine, une histoire qu'on raconte aux enfants de sept à soixante dix huit ans pour les effrayer et dire combien "c'était mieux avant".

Alors faut faire avec ce que vous avez entre les mains - pas grand chose, certes. Mais les combats désespérés, ceux où l'on marche ou crève, ne sont-ils pas les plus beaux, les plus grands, les plus forts ? N'oubliez jamais que le panache seul vaut le prix à payer pour le vivre. Vivre ou mourir.

Quoi, vous auriez déjà oublié l'hymne de ma bannière ? Toutes ces années et vous avez pas capté que personne ne peut vous forcer à crever si vous avez décidé de rire devant la menace de la mort ? Le panache que diable, le panache ! relevez de la boue l'étendard de notre liberté !
Souvenez-vous plutôt...

"Moi je fais des p'tites bulles !
Des belles bulles que je crache en l'air
Elles sont si belles, volent jusqu'au ciel
Et comme dans mes rêves
A la fin elles crèvent !

Où se cache donc la chance
Ça me met en transe
Moi je fais des p'tites bulles
Des belles bulles que je crache en l'air !
Lorraine ! *clap clap clap*
Lorraine ! *clap clap clap*
Lorraine ! *clap clap clap*"



Puis disparu si vite qu'il était venu, se concentrant à nouveau à tourmenter Zé, en influençant si c'était possible les songes et rêves du Poilu.
Mais était-ce seulement possible, ou vous avez tous eu une hallucination collective en imaginant qu'un mort vous parlait ? Mouhahahaha !





Zezinho
Coucou ! Je t'ai pas trop manqué ? Faut dire que je n'ai pas vraiment eu le temps de vous causer ces derniers temps. On peut pas être en train de créer des textes fondamentaux pour garantir les droits & libertés de la Lorraine & des lorrains, refonder en quelque sorte ce duché sur les seules fondations solides qu'il lui reste, analyser/écrire/lire/et relire les parchemins anciens pour ouvrir la première bibliothèque -de qualité- que notre duché aie jamais eu, et être ici régulièrement pour vous faire la causette, dire des bêtises ou vous expliquer des choses très sérieuses. Nan décidément comme « j'ai une vie » je peux pas m'inventer des journées de 50 heures, ou sacrifier des choses bien plus importantes pour essayer -en vain- de contenter tout le monde.
Alors oui je l'avoue j'ai aussi pris un peu de bon temps pour moi, loin de ces fichus royaumes. Mais pas que ! Genre il y a eu comme une fête des « 10 ans » du Très Haut et de ses apôtres -sisi, c'est dur à croire, mais pourtant c'est vrai. C'était il y a environ une semaine et demie. Même qu'on était pleiiiiiiin à y assister en cette bonne capitale de Paris. Même qu'il y avait ces ennemis de notre duché dont je t'ai déjà beaucouuuuuup parlé, et que bien des copains et copines à moi et Chlo se foutaient de leur tronche et de leurs délires de dinguos.
Même que, p'tèt tu me croiras ou pas, p'tèt les personnes en question m'ont menti ou pas, mais moult braves et bonnes gens au cœur empli de courage et assoiffés de renouveau, ont accepté que je les engraine ici même en notre demeure de Lorraine. Vous savez, repeupler avec des gens qui pensent comme nous, tout ça... ben pour moi ce ne sont pas que des vains mots. Je les pense et sur les Royaumes, je ne vis que pour ça – faire survivre puis revivre la Lorraine. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?! On ne se refait pas, pas à mon âge...

Toujours est-il que tout avancerait pour le mieux, si l'on n'affrontait pas un écueil important. Oh bien sûr je m'en doutais en (re)venant. Si aucune transformation de grande ampleur n'avait vu le jour depuis 1457, c'était tout sauf le fruit du hasard. Il y a des gens bien, de valeur, compétents dans leurs domaines respectifs qui sont restés/venus entre temps hein. Le problème n'est pas tant là, même si du renouvellement au sein de la structure d’État ne ferait pas de mal pour que certains ne se croient pas propriétaire du bidule, à force.
Mais voilà. On est en Lorraine... et telle qu'avant la période du vilain-méchant-pas-bô-Guise, les conversations byzantines sont leur passe temps favori, en politique. Du coup, si personne ne siffle la fin de la « récréation », la fin des débats quoi, et bien les changements radicaux pourtant unanimement reconnus par tous ici (sauf les deux-trois caniches de « vous savez qui ») comme vitaux pour avancer, sont repoussés aux calendes grecques. T'en as toujours un pour relancer un énième détail (qui pourrait pourtant se traiter par amendement après après voir promulgué l'essentiel...), qui n'a dans le fond que peu d'importance, au prix de laisser ce dont on a besoin prendre la poussière au castel... et pendant ce temps là les savoyards (!) nous ont grillé la politesse et se montrent plus courageux et efficaces que nous en votant leur propre Loi (si bien, bâclée ou nulle soit-elle) avant nous... le monde à l'envers !
Mais bon « vous comprenez » nous on doit d'abord déterminer le sexe des anges avec la procédure 8726 alinéa 5 paragraphe petit b avant d'avancer... vous cherchiez une raison au fait qu'on ne soit pas déjà passé à l'étape suivante (si tant est qu'on peut dire ça comme ça) ? Ben vala, vous avez vot' réponse cher lecteur !
J'essaie pourtant de trouver des réponses adéquates, positives, pondérées, à leurs remarques. Certaines de ces remarques d'ailleurs, sont très pertinentes et ont bien amélioré l'ensemble. Même que j'arrête pas de me remettre en cause pour trouver ces solutions visant à obtenir mieux et plus qu'à la base. Bref, je me fais l'outil de la recherche d'un bon compromis quoi. En revanche, des fois je me retrouve à douter qu'il y a la même volonté chez tous les acteurs en présence.
Et voyez-vous, si je n'aime rien tant que de rêver, de danser et chanter, de dire des bêtises et de rigoler, ben parfois ces bisbilles à la mord moi le nœud me fatiguent. Que voulez-vous je ne suis qu'un homme, pas un saint descendu sur terre pour supporter sans fin les limitations culturelles ou les conflits personnels des autres...

Ce qui fait que, comme en ce moment que j'ai une bonne crève qui m'empêche de bouger depuis 4 jours, j'en viens à préférer devenir un oiseau plutôt qu'un homme, pour m'envoler loin de tout ça...


Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S.
D'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut
D'en haut
J'ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J'ai comme des envies de métamorphose
Je sens quelque chose
Qui m'attire
Qui m'attire

Qui m'attire vers le haut

Au grand loto de l'univers
J'ai pas tiré l'bon numéro
J'suis mal dans ma peau
J'ai pas envie d'être un blaireau
Mouton boulot dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d'un autre monde
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
J'aim'rais mieux être un oiseau
Dodo l'enfant do...



Alors comment faire ? Je ne sais pas, par exemple le temps d'une « trêve » arrêter de se faire chi** les uns les autres en Lorraine et -enfin!- se tourner vers l'essentiel ?
Deos que je comprends pourquoi certains, sans être adeptes de l'autoritarisme de Guise, en rejetant ses dérives conservatrices, ont néanmoins suivi sa méthode de gouvernement, qu'on appelle aujourd'hui dans certains cercles le « Guisarchisme »* pour faire avancer leur province... Sérieux les conversations byzantines c'est bien, mais faut se décider et se lancer à un moment donné... pas dans 5 ans, maintenant !
Alors pour une fois, est-ce que quelqu'un recevra et comprendra mes messages de détresse ?


Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu'on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec de l'air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l'encre vide
Un désert...

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Difficile d'appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Étouffent un peu plus les cris d'amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoiles sur les rochers

Et j'ai ramassé les bouts de verre
J'ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l'eau
Contre le passé y'a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste à faire...

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoiles sur les rochers...


Mais je ne baisserais pas les bras. A défaut de ne pas pouvoir tous les jours supporter les turpitudes des crèmes du Castel de Nancy, c'est en ville, parmi les petites gens que je me sens le mieux. Eux savent. Et si ceux du castel se souvenaient de leurs débuts, de leur enthousiasme communicatif du temps où le renouvellement politique se faisait tous les 6 mois au maximum, alors depuis longtemps, ils sauraient qu'il faudrait des tas d'armées pour nous arrêter !

Alors s'avançant parmi le peuple de Nancy, du haut de sa tribune, témoigna de l'amour de la Lorraine et du courage mythique du lorrain d’Épinal dont chacun d'entre nous devra faire preuve pour affronter les blocages surannés des uns, et la tyrannie crasse de « l'autre » :

Toi qui sais ce qu’est un rempart
Tu avances sous les regards courroucés
Tu écris mais sur le buvard
Tous les mots se sont inversés

Si tu parles il te faut savoir
Que ceux qui lancent des regards courroucés
Ne voudront voir dans leur miroir
Que ce qui peut les arranger


Toi qui as brisé la glace
Sais que rien ne remplace la vérité

Et qu’il n’y a que deux races
Les coll-abo ou les vrais

L’amour te porte dans tes efforts
L’amour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d’être aimé

Toi qui sais ce qu’est le blasphème
On ne récolte pas toujours ce qu’on sème
Tu connais l’ambition suprême
De ceux qui te vouent de la haine


Ils voudraient sous la menace
Te fondre dans la masse pour t’étouffer

Oh mais pour couler le brise-glace
Il faudrait un rocher

L’amour te porte dans tes efforts
L’amour de tout délie les secrets
Oh et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d’être aimé !


Et si toi aussi tu SAIS l'ambition suprême de ceux qui nous vouent de la haine, ceux-là même sourds et aveugles qui se prennent pour nos maîtres, si toi aussi tu sais que nous sommes chaque semaine moins nombreux que la précédente, et que moins on aura de population plus il sera difficile de s'en relever, alors demande à tes élus pourquoi perdent-ils leur temps MAINTENANT en détails insignifiants, pendant que la Lorraine crève en silence ?!
Avec moi parle, chante, crie s'il le faut notre révolte légitime, cette ardeur qui vient du cœur !

« Avance libre, mais avance bordel ! hmmm get-up-now !







* « Guisarchisme » qui est en soi un terme rigolo pour faire plus ou moins référence au bonapartisme, au sens large du terme, adapté aux RR.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
Ce soir c'était une lettre, mise en musique autrefois par son premier Maître Paï Meï (si tu me lis ou m'écoutes avec assiduité, tu sauras ou retrouveras qui c'est dans mon récit, little padawan) que Zé se mit à écrire.
Féroce, pourtant si adéquate face à l'époque que cet empire traversait, de ce que les lorrains souffraient. Inspirée mais pas totalement copiée, la voici pour toi, public :


Citation:

Aux lorrains égorgés au loin
au chant du Coq dans le lointain
à l'orée des grands champs de blé
humanité les poings liés
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents ont capitulé
au vent des idiots menaçants
de tous nos rêves les politiques
n'ont plus le grand des cathédrales
au temps des impériales pourritures
et des lances pierres contre les murs
les populations ont pris le large
avec les amours au coin des grives
toutes ces choses d'autrefois
putain je ne vois plus la rive.

Puisqu'il faut accepter du temps
l'évolution toujours plus bas
au vulgaire des concessionnaires
des libertés pour nos enfants
il sera équipé c'est sûr
pour parler à la Terre entière
mais n'aura rien à dire bien sûr
que ce qu'il voit sur les écrans
les plus collabo-comtois toujours
sauront savoir garder leurs plumes
quand le peuple verra ses ailes
blessées sous les coups de l'enclume.

C'est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
au-dessus des titres nobiliaires
et des lilas dans les bouquets
oublié le temps des muguets
je ne vois que les chrysanthèmes
des orthographes dans les poèmes
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
bonjour le pouvoir au plus con
finis les ni esclave ni maître
l'heure est aux clients du paraître
fini le temps de nos jeunesses
fini le chant des rossignols
fini salut à toi mon frère
l'heure est aux bureaucrates, aux étrons
soumettez-vous peuple de cons
par menaces à d'autres cons
c'est le libre échange du néant
à chacun son bon mot bien sûr
c'est la liberté d'être con
la liberté d'être ignorant
tous égaux dans ce carnaval
je sais mon ami ça fait mal
Pour eux c'est la liberté d'expression
c'est la liberté d'opinion
pour clamer à tous les faubourgs
surtout à tous les râteliers
nos faiblesses et puis nos discours
sur nos tristes identités.

Salut toi mon frère de faubourg
salut à toi le Bérurier
je ne vois rien aux alentours
que des tyrans à bon marché
salut à toi frère embastillé
toi qu'on voudrait laisser pourrir
dans le ghetto des consommant
dans le ghetto des illettrés
salut à toi lorrain au combat
toi dont la lutte a pris la rouille
comment te dire mais de nos jours
nos révolutions manquent de couilles.

Salut toi mon étoile au loin
l'illuminé de nos chemins
s'éclairera bientôt je sais
si l'on n'en perd pas le parfum
vigilance à tous nos esprits
et feu de tous les impérialismes
puisque toujours il faut combattre
les nouveaux temples
du totali tarisme.



...
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
FREEEEEEEEDOM ! Et bien voilà ! depuis samedi soir, nous sommes sur le papier en Lorraine, LIBRES.
Débarrassés de la lothacaca, protégés des diktats des empereurs-dictateurs et de leur système totalitaire plus que rampant.
Après tant de mois de travail, enfin le système institutionnel, juridique et législatif de la lorraine redevient quelque chose de simple, accessible et permet le plus possible l'émulation en Lorraine. En résumé chacun a le droit d'à nouveau dire et faire ce qu'il veut. C'est pas beau ça ? qui l'aurait cru il y a quelques années qu'une telle révolution conceptuelle aurait pu être possible en Lorraine, terre qui a enfanté parmi les pires (et meilleurs) tyrans, boulets et maniaques du contrôle ?
C'est la page de la vieille Guisarchie qui se tourne, ou plutôt des reliquats caricaturaux qui lui ont succédé. Enfin une nouvelle page de l'Histoire lorraine s'ouvre.

Mais j'espère que toi qui me lis ou m'entends en gargote, ne crois pas qu'il suffit qu'un Deus ex machina décrète quelque chose sur un bout de papier pour que cette chose existe réellement. Les bouts de papiers, les mots, s'ils peuvent être essentiels lorsqu'ils sont bien employés, ne sont qu'une part infime de la vie royaumesque. Le plus important, le cœur de tout, c'est que chaque lorrain (re)prenne son présent & son avenir en main en employant la liberté In Gratibus, la liberté d'opinion et d'expression qui s'offre maintenant à nous tous en Lorraine.

Car si les mots, les concepts, ne sont pas incarnés, si le je-m'en-foutisme dépressif que l'on vit depuis des années ne cesse pas au profit de l'action, alors tous nos efforts resteront lettre morte.
C'est à maintenant chacun de saisir la chance qu'on vous offre. C'est à tous ceux, les futés, qui se font chi** en France notamment à n'avoir le droit de rien faire, de venir vivre le petit miracle ambulant en Lorraine. Viendez comme vous êtes, tous ensemble je vous promets qu'on va s'amuser comme ça ne s'est plus vu depuis Gomoz, Volpone, Caedes et Urbs !

Parce qu'à quoi pourrait bien servir d'avoir le meilleur système, ou du moins le moins pire dans les Royaumes, si personne n'est au courant, et si personne n'en profite pour vivre libre, dans les faits ?

Alors jeunesse lorraine de ton triste coma, je t'en prie réveille toi !


C'est une nouvelle lettre qu'il rédigea sur ce thème, qu'il fit distribuer à tous les passants des rues nancéiennes, et dans toutes les "boites aux lettres" des lorrains :

Citation:
Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse
Comme un souffle avenir
Viens raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Lorraine lève toi

Contre la vie qui va qui vient
Puis qui s'éteint
Contre l'amour qu'on prend, qu'on tient
Mais qui tient pas
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi
Lorraine lève toi

Moi contre ton épaule
Je repars à la lutte
Contre les gravités qui nous mènent à la chute
Pour faire du bruit encore
A réveiller les morts
Pour redonner éclat
A l'émeraude en toi

Pour rendre au crépuscule
La beauté des aurores
Dis moi qu'on brûle encore
Dis-moi que brûle encore
Cet espoir que tu tiens
Parce que tu n'en sais rien
De la fougue et du feu que je vois dans tes yeux
Lorraine lève toi !

Quand tu vois comme on pleure
A chaque rue sa peine
Comment on nous écœure
Perfusion dans la veine
A l'ombre du faisceau
Mon vieux tu m'auras plus !
Ami dis quand viendra la crue ?

Contre courant toujours sont les contre-cultures,
Au gré des annonces leurs gueules de vide-ordures
Puisque c'en est sonné la mort du politique,
L'heure est aux rêves
Aux Utopiques !

Pour faire nos Justices
Un peu plus équitables,
Pour faire de la poussière
Un peu plus que du sable

Dans ce triste empire
Tu sais un jour ou l'autre
Faudra tuer le père
Faire entendre ta voix
Lorraine lève toi !

Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l'âme au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu' ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste sommeil, je t'en prie libère-toi !

Puisqu' ici il faut faire des bilans et des titres
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
Ne vois tu pas le ciel à la portée des doigts ?
Lorraine lève toi !


Contre la vie qui va qui vient
Puis qui nous perd,
Contre l'amour qu'on prend qu'on tient
Puis qu'on enterre
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi
Lorraine lève toi !



Citation:

Puisqu' ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste coma, je t'en prie libère-toi !
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts ?
A la mémoire de nos ancêtres qui sont tombés pour toi
Lorraine LÈVE-TOI !


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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Amedee.le.lion
Le Lion avait rechaussé ses bons vieux éperons à molettes, et les observateurs pouvaient remarquer qu'une dent, probablement ennemie, s'était incrustée dans le cuir qui sanglait son pied dextre. Un certain enthousiasme politique l'avait depuis peu envahi mais messire Amédée restait toutefois sur ses gardes.

" FREEEEEEEEDOM ? Certes, le Duché de Lorraine s'est révélé audacieux en réformant ainsi ses lois. Voilà qui promet davantage d'autonomie et de flexibilité là ou il en manquait cruellement pour pouvoir espérer, prospérer, faire rêver. Mais j'imagine déjà le temps où les rapaces viendront prétendre que tout cela ne se matérialise que sur le parchemin. L'impératrice vient de faire sceller une bulle de destitution à l'encontre du Duc de Savoie, qui avait lui aussi promulgué des lois visant à affirmer l'autonomie et les particularismes de sa province. Notre bon Duc offrait généreusement sa médiation à leur différend, mais pourtant le jugement arbitraire aura prévalu. Quelle offense. Scapin, Ersinn, et désormais Auguste, qui sera le prochain Duc légitime qui servira ainsi de bouc émissaire aux bourreaux aveugles de Strasbourg ? Ardarin ?

Nous avons vu comment sont traités les élus qui ne caressent pas les poulaines impériales dans le sens du poil... nous avons vu le peu de cas qui est fait de la voix du peuple et des vassaux d'empire, dans le cadre du référendum... nous avons vu comment l'impératrice ose en revanche couvrir d'honneurs l'ex-reine dont les provinces ont pourtant réclamé la déchéance à l'unanimité... alors je crois aussi, comme le dit si bien ta chanson, qu'il n'y a guère qu'au combat que le Lorrain est libre ici-bas. "

_________________
Zezinho
Mon cher lecteur. Mon cher auditeur. Des fois je me dis qu'à force de clamer des choses si fortes de sens, mais si tristes, tu vas finir par déprimer encore plus et en avoir marre. Pourtant... n'est-ce pas l'espoir d'un jour meilleur, possible, qui approche à grands pas, qui seul nous permet encore aujourd'hui après tant de règnes et de politicards merdiques de supporter l'immense peine et frustration qui nous habite ?
Nous sommes choqués, blessés, las aussi sans aucun doute de "tout ça". La tyrannie de quelques fous pour le seul bien d'une hystérique, est-ce là la seule chose que nous pouvons attendre des gens qui prétendent nous commander ?

Mais parce que face à la violence et les exactions d'un pouvoir qui se veut totalitaire par idéologie mortifère et au nom de sa seule vanité, qui chaque jour se révèle plus aveugle et sourd aux besoins naturels et fondamentaux d'équilibre, d'équité, de justice, de liberté, de respect des droits de chacun et de tous, il me semble plus que jamais nécessaire de continuer à nous battre, à tout faire et à tout mettre en œuvre pour faire triompher ce qu'il y a de bon dans l'Homme, pour montrer qu'un autre chemin, radicalement différent, est possible.

Oui le respect de la diversité culturelle, ethnique, linguistique, des confessions et des idées est possible. Oui de nobles et sains moyens d'incarner l'opposition sans être opprimés, et de gouvernance sans être un oppresseur, sont possibles. Oui c'est à chacun d'entre vous de vous saisir des occasions qui se présentent pour faire valoir votre voix et nous rejoindre dans notre lutte pour l'intérêt et l'émulation de chacun dans les Royaumes.
Oui les provinces et leurs populations peuvent retrouver ce qui leur appartient de droit, et ce que nous, en Lorraine avons réussi à mettre en place à l'échelle de notre territoire, parce que nous sommes des Résistants, et que nous lutterons encore et toujours contre l'envahisseur.

Oui, nous le pouvons. Alors en attendant, résistons à l'oppression. Résistons à l'ignorance, levons nous contre la brutalité des diktats. Soyons unis comme jamais pour affronter par la force de notre raison, de nos idées leur fascination pour le bruit des bottes.
Parce que l'empire n'appartient pas et n'appartiendra JAMAIS à la franc-comtoise ou à ses caniches pseudo grecs. Mais qu'il appartient à tous et à chacun d'entre nous.
Parce qu'il en va du Bien Public, de notre bien commun.
Parce que notre liberté est ce que nous avons de plus précieux, qu'importe où nous vivons et à quelle époque nous le campons.

Nous sommes la Lorraine éternelle. Je suis l'idée par delà les hommes. Parce que notre liberté est immortelle : résistance !


Alors à tue-tête partout à Nancy, Zé chanta, beugla, fredonna, "Ma Lorraine-à-moi !" :

Citation:
Terre brûlée au vent
Des landes de pierre,
Autour des lacs,
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer,
Ma Lorraine-à-moi !

Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre
Les lacs, les rivières :
C'est le décor
D'ma Lorraine-à-moi !

Là-bas
Dans ma Lorraine-à-moi
On sait
Tout le prix
Du silence

Là-bas
Dans ma Lorraine-à-moi
On dit que la vie
C'est une folie
Et que la folie
Ça se danse...

Terre brûlée au vent
Des landes de pierre,
Autour des lacs,
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer,
Ma Lorraine-à-moi !

Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre
Les lacs, les rivières :
C'est le décor
D'ma Lorraine-à-moi !

On y vit encore
Au temps des Chiantos
Et d'Ardarin,
Au rythme des pluies
Et du soleil,
Au pas des chevaux !

On y croit encore
Aux monstres sacrés
Qu'on voit passer
Certains soirs d'été
Et disparaitre
Pour l'éternité !

On y voit encore
Des hommes d'ailleurs
Venus chercher
Le repos de l'âme
Et pour le cœur,
Un goût de meilleur !

L'on y croit encore
Que le jour viendra,
Il est tout près,
Où les Lorrains
Seront libérés
Autour de ma voix !

Là-bas, dans-ma Lorraine-à-moi
On sait tout le prix de la guerre.
Là-bas, en Lorraine
On n'accepte pas
La paix des Comtois
Ni celle des rois imaginaires...



Et dans un geste symbolique d'insoumission et de dénonciation du système imbécile et tyrannique des gréco-franc-comtois, Zé embrassa sa main de sorte à envoyer un baiser de paix aux esprits libres, tout en sifflant trois notes qui appelaient ainsi tous les lorrains actifs à se lever contre le totalitarisme. Ce geste du bras gauche, les trois derniers doigts de la main levés hauts, pouvait se voir ici, de la plus éclatante des façons.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
Une nouvelle nuit, un nouveau songe : cauchemar ou vision venue du passé ? folie ou lucidité à fleur de peau ?
Le passé peut-il revenir hanter le présent et déterminer l'avenir ? vaste question.


"Je vois des choses"... des gens morts. Mais qui vivent encore dans ma tête et que j'entends me parler. Aurais-je passé trop de temps dans la bibliothèque de Bolchen, la pensée guiséenne aurait-elle trop déteinte sur mon pauvre petit corps tout poilu d'antan ?
Ce n'est pas la première fois que j'en parle, mais c'est de pire en pire. Je ne dors plus la nuit... je suis comme possédé par un souffle d'éternité qui me dépasse.
On m'exhorte, on m'ordonne ! de sauver la Lorraine. D'être ce doigt qui pousse le domino conduisant à un enchainement imparable de conséquences, convergeant toutes vers l'unique but : "save my duchy". Et pourtant je ne suis pas un putai* de milliardaire qui se déguise en robin des bois royaumesque avec des flèches pour arme. Si tu vois ce que je veux dire...

Non moi ma came et ma méthode c'est combattre l'ignorance par la connaissance, la stupidité par la diffusion du savoir, le totalitarisme bureaucratique par la guerre idéologique.
Wow ! le truc c'est que ça rappelle étrangement un certain vieux Roi... qui avait les qualités de ses défauts, mais aussi les défauts de ses qualités. Une fois qu'on a dit ça, que dire d'autre ? « Guise sort de ce corps, borde'l !

Je l'entends me murmurer à l'oreille lorsque je m'assoupis au milieu de mes travaux d'écriture, dans l’Hôtel particulier qui porte son nom. En l'absence de mon Seigneur, je trône en bout de table sur le siège qui était le sien lors de fameux (et fumeux) conseils restreints dans la capitale, avec Chlo et les guisarques d'autrefois. Au dessus de moi, c'est son portrait de Parrain, de chef de la famille la plus puissante d’Europe occidentale qui me nargue et toise du haut tout visiteur arrivant dans la salle principale.
Il s'empare de moi, m'inspire la geste, lorsque le verbe haut je me lance dans une diatribe pour la Lorraine, pour la persuasion de mon auditoire, pour faire la guerre avec les mots.
Mais comment un type mort depuis si longtemps peut-il avoir une telle influence de nos jours ? certains ont toujours soupçonné, que par delà le paradis des cons (si tant est que cette formule signifie quelque chose) il avait conservé cette fonction de "cour suprême" en dernier ressort, lorsque la survie des von Frayner, de la France ou de la Lorraine étaient en jeu. Néanmoins faut-il croire les rumeurs ?
Et moi qui suis profondément pour la défense des libertés et des droits des lorrains et de la Lorraine (et au delà pour toute province et population le désirant), comment pourrait-ce être compatible avec l'autocrate plus ou moins éclairé que fut le premier Roi de France post lévanides, Guise von Frayner ?
La défense de la souveraineté provinciale comme cadre fondamental permettant l'expression et l'émulation des communautés nous rapproche... l'amour inconditionnel de la Lorraine nous lie. Le goût de la politique et du savoir est un trait commun. Le goût de la Vérité nous est trop vital pour être acheté.

Mais Voilà ! «  Vois en moi l’image d’un humble Vétéran de Vaudeville. Distribué Vicieusement dans les rôles de Victime et de Vilain par les Vicissitudes de la Vie. Ce Visage, plus qu’un Vil Vernis de Vanité est un Vestige de la Vox populi aujourd’hui Vacante, éVanouie. Cependant cette Vaillante Visite d’une Vexation passée se retrouve ViVifiée et a fait Vœu de Vaincre cette Vénale et Virulente Vermine Vantant le Vice et Versant dans la Vicieusement Violente et Vorace Violation de la Volition !
Un seul Verdict : la Vengeance. Une Vendetta telle une offrande VotiVe mais pas en Vain. Car sa Valeur et sa Véracité Viendront un jour faire Valoir le Vigilant et le Vertueux.
En Vérité ce Velouté de Verbiage Vire Vraiment au Verbeux alors laisse moi simplement ajouter que c’est un Véritable honneur que de te rencontrer. Aujourd'hui, appelle moi simplement Zé.

Alors, toi aussi vois ce que je vois dans ma tête, et peut être, je dis bien peut être ! perçois ce que je peux percevoir, entend ce que je peux entendre la nuit, venu tout droit d'outre tombe - ou de mon imagination fertile :

Citation:

Cet océan de passion
Qui déferle dans mes veines
Qui cause ma déraison
Ma déroute, ma déveine

Doucement j'y plongerai
Sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai
Sans qu'un remords ne me vienne

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire

Mon péché, mon obsession
Désir fou qui me tourmente
Qui me tourne en dérision
Qui me déchire et me hante

Petite Lorraine d'illusions
Je ne vis que dans l'attente
De voir vaincre ta bannière
Et qu'avec moi tu danses et tu chantes !

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire

Moi qui me croyais l'hiver
Me voici un arbre vert
Moi qui me croyais de fer
Contre le feu de ton enfer

Je m'enflamme et me consume
Pour la survie de ma Lorraine
Qui a bien plus de mystère
Que la lumière de la lune

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit

Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire [...]


Lorraine ! j'étais un homme heureux avant de te connaitre...

Citation:
J'avais refoulé tout au fond de mon être
Cette force politique étouffée dans mon adolescence
Je n'avais que deux maîtresses, ma chérie et la science

Oh ! être Guise et aimer la Lorraine
L'aimer de toutes les fureurs de son âme !

Contre vents et marées j'étais inébranlable
Droit et fier comme une tour de cathédrale
Quand tu vins comme un ver me ronger par dedans
Et réveiller en moi le feu d'un vieux volcan

Oh ! être Guise et aimer la Lorraine !
L'aimer de toutes les fureurs de son âme !

Je vivais loin des royaumes, flagellé dans ma chair
Quand au cœur de la nuit, ce fut comme un éclair
Convaincu par Chlo autour d'un verre, j'ai ouvert ma fenêtre
Au jour qui se levait pour te revoir apparaître

Oh ! être Guise et aimer la Lorraine...
L'aimer oui l'aimer ! de toutes les fureurs de son âme !
Oh ! être Guise et aimer la Lorraine...

Caresse-moi d'une main, torture-moi de l'autre
Fais-moi expier ma faute
L'enfer où tu iras, j'irai aussi
Et ce sera mon paradis !

Oh ! être Guise et aimer la Lorraine...
L'aimer oui l'aimer ! de toutes les fureurs de son âme !
Oh ! être Guise et aimer la Lorraine !
La Lorraine...


Au matin de ce dimanche, haletant de ses visions, ces mots et cette mélodie sortaient de ses lèvres :

Je te donne le choix, avant le petit jour. C'est le gibet ou moi ! c'est la mort ou l'amour... c'est la corde et la lie, c'est la mort ou la vie !
Lorraine, je ne partirai qu'avec toi cette-fois ci, qu'importe le prix...

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
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