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[RP]Avarice en Colère

Belzebuth_l_encapuchonne



Une pile de pièces d'or s'envole de la table pour s'échouer bruyamment sur le sol. Un Belzébuth emporté joue contre nature et malmène ses précieux biens.

L'imbécile !!!...

Le bruit des bottes ferrées martèle et résonne sous ses pas. La mesure n'est prise que sous le vacarme qu'il offre à leur demeure. Là, une chaise vient de faire les frais de l'emportement et se brise sous le coup de masse qui s'abat avec violence.

Sous l'ivoire, le Prince Démon enrage et fulmine à en faire pâlir son Frère Leviathan...

A peine un sac d'or vient-il d'éclater contre un mur, que déjà son regard sombre cherche un nouvel objet à projeter, défoncer, exploser... Le tintement guilleret des pièces qui rebondissent dans leur chute l'exaspère encore plus.


Rhaaaaa !...



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Bien mal acquis profite toujours... Mais plus à la même personne, voilà tout !
Belial_l_encapuchonne
Un pli...
Un PLI!
Par toutes les puterelles des sept Enfers.
Devant son miroir, Bélial s'agite.
Pas de perfection avec une telle marque.
Bure noire étirée, frottée.
Vanité s'applique à faire disparaitre l'horreur.

L'oreille se tend alors que se redresse la tête.


Hmm?

Leur fou-frère ferait-il nouvelle démonstration de son caractère?
Bélial désigne la glace de sa main gantée, aux larbins.
Autant la ranger que de risquer l’ébrécher.

Les mains dans les manches, le pas sûr, l'Ombre s'engage dans les couloirs de la demeure.
Orgueil profite d'une envolée de domestiques pour en saisir un au col.
Il ne se jettera pas lui même dans la pièce où Colère exerce son art.

Cliquetis?
Une pièce roule à leurs pieds et vient heurter la sombre bure.
Sous le masque, un sourcil se hausse.


Ramasse.

Le larbin est pratique.
Main tendue, Bélial récolte son dû...
Joue avec, du bout des doigts...
Et lance l'esclave, poussé au dos, dans la pièce où règne le chaos.

A la porte, il observe, sourire aux lèvres.
La pièce saute dans sa paume.
Avarice aussi en colère... Rare chose dont il profite.


Eh bien, Léviathan va bientôt te jalouser. Qu'est-ce qui nous vaut tout ceci?

Le regard est attiré par l'or au sol.
Que de jolies choses à acheter avec tout ceci...
Plus de m'as-tu-vu, toujours plus.

Du coin de l’œil, un rideau est avisé.
N'a-t-il pas bougé?
La corde est tirée doucement tandis que s'ouvre le pan du lourd tissu pourpre.
Un nouvel homme se dévoile, caché contre le mur dans l'espoir de passer inaperçu.
Raté.

Du masque, il est désigné.


Toi.

L'Orgueilleuse main,s'ouvre sur la pièce saccagée.

Les bourses. Les pièces. Ramasse.

Chair à Belzébuth à défaut de chair à canon.
Et Lui passerait comme une fleur à la suite.

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Le diable en rira demain.
Belzebuth_l_encapuchonne



Sous l’ivoire la rage explose.

Il retient tout juste son geste qui voudrait saisir le sordide esclave qui se jette sur SES pièces et le projeter contre un mur avec toute la violence nécessaire à son besoin d’exutoire.

Comment l’Orgueilleux ose-t-il envoyer ce résidu d’humanité ? Lui
envoyer ça…


Ce qui nous vaut…

Il ne tient plus.

Lui, Belzébuth, Prince Démon de l’Avarice laisserait un moins que rien, un jouet dont la vie n’a aucune valeur toucher à ses ors…
La gifle résonne et déchire la joue émaciée. La vue de la chair ensanglantée apaise un instant l’ire qui lui dévore l’âme. L’esclave maigrelet recroquevillé au sol reçoit l’hommage de sa botte et du masque résonne un grognement d’extase quand les os craquent sous l’impact et que le corps va échouer contre les pieds bruts d’une table.



Ô délice !


La violence, la douleur, le sang sont jubilatoires. Il en veut encore. L’esclave rampe pour tenter d’échapper à ses coups. Deux pas pour abolir la distance et surplomber cet insignifiant rebus. Le sourire s’étire sous le masque d’ivoire. Un bout de botte relève le menton pour offrir au public le visage grimaçant.

Une main tendue vers lui, un regard d’effroi et la supplique… Exquise. Il s’en délecte, s’en repait juste assez pour prendre son temps. Temps qu’il escompte mettre à profit en bon économe qu’il est ; temps gâché par Bélial qui gaspille et dévoile précipitamment un odieux complice.



RHAAAAAaaaaaaa ! Infâme serpent tu veux me dépouiller !

FAUX FRERE !!!!!



Crac…Fait l’échine du soumis sous le talon ferré qui vient s’écraser sur ses reins. Félicité du moment viciée par la rouerie de son Frère et qui réclame vengeance.

L’ombre masquée se tourne lentement, continuant de moudre le râble d’un pied revanchard. Ivoire contre ivoire.



Elle va mourir… Sans notre permission ni notre intervention…


Voilà qui devrait piquer l’Orgueil.

L’Avarice délaisse le corps sans vie et retourne à sa table… Le cuir effleure la poignée délicate de son goupillon. Presque amoureusement, la paume se referme et exulte. Le geste est si prompt que le second esclave envoyé par Bélial pour le spolier ne voit même pas arriver le coup qui transperce sa main.

Le hurlement qui suit est… source d’un plaisir primal. Les tympans démoniaques se soulent de cette volupté inespérée..



Ne… touche… pas… à… MES ECUS !!!!

D’un poignet tortionnaire il s’amuse à remuer son arme incrustée dans la chair et sans doute une bourse éventrée. Il titille pour voir le grimas déformé de douleur… Avant de revenir à son Frère…

C’est intolérable, n’est ce pas Petit Frère…

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Belial_l_encapuchonne
Quelle rage.
Bélial s'en délecte.
Crac fait un os.
Croc un second.
Ouch.

Il s'en ravit également, point friand de ces petites ombres piteuses qui rôdent dans leurs couloirs.
Il regrette seulement la manière cavalière.
Il faut du fin.
Du raffiné.
Qui donc va ramasser les miettes?

Faux frère?
Pour un peu, auréole aurait poussé au dessus de la sombre capuche alors qu'Orgueil tend sa main gantée pour obtenir les pièces dorées qui cliquètent.
Un mouvement du masque.


Encore.

Et Vanité ne bouge pas.
L'immobilisme dans toute sa splendeur.
Masque à masque, il sourit en dessous alors que des os se brisent à nouveau.

Les mots offerts le laissent coi.
...
Avant qu'il ne sente ses sens s'échauffer.
Il sait de qui parle l'Avare. I
Il sait.

Et maintenant il comprend.
Comment ose-t-elle?
Comment osent-ils?
Il se délecte de voir ce serviteur mal en poing aux prises avec le Démon et son arme.
Il s'en délecte même si celui-ci était l'un des mieux dressé en ce qui le concerne.
Il en trouvera d'autre.


Intolérable oui.

Ô Rage.
La poigne serrée sur les pièce se détend.
Il veut les faire chanter.
Doucement.

*clinclincling*

*clinclincling*


Intolérable.

Cela devrait venir d'eux.
Cela ne devrait dépendre que d'eux.
La bure impeccable effleure le sol à peine dans un bruissement.
Les bottes ferrées se posent, à peine un claquement.

Précieux fulmine.
Calmement.
Dangereux.

*clinclincling*

*clinclincling*

Enrage de plus belle Frère.
Entend chanter MES pièces.

Poing de nouveau fermé, un doigt pointé en direction de l'Avare.


Comment?
Que nous le fassions d'abord.


On ne vole pas les jouets de Bélial.
Il préfère les détruire, personne n'en étant aussi digne que Lui.

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Le diable en rira demain.
Belzebuth_l_encapuchonne
Il ne décolère pas et la vue du carnage de ses possessions sur le sol ne fait que renforcer son sentiment de rage.

Engrossée !

Le mot claque comme autant de mépris et de jalousie mal contenus. Lui se contrefiche de l'annonce de l'Eglise réclamant la mort de la Fourmi. Il sait bien que jamais personne n'aura assez de couilles pour se lancer à sa poursuite et la livrer au bourreau.

Belzébuth reprend ses cent pas dans la pièce, faisant claquer ses talons sur le sol entre les pièces et le sang qui s'égoutte doucement.


Que quelqu'un nettoie tout ça !!!! ET VITE !!!

Il vient se placer face à son Orgueilleux Frère, l'ivoire dodelinant. Il cherche ses mots, en perd de sa superbe, et crait d'en dévoiler trop.

J'ai prévenu le faquin qui l'a mise dans cet état qu'il mourrait lui aussi.

Et pourtant il avait tout fait pour que cette chose n'arrive pas... sans qu'il soit impliqué. La colère le fait vibrer de la tête aux pieds.

D'ici là, je fais surveiller sa demeure...

Son regard se déporte sur un esclave apeuré qui vient d'entrer en courant dans la pièce et regarde avec effroi les corps inertes. Avarice frappe dans ses mains, d'un coup sec et sonore. Un sourire satisfait s'étire sous son masque. Le moins que rien attrape une cheville et entraine le cadavre avec peine, laissant une trainée rouge sombre les suivre.


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Belial_l_encapuchonne
Le mot arrive à ses oreilles et Bélial en frémit d'horreur.
La Blanche engrossée?
S'il n'y avait eu le masque, sa grimace écœurée aurait gagné tous les prix imaginables.
Immonde chose de la nature que celle là, qui retire soudain toute perfection.
Il l'exècre.

L'horreur s'estompe à voir Belzébuth en rage.
Orgueil s'interroge, même.
L'ivoire suit doucement le Sombre qui arpente la pièce...

Face à face?
Le regard étincelle.
De malice.
De curiosité à l'égard de ce comportement qu'il juge étrange.
Le sourire carnassier sous le masque est palpable.

Jusqu'à ce que l'esclave pénètre la pièce en le frôlant.
Grimace de dégout, et Vanité essuie pompeusement sa bure.


Fais nous donc amener l'homme.
Cela nous donnera l'occasion de nous divertir.
Je me sens... Rouillé.


Un peu.

Avisant la noirceur de son vêtement, devinant encore la trace imaginaire laissée par le ver trainant son congénère, Bélial renifle d’écœurement.


Quand donc aura lieu la mise bas?

Laissant de côté sa mise souillée, le masque se redresse un peu.

Tu sembles en savoir beaucoup...

Le geste se fait théatrale alors qu'il donne des effets de manches, soudain, évitant en même temps de tremper l'once d'une botte dans la nervure rouge qui s'étire au travers de la pièce.

Mais peut-être s'en sortira-t-elle presque indemne!
Même si elle aura perdu tout intérêt...


Engrossée...
Frissons rien qu'à songer à la difformité de la jeune femme.

Les pièces en sa main cliquètent et il les tend à l'un des petits moins que rien qui craint pour sa vie de par sa simple présence.


Va donc chercher des pucelles.
Assez pour remplir un baquet.
Luxure doit en avoir aussi.
Faisons donc goûter à Frère Avare les joies de l’Éternité.


A son pendant éclatant, Vanité s'adresse de nouveau.

Et que donnent les surveillances de sa demeure?

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Le diable en rira demain.
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