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[RP] En salle du trône, on ne gît pas!

Ardarin
c'est aussi public comme rp


Il était plus que temps d'organiser une nouvelle séance de doléances publiques! De toute façon le Duc avait fait envoyer un courrier à tous les habitants pour qu'ils viennent s'ils le voulaient. Tout était possible : question, remarque, doléance. Même des remontrances seraient acceptées. Le Duc était enclin à écouter tout ce qu'on pouvait bien avoir à lui dire. Même s'il ne pouvait accorder tout, répondre à tout ou être d'accord avec tout. Au moins pouvait-il écouter et argumenter en retour, c'était la moindre des choses.

La décoration choisie pour le jour était sobre. On avait rangé les objets précieux, on avait que gardé les bannières aux couleurs lorraines et on avait retiré le tapis, pour ne pas le crotter. Sinon des bancs avaient été prévus pour l'assistance. Cela durerait le matin et l'après midi (après un léger encas), donc autant faire en sorte d'être à l'aise pour patienter et écouter.

Lorsque l'heure fut venue de débuter, Ardarín tapa deux fois dans ses mains pour lancer le signal aux gardes. Ceux-ci ouvrirent les portes de la salle du trône et chacun pu venir s'installer.

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Reki_de_grimaud
Puisque la salle était ouverte, il s'avança donc près du Duc et de méchantes humeurs de plus. Faut dire que la Lorraine s'endormait jusqu'à en mourir.

Bonjour votre Grâce, vous vous portez bein? Pas trop d'ulcères après les ripailles de fin d'année?
Bien venons en au fait de ma visite.
Vous savez que je pars et cette nuit je serai déjà en Franche Comté, mon voyage sera plus court que prévu, mais mon retour ne sera pas pour tout de suite non plus.
Que pensez vous d'un conseil dont on ne voit jamais personne? Même ceux qui voyagent dédaignent les tavernes, c'est sur qu'au moins on ira pas les em..erder.
Je suis las de cette situation, heureusement une tâche m'attend à mon retour, ça m'occupera.
Et que pensez-vous de notre église au passage? C'est tellement vide que Trèves ferme ses portes et que nous sommes désormais à Besançon. Enfin, une bonne nouvelle, au moins je reçois le soutien qui manque cruellement ici.
Et l'animation? Là, j'ai rien compris, faut faire des études pour boire en Lorraine? Faute de compréhension, je bois en taverne, au moins mon moral remonte.


Reki attendit que le Duc lui réponde, il espérait que ce serait rapide.

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Honteux d'être lorrain

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Ardarin
Son ami Réki vint le premier.

Les conseillers ne vont pas en taverne. Ha! Oui c'est possible, nous sommes tous très occupés. Pour ma part j'essaye d'y aller deux à trois fois par semaine. Je ne croise pas forcément davantage d'habitants. l'autre jour j'étais à Toul, et j'ai eu la chance de croiser bien des gens, mais peu de Toulois. A vaudemont il y a peu j'ai croisé... Et bien un voyageur et dame Brunehilde que j'ai fait venir en ville. Mais pas de Vaudemontois. Il y a quelques semaines lors de mon passage à Epinal j'ai croisé, deux, grand maximum, habitants... Les conseillers sont absents, mais le reste de la population aussi.

L'Eglise... Vaste sujet! On se dit à chaque fois qu'on va contacter Rome et comme toujours on en a plein les mains de la gestion courante et des conneries impériales qu'on veut nous faire passer. Déjà tout est en anglois ce qui emmerde au bas mot les trois quarts des membres de la Diète qui n'ont pas été virés.

Pour l'animation en revanche j'ai rien compris à ta question. Peux-tu reformuler? Si c'est une question bien entendu.


Il regarda Reki droit dans ses jolis peutit nyeux de "gen" (oui! Un gen, des gens! Nah!) pas content.
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Brunehilde
Non, non. Je ne m'incruste pas dans tous les RPs.


Brunehilde, qui n'osait pas trop s'imposer au duc tant elle savait sa charge considérable, profita du jour consacré aux doléances pour lui rendre visite. Elle ne comptait pas s'attarder, le lieu ne se prêtant aucunement à ce qu'elle comptait lui confier, mais elle ne pouvait résister à l'envie de s'entretenir un instant avec lui.
Faisant taire la petite voix qui lui murmurait que sa conduite était sans doute inappropriée, elle prit place sur un banc en attendant que le frère Reki ait terminé.
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Baronne de Fontoy, Baronne d'Amance, Dame de Monthureux-le-Sec
Reki_de_grimaud
Une charmante dame suivait, il lui laissait donc la place

Votre Grâce, vous noyez le poisson là. Moi à Nancy je vais en taverne régulièrement et je puis vous assurer que je n'ai vu aucun conseillers pourtant y'en a eu qui sont venus faire un p'tit séjour. Faut pas vous attendre à avoir des discussions avec les gens si vous ne vous montrez pas. Ce lieu est encore moins fréquenté que nos tavernes.
Quant à la religion, ben c'est morne plaine, votre conseiller prévôt est sans doute trop occupé aussi je présume. Son manque d'initiative et son absence n'ont pas manqué d'interpeler Besançon.
Mais encore une fois vous noyez le poisson, ce domaine ne vous intéresse pas. C'est tout.
Pis, ma dernière question, juste une boutade.

Bon courage pour la suite de vos mandats. Ne changez rien surtout, restez fidèle à vous même.


La charrette n'attendait que lui, demain il serait hors de Lorraine.
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Honteux d'être lorrain

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Zezinho
Jamais très loin, bien que très occupé loin des royaumes, le Bavard se permit de prendre la parole. Peut être Réki serait-il déjà parti, mais d'une façon ou d'une autre, cet esprit honnête le saurait.

Si je puis me permettre, puis-je être franc-jeu ? Alors...
Prenons mon exemple. Je suis le premier à dire que je n'ai pas le temps pour être là tous les jours pour accomplir l'immense montagne de travail que notre univers ludique aurait besoin pour réparer tant de problèmes, tant de vide que ces dernières années ont crée et/ou laissé se répandre, partout en Lorraine & en empire.
Du coup, un type comme moi à qui l'on ne peut prêter quelques qualités que dans des domaines que trop peu de personnes connaissent et intéressent, se retrouve coincé lorsqu'il est ici, à travailler sur ces trucs disons la plupart du temps non publics. J'essaie néanmoins de faire ce qui m'intéresse le plus, à savoir de passer en gargote pour répandre du plus que je peux, du moins mal que je peux, une certaine interaction politique, "intellectuelle" avec les lorrains, et pour les lorrains. Histoire que chacun puisse essayer de rallumer une étincelle dans ses yeux en se disant : "je suis d'accord avec ce qu'il dit ! je vais m'investir pour !" ou au contraire "je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit ! je vais m'investir contre !"
Ce n'est pas facile, ce n'est pourtant pas faute d'essayer d'être clivant en n'ayant aucun sujet tabou ici, comme il fut un temps. Mais de ce triste coma, de je-m'en-foutisme généralisé, ce duché et cet empire ne paraissent guère pressés de s'en réveiller. Mais je n'abandonnerai pas. Tant que la Lorraine existera, je n'abandonnerai pas.

Dès lors, non je vous le dis (nous avons œuvré ensemble pendant 2 mois au conseil puis-je vous tutoyer en toute cordialité ?) je n'ai absolument pas le temps de passer en taverne. Notez que j'aimerais bien : ça voudrait dire que le monceau d'emmerdes dans lequel est plongé ce duché, cette communauté, a été liquidé dans ses grandes largeurs. Mais ce n'est pas le cas, alors si je n'apporte pas ma contribution sur le champs de bataille des idées, de l'idéologie du pouvoir, qui d'autre le fera, ici bas ?
Notez également que je regrette avec une nostalgie infinie ces années perdues où jeune "boule de poils" je passais mes nuits en taverne, au mépris de mon sommeil, parce que le lendemain fallait aller travailler quand même. Qu'est-ce qu'on se marrait, b.ordel !
Quant aux autres conseillers ducaux... chacun parle pour soi. Mais il me semble raisonnable de dire que peu de gens ont tellement de temps libre qu'ils peuvent passer leurs soirées et/ou nuit en taverne alors qu'il faut par ailleurs gérer les affaires courantes du duché. Parce que la politique c'est bien, mais si il n'y a pas de petites mains qui gèrent correctement les finances en coulisse, tout ce qu'on raconte ne vaudra pas tripette dans la réalité In Gratibus.

Mais vous avez raison : il est dommage & regrettable que ceux qui exercent une part de pouvoir, qui doivent donc rendre des comptes vis à vis de leur communauté, du village jusqu'à l'empereur en passant par le conseil ducal ou la noblesse, ne s'investissent pas plus à tous les étages - tavernes et autres. Sans interaction il est évident que rien de visible pour le plus grand nombre ne peut être en mesure d'intéresser qui que ce soit, et donc de faire s'investir qui que ce soit. Du coup, vous qui avez le temps, ou tout autre qui a le temps d'être en taverne (tribun, maire etc) : je ne peux que vous dire MERCI.
Oui un grand MERCI parce que chacun d'entre vous en étant en taverne à guider les "nouveaux" (par exemple), vous en faites profiter la Lorraine en apportant votre contribution contre le dépeuplement de ce duché, jadis Grand et (re)connu sur la carte des Royaumes.

C'est ainsi que je conçois une communauté dans une province : chacun à sa façon, selon son temps disponible, selon ses inclinaisons, selon ses talents, ou selon ses besoins d'apprentissage, tout en étant pleinement autonome, d'une certaine façon, même sans le savoir, se coordonne afin que chacun occupe une place qui permet d'apporter un plus à la vie en collectivité.

Tout naturellement, et même si je sais à quel point certains chez les gréco-franc-comtois (et leurs sbires qui ont deux neurones) sont à l'affut de pouvoir accuser tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux d'hérésie (de quel droit, au fait ?), ce qui démontre leur "incroyable" argumentation et tolérance au passage, je vais vous parler tout aussi franchement sur votre thématique religieuse. Quand on est libre, rien ne peut plus vous atteindre.
La FC c'est mieux, parce qu'ils ont quelqu'un à Besançon ? La Lorraine c'est pire parce que le duc il fait rien pour qu'on ait quelqu'un à Trêves ?

De grâce vous me semblez trop futé pour vous laisser entrainer par des choses superficielles, "cosmétiques". Vous avez vu la gueule de ce que raconte politiquement leur super clergé ? ça vous convient, à vous ? à systématiquement prendre parti pour les empereurs plus tyranniques les uns les autres pour se conserver une place au chaud au pouvoir ? pour des titres ? il est où le sentiment empli de religiosité là dedans ?
C'est bien joli de faire de la politique quand on est dans le clergé. Moi ça ne me pose aucun problème. Je rappellerai même que le Duc fondateur de ce duché, César de La Tour, Duc du Bar, était également archevêque de Trêves. Vous savez le fameux "Monsieur souveraineté, hommages en marche entre duchés" etc, qui a créée la coutume lorraine.
Mais le travail premier d'un clerc n'est-il pas de... prêcher ? tout simplement ? de tenter, puisque c'est un sacerdoce où l'on sacrifie son bien personnel pour sa communauté (comme les vrais Hommes d’État en politique), de véhiculer les valeurs auxquelles on croit ?
Dites moi, vous qui êtes un habile observateur (je le pense ce n'est pas de l'ironie !), en dehors de vos louables (et remarqués) efforts personnels, à quand remonte la dernière fois en empire, ou en France d'ailleurs, où vous avez vu le moindre, curé, évêque ou à fortiori archevêque et cardinal, prêcher et tenter de convaincre ses ouailles avec des... arguments ? Non non, pas des menaces d’excommunication et des réductions ad satanas... ce ne sont pas des arguments, mais une autre forme de diktat pour servir des intérêts politiques privés. Et je parle même pas de théologie, ça fait bien des années qu'il n'y en a plus. Simplement propager des arguments raisonnés, des valeurs, à quand ça remonte ?
Votre réponse m'intéresse. Mais je puis déjà vous répondre, si vous le souhaitez... il n'y en a pas un qui le fait depuis trop d'années.

Courir derrière la gamelle, balancer des diktats à la tête des gens sans jamais se remettre en cause, laisser de belles âmes et de braves gens tels que vous se débattre pour tenter de réformer une tête vérolée, qui elle ne veut surtout que rien ne change.
Le duc de Lorraine ? mais que peut-il bien y faire là-dedans, seul ? si vous possédez la capacité de vous dédoubler, et bien ! ce serait fort étrange, mais un avantage considérable pour travailler sur tous les fronts aux réformes nécessaires pour que la vie ici bas redevienne intéressante et sujette à la passion, à l'investissement du plus grand nombre. Ardarin et moi, je le crois, avouons ouvertement que nous ne pouvons pas nous dédoubler sur tous les fronts. Il nous faut des relais, partout, dans tous les domaines : nous aiderez-vous ?

Les conflits temporels -le désert religieux ambiant PARTOUT sauf là où ya une gamelle politique, le règne d'Eusaias et l’Église gallicane, l'anglicane aussi, les multiples remises en cause partout, l'existence de la Réforme même sont pourtant autant de signaux que quelque chose d'énorme cloche là dedans aussi- auraient pu pousser à une saine réflexion sur les dogmes et les façons de faire de la tête de Rome, pour que la base suive.
Quelque chose a t-il changé pour autant depuis toutes ces années ? non. Les mêmes profils de personnes qui n'échangent pas avec les autres mais dictent pourtant leurs délires d'intolérance, de conservation jalouse de leur petit pouvoir imaginaire, (semblable à la caste qui essaie de se reproduire à la tête de l'empire), qui n'ont pas d'autre idée qu'une espèce de mauvaise caricature d'une Église qui se serait arrêtée au XII ème siècle, sont toujours là, pratiquant chaque fois plus l'entre soi.
En dehors de vouloir punir les gens qui ne seraient pas baptisés et qui voudraient faire de la politique, parce qu'un tel ou un tel ne pense pas comme eux et leur fait savoir, quelle belle idée ou œuvre ont ils mis en place pour que les gens ne sombrent pas dans l'incroyance ou la Réforme ? Rien. La base ils s'en tapent, ce qu'ils veulent c'est le pouvoir et le conserver. La religion n'est ici qu'un prétexte dont ils se servent de manière dégueulasse. Donc tournez vous vers eux plutôt, mais là aussi vous n'y pourrez rien, ou pas grand chose, malheureusement. Donc le mieux est encore de se tourner vers chaque lorrain actif et de prêcher, encore et toujours la Bonne Parole...

Il fut un temps où le Beau Cardinal, le célèbre et devenu légendaire serviteur de la France pouvait se permettre de passer à la tête de son duché, de créer un espace pour les premiers brigands (doit-on dire que tout comme pour les vies "rangées", c'est la Volonté Divine qui a voulu et permis à ce que les brigands puissent... brigander ? ce n'est pas pour autant qu'ils doivent rester impunis... mais les vouer aux gémonies comme s'ils étaient des monstres, des barbares, et le tout sans trace de second degré me semble à moi effrayant et très révélateur d'un état d'esprit vérolé et intolérant comme seuls les pires pourritures peuvent l'être), et d'être... cardinal ! Ah que ce temps déchu est regrettable et regretté... tout était possible, encore.

Oui, le duc n'y est pour rien là dedans, en tout cas pas plus que n'importe quel habitant lambda dans les royaumes. C'est pourtant un fidèle aristotélicien, depuis sa plus tendre jeunesse.
Mais c'est bien l'obscurantisme, l'intolérance maladive, la quête du pouvoir et la volonté de le garder dans un entre soi intellectuellement minable et paresseux, l'absence de débat dogmatique, de confrontation des valeurs qui tue à petit feu, tout comme les provinces, l’Église.
Si la Foi était synonyme de débat, de profession d'amour, de tolérance pour TOUS (pas que les petits copains qui récitent ce que leur maitre leur dit de réciter pour faire bien, gagner des titres, des charges, et passer pour un pseudo gentil), alors la Foi regagnerait des fidèles.
Si les pontes de cette institution sortaient de leur marigot politique (au moins un peu !) et s'occupaient enfin de montrer l'exemple en allant prêcher régulièrement et convaincre par des arguments positifs, intéressants, captivant même ! les actifs, et pas simplement en rajoutant une énième couche d'interdiction, de menaces et de flicage de l'esprit, alors oui l'EA se porterait mieux, la communauté serait bien plus étendue et les gens auraient plaisir à interagir dans le domaine religieux/séculier.

Si vous avez une solution rapide pour changer cet état de fait et faire de l'Aristotélisme ce qu'il devrait être, je suis preneur. La critique c'est bien, c'est nécessaire pour faire un constat qu'on veut dépasser. Mais les solutions c'est mieux.
Autant en politique avec de l'union, de la coordination on peut virer les mauvais responsables d'une situation donnée, afin de mettre en place un système politiquement radicalement différent (nous avons posé la première pierre de cet état de fait en lorraine), autant ailleurs... ce n'est pas la même histoire.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Scath_la_grande
[Von Frayner Powaaaa !]


Ce n'est même pas le printemps que ça fleurit pourtant dans tous les coins de la Lorraine.
Frayner qui-cy, Frayner qui-là, l'illustrissime famille ne manque guère de fruits à son arbre, d'ailleurs il y a peu, sur une branche venait d'éclore un bourgeon des plus neufs, espèce hybride entre la mauvaise graine Frayner et le chiendent Montjoye.

En ce froidureux jour de janvier, se présente l'une d'entre eux en salle du Plaid.
La Dame de Pique rapplique, son cotillon de sombres étoffes, finement brodé tout en gardant la simplesse de son austère condition huguenote, la rouille bien rangée sous la coiffe et son pâle museau assorti d'un léger sourire.
Les seuls ornements qu'elle s'autorise, en dehors de son collier d'argent frappé du corbeau et d'un petit reliquaire où la Musteile garde jalousement une phalange de son bien-aimé suzerain est son fils -le mini Guise- qu'elle a vêtu d'une étoffe similaire à la sienne et dont la petite main se trouve emprisonnée dans celle gantée de sa materne.
Le noir, en toute circonstance, et à tout âge, que l'on porte le deuil ou la joie en son coeur, du noir encore pour seul écrin.

Impérieuse, la rousse attend, observant de ses fauves les gens présents, l'oreille irrémédiablement titillée par l'infernal bavardage d'un homme qui lui est tout à plein déconnu.
Sanguienne, comment peut-on discourir de la sorte sans se rincer le gosier ?

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Reki..
Bonjour Zezinho, pour te répondre et nous pouvons nous tutoyer c'est plus simple. C'est un coup de gueule justement pour le je m'en foutisme, preuve étant tout le monde a l'air content en Lorraine, des gens viennent et ne disent rien, des observateurs qui n'en ont rien à faire peut-être, juste un peu curieux. Tout va bien, je me laisse vivre, telle est la devise.
Je comprends que nos élus n'aient pas tous le temps de passer des heures en taverne, d'ailleurs j'ai rien demandé de tel, mais un passage d'une dizaine de minutes suffit, moi même n'étant toujours pas plus présent que ça.

La religion, cruel dilemme, et là aussi je ne peux qu'être d'accord, la hiérarchie n'est pas présente, du moins chez nous et c'est vrai que ça me fait rager.
D'un autre côté quand il y a messe ou événement, moi qui ne suis que la base je ne vois pas grand monde non plus. Tout se perd et c'est bien dommage.
Ce qui me console c'est que je ne lâcherai pas le morceau, loin de là. D'ailleurs à mon retour, je serai aussi beaucoup plus actif. Pas en politique, ça me laisse un goût amer ma dernière expérience. Puis c'est plus drôle de ronchonner quand on y est pas.


Ceci dit, il laisse à nouveau la place à d'autres.
Ardarin
Comme Reki n'avait plus de question, Ardarín retint Zezinho de répondre et d'une main invita la personne suivante à se présenter devant lui.
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Brunehilde
Le duc lui faisait signe d'approcher. Quelque peu intimidée, Brunehilde obéit toutefois et s'inclina devant Sa Grâce.

Je ne suis point là pour quelques doléances d'aucune sorte, cher duc. Je tenais simplement à vous donner ceci, dit la Von Frayner a mi-voix. Ouvrant la main sur un mouchoir taché, elle le tendit au duc. Puis, ajouta sur le même ton, d'un air gêné.
C'est pour vous. Un mouchoir parfumé par mes soins, comme vous pouvez le constater. Ma technique n'est toujours pas au point, je le crains.


Puis plus fort pour être entendu de tous, elle dit la première chose qui lui passa par la tête. Naturellement, elle se trouva sotte mais, trop tard, la phrase était énoncée:
Votre Grâce les villes de Toul et Nancy sont elles pourvues en Tribun? Je sais que c'est effectivement le cas pour Épinal, mais j'ignore si la chose est vrai pour le reste de la Lorraine.
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Baronne de Fontoy, Baronne d'Amance, Dame de Monthureux-le-Sec
Ardarin
Bonjour! Dit-il solennellement à Brunehilde. Elle lui avait parlé de ses mouchoir en taverne peu de temps avant et il était surpris qu'elle vint juste pour cela. Mais c'était touchant! Merci pour cette attention. Lui souffla-t-il dans un léger sourire. Il sentit légèrement le mouchoir avant de le ranger dans une poche intérieure de sa tenue. Il sentait bon la Lorraine.

Plus fort pour que tous entendent il répondit.


Je ne dispose pas de cette information malheureusement. Je te conseille de contacter directement les maires villes en question.
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Scath_la_grande
« Duc »

La voix se détache du léger brouhaha qu'occasionne ce genre d'audience publique, la tessiture en est féminine et pourtant pourvue de cette dureté toute martiale qu'ont les gens coutumiers de commander sans délayer.

« Vous ne connaissez point les gens qui sont à la tête de vos institutions, toutes municipales qu'elles soient ? Sur Toul, le tribun est messire Montjoye. »

Incline légèrement sa tête sur le côté dans un salut qui se veut respectueux alors que son sourire en coin possède toute l’irrévérence de l'insolente bestiole.

«  En avez-vous fini séhner, avec cette donaisèla ? »

Elle ne peut réprimer un léger mouvement déprisant sur ses lèvres, c'est qu'elle a la lippe bien plus causante que sa face, qui se veut – mais ne peut toujours – impassible en toute circonstance.
Faut bien dire que les mouchoirs parfumés sont pour la Musteile, une de ces choses obscures dont elle ne saisit ni la délicatesse ni l'utilité, en-soi, une perte de temps tout à fait féminin qui n'attise que le plus pur des mépris.
Elle, elle n'aime que le chamaillis du fer.

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Zezinho
Ayant entendu la réponse de Reki, et vu le regard d'Ardarin qui ne voulait pas que le Bavard bavarde et prenne trop de place, Zé se contenta d'un léger hochement de tête et d'un franc sourire approbateur destiné aux deux hommes.

Deux von Frayeur (aha !) s'approchèrent, parlèrent.
L'une d'elle, chevalier de Bouillon et descendante du mentor qui tourmentait ses nuits -Guise-, lui avait jeté un coup d’œil qui lui paraissait empli d'une expression qui voulait dire :


"Mais il n'en aura jamais finit celui-là de causer, causer et encore causer ? Et qu'est-ce qu'il parle fort avec tout pleins de gestes de ses bras et de ses mains !" - toute coïncidence avec des faits n'est pas purement fortuite, parait-il.

Ou alors Zé se plantait et elle se demandait simplement s'il voulait pas boire un coup au lieu de monopoliser la parole.
Toujours est-il que depuis, il se tenait là, silencieux, mais disponible au cas où il faudrait un complément d'information.

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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Guise_eusaias
Des Guises, il y en avait en fait plusieurs dans cette histoire. Et il y en avait un qui était là, et bien là. Non, pas le mentor qui tourmentait les nuits de Scath. Juste toi. Tu avais bien compris que ta mère tenait à ce que tu sois là, mais toi tu ne voyais pas bien pourquoi. Au début, tu avais trouvé ça amusant, il y avait l'espèce de barbu que l'on t'avait déjà présenté comme étant le duc. Il y avait aussi cet étonnant fond sonore, qui résultait d'un étonnant mélange entre discussions mondaines et tentatives de silence pour rendre la chose plus solennelle. Bref, tu étais de sortie et tu observais un environnement nouveau, et cela suffisait à te divertir.

Sauf qu'après, il y avait eu l'homme qui avait parlé. Et ça avait été le début de l'ennui, ennui que tu ne prenais pas la peine de cacher. Alors tu soupirais, tu tapais du pied, tu gigotais, sans faire trop de bruit : l'art d'être énervant, juste ce qu'il faut, sans risquer d'engueulade ou de punition. Tu avais complètement décroché de la scène et de ce qui s'y passait depuis un moment, mais ton attention fut rappelée à l'ordre lorsque ta mère prit la parole. Elle parlait ? Ah, mais ça veut dire qu'on avait le droit de parler ?! Toi aussi, tu voulais parler. En plus tu avais des choses très intéressantes à dire. Plus qu'intéressantes : éminemment captivantes. La question que tu allais poser allait changer l'avenir, elle allait changer la Lorraine, elle allait changer l'avenir du monde. En tous cas, tu en étais persuadé, suffisamment pour ne pas attendre qu'on ait répondu à la question posée par ta rousse de mère. Tu pris une respiration forte pour être capable de déclamer ta phrase avec le ton déterminé du futur roi des moustaches que tu rêvais d'être. Mais ça n'eut pas l'effet escompté et ce n'est qu'une voix faible, pas franchement assurée et diablement enfantine qui se fit entendre.


Disez-moi, est-ce que Guise un jour il peut devenir duc à la place du duc ?
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Bannière by LJD Scath. Grand merci à elle.
Scath_la_grande
Et de lui sourire atendrézie par son petit Guise.
N'est-il pas meugnon ! C'est bien le fils de sa mère.


« Mon fils, avec votre ascendance et votre nom, pour le moins vous serez roi, un jour. »

Rien que ça, mon coco !
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