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[RP] Couronnement de Sa Majesté Angelyque

Frim
Si un jour on lui avait dit ... si on lui avait dit quoi d'ailleurs ? Assister un jour au couronnement d'Ange, ça, ça ne l'aurait pas plus étonné que ça, la connaissant, mais y assister en tant que Marquise de Provence, c'était carrément des plus improbable, et elle en aurait même rit six mois plus tôt. Les étrangetés de la vie ne cessaient de la déconcerter, ce n'était pas d'aujourd'hui, et elle cherchait encore à comprendre comment elle en était arrivée là.

Voyage atroce, comme d'habitude, quand elle devait voyager sur terre. Certes elle avait trouvé une nave pour remonter sur Lyon, mais après, c'était trous et poussière jusqu'à Paris. L'horreur, en somme. A se demander si la France pensait à entretenir ses routes. Et son Chancelier qui n'arrêtait pas de jacasser. et de penser qu'elle en connaissait plus sur lui au final que sur elle-même. Drôle de sensation.

Enfin arrivé devant les lieux de la cérémonie, accompagné de Clément de Paré, elle observa l'endroit qu'elle avait déjà visité, puis les personnes présentes, en reconnaissant certaines, et laissa son Chancelier les annoncer.

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Lilly_de_troy
Lilly avait suivi le Prince et tout une clique de personnalité pour le grand jour de la Reine. Son couronnement. Le premier auquel Lilly allait assister. Bien sûr qu'elle ne pouvait pas louper cela. Impossible. Bien sûre, elle eut une pensée pour sa belle mère qui aurait put être là si les élections avait étaient toutes autre. Mais la vie en avait décidé autrement. Elle suivit donc la "caravane" et fit son entrée en dernière comme annonçait par le Prince. A croire en l'écoutant cité tous les titres et les noms qu'elle était un peu "queue dalle" dans le groupe. Mais, un jour peut être, elle aurait un peu plus que son nom. Nom qu'elle affectionné plus que tout, elle devait bien le reconnaitre.

Elle entra et vit que des têtes importantes. Reconnue celles de la Hérauderie qu'elle avait cotoyé et les salua de loin d'un signe de tête en reconnaissant les deux femmes qui été les Hérauts et June qui était Chevaucheur. Elle fit quelques pas et suivi de prêt la Vicomtesse histoire de pas être trop perdue. Pas la peine de se faire remarquer de suite.
Elle avait mit pour l'occasion, une robe dans les tons violet ne sachant pas trop quoi mettre et n'ayant pas non plus de grande robe bien habillée pour l'occasion.

Elle croisa ces mains et attendit de voir la suite des évènements en silence.

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Dnapo
Aujourd’hui était un grand jour pour le royaume, le couronnement de la Reyne était l’événement tant attendu. Sa Majesté Angelyque était Bourguignonne comme lui, et il la connaissait bien après avoir travaillé à plusieurs occasions avec elle pendant de nombreuses années. C’est donc avec beaucoup de joie et de fierté qu’il se prépara pour se rendre au Louvre pour la cérémonie. Il revêtit sa plus belle tenue pour l’occasion, et après s’être préparé, il prit la route le menant à la cérémonie. Accompagné d’un valet et de deux gardes, il ne s’ennuya pas durant le chemin. C’était l’occasion rêvée pour écouter son valet lui parler des affaires courantes de son petit domaine, et de donner ses consignes pour le plus important.

Enfin arrivé, il réajusta ses vêtements, son épée toujours à ses côtés, et une fois complètement prêt, il s’avança pour se rendre vers la salle aux mille Lys. En tant qu’Officier Royal, il se devait d’être présent à cette cérémonie, d’autant plus qu’il s’agissait d’une de ses connaissances. La Connétable de France avait demandé à ce qu’il soit à ses côtés, mais ce n’était pas possible aujourd’hui, celle-ci devant se tenir près du trône. Rien de bien grave, il irait se mettre avec les autres officiers de la Connétablie, nul doute que ceux-ci seront heureux de voir leur Maréchal près d’eux.

Lorsqu’il arriva près de l’entrée, il admira la beauté des pièces et des salles. Ce n’était pas la première fois qu’il venait par ici, mais à chaque fois, il était émerveillé. Le Baron se dirigea alors vers l’huissier qui accueillait les visiteurs, et après l’avoir salué, s’adressa à lui.


Bonjour,
Je suis Didier de Naphield, Baron de Dracy-Saint-Loup, Maréchal de France, au sein de la Connétablie.


Il attendit alors que l’on s’occupe de lui et qu’on l’oriente vers les places réservées aux Officiers Royaux. Normalement, il devrait être placé près des différents lieutenants sous sa dépendance à la Connétablie, à moins qu’il soit obligé de se placer ailleurs.
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Eloane..ambre
Le printemps et sa douceur, le printemps et ses saveurs. Avec lui, des tas de choses : belles, simples, fraîches et surtout nouvelles. Avec elles, ses réjouissances et ses beautés qui laissent une sensation de légèreté dans le temps. Ainsi flottent les saisons, ainsi vient le printemps, ainsi s'égayent les raisons, ainsi vient le Couronnement.
Du Louvre, de sa splendeur et magnificence, ce n'était que des histoires semblables à celles que l'on conte aux jeunes enfants pour leur offrir une once de rêves. Princesses, Chevaliers, Gardes et Huissiers, tous réunis pour célébrer le règne à venir. De ce Louvre aux couleurs de grandeurs, la beauté reflétée n'était point exagérée, une merveille aux allures incommensurables, qui me laissent certainement des étoiles plein les yeux. Suis-je l'enfant à impressionner ? Ou la princesse oubliée dans la plus haute tour du château délabré du royaume de fort fort lointain ?

Loin de moi ce couvent froid et humide, loin de tout ce passé bien maussade, c'est en confiance qu'aujourd'hui je reprends place auprès des miens. Ici, tout diffère, tout s'enclenche à une vitesse vertigineuse à laquelle je me suis fort heureusement préparée. La tête haute et le regard fixe, vêtue pour l'occasion d'une de mes plus belles robes, ma respiration - paraissant des plus calmes - ne manque en rien de cet affolement exquis. Excitation saine et mesurée par la présence de tout ce monde important, je ne peux retenir ce petit geste enfantin et me hisse sur la pointe des pieds pour chercher du regard d'éventuelles connaissances. Tant de monde, tant de bruits et de visages inconnus. Et au loin, une ressemblance qui n'est autre qu'une réalité, me soulageant de ne point être totalement seule : Mélissandre est là. C'est pourquoi, encouragée par le visage familial, mon pas traverse un peu le monde, me permettant ainsi de m'engouffrer pour m'annoncer enfin.


- Eloane-Ambre Carsenac de Malemort, je vous prie.

Je venais donc de faire un pas de plus dans la société royale. Un petit pas pour le monde pour ne pas dire infime, mais un pas gigantesque pour la demoiselle que je suis.
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Gade
Il esquissa un fin sourire à la remarque de Gabrielle. Qu'imaginait-elle ? Qu'il s'accordait du bon temps avec l'Altesse Royale ? Ou bien qu'il s'amusait à la torturer en ayant parfaitement conscience des envies qu'il faisait naître en elle ? Sûrement un peu des deux. Pouvait-elle deviner qu'il avait une préférence pour le jeu de séduction ? Évidemment, ils y avaient déjà passé tant de temps tous deux, au nez et à la barbe d'Elisabeth et Enzo.
Avec un petit air narquois, il lui répondit sur le même ton.


    Notez qu'en tant que femme … vous n'échappez pas à la règle … Dommage, vous auriez pu être une exception.

Lorsque que Gabrielle porta son attention sur Elisabeth, lui observa le passage du cortège mortel et il eut un pincement au cœur. Mortel parce que c'était mourir un peu que de voir passer Madeleine et de ne lui offrir que de l'indifférence. Mortel parce qu'Erwelyn devait vouloir sa mort si Rosalinde lui avait tout avoué, ce qu'il soupçonnait. Pour autant, si son regard s'était un instant égaré sur la fille de Rosalinde, il revint bien vite à la comtesse qui aura sans doute remarqué et suivi son regard. De toute façon, elle savait, mais elle ne disait rien. Comme avec son mari, elle était compréhensive et discrète. Oui, elle agissait avec Gade comme avec son mari, l'excusant de tout, le couvrant et assumant pour eux deux toute la culpabilité résultant de leur relation dangereusement grisante, de leurs confidences affreusement compromettantes.

    Vous écrivez à mon épouse.

Un reproche. Il avait été un peu vexé qu'elle écrive à Elisabeth plutôt qu'à lui. Peut-être même un peu jaloux. Ce qui était étrange pour le comte qui d'ordinaire n'éprouvait pas ce sentiment pour ses conquêtes. Mais pouvait-il réellement qualifier Gabrielle ainsi ? Pas sans se mentir. Il n'avait pas le souvenir de rêves indécents, en revanche il lui était arrivé une fois … ou peut-être deux, de soupirer son prénom à l'oreille de quelques femmes d'une nuit qui ne s'embarrassaient pas avec ce genre de détails.
Pour autant, il ne se sentait pas coupable, après tout, c'était elle qui aiguisait son appétit. C'était elle qui à nouveau s'approchait.


    Plaisir partagé, pour le moment.

Il avança sa main, comme pour lui saisir la taille avant de finalement fendre l'air d'un geste soigné, lui indiquant le chemin à prendre pour rejoindre Elisabeth. Au deuxième rang, rang idéal pour ne rien manquer de la cérémonie sans pour être tout-à-fait à découvert.

    Allons nous asseoir. Vous vous joignez à nous.

Un ordre, évidemment.


[Édit : pour quelques corrections.]
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Deedlitt
Elle remercia la princesse huissier et prit place. Le bourhaha de la Salle commençait déjà à lui taper sur le système. C'était ce qu'elle aimait le moins. Elle était placée non loin de Grégoire heureusement, pas tous les jours qu'ils se retrouvaient à côté lors d'une cérémonie, la dernière fois c'était sous le règne de Feu Jean.
Par contre, et là bonne nouvelle du jour, Saint Just était dans la salle, d'aussi loin qu'elle le pu elle lui adressa un sourire de connivence qui voulait dire …« Dès que t'as 5 min ramène ta fraise, on va pouvoir faire les potins ». Dans ce milieu ou on a une gavagne ou on en a pas. Et Saint Just et elle en était la parfaite démonstration binomiale.

Bien ceci étant elle fût surprise de voir émerger de la foule une tête familière qui lui fît d'ailleurs une grande familiarité, ça tombait bien c'était la famille. La belle Léandra était de la partie ! Chouette cela devenait tout à coup encore plus chaleureux pour le Dauphin.
Elle lui rendit sa bise chaleureusement. Elle épia la tête de Grégoire lui qui était, en plubic, d'une froideur et d'une distance légendaire. Cela l'amusa légèrement.


Ma Cousine ! Plaisir est de vous voir en si bonne forme également. La Garde royale peut s'enorgueillir de vous compter parmi elle.

Ben oui un effectif si enjoué, si volontaire et si dévoué, comment faire autrement?

Allez-y, nous nous reverrons sans doute après.

La journée s'annonçait réussit, cela lui mit le sourire aux lèvres.
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Effelissianor
S'il y avait bien un évènement qu'Effélissianor ne voulait pas manquer c'était le couronnement de sa Majesté la Reyne ou plutôt celui d'Angélyque.
Angélyque, femme qu'elle avait connue simple Joinvilloise , femme dont elle avait vu gravir les échelons avec attention.

Amie , puis parfois moins , Angélyque était une femme de caractère , la seule qu'Effélissianor avait suivi quasiment partout .
La seule qui avait réussi à lui faire rejoindre son parti politique de l'époque.
Femme controversée, jalousée , qui fut même enlevée par des turbans rayés était une figure de la Bourgogne et aujourd'hui du Royaume.

Après un voyage fatiguant , la jeune femme arriva à bon port et descendit du coche un peu engourdie.
Elle avait loué une chambre dans un petit hôtel non loin d'ici et y déposa ses bagages, prenant le temps de se refaire une beauté ...
Elle ne savait pas encore si son compagnon viendrait , très occupé ses derniers temps.

Aussi elle entreprit de faire le petit bout de chemin seule jusqu'au Louvre, laissant gardes derrière elle.

Déjà beaucoup de monde était arrivé , la jeune femme avait revêtue ce jour pour l'occasion une robe de mousseline de soie d'un joli bleu roy.
S'avançant parmi la foule , elle devrait croiser quelques Bourguignons , mais pour l'instant elle cherchait plutôt à ne pas se faire remarquer et ne traîna pas trop à l'extérieur.

A l'entrée elle s'annonça


Bonjour , je suis Effélissianor de Vosne-Romanée, Vicomtesse de Saffres ....


Une fois entrée , elle se laissa guider puis attendit la suite des évènements sourire aux lèvres scrutant l'endroit où elle se trouvait , chaque détail , chaque tapisserie qui l'entouraient bien plus que les invités qu'elle ne connaissait pas.
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Leana..
Après avoir réglé quelques affaires d'urgence sécuritaire pour le Poitou, Léana passa chercher son époux et ensemble ils se rendirent au Louvre. Ils venaientt d'être conviés à assister au couronnement de Sa Majesté Angelyque et tout naturellement, elle avait répondu oui à cette invitation.

Elle avait entendu grand bien de la Reyne par un ami qu'elles avaient eut en commun il y a encore peu de temps et c'était un honneur pour Léa de se retrouver dans ce lieu somptueux en cette journée spécial.

Le voyage fut long, éreintant même, mais elle n'aurait pas souhaité manquer cela. Descendant de voiture, elle se réajusta convenablement, son épée toujours calée même en robe de soirée à sa hanche, elle installa son nourrisson contre elle dans son châle car aussi petit qu'il était elle ne s'éloignait jamais de lui, et aux bras de son époux qui comme à son habitude était d'une élégance Princière, avança jusqu’aux portes du Salon aux mille lys, salua dignement l’huissier et se présenta à lui…


Bonjorn,
Je suis Léana de la Rose Noire, Dame d'Artiges, Lieutenant d'Etat-major Royal en Poitou au sein de la Connétablie de Franc et voici mon époux Zacharys de la Rose Noire, Seigneur d'Artiges, Aide de Camp pour le Poitou.

Nous venons sur invitation faire honneur à Sa Majesté Angélyque de la Mirandole, lors de son couronnement.


Elle s'inclina légèrement puis attendit qu'il lui fasse signe de le suivre pour regagner les places qui avaient été attribués aux Officiers Royaux. Son regard aiguisé repéra rapidement le Baron de Dracy-Saint-Loup, Maréchal de France de la zone d’Oil, Didier de Naphield, leur supérieur et se dit qu'elle ira le saluer tout à l’heure.
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Lafa_
Cela faisait quelques temps que la brune avait élu domicile à Paris et qu'elle ne faisait plus le trajet chaotique depuis le Poitou ... Et dorénavant la Guyenne pour assister aux événements que le royaume lui offrait.
Elle allait sur ses terres une fois par mois, s'assurer que tout allait pour le mieux mais elle n'avait plus vraiment goût à faire la route seule depuis qu'Ed, souffrant, était confié aux bons soins des moines.
Une certaine mélancolie mêlée tout de même d'une excitation à l'idée de participer en tant que Grand Officier au couronnement de la Reyne, le Grand Ambassadeur lut la missive qui l'avait conviée. L'excitation retomba vite quand elle chercha son nom dans les "actifs" de la cérémonie. Vu le déroulement de la cérémonie elle s'imaginait jouant à la crapette avec le Premier Secrétaire dans le fond de la salle. Il avait bien promis de la faire crier non ? Et elle était très mauvaise joueuse et d'une terrible mauvaise foi ... Ca promettait ... Ou pas ! Car le protocole lui imposait tout de même de rester aux côtés de la Reyne facon poireau aligné dans son rang, ou ficus décoratif. Le poireau lui allait mieux vu les crampes intestinales qu'elle pouvait occasionner chez certains.

C'est donc dans ses appartements parisiens qu'elle se prépara. Elle enfila une robe noire brodée de fils d'or dont le bustier soulignait sa taille et accentuait la blancheur de sa peau. Ses cheveux étaient noués comme à son habitude en un chignon strict laissant tout de même quelques mèches retomber sur son visage.

Elle se rendit au salon des mille Lys, et salua de la manière dont il se doit l'huissier et s'annonça.


Lafa de Bussac, Grand Ambassadeur Royal.

C'était sobre, elle suivit alors l'huissier jusqu'à sa place saluant au passage nombre d'invités. Elle prendrait un peu plus le temps avec chacun et - peut être encore un peu plus avec d'autres qui sait - après le couronnement.
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Spartacus60
Spartacus s’approcha du Baron de Dracy-Saint-Loup et le salua respectueusement.

Bonjour à vous Baron.
Je suis Spartacus enchanté de vous rencontrer. Plusieurs officiers de la Connétablie sont déjà arrivés .Si vous voulez bien me suivre je vais vous mener à eux.


Le jeune huissier lui sourit et l’accompagna jusqu’aux Officier qu’il avait déjà menés à leurs places.

Voilà Baron je ne sais si vous vous connaissez mais la Connétable m’a demandé que tous ses officiers soient ensemble, alors.

Spartacus lui laissa le loisir de s’installez tranquillement et lui souhaita une agréable cérémonie puis s’éclipsa laissant les officiers entre eux.
Il alla accueillir une demoiselle qui avait de sublimes yeux couleur noisette.


Citation:
Bonjour , je suis Effélissianor de Vosne-Romanée, Vicomtesse de Saffres ....


Bonjour à vous Vicomtesse et bienvenue. J’espère que votre voyage fut agréable.
Je suis Spartacus ravi de faire votre connaissance, si vous voulez bien me suivre je vais vous conduire à la place qui vous est réservée.


Le blondinet la regarda de ses yeux bleu-vert et après avoir eu confirmation la guida jusqu’à bon port.

Voilà votre place Vicomtesse, je vous souhaite une agréable cérémonie.

Il retourna ensuite vers l’avant de la salle afin d’accueillir une jeune femme dont le nom ne lui parut pas inconnu

Mes salutations Damoiselle Eloane-Ambre Carsenac de Malemort enchanté de vous rencontrer.
Je suis Spartacus un des huissiers qui officient aujourd’hui . Veuillez pardonner ma curiosité mais vous ne seriez pas de la famille de Son Altesse Mélissandre de Malemort ?

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Madeleine, incarné par Rosalinde
Le Louvre. Un endroit inconnu pour la naine de Firenze, qui ignorait tout à fait que c'était là qu'elle avait été conçue et effectué une partie de sa gestation. Elle n'avait jamais connu son père, savait à peine qu'il était roi. Parce que bon, si elle n'ignorait pas qu'elle était princesse (et que ça causait un sacré souci à sa mère), elle imaginait plutôt que c'était une sorte d'obligation inhérente à sa nature féminine... Vu que son frère ne l'était pas, lui. Et qu'elle n'avait pas été bercée par tout un tas de VHS Disney qui vous apprennent que princesse c'est une condition super enviable, parce que comme ça vous n'êtes plus obligée de faire le ménage.

Bref, elle était impressionnée. C'était quand même un très grand château, mais surtout, il y avait vraiment beaucoup de monde. Une main à Lexhor, une main à Lynette, et fermement ancrées encore. Et décidée à ne pas les lâcher avant d'arriver à destination. Et une fois qu'ils y furent, c'est Lexhor qui resserra son emprise, au grand dam de la mini qui, ayant repéré sa mère, aurait bien couru à sa rencontre en froissant quelques jupons au passage. A la place, elle se contenta de tirer parrain et marraine en avant, le tout en les grondant de ne pas avancer assez vite ; la scène devait être assez comique pour quiconque y poserait le regard.


- Mais dépêchez-vous enfin, on va être de retard et ça va être insubmersible ! Ma-maaaaan !

Oui, en plus elle criait, au cas où son auguste daronne ne l'aurait pas remarquée de prime abord. Rosalinde dut d'ailleurs prendre sur elle pour ne pas s'énerver (parce que évidemment, s'il y avait une gamine qui foutait le dawa dans la salle, il fallait que ça soit la sienne), et accueillit le groupe avec un sourire. Amusée, elle glissa à Lexhor un :

- Oui, cela vaut mieux, nous risquerions de froisser quelques esprits fâcheux.

Le tout avant de s'agenouiller pour embrasser sa fille sur chaque joue, ce qui valait mieux que de se baisser et d'offrir au tout venant la vision de son popotin hissé haut. Et de glisser à la môme un peu distraite les ultimes recommandations d'usage.

- Madeleine ? Tu vas me promettre d'être bien sage, d'accord ? Tu restes avec Lynette, tu regardes le roi et la reine sans faire de commentaires. Si tu as envie de faire pipi, tu le signales discrètement à ta grand-mère.

Vous voyez le drame arriver ? Moi, oui.

- Et surtout, tu ne cri...
- Héééé ! GADE !


Et merde.
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Melissandre_malemort
Mélissandre inclina aimablement la tête à l'intention de Léana, soulagée de ne point avoir à prononcer son nom. Il ne manquait plus que de se louper encore une fois. Touchée par l'attention de Spart, elle avait hésité à arrêté un moment pour rejoindre son cousin et sa nièce, mais un sursaut d’orgueil le lui interdisait. Pas de traitements de faveur.

- Merci Spart... De tout coeur. Eloane ma chérie, je t'invite à t’installer auprès de mon cousin.

Sachant que l'Huissier saurait ou guider sa jolie nièce, elle invita aimablement Léana à la suivre et l'installa sur un siège très confortable, restant à sa disposition quelques secondes.

- J'espère que le voyage fut bon Dame. La cérémonie ne devrait pas tarder.

Un pivot juponneux et Mélissandre sourit à Lafa.

- Excellence, quel plaisir. Je suis son Altesse royale Mélissandre, puis je vous installer?

Et de l'escorter jusqu'à l'un des meilleurs sièges au premier rang avant de prendre courtoisement congé et retourner à la porte, replaçant d'une main nerveuse la couronne qui commençait à pencher sur sa tête. Couronne qui manqua de bondir à plusieurs mètres de hauteur et finir pendu lamentablement à un lustre quand un beuglement s'éleva, accompagné d'une sorte de petite tornade Rousse dont le visage paraissait vaguement familier à Mélissandre.

Bien sur... Madeleine... Princesse royale... Fille de Rosa... Future vassale de sa Marquise de soeur... Le coeur de la princesse se serra d'attendrissement. La petite lui rappelait tellement ce qu'elle fut à son âge, grimpant sur les genoux de Gade pour tripoter ses gants. Ignorant les liens particuliers existant entre la belle rousse et l'odieux comte, elle ne pouvait prendre pleinement conscience des choses mais un rien d'intuition la fit sourire et elle s'écarta du chemin du petit Diablotin avec un sourire entendu.

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Axelle
Entre les dorures et les parures, la Garde se glisse et se faufile, attentive. Ceux-ci se font les yeux doux, ceux là se taquinent, et ces derniers semblent se demander se qu’ils fichent là. Sérieux, joyeux, admiratifs ou discrets, rien ne semble écailler la valse des huissiers affairés à placer celui-ci à droite et celui-là à gauche. Pourtant, les yeux de la gitane se plissent, fendant la foule pour se poser sur un visage à la peau pale, heaume sous le bras. Rien qui ne puisse attirer l’attention qu’une taille fort haute, si ce n’est le masque solitaire qu’il semble porter, mais surtout, ce regard scrutateur qui fouille le ventre de la foule. Ce regard, la Casas le connaît. Tous les gardes Royaux l’affichent en cet instant. Mais de ce corps d’élite, l’homme est étranger.

Si l’attitude de l’homme inspire la précaution, le regard noir qui se fixe dans le néant éveille la méfiance. Ce n’est peut-être rien, mais l’enjeu est trop important pour ignorer la moindre suspicion. Prenant soin de ne rien modifier à sa propre attitude, les pas à nouveau se glissent vers le Capitaine de la Garde, et passant devant lui, ralentissant imperceptiblement son pas, souffle sur son passage, le regard paumé dans la cohue. Grand homme brun, heaume sous le bras, à votre droite. Et de poursuivre son chemin comme si de rien n'était, quand cependant, furtivement, les amandes noires de la gitane fuguent vers la haute silhouette, sans jamais pourtant s’y appesantir.
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Cordelia_harmony
      «Comment on fait déjà ? Ah oui. Soit belle, future princesse, et tais toi. » - Pensée de Cordélia.



    Le couronnement de sa Majesté Angelyque.

    Elle n'avait pas pensée à y aller d'elle même, car c'était plutôt pour elle, un rassemblement de toute noblesse confondu, et de tout environ. Mais au vue des derniers événements, c'est au bras de Lonàn de Blanc Combaz qu'elle s'y joignit. Amusant comment les deux s'était rencontrés, et encore plus étonnant la façon dont ils s'était retrouvés. Ils avaient presque le même caractère, et encore ! L'un et l'autre ne savaient pas jusqu'où chacun pourrait aller. Mais ça pourrait faire prochainement des étincelles.

    En ce jour, donc assez important, elle avait choisit une de ses plus jolies robe pour accompagner son Ténébreux. Il avait apparemment apprécié, vu qu'il avait limite bavé en la voyant tel un Saint-Bernard. Et lorsque le "moche" sortit, il avait ce petit air de "je suis crédible, ou pas ?". Elle en avait vu d'autres, avec lui, pour comprendre tout simplement qu'il l'a trouvé jolie. Faut pas chercher à les décrypter les deux là.

    Pendant le trajet, la conversation était assez aléatoire. De choses sérieuses, comme leurs vie futures ensemble, ou de plaisanterie, comme de traiter Lonàn de traite car il ne l'a pas assez complimenter sur sa robe. Mais la Von Strass restait tout de même assez angoissée. Elle ne savait pas qui serait présent au couronnement. Est-ce que Mélissandre sera là ? Avec de grande chance oui, mais si elle n'était pas ? Elle devrait rester avec Lonàn ? Non, ça lui ferait trop plaisir à lui.

    Enfin arrivée là bas, ce sont effectivement des visages inconnu qui s'annonce à elle. Mais elle reste droite, essayant d'avoir le comportement que le Blanc Combaz attend d'elle, et faisant de simple sourire de politesse aux personnes qui posé leur regard sur elle. Ses azur se perdirent dans la foule un instant, reconnaissant au loin la chevelure d'Ayelle. Un haussement de sourcil se fit sur son visage, sans en penser moins.

    Alors qu'elle entend la voix de Lonàn se manifester, elle détourne ses yeux pour enfin voir apparaitre Mélissandre. Un grand sourire à son interlocutrice, avant de s'incliner respectueusement devant elle.


    Votre Altesse. Heureuse que vous soyez présente en ces lieux.

    Elle fit de nouveau un sourire, mais cette fois-ci gênée, avant de jeter un regard discret vers Lonàn, qui semblait amusé de la situation. Des bisous ? Eux ? Non, jamais. Ils avaient tout deux une réputation à faire, donc un sérieux à garder. N'osant prendre l'initiative de s'asseoir, elle laissa Lonàn le faire avant elle, baladant de nouveau ses azur discrètement, pour se pencher vers son Prince.

    -Connaissez-vous beaucoup de monde qui sont présent ici ? Et si vous pouviez me dire qui ils sont... Je me sens perdu ici, mon aimé...

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Coldtracker
Le voyage avait été long, un peu trop long à son goût...


A leur arrivée il sentit que le souverain allait dire quelque chose.

Le connaissant, il allait avoir des surprises.
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