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[RP] Eté meurtrier chez les Bourmont

--_dexter_


[RP ouvert à tous les membres de la Grande Maison ou ami]

Que la vie aspirait à la tranquilité dans les ruelles paisibles qui bordaient le domaine de la Vicomtesse. Quel bonheur de fouler ces terres, de s'appocher de plus en plus du but ultime. A chaques pas, il sentait son odeur et sa présence. Vétu tout de blanc, notre ami avait réussi tant bien que mal à entrer dans la propriété et se balladait tranquillement dans les jardins d'un air détendu. Tout de blanc pour la pureté et la sagesse de ces lieux. Son seul but était de pouvoir sentir, toucher, caresser cette Dame. Une obsession qui s'était accentuée alors que Dexter marchait et avait croisé, d'un plus grand des hasards, la Femme de ses désirs. Un simple sourire de celle-ci et Dexter avait comprit que la Belle ressentait la même chose.
Il se trouvait sous une fenètre, surement la sienne. Pas de doute, l'exitation stimulait les gestes de notre rodeur. Il ne pouvait pas l'approcher sans lui apporter un présent. Il voulait faire bonne impression et réussir à l'adoucir.
C'est pour cela que Dexter s'approcha d'un merveilleux rosier pour en couper une rose. Une rose qui humait le désir et la passion. Il la rangea dans sa chemise bien soigneusement. Plus rien ne pourrait l'arrêter, plus rien ni personne. Si prêt du but, Dexter ferait couler le sang, ferait le nécessaire pour parvenir à ses fins. Il avait épié tous les gestes de tous les gens de la Maison. La relève au grand portail, l'heure de la livraison de marchandises diverses, les allers et venus de tous les gardes et de tous les gens de la Maison. Un travail minutieu mais qui avait procuré un grand bonheur à Dexter.

La porte d'entrée se trouvait juste devant. Et c'est sans le moindre doute qu'il s'engrouffra vers le hall. Un garde se tenait devant ou plutôt une personne qui accueillait les visiteurs. Sans hésitation, il releva la tête et passa devant le Sieur en question qui l'arréta. " Puis-je vous aider, Monsieur", voila la question du garde du Paradis. Dexter connaissait les petits plaisirs de la Vicomtesse et s' annonça comme un livreur d'un instrument de torture. Le garde laissa passer le visiteur, un petit sourire en coin, après que Dexter lui est montré un petit paquet dans lequel se cachait seulement une pierre.
Tout proche, plus que quelques étages à monter, plus que quelques minutes d'attente avant l'extase. Il posa le paquet sur une petite table et commença sa chevauché vers l'étage, d'une prudence extrème ... Les appartements privés se trouvaient bien prôche et il n'était pas question de se faire prendre ici ...
Oksana
Après les tests d'entrée réussis par sieur Kelso, Oksana était montée dans son boudoir afin de préparer l'annonce officielle de son recrutement au poste de garde du corps et préparer son autorisation de port d'armes. Cela faisait déjà un certain temps qu'elle cherchait un remplaçant à Sir_Ivanhoé, disparu un beau matin alors qu'il avait des problèmes avec l'hérauderie, et ce jeune homme correspondait à ses attentes : dynamique, réactif, avec le sens de la répartie et ne semblant avoir peur de rien - ou presque. La chose avait été faite assez rapidement. Il l'avait attirée de par son caractère bien affirmé et elle lui avait proposé de venir visiter sa bureau particulier aménagé sans lui en donner la raison. Averti pourtant au château de Reims des risques qu'il encourrait, il s'était présenté aux gardes et n'avait point hésité à visiter la salle des tortures et à tester quelques menus instruments sans faire montre d'une grande peur.

Test d'entrée réussi. Lorsqu'elle lui annonça sa volonté de le prendre à son service, il fut à la fois étonné et enchanté, ne prenant pas le temps de réfléchir à la proposition qu'elle venait de lui faire. La chose fut ainsi rapidement faite et il ne restait plus qu'à l'officialiser.

Tout était calme dans la maison, chacun vacant à ses occupations librement sous la direction de Coyuna. C'était des instants comme cela qu'elle appréciait particulièrement, instants où elle n'avait besoin de ne penser à rien, instants où elle pouvait se ressourcer, seule.

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Kelso
A peine avait il été admis dans la Grande Maison "Solitaire" que Kelso avait prit ses appartements dans l'aile du personnel. Une bien jolie demeure que Kelso ne manquerait pas de visiter en temps voulu. Pour le moment, il se trouvait sur le seuil de sa porte, un peu perdu dans une si vaste propriété. Recruté en en tant que garde du corps ... si quelqu'un lui avait dis cela un jour, il n'y aurait pas cru. Il poussa la porte et s'avança dans une pièce qui serait désormais serait son "chez lui". Il jeta sa sacoche sur le bureau et commença à faire un tour du propriétaire puis s'attarda à la fenêtre où il avait vu sur les jardins. De merveilleux jardins à perte de vue, des étendus de verdures et de couleur. Une fois ses esprits repris, il commença à déballer ses affaires, juste quelques bricoles sans grandes importances mais qui commenceraient à combler cette grande pièce. Une fois les affaires déballées, Kelso sortit de sa chambre et vagabondait dans les couloirs afin de mieux savoir où se trouvé les choses.

Il dévalait des escaliers pour en remontait d’autres de l’autre côté. Il les grimpait quatre par quatre et dés qu’il croisait une personne, reprenait une allure tranquille ! Il arriva devant une porte entre ouverte. Curiosité oblige, il jeta un œil très discrètement et aperçut la silhouette de Dame Oksana. Il passa son chemin sans rien dire et en silence. Il s’aventura dans un petit couloir avec de jolies tapisseries qui ornaient les murs. Un long couloir qui finalement ramena Kelso devant la porte entre ouverte ! Elle finirait par croire que la nouvelle recrue l’espionnée ! Il se demandait où pouvait bien se trouver les cuisines, de plus ample recherche s’imposé.
Kelso arrêta sa course folle dans le hall d’entrée, une table, un paquet, un garde et une bonne odeur, les cuisines étaient par là ….

Tout semblait calme dans la demeure, pas un bruit à l’horizon mais il fallait veiller au grain, après tout, son devoir de protection envers la Maitresse commençait desuite …

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--_dexter_


Les escaliers craquaient sous l’impulsion et le poids de l’intrus. Laissant glisser sa main sur la rambarde, il se projetait déjà dans l’avenir, essayant d’imaginer la scène de la rencontre à la perfection. La Douce serait surprise mais tellement contente de le rencontrer, cela ne faisait pas de doute. Un bruit assourdissant ramena Dexter à la réalité. Il s’arrêta net dans l’escalier, se collant contre la paroi. Il aperçut, de l’autre côté, un jeune Sieur qui dévalait les escaliers avec énergie. Il observa le phénomène avec attention, l’examinant et se rendit vite compte que le jeune ne portait pas d’épée, donc pas une menace apparente. Dexter restait concentré sur son objectif ultime, rien ne devait le distraire, rien ni personne. Il se retourna afin de s’assurer que personne ne montait. Dans le hall, juste une bonne qui transportait draps et lingeries. Elle passa son chemin dans une autre pièce. Il reprit donc sa marche vers le lieu du désir. L’excitation montait de plus en plus, une appréhension aussi.
Et si elle le rejetait ? Non, impossible, elle lui avait sourit. Un amour fusionnel, une obsession depuis qu’il l’avait aperçut en ce beau jour de printemps. Mais tout avait changé, plus un sourire ni même un sourire. Pourquoi le rejetait-elle ?
Depuis ce jour, elle ne l’avait même plus regardé malgré les efforts de Dexter. Une rage poussait à l’extrême, devenue incontrôlable, d’où sa présence aujourd’hui en ces lieux. Elle ne pouvait pas ne pas le regarder, elle n’en avait pas le droit.

Encore une marche et Dexter posa le pied sur le parquet qui craqua à son tour sous son poids. Un grand couloir avec de grandes portes. Et derrière l’une d’entre elle se trouvait l’objet du désir. S’il le fallait, Dexter fouillerait chaque pièce. Mais à sa connaissance, la Douce habitait dans cette aile. Il s’engouffra dans le couloir et avança avec grande prudence. Il poussa une première porte et entra dans une pièce vide. Fouillant dans les tiroirs, il en sortit des vêtements de la Prétendante. Continuant de déballer les affaires qui se trouvaient dans les tiroirs, il en savourait l’odeur. Douce récompense que voila. Une communion parfaite entre elle et lui. Humant son odeur, il se réjouissait de la suite des évènements. Un moment d’inattention et il fit tomber un vase sur le sol qui se brisa …

Repéré, pas repéré ?
Dans le doute, il se cacha dans un recoin de la pièce mais si quelqu’un rentrait dans la pièce, elle s’apercevrait du zouk qu’il avait mis …
Oksana
Un bruit la fit sursauter. Concentrée sur ses parchemins, elle ne pût retenir un soubresaut qui lui fait tomber une goutte d'encre sur son document, ce qui la fit pester contre le ou la maladroite qui avait certainement du casser quelque chose au vu du bruit.
Elle se leva, ouvrit sa porte, passa la tête par l'entrebâillement, persuadée que la coupable ne pouvait être que Marie tant elle était maladroite dès qu'elle touchait quelque chose :



Marie, que se passe t-il ? Quel est ce raffut ? Est-ce vous qui avez encore oublié d'ôter vos gants avant de déplacer un objet ? Je vous ai déjà dit mille fois de faire attention, c'est pas possible ça !


Ce-disant, mi-en colère, mi-amusée par tant de maladresse condensée en une seule personne, la curiosité aidant, elle sortit de son boudoir et se dirigea vers l'origine du bruit. Tout était redevenu calme et elle ne put s'empêcher de trouver cela étrange. Les bêtises de Marie étaient toujours suivies de cris, voire de pleurs, et là, rien. A moins que celui qui l'avait dérangée ne soit sa nouvelle recrue, Kelso.
N'ayant pas reçu de réponse, elle héla les potentiels coupables qui se faisaient bien trop discrets à son gout :



Kelso, Mei_Lan, Coyuna, est-ce vous ? Qui est là ?
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Kelso
Toujours dans le hall d’entrée, Kelso était assis sur une marche de l’escalier savourait la vue qu’il avait depuis sa place. Un silence à réveiller un mort, un silence appréciable après cette journée. Cette journée où une amie lui avait annoncé son départ en direction de l’Artois, cette journée où il avait passé des heures à justifier ses mots dans « un procès » contre toujours la même personne. Mais cette journée avait terminé sur une bonne note puisqu’il pouvait désormais rester ici.
Un bruit de fond se fit résonnait, un bruit qui n’éveilla aucun soupçon. Surement une marmite tombée en cuisine. Mais lorsqu’il entendit la voix de la Vicomtesse raisonnait, il en pensait autre. A l’appel de son nom, il eut un sursaut qui le fit sortir de sa rêverie quotidienne. Il bondit sur ces jambes et grimpa les escaliers en toute hâte. Chevauchant les marches, il pensait déjà au pire. Aurait il fait quelque chose de déplaisant ? Le doute envahit son esprit mais ne l’arrêta pas dans sa grimpée. Une fois devant la pièce, il ralentit le pas, reprit son souffle et poussa légèrement la porte.


Vous avez appelé, Madame ? Un souci ? En quoi puis-je vous aider ?

La Vicomtesse semblait énervée, pour quelle raison ? Il resta entre la porte et le couloir, ne savant trop quoi faire, il préférait rester un pas dehors. Elle avait l’air contrarié, Kelso aurait il loupé quelque chose ? Il regarda dans le couloir pour voir si quelqu’un aurait pu la déranger mais personne. Pourtant, il était resté à distance de la chambre pour éviter ce genre d’incident. A distance où il avait un œil sur la chambre fermée et un œil sur l’entrée de la demeure.
Il n’était pas très expérimenté encore, alors peut être quelque chose lui aurait échappé. Il resta dans l’ombre de la porte et attendant la réponse de le Vicomtesse après s’être fait moult film dans sa tête.

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--_dexter_


Réveillé à 9h par une cloche, il aurait fait une prière à genoux devant l’autel, c’était signé en trempant légèrement ses doigts dans le bénitier. Une confession des plus intimes avec un Père bien muet devant les propos de notre ami. Puis à l’encre gelée et à court de bougie et de fer, il avait écrit quelques lignes à sa douce avant de s’endormir épuisé.
Mais quelle douce récompense que de se trouver en ces lieux, quelle douce odeur que celle de la chambre de la destinée. Un sursaut le fit sortir de sa torpeur, un cri provenant de la chambre d’à côté. Quelle merveilleuse voix, une voix aigu mais sans trop qui accentuée les fins de phrase. A l’écoute de cette douce mélodie qui raisonnait dans les couloirs, l’excitation et les battements de cœurs s’accentués. Il savait qu’elle se trouvait juste derrière ce mur … Il posa sa main sur celui-ci et ferma les yeux essayant de l’imaginer.
Elle appelait des noms bien inconnus, surement ces gens. Ces gens qui étaient censés la protéger et pourtant, lui, était bien rentré. Ces gens qui sont indigne d’être à son service, indignes de fouler le même sol qu’elle. Eux qui … qui la voyait tous les jours, eux qui avait l’honneur de l’approcher, eux qui pouvait la toucher, la regarder sans réprimande. Une colère monstre monta en lui, une colère qui allait devenir incontrôlable, une colère …. sanguinaire.
Cette voix raisonnait à nouveau dans sa tête, cette voix qui le guidait, cette voix qui était son seul ami, seul ami sincère.


Tu vois, elle s’en est rendu compte, idiot va. Tu devrais me laisser m’occuper de cela, tu n’ais qu’un incapable, mais qui diable m'a donné un tel imbécile ? Elle t’ignore, tu n’ais rien pour elle, même pas l’ombre d’une quelconque estime. Toi, toi qui la chéri depuis toutes ces années, ce n’est qu’une ingrate …

Cette voix avait raison, cette voix qui le guidait depuis sa tendre enfance. Mais … mais pourquoi lui ? Il aperçu le jeune Sir monter les escaliers et qui s’arrêtait devant La pièce. Comment osait-il lui parler ? Pourquoi lui, qu’avait-il de plus que Dexter ? Elle le trompait avec ce jeune, impossible. Elle n’avait pas le droit de faire cela, et la fidélité alors ?

Regarde, elle lui fait les yeux doux, les yeux doux juste devant toi. Toi qui a tout abandonné pour elle, toi qui donnerais âme et vie pour elle. Regarde-le, c’est un pécheur. Son châtiment devra être terrible … et elle, qui se permet ne serais ce que de le regarder, une catin rien d’autre. Tu mérites mieux mon ami.

Dexter hocha la tête comme affirmer ce que son ami lui disait, il baissa les yeux et ouvrit sa chemise afin de récupérer la rose qu’il avait cueillit plus tôt. Il la serra tellement fort, que la rose coulait sur ces doigts. Il sortit de son recoin et la posa sur le lit, là où le vase avait été cassé. Puis il se dirigea vers la fenêtre, se hissa sur la fenêtre. Un dernier regard en ce lieu, et il grimpa en équilibre sur une bordure dessous la fenêtre pour se retrouver devant une autre fenêtre. Il la poussa et entra dans un boudoir, le boudoir. Il se hissa dans la pièce et s’installa en petite boule derrière la porte, attendant le moment propice…
Coyuna
Le maître queux n’était pas dans la demeure, elle avait un rendez-vous au château qu’elle ne pouvait manquer, il lui fallait accueillir l’ambassadeur en voyage chez eux comme il se doit, elle ne rentrera que dans la soirée après avoir pris un léger repas.

Elle savait sa maistresse n’était pas au mieux de sa forme ces derniers temps, elle refaisait la demeure en aménageant quelques pièces, une nouvelle recrue venait de faire son entrée à la demeure, Coyuna n’a pas encore eu le plaisir de le rencontrer, elle le verra bien un jour la demeure est peut être grande, mais les cuisines sont communes.



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Oksana
Kelso fut le premier à réagir à son appel. C'était tout à son avantage, dernier arrivé à la demeure, et surtout porté au rang de chef de sa garde personnelle sans avoir trop été mis au courant de ce qu'elle attendait de lui auparavant.


Un bruit m'a fait sursauter et je me demandais ce qu'il se passait. Il me semble que cela venait d'à coté de mon boudoir.


Ce-disant, elle se dirigea en direction de la pièce, suivie par le jeune homme. La pièce était vide, mais son attention fut retenue par le désordre apparent. Des vêtements avaient été tirés des tiroirs et reposés dépliés, et un vase gisait à terre, brisé.

Et pourtant... personne. La pièce était étrangement vide.

Ce n'était pas Kelso, elle l'avait vu monter à son appel. Marie ? Mais où était-elle ? C'était bien son genre que de casser puis disparaitre de la sorte de peur des remontrances. Elle l'appela à nouveau :



Marie ! Où êtes-vous donc ? Venez immédiatement m'expliquer ce que vous faisiez dans mes tiroirs et ramasser ce que vous avez cassé.



Le silence persistant, elle se tourna vers le garde d'un air interrogateur. Les évènements prenaient une tournure qui ne lui plaisait guère. Il n'était pas dans les habitudes de la maladroite de ne point répondre à sa maitresse, même après des bêtises.


Avez-vous vu la jeune pucelle ? Ce n'est pas normal qu'elle ne réponde pas.


Elle parcourut la pièce, contemplant étonnée les tiroirs ouverts et le vase à terre, s'approcha de la fenêtre restée ouverte qu'elle referma sans plus y prêter attention et ressortit dans le couloir interpeller Marie, toujours muette.


Marie ! Il suffit. Venez ici immédiatement si vous ne voulez pas prendre un soufflet. Elle savait très bien que jamais elle ne porterait la main sur elle, mais l'autre était trop peureuse pour ne pas céder à la peur et continuer à rester cachée.
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Kelso
Un bruit l’aurait fait sursauter … surement le même bruit qui avait semblé sans intérêt mais qui ne l’était pas autant. Kelso avait à peine entendu ce fameux bruit à juste titre puisque apparemment, cela provenait de la chambre qui se trouvait à côté du boudoir. Autrement dit, la chambre de la Vicomtesse. Elle prit la direction de sa chambre d’un pas décidé, poussa la porte et fit face au spectacle apparent. Les tiroirs ouverts, les vêtements sortis et la fenêtre ouverte … ces éléments prient séparément pouvaient sembler anodin mais réunis, cela ne présagé rien qui vaille. Elle referma la fenêtre comme si de rien n’était et se mit à appeler Marie mais toujours pas de réponse. Kelso ne connaissait pas cette Marie, juste croisé une ou deux fois. Une dame assez maladroite en effet mais qui était dévouée à sa Maitresse. Son mutisme semblait suspect et étrange.

Non, désolé, je n’ai pas croisé Marie aujourd’hui. Peut être ne vous a-t-elle pas entendu … Mais si je peux me permettre, peux être n’est ce pas elle qui est à l’origine de ce désordre. Mais vous voulez que j’aille à sa recherche peut être ?

Vraiment étrange tout ceci, pourquoi ne répondait elle pas ? Kelso voyait dans le regarde de la Vicomtesse que tout ceci n’était pas normal et que cela l’énervée un tantinet. Alors qu’elle continuait de s’époumoner à appelé « la Pucelle », Kelso parcouru la chambre et ramassa quelques vêtements pour les remettre en place. Il aperçut alors sur le rebord du lit, une fleur … Qu’est ce qui se passait ici ? Aurait-elle des amants secrets qui prendraient le risque de rentrer en infraction ici pour seulement poser une rose ? Il parcourut de nouveau la chambre qui semblait vide, s’approcha de la fenêtre et regardait dehors mais personne de suspect. Il en la toucha pas, après tout, peut être était elle au courant de quelque chose.

Madame, je crois que vous devriez venir voir. C’est assez étrange à vrai dire mais … mais je crois que quelqu’un vous a laissé quelque chose.

Il resta dans la pièce toujours en la parcourant des yeux et se rendait compte que finalement quelque chose ne tourné pas rond. Un bruit qui a fait sursauter la Vicomtesse, du désordre, cette fleur, la fenêtre ouverte … Trop de coïncidence pour que cela soit du au hasard. Pas le temps de rêvasser ici que déjà un truc louche se profilait à l’horizon. La Maison était bien vaste et n’importe qui pouvait s’y être caché sans problème. Même si de nombreux gardes surveillaient, un moment d’inattention est vite arrivée.
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Oksana
Oksana commençait à se poser de sérieuses questions : Kelso n'avait pas vu Marie de la journée et elle ne répondait pas. Cela ne lui ressemblait pas du tout, celle-ci étant trop peureuse pour s'aventurer hors du domaine. C'était déjà tout juste si elle osait se rendre au fond du jardin, alors ailleurs...
Si, une fois, Oksana l'avait envoyé à Paris. Une seule. Pour aller remettre à Napo la lettre qui le mettait au pied du mur. L'ultime lettre symbole de leur relation commune jamais consommée. Et Marie en était revenu quasi-traumatisé malgré les précautions prises pour que la vicomtesse Ylalang la prenne sous son aile durant son bref séjour.

Enfin, là n'était pas la question. La maison semblait vide, mis à part son ultime recrue, elle-même et... un mystère. Un vase cassé, des tiroirs ouverts, une servante disparue et un appel de Kelso. Qu'avait-il à lui montrer ? Quelque chose pour elle ? Qu'était encore cette histoire ?

Elle se retourna et le rejoignit. Il lui montra le lit et la rose posée dessus. Elle resta figée quelques secondes puis la prit dans ses mains et l'observa sans la voir. Elle leva les yeux vers Kelso, les reporta sur la rose, puis à nouveau vers lui, interloquée. Qu'est-ce que cela signifiait ? D'où venait cette rose ? Elle n'y comprenait plus rien. Une angoisse la saisit soudain.



Qu'est-ce que cela veut dire ? D'où vient-elle ? Où est Marie ? Il faut la retrouver. Il lui est peut être arrivé quelque chose de grave.
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Kelso
Il lui montra la rose qui était en mauvais état. Il restait perplexe sur l’origine de cette fleur qui semblait avoir fait les frais de colère. La Vicomtesse regarda la fleur avec une incompréhension totale. Si elle ne savait pas de qui elle venait, comment Kelso le saurait ? Il aurait pensé à un admirateur ou amant même si cela n’était pas le genre de la maison. Elle le regardait rapidement puis reposa ces yeux sur la fleur. Que pensait-elle ? Croyait elle que la fleur provenait de lui ? Jamais il n’aurait osé faire un tel geste, surtout qu’il aurait pu lui donner en main propre et en plus pourquoi mettre en désordre sa chambre ? Ca n’avait pas de sens.

Je vais aller chercher Marie, elle ne doit pas être loin. Dés que je mets la main sur elle, je vous la ramène par la peau des fesses s’il le faut ! Je m’en vais de ce pas, je vais faire tous les recoins possibles. Je la retrouverais !

Sur ces paroles, Kelso prit la direction de l’escalier et descendit vers la laverie, surement qu’elle s’y trouvait. Passant devant les cuisines, il regarda vaguement dedans mais personne, puis il passa devant la penderie toujours personne. Il arriva dans une autre salle, surement un bureau, suivit le long couloir et arriva dans la laverie au fond. Il poussa la porte et entra.

Marie ? Z’êtes là ? Dame Oksana vous cherche et vous appel depuis un bon moment. Si vous êtes là, sortez de votre trou !

Toujours pas de réponse, il s’avança donc un peu plus dans la pièce …. Mais à première vue, la salle semblait déserte. Il en sortit et continua son périple, à la recherche de la disparue.

MARIEEEE !!! Vous cachez pas bon sang ! Z’allez me mettre de mauvaise humeur avec votre jeu de cache- cache. La Vicomtesse vous cherches, elle veut juste vous causer … rhooo aller, montrez vous !

Comme toujours pas de réponse, Kelso continua en ronchonnant après la demoiselle ! Il était, d’habitude, d’humeur joueuse mais pas en ces circonstances. Et puis d’habitude, c’est lui qui fait tourner en bourrique les gens et non l’inverse.
Il arriva dans une salle qui devait être la salle d’arme au vue des objets accrochés. Cela serait étrange de la trouver ici mais il fallait s’attendre à tout. Il continua de marcher toujours en ronchonnant et se jurant de se venger de cette Pucelle !


MARIEEEEEEEE !!!
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--_dexter_


Toujours dans son coin, il s’était agenouillé derrière la porte. Il entendait ses paroles, il ressentait sa présence et sentait son odeur. La belle brune se cachait derrière ce mur à l’abri des regards. Pourquoi cacher une telle beauté, pourquoi vouloir rester en comité restreint avec une classe pareil ? Ce qu’il le rendait encore plus en colère c’est qu’elle parlait avec cet homme, impensable. En marmonnant des prières en latin et se mordant les lèves jusqu’à en venir au sang, il se releva lentement.


Mais qu’attends-tu ? Tu es lâche et incapable … reprend toi où je ne serais plus là pour te guider.
T’ai-je déjà fais un faux bond ? Jamais, alors prends ton courage à deux mains sinon c’est moi qui le ferrais.
Et tu sais très bien comment cela se terminera.


Ecoutant les sages paroles dans sa tête, Dexter reprit le dessus. Il releva la tête et se passa une main dans les cheveux pour les remettre en ordre. Il essuya quelques gouttes de transpiration sur son front et sortit de la pénombre de son coin. Il s’avança au milieu de la petite pièce et posa un genou au sol face à la fenêtre, il baissa à nouveau la tête.

Pater noster
qui es in coelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tuas
sicut in coelo et in terra.

sicut et nos dimittimus debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo

Amen


Une fois sa prière récitait, il se releva, comme si une nouvelle personne l’habitait. Une nouvelle force, un nouveau regard pour une nouvelle ère. Il replaça sa chemise pour que aucun plis ne fasse mouche, repeigna à nouveau ses cheveux et était enfin prêt à achever sa quête. Il s’approcha de la porte qui était restée entre-ouverte et aperçut que le jeune malotru avait enfin filé. Il posa sa main sur la poignée de la porte, l’ouvra très lentement.

Il passa son bras dans le couloir sans se découvrir entièrement et attrapa avec fermeté la main de la Maitresse. Il lui agrippa la main pour finalement l’entrainer avec violence dans la même pièce que lui ….
Oksana
Le jeune garde du corps partit à la recherche de Marie. La vicomtesse le regardait descendre les escaliers en l'appelant lorsqu'elle se sentit soudainement tirée en arrière à travers la porte de son boudoir, ce qui eut pour conséquence de lui arracher un cri de stupeur. Elle se sentit tomber sous la violence du geste, mais se retrouva dans les bras d'un homme qu'elle n'avait jamais vu. Un homme de belle allure, bien mis sur lui, qui avait une certaine classe. Pas un manant ou un simple paysan sorti d'un champ, non, un homme bien coiffé et rasé de près, en chemise et braies blanches, curieusement, d'un blanc éclatant pour la situation.

Que faisait-il donc là ? Comment était-il entré ? Que voulait-il ?

L'étonnement et l'incompréhension se lisait sur le visage de la Vicomtesse qui n'était pas préparée à pareille rencontre. Le premier instant de stupeur passé, elle réussit à balbutier les questions qui lui traversaient l'esprit tandis qu'elle reprenait contenance et se dégageait de lui, se mettant sur la défensive :



Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
_________________
Mei_lan
Tandis que Mei revenait d'une cueillette dans le potager de la Demeure afin de préparer le dîner de sa maitresse en compagnie des cuisinières et des autres dames de Compagnie, elle entendit Oksana l'appeler au loin, ainsi que Marie et Kelso. Se demandant de suite ce qu'il se passait, elle laissa ses légumes pour partir à la hâte retrouver sa maitresse. Mei avait-elle commis une erreur? Ou bien Oksana avait-elle besoin d'elle? Ses interrogations se bousculèrent dans sa tête, si bien qu'elle bouscula également Kelso qui semblait chercher Marie tant il criait son nom à tout bout de champs.

" Et bien Sire Kelso, Que se passe-t-il? Cherches-tu Marie? Dame Oksana à l'air agitée... Vas-tu me dire ce qu'il se trame là haut? "

La jeune fille regarda Kelso d'un air sévère, un peu inquiète par l'agitation ambiante... Une atmosphère étrange régnait dans la Demeure... Elle croisa les doigts pour qu'on ne lui annonce pas quelque mauvaise nouvelle. En tout les cas, elle avait un mauvais pressentiment. Espérons que ce dernier ne se concrétisera pas!
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