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[RP] Andouille ou crevette, on va bientôt le savoir.

Deedee
[Vire – Un réveil difficile]


    Quelle idée ! Non mais quelle idée !
    Ce n’était pas faute pourtant d’avoir été prévenue. Ce n’était pas comme si on ne lui avait pas dit. Et encore moins comme si on n’avait pas tenté de la dissuader.
    Mais non, comme toujours, comme d’habitude, pour ne pas changer, elle en avait fait qu’à sa tête !
    Et résultat …


    -MAAAARRRIIIIIIIEEEEE !


[Flashback – La veille, dans la journée.]


    Pourquoi avait-elle promis de l’accompagner dans son état ? Elle n’en savait rien la duchesse… Peut être parce qu’Origan s’était dévoué pour la raccompagner quelque temps auparavant ? Peut être parce qu’elle se sentait responsable de lui ? Ou peut être simplement qu’elle ne voulait pas le laisser déménager seul ? Peut être tout cela à la fois en fait.

    Quoi qu’il en soit, elle était là, après avoir faussé compagnie à sœur Ulricka, menacer Marie de la congédier si elle la dénoncer, et laisser un message a son époux pour ne pas qu’il s’inquiète, elle était là, confortablement assise dans le chariot au coté du Bailli qui conduisait, attentif à la route.

    Que pouvait-il se passer après tout ?
    Ils n’en avaient pas pour longtemps, elle voyageait confortablement, elle n’avait pas d’effort a faire, tout irait bien non !

    Oui mais… en fait non !
    Ils étaient partis depuis quelques heures seulement qu’un espèce d’individu, mal habillé, mal rasé et pas lavé se pointa devant eux, effrayant le cheval qui s’arrêta et se cabra. Adeline n’eut que le temps de se retenir au siège avant que l’individu en question ne l’attrape pour la faire descendre sans ménagement. Instinctivement elle protégea son ventre de ses deux mains mais cela n’arrêta pas le bonhomme qui la frappa violement au visage la faisant tomber rudement à terre.
    Elle s’attendait irrémédiablement à recevoir d’autre coup, mais au lieu de cela… elle vit Origan se précipité entre elle et le brigand.


    -Origan !!! Hurla-t-elle, horrifié devant le combat qui opposa les deux hommes.


[Vire – Mais qu’est ce que j’ai foutu…]


    -Marie ! Allez me chercher sœur Ulricka tout de suite ! Et faites prevenir le Duc sans attendre !
    Vite !!


    Debout appuyée contre les tenants de son lit, la duchesse se tenait le ventre en grimaçant. Vêtu d’une simple chaisne d’ordinaire immaculé, laissait apparaitre une large tache rougeâtre au niveau de ses jambes. Il n’en fallu pas plus à la chambrière pour comprendre et repartir aussi sec a la recherche de la religieuse.

    Le visage encore tuméfié de sa rencontre de la veille, Adeline commençait à sentir la panique l’envahir.
    Tout allait pourtant bien.
    Elle avait pu aider Origan après l’attaque, ils avaient pu rentrer sain et sauf, elle avait même eu le temps d’écrire au Duc et au Prévôt.
    Tout allait pourtant bien.
    Alors ?
    Pourquoi maintenant ?
    Ohhhh comme elle regrettait son escapade…

_________________

Origan
[Avant qu'on Vire...de bord]


Il le savait qu'il n'aurait pas du lui dire qu'il emménage à Honfleur.
Il était certes pas encore très fort pour faire les routes seul et charger tout son barda dans sa charrette, mais il ne voulait pas la transbahuté de ville en ville dans cet état, qu'allait dire le Duc.
Et puis quoi???!! Il allait pas lui demander de porter les tonneaux de cidre non plus
En plus si ça tombe elle aurait manger tout le jambon avant qu'on soit de retour...quelle idée ... mais quelle idée !!!

Ce qu'il redoutait le plus c'est qu'il lui arrive quelques choses...mais la Duchesse, elle... avait une sacré tête de bourricot Normand.
    "Je t'accompagne"
qu'elle lui a dit.
Que fallait-il répondre à ça ? Rien il savait qu'elle aurait le dernier mot.
Non mais je vous jure quand elle a une idée en tête, elle l'a pas ailleurs.




[La veille, dans la journée. Version Epicé]



Le trajet se passait bien.
Un œil sur la Duchesse, un sur la route...
Un œil sur la Duchesse, un sur la route...
Il était prudent, bien plus qu'à son habitude, à éviter les trous dans la route et pouvoir apporter un léger tangage à la Duchesse pour qu'elle puisse se reposer.


Les rennes en main, Origan se saisit voyant surgir de nul part un individus, laid à souhait, il le reconnaissait, ce malotru avait déjà été trainer devant la justice.
Que faisait-il là ??!!!
Le cheval lui aussi surprit s'arrêta net et dans un grand hennissement cabra ce qui fit faire un bond au chariot
Origan se sent tombé de sa place de coché et chute au sol.



L'épée toujours au fourreau, il se relève précipitamment et ne voit plus la Duchesse à sa place, juste un bruit de gifle suivit d'un bruit sourd.
Il était d'un naturel gentil mais "là... LA... LA !!... " La colère l'envahit
Il ne fallait pas toucher à la Duchesse : "Ahhh ça non ! "
Il aurait donné sa vie pour elle !


Il sorti son épée de son fourreau, contourna la charrette, vit l'homme vouloir encore frappé la Duchesse, et se jeta devant elle pour faire bouclier...et s'interposer entre les deux
Le brigand lui ne se gênait pas pour attaquer une femme enceinte, il semblait presque y prendre du plaisir.
Origan ne manquait pas de courage et lorsqu'il s'agissait d'elle, son courage était encore plus décuplé


Le combat faisait rage au pied de la chariote, mais Origan gardait à l'esprit que la Duchesse était là..., au sol, pas loin de lui, qu'une erreur pourrait être fatal pour tout les deux... tout les trois...et ça il n'en était pas question.
Ils échangeaient quelques coup d'arme, Origan avec sa rage, parce qu'il n'était pas encore assez entrainé pour faire pâlir un chevalier, et le brigand avec toute sa fourberie.
Après quelques blessure échangées, l'homme hideux essayait de rompre le combat pour grimpé dans la chariote et partir avec...


Origan commençait à sentir ces forces doucement l'abandonné, il n'avait pas l'habitude de ce genre de combat, une blessure assez profonde à sa jambe commençait à décoloré des braies verte en une couleur rouge sang.
La décision était prise, il préfère sauver la Duchesse et son enfant que les quelques biens qu'ils avaient prit avec eux.
Qu'il part donc avec la charrette, la prochaine fois je serais prêt à lui faire cracher les deux pauvres dent qu'il lui reste



[Retour de la Vire-é]


Heureusement qu'ils n'étaient pas loin.
Ils avaient trouvé une charrette au village, la Duchesse avait soigné les plaie du Bailli du mieux qu'elle pouvait.
Rien de grave, une belle entaille au niveau du mollet droit, quelques contusions, ainsi qu'une légère entaille à l'épaule.

Lui il avait essayer de l'installé du mieux qu'il pu dans la chariote il fallait la ramener, elle semblait fatiguée.

Arrivé devant la lourde porte en bois, Origan s'annonce ainsi que la Duchesse. Au moins une partie facile de l'escapade normalement les portes devraient s'ouvrir vite


    Je suis Origan, Bailli de Normandie
    Je suis avec La Duchesse Adeline Cyrielle de Courcy
    Ouvrez vite, Nous avons été attaquer !!


Avec une bonne escorte de garde, il prit soin d'aller déposer la Duchesse au château en se fondant en excuse de ce qu'il s'était passé.
Il ne pouvait pas prévoir mais il aurait du la dissuader de venir
Il aurait tout donné pour qu'elle ne se prenne pas le coup de cet homme.
Il l'aurai tuer si il avait pu, il lui aurait arracher ces dents... !

Ensuite il s'entretient un long moment avec Robin l'intendant, afin qu'on lui prête un fidèle destrier pour prévenir Dame Dorilys du Tilleul Othon, sa jambe le faisant encore souffrir, cette blessure était profonde, il en garderait certainement une cicatrice, le cheval l'aiderai à se déplacer rapidement.




La fatigue qu'il avait vu sur le visage de la Duchesse l'inquiétait...il est préférable d'aller vite la chercher pour qu'elle l'examine

_________________
Sakopi
-"Bon ... On va allez quand même faire signe de vie à Leda et Adeline ... Ils vont finir par s’inquiéter en croyant que je suis mort dans un coin perdu de la Normandie."

Barbe taillée, cheveux coupés, des vêtements dans un état acceptables.
Il ne ressemblait plus à un homme du voyage ayant errer par monts et par vaux.
Mais il n'avait toujours pas l'allure d'un seigneur, cela dit. On ne se refait pas.
La seul note de couleur sur ses vêtements gris, et le blason de la Motte en Litteau.

Et oui, le vassal prodigue semblait enfin revenir parmi les vivants.
Il avait cette mauvaise habitude de disparaître sans un mot, pendant des mois.
Ce qu'il faisait ? Qui sait.
En tout cas, il se rendait en direction du château de Vire, afin de pouvoir platement s'excuser, encore une fois soulignons le, a ses suzerains.

Mais, cela sera peut être pas la priorité aujourd'hui.

Quelque chose le dérangea en s'approchant des grilles.
Rien de physique, bien entendu. Mais une mauvaise ... ou bonne impression ?
Enfin, une drôle d'impression l'envahit.
Il accéléra légèrement le pas. Puis il se présenta aux gardes.

-"Bonjour messieurs, j'aimerai être conduit au Duc ou la Duchesse de Vire, si ceux-ci sont en capacité de ma recevoir."

Le Cerf préféra ne pas se lancer dans la présentation pompeuse, néanmoins, le blason qu'il portait ne pouvait leur échappé.
--Soeur_ulricka


    La sœur s'installe dans une sorte de petite étude, elle ne vérifia pas vraiment à quoi sert cette pièce, elle n'est pas du genre à fouiller, elle a des vélins à sa disposition ainsi que divers couleurs, l'atelier d'un héraut sans doute. Seul eux dispose d'autant de couleur... Des blasons inachevés finissent de la convaincre. Elle commence sa lettre,

    Citation:
      De Soeur Ulricka,
      Aux sœurs du Couvent Lescurien,


          Mes Soeurs,


      S'il ne s'agissait de la réfection de notre église qui est en jeu, que Saint Gabriel m'en soit témoin je pourrais étrangler cette Duchesse. La chipie a osé me semer hier, prétextant un besoin pressant.. Et la voilà de retour de sa balade avec un homme. Je suis scandalisée. Si Vire n'attendait pas déjà un enfant ! Je promets que je remettrait en doute la légitimité du rejeton !

      Je vais prier Soeur Carmen de bien vouloir recadrer la Duchesse sur le but de ma présence, je ne suis pas garde chiots ! Je resterai jusqu'à la naissance pour respecter mon engagement. Si supporter cette chipie offre un nouveau toit au transept gauche de notre église.. Je suppose que je peux endurer un peu plus longtemps la torture de cette cloche que je dois faire tinter !

      Il me tarde de retrouver la paix du couvent.

        Que le Très Haut vous garde,
        Soeur Ulricka



    La religieuse enroule la missive, elle la glisse dans une petite cartouche pour la protéger des intempéries Normandes, loin d'être rares. Elle quitte l'étude et se dirige vers le colombier.
    Arrêtée de plein fouet par la chambrière en panique, elle l'écarte d'elle a bout de bras.


      "Doucement mon enfant, l'on ne vous a jamais dis de ne pas courir dans les couloirs ?"

    Un regard de biais et elle s’apprête à la contourner, et à poursuivre sa route, mais la chambrière s'accroche à son poignet, courbée sous l'effort de sa course, elle souffle tel un bœuf.

      "Ma fille, enfin, qu'y a t-il ? Vous vous sentez mal ?

      - Duchesse... - Sang... - Chambre.. - le Bébé.. - Vous et.. - le Duc."


    La géante se libère de la poigne solide de la petite chambrière, et lui frotte doucement le dos.

      "Allez en paix, ma fille, je vais au chevet de votre maîtresse."

    Le pas n'est ni lent, ni pressé, elle s'y rend à bonne allure, les enjambées sont larges. Elle rejoint la tour ducale, elle frappe sèchement à la porte et l'ouvre en s'annonçant.

      "Vous m'avez fait demander."

    Un regard pour le visage empreint de panique, un autre pour la tache ensanglanté sur la Chainse, et de même sur les draps. Rapide appréciation de la situation.

      "Permettez.."

    La soeur se saisit des lacets de la chainse, au col, elle les défait rapidement, et fait signe à Adeline de se tortiller pour s'en défaire. Quand ce fut fait, elle lui tendit la main et la guida jusqu'à l'alcôve réservé à la toilette, guère d'eau chaude à cette heure.

      "L'eau froide sera la bienvenue, le sang n'aime guère la chaleur, et notre nez son odeur."

    Le sang est ainsi nettoyer par un linge humide et frais. Elle ne prend garde à la nudité de la parturiente, elle tâche de réaliser pour elle des efforts et des bienfaits que sa condition ne lui permet pas de réaliser seule.

      "Cela ne saigne plus, mais le travail à commencer. Enfilez une chainse de peu de valeur, je vais changer les draps de votre couche."

    Le corps a rejeté un excès d'humeur sanguine, peut-être pour le bien de l'enfant ou pour avertir d'un destin funeste. La géante change les draps avec dextérité.

      "Connaissez-vous la prière du matin ?", sans attendre réponse, Ulricka commence à l'entonner.

        "Dieu Créateur de toutes choses,
        Nous te remettons cette journée !
        Guide-nous dans nos actes,
        Nos pensées les plus intimes,
        Toi qui sais tout,
        Purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
        Toi le Très Haut,
        Qui a tout prévu,
        Mais nous laisse libre de notre destin,
        Inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
        Pour qu’ils nous aident à préserver le monde."



















































Les_enfants
Comme tous les matins, Aliena se levait, s'habillait, puis allait déjeuner avant de se rendre dan la chambre de la Duchesse pour attendre les directives de sa journée. Ces derniers jours avaient été plutôt bien remplis. Entre la cérémonie d'hommages, à laquelle elle avait revu son grand mère, et les remerciements pendant lesquels elle avait été ravie de revoir sa mère, les cours de broderies et de dessins s'espaçaient de plus en plus. Et puis, c'était quoi ce gros ventre qu'elle cachait sous ses robes, la Duchesse? C'était ça qui la fatiguait? Pourtant, des gros, la petite blonde en avait déjà croisés. Et ils ne lui avaient pas semblé si mal en point que ça.

C'est un peu inquiète qu'elle traversa le couloir. Elle sentait une agitation, sans vraiment comprendre pourquoi. Elle avait l'avantage de passer inaperçue. En effet, à part quand elle tenait compagnie à Dame Adeline, personne ne la remarquait. C'est ainsi qu'elle se retrouva devant la porte de la chambre. D'ordinaire, elle frappait. Mais, allez savoir pourquoi, ce matin-là, elle ne le fit pas. Elle en avait assez qu'on lui dise d'attendre, que ce n'était aps le moment. Elle ne voyait déjà plus sa mère, alors si elle devait se passer de l'affection de sa préceptrice, elle allait vite s'ennuyer et avoir envie de pleurer. Elle avait besoin de savoir. Elle avait neuf ans, après tout.

C'est donc sans frapper qu'elle entra.


- Bonjour Dame Adeline, je...

La présence d'une religieuse l'arrêta net et figea le sourire qu'arborait la petite blonde. Mince, elle avait fait une bêtise.

- Pardon je... je suis désolée... je...je savais pas...

Elle savait qu'il fallait qu'elle sorte, mais elle se pétrifia sur place en voyant la scène qui ne semblait guère réjouissante.
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Origan
[En route - Dame Dorilys du Tilleul Othon]


On lui avait prêter un cheval, comme il s'agissait de la Duchesse il eut la chance de monter autre chose qu'une vieille mule.
On lui avait expliquer le chemin, donc en route



    Merci Robin, je serais de retour très vite


Tayoo tayooo, c'est sur les routes qu'il était de nouveau, sa jambe le faisait toujours souffrir et malgré le bandage, les secousses du cheval faisait rouvrir légèrement sa blessure, qui commençait à de nouveau déteindre sur ses braies...

Le cheval allait de bonne allure, et il ne pu s'empêcher de pensé à Adeline, espérant qu'elle aille bien.
Après quelques heures de chevauchée, il arrive en vue de la fameuse maison décrite par Robin l'intendant.
Il mit pied à terre en sautant du cheval, oubliant son mal un instant pour raconter toute cette histoire à Dorilys.
Il attachait son cheval, non loin de l'entrée et alla frappé à la porte



Bang Bang Bang son poing était bien fermé pour rendre le bruit plus sourd

    Dame Dorilys du Tilleul Othon ?!



Bang Bang Bang

    Dame Dorilys du Tilleul Othon ?! Vous êtes là ?
    Je suis Origan, Bailli de Normandie, c'est à propos de la Duchesse de Vire !
    J'ai besoin de vous !


il était bien conscient que cet appel allait surement l'inquiétez, mais lui il s’inquiétait pour la Duchesse.
La fatigue de la Duchesse, l'attaque de ce brigand, son visage teinté de bleu à cause de la baffe qu'elle avait reçu...bref toutes les images revenant dans sa tête et il s'inquiéta encore plus


Si elle était là, c'est sur qu'elle lui ouvrirait

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Deedee
[Vire – Dans la chambre : Mais qu’est ce qui foutent !]


    Elle avait le cœur qui battait la chamade, caressant doucement son ventre rebondi. Etrangement celui-ci paraissait calme, bien trop calme même… D’ordinaire lorsqu’elle posait sa main ainsi, l’enfançon réagissait presque instantanément, mais là…

    D’un regard empli de détresse elle balaya la pièce du regard cherchant quoi faire en attendant la venue du dragon de religieuse que Carmen lui avait collé pour la surveiller et qui devait probablement être dans une colère noir d’avoir été berné la veille au soir.

    Et parlant de Carmen… Elle n’allait pas tarder à arriver, tout comme Aliena d’ailleurs. Par tous les saints, elle n’allait pas se montrer ainsi !

    Qu’allaient-elles dire ? Et penser ?
    Carmen ne lui pardonnerait pas cette fois…
    Et pas question de mentir, l’affreuse trace violacé qui couvrait la moitié de sa joue et sa tempe était bien trop visible pour la dissimuler…

    Un bruit !
    La porte !


[Flashback – Juste après la bataille]


    Le truand nauséabond avant triomphé, après avoir frappé une dernière fois Origan il était parti avec le chariot et leur quelque bien, mais peut importe… Ils étaient sains et sauf.
    Enfin…


    -Origan !

    Elle avait crié, une fois encore avant de se précipiter vers lui inquiète de le trouver blesser. Et l’inquiétude vint en grandissant lorsqu’elle vit le sang maculer ses braies et s’étendre de plus en plus sur sa jambe.

    -Par Aristote Origan, vous êtes blessé !

    Et oubliant son état, s’en voulant de ce qui venait de se passer, la duchesse déchira immédiatement le bas de sa jupe pour panser les plaies du courageux bailli qui n’avait pas hésiter un seul instant a risquer sa vie pour sauver la sienne.
    Un geste… Qu’Adeline n’était pas prêt d’oublier.


[Vire – Dans la chambre avec le dragon]


    Sœur Ulricka était arrivée le regard sombre et avant qu'Adeline n'est eu le temps de lui expliquer quoi que ce soit elle se retrouva en tenue d’Ève devant la religieuse avant d'être conduit dans l’alcôve réservé à sa toilette. Un bain chaud lui aurait volontiers fait du bien, mais le dragon avait sans doute décidé de lui faire payer son escapade.
    Et avant qu'elle n'ait eu le temps de protester, elle se retrouva lavée et nettoyée comme une enfant.
      Lessivée !
        Et à l’eau froide !
          Comme au couvent !


    Elle lui aurait bien dit de tout à la « clochette géante », de tout et surtout sa façon de penser ! Jamais elle n’avait été traitée de la sorte, nu comme un ver… lavée a l’eau froide…
    Quelle idée !!

    Mais Adeline se sentait bien trop fatiguée et inquiète pour dire quoi que ce soit. Debout devant la religieuse, tremblante et grelottante, elle hocha doucement la tête avant de passer une chaisne propre et de s’installer dans un des fauteuils meublant sa chambre.

    Laissant Ulricka changé ses draps, la duchesse ramena instinctivement ses mains sur son ventre comme pour le protéger encore un peu.
      « Le travail a commencé »

    Ce serait donc le grand jour…

    D’ordinaire les futures mères étaient heureuse. Inquiète mais heureuse.
    Mais… Pas elle.
    Les images de ses précédents accouchements lui revenaient en tête, les images des derniers mois également… La cérémonie d’hommage, les mois qui suivirent, les paroles de Carmen, de Dorilys, l’inquiétude de son époux…
    Son escapade de la veille…
    Et maintenant ce sang...
    Et si tout se passait mal maintenant par sa faute ?

    Elle sentit une boule se former dans sa gorge, et ses prunelles se remplir de larmes. La duchesse détourna alors la tête pour ne pas que la religieuse remarque quoi que ce soit, la laissant récité sa prière.

    Et puis la porte s’ouvrit à nouveau. S’attendant à voir son époux qu’elle avait fait demandé, Adeline plaqua un sourire sur son visage en tournant la tête vers la porte, mais découvrit avec surprise sa petite demoiselle de compagnie qui semblait bien gêné de se trouver là.


    -Aliena. Appela-t-elle doucement en lui adressant un sourire et en lui tendant la main pour la faire venir, ignorant pour le coup le regard noir du dragon.

    -Approchez-vous, n’ayez crainte, vous arrivez au bon moment. Et je suis vraiment heureuse de vous voir là.

    Sa main serra doucement celle de l’enfant, et elle oublia un instant ses craintes, ses doutes, et l’avenir qui se profilait.

    -J’ai bien peur que nous ne puissions faire de broderie aujourd’hui, ni même un peu de lecture, mais je vais avoir besoin de vous. Etes-vous prête à m’aider ?

    Puis sans attendre sa réponse, elle reprit, d’une voix étrangement calme et posée.

    -J’aurais besoin… Que vous alliez voir Maud, pour lui demander de me préparer une tisane bien chaude.

    Devait-elle lui expliquer ce qui allait se passer par la suite ? Adeline ne voulait guère traumatiser cette enfant qui avait déjà bien assez vécu de drame comme cela. Mais… elle devrait bien lui dire un moment ou un autre…

    -Il faudrait également lui dire… De faire chauffer une grande quantité d’eau et de le faire porter à ma chambre.
    Vous vous en souviendrez ?


    Elle lui adressa un sourire encourageant avant de la laisser partir.
    Sitôt la porte fermée, Adeline reposa la tête contre le dossier de son fauteuil et ferma les yeux un instant...

      Tout semblait si calme...
        Le calme avant la tempête.

_________________

Les_enfants
Encore allongée ? Elle semblait décidément bien fatiguée, Dame Adeline. Le fait de ne pas pouvoir s'occuper d'une fillette n'étonna guère la petite blonde dont le regard passait de la Duchesse à la religieuse. La frêle main dans la sienne la rassura cependant un peu, et les instructions qui suivirent étaient assez claires pour Aliena qui acquiesça d'un signe de tête.

- Bien madame. Oui, je m'en souviendrai.

Elle lui aurait bien fait un câlin avant de sortir, mais elle avait un peu peur de l'autre femme qui semblait bien sévère.

A la cuisine, elle y retrouva Carmen, et le Duc. Il n'était pas souvent là, le Duc. Aussi Aliena ne sut pas trop comment se comporter face à lui. Elle esquissa une révérence timide, mais correcte en les saluant. Toujours timidement, elle rapporta les paroles d'Adeline à Maud.

- La Duchesse voudrait, s'il vous plaît, une tisane bien chaude.
Après, il faudra beaucoup d'eau chaude, mais elle ne m'a pas dit pourquoi.


C'était ce qui inquiétait le plus la petite. Voir la Duchesse fatiguée lui rappela l'affaiblissement de son père. Et elle en perdait le sourire un peu plus chaque jour. A son âge, personne en lui avait encore expliqué ce qu'était une grossesse. La petite blonde en avait donc déduit que sa préceptrice souffrait du même mal qu'Astyxio.

Alors que Maud s’exécutait, Aliena demanda à Carmen.

- Je crois qu'elle est malade. Il faudrait appeler maman, aussi. Vous croyez qu'elle a comme mon papa ?

Elle soupira, se forçant à faire bonne figure.. C'était également une excuse pour voir sa mère. Même si Adeline faisait tout pour s'occuper d'elle le mieux possible, voilà des jours qu'elle ne l'avait pas serrée dans ses bras. Et la fillette se sentait un peu seule.
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Dorilys
Dame Dorilys ! Elle ne s'y ferait jamais. Et du Tilleul Othon, encore moins, même si elle signait parfois ses courriers de la sorte, quand elle estimait que c'était nécessaire. Elle allait demander à sa sœur d'aller voir qui faisait ce raffut, mais se précipita elle-même à la porte quand elle entendit parler d'Adeline. Son sang ne fit qu'un tour, ce qui réveilla la léthargique toubib qui espérait passer une journée tranquille à son retour de voyage.

La jeune veuve était loin de se douter de la mésaventure que son amie venait de vivre. Quand elle ouvrit, elle découvrit un bailli nerveux qui semblait pressé de faire le chemin dans l'autre sens jusqu'au château de Vire.


- C'est bon, je vous suis.

Les questions, ça serait pour la route. La femme médecin attrapa sa sacoche et envoya Arthur seller Rorshaff qu'elle enfourcha sans manière.

- Allons-y.

L'adrénaline redescendait un peu, et Dorilys profita du trajet pour s'efforcer au calme. Les explications d'Origan n'aidèrent pas beaucoup. Mais comment en vouloir à Adeline, sachant qu'elle-même avait voyagé et accouché le long de la route lors de sa première grossesse ? L'hôpital qui se moque de la charité n'était pas dans ses habitudes. La colère fit place à l'inquiétude, et elle talonna son frison pour arriver le plus vite possible.
_________________
Carmen_esmee.
        [Le fort fort lointain de Vire..]


    Les deux cavaliers s'arrêtent dans la forêt seigneuriale, la brune se laisse glisser au bas de son cheval, l'impulsion de ses pieds frappant le sol, l'achève.. Senestre plaquée sur les lèvres elle court jusqu'à un épais buisson de baies.. Oups trop tard pour les ramasser...

      "Carmen ?

      - Oui ?

      - Euh.. Tout va bien ?

      - Claro qué si. Allons-y, Vire nous attend. Et j'ai faim... J'espère pouvoir faire un détour dans ses cuisines avant de faire l'examen quotidien."

    L'Ecossais ne dit mot et vient coller son cheval à la jument de la Duchesse, pour la maintenir le temps qu'elle s'y hisse. Carmen est pâle comme un linge, elle flatte l'encolure de Zingara, et expire lourdement. Impossible qu'elle tienne le coup à ce rythme. Elle regarde la tour de Vire.. Elle lui semble tellement loin ! Valor y Sacrificios...

        [A la porte avec un Cerf]


    La brune détaille l'homme, puis devant sa propre impolitesse, elle incline la tête.

      "Bonjour, Carmen, une amie de La Courcy, vous euh ? Si vous voulez entrer avec moi ? Je suis attendue mais je vais faire un crochet par les cuisines. Si cela vous dit."

    Carmen pousse la porte, cela fait quelques jours qu'elle vient tous les jours, elle décharge les valets et l'intendant de la faire annoncer, et se dirige vers les cuisines, laissant l'homme décider s'il veut entrer ou non.

        [Avec du beau monde en cuisine.]


    Une délicieuse odeur de pain chaud, un regard suppliant de la brune et une Maud qui cède, la matinée devenait à nouveau belle. Carmen profite de son second petit déjeuner de la journée quand Aliena entre et s'adresse à Maud, demandant une tisane.

        *Oui très bien, tant que pas de la camomille... Mais Adeline sait tout cela.*

    Puis beaucoup d'eau chaude, un sourcil qui s'arque, mais se reprend et sourit bienveillante à la jeune damoiselle de compagnie.

      "La duchesse doit vouloir prendre un bain avant de me recevoir.

      - Je crois qu'elle est malade. Il faudrait appeler maman, aussi. Vous croyez qu'elle a comme mon papa ?

      - Quoi ? Hein ..."


        *Hey t'as une gosse en deuil et en panique là, reprend toi mémère !*

      "Nous allons faire venir ta maman, c'est une excellente idée"
      , Se tourne vers Leda, "Faites venir le docteur de votre épouse, je vais m'assurer que tout va bien à l'étage. Tout ira bien Aliena."

        *Un peu sec avec le Duc ? Ouais..- Hyper convaincante avec la gosse... Ouais..*

      "Je vous prie Votre grâce."

        *Ben voilà.. quand tu veux... Et pour la petite ?*


    Carmen se penche et enlace brièvement la jeune fille, comme avec ses cousins ou avec sa fille, quand elle n'a pas de réponse à donner et qu'elle ne veut faire des promesses, elle offre un peu de tendresse. Un chuchotis à l'oreille est soufflé,

      "Je suis désolée pour ton papa, j'ai entendu grand bien de lui, j'aurai voulu que la Normandie le sache."

    Carmen avait en effet rédigé une annonce ducale, mais la Duchesse en place n'ayant pas connu personnellement l'homme, avait refusé la publication.. Une goutte parmi tant d'autre... Elle caresse la joue de la petite tête blonde, du revers de son index et se retire pour rejoindre Adeline.


        [En route pour l'étage...Blurps]


    Et encore des marches... Santos Dios... La brune jure dans les escaliers, la tranche de pain tente déjà une remontée... Elle arrive au sommet de la quinzaine de marches... elle vient toquer à la porte de la chambre.



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Sakopi
    [Vire-la-porte : Un accès rapide, un !]

Le Cerf n'eu pas le temps d'attendre la réponse d'un des gardes présents, qu'une Dame arriva juste derrière lui.
En tout cas, un visage qui ne lui était guère familier.
Il Inclina la tête après la présentation, et l'invitation de cette dernière a entrer dans le château ducale.
Bon, certes, il n'aurai pas eu de mal a rentrer de toutes façon, mais le Cerf est homme courtois.

-"Enchanté Dame Carmen. Sakopi, vassal du Duc et la Duchesse.
Et comme je dois dire que cela fait maintenant quelques temps que je n'avais pas mit les pieds icelieu, c'est avec plaisir que je vous suivrais. Je n'aurai moi-même rien contre une infusion avant de retrouver mes suzerains."


Certes, le voyage n'était pas non plus le pire de sa vie.
Le chemin entre le château de Vire, et la Motte en Litteau n'était pas des plus distant, mais comme le vassal prodigue avait une aversion pour l'art équestre ...
Enfin, se poser un instant avant de voir ses suzerains ne ferai pas de mal.

En tout cas, il entra a la suite de Carmen, ne rajoutant rien en passant par les valets, et passa visiblement pour un accompagnateur de cette dernière.
Tant mieux, moins on en rajouter, mieux c'est.
Le Cerf avait toujours prôner la simplicité.

    [Vire-la-cuisine : Tentative ratée.]


Il est vrai que sa mémoire n'était pas excellente, et bien qu'il doute fortement pouvoir un jour se repérer aussi bien dans un château que dans les forets normandes, l'odeur des cuisine n'aurai pu lui échappé.
Et ... L'entrée furtive n'aura pas durer longtemps, le Duc avait déjà investi la place.

-"Vôtre Grâce."

Il inclina la tête.
Il savait parfaitement que Leda n'aimait pas ça, mais bon, fallait bien donner un peu d'apparence parfois.
Cela fait jamais de mal, un peu de paraître.
Être sans paraître, n'est que ruine l'âme ! Non ? C'est pas du tout ça ? Allez vous les chercher vos adages tout seuls la prochaine fois !

Pendant que la dite passeuse attaquait le fruit de son travail diplomatique exécuter en un temps record, et d'une main de maître, une jeune fille entra, attirant son attention.
Il supposa (avec raison !) qu'il s'agissait de la fille de Dorilys.
Il n'interféra pas dans les discussions, mais ... Le médecin ? Pourquoi sa suzeraine n'irai pas bien ?
Attendez ... Oh. Ah. Certes. Foutreciel ! Le bébé va t-il bien ? Va t-il naître ?

Si dans sa tête, c'était devenu un vieux foutoir d'interrogation, de craintes, et d'hypothèse en toutes sortes, d'extérieur, il garda un calme olympien.
A la sortie de la Dame, il demanda à son tour une infusion a Maud avec grande politesse.
Il prit place à une chaise, et sorti son barda, et commença a sortir son nécessaire afin de préparer sa pipe.
Une contenance, fallait une contenance, sinon ça allait pas le faire du tout.

-"Il se passe quoi au juste ? Adeline va accoucher maintenant ?"

On reprend un peu de familiarité, ça ne fera pas de mal pour l'instant présent.
Et pendant un court instant, il regretta amèrement de pas être venu avec les fers, comme il avait dit a Dorilys, croisée quelques jours auparavant.
Mais ce que ne savez pas notre Cerf, c'est que cela ne sera pas son plus grand regret de la journée ... Loin de la.
Il essaya de calmer au mieux l'émeute, que di-sje-, la guerre civile qui commençait a monter dans sa tête -Parce que oui, il s'en soucie de ses suzerains quand même- et souria a la jeune fille.

-"Ravi de te rencontrer Aliena, je me présente, Sakopi. Je suis un ami du Duc et la Duchesse. Ne t'en fais pas, tout ira bien. Je t'aiderai a remonter la bassine d'eau."

Il dit cela d'une voix et d'un sourire qui se voulu rassurant.
Il termina ensuite son bourrage de pipe, et s’apprêta a l'allumer.
Les_enfants
Le câlin de Carmen rassura un peu Aliena, mais hélas, il ne dura guère. La petite sentit revenir la boule dans sa gorge. A nouveau debout au milieu de la cuisine, elle en était réduite à regarder les adultes s'affairer. Elle sourit néanmoins au Sieur Sakopi quand il se présenta, et fit de même, histoire de montrer que les leçons étaient apprises et retenues.

- Bonjour Messire Sakopi. Enchantée de vous connaître.

Mais la fillette resta un peu dubitative quand à l'idée de monter la bassine d'eau. Elle n'avait pas du tout pensé qu'on l'affublerait de cette corvée et se sentit soulagée qu'un homme prenne le relais.

Cependant, le vassal des Vire avait tenu des propos qui attisaient sa curiosité. Elle le regarda bourrer sa pipe. Et alors qu'il l'allumait, elle lui demanda timidement :


- Messire... ça veut dire quoi "accoucher" ?

Ce mot inconnu augmenta l'inquiétude de l'enfant, en dépit des mots rassurant de Carmen qui lui avait assuré que tout allait bien. Après tout, c'était aussi ce que maman disait à propos de papa. Et Astyxio n'était jamais allé mieux.
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Origan
[Retour à Vire avec Dorilys]


Origan et Dorilys avaient fait route ensemble jusqu'à Vire, il lui racontait toutes l'aventures, dans les moindre détails, que lui et la Duchesse avaient subit la veille.
Il était fatigué de se voyage, les traits tirés et cette blessure qui le faisait toujours souffrir, commençait à picoter, à s'engourdir de par les efforts que devait produire sa jambe


Ils entraient sans difficulté...en effet avec Dorilys à ces côtés Origan n'eut même pas besoin de s'annoncer.


Tout était curieusement calme dans la domaine, le château semblait être tranquille, il avait quelques choses de rassurant, sans doute les énormes murs en pierre... les grandes portes... toujours est-il qu'il, qu'il regardait dans la vague jusqu'à quand ils mirent pied à terre

Il laissa Dame Dorilys se rendre auprès de la Duchesse, il était toujours autant inquiet pour elle...il interpella avant qu'elle ne file :


    Dame Dorilys, je sais que vous ne me devez rien mais... si vous pouviez me dire avant que je parte si la Duchesse va bien... je vous en serait très reconnaissant



Origan n'était plus d'aucune utilité, il n'était que Bailli, pas médecin, pas noble, il ne connaissait même pas les lieux, ou très peu... il déambula dans les couloirs quelques instant avant de trouver un siège ou il s'écroula et ferma les yeux un instant... attendant des nouvelles de la Duchesse
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--La_crevette


      A l’aide !
      Au s’cours !
      Mayday ! Mayday !
      Capitaine, nous avons un problème !
      Y’a une fuite !

        Ma bulle se vide, les rats quittent le navire !
        C’est la fin des haricots !

          J’veux pas sortir !!!!


    C’est arrivé comme ça d’un coup, alors qu’on était tranquille maman et moi en train de nous reposer après la frayeur de la veille.
    A ouais parce que la veille…. Il a du bol l’espèce de machin, si j’avais été là, j’lui aurais collé mon poing dans les roubignolles ! S’attaquer à une femme… Non mais vous imaginez un peu ! C’te honte !
    Toi aussi attend qu’je sorte et j’vais l’dire a mon père ! On va t’régler ton compte !
    Skouik ! On coupera tout c’qui dépasse !

    Bref ! Donc on s’reposait avec maman et là, paf ! D’un coup sans prévenir, alors que c’était tout calme dans ma bulle, que je piquais un p’tit roupillon bien mérité… Le drame ! La catastrophe ! le désastre….
    La fuite !
    L’eau du bain qui fou l’camp !

      Non mais…. Ça l’fait pas quoi !
      J’suis pas prêt encore !
      L’eau est encore chaude et j’ai pas fini d’me laver !

        Pitié !!! Réparez c’te brèche ! Faites venir le réparateur !
        J’veux pas sortir !!!

          Oh ! Mais... J'ai p'tet trouvé la solution.
          En mettant ma tête là, ça coule plus !
          Ouf…. On est sauvé !!!
          J’reste là !
Deedee
[Vire – Dans la chambre en attendant la tempete]


      Souffler...
        Inspirer...
          Se reposer…
            Ne plus penser à rien...


    Les deux mains posées sur son ventre comme si elle voulait retarder le plus possible le moment fatidique où il commencerait à s’agitait, Adeline promenait son regard sur la chambre encore bien calme pour le moment.
    Tout était silencieux, hormis un léger froufrou chaque fois que la Religieuse se déplaçait, le silence régnait en maitre dans la pièce.

    Un beau contraste avec tout le charivari qui se déroulait à l’intérieur de la tête de la duchesse. Mille pensées se bousculaient les unes les autres, entre ce qu’elle s’imaginait de l’accouchement, de l’état de son enfant, ce que pouvait faire son Duc, ce qu’allait penser ses amis en la voyant ainsi, et puis aussi…. Origan… Comment allait-il depuis qu’il l’avait ramené ? Elle avait à peine eut le temps de le remercier, de le soigner convenablement dès qu’ils étaient rentrés. Epuisée elle s’était effondré dans sa chambre et ne l’avait plus revu.
    Elle aurait bien demandé à son chien de garde d’aller s’enquérir des nouvelles du jeune bailli, mais rien que son regard l’en dissuada. Tant pis… elle demanderait à Marie dès que celle-ci daignerait repasser la porte.

    Machinalement sa main caressa son ventre… bien calme. Trop calme même. L’enfant ne bougeait pas. Et Adeline ne se souvenait pas l’avoir senti bouger depuis sa mésaventure…
    Se pouvait-il que….
    Et le sang qu’elle avait perdu peu avant ?
    Et….
    Une vague d’angoisse commença à l’envahir, la duchesse senti son cœur s’accélérer tandis que le souffle lui manquait.


    -Ma sœur…. Il ne bouge plus… Je ne le sens plus bouger… Mon enfant…

    Tremblante, elle se leva dans un mouvement de panique, et c’est sans doute ce moment-là que Mère Nature attendait pour déclencher la tempête.
    Une longue vague, intense et douloureuse, se propagea des reins jusque dans le ventre surprenant la duchesse qui n’eut que le temps de rattraper aux accoudoirs de son fauteuil avant de se plier en deux, gémissant de douleur.


    -Hmmmmgmmmmm

      Que la fête commence !

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