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[RP] La pilosité du bourguignon s'en doit aller toute verte

Eikorc
[Un étendard, une troupe, un commencement…]

Des jours et des jours que le de Nerra mène sa troupe à travers les campagnes… Des jours qu’à chaque pause les lames se font affuter que l’impatience grandit alors qu’on s’approche du but. La discrétion a été de mise, le silence aussi… Mais en cette douce soirée, le temps est venue pour cette Compagnie de se dresser et de se présenter comme un seul homme sur les terres bourguignonnes, devant ces remparts qui se dessinent loin devant les yeux du colossal guerrier en tête de colonne…
Un sourire se glisse au coin des lèvres alors qu’à peine l’aube commencent à arriver… L’heure est venue de charger et d’approcher ses troupes… Et c’est sans un mot que la senestre se glisse habilement dans son dos pour s’emparer du manche épais de sa nouvelle arme.

Un seul mouvement sec de l’épaule suffit à détacher cette hache énorme dont la vue fend d’un sourire la trogne de la montagne de muscles… Et lentement cette lame épaisse se fait soulever sans effort avant de s’abaisser vers les remparts… Les ordres ont été donné, il n’y a pas besoin de les répéter : Tuer à vue pour annoncer la couleur… La Compagnie n’est pas présente sur ces terres pour s’amuser.
D’un coup de talon, le chef d’armé s’élance en première ligne, ne se souciant pas de savoir si oui ou non sa troupe le suit, tout ce qui lui importe c’est cette course rapide, le vent qui souffle sur son visage, sur la peau découverte de ses bras musculeux… Juste ressentir l’excitation qui monte devant les combats si proche alors que les sabots martèlent le sol de la route, jusqu’à ce qu’une silhouette apparaisse devant lui…

Fut un temps, il aurait retenu sa monture… Mais plus maintenant. Au contraire, un claquement de langue commande au destrier tout aussi colossal que son cavalier de se diriger vers l’inconnue… Un rire s’échappe de la gorge d’El Diablo alors que son bras gauche s’ouvre en arrière pour se détendre de toute son envergure avant que d’un coup de rein et d’une torsion d’épaule il ne ramène son arme volumineuse vers sa victime… Le choc est rude et remonte le manche alors que la lame se plante dans le corps de cette innocente proie qui se fait soulever de terre par la puissance du coup.

Hache qui continue sa route tout comme l’animal qui continue sa course sur quelques mètres avant que le colosse diabolique ne tire un coup sec sur ses rennes et ne le fassent se cabrer… Sourire qui étire le coin des lèvres de ce géant à demi hispanique avant qu’il ne lève son arme haut au-dessus de sa tête pour saluer les soldats sur les remparts… Et comme le prouve cette lueur carmine qui teinte l’épaisse lame, le sang bourguignon à déjà coulé.
Ce n’est qu’un début… Qu’un commencement…
Nouveau sourire qui fuse sur les lèvres du de Nerra avant qu’il n’entraîne sa monture un peu plus en arrière, faisant signe à ses frères d’armes de le rejoindre… C’est ici qu’ils camperont… Pour le moment…


« Bien… Nous voilà arriver à l’endroit voulu… L’est temps pour nous de nous poser quelques temps…
L’borgne, occupes-toi de monter ta putain de catapulte des fois qu’on en ait besoin…
L’barbu, j’crois que t’as une lettre à transmettre…
Les autres, faites comme moi, saluez nos nouveaux voisins… »


Sourire qui se glisse à nouveau coin des lèvres alors qu’à nouveau l’iris métallique du colosse s’embrase de cette folie devenue familière… Oubliée pour quelques temps cette douleur sourde dans sa nuque, oubliée la fatigue des chemins… Ne reste plus que cette haine farouche qui sommeille dans le moindre pore de sa peau et cette folie meurtrière immiscée dans la moindre parcelle de son esprit… L’heure est venue pour la Zoko de prendre son envol pour de bon…

Chaque mercenaire de sa troupe est parcouru quelques secondes par l’acier de son regard, peut-être plus froid qu’à l’accoutumé, mais aussi beaucoup plus pétillant… Et doucement la montagne de muscle se laisse glisser à bas de sa monture, replaçant sa hache dans les crochets prévus à cet effet sur le cuir qui recouvre son large dos… Les combats sont finis pour l’heure, plus tard viendra le temps de recommencer. Plus tard…

_________________
"Pour toujours... Et à jamais."

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko ad eternam
Finam
[Cosne, hors de la ville.]

"Le sang s'hérite et la vertu s'acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir."

N'est-ce pas pitié qu'un honnête drole, franc comme écu non rogné, vaillant, loyal, ayant au surplus bon et délié entendement et grande adresse de corps, puisse aspirer à l'état de noblesse quand bien même il a vu le jour, "par malheur", dans le plat pays en chétive masure? L'état de noblesse diffère, selon les us d'une part, selon les mœurs d'autre part.
Lui avait grandit en Anjou, ou avait connu l'Anjou plutôt. Car celle-ci n'était plus que l'ombre d'elle-même. Une Anjou belliqueuse qu'on ne pouvait emmouscailler sans subir contrecoups et contrevents, une population orgueilleuse et peu amène avec l'étranger retord et manipulateur -clin d'œil à Paris-, des dirigeants qui, si vous aviez le malheur de leur offrir le doigt, vous gobaient d'une traite sans préavis. Une Anjou indomptée et indomptable, oui, il l'avait connu.
Non pas disparue, cette Anjou là somnolait. Un sommeil qui durait, déjà. Mais un sommeil qui touchait à sa fin. Les premiers rayons du soleil naissant filtraient déjà par-delà les paupières de la Dame, cette lumière qui s'accentue et force le ronflant à se mouver, à sortir de sa nocturne torpeur, petit à petit, jusqu'à ce que -les remuements ne contentant plus- l'index cette fois frotte le point lacrymal, afin d'en dégager les crasses accumulées tout au long de la nuit, et que l'œil.. s'ouvre..

Une idéologie turbulente refaisait progressivement surface, depuis quelques temps, oui. Des têtes, des caractères, des lames, des coups d'sang. Et surtout, surtout, une foule de revanches à prendre.
La Bourgogne. Il se rappelle encore le jour où on lui avait apporté les tristes nouvelles, il était dans le Sud à ce moment là, fourbissant ses couteaux. La Penthièvre s'était faite saigner à blanc, alors qu'elle bénéficiait d'un laisser-passer, outre le statut diplomatique attaché à sa fonction de chambellan. Du purin avait été versé sur des corps inertes, sanguinolents, et on avait voulu faire passer ça pour un banal accident. Des mots mielleux propres à débecqueter dans la foulée. Inutile de dire que notre barbu attendait la mise à mal de ce Duché depuis un an maintenant, avec impatience.

Finam jeta un œil à sa blonde portée, il retirait alors son surin d'un corps, laissé déjà presque sans vie par le colosse et d'autres. Une femme, un apéritif tout au plus. Il n'aurait su dire quelles pensées agitaient la caboche de Lucie, se contentant d'un haussement d'épaules. L'homme est une bête moins sage que son cabot, et mille fois plus cruelle. Et l'angevin? Bonne question. Son équidé vint hennir comme fol, c'était une jument, y ayant peut-être proche un étalon non coupé qui la troublait..
Ce n'fut pas un étalon, mais Eikorc qui apparut -hin, hin-.
« Bien… Nous voilà arriver à l’endroit voulu… L’est temps pour nous de nous poser quelques temps…
L’borgne, occupes-toi de monter ta putain de catapulte des fois qu’on en ait besoin…
L’barbu, j’crois que t’as une lettre à transmettre…
Les autres, faites comme moi, saluez nos nouveaux voisins… »
Chose qu'il lui incombait, il alla s'en décharger, s'attardant toutefois à poser une tape salutaire sur l'épaule de sa fille, affectueusement, bien que la concernée ne sembla pas le noter.

Il revint, quelques minutes plus tard, hochant de la tête en direction du Nerra comme pour confirmer la tâche effectuée, bien que le tout-en-muscle ci-présent n'eut pas eu besoin de ceci.

-Dis-moi, j'suis plutôt circonspect. Il y a ces murs là, d'accord. Il y a cette porte, tout autant. Mais, c'quoi cette.. herse?
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Alixane
[Rangez violons, sortez tripettes]

Elle a toujours le nez en l'air à suivre la cartographie d'un firmament étoilé lorsqu'une voix puissante crève le silence qui peu à peu s'était installé sur le campement.
Un long frisson parcourt son échine tandis qu'elle bondit sur ses pieds, instantanément en alerte à l'instar de tous ses compagnons d'armes.
Déjà impressionnant au naturel, celui qu'elle appelle pour elle-même Crok'mitaine dégage depuis leur départ toute son aura d'autorité.
A elle seule, l'imminence de l'action aurait suffit à débrider l'excitation croissante. L'ordre lancé n'en est pas moins un catalyseur de taille.

Ils ont été prévenus que l'aurore se lèverait sur la charge de cette colonne qui, tel un long serpent, s'est glissée silencieusement depuis Saumur jusqu'à sa proie désignée.
Des idéalistes, des givrés, des aigris, des ronchons, mélange hétéroclite d'une troupe dans laquelle seuls les pleutres n'ont pas leur place.
Au moment décisif, les antagonismes personnels laisseront place à une solidarité sans faille.

Invités du Chaos au banquet de l'Ordre, ils mettront les bouchées doubles pour satisfaire leurs appétits.
Et danseront, jusqu'à la mort s'il le faut, au son des arpèges dissonants d'une symphonie aux couleurs d'un ciel rougeoyant à l'unisson d'une terre qui se gorgera du sang des plus faibles..
Ou des plus malchanceux.

Mais d'abord, donner le "LA".
C'est le but de la cavalcade infernale qui les emmène comme un seul homme en direction des remparts.
El Diablo, en tête, ouvre magistralement la voie.
Maigre mise en bouche que cette malheureuse dont l'imprudence aura trouvé son terme en dizaines de coups d'estoc.

La brunette, dont la carne -faut absolument qu'elle pense à se procurer une monture digne de ce nom... quand elle en aura le temps- a peine à rivaliser avec les fiers destriers qui ont pris la tête, n'a devant elle plus qu'une bouillie informe lorsque vient son tour d'apposer un poinçonnage de pure forme dans un corps déjà tiède.
Elle ne s'est pas arrêtée, se contentant de se déporter suffisamment sur sa selle pour atteindre la gisante.
Et c'est seulement un peu plus loin qu'elle actionnera le mors, sur un signe de ralliement du colosse.

Le temps est venu de remonter le camp, de tâter la température, de s'organiser, enfin, pour les réjouissances à venir.

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Felina
Quand l'aube se lève enfin, le destin est en marche.
En avant ...

La Bourgogne … Ça y est, les y voilà !! Enfin les longues journées de chevauchée à travers la campagne depuis l'Anjou vont se terminer, enfin les remparts de la première ville bourguignonne se dressent devant eux, imposant, les narguant de toute leur puissance, enfin ils vont pouvoir déverser sur ce duché toute leur hargne et leur soif de vaincre.
Les onyx pétillent comme rarement, et la Féline a du mal à contenir sa fidèle monture qui piaffe d'impatience … Est ce elle qui lui transmet son excitation ? Fort probable, car la sauvageonne ne tient plus … Tout son corps frissonne à l'idée de ce qui va suivre, alors qu'elle pose le plat de sa main sur l'encolure de l'Alezane pour la faire se calmer. Tout doux ma belle, tout doux … encore un peu de patience.

La compagnie a parcourut au triple galop les dernières lieues, armes à la main, sans se soucier de qui croisait leur route, fauchant tout sur leur passage. Félina a vu quelques têtes tomber, mais dans l'obscurité elle n'aurait su dire combien, ni s'il s'agissait de soldat ou de simples voyageurs. Peu lui importe en fin de compte ...Le goût du sang a en lui ce quelque chose de fascinant, qui s'insinue en vous de plus au plus à mesure que vous faites couler autour de vous le précieux liquide carmin. La mort appelle la mort … et la Zoko n'est pas présente ici pour faire du tourisme … oh que non. Le colosse les rassemble rapidement, donnant les ordres, précis, concis, comme à l'accoutumée, et le regard qu'il pose sur eux à cet instant est lourd de sens, plus froid qu'à l'ordinaire encore, mais avec cette lueur au fond des prunelles que tous affichent au même moment.

Saluez nos voisins …

Sourire qui éclaire le visage crasseux de la brunette, qui se prête au jeu et lève son poing fermé vers le ciel tout en prononçant à demi mot cette phase rituelle que précède toujours chaque combat qu'elle mène, en souvenir de ses frères, perdus à jamais : « Pour l'honneur ! »

La tension est presque palpable au sein de la troupe, et les cavaliers sont tous silencieux, les yeux rivés sur les remparts qui leur font face. Félina pose un regard sur chacun, s'attardant plus précisément sur les femmes et hommes qu'elle a la lourde tâche de diriger au sein de sa section. Soudain, elle réalise la portée de ses responsabilités, et le sens de la confiance qu'Eikorc a placé en elle, comme en chacun de ses mercenaires. Elle sait qu'elle ne doit pas faillir et ne surtout pas commettre d'impair. Lorsque la cavalerie sera lancée, elle sera aux premières loges sous le feu ennemi. Si elle s'écoutait, la Rastignac foncerait tête baissée, en hurlant un cri de folle furieuse, épée à la main mais heu … non. C'n'est pas vraiment le plan, et elle ne peut que grimacer légèrement lorsque de Nerra leur indique qu'il doivent se poser un moment. Il va falloir attendre encore, et cette attente, maintenant qu'ils sont enfin arrivés va lui être insupportable. Ils touchent presque du doigt ce pourquoi ils ont traversé presque trois duché, et voilà qu'ils doivent encore.

Saloperie de stratégie … Pour sûr, ça la change des plans foireux auxquels elle prend habituellement part la Rastignac. Ici tout est réglé comme sur du papier à musique, et les chefs de la Zoko veillent à ce que tout se fasse de façon très précise. Alors la sauvageonne ne peut qu'obtempérer, découvrant par la même qu'elle est capable d'obéir aux ordres lorsque l'objectif en vaut la chandelle.

Patience est mère de toute les vertus, à c'qu'il paraît … Mouai … Patience est surtout très pénible et elle la conchie de toute son âme comme dirait l'Barbu.

Pourtant, la Féline pose pied à terre, et c'est en boitillant toujours légèrement, douloureux souvenirs d'un échange de mauvais procédés avec la Lucie, qu'elle se dirige vers le centre de ce qui sera leur campement, histoire de voir si elle peut pas se rendre utile quoi ... S'occuper l'esprit et les mains pour calmer ce sang qui pulse dans ses veines, ce fourmillement dans les jambes et les bras qui ne la quitte plus.

Fasse que le temps s'accélère … !!!

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Ceux qui jouent avec des félins doivent s'attendre à être griffés.
Luciedeclairvaux
[Prémices]

Le troupe avait approché en silence, se glissant froidement à travers les sous-bois, sinueuse et silencieuse. Serpentant vers son destin. Fidèle à son emblème, la Zoko attaquait avec la précision et l'indifférence du serpent. A l'orée du bois, les têtes se relevèrent et contemplèrent Cosne sur l'horizon.

Il n'y eut point d'ordre, point de signal, juste une impulsion commune, l'énervement des montures, l'impatience des hommes, et la horde déboula sur la plaine, piétinant sans vergogne cette terre bourguignonne. Écrasant tout sur son passage. Toute vie. Ne laissant derrière elle qu'une saignée, en signe des prémices d'une sanglante suite. Premier accroc dans ce duché étranger.

Lucie, qui avait chevauché jusqu'ici son étrier dans l'étrier paternel, fut dans les premiers à donner du talon dans sa bête. Une fière monture noire aux jambes interminables qui sortait droit des écuries de Gennes, et qu'elle guidait de la main gauche qui lui restait vaillante (le bras droit ayant été donné en pâture à la Panthère, guérissait doucement).

Devant, un corps tombe !

Lucie n'a vu que les armes rougies du Colosse et du Barbu. Tout est allé si vite. Sa monture bondit pour éviter l'obstacle qui se prend tout de même un sabot antérieur dans l'épaule. Lucie le sait, elle a entendu un craquement d'os. Mais elle ne se retourne pas, ferme les yeux un instant, se dit que ça commence bien. Ferme les écoutilles de sa raison et se souvient du pourquoi de sa présence ici. Des hommes et des femmes qui volent vers le même destin. De Finam dont elle protège les arrières, tenaillée par un mauvais pressentiment. De Laud. Elles ne se quitteront plus.

Déjà, ils sont sous les remparts. Lucie se referme et ne dit mot.

Les azurs brillent de la même flamme en se croisant, métal contre glace. El Diablo n'est son chef que parce qu'elle le veut bien. Si vous osez approcher, vous constaterez qu'elle est une de ceux qui ne portent pas la bague aux serpents entrelacés. Libre de choisir à qui elle se soumet. Sans lien.

Mais si vous avez noté ce détail, c'est que votre mort est proche ...

Ses yeux trop clairs, déterminés et froids, se lèvent vers les défenseurs. Le vent soulève sa longue crinière blanche qui prend des reflets dorés dans le levant. La chaleur de la main de Finam sur son épaule se diffuse lentement en elle et l'apaise. Un vague rictus se dessine sur sa joue et dévoile ses blanches canines. Elle chope le regard d'un soldat ennemi et, de sa dague, mime l'égorgement qu'elle lui réserve en tirant une langue de supplicié et en roulant des yeux effarés.

Trêve d'amusement. La blonde fait volte-face pour rejoindre l'emplacement choisi par Felina et répéter les mêmes gestes nécessaires à chaque installation du campement. Soins aux bêtes et aux armes avant tout. Elle n'a pas quitté sa chemise de cuir, qui commence à sentir le fauve, ni ses longues bottes élimées, ni ses dagues et sa rapière. On n'est pas là pour rester longtemps. Lucie s'approche du Borgne catapulté maître es-catapulte.


On l'installe où ce joujou ?
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Laudanum
[Cosnes-lantha, y'a de la concurrence!]

Le drapeau de l'arrivée se dresse devant la troupe, sous la forme de hauts remparts de pierre...Cosnes. Et c'est ainsi que s'ouvre la dernière ligne droite. Le barrage qui avait contenu durant tous ces jours la fougue des cavaliers avait fini par céder, leur but enfin à portée d'yeux, et bientôt à portée de lances. Les montures sont poussées, libérant ainsi leurs dernières forces avant de se voir accorder un temps de repos bien mérité. Hommes et femmes, tous armés, se lancent dans une course au défoulement, et s'il n'y avait leurs armes, au bout de ces regards déterminés pour inciter quiconque se trouva sur leur passage à prendre peur et à s'enfuir, on aurait pu les les croire enfants prodigues, ayant retrouvé la route de la maison. Que nenni!

Les épées auront bien taillé. A terre poupée de chiffon, en pièces. Laudanum sera restée en arrière, toujours calme sur son fidèle canasson, observant le troupeau faire table rase autour d'eux. Serait-ce parce qu'elle frappe plus vite que son ombre? Non, et la balafre ornant sa pommette pouvait l'attester. Non...elle se disait en regardant cette armure de pierre qui entourait si bien le coeur de Cosnes, qu'il devait y avoir plus d'un péquenaud dans le coin, et que leurs forces viendraient vite à être sollicitées. Comme souvent elle pérégrinait en pensée, et peu importe la teneur des évènements du jour, elle ne tremblait que dans ses méandres, affichant une parfaite maîtrise de ses membres. Une seule fois elle avait vacillé, une seule. Cela ne pouvait plus se reproduire.

Elle passa tranquillement à côté du corps, sans perdre le temps d'y jeter un regard. L'aube avait fait son oeuvre, la faucheuse n'avait plus qu'à ramasser sa part. Dommage collatéral diraient les stratèges, mais ceux là ne vont pas au champ de bataille. Ceux qui y ont déjà mis un pied savent le prix d'une vie, et lorsqu'ils en arrachent une, c'est en ayant misé la leur.
Il faut bien choisir son camp, le jeu démarre que l'on soit prêt ou non. De toute façon, on finit tous par perdre à la fin...

Pour l'heure, le poison rejoint le pré qui leur servira de campement. Elle soulage enfin l'étalon de son paquetage, et la mène à un ruisseau pour l'y laisser s'abreuver. Elle ne montre pas de signes particuliers d'affection à son cheval, mais il l'a accepté pour cavalière, et elle l'accepte pour compagnon de route. L'un aussi sauvage que l'autre, entre eux quelle différence, si ce n'est le physique.
Elle jette un oeil intrigué sur la muraille, que le vent caresse dans un gémissement plaintif.


*Me demande s'ils ont des lupanars dans ce bled.*
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Doko
"Tuez les tous!"! A cet ordre sommaire un petit sourire s'esquissa sur le visage de Doko qui regardait la piétaille fuyant devant les cavaliers.
Hé bien si le colosse voulait de l'écarlate à profusion il allait en voir pour son compte.
Élançant son fier canasson du mieux qui le pouvait car le Doko était il fallait le dire un cavalier assez médiocre.
Il réussi néanmoins à suivre la chevauchée sanglante et à infliger une belle éraflure à une femme qui passait par là.
Aussitôt la pauvre tomba par terre . Elle devait sûrement agoniser ou être morte sur le coup car sa carcasse ne bougeait plus et le sang coulait de toute part.
Regardant sa victime une dernière fois, Doko continua sa chevauchée avec toujours autant d'adrénaline dans le sang car faut dire qui l'a contenait depuis un certains temps cette rage.
Déjà que la chevauchée depuis l'Anjou avait été plus que monotone il avait dût supporter en plus une chaleur accablante durant tout le voyage qui aurait pût être fatale si il n'avait pas eu sa vinasse à portait.
Ça fût donc sur cet état d'esprit que Doko continua la charge mais il vit bien que c'était peine perdu car il n'y avait plus aucun piéton en vue et les autres mercenaires s'étaient repliés pour dresser le campement.
Doko se dirigea donc vers l'attroupement et salua au passage les défenseurs de la ville en leurs montrant bien en vue son épée rouge du sang des leurs.
Voilà pour l'effet se dit Doko maintenant place au travail...

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Bestia sumus, ut non bestia simus (Nous sommes des bêtes, de peur de devenir des bêtes)
Grandconmalade
[dans l'enceinte de la ville]

La tension était palpable, Grandconmalade la sentait et elle lui rongeait les os..

Cet apres midi en taverne de nombreuses rumeurs couraient, la paranoia grimpait, les citoyens de Cosnes se mefiaient de leur semblables s'accusaient entre eux..
L'armée de Grokumus signalée à Autun fesait trembler la Bourgogne, et les bourgignons tels des petits moutons bien rangés affluaient e,n masse tremblant de peur vers les caserne..

C'est en matinée, qu'il le vit arriver..
Ce foutu corbeau, pourquoi fallait il qu'il arrive maintenant ?

Il s'était posé sur son epaule avec un message, il provenait bien de Ravenlord..
il fallait attaquer, et apparemment on ne pouvait plus attendre..

Grand' n'aimait pas sa, le climat n'était pas propice à un assaut
mais quand faut y aller..
Il avait donc prevenu tout le monde dans la journée, ils devaient normalement etre pret mais..cela suffirait il ?

Il eveilla ses quelques amis present dans la taverne en train de roupiller, leur disant qu'il était l'heure de se secouer.

à la nuit tombée ils etaient tous la, ou presque..tout semblait calme dans les rues de Cosnes, ou presque..
Ils formaient tout de meme un sacré groupe,qui ne devait pas passer inaperçu..

Menant tout ce petit monde vers la mairie il prit sa plus grosse voix de meneur diabolique imperturbable et sans pitié:


Bon alors! voici c'qui est prevu; on crame la mairie apres avoir recuperé tout ce qui etait comestible, leur pinard et leur ecus..
Apres faudra prendre les remparts et ouvrir les portes, me d'mandez pas pourquoi verrez bien..


Grandconmalade était grognon, pourquoi c'etait si desert, ils étaient passés ou tout ces pigeons ?

Il jeta encore un coup d'oeil nerveux à ses troupes, tout allait bien pourtant, z'étaient nombreux, la plupart avaient des epées..dont l'acier avait des reflets froids inquetant à la lueur des torches, torches incendiaires pour embrasser la ville..
sa serait joli avec l'aube, un spectacle memorable..

Arrivé devant la place de la mairie, il stoppa net, les yeux exorbités..
Sa grouillait devant la mairie, tant de soldats rien que pour eux..il n'en avait jamais vu autant pour une simple mairie..
Ils avaient été trahis pas possible autrement..

Grand' était franchement hesitant la..en fonçant dans le tas..un bataillon de cinglés contre un regiment de soldats..pourquoi pas..peut etre que..

Après vérification ce post concerne bien Cosne, on fusionne donc.
Trajan le 01/07

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Jezal
[Dans l'enceinte de la ville, 30 juin de nuit]

L'ost avait été prévenut que ce soir allait sans doute etre agiter. Jezal avait donc dit a ses troupe de garder la mairie en coopération avec la maréchausser constamment présente pour cette nuit.

Pendant la journer, l'odre avait été de ne faire rien savoir. De cacher le plus possible de signe qui pourrait alerter les brigands d'une quelquonque organisation de défensse. Les soldats attendait patiamment la nuit. Un contact avait confirmer ce qui se passait, de plus en taverne, on entendait de plus de conversation byzarre.Les doutes s'installaient, qui était les traitres qui attaquerait ce soir. Tout le monde qui connaissait l'opération était aux agués. Le soir commençait a decendre, le lieux de rendez-vous était la caserne. Les soldats se trouvérent. Jezal fit un débrifing, fallait mater un groupe, on savait pas leur nombre, mais on penssait qui était trés nombreux. Silencieusement, les soldats quittait la caserne par petit groupe pour rejiondre la mairie sans éveiller les soupçons.

Il était sur leur garde depuis pas mal de temps quand il entendirent des bruits. Jezal leva son bras pour faire terre ses soldats. Ils les attendaient de pied ferme, maintenant, on savait que c'était pas des bobards. Ils dégainnérent enssemble leur épée le plus silencieusement possible, réajustez leurs tuniques pour que sa ne les génent pas pendant le combat. Quand ils virent apparaitre les hommes qui voulait prendre Cosne. Ils sourirent, les forces de l'ost présent sur Cosne et la maraichausser était en assez grand nombre. C'était maintenant les révolter qui devait se demander ce qui se passait. Jezal cria a ses troupes.


En formations, en ligne. Faite briller vos épées.

La formation avançait vers ses hommes qui s'était arréter.
Nattascha
tagada tagada voilà la teigneuse

On y était.
La troupe s’était mise en marche dans le courant de la nuit.
Cosne, Cosne, tout le monde descend… de sa monture.

Le colosse les avait tous devancés, impatient peut être davantage que tous les autres.
Saluer des voisins ? Bah… bonjour madame, bonjour monsieur…

Les lieues s’étaient suivies semblables et monotones depuis le départ. Chacun s’étant occupé comme il pouvait durant les haltes improvisées. Quelques rencontres à ne pas renouveler sous peine d’envies d’égorgement rapide et efficace, un jeu de cartes histoire de s’amuser à s’inventer un avenir, quelques heures de sommeil volées au passage parce qu’elle n’avait pas le choix, son corps l’exigeait et puis… une nouvelle lubie. Tailler de petites branches en pointe avec sa dague, la noire, sa préférée.

Les morceaux de bois biseautés avaient eu raison du fil aiguisé de la lame, mais bon… ces p’tites tiges de bois bien façonnées pourraient lui être utiles en cas d’échauffourées. Une petite provision attendait donc au fond de son baluchon qu’on lui offre l’opportunité de s’en servir. Peut être qu’elle aurait la chance de pouvoir laisser derrière elle une signature. Quelques borgnes en Bourgogne en souvenir de son passage. Tant qu’à faire la gueule après avoir croisé le chemin de la vagabonde, autant avoir de bonnes raisons. Un œil en moins, d’après son expérience, rendait grincheux et relativement peu sociable.
La théorie étant à vérifier dans la pratique elle signerait donc chacune de ses luttes ainsi. Une baguette finement taillée enfoncée dans l’orbite droite. Donzelle ou gus, peu importait. Chacun aurait droit à son émargement.
Pour l’heure leur détachement approchait de Cosne. Loca sa jument, juste en dessous d’elle, n’attendait que quelques coups de talons pour filer droit devant à toute allure. Elle était impatiente la brune, mais s’doutait bien que si elle avait l’malheur de prendre la moindre initiative, elle prendrait une fois d’plus dans les dents qu’elle était chiante à n’jamais faire les choses comme tout l’monde.
Seulement voilà, c’était comme ça. Elle était comme ça. Solidaire mais solitaire. Rien à prouver à qui qu’ce soit. Ses armes elle les avait faites comme nombre de ceux présents en ce matin du premier juillet 1457. Pas besoin de signifier sa présence autrement qu’en étant là. Qu’on l’aime ou pas elle s’en cogne. Elle est venue la pour se marrer et personne ne viendra foutre des bâtons sous les pieds de sa jument pour l’en empêcher.
D’toute façon, les autres elle n’aime pas. D’puis toujours elle se tient à l’écart de tout ce qui tient debout sur deux pattes. Oh des amis elle en a. des vrais. De ceux qui ne la jugent pas et n’attendent pas d’elle qu’elle parle comme un charretier pour savoir ce qu’elle vaut ou qui elle est. Qui n’considèrent pas que de leur dire de fermer leur gueule parce qu’ils vont trop loin, est un outrage qu’elle leur fait.
Les autres, qu’ils fassent leur chemin. Elle n’en avait rien à foutre. Les rencontres de castagne, elle savait ce que ça apportait au final. Des emmerdes et des rancœurs. Alors autant rester anonyme dans l’bordel et s’amuser comme elle l’entend.
Pas mariée avec qui qu’ce soit la brune. D’comptes à rendre à personne. Si on a envie de s’marrer avec elle, ya moyen, sinon… Nafoute.

Elle s’attendait bien à croiser quelque mal… léché(e)s qui lui balanceraient comme une insulte sa grossesse déjà bien avancée. Ben ça lui donnerait peut être l’occasion d’utiliser ses p’tites brindilles à bon escient.

Enfin bref, là, elle a envie de rentrer dans Cosne. Elle ne connait rien de ce village. Ni ce qu’on y cultive, ni s’ils ont ici un tic de langage aussi débile que ce « norf » qu’elle a entendu un nombre incalculable de fois, ni qui est maire. Mais oui au fait ? Qui est à la tête de Cosne ?
Intéressant à savoir ça... En cas de rencontre inopportune avec l’heureux (se) élu(e).
Sur sa droite, l'équipée s'arrête pour monter un campement... elle hausse les épaules. elle, elle a envie d'voir du pays.

Quelques cris d’appel à la garde descendent des remparts. La brunette lève les yeux et n’aperçoit guère que deux ou trois clampins qui ont l’air de faire dans leur froc. Ça lui arrache un sourire en coin ça… n’empêche que c’est pas tout de suite qu’elle va pouvoir talocher quelques trognes ou crever quelques yeux.
Dommage, un petit échauffement elle n’aurait rien eu contre…
Porte de la ville franchie. Quelques villageois courent se mettre à l’abri, effrayés par cette armée d’inconnus qui s'installe non loin de l'enceinte de leur patelin.
Elle est un peu blasée la sauvageonne. Elle s’attendait au moins à un peu de chicore à leur arrivée, tout du moins un semblant de réaction. Mais nan. Que dalle.

Alors du coup, elle saute de sa jument et parcourt les rues à pied. Mate la troupe qui fout le camp et s’dit qu’elle les retrouvera surement plus tard. Pis si c’est pas l’cas ben tant pis… elle sait ce qu’elle a à faire.
Une ruelle, deux, trois, ça a l’air un peu mort et surement que leur arrivée ne fera pas de mal à ce coin un peu pourave. Ça sent un peu la vinasse et elle fronce le nez. Encore un pays d’pochtrons. Faudra trouver des quarts pour prendre l’air de temps en temps. Sinon ça va finir par sentir l’vomi d’femme enceinte partout.

Et puis, elle reprend son cheminement… direction le campement en train de se monter. l'avait pas envie de s'emmerder avec les tentes la vagabonde. Pour une fois elle arrivera quand tout sera prêt à l'accueillir...
qu'on vienne pas l'engueuler... ça la foutrait de mauvais poil

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Cmargot
Dans l 'enceinte de la ville dans la nuit du 30 juin

Margot fut réveillée en sursaut par Grancon, elle s'éfforça de faire la part des choses entre réalité et rêve. Elle réalisa que le moment était venu... ce moment tant attendu !
Elle s 'étira de tout son long, elle se sentait prête à forcer les portes, toutes portes qui lui résisteraient. Elle regarda autour d 'elle et vit ses amis. Une troupe dans laquelle régnait la loi du silence, complicité, rigueur.
Elle entend encore dans sa tête les paroles de grandcon raisonner :

Bon alors! voici c'qui est prevu; on crame la mairie apres avoir recuperé tout ce qui etait comestible, leur pinard et leur ecus..
Apres faudra prendre les remparts et ouvrir les portes, me d'mandez pas pourquoi verrez bien


Son sang ne fit qu 'un tour dans sa tête elle se voulait guerrière jusqu 'au fond de son âme. Ils se dirigèrent vers la mairie, ils vociféraient des cris de guerre, de terreur. Les armes levées au-dessous de leurs têtes, un groupe à l 'unissons pour un but commun .....cette foutue mairie.
Ils arrivèrent devant la mairie, ils stoppèrent puis se retournèrent en un seul corps pour faire face à Grandcon . C 'était beau à voir, Il était perché sur une statue , il brandissait son épée vers le ciel, elle renvoyait des lueurs aux multi reflets.
Adelinda
[Aux limites de Cosne, mais bien trop loin]

Cosne. Enfin.
Pas qu'elle commençait à en avoir assez de chevaucher auprès de toutes ces personnes, les voyages forment la jeunesse à c'qu'on dit, mais elle avait grande hâte de enfin pouvoir se défouler autrement qu'en gueulant sur les gens.
Une bonne bagarre, savoir mettre sa force à l'épreuve, connaître cette sensation grisante lorsqu'on est à deux doigts de commettre l'irréparable.
Combien de temps s'est passé depuis sa dernière véritable action que l'on peut qualifier de mauvaise? Un sacré bout de temps! Elle en arrivait presque à se croire devenue honnête. Honnête? Hum... non peut-être pas jusque là! Faut pas abuser non plus!

Du haut de sa jument à la robe noire, Adye zieute les alentours.
Au loin devant, les remparts limitant le village cible.
Sur les côtés, ses compagnons d'aventure.
Petit soupir. Dommage que la frangine ne soit pas là... Ça aurait vraiment été le summum de l'amusement si elle avait participé à l'aventure.
Mais bon, elle avait eu bien raison de préférer ne pas venir. Ce n'est pas Adye qui lui jetterait la pierre.
Tant pis, elle lui racontera quand elles se reverront. Et puis faut bien qu'elle voit son vieux après tout!

Un nouveau regard est lancé sur les remparts de Cosne, et petit à petit, comme si elle commence seulement à se rendre compte des moments à venir, l'impatience imprègne ses esprits. Et en seulement quelques secondes, la brunette n'a plus qu'une envie, se rendre au galop dans ce village, histoire de voir si elle n'est pas rouillée.
Mais bon, vaut mieux ne pas faire de bêtises. Ce ne serait absolument pas à son avantage.
Prendre patience, ne dit-on pas qu'elle est la mère des vertus? et attendre le bon moment.

Adye descend donc de sa monture. Pourvu que le temps passe vite...

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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Arthanagor
[Dans l'enceinte de la ville, 30 juin de nuit]

Arth avait suivi les consigne de son groupe armé.
Tapis dans l'ombre,il s'appretait a livrer bataille...il sortit son épée de son fourreua sans bruit. Son visage portait les peintures de guerres des hommes des highlands,celui lui rappelait une lointaines époque...contre l'envahisseur angloys.

Plus loin,il reconnu la voie de Jezal. L'ost était de la partie....le combat pouvais commencer. Arthanagor une une pensée pour sa femme et son fils...Puis retenant son souffle,...il se dit qu'il était pret.

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marié à Minimiu
Membre de l'ex- fine équipe
Pére de Duncan
Tetu,raleur et de mauvaise foi

" delanda Britania est "
Maleus
[ C'est nous que v'la]

L'chemin fut long.
Pffiouuu d'une lenteur..pas que l'borgne n'est pas habitué à ce genre de voyages mais quand meme.
A part quelques échanges de gentillesse avec la feline, il a fait l'trajet en mode muet.
Pis bon à quoi bon causer quand on a rien de particulier à dire.

Mais bon là l'objectif est proche, la cadence s'accelere.
Y'a même un blonde qui a eu le malheur de croiser la troupe en chemin.
La pauvre..c'est litteralement ce faire passer dessus par une armée..sans mauvais jeu de mot bien entendu.
Bref c'est près d'une donzelle abimée que le grincheux passe..un p'tit coup d'oeil... un p'tit sourire à la vue du sang.
Beau présage.

Ouais beau présage, voila que les remparts Cosnois pointent au loin.
Rien de mieux pour qu'apparaisse sur son visage ce sourire mauvais quand il s'apprete à faire un mauvais coup.
La voila cette foutue ville !
Neuf jours pour l'atteindre !
Neuf jours d'ennui pour attérir ici !
Ma doue ! Ils y sont !

Puis c'est la halte.
Maintenant qu'ils sont arrivés à destination, ils peuvent enfin se poser.
La phrase qu'il souhaite entendre depuis plusieurs jours sort de la bouche du colosse.
Pas besoin de repeter que le Mal' saute de sa monture et se dirige d'un pas rapide jusqu'au cretin scandinave qui sert de portier à la zoko.
C'est lui qui trimballe les pieces detachées de son jouet.

"Arnaülf ! Faut qu'on monte la catapulte! ramene toutes les pieces detachées là bas !"

Joignant le geste à la parole il lui indique le terrain degagé juste à coté de là où les gens commencent à installer le campement.
Mais le gaillard semble pas saisir..les frontieres de la langue..rhalala.

"Ca- ta - pul- teuuh... compris? Le truc qui lance des pierres ! Bordel s'tu fais pas un effort pour comprendre j'te fais bouffer mon épée !"

La patience, faut plus lui en demander au borgne...il a déjà donné avec le voyage, maintenant c'est de l'action qui lui faut...
Il grogne, il ronchonne, il fulmine, colle même à l'occasion des coups de bottes à l'idiot pour qu'il se depeche puis se tourne vers son interlocutrice blonde.

"Tiens blondie..comme je disais à ce crétin on va installer la bête sur le terrain degagé juste là"

Geste vague du borgne dans la direction ciblée.

"Tu aides?"

Le cyclope n'attend pas de réponses, il colle un maillet dans les mains fines de la blonde et en prend un pour lui.

"La menuiserie n'sert pas qu'à faire des chaises ma p'tite Lucie...là on va monter en engin de mort...et on va bien se marrer."

Leger sourire, puis de nouveau il s'adresse au scandinave.

"Grouille toi mon gros !"

Pas que ça à faire..faut que la machine soit prete..y'a du bourguignon à caillasser...

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Fablitos
Etrange défilé nocturne étirant un peu plus l’coin des lèvres andalouses en un sourire dans lequel s’mélange gogu’nardise et insolence… la Zoko franchit silencieus’ment la frontière bourguignonne, rien qu’quelques pointillés entre Sancerre et Cosnes, tracés sur une carte si souvent étudiée à la lueur du feu d’camp des longues nuits passées d’puis l’départ de Saumur…c’t’ici qu’s’achève la balade discrète qui les a vu traverser en silence terres Tourangelles et Berrichonnes… Bande d’heureux pique-niqueurs invités aux festivités estivales ayant pour cadre d’gentils et jolis villages peuplés d’sympathiques vignerons… t’fais pas chier avec la piave, c’est l’duché qui régale qu’on lui avait dit… y’en fallait pas plus pour qu’il propose à sa moitié une virée prénatale, genre d’voyage gastronomique organisé, accompagné d’gens d’bonne compagnie (franche) rassemblés en un collectif d’joyeux épicuriens… c’t’ici qu’tout commence donc…

Le r’gard fixe, il attend qu’El Diablo sorte l’carton d’invitation…Pas un mot, d’façon tout à d’jà été posé, c’est clair dans leur trogne… c’te fois ci on la joue civilisé, on savate rien, on nique pas la lourde, on attend l’portier et on s’invite au baluche…

Léger’ment en r’trait, il observe l’colosse empoigner une hache démesurée, forgée à sa taille… l’sourire s’élargit d’vant l’outil… vachte, l’a pas intérêt à être à la bourre l’porte clés, sinon la porte d’entrée risque d’manger chaud…L’andalou suit un moment des yeux, l’éclat encore bleuté d’l’immense lame que lui renvoient les premières lueurs d’une aurore qui pointe sa trogne. Un l’ver d’soleil sur sa face, une odeur de vent frais… A son tour il talonne les flancs d’sa monture et s’jette sur la route, fougue au corps et liberté en caboche s’plissant les mirettes pour parer la poussière soul’vée par l’destrier d’Eik. L’trot cède rapidement la place au galop alors qu’les remparts de Cosne émergent d’la brume devant eux…

Etendards en aperçu… Serpent et poing l’vé, ça l’fait grave…coup d’œil vers sa sauvageonne, histoire d’se rassurer… Ressassage d’pensées, d’souvenirs, au rythme d’leurs montures filant droit vers la ville. R’trouvailles quelques mois auparavant en Champagne, voyage jusqu’en Suisse, concours épique et soirées vertigineuses au bord du Léman et...il avait r’gardé son ventre arrondir sur l’chemin du r’tour…c’est l’éclat d’rire s’échappant d’la gorge d’El Diablo qui l’ramène dans l’action… la tête se tourne, l’émeraude capte un mouv’ment d’la hâche, prolong’ment d’un bras colossal, la pogne empoigne l’pommeau et la lame est défourailler. Cherche pas à capter c’qui s’passe et y va d’son coup d’lame… pauvrette…l’a pas du comprendre c’qui lui arrivait pour le coup…

Locos, tarés, totalement cinglés… sont fidèles à eux même et savent pourquoi ils sont là… la baston est entamé et l’sang déjà versé… pas assez bleu au goût d’l’andalou… c’toujours r’grettable c’genre de dégâts collatéraux quand ils prennent la forme d’une innocente victime étendue sur l’sol… l’a assez perdu des siens dans des circonstances similaires pour sentir sa bouche s’emplir d’un goût amer… mais il est d’ceux qui affirme qu’ceux r’fusant qu’le sang coule n’ont pas leur place dans l’groupe...

Murailles en vue, ralentiss’ment d’la troupe, hauss’ment d’sourcil à la vision d'un attroupement en haut des remparts… rester sur son étalon, matant un colosse encourager l’reste du groupe à saluer leurs hôtes du jour … tourner quelques minutes autour d’la troupe encore en selle en fixant la porte toujours fermée, finir par s’arrêter et poser pied à terre… arrivée… récupérer fontes et armes… Mater les environs à la r’cherche d’une grange ou d’une meule de foin… penser à l’installation… mirettes vers sa moitié qui traîne à l’arrière… et penser à aller déboucher une bouteille pour apprécier les lieux à leur juste mesure… clins d’œil aux camarades…

Elles sont planquées où les boutanches ?
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