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A l'orée de Roanne : double anoblissement

Margaut_de_roanne


Roanne... mon chez moi... J'y étais née, j'y avait grandi, j'avais passé la majeure partie de ma jeune vie entre ce Duché que je chérissais tant et Mimizan où se trouvait les Trévières.

Depuis plusieurs semaines j'étais revenue à Roanne et avais passé la majeure partie de mon temps à tenter de redonner sa splendeur d'antan à ce duché. Mon père avait fait un travail remarquable, depuis sa disparition une période de latence, avait engendré quelques tensions, qui commençaient à s'apaiser.

Pendant, toute cette période, je n'avais pu m'occuper de mes futurs vassaux. A commencer par Azzera, vassale de mon père, qui allait désormais être la mienne, puis par Aengus que je tenais absolument à avoir à mes côtés.

Cette double cérémonie était prévue pour le lendemain et je souhaitais qu'elle se déroule près de Roanne mais en dehors du château. Qu'elle idée j'avais eu car depuis plusieurs journées, je courrai à droite et à gauche, commandant de ci de là afin que tout soit prêt le jour venu
.

- Alpaïde.... Alpaïde... Où sont les nappes ?

Me tournant vers l'intendant qui semblait au moins aussi stressé que moi.

- Grimoald... êtes vous sur d'avoir prévu suffisamment de siège ? Il me semble qu'il y en a peu... et la tente est-elle fiable, solide, bien ancrée? Il ne manquerait plus qu'au premier coup de vent tous se trouvent à découvert.

Puis de continuer en soulevant ma robe et en me mettant à courir vers Eamon qui se trouvait près des écuries.

- Mon ange.... Mon ange.... as-tu pensé aux Irish qui nous mèneront jusqu'au lieu de la cérémonie ? Sont-ils prêts ?

Puis de grimper sur mon fidèle Incandescent Roanne et de le talonner en me retournant vers mon Prince.

- Nous nous rejoignons à l'orée du bois pour les finitions.... N'oublies pas les..... OH OHH, Ohla, ohla tout doux, tout dou....

Incandescent Roanne avait décidé de décider et galopait désormais en direction du cours d'eau.... Le bois était splendide à cette période de l'année et le bruit du cours d'eau qui dévalait été un ravissement. Voilà tel qu'était le cadre choisit pour cette double cérémonie d'anoblissement.

Sur la gauche près du bois et à l'ombre des arbres plusieurs grandes tables étaient préparées pour accueillir le banquet. Juste à côté une tente qui elle même contenait plusieurs tables pour le cas où le temps ne serait pas avec nous.

Entre le bois et le cours d'eau, plusieurs sièges pour les invités et la famille et à quelques pas du cours d'eau une estrade qui recevrait Auvergne et les deux futurs anoblis.

Tout me semblait en ordre, pour demain.

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Apprentie de l'ordre de la Dame blanche à l'Ecu vert.
Kalimalice
Il y a des lettres que l'on survole ,d'autres que l'on lit ,puis mets de côté pour une réponse à venir et puis il y a celles que l'ont lit et relit et auquel on ne peut pas résister à répondre .La lettre d'Azzera ancienne complice lui rappela souvenir ,elle était la elle aussi ,le jour ou elle reçu sa première terre faisant d'elle une noble et de recevoir l'invitation malgré les années écoulées ,les chemins que chacune avait parcouru ,son amie pensait encore à elle .C'est retenant une larme tant l'émotion était forte qu'elle prit vélin et plume pour lui faire porter réponse .

Citation:
Mon amie ,ma sœur

Ta lettre m'a profondément touchée et c'est sans détour que je t'informe de ma venue ,pour rien au monde je ne manquerai cette cérémonie .
Je n'ai qu'une hâte ,te prendre dans mes bras et ressentir la chaleur de cette amitié qui nous a unie durant plusieurs années .
Je sais nos chemins ce sont séparés ,mais dans mon cœur tu est toujours à mes côtés .


Mon amie je t'embrasse ,je me prépare pour prendre la route

A très vite
KMLC

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Elenwe
Ces derniers temps les voyages, même dans son carrosse tout confort, étaient fort désagréables pour la future mère. Mais, bon gré mal gré, elle se devait d'assumer son rôle de héraut.

Aussi, le jour J prit-elle le chemin du Duché de Roanne, ses caducées et contreseings "en poche".
Bien emmitouflée dans sa cape, et calée du mieux possible pour éviter les aléas del a route, la jeune femme repensait à ses débuts avec Margaut. Cette dernière était particulière aux yeux d'Elenwë car la Brune l'avait aidé dans ses débuts de Noble et l'avait vu "grandir" en tant que Duchesse. C'était la seule avec qui elle était partie de zéro, et mine de rien ça créait des liens !

Ses pensées lui firent oublier la longueur du trajet et bientôt se profila à l'horizon les terres de Roanne.

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Alexandre_serna
Terre des Serna

Maman et lui avait été invité par Margaut et par Madame Azerra aussi.
Alexandre en avait été très touché, d'autant que son moral d'enfant n'était pas au beau fixe avec les événements de Montpensier...
Alors cette invitation tombait à pique.
Il était tout content, d'autant que sa mère était venue passer un peu de temps sur les Terres de la famille, fort nombreuses les terres, de quoi bien occuper une Maman qui a en plus plein de petits enfants à gérer.
Alexandre se préparait, il avait abandonné sa mairie, quelques heures, mais bon, au pire si quelqu'un attaquait, bein il attaquerait et puis voilà quoi.
Alexandre attendait dans le fauteuil du petit salon, il était tout beau, tout pimpant, bien habillé et la crinière dompté sur sa tête.
Les mains sur les genoux, les jambes qui se balancent dans le vide, mais comme d'habitude...
Maman tardait.
Il se leva et se dirigea dans le couloir pour l'appeler.


MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!
On va être en retard !!!!!!

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[img]https://i37.servimg.com/u/f37/19/24/87/52/alex10.jpg[/img*] Votez Keyfeya ! Elle est belle ! Elle est gentille ! C'est ma BS ! C'est une Serna ! Oyé oyé !!!
En deuil de Maman.
Azzera
[Sur les terres de Saint Haon]

Oui, elle vivait déjà à Saint Haon.
Pierre lui avait confié la seigneurie il y a fort longtemps, et même si, bientot, elle devait régler le problème de succession, dès que ses missions lui permettaient, elle revenait chez elle.
Avec son époux, ses enfants, la nourrice, les gardes qu'elle se colletait depuis qu'elle était chevalier, bref, tout le toutim.

Ce matin, une belle journée d'automne, la famille O'Sullivan au complet se rendait à Roanne.
Les invitations avaient été lancées quelques jours plus tot.
Margaut lui avait assuré tout préparé pour la fête!
Ysolte et Allienor étaient toutes deux très jolies, chacune dans son style.
Et que dire d'Aengus... Azzera se sentit fondre de bonheur en le voyant.

Il était temps de prendre la route!

[à Roanne]
La duchesse n'avait pas menti!
Tout était parfait, le chevalier démonta et alla tout de suite chercher sa dernière née dans la litière ou elle était avec la nounou.
Il était hors de question qu'elle laisse Ysolte dans les bras d'une autre femme... Pour l'instant tout du moins.
L'enfançon roux souriait et babillait à qui mieux mieux.

Aengus quand à lui marchait un peu devant, il en avait pris l'habitude afin d'éloigner tout risque d'attaque... Ici, ce n'était pas vraiment nécessaire mais allez lui faire comprendre!

Voila donc l'endroit ou se tiendrait la cérémonie, cela la changeait de la froideur solennelle du cénacle

Mais ou donc était passée son aînée?

Pas le temps d'y penser plus longtemps qu'un servant vint apporter un pli pour Azzera, elle le décacheta, le lu, le relu, et remercia l'homme, porteur d'une si belle nouvelle.

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Vacances du 31/05 au 10/06
*atalante
Dans le calme de Montpensier la folle:

On en avait parlé avec ma nièce, puis ma soeur m'avait écrit pour m'inviter à son tour, bref, une histoire de famille, un morceau de vie du BA.
Puisque la chose était à la mode, je confiais momentanément la surveillance de la mairie de Montpensier au vil Gedeon et la sécurité du village à Athalia car c'était sa semaine de garde qui commençait.
Mes plantes arrosées, Mauricette abreuvée, je prend mon demi poney et direction Roanne en passant par Thiers, puis le château de La Roche, voir comment cela va pour mes anciens sujets, suivre la Loire et arriver au château familiale.

Sur la route, longeant enfin la Loire:

C'est avec émois que je traverse mes anciennes terres, mais ça va, ça pousse, enfin vu la saison pas trop mais la campagne est toujours aussi belle et de la fumée s'échappe des cheminées des fermes, quelques animaux paissent paisiblement au son enchanteur du fleuve sauvage et impétueux.
Voici la plaine, j'aperçois le château et la ville à coté. Un petit coup reins de ma part et ma monture amorce un petit galop, on arrive, il doit sentir l'écurie toute proche.

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méa clunes non pulus
Azzera
Guillaume_de_jeneffe a écrit:
S'il était bien une invitation à laquelle il ne s'attendait guère, c'était bien celle qu'il tenait en main, au beau milieu de nulle part, dans un lieu abandonné de Dieu et des hommes – mais non je ne recycle pas une formule usée jusqu'au dernier atome de la corde –, le Berry. Car, comme pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'erreur, il avait décidé de l'emporter avec lui, alors que la plupart de ses semblables finissaient leur encre grattée pour récupérer le papier. L'usage lui était venu de ses pauvres années et, malgré son aisance actuelle, il n'avait jamais trouvé de raison de cesser. Ce en quoi s'empressait de l'imiter son notaire, lui d'une pingrerie à faire fondre d'admiration un Écossais. Ainsi donc, le chevalier faisait la route, sans trop d'encombres, à croire que les brigands s'étaient entendus pour se torcher en commun sous les alcools sans doute de contrebande dont ils abreuvaient le duché. Mais cette inactivité ne permit pas au chevalier de mieux réfléchir à ce qu'il venait faire dans cette chébèque. Il avait, certes, à quelques reprises, côtoyé la chevalier Azzera. Mais de là à dire qu'ils étaient proches, il y avait un monde. Et c'était certainement tant mieux pour l'époux de ladite Blanche.

Toutefois, il n'était de bonne compagnie qui ne s'accepte et, sans bien savoir ce qu'on lui voulait, il se trouva, sans s'en rendre compte, aux abords du village qu'on lui avait désigné pour Roanne. À cette vision, qui pourtant n'était guère celle d'un endroit chéri ou particulièrement aimé, support de souvenirs de quelques hauts faits ou belle amitié, il lui sembla deviner sous ses yeux les visages de noms célébrés et dans ce duché et dans le royaume. Barbu et Oya, en premier lieu. Puis, par association, la Grande Amazone qui n'était que dame, comme il aimait à le lui rappeler, pour le seul plaisir de la mettre en – petite – rogne. Et d'autres encore, comme le couple des pairs d'Azayes. Tous ces gens, qui ne sont plus, et qui furent tant pour lui, directement ou moins directement. Et puis, pour un homme qui vivait dans la planitude de l'avant-dernier terrain vague, les collines et montagnes d'Auvergne était d'un agréable dépaysement. Il se surprit même à mentalement ériger des tours et forteresses sur certains éperons étrangement dégarnis. L'homme de guerre n'était jamais loin.

D'un œil expert – je vous rappelle qu'il est Flamand, d'adoption mais tout de même –, il aperçut une auberge où il alla se changer. C'est que la cape de voyage rembourrée de cuir, les bottes ferrées et le gambison renforcé de plattes ne formaient pas la meilleure des combinaisons pour une journée qui ne devait pas s'achever en échauffourée. Le chevalier se débarrassa donc de son attirail, à la seule exception de son baudrier et de son épée. Il le remplaça par un pourpoint... de gueules gueulifiantes, tant la couleur semblait exploser. Après la sinople récemment, il avait souhaité trancher une nouvelle fois avec ses habitudes uniformes d'azur, d'or et de sable. Il accrocha à ses épaules son collier chevaleresque et sa longue cape, d'azur tout de même, où se cabrait sa licorne.

Il se rendit à cheval jusqu'à ce qui lui avait été renseigné comme le lieu des festivités et s'y présenta, se recommandant de l'invitation de la chevalier Azzera. Adviendrait maintenant ce qui devrait advenir.




RP reçu du joueur de Guigui, il n'a pas accès ici

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Vacances du 31/05 au 10/06
Sofio.de.valmonte
Les terres de Roanne....

Le nom ne pouvait pas lui être inconnu, tout un passé toute une histoire . Elle en avait d'ailleurs crée une légende qui se contait les soirs de campement pour l'armée du Bourbonnais Auvergne. Au coin du feu, souvent elle leur contait les prémices de la COBA, le duc de Roanne et les combats légendaires.

Elle avait reçu courrier de Azzera et lui avait répondu pouvoir venir , se libérer un temps des affaires du duché pour assister à une cérémonie d'anoblissement. Il y aurait certainement des Dames blanches et son coeur se serra de ne pas y retrouver Nanny. Les temps changent , on ne cessait de lui répéter, il fallait bien qu'elle s'adapte aussi ou qu'elle reste sur un chemin. Le trop plein de souvenirs qui la faisait parfois radoter s’avérait tenace.

Elle prit la route menant au domaine de Roanne , profitant de ce moment d'évasion pour une détente qui ne durerait pas.

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Eamon_o_sullivan


[ROANNE avant la cérémonie]


- Mon ange.... Mon ange.... as-tu pensé aux Irish qui nous mèneront jusqu'au lieu de la cérémonie ? Sont-ils prêts ?
Nous nous rejoignons à l'orée du bois pour les finitions.... N'oublies pas les..... OH OHH, Ohla, ohla tout doux, tout dou....


Il y a des phrases qui, parfois, ont le don de me mettre en rogne... ç'aurait dû être le cas cette fois encore.

Mais étrangement, il n'en fut rien.

Au contraire, les paroles de Margaut me firent sourire... et pour une fois, ce sourire n'avait rien de sarcastique.

Je connaissais assez ma Grenouille pour savoir que cet événement lui tenait tellement à coeur qu'elle mettrait un point d'honneur à ce que cette cérémonie soit parfaite. Et je la comprenais. La voir s'affairer ainsi avec tant d'énergie me prouvait à quel point, sans se prendre elle-même au sérieux, cet événement était important, pour elle et pour Roanne.

Bien sûr les Cobs étaient prêts, coiffés, lustrés, j'avais été jusqu'à dessiner des échiquiers sur leur croupe à l'aide de savon noir... Cette mosaïque était du plus bel effet, dessinant un quadrillage régulier et changeant sur leur croupe musclée.
Il me restait juste à les faire atteler.

Sans un commentaire, je levai la main en signe d'apaisement signifiant ainsi à Margaut que tout était en ordre... Mais son départ en trombe ne me permit pas d'ajouter un mot.
Amusé, je secouai la tête et donnai les ordres pour atteler les Cobs.
Les chariotes avaient été repeintes aux couleurs de Roanne et Pierrefort et garnies de blasons. Elles étaient décorées de fleurs fraîches ce qui couvrirait l'odeur d'écurie que ces attelages charriaient, bien involontairement.
Les brides et caveçons, flambant neufs luisaient doucement, les caparaçons, eux-aussi aux couleurs de Roanne et Pierrefort, étaient soigeusement pliés et apprêtés attendant qu'on en habille les chevaux.

J'avais choisi des paires noires et blanches qui seraient attelées deux à deux à chaque chariote. Les paires noires pour les seigneurs étrangers et leur suite, les paires blanches pour les Dames Blanches qui étaient supposées venir nombreuses eu égard à l'appartenance de ma mère à cet Ordre.

Bref, tout était prêt.

C'est alors que je fus pris d'une immense lassitude.

Non pas physique, mais morale. Ce double anoblissement me plongeait dans une profonde mélancolie me rappelant cruellement que, même si dans les faits il n'en était rien, je n'étais rien d'autre qu'une espèce de ducaillon consort, faisant fonction de maître de Roanne.
La noblesse de Margaut nous empêchait désormais de nous unir tant que je serais roturier. Et j'en arrivais à maudire le sort qui nous avait empêché de braver feu le Duc de Roanne et son épouse en nous mariant sans leur consentement.
Làs, sans doute cela aurait provoqué la colère des Roanne et sans doute aussi, Margaut aurait-elle été déshéritée !
C'est la dernière chose que j'aurais souhaitée tant je savais à quel point Roanne était important pour Margaut.
Il me fallait donc ronger mon frein et me ronger par la même occasion. D'autre part, je ne pouvais en vouloir à Margaut... je savais qu'elle souffrait de cette situation au moins autant que moi.

Mère allait renouveler son allégeance à Roanne et Père allait être anobli.

Je n'en éprouvais aucune envie ni rancoeur... Au contraire, j'en étais très fier ! Tous deux avaient mérité cette reconnaissance, Ô combien !

Mais, en cet instant de réflexion, je me disais, non sans une certaine aigreur, que je ne pensais pas avoir démérité... A cette pensée, je portai machinalement la main sur mon flanc gauche qui s'ornait depuis la guerre du Ponant, d'une belle cicatrice reçue sous les murailles de Tours... et elle n'était pas la seule !
Je m'étais porté volontaire auprès des Hospis, de la Licorne et des Blanches dans tous les conflits de la Couronne depuis des années.... sans jamais rechigner ni me plaindre, sans réellement rien attendre en retour... Mais là, j'en venais à penser que j'avais donné mon sang et risqué ma vie pour une cause pas aussi noble qu'on voudrait le faire croire. Préférant récompenser d'anciens brigands courtisans plutôt que de fervents défenseurs désintéressés de cette Couronne souvent trop mal portée.

Je haussai les épaules.

Durant ces réflexions un peu amères, les attelages avaient été formés. Le temps avait passé plus vite que je ne pensais.

Je me secouai donc et me dirigeai vers une stalle occupée par un magnifique étalon rouan de plus d'une toise. je l'avais baptisé Dearg Te ce qui signifie "vent pourpre" ou "souffle chaud" voire même une combinaison de ces termes, mettant ainsi l'accent sur le tempérament fougueux et la couleur rouge de la robe de l'animal. C'était un pur sang irlandais et, pour la circonstance, je délaissai Scath.
En effet, je voulais me démarquer de la noblesse et des Ordres en chevauchant un cheval qui ne soit ni noir, ni blanc... C'était un peu ma manière de montrer, à la fois mon attachement à Roanne... Rouan et Rouge, la couleur des tenants du blason de Roanne, mais aussi une forme de singularisation, de protestation symbolique envers ce que je considérais comme une certaine injustice.

J'entrai donc dans la stalle du Grand Rouge, comme je l'appelais parfois, et entrepris de l'harnacher.
Mais au moment de le seller, je me ravisai : Je monterais Dearg Te à cru... sans selle... après tout, les gueux n'ont même pas de cheval... ou alors, ils l'ont volé !

D'un mouvement souple, je l'enfourchai et le guidai hors des écuries.

Nous étions prêts à véhiculer ces Messires et Dames vers le lieu de la cérémonie.

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Aengus_o.sullivan


[St Haon, puis sur la route du lieu de la cérémonie]

J'étais à peine plus âgé qu'Eamon lorsque je quittai l'Irlande soumise, contre sa volonté, à la perfide Albion et que je rencontrai à Mimizan celle qui allait devenir la femme de ma vie.
Les épreuves que nous traversâmes alors me priva de sa présence de longues et douloureuses années.
Réfugié en Bretagne, défiguré et aigri, j'aurais ri au nez de celui ou celle qui m'aurait alors prédit ce qui m'arrivait, ce qui NOUS arrivait aujourd'hui.

Nous nous retrouvâmes, Azzera et moi, grâce aux missives que m'envoyait régulièrement Eamon, le fils que j'avais donné à ma Sirène dans les mois qui suivirent notre rencontre.
La mort de Gilde Trévière induisit certainement ce désir à notre fils de me connaître. C'était, ma foi, un besoin tout naturel de connqître son géniteur... à défaut de n'avoir pu l'élever, ce qu'on lui raconta de moi dut assurément le pousser à entreprendre cette démarche bien légitime. Je crois d'ailleurs que même si Gil avait vécu, tôt ou tard, Eamon eut éprouvé le besoin de connaitre ses racines... La suite me donna raison.

En quittant la Verte Erin, j'étais orphelin, apatride, réfugié en terre inconnue... sans aucune famille.
C'est sans doute ce qui me manquait le plus car, chez nous, la famille, ou plutôt le Clan, est une chose primordiale. C'est cela qui nous construit dans le respect des autres et des traditions.
Notre noblesse était constituée de gens ordinaires, sans titres spécifiques, possédant, ou pas, des terres que l'on pourrait comparer à des fiefs. Mon Père était Seigneur de Kilkenny et gérait un territoire grand comme un petit Comté français.
Peuplé de paysans, d'éleveurs et d'artisans, ce "domaine" bénéficiait d'une gestion sage et avisée qui le rendait prospère et où il faisait bon vivre malgré un climat rude. Climat qui déteignait fortement sur le tempérament de ses habitants. Fougueux, bagarreurs, mais au coeur énorme !

Cette famille, je le répète, me manquait cruellement, tant pour des raisons affectives que sociales. Aussi ma rencontre avec Azzera avait porté de nouveaux espoirs quant à la possibilité de créer ici ce que j'avais perdu là-bas.
Je passerai sur les événements qui retardèrent cruellement la matérialisation de mes rêves ; d'ailleurs le temps des regrets était révolu puisque, en ce jour, j'allais être anobli par la promise de mon fils, Margaut de Roanne, ce qui me permettrait enfin d'épouser la femme à qui j'avais, dès le premier instant, dédié ma vie.
Ainsi, mon fils, NOTRE fils était à présent auprès de nous avec sa promise. Azzera avait reçu de Gil une fillette du nom d'Allienore et, enfin, comme pour sceller une nouvelle alliance, un renouveau, Ma Sirène et moi avions conçu une mini-grenouille, comme se plaisait à le dire Margaut, du joli nom d'Ysolte.

D'aventurier volage et libertin, ce que je fus dans ma prime jeunesse, je passais, certes avec une longue transition, au stade de Patriarche respectable !

Le sang des O'Sullivan bouillait à nouveau dans les veines de jeunes gens fougueux - sisi, même la mini-grenouille débordait d'énergie - et plein d'ardeur et de courage !

Toutes ces pensées tourbillonnaient dans mon crâne en ébullition alors que, seul en tête de notre convoi, je chevauchais mon vieil étalon louvet*.

Bientôt, nous fûmes en vue du lieu de la cérémonie et l'on pouvait apercevoir entre les arbres encore parés de feuilles aux merveilleuses couleurs de l'automne, les oriflammes et les tentes préparées à cet événement...







* Louvet : de la couleur du pelage du loup, jaune mêlé de noir, en parlant de la robe d'un cheval

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Homme d'Armes auprès de l'Ordre des Dames Blanches à l'Ecu Vert
Kalimalice
Lettre écrite ,il était temps de se préparer pour un lieu qu'elle avait connu par le passé .Même si elle avait une terre en auvergne ,elle n'y avait plus mis les pieds depuis fort longtemps .
Certainement qu'elle y rencontrerai de vieille connaissance auvergnate , chez les blanches et peut être des licornes aussi .Les deux ordres avaient tout un passé commun .
Seule regret celui de ne pas y trouver Wonderrany ,mais tous cela c'était avant . La journée serait celle d'Azerra et être prêt d'elle serait son plus grand bonheur .

Elle demanda à ce que son meilleur cheval soit préparé pour faire la route hors de question d'emmener toute la smalah ,serviteurs et malles resteraient au château .
Elle se contenterai d'une tenue de guerrière, d'un rechange dans la besace elle ne portait plus l'épée des blanches mais avait sa rapière toujours au fourreau ,les routes n'étaient pas toujours sure


[Roanne]

Elle se présenta au grille ,muni de la missive de sa complice

Je souhait me rendre à l'anoblissement de mon amie Azerra .Je suis Kali ,Marie ,Liselotte de Cheroy .
Indiquez moi ou je peux laisser ma monture et aussi me rafraichir

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Intendant_grimoald
Le jour de la cérémonie au Castel de Roanne

La duchesse s'affairait depuis des jours et Grimoald ne l'avait pas vu faire autant de remue ménage depuis son retour à Roanne. Il savait pour en avoir vécu avec son très cher disparu Duc de Roanne, qu'une cérémonie d'anoblissement ce n'était jamais chose aisé, mais il trouvait la jeune Duchesse très stressante.

Cette dernière lui avait d'ailleurs indiqué que au plus tôt le jour de la cérémonie elle serait près des tentes et que si des invités passaient d'abord par Roanne, il devrait les accueillir, leur indiquer le lieu de la cérémonie et les mener jusqu'au véhicule apprêter pour l'occasion.

Effectivement, lorsque le jour de la cérémonie arriva, il se présenta devant les grilles et réceptionna les invités comme la Duchesse le lui avait demandé.

Il vit tout d'abord une dame, qui présenta une missive, puis l'écouta attentivement avant de lui sourire discrètement.


- Dame de Cheroy, je suis Grimoald, l'intendant, bienvenue sur les Terres de Roanne. La Duchesse se trouve déjà sur le lieu de la cérémonie, je suppose que Dame Azzera doit s'y trouver également.

- Si vous voulez bien me suivre jusqu'aux écuries notre palefrenier se fera un plaisir de s'occuper de votre monture. Par ailleurs, la cérémonie se déroule dans une clairière non loin du Castel de Roanne, plusieurs véhicules vous y mèneront.

- Si vous souhaitez vous rafraichir avant d'y aller, je vous laisse avec Floberte qui vous indiquera le chemin.


Puis il retournait, à l'entrée du Castel près à accueillir les prochains arrivants, il lui semblait déjà entendre des bruits de sabots. Il était désormais trop vieux pour tout cela, mais il était reconnaissant envers Margaut de ne pas lui avoir demandé de la suivre sur le lieu de la cérémonie. Car il savait qu'une fois tous les invités acheminés il pourrait se reposer et que Margaut et Eamon s'occuperaient du reste.
Margaut_de_roanne


Au Castel de Roanne, le matin de la cérémonie.

- Floberte, Flo....., Floberteeeeeeeeeeeeee.....

C'est toujours quand on a besoin de sa camériste qu'elle est introuvable, chose étrange pour une camériste me direz-vous ?
Mais entre Floberte et moi c'était une longue, longue, très longue histoire d'amour et de haine.
Elle avait presque mon âge et était à mes côtés depuis mon enfance. Père et mère avait fait en sorte qu'elle soit un peu plus vieille pour prendre soin de moi et en même temps assez proche en âge pour que nous puissions jouer ensemble. Nous avions grandit côte à côte et elle n'avait que 3 ans de plus que moi. Entre nous ça n'avait pas toujours était agréable mais jamais je n'avais pu me résoudre à me séparer d'elle. Ses parents nous l'avaient confié lorsqu'elle était enfant et nous avait demander de prendre soin d'elle, ce que nous avions toujours fait.

Malgré nos haut et nos bas, elle m'avait été souvent fidèle, été une confidente précieuse et été encore aujourd'hui présente... Enfin en ce moment même pas vraiment, mais je finirai bien par mettre la main dessus.


- Floberte, mais enfin où êtes-vous, ce n'est pas drôle, vous savez très bien que je dois me préparer j'ai besoin de vous.
- Flo....


Cette dernière était tout à coup devant moi et me fixait du regard incrédule.

- Ah vous voilà enfin.

- Votre Grâce, dois-je vous rappeler que pour vous préparer encore vous faut-il votre robe. Hors je reviens de votre chambre où je ne vous ai pas trouvé, je suis donc allée jusqu'à la salle d'eau où vous n'étiez-pas non plus, et vous cherche depuis lors pour vous remettre ceci.

Floberte avec un sourire narquois non feint me tendis ma précieuse robe verte. La robe verte c'était également tout une histoire, évidemment il ne s'agissait pas là de celle qu'Eamon m'avait offerte il y a quelques années, celle-ci était désormais trop petite pour moi. Mais la robe que ma camériste me présentait en était la parfaite réplique. J'en avais fait refaire une à ma taille, tant je l'aimais et je ne la portai que pour les occasions. Il me semblait que ce jour en était une.
Celle que mon Prince m'avait offerte était rangée avec soin dans une de mes malles, je la conservai en souvenir. J'espérai également qu'elle serait portée par notre fille, si la vie nous permettrait d'avoir un jour une fille, et vu la tournure que prenait notre vie à deux, je n'étais pas sure que cela arrive un jour.


En effet, l'acharnement des mauvaises nouvelles sur nous était tel que j'en venais parfois à me demander si vouloir ce que visiblement la nature ne voulait pas était une sage décision. Je m'étais accrochée à lui enfant et ne me voyais en aucune façon passer ma vie sans lui. Puisque Margaut sans Eamon c'était juste inconcevable, je me contentai de prendre mon mal en patience. Je savais que ce jour aurait une consonance particulière pour mon Crapal, je savais aussi qu'il saurait faire la part des choses.

Je souris discrètement à ma camériste tout en caressant le tissus de ma main.


- Votre Grâce, peut-être devrions nous retourner dans votre chambre pour vous vêtir.

Je soupirai devant son petit air presque hautain.

- J'y venais Floberte, j'y venais. Suivez-moi et au passage pensez à prendre de quoi arranger ces boucles brunes dont je ne sais que faire.

C'est ainsi que plusieurs heures plus tard, j'étais prête pour me rendre sur le lieu de la cérémonie. Floberte avait su remonter mes boucles et les faire onduler savoureusement sur mes épaules, ma robe verte était rehaussée d'une cape blanche, au couleur de l'ordre des Dame Blanches, un symbole pour ce grand jour.

Sur le lieu de la cérémonie.

Heureusement que certains de mes servants étaient déjà là, car lorsque j'arrivais Azzera et Aengus se trouvaient déjà là. En même temps il aurait été étrange qu'ils soient les derniers arrivés, puisqu'ils étaient à l'honneur en ce grand jour. Lorsque je les aperçus, je me retournai discrètement vers Incandescent Roanne et soupira d'aise lorsque je vis mes besaces pleines.
Certes tout étaient prêt pour la cérémonie mais je crus un instant avoir oublié le présent que je destinais à Azzera et Aengus heureusement il n'en fut rien.
Eamon se trouvait comme toujours non loin de moi et c'est donc ensemble que nous approchâmes jusqu'à ses parents.


- Azz, ma soeur, ma presque mère et bientôt ma vassale... c'est à ce moment que je me rend compte que cette situation peu paraitre cocasse. Heureusement, je pense que nous avons su faire la part des choses et nous tenir à notre place respective selon le lieu et les circonstances de notre présence commune.

J'éclatais d'un franc rire puis la serrait dans mes bras comme je savais qu'elle avait horreur des effusions, tout en prenant soin de ne pas blesser la petite.

- Petite Ysolte, tu es surement trop jeune pour pouvoir un jour te souvenir de ce moment. Mais nous serons là, pour te raconter cette histoire un jour.
- Bonjour Ali, tu es ravissante. Ta place est devant à cette endroit tu iras avec ta soeur le moment venu. Je suis très contente que tu sois des nôtres en ce jour.


Puis enfin de me tourner vers Aengus et de lui sourire gentiment. Si il y en avait bien un que je n'aurai jamais cru vois ici, ce jour c'est bien lui. Pourtant, le voir m'emplissais de joie.

- Aengus, bien le bonjour.

Le ton était, avec ce dernier, toujours solennel, cela n'enlevait rien à l'attachement que j'avais pour ce grand homme. Nous n'avions tout simplement pas besoin de plus à ce niveau, mais savions se parler aisément sur les sujets utiles.

J'avais fait le tour des premières personnes présentent, mais bien vite un garde arriva en courant jusqu'à moi et me tendant une invitation, m'indiqua l'homme qui se trouvait derrière lui. Il ne me semblait pas le connaître et avant même de lire le nom du messire sur l'invitation je me tournai vers Eamon en signe de questionnement.

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Apprentie de l'ordre de la Dame blanche à l'Ecu vert.
Eamon_o_sullivan


[Du Castel à la Clairière]

Jamais je n'avais monté de cheval aussi impétueux fringant et attachant que le rouan avant lui !
Nous avions le même tempérament rebelle et fougueux, mais c'est sans doute cela qui faisait de nous une espèce de Centaure flamboyant, lui, avec sa robe grenat et moi qui suis toujours vêtu de rouge, comme pour marquer mon appartenance à la race des rebelles... au grand dam de ma pauvre Mère qui devait penser que je voulais la voir mourir d'inquiétude !
J'en avais fait ma monture de combat et, plus d'une fois, il me sauva la vie en bottant et mordant nos assaillants... Il était réellement terrifiant !
Le naseau frémissant, les oreilles couchée il roulait alors des yeux fous, il sentait l'odeur du sang probablement, et cela le rendait nerveux... du coup, il agressait tout ce qui tentait de s'approcher de nous... Sa taille, sa musculature puissante en faisait une véritable machine de guerre !
Un soir, après une bataille au cours de laquelle je fus légèrement blessé, un témoin dit à des proches avoir cru voir un démon sanglant faisant le vide au milieu de soldats ennemis tétanisés à la vue de notre équipage !

Ce souvenir me fit sourire, un peu cruellement, je l'avoue.

Pourtant, Dearg Te, en dehors des combats, se révélait être un animal très sociable, jamais un garçon d'écurie ne s'en plaignit, au contraire. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'hésitais pas à l'emmener à la cérémonie.

Au sortir des écuries, je le poussai au petit galop... Il pouvait marcher à cette allure des lieues et des lieues... infatigable, à peine transpirant tant il était en grande forme, choyé par tous au Domaine... Seul inconvénient, il n'acceptait personne d'autre que moi sur son dos !

Nous longeâmes le bois et, dans la longue allée qui menait à la clairière, je le poussai au galop de charge... allure qu'il affectionnait tout particulièrement... euh... moi aussi d'ailleurs !

Une centaine de mètres avant d'arriver à la clairière, je le repris en main en le flattant doucement, lui prodigant de douces paroles de reconnaissance et d'estime. Il y était sensible... croyez moi.

C'est donc un petit trop que nous fîmes irruption sur les lieux de la Cérémonie.

Beaucoup de monde y était déjà présent. Je confiai le rouan au palefrenier qui s'empara des rênes fièrement... Flatté de l'honneur qui consistait à prendre soin de cet animal d'exception.

Puis, je me dirigeai vers un petit groupe composé de ma Grenouille, éclatante de beauté et de grâce dans ce qui était devenu sa légendaire robe verte. parmi ce groupe, Mère et sa mini grenouille, Alliénore, ma demi soeur et néanmoins complice et mon Père paré de ce fabuleux Tartan aux couleurs de Kilkenny.
Mon coeur se gonfla d'orgueil à la vue de ma famille enfin réunie...

A tout Seigneur tout honneur, je me posai devant mon Père... Un sourire, un long regard plein d'émotion et le coeur battant la chamade lorsque, sans un mot, il me donna l'accolade.
Me tournant vers ma Mère, je lui offris un sourire plein d'amour et de tendresse et la pris dans mes bras la serrant très fort, prenant soin de ne pas étouffer ma cadette... Puis je me penchai et posai sur son front un tendre baiser fraternel.
Puis, je pris Alli dans mes bras et lui collai deux baisers sonores sur les joues en lui ébouriffant la tignasse en riant.

Enfin je me tournai vers Margaut. qui de son côté, une missive à la main, me lança un regard interrogateur.

Par Eithne... qu'elle était belle !!

Les larmes me montèrent aux yeux et ma gorge se noua... j'en aurais presque perdu mes moyens si, intrigué par la missive qu'elle tenait, je ne m'étais pas resaisi.

Une invitation.

Depuis toujours, Margaut et moi semblions communiquer par la pensée, au point que, bien souvent, les mots étaient inutiles, tant nos regards se comprenaient.
je lui pris délicatement le document des mains et, voyant le nom qui y était écrit, mon visage s'éclaira :

- Oh !!... Le Chevalier !
m'exclamai-je

Devant la mine de Margaut je me vis, évidemment contraint de lui fournir la raison de mon exclamation.

- Le Chevalier Guillaume de Jeneffe, ma douce... je pense t'en avoir déjà parlé, mais il y a longtemps déjà. Tu ne dois pas t'en souvenir.


Retournant le vélin entre mes doigts un peu tremblants, je relus le nom en souriant. Cela évoquait bien des choses pour moi... je poursuivis :

- Guillaume de Jeneffe est ou était,je ne sais s'il l'est toujours, le Grand Maître de l'Ordre de la Licorne ! Il m'avait proposé d'être son Ecuyer personnel... La vie en a décidé autrement... Mais il reste pour moi un modèle de droiture et d'honneur ! Malheur à celui qui, en ma présence, tenterait de dire du mal de lui !!

Pas peu fier de pouvoir exprimer le fait que je le connaissais personnellement, j'ajoutai :

- C'est un grand honneur pour Roanne de recevoir un tel personnage, mon coeur... Je me ferai une joie immense et un devoir de te présenter à lui... Qu'on le traite avec tous les honneurs dûs à son rang et à sa droiture !

- Maman, si c'est toi qui l'as invité, tu es la plus merveilleuse des mères de l'Univers !!!


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Korydwen
De Clermont à Roanne

Le temps lui manquait, les éléments s'acharnaient contre les Serna. Des événements joyeux, des fois moins et des fois pas du tout. Elle finissait de se préparer tranquillement dans sa chambre, un cri, enfin un hurlement retentit. Oui, Alexandre la rappelait à l'ordre. Passant la tête par la porte.


Alexandre Jules César Napoléon Althiof de la Serna ! J'ai beau être grand-mère, je ne suis pas encore sourde ! Tu vas t'asseoir et attendre que je termine, nous avons encore le temps ! De Clermont à Roanne il y a deux heures en coche ! Va donc voir si il est prêt !

Comme son père, il n'appréciait pas les coches, cette boîte qui allait enfermer le gamin pendant deux heures ! Elle savait déjà comment l'occuper, lui faire réciter ses leçons de latin, de grec et de langue moderne ou alors ses simples ! Elle termina de se préparer, elle était navrée de n'avoir pu répondre aux missives, manque de temps dernièrement. Sa présence serait donc une surprise. La dernière fois qu'elle avait mis les pieds à Roanne ? Du vivant d'Oya et Barbu c'est dire si cela remontait. Elle avait toujours eu l'espoir de voir son filleul un jour surgir de son monastère, mais non. Décidément les hommes aimaient y vivre... Elle quitta l'appartement avec le gamin qui sautillait partout, finalement elle aurait p'tre du le laisser chevaucher dehors... Mais elle avait envie de passer un peu de temps avec Alexandre, c'est qu'avec neuf enfants à charge maintenant c'était compliqué de tout gérer et d'être présente pour tout le monde. Le pied dans le coche, elle voyagea songeuse... Repensant à de nombreux souvenirs, elle se souvenait de la phrase de son époux "tu te rends compte, marraine d'un petit baron" oui... A l'époque la petite gueuse.

Margaut elle ne l'avait que peu vu, juste croisé une fois à la commanderie des Blanches, mais elle avait apprécié cette rencontre, la fraicheur de la jeune damoiselle lui rappelait son filleul.

Le coche les déposa à l'entrée du domaine, et là il fallait se présenter pour avancer plus loin.

Le bonjour, je suis Korydwen de la Serna-Marigny j'ai été invitée par le Chevalier Azerra et damoiselle Margaut de Roanne et voici mon fils Alexandre de la Serna.
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