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[RP] Goutez donc à ma ... spécialité

Kag.chan
Début d'matinée, sur le marché d'un petit village dont j'ai pas retenu le nom ... Aujourd'hui il fait doux, l'temps idéal pour aller au marché. Et quand j'dis aller au marché, c'pas pour acheter. Na na ! Moi j'suis presque ruiné, 'vec l'ouverture d'mon échoppe là ... Alors aujourd'hui ... J'me suis l'vé avec une motivation, hors paire ! J'ai préparé plein d'viennois'ries. Si si, d'quoi faire jouir gustativ'ment tout ceux qui auront un peu trop d'écus à mon gout dans leur bourse.

Je joue un air de luth, derrière mon stand, en regardant le peu gens réveillé passer. Et j'espère bien que ça va partir. S'non j'aurais emmerder Tic et Tac pour rien ... Pas qu'ça m'dérange d'êt' un enfoiré gratuit'ment remarque, mais si j'pouvais au moins m'faire d'quelques écus sur l'dos d'la vielle Yo, ça m'arrang'rait.

D'vant moi, apfelstrudel, ces chaussons aux pommes et aux raisins de coryntthe, précieuse recette apprise d'un voyageur. Boortsog, l'genre de beignet qu'on presque-paternel adoré. Quelques tartes, prune, pomme, poire, noix et miel. Des pains aux raisins, parce qu'il faut le dire, c'est bon ces cochon'ries là ... Streusel, ces petites brioches parsemée à la cannelle qui sont hyper moche mais franch'ment pas mauvaise en vrai. Et en principe avec ça j'ai d'quoi faire plaisir à tout l'monde.

Mais v'là, c'l'heure qui veut ça sans doute, pour l'moment, y'a pas grand monde dans les rues. J'en profite pour bien détailler tout ceux qu'j'vois. Et là, mes yeux s'pose sur un p'tit coup'. Un homme, une femme. D'ma chaise, j'les r'garde passé. Haaaanw ... Ca à l'air d'pas êt' un mauvais morceau c't'homme là ... Un sourire d'coin, et j'attends qu'ils avancent un peu pour les regarde de dos.

Et j'sais pas si c'est l'ennuie ou quoi, mais j'siffle un coup. D'la façon bin lourde qu'les gens aiment pas. Mais si, cette façon là, comme les vieux pervers quand y voient une belle jeune femme. Sauf qu'moi, c'pas la fille j'ai r'gardé ...

- Jolies p'tites fesses ...
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Nikita.novgorod
    Votre mission si vous l'acceptez...


    - Benjy chériiiiiiiiiii... c'est l'heureuhhhhhhhh !


Elle frise l'hystérie, comme chaque fois quelle s'apprête à dépenser des thunes dans tout et n'importe quoi... acheteuse compulsive, elle dégote toujours LE truc essentiel, voir vital, à ajouter à son arsenal d'inutiles. C'est d'autant plus génial qu'il s'agit du pognon de son Oncle, lequel lui aura encore cédé afin d'avoir la paix !
Elle quitte donc l'auberge, affublée de son Barbu râleur, en direction du marché, d'une ville quelconque... pour la petite histoire, Benjen déteste faire les boutiques mais la simple idée d'essayages blondesques l'avait convaincu. Trop facile.

Ils louvoient bientôt entre les étals... elle jette un œil ici, caresse une étoffe là, s'offusque d'un accroc, s’électrise d'une brillance. Bref, elle jubile, la Slave. Non loin, le son d'un luth attire le regard ambré sur un stand... elle traîne son acolyte afin de passer devant, zieute les petites douceurs et d'esquisser un sourire. Ce sera parfait pour le retour.

    … consiste à ne pas casser la gueule du vendeur !


Ils s'éloignent déjà, la Punaise aperçoit une charmante houp' qui complétera parfaitement sa collection... elle trépigne d'avance. Les différents coloris font scintiller les mirettes, elle songe aux différentes excuses qu'elle servira à son homme, pour qu'il porte sans ronchonner et là...

Un sifflement. Ou plutôt, le sifflement... de ceux qui vous font grincer la dentine, qui vous donnent l'impression d'être un clébard ou un morceau de bidoche. Elle se raidit aussitôt, lance un petit coup d’œil à Benjy avant d'écarquiller les mirettes aux propos... ça, c'est la phrase de trop, celle qui te met le feu aux poudres. Elle le connaît son phénomène, il va piquer sa crise à tous les coups alors la Blondeur prend les devants et, frondeuse, invective l'audacieux.

    - Dis donc Machin, retournes prendre des cours, parce que pour la drague, t'es zéro pointé... c'est quoi ces manières d'siffler les donzelles!


Bah ouais, il ne peut pas en être autrement... c'est forcément elle qu'il reluquait. C'te honte sinon !
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Benjen

      Et le couperet était tombé !


        -Et merde …


      Je pensais vivre une journée pépère … Mais est-ce que je savais vraiment ce qu’était une journée normale ? C’est que mes standards avaient évolué par rapport à ceux du commun des mortelles … Et ce depuis que la Blonde faisait partie de ma vie.
      Avant, une journée normale c’était : tâches ménagères, se nourrir, un petit tour à la taverne du coin, et dodo !
      Désormais, c’est : Moins de tâches ménagères, essayé de s’engueuler une seule fois sur la journée, se réconcilier au moins deux fois sur l’oreiller, oublié de se nourrir, éclipser la partie taverne, copuler, dormir comme un bébé.
      Mais en vérité, aucune journée ne se ressemblait, mais je les adorais toute ! … A quelques détails près …

      Celle-ci comprenait un « détail » que je n’adorais pas ! Les putains de boutiques ! RAAAAAAH ! Déjà c’était relou de porter les sacs, mais en prime, fallait faire le piquet, la suivre comme un toutou, et surtout, s’arrêter à temps quand elle pilait net ! Parce que si j’avais le malheur de lui foncer dedans … J’en prenais dix derrière l’oreille !

      Bref, une fois qu’on avait mis le pied dans la première boutique, mon enfer commençait et c’était le bordel dans ma tête !

      Et cette « virée de folie » ne faisait pas exception aux autres, je suivais -poursuivais ?- la blonde comme un ours suivrait un pot de miel ! Inconscient du monde qui m’entourait sauf ! Des regards de mes compatriotes masculin … Ouais, j’étais un jaloux en puissance, je pouvais exploser pour tout et n’importe quoi ! C’est ainsi que je l’ai vu, un petit blondinet, qui regardais dans notre direction, avec un regard de chacal près à se jeter sur un morceau de barbaque ! A peine s’il n’avait pas les babines qui dégoulinait ! Vous me connaissez hein !? J’ai grogné, forcement ! Nan j’exagère pas ! -Bon peut-être un peu …- Alors qu’on le dépassait, l’importun a sifflé … Et le commentaire qui a suivi a suffi à éveiller le Vésuve qui était en moi ! La trogne déformée d’un masque haineux, je m’étais retourné d’un même bloc avec ma Blonde. A peine si j’avais pas les yeux qui lançait des éclairs, des flammes, et des lasers -oui oui, tout ça !-, on touche pas à ma Délicieuse ! Complétant la déclaration de la blonde sur un ton pas du tout amicale …


        -Ouais ! ‘Scuse toi tout d’suite ou j’te fourre ma dague dans l’trouffion P’ti con !


      Et là je parlais bien d’une dague en bonne acier hein … Pas de malentendu !

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    Kag.chan
    La provocation à de bon qu'elle touche tout le monde ... La satisfaction s'installe sur mes lippes alors que je pose mon luth cont' ma chaise au sol et me lève en voyant les deux là se retourner. Étirant mon sourire à leurs mots, je zieute vaguement la blonde, de bas en haut, très rapidement.

    Ouais une madame tout le monde avec une grosse paire de traite ... Mmh. Aucun intérêt.
    J'tourne le regard vers le brun et le détail franch'ment plus, prenant mon temps même. Hanw ces poils mais ... J'adore les barbus, ça donne envie d'fourrer ses doigts dessus, dedans et partout ailleurs. Et ses bras ! Mendiou mais r'gardez moi ça ... Graouuu. Ca c't'un mâle, un vrai comme j'les aime. L'genre puissant et viril, si si. Et ses yeux d'ambre ... C'qu'il est bandant p'tain !

    Mais, parce qu'y en faut bin un, au vue d'leur réaction, nul doute qu'ils sont à deux ceux là. Surtout qu'y s'ressemblent pas vr'ment. Rha, qu'la vie est cruelle quand même ...

    Hanw mais m'fourre pas qu'ta dague, j't'en prie ...

    Ca, j'ai pas pu l'retenir ! J'souris, aussi aimabl'ment qu'ma tronche d'percé m'le permet.

    Allons allons, faut pas s'énerver pour un compliment brave gens ! J'suis Kag, pour vous servir ! Une p'tite faim ? A moins qu'vous préférez quelque chose de plus ... privé ?

    J'sens tellement les emmerdes venir qu'j'en jubile presque. C'plus fort qu'moi ça. P'tain d'merde. Aller un effort. Et une approche ... Faut trouver une approche ...

    J'suis sculpteur à mes heures perdus. Et j'ai pas pu m'empêcher d'vous observer ...

    J'quitte mon stand, histoire d'me rapprocher. J'tends amical'ment ma main vers le rageux et lui offre un large sourire presque sincère, presque, faut pas déconner ... J'jette un regard de coin vers la femelle qui l'accompagne. J'ai ma manière à moi de draguer minette, cherche pas ... Et de reluquer d'encore plus près ce beau morceau.

    Un artiste comme moi ne peut que rêver d'un modèle comme vous ! Vous seriez parfait pour une œuvre prochaine. Vous seriez d'accord pour poser ?

    Toujours caresser dans le sens du poil, toujours ! Qui n'aime pas ça.
    _________________
    Nikita.novgorod
      Votre ego s'autodétruira dans cinq secondes...


    C'est ce qu'on appelle se prendre le râteau du siècle. Le Blondin l'ignore royalement, non mais vraiment... à peine s'il lui jette un regard. Elle en reste comme deux ronds de flan et les prunelles d'or passent du Pignouf à son Barbu, le minois s'habillant de perplexité qu'elle n'a pas l'habitude qu'on la snobe avec une telle facilité. Non mais c'est vrai. Soit elle charme, soit elle agace, ou les deux, voir pire mais elle ne laisse pas indifférent... c'est quoi son problème à lui ?!

    Vexée, parce qu'il s'agit bien de ça, elle l'écoute distraitement, sans oublier de lui trouver une voix nasillarde... mauvaise foi ? Peut-être ouais, mais c'est comme ça épicétout ! Bien entendu, elle décide unilatéralement avec elle-même de ne rien lui acheter, plutôt crever de faim que de lui filer le moindre sou... je t'en foutrai du compliment moi !

    Et là, sans scrupule, il en remet une couche ! On est d'accord que c'est du foutage de gueule... il cherche les emmerdes l'effronté ! Et d'ailleurs, c'est quoi cette tronche de canevas, percé de partout, qu'on croirait qu'la couturière a pété ses aiguilles et abandonné les chas dans sa bobine de minot. Les mirettes se plissent alors qu'il s'approche et, bizarrement, elle se raidit la Blondeur en marmonnant dans sa langue...

      - Je rêve ou il drague mon homme lui !*




    Dans la caboche aurifère, ça donnait à peu près ça... mais la réalité est toute autre. Déjà, il se présente comme artiste, donc forcément, ça attise la curiosité ô combien développée de la Slave. Ensuite, il passe la brosse à reluire pour amadouer Benjen et, contre toute attente, ça semble fonctionner... le « jaloux en puissance » paraît calmé, voir flatté. Le museau féminin se fronce alors qu'elle vient plus près, limite si elle ne fait pas rempart entre les deux hommes... faut pas déconner namého !
    Un sourire s'invite au minois, trop rapide pour être honnête, trop charmant pour être sincère et d'une voix mielleuse

      - Mandieuuuuu, Kag', vous avez une chance insolente ! Bien sûr qu'il est d'accord pour poser... mais pas sans moi !


    Hin hin, tu ne t'attendais pas à une contre-attaque, ça te la coupe pas vrai ?! Fallait pas m'énerver, pis surtout, faut que je comprenne ce qui ne tourne pas rond chez toi... Tu veux sculpter, tu vas en chier, ouais !

    * en russe dans le texte.

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    Benjen

        J’étais franchement à ça ! De lui sauter à la gorge, en mode pitbull ! Toutes dents dehors, direct à la jugulaire et CRAC ! Et en plus il osait en remettre une couche … Jaugeant sa Blonde d’un regard de bas en haut, mais il voulait mourir le minot !

        Mais ce qui a suivi, je dois avouer que je ne m’y attendais « pas du tout » ! Les yeux vert cul de bouteille -Mais si vous voyez lesquelles ! Celles où on met la vinasse !- du maigrichon semblait me caresser avec sensualité, je me sentais presque violé ! Et ça, ça fait tout drôle … J’ai pincé mes lèvres et j’ai jeté un regard en coin à ma blonde, le genre de regard implorant voyez-vous … « Qu’est-ce qui s’passeeeeee !? Mais fais que’qu’choseeeeee ! » Mais je crois qu’elle ne l’a pas vu … Trop occupé qu’elle était à fusiller le blond du regard ! Enfin, je crois que c’était un fussillement … Elle ne semblait pas dans son assiette …

        Je revenais à l’imprudent qu’essayais maintenant de commercer. Mais il était fou lui ! Jamais de la vie je lui aurais filé un denier ! Il était sur ma liste noir dès que le sifflet appréciateur avait passé ses lèvres. Et voilà qu’il s’approchait maintenant ! P’tain il sentait pas le danger ! Commeeeeent je vais me le faire ! -Ces propos ne sont pas ambigu !-

        Et là, j’haussais un sourcil … Le mec était un artiste ! Ooooooow ! Ouf ! J’ai bien cru un instant que c’était un sodomite, pire un de ses hommes qui sortent des maisons closes ! Si ça tombe il devrait faire le trottoir parce qu’à l’intérieur il n’était pas assez exposé !
        Du coup, je me détendais d’un coup … Limite si je lâchais pas un gaz tellement j’avais le trouffion qui s’était verrouillé à la simple idée de me faire aborder par un sodomite. -YOU SHOULD NOT PASSSSSSS !*- Et j’étirais même un sourire, parce que bon … J’avais bon qu’on me trouve plus sculptogénique -c’est pas comme ça qu’on dit ? Ah …- que ma blonde …


          -Oh ben vous savez on …


        J’étais en train de me gratter l’arrière du crâne, super flatté quand même, mais bon … L’idée de rester sans bouger pendant des heures m’emmerdais au plus haut point ! Non pas que je n’en étais pas capable hein ! Je pouvais tenir des heures en fixant le plafond dans une taverne, j’étais peut-être même le record man ! Et voilà pas que la blonde fait barrage de son corps ! Ah si ! J’étais là ! Je l’ai vu ! C’est à peine si elle ne me coller pas son derrière dessus pour s’assurer de mon attention … Mais moi, je n’avais pas envie de me faire sculpter ! Mais bon … Je ne pouvais « presque » rien lui refuser …

        Ronchonnant dans ma barbe, parce que ça me saoulait à mort !


          -Mouais bon … D’accord … Si t’insiste … Mais …


        Je tournais mon regard d’ambre vers le blond, plissant légèrement les yeux comme si je voulais lire son âme …


          -Ca va rien coûter hein !?


        Nan parce que je les connaissais les charlatans ! J’en croise plein tous les jours des péquenauds qui t’annonce qu’en leur filant cinq écus tous les mois, ils t’en font gagner cinq cent le mois suivant ! Et moi, j’tenais à ma thune !




        *Le seigneur des anneaux

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      Kag.chan
      Mon sourire se crispe et j'ai presque l'envie d'reculer d'un pas quand la blonde vient s'fout' au milieu. Décidément, toutes les femmes aux mondes m'auront emmerdées une fois dans ma vie ... Au moins ! Plus si aucune affinité, et des affinités avec le sexe opposé j'en ai presque jamais ! Même en amie ces trucs là sont pas foutu d'êt' bin. Quoi que, p'tite pensée pour une blonde qui est, pour le moment, plutôt ouverte. Bref.

      J'm'incline légèrement. J'm'efforce à m'détente, avoir l'air vendeur tout ça. Mon regard va de l'une à l'aut', surtout à l'aut' en faite et j'hoche la tête, passant ma main dans mes cheveux.

      Parfait ! Et na na messire ... Vous n'payerez rien, j'vous en prie, je suis votre obligé ... De tel traits ne se présente pas tout les jours.

      Voilà, deuxième couche de compliment, et maint'nant réfléchir à comment se débarrasser de cette nana ... Je la regarde, triture mes mains, un long moment. J'peux pas nier, elle est dans les normes de ce que les autres hommes aiment. Pas moi, bien hélas pour elle. Mais là l'probléme c'que si j'veux l'un, faut qu'j'me tape l'aut'. C't'un peu comme quand on est môme. Tu reveux du pain ? Bah fini ta p'tain d'soupe avant ! Là, tu veux toucher du belle homme ? Bah occupe toi d'la pisseuse qui l'accompagne.

      J'affiche un large sourire, se voulant amicale mais j'arrive pas à ne pas afficher cette petite nuance de moquerie.

      Bien sur, et par pur respect pour madame, elle posera couverte, n'est ce pas ?

      Franch'ment, y va dire ouais, c't'obligé. Si il pète un plomb pour un sifflement, l'idée d'la laisser posé nu d'vant moi va l'faire chier. Pis franch'ment, c'bon, j'bouffe d'jà suffisamment d'poisson comme ça la s'maine, j'pas envie d'sculpter une carpe ... Je repose mes yeux de nouveau sur cet homme, le détaillant chaque fois un peu plus. Haaanw ... J'vais en rêver c'pas possib' ! C'qu'il égale mon barbu en terme de beauté et de masculinité ... J'tend une main, sans pour autant le toucher, mais c'clair'ment pas l'envie qui m'en manque !

      Pour vous en revanche, je ne voudrais pas gâcher votre magnifique musculature avec quelques artifices inutiles ! Poserez-vous nu pour moi ?

      Merde ... Merde ! Vite j'me retourne. Faut qu'j'calme cette lueur lubrique dans mon regard. J'avance tranquillement pour retourner à à ma place, c'est à dire en sécurité derrière mon stand de bouffe ! Un, deux, trois ... Ca va mieux. Je me r'tourne pour leur faire face et ré-affiche un sourire qui se veut honnête sans l'être pourtant.       Tu le vois CE sourire de coin, celui qui te dit que j'vais tellement profiter de la vision que tu m'offrira ce jour là qu'même un mois après j'sais capab' d'te graver sur une urne sans l'modèle sous les yeux ?

      Mais avant cela ... Puis-je connaitre vos noms ?
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      Nikita.novgorod
      Si elle s'interpose ? Oui, clairement... C'est que la Blondeur n'est pas prêteuse et là, il tente de lui piquer son BSien, même pas discret en plus ! Alors ouais, les pare-chocs en avant, sans le moindre scrupule... Tous les coups sont permis, c'est la guerre !

      Un petit sourire, narquois, s'invite au coin des lèvres, alors qu'il semble douter... le minois Slave, fourbe, se fait amical au regard blondin, maintenant qu'il a l'air de compter avec elle. La Punaise en profite pour le toiser, un brin méprisante sans doute, qu'elle est persuadée d'avoir gagné. Sauf qu'il est teigneux le roquet, vla pas qu'il se rebiffe en bon professionnel... ouais, de l'humiliation.
      Elle écarquille les mirettes en l'entendant et c'est le bordel sous la crinière aurifère « Gné ? Quoi qu'il dit lui ? »... le neurone turbine à plein régime, le temps qu'elle se recentre sur le débat, qui n'en n'est pas un mais presque, puisqu'il ne faut pas oublier qu'il tente de lui faucher son homme et que ça, c'est juste pas pensable....

        - Hein ? Même pas en rêve que j'pose, vêtue ou pas... namého ! Il a vu Tristote lui !


      D'un coup, elle s'interroge sur leur interlocuteur... Elle tourne son visage, habillé d'une petite moue incrédule, vers son Autre. Lequel est rassuré, bien sûr, de n'avoir rien à débourser et paraît plus détendu qu'auparavant... non mais, hannnnn... Môssieu le Pingre, se la pète ou bien ? Elle n'en revient pas la Platinette. Pendant qu'elle bataille avec l'Insolent, Benjy jubile d'être le centre d'intérêt. Non mais à l'eau quoi !
      La menotte s'abat sur la main tendue par Kag', sans préavis, c'est lui qui va prendre pour la peine !

        - Hého ! C'est pas la fête, on touche pas !


      Elle évince consciemment la question sur la nudité, le « Crâneur » du jour se démerdera, épicétout... elle suit le cheminement de son concurrent, suspicieuse de ce revirement soudain et la caboche d'imaginer tout et n'importe quoi, alors qu'elle n'est pas convaincue de son orientation. Pas encore.


      Elle marmonne, oui et alors ?!
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      Benjen

          Me voilà rassuré ! Nan parce que franchement, ça ne se fait pas d’aborder les gens dans la rue pour les sculpter, mais en prime, ça se fait encore moins de leur demander de payer ! Mais le blondinet était raisonnable ! -Un point pour lui !-

          Si j’étais une jeune ingénue, j’aurais sans doute rougie de cette nouvelle salve de compliment. -Deux points- Mais j’ai plutôt eu un léger rire rauque, c’est bon quoi, pas la peine d’en rajouter une couche, on a dit oui !


            -Ça va, ça va ! Pas la peine de flatter d’avantage, on a dit oui.


          Je devais être sacrément gaulé comme modèle, parce que le bonhomme semblait dans tous ses états ! Jamais de la vie j’ai pensé que c’était un sodomite, il m’avait tellement gonflé l’égo que je ne pensais plus qu’à ma gloire prochaine en tant que modèle ! Je me voyais déjà … Sous le feu des torches ! Mes « Moi » en marbre exposés dans toutes les cours des grands de ce monde ! Rhaaaaaa ! Toi et moi on allait être pote blondinet !

          Et en plus, il ne voulait pas voir ma blonde à poil ! Ooooooow ! C’t’homme-là était un bon ! Je tournais un visage surpris vers ma Platinette lorsqu’elle envoya un refus d’une éloquence toute Nikitienne …


            -Mais euh … Ben t’es sûr ? Que moi alors ? Ce s’ra plus marrant à deux …


          Je lui offrais un large sourire lorsqu’elle tourna son minois incrédule vers moi. Je ne voyais pas ce qui n’allait pas, mais j’ai eu un éclair de pensée qui me fit penser qu’elle tentait peut-être de sauvegardait ma bonne humeur du moment, en refusant de s’exposer délibérément au regard d’un autre homme … -Compte là-dessus et boit de l’eau mon gas !-
          Et j’haussais un sourcil lorsque la main blonde s’abattit sur celle du blondinet. Plissant les yeux, je commençais à me demander si tout ça n’était pas un énorme traquenard … Parait qu’il y avait une secte d’allumés du bocal qui s’amusaient à écorcher les gens pour se faire des bottes et autres artefacts ! Et puis … On ne va pas se mentir … J’étais pas « supeeeer » à l’aise de me foutre à poil devant un autre gas ! Non pas que j’étais pudique, loin de là ! Mais se foutre à poil et plonger dans le lac, c’est une chose. Se foutre à poil et se faire reluquer, entre autre, la trompette -ouais, c’est pas un sifflet !- pendant un temps certain … Ben bof quoi !

          Je tournais la tête pour regarder ma blonde lorsqu’il se retournait, en quête de réponse … Mais celle-ci semblait plus absorber par une observation intense de notre accoster. Je fronçais légèrement les sourcils … Il me semblait qu’elle était en train de lui reluquer le cul là ! Ah si ! Je l’ai vu ! Mais déjà le sculpteur de rue revenait à la charge, et je tournais de nouveau la trogne, exhalant un grognement contrarié …


            -Hm ! Benjen … Et elle, c’est Niki’.


          Je posais ma main sur l’épaule de la blonde qui semblait marmonner des salutations, et pressais mon torse contre son dos, histoire de rappeler que j’étais là ! « C’est fini d’mater oui ! »
          Et d’afficher un sourire aimable …


            -Quant à poser à poil … J’suis pas très … Partant. Parce que bon, c’est pour la mettre où vot’ sculpture ? J’ai pas envie qu’on reluque ma queue quand on veut moi !


          Ben ouais ! Ca s’mérite !

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        Kag.chan
        J'souris, aimablement, comme j'suis supposé l'êt'. Supposé seul'ment, parce que là, j'ai un truc à dire et ç'va pas plaire. J'm'en fou, l'homme est dans la poche, alors si le sexe faible tire la tronche, je considère ça comme une victoire.

        Allons Damoiselle Niki' ... Chaque bel homme à b'soin d'une femme comme accessoire. C'est la base même de la sculpture ! Que dis-je ! Une obligation presque ! Comment voulez-vous que l'on reconnaisse parfaitement la grandeur et la beauté de votre Sire si l'on a pas de ... d'autre chose à comparer à côté ...

        Sourire qui s'tire en coin. Hé ouais Niki, j't'ai niqué. T'es moche, c't'un fait. Mange toi ça, c'est gratuit, comme ma sculpture. Haaanw ... Faut qu'j'me retienne d'êt' trop mauvais, sinon j'vais me bouffer l'musculeux en prime. C'est c'qu'y a d'chiant dans tout ces couples là. T'peux rin dire à une femelle sans qu'son dominant s'énerve. Pff, c'n'importe quoi.

        J'repose mes yeux sur le Ben donc et je souris, plus amicalement cette fois. Si tu savais comme j'en ai rin à fout' d'où tu vas la met' après ta statue ...

        Et bin, pour vous r'pond' Sieur Benjen, c'est à vous que revient le choix de son emplacement final. Au moins que vous ne désiriez que je la dépose en la galerie d'Orthez, où je réside ?

        Tu l'sens qu'j't'ai pas donné mon lieu de vie par hasard ? Ah moins qu'y pige pas ... Remarque, il est beau tout ça, mais il a pas l'air très futé hein ...

        Si vous avez tant peur que ça que l'on juge votre masculinité ...         C'est qu'elle doit pas êt' terrib' hein d'jà ... Vous pourrez toujours mettre quelque chose pour caché cette partie là de vous ...

        T'façon, si t'es pas droit et fier, juste coincé par la gêne, ça m'intéresse pas ... Qu'en pensez-vous ? Ou vous pouvez aussi garder l'œuvre finalisé pour votre demeure.

        Et là, j'repose mes verts sur la blonde. J'me d'mande tiens. Y viv' à deux ceux là ? Na c'que d'voir s'taper cette vu là toute la journée ... Bah ! Moi j'déménag'rais, si si ! Et mon regard glisse sur ses mains pour vérifier ... Un port de bague. Donc, ils sont mariés. Super. Mmh. La fidélité fait p'têt pas partit de leur engagement ? Na ? J'peux t'jours y croire ça va ...

        J'retins un soupire, sortant de mes songes et relève le museau pour écouter leurs réponses.
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        Nikita.novgorod
        Inspiration... Expiration... Inspiration... Expiration...

        Non, elle ne va pas pondre un chiard au milieu du marché... elle n'est même pas engrossée, une chance d'ailleurs quand on connaît l’insatiabilité du Barbu. Mais je m'égare. Non, non, les exercices lui évitent de péter une crise et de se jeter sur l'Insolent pour lui arracher ses piercings.
        Déjà, les compliments l'agacent prodigieusement... forcément, puisqu'ils ne sont pas dirigés vers elle. Le comble pour une égocentrique, narcissique, prétentieuse et crâneuse. Ouais, toussa ! En plus, son homme glousse comme une dinde, parfaitement, que si ça continue, il va minauder comme une pucelle. Non mais à l'eau quoi !
        Il est beau le sexe fort... tu use de flatterie et hop, il fait le dos rond. Il ne veut pas miauler aussi !

        Elle fulmine la Blondeur, littéralement. Presque, on pourrait voir la fumée lui sortir des oreilles et des narines, façon taureau près à charger... voyez le tableau ? Glamour au possible. Ou plus sûrement, ridicule, compte tenu du physique blondesque... Moui, ce serait plutôt l'assaut d'un agneau, parce que c'est meugnon épicétout ! Sauf que là, vous lui collez la mâchoire écumante d'un loup enragé et... aheum... revenons-en à nos moutons. -sans transition!-
        Le grognement de Benjy la fait tiquer, tout autant que le crochetage d'épaule. Elle hausse un sourcil en tournant le minois, prête à se rebiffer mais la trogne contrariée l'en dissuade et la Slave se contente de reposer contre le torse masculin en soupirant.

        La colère s'amenuise sensiblement, l'amusement s'invite qu'il joue la pudeur... bah voyons, et la marmotte blabla. Qu'on se comprenne bien. Benjen n'est pas un exhibitionniste patenté, non, mais pudique, elle en doute sérieusement, alors qu'il n'hésite pas à danser lascivement... avec un balai ! Toutafé, un balai, au milieu d'une taverne en plus. LE lieu public par excellence. Bon, en vérité, ça l'arrange un peu, la Punaise. L'idée de le voir totalement dévoilé ET sculpté dans son entièreté ne l'embarquant qu'à moitié, pas par jalousie pensez bien, mais davantage qu'elle ne voudrait pas déchaîner les passions... Et ouais, elle voit à long terme et s'en serait fini de leur tranquillité, ça se bousculerait au portillon -le vrai, hein- afin de découvrir le modèle ô combien gâté par la nature et, de fait, elle serait dans l'obligation d'être désagréable, voir même violente. Tout le contraire de son tempérament, tellement gracieux. Si, si, on arrête de ricaner dans le fond !

        A cet instant, elle pense la conversation close. Et bien non. Môssieu « l'artiste » en rajoute... Elle écoute sagement, tapotant sa pulpe d'un index tout en l'observant. Le neurone provoqué par un nouveau tacle, elle parvient néanmoins à ne rien laisser paraître. Contre toute attente, le minois s'habille d'un masque affable, la lippe s'étire d'un charmant sourire et de lui faire écho :

          - Mhm... maintenant qu'vous l'dites. C'est vrai, qu'est-ce qu'un homme seul sinon un brouillon, une esquisse n'est-ce pas... cela dit, vous semblez bien vivre de ne pouvoir magnifier votre...           *secoue l'index en sa direction, désignant la silhouette avec suffisance* … ça quoi. *avant de feindre l'embarras* ah mais non, pardon... vous parliez des beaux hommes, au temps pour moi.


        La tête s'incline légèrement et le coin des lèvres exhibe la nacre, un tantinet carnassière... tu la sens ma grosse hostilité là ?! Et c'est pas fini... Une obligation ouais, tu m'étonne. Pas moyen de laisser son Barbu avec cet énergumène, sans la moindre surveillance. Dans la caboche aurifère, les pièces s'assemblent doucement mais sûrement, le puzzle prend forme et ça lui plaît moyen. Soudainement, elle fronce le museau et la frêle se met de profil afin de croiser le regard de son Autre... même pas en rêve la galerie ! Hors de question qu'il soit exposé aux yeux du monde, pour les raisons précédemment citées et de papillonner des cils, histoire d'avoir toute son attention :

          - Benjy chéri... la sculpture sera du plus bel effet à la maison. Ce serait tellement dommage qu'elle soit abîmée par des vandales.


        Ça, c'est fait. Quart de tour opéré par le visage angélique, trop pour être honnête encore une fois, et de revenir au Blondin en enlaçant la taille Benjenesque, comme ça, l'air de rien.

          - Comment imaginez-vous votre œuvre, Kag ? Debout, allongé, assis ? Question pratique, si mon fiancé campait sur ses positions quant à la nudité totale, il faut prévoir ce qui dissimulera son... sa virilité. Et je crains qu'un simple torchon ne suffise pas.



        Ouais, elle sait aussi faire de la lèche et aurait bien précisé « surtout si je participe » mais le garde pour elle... il sera bien temps de le pourrir si sa prime opinion est avérée. Toi, je t'aime pas et j'ai pas fini de t'emmerder. Foi de Novgorod !
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        Benjen

            C’est bien vrai qu’en posant avec ma Blonde, mon corps n’en serait que mit en valeur ! Forcément, Aphrodite et Apollon posant pour une seule et même œuvre, ça ne pouvait qu’accoucher d’une œuvre qui traverserait l’histoire ! Mais bon … De là à dire que je ne serai qu’un brouillon sans elle, fallait pas abuser quand même ! « J’suis beau gosse qu’il a dit le Monsieur ! »

            Et mais lui ! Comment il osait insinuer que j’avais une petite quéquette ! M’a tellement chauffé que j’en étais sur le point de faire tomber les braies en pleine rue pour lui prouver le contraire, voyez le tableau ? Mains crispées sur l’épaule de la blonde, mâchoire tout aussi serrée, il ne restait plus qu’a laisser échapper le grognement... Mais fort heureusement pour sa trogne, la Blonde m’enlaçait soudainement en tranchant pour une exposition dans le cocon de notre demeure. D’un hochement sec de la tête, j’acquiesçais …


              -Hm. Ouais. La maison ce sera très bien.


            Si j’étais si peu loquace, c’est que je l’avais toujours mauvaise qu’on m’est pris pour une jeune pucelle effarouchée. Il me fallait contre attaquer ! Je ne pouvais pas laisser passer ça. Passant mon bras autour de la taille de ma fiancée, je secouais doucement la tête …


              -Nan mais ça va, on va rien couvrir du tout. On va perdre trop de temps à choisir le tissu qui vous va pour la sculpture …


            Et là, je les couvrais tous les deux du regard …


              -Et puis, il n’y aura pas la bonne taille, va falloir sortir trouver un tisserand qui a ce que vous cherchez, etc etc. Nan, autant faire les choses simplement !


            Je les questionnais tous les deux du regard, sans vraiment le faire, parce que ma décision était prise ! J’suis pas une chochotte et j’ai rien à cacher !


              -On y va ? C’est où votre atelier ?


            Tout cela, sans me rendre compte des petites informations que le blond me distillait du style : Son lieu de résidence. Ni même du conflit à mots couverts qu’ils se livraient tous les deux.

            J’ai pas inventé le fil à couper le beurre qu’on vous dit.

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          Kag.chan
          Touché. Ah pour une femme, elle a un minimum de répartie. Mais c'est bin ! Oui oui, c'bin. J'm'emmerderais moins qu'prévu ... Aussi, j'lui souris, encore et toujours.

          Rester sans bouger n'est pas pour moi ... Aussi je préfère sculpter que me faire sculpter. Voyez-vous, parfois, il est mieux d'être actif que passif ...

          Et d'étendre mon sourire en coin sur ce sous entendu on ne peut plus clair. Je les regarde un instant, écoutant en même temps. Mes doigts se rejoignent, se plient et s'étirent, pendant qu'ils se décident.

          Je retiens difficilement une grimace au "Benjy chéri". Ah pitié bieurk c'est tellement ... Tellement ! Niais, hétéro, dégoulinant. Trop pour moi. Mou-ha ! J'en aurais presque la nausée. Inspire, expire. Ca va aller ...

          Et là, enfin, la réponse que j'attendais. Et j'sens monter en moi un genre de ... d'impatience ? P'têt bin ouais. Mais aussi, un relâchement, parce que ça me permet d'enchainer et donc de passer au dessus de la vision de cette manipulation féminine.

          Parfait, voilà qui est décidé.

          Mais, parce qu'il en faut bin un, hors de question de faire les choses trop vite. Il n'y a pas assez de proie sur le marché. Pas assez à mon gout du moins ... Autant faire durer le plaisir.

          Comment je l'imagine ... ? De tellement de façon à vrai dire. Mais vous savez Sieur Benjen, ce genre de chose, ça se prépare. Le résultat est bien plus ... agréable ainsi ... Vous n'pensez pas ?

          Parce que oui, hormis le côté j't'aborde dans la rue à ma façon, y'a l'reste. Et là comme ça ... Bah j'vais pas prévu d'faire un autre type d'art que le culinaire à la base ! Et à moins qu'y désire qu'j'lui dessine sa tête sur une tarte avec un couteau ... J'peux pas vr'ment agir là.

          Comme vous pouvez le constater ... Ouais j'vais p'têt lui préciser parce qu'il a vr'ment pas l'air mâlin l'pauv' ... Je n'ai pas de quoi commencer ici. C'est que, je ne m'attendais pas à voir pareil spécimen se promener dans les rues ...

          Remise d'une couche, histoire de garder les flammes actives dans les yeux du sexe faible. Et je détache de ma ceinture mon carnet, laissant le cuir glisser pour l'ouvrir. Avec un bref regard sur eux, histoire d'êt' sûr qu'y se sauvent pas, j'fouille dans une poche et je sors un petit bout d'charbon d'bois.

          Mettons nous d'accord pour le moment, que je puisse préparer votre venu à mon atelier.

          Liant le geste à la parole, je baisse le regard sur une page vierge, et j'inscrit en même temps que je récapitule.

          Donc Sieur Benjen, vous poserez donc entièrement nu ... Debout je pense que ça vous ira mieux. Avec vot' ... Mmmh ... Avec Damoiselle Niki' donc. Qui elle sera habillé, j'y tiens ! Entièrement. Et assise. A vos pieds. Pour montrer votre supériorité ...

          Je m'arrête un instant, levant le nez vers eux, voir si ça leur convient.

          Sauf si vous avez une envie particulière ... ? Parce que vous savez, on peut toujours s'arranger entre nous ...

          Et je fixe le Ben, parce que non, j'ai décidé de pas lâcher l'affaire.
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          Nikita.novgorod
          Ouhhhh, vous le voyez le mâle blessé dans son orgueil ? Vous le voyez là ? Non ? Bah la Punaise, elle le voit et, même, elle le sent plus que bien... à l'épaule qu'il risque de lui briser, s'il continue de se raidir dessus - bande de dégueulasses !
          Par chance, elle a parfois des illuminations et, la dernière, vient de sauver son intégrité physique... mais n'a pas calmé l'égo masculin. Le museau se lève, mirettes écarquillées et bouche bée : la carpe asphyxiée est dans la place !... « Bordel, j'ai bien entendu là ? »... muselée par l'effarement de l'annonce Benjenesque, elle écoute en tournant le minois, façon girouette, le regard passant de son homme au Blondin et vice versa... « mais ouais, il l'a dit, faire les choses simplement, ben voyons ! »... et l'insolent qui valide, forcément, sans oublier de la gratifier d'une saloperie. Non mais à l'eau quoi !

          Le masque affable balaye la stupeur pour habiller le visage délicat, elle sourit à son Barbu avant qu'il ne s'interroge et reporte l'attention sur l'énergumène. Il noie le poisson où bien ? Les mâchoires blondesques se crispent sensiblement, entre les allusions salaces -non, elle n'en démord pas-, les précisions inutiles, qu'il insulte l'intelligence masculine -ouais, moi aussi ça me faire rire- et cette putain de brosse à reluire dont il use et abuse... « rhaaa, j'vais m'le faire le bouffon ! »... sauf que oui, mais non. Inspiration, expiration.

          Evidemment, elle lui écraserait bien la tronche dans ses patisseries, lui ferait même bouffer jusqu'à étouffement, quitte à le tartiner du surplus et lui fourrer les raisins secs dans les naseaux ou tout autre orifice, histoire de parfaire le tableau. Finalement, elle aussi, c'est une artiste... Un gloussement lui échappe à cette idée, alors que l'illustration parfaite s'invite au neurone et d'étouffer l'hilarité contre le torse musculeux de son Autre. C'est à ce moment précis que le béarnais en remet une couche... il cherche la mouise, si on en doutait encore, cette fois, c'est officiel !

          La Blondeur accueille les propos d'un sourire, complaisant... hors de question qu'il puisse jouir d'une victoire, enfin d'une autre, puisqu'il faut bien admettre qu'il a la dent dure. Il va sans dire qu'elle tique quant à la séance à venir, ça pue la chianlie à plein nez et elle en connait un rayon quand il s'agit d'emmerder le monde...

            - Mais quelle idée lumineuse... je trépigne d'impatience !


          « De te faire bouffer ton argile, ouais »... Quoi ? C'est une envie particulière, on peut bien s'arranger... entre nous !
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