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[RP] Le bonheur, si je veux... ou pas!!!!

Azzera
Citation:
Sha
Le bon jour ma soeur.
J'ai un cadeau pour toi!
Viens le plus vite possible à Angers "Les Chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile"
A


Voila, l’appât était lancé depuis la veille.
Maintenant qu'elle était à Angers, elle allait faire ce qu'elle avait promis!

Une petite visite matinale à la taverne lui avait permis de rencontrer Pierre Belain, un homme bien sous tout rapport, ses cheveux couleur de feu avait tout de suite attiré le regard du chevalier.

Après avoir discuté de la vie à Angers, apr§s avoir rêvé d'un morceau de viande au thym pour lui au poivre pour elle, après avoir vendu quelques sacs de mais à Messire Petitrusse pour alimenter sa taverne, apres tout cela, elle en était venue à demander de l'aide à Pierre.
Certes, elle ne le connaissait pas, mais peu importe, elle a besoin d'un acolyte.

- On peut trouver une bassine, un paravent et mettre le tout au coin du feu?
- Venez, on va voir dans la réserve de la taverne.

De fait, Petirusse avait, en partant, laissé les clés de la taverne à Pierre.
Ce qui faisait d'eux, les maitres des lieux tant qu'il n'y avait personne.

Il entrèrent dans la réserve mais l'obscurité ambiante le fit se prendre les pieds dans je ne sais quoi, et c'est en grognant qu'il alla chercher la chandelle qui illuminait le comptoir de la taverne.

Il trouva un demi tonneau vide et lui expliqua qu'ils n'avaient pas besoin de paravent, ni même de placer le demi tonneau revisité en baquet pour le bain, il n'y avait qu'à tout placé ici même!

- Voila une bonne idée, on peut placer la "bassine" là Montrer du menton le coin le plus obscur de l'endroit.

- Je dois avoir un brasero dans ma charrette, on peut s'en servir.
Bon, ça se mettait en place...

- Dans la cuisine, il doit y avoir une grande marmite pour faire chauffer l'eau
- D'accord
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en construction
Chevalier de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert
Membre du conseil, guérisseuse en chef
En deuil
Belain
Et voilà que le rouquin se retrouve embarqué dans une idée un peu loufoque.
Toutefois, les distractions manquent cruellement à Angers, et Belain n’avait pas hésité un instant à la demande du petit bout de femme.
Dans la cuisine, on peut entendre le bruit des casseroles qui s’entrechoquent.

D’diou, ou est-ce que le cuisinier cache ses plus grosses marmites ?

Le normand continue à fouiller, puis fini par trouver un récipient d’une taille convenable.
Il se met dans l’embrasure de la porte pour signaler sa trouvaille, et voilà que sa tête vient se cogner contre celle du chevalier Azzera

Arghhhhhhhh.

Il amène une main sur sa caboche et sent déjà une bosse naissante

Ne me dites pas que j’ai la tête si dure. Dit la Blanche
Bah si….Comme si ça ne suffit pas d’avoir été embroché dans cette guerre, voilà que je vais me retrouver avec le crane complétement cabossé.

Le roux ronchonnant continue à se masser le crane devant l’air amusé de la fluette.

Venez, j’pense que j’ai trouvé ce qu’il faut.

Il rentre de nouveau dans la cuisine et en ressort avec une belle marmite.

Je vais la suspendre dans l’âtre de la cheminée. J’ai déjà ravivé le feu.

Et hop, ni une, ni deux, voilà déjà l’ustensile en cuivre déjà suspendu au-dessus du feu.
Remonter comme une pendule, le cadet de l’ordre du saint sépulcre, attrape un seau derrière le comptoir, et va le remplir aussitôt dans l’abreuvoir à chevaux.
Il en verse le contenu dans la marmite, puis regarde le fond de celle-ci d’un air désespéré, avant de se retourner vers la blanche.

Il va en falloir des allers et retours pour remplir cette marmite.
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Shawie
Elle venait de se faire des idées grandioses, gigantesques et inimaginables. "Un cadeau" ... dans son esprit, elle pensa directement au trèfle tant désiré. Un bouclier à licorne convoité. Un manteau de fourrure rêvé. La raison pour laquelle Azz lui faisait un cadeau ne l'intéressait même pas, mais alors pas du tout. Après tout, si les gens voulaient lui faire des présents, qu'elle personne saine d'esprit refuserait ? Hersent, dite la Rodin, lui avait bien offert des bottes fourrées en lapin. Et puis bon, l'idée même qu'Azz puisse lui faire un plan foireux lui passa au dessus de la tête. Pas elle.

Ainsi donc, dès la réception du courrier, l'Espagnole profita de la journée pour prendre congé de La Flèche pour s'en venir à la capitale, beaucoup plus animée. Le froid hivernal c'était désormais installé du le royaume. Le vent lui claqua le visage et des reniflements lui prirent violemment. Malgré son écharpe remontée jusqu'au nez, la sensation de froid était bien présente et encore plus sur ses doigts qu'elle pensa perdre plus d'une fois. Le chemin entre son campement et la capitale ne fut pas très long en distance et bien assez en temps. En temps de guerre, la plupart des chemins sont martelés d'armée, de tentes, de soldats affamés, de corps inertes, bref de la vie courante.

Elle mit pied à terre tranquillement et attacha sa monture devant la dite taverne : "Les Chevaliers de l'Ordre Souverain de l'Etoile".

Elle entra dans la taverne et surprise, personne. Pire que ça. Une ambiance suspecte régna à l'intérieur. Petite chandelle, un truc qui devait cuir sur le feu de la cheminée. La taverne était presque propre, un peu trop. Un bassine en forme de tonneau trônait en plein milieu de la salle et puis le regard de l'Espagnole se posa sur Cadet Roux Sel ...


M'enfin, c'quoi cé bordel Cadet Roux Sel ? C'était toi la lettre ?


De ravaler sa salive et de voir Azz également. Plan foireux en approche.


Azz ... ? Tu chafouines avec les cadets maintenant ? J'aurai peut être du frapper avant d'entrer ... dans la taverne ... souvent on frappe avant d'entrer ... c'est connu.
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Belain
Remplir cette satanée marmite n’était pas une mince affaire. Il en fallait au moins deux ou trois pour remplir le baquet, et quelques dizaines d’aller-retour pour remplir ce dernier.
Pas fou, Belain avait ordonné au portier de la taverne de s’atteler à la tâche.
Après tout, Petitrusse ne lui avait-il pas confié les clefs de son établissement en lui en donnant la responsabilité.
Et puis, au moins, pendant ce temps, le gardien ne jettera pas les clients s’en crier gare, ou ne les enfermerais pas à double tour comme tous les portiers de France et de Navarre en ont la fâcheuse habitude.
Pendant, ce temps, le roux continue à alimenter le foyer afin de faire une flambée mémorable.

M'enfin, c'quoi cé bordel Cadet Roux Sel ? C'était toi la lettre ?

Belain se retourne aussitôt. Il est habitué à se faire surnommé ainsi par Shawie, mais il reste surpris de la voir déjà ici, alors que les préparatifs ne sont même pas terminés.

Heyyyyy….t’es pas avec l’Occitrone à la Flèche toi ?
Et puis vois cela avec ta sœur, moi je n’ai rien envoyé du tout.

C’est alors qu’il s’aperçoit que le tonneau a été rapporté en plein milieu de la taverne.

Mais c’est quoi ce foutoir ?????
Chevalier Azzera, c'est vous qui avait déplacer le baquet??
Non, parce que un bain, en plein milieu de la taverne, même avec un paravent…..je pense que le propriétaire des lieux ne va pas apprécier.

Le cadet profite que le récipient n’est pas encore en eau, pour le repousser jusque dans la réserve, à l’emplacement initial qu’ils avaient convenu.
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Azzera
- Il va en falloir des allers et retours pour remplir cette marmite.
- Quoi?
S'approcher du chaudron et regarder le fond, puis l'homme, puis encore le fond.

- Ah ben oui.
- Hé vous là, remplissez les seaux dans l'abreuvoir à chevaux dehors et videz l'eau ici, ça vous changera de mettre les gens dehors sans prévenir! Pierre regarda la blanche en haussant les épaules - Ben quoi? C'est vrai non?

Elle sourit en voyant le "portier" s'activer en ne ronchonnant même pas.
C'est à cet instant précis qu'elle vit arriver sa jeune soeur d'armes.
Et bien...Après avoir salué à sa façon le Belain, Sha s'adressa à elle

Azz ... ?
Le bon jour Sha. Tu as fait b.... Comme souvent, pas le temps d'en dire plus


Tu chafouines avec les cadets maintenant ? J'aurai peut être du frapper avant d'entrer ... dans la taverne ... souvent on frappe avant d'entrer ... c'est connu.
M'enfin, non! Quelle idée!!!!

La regarder en souriant mais en ne laissant passer aucune flamme de connivence dans son regard.
Il ne fallait pas qu'elle se doute de quoi que ce soit.

Tu connais Pierre? J'vous présente pas alors?
L’entraîner par le bras loin du chaudron.
Tu as fait bonne route?

Non, c'est pas moi Pierre, j'le jure!
Cela ne peut être que le portier, j'vous l'dis moi!

Ben c'est vrai qu'elle n'en savait fichtrement rien.

Elle connaissait assez l'espagnole pour savoir qu'il n'était pas bon de laisser planer suspens. Droit au but!

Lors de la dernière cérémonie au cénacle, j'ai bien senti (et le mot est faible) que tu avais bien besoin d'un bain?
Alors, tu vas me dire que cela ne fait pas longtemps que tu t'es lavée, ou que la lavandière de la Flèche ne te plait pas, ou que sais-je encore.

Peu me chaut.
Pierre et moi, nous avons bien pensé à tout préparé, tu auras l'honneur d'être la prime-baignée

L'attirer dans la réserve et lui montrer le baquet pret à servir.
Azzera avait tout prévu, le linge pour s'essuyer, une camisole de corps propre, un peu de savon piqué à sa fille, une chaise pour déposer le tout, un brasero qui apportait à la pièce une douce chaleur.

Elle montra le tout avec un geste théâtral de la main
Tadaaaaaaaaaaaaam!
Non, ne me remercie pas!
C'est avec joie.
Et puis, on va proposer cette installation aux volontaires, ça les changera de l'eau de la rivière.

Ah, et au cas ou tu penserai que je t'ai menti, pas du tout, j'ai bien un cadeau pour toi.
Patience!

Revenir vers Pierre Vous êtes prêt?
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Shawie
Non jé ne connais pas "Pierre". Jé connais Cadet Roux Sel. D'ailleurs, c'qui "Pierre"?


Et puis, elle écouta, elle suivit dans la réserve sagement, sans piper mot, sans geste déplacé, sans sortir une phrase sans réfléchir, sans rien faire. On lui aurait demandé de se mettre à quatre pattes, elle l'aurait fait, danser une danse traditionnelle Angevine, elle l'aurait fait. En revanche, ce qu'elle entendait lui piqué vivement les oreilles. Par réflexe, elle se gratta les dites oreilles qui saignent totalement -ceci est une image- Mais toujours rien, elle ouvra juste le bec, de stupeur bien sur, de choquerie -oui oui-

Prendre un bain. Sous entendu qu'elle puait. Cette histoire n'avait aucun sens. L'Hygiène et elle, c'était une grande histoire d'amour. D'ailleurs, Shawie était un synonyme d'hygiène. Mais en temps de guerre, v'la que tout change pardi. Il était hors de question de se foutre à poil et d'aller barboter dans la rivière pour lui glacer le sang.

Elle tourna la tête vers Belain.


De un, si jamais l'envie mé prend dé prendre un bain, jé peux t'assurer sur Satyne -image forte pour que Azz comprenne- qu'il est hors dé question que Cadet traîne dans lé coin. Faut au moins qu'il soit à trois lieues d'ici, foi dé Shawie.

Dé deux, il est vrai qué je ne sens pas la rose -de toute façon -c'est pour les pucelles cette odeur- mais c'est la guerre ! J'ai pas lé temps dé faire ces conneries à la con là dé "prendre un bain". On a pas tous glandé dans lé BA hein. Ça fait des semaines qué j'ai perds mes doigts dé pied de froidure !

Dé trois, jé mé lave pas avec ta camisole. Si jé me lave, c'est à poil DONC pas dévant toi. Chafouine ! Coquine ! Si tu veux mé reluquer, bah faudra mé payer, non mais !

Dé quatre, tu mé fais venir de l'autre ville juste pour ça ?


Car oui, elle n'avait pas écouté que Azz avait vraiment un cadeau. Le tout avait dit calmement pour une fois, et l'Espagnole avait jugé utile de compter sur ses doigts en même temps qu'elle énumérait les raisons de son refus. De toute façon, elle ne pourrait pas la forcer et le rouquin n'avait pas intérêt de se mêler de ça s'il ne voulait pas finir eunuque. Remuant la main de "laissez moi maintenant". Elle se dirigea vers l'escalier tranquillement, fuyant cette eau comme un chat.
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Azzera
Il fallait qu'Azzera réussisse à la garder près d'elle.
Sha n'était plus aussi tourmentée que la dernière fois qu'elle l'a vue. Ou du moins, en donnait-elle l'impression.
Belle évolution pour qui connaissait l'espagnole.



De un, si jamais l'envie mé prend dé prendre un bain, jé peux t'assurer sur Satyne qu'il est hors dé question que Cadet traîne dans lé coin. Faut au moins qu'il soit à trois lieues d'ici, foi dé Shawie.
- Il ne sera pas là!

Bon, dans la pièce à coté, c'est pas à trois lieues, mais ça, la guérisseuse se gardait bien de le dire, se contentant de lui sourire gentiment.

- Dé deux, il est vrai qué je ne sens pas la rose -de toute façon -c'est pour les pucelles cette odeur- mais c'est la guerre ! J'ai pas lé temps dé faire ces conneries à la con là dé "prendre un bain". On a pas tous glandé dans lé BA hein. Ça fait des semaines qué j'ai perds mes doigts dé pied de froidure !
- C'est pour cela qu'un bon bain chaud fera le plus grand bien.

Si Sha perdait ses orteils, comment allait-elle se battre? Et puis, le manteau en fourrure serait bien plus seyant sur une apprentie qui sent bon §comment ça ça veut rien dire? pffffff, m'en fout, j'fais ce que je veux!)

- Dé trois, jé mé lave pas avec ta camisole. Si jé me lave, c'est à poil DONC pas dévant toi. Chafouine ! Coquine ! Si tu veux mé reluquer, bah faudra mé payer, non mais !

- D'accord!
Enfin, pas pour te payer, mais pour sortir de la pièce. Et la camisole, c'est pour mettre sous tes vêtements, quand tu seras propre, elle ne se verra pas, mais elle te tiendra chaud

Azzera continua à sourire, elle avait vraiment envie de voir Sha en forme.

- Dé quatre, tu mé fais venir de l'autre ville juste pour ça ?
Non, pas que, je te l'ai dit, mais tu ne m'écoutes pas.

S'approcher d'elle et lui susurrer à l'oreille
Alors, comment connais-tu Pierre?

Plus fort à l'attention de Pierre qui était toujours seul dans la taverne à superviser les allers-retours du portier.

Pierre, vous pouvez venir ici, hein, on a pas commencé.

Bon, cela pouvait preter à confusion si c'était sorti de son contexte!

L'attirer un peu plus à l'intérieur de la pièce

- Viens, je vais te montrer ce que j'ai pour toi!
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Belain
Les affaires avançaient bien.
Petitrusse tenait une perle rare au poste de portier.
Généralement, ce métier aussi inutile qu’ingrat, est réservé aux idiots du village, qui ne sauraient même pas effectuer la tache demandée pour le travail au RMI.
Celui-ci est l’exception qui confirme la règle. Le bonhomme met vraiment le cœur à l’ouvrage, et voilà que la marmite se remplit plus vite que prévu.
Belain pendant ce temps, avait récupérer du linge, afin que lui et le portier se protègent de la chaleur générée par la braisière, lors du transport de cette dernière.
Il avait bien entendu les jacasseries des deux blanches, mais n’avait même pas daigné y répondre.
Le Normand passe une main, juste au-dessus de l’eau.

Humm, c’est bon, elle est bien chaude….
Aidez-moi, on va aller la vider dans le baquet. Tenez, prenez ceci, enroulez le autour de la poignée. A trois, on souléve.
Un…deux……et trrrrrooiiiiisssss

La marmitte pèse son poids, et même à deux, il est difficile de la soulever.
A petit pas, les deux hommes traversent la taverne, et rentrent dans la réserve.

Attention…..chaud devant…..

Belain regarde Azzera qui se trouve en plein milieu de la pièce

Mais voyons, poussez-vous….Vous ne voyez pas que vous êtes devant….Vous voulez que l’on vous ébouillante.
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Shawie
Tout aussi bas que la question d'Azz, l'Espagnole ne se tenta pas à broder une histoire, elle répondit :


Jé connais lé rouquin des tavernes pardi ! On a pas mal bavassé ensemble de tout et de rien quoi, tu vois lé genre. En temps dé guerre, faut bien passer le temps.

J'ai même essayé dé le refourguer avec notre Capitaine.


Elle attrapa le Chevalier par le bras pour la sortie du passage. Elle aurait été presque gêné si sa "sœur" de trouvait ébouillanté. Le plus chiant aurait été de devoir justifier toussa et pour sur qu'on lui aurait dit que c'était de sa faute. Alors que concrètement, c'est Sha la victime de ce plan machiavélique. L'Espagnole se renifla la chemise et haussa les épaules.

Le bain lui tendait les bras mais par fierté, elle avait envie de dire juste. Juste par orgueil et par connerie certes. Elle suivit Azz presque détendue voir sereine de recevoir quand même son cadeau sans contre-partie. C'était tout nouveau elle aussi ce procédé. Recevoir dans rien donner.


J'espère que c'est mon trèfle. Quoi que, si Samy creuse pour rien, elle va peut être gueuler de faire toussa pour qué tu lui passes devant. Ou alors mon bouclier licorne ? J'ai déjà des bottes fourrure qu'on m'a offerte - oui madame !-


Bras croisés.


Allez, c'quoi ?


Comme une gamine qui tapait du pied au sol, impatiente de trouver son cadeau. Elle ôta même son arme pour de mettre en condition et retira son foulard. Avec ce bain à proximité, la chaleur grimpée.
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Azzera
Pendant que l'espagnole lui murmura l'explication de la première rencontre entre elle et le cadet...

Mais voyons, poussez-vous….

Quoi? Se retourner un peu et voir ce qu'il transportait. Et il n'était pas seul, le roux était accompagné du portier, toujours lui.

Vous ne voyez pas que vous êtes devant….

Oui, oui, voila! Faire quelques pas de cotés en étant emportée par une Shawie sauveuse.

Vous voulez que l’on vous ébouillante.
Ce serait embêtant, je vous l'accorde, mais vous voyez, j'ai une apprentie qui fait vraiment attention à sa supérieure! Petit regard de connivence échangé avec la brune.

Le bain était maintenant bouillant, la fumée qui s'évaporait de l'eau en était témoin.
Ne restait plus aux deux hommes de remplir un ou deux seaux d'eau fraiche, et ce serait parfait.
Parfait, oui, mais pas encore gagné!

À la regarder, Sha n'avait jamais été aussi détendue.

J'espère que c'est mon trèfle.
Sha... Il fallait qu'elle lui dise que ce n'était pas un trèfle!

 Quoi que, si Samy creuse pour rien, elle va peut être gueuler de faire toussa pour qué tu lui passes devant.
Non, mais rassure ta copine, c'est pas un trèfle Oui, une rumeur parlait de ce fameux trèfle qui possédait d'étranges pouvoirs...

Ou alors mon bouclier licorne ?
Non plus, non... et dire que j'en ai eu deux. Oups, elle n'aurait peut etre pas du le dire!?

J'ai déjà des bottes fourrure qu'on m'a offerte - oui madame !-
Et bien, t'en a de la chance qu'on t'offre de si belles choses.

Courrir dans la taverne ou elle avait laissé le présent.
Revenir avec le gros paquet dans ses bras et sourire de voir Sha si détendue et moins... disons... ronchonne.
Parfois, il faut bien peu de chose! La preuve.


Tu sais que je suis heureuse d'être ta marraine.
Pour te le prouver, et sans rien attendre en retour, voici mon présent.
La voir impatiente comme un enfant avant Noel.
Soulever un pan du paquet puis le remettre en vitesse.
Tendre le cadeau à son apprentie en souriant.

C'est pour toi Sha, en espérant que cela te plaise.

C'est vrai qu'il faisait chaud dans la pièce!
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Shawie
Son cerveau de bloqua sur l'énonciation des deux boucliers Licornes. L'Espagnole fit les gros yeux et de bouffa la langue pour ne pas insulter Azz. Ou pire, en venir aux mains !

Le temps que le Chevalier reparte, l'Espagnole fit les cents pas autour du baquet, trampouillant sa main pour tâter la température. Elle se voyait déjà entrée là dedans et de brûler le bout des doigts de pied. Se tremper et de savoner comme elle n'avait pas fait depuis des semaines. Tout serait parfait ! Et alors qu'Azz revient les bras chargés, elle s'approche d'elle et de son cadeau.


Azz, c'est très gentil ! Pour sur qué tu n'auras rien en retour ... enfin si, j'ai ma petite idée.

En tout cas ce manteau est super et vachement plus chaud qué la peau d'ours achetée récemment. L'est parfait et douillet. J'espère qué c'est de la fourrure dé lapin ! Tu es PARFAITE !


Elle déposa son cadeau sur un table plus loin et s'approcha d'Azz pour la remercier. C'est qu'à ce train là, sa collection serait bientôt finit et il faudrait qu'elle trouve autre chose pour passer son temps de libre.

Elle chopa Azz par les épaules et l'enlaça assez vivement. Le but principal de la manœuvre n'était bien sûr pas de la remercier mais bien de lui faire comprendre qu'un bouclier licorne, ça se garde ! Une fois Azz dans ses bras, l'Espagnole la poussa d'un coup sec en direction du baquet.


Ca c'est pour le bouclier !
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Azzera
Pas une once de doute.
Azzera avait, quoi que l'espagnole en dise, toute confiance en sa filleule.
Et puis, bardaf! C'est l'embardée! (les lecteurs belges comprendront)

Elle n'avait pas vu arriver l'affaire, et si elle n'avait été toute habillée, elle aurait sans doute éclaté de rire.

Sha!!!!!!

Elle se releva dans le baquet et fit semblant de s'être blessée au bras, grimaces et autres petits cris de douleur étayaient la blessure.
Il fallait agir vite car le stratagème ne durerait pas longtemps.

Shawie s'approcha pour voir ce qu'il se passait vraiment et la chevalier tenta de l'agripper par le bras mais c'était sans compter la vivacité de l'hispanique qui se dégagea rapidement.
Et Azz retomba dans l'eau assez lourdement.
Bon, ben tant qu'à faire, elle ôta ses vêtements mouillés et se prélassa devant une Shawie envieuse.
C'est mes orteils en éventails hors de l'eau qu'elle enfuis se tête afin de se laver les cheveux.

Sha, tu veux me passer le savon, tu serais gentille... Dit-elle d'un ton enjoué.
Finalement, l'était agréable se bain, et se retrouver nue devant une femme ne lui posait aucun problème.


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