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[RP] Cérémonie d'Octroi de Fief - Cassandre

Eymerick
Voilà. Ils y sont. Le jour fatidique est arrivé. Ce n'est pas un mariage, mais le lien qui va les unir est certainement aussi fort, même s'il est différent. Le Vicomte est d'ailleurs un poil stressé, pour ne pas dire paniqué. Il a l'impression d'avoir oublié quelque chose, mais il ne saurait dire quoi.

Dernières vérifications dans la salle où se déroulerait la cérémonie avant de retourner en ville et de s'assurer que l'auberge qu'il avait réservé dans son intégralité pour la réception des invités qui venaient d'autres contrées était prête et bien réservée. Elle lui avait assurée qu'il n'y aurait pas beaucoup d'invités, mais il avait prévu un peu plus large au cas où. Lui même avait invité quelques personnes, des proches de Lassay. Ainsi il avait invité les occupants de Beaumont et d'Evron, même si la baronne serait obligatoirement là vu qu'elle dirigerait la cérémonie en tant que Héraut. Sa femme revenait également d'Anjou pour l'occasion alors que leurs enfants arriveraient directement de Lassay.

Il avait choisi Le Mans pour plus de pratique, et aussi du fait de la réponse rapide de la Hérauderie.

Une fois toutes les vérifications faites, et les enfants arrivés au Mans sous l'escorte de l'intendant et de trois gardes frappés du caducée d'azur, ainsi qu'une nounou, accessoirement, il ne restait plus qu'à se préparer. D'abord les enfants, parce que ce n'est pas une mince affaire, ensuite Shaomye, et finalement Eymerick.

Et c'est en carosse qu'ils arrivèrent au Palais des Comtes du Maine, accompagné de Alphonse, l'intendant donc, qui trimballaient différents objets qu'il déposa dans la salle, et de deux gardes postés à l'entrée, le troisième s'assurant que l'auberge ne serait pas squattée. Ils étaient là, autant en profiter. La nounou était là au cas où les gosses ne seraient pas sage, enfin ce n'est pas leur genre voyons !

C'est donc un Eymerick tout beau tout propre, pantalon et chausses blanches, chemise azur et longue cape blanche frappée du caducée d'azur dans le dos, couronne vicomtale sur la tête qui patientait à l'entrée de la salle aux côtés de sa femme, la petite dernière Isaya dans les bras de sa mère, en attendant les premières arrivées. Les jumeaux Eben et Altan parcouraient eux du regard l'ensemble de la pièce tandis que Alrik, l'héritier de Lassay, était déjà parti s'asseoir sur le trône, tout fier qu'il était.

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Shaomye
Le jour de gloire eeeeeest arrivééééé... Et la Lutine hilare observe un Vicom en panique totale, pire qu’une jouvencelle avant les noces !!
Arrivée la veille de la cérémonie, au petit matin, après des retrouvailles comme il se doit, la brune a aidé son époux stressé à préparer l’anoblissement et le discours (un discours, un discours!). Elle a aussi fait connaissance avec la future vassale, celle ci logeant dans la chambre d’amis de la maison.
Autant l’avouer d’emblée, elle était terriblement curieuse de rencontrer la fameuse Cassandre. Pardi, une femme (autre qu’elle bien sur) qui arrive à faire sortir le Vicom de son trou, et même à le faire lancer une cérémonie, elle vaut certainement le détour ! Sans compter que les enfants ne tarissent pas d’éloges dans les courriers qu’ils s’appliquent à écrire à leur mère. Il semblerait même qu’Alrik soit prêt à renoncer à épouser une Princesse pour épouser Cassandre ! Diantre !

La Lutine a donc découvert une jeune femme sympathique, intelligente, et mignonne comme tout, ce qui la ravit au plus haut point car au moins son époux n’est pas seul à se morfondre au Mans pendant qu’elle se morfond à Angers.

Le matin de la cérémonie, elle ne quitte pas Eymerick d’une semelle, des fois qu’il fasse une crise de panique et qu’il fuit à bride abattue... Et puis aussi, elle n’est là que pour 3 jours, alors elle profite au maximum pour lui casser les pieds.
Mais une fois les enfants arrivés (sous bonne escorte, 5 personnes pour 4 enfants, quand meme!), elle est obligée de le laisser, le temps de câliner ses terreurs qu’elle n’a pas vu depuis un moment, ce qui est un bonheur, puis de les préparer, ce qui est une bataille épique. Cette importante mission accomplie, elle se prépare à son tour. Rien d’inhabituel, bottes de feutre, bas et braies sombres, chemise élégante en lin. Dans l’épaisse crinière noire, une jolie broche représentant une rose. Seul élément notable, elle a abandonné l'éternelle cape blanche frappée de la croix du Sépulcre pour une autre, bleu azur, brodée de son blason.

Vicom prêt aussi, même si il passe son temps à triturer ses vêtements sous le regard amusé de sa femme, la tribu embarque dans un carrosse (horreur suprême, mais imaginez leur état si ils traversent la ville à pieds... enfin imaginez surtout l’état des mômes), accompagnée d’une nourrice et de l’indéboulonnable Alphonse.

Les lieux leur sont connus à tous, sauf à Isaya dont c’est la première cérémonie ici (en même temps elle n’a que 18 mois hein!) qui observe tout, calée dans les bras de sa mère. Les garçons filent donc dans la salle, Eben et Altan s’arrêtant en route pour regarder les décorations alors qu’Alrik fonce tout droit sur le trône, d’où il surplombe la salle du haut de ses 6 ans.
Depuis l'entrée de la salle où le couple attend les premiers arrivés (et la star du jour, ne l'oublions pas!), Shaomye adresse un léger mouvement de la tete à Eymerick pour lui indiquer son fils


Je crois que Alrik est déjà prêt à officier...
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Cassandre_
Le Mans. Elle n'y allait que pour tenir compagnie à Eymerick. Et voilà que dans quelques heures, elle allait embrasser la noblesse. Oh... mon... Dieu ! Elle peinait à se gérer elle-même, alors un domaine...
La surprise passée et après s'être posée une déferlante de questions, le Vicomte de Lassay correspondait, selon elle, au Suzerain que ses parents lui décrivaient. Ses exigences étaient on ne plus compatibles avec sa vision des choses, et malgré les divergences d’opinions parfois, ils savaient écouter l'autre et comprendre son point de vue, sans énervement ou rancune.

Cependant, avant que la cérémonie puisse avoir lieue, il restait la rencontre avec Shaomye, et cela la rendait nerveuse. Elles s'étaient déjà croisées et en avait un bon souvenir. Mais cette fois-ci le Mainois lui avait parlé de torture de la part de sa femme, pour s'assurer qu'elle pourrait bien être sa vassale. Comme tout un tas de questions. Lui en profiterait pour la découper en petits morceaux, qu'il mettrait dans un tonneau rempli d'eau avant de le jeter dans un ravin. Quelque chose dans ce style là. Charmant, n'est-ce pas ?
Fort heureusement, le tableau dépeins était bien loin de la réalité. La blondine retrouvait même chez le Chevalier un grain de folie qu'elle connaissait bien et qui semblait caractériser les membres d'Ordre de Chevalerie. Par conséquent, la jeune femme était bercée par un sentiment de sécurité, comme si elle était de retour à la maison.

Plus tard, dans la soirée, elle s'était éclipsée pour rejoindre un Poitevin, cette fois-ci. D'une part pour laisser le couple se retrouver. Et de l'autre, parce qu'elle avait besoin de décompresser. Il était temps de faire taire la petite voix qui lui soufflait : Et si tu trébuche ? Et si tu oublies des mots ? Haaan, faudra pas bafouiller ! Haaan il va changer d'avis !" Autre point important, puisque le pas qu'ils s'apprêtaient à franchir ressemblait à un mariage, il n'y avait pas de raison de louper une soirée festive pour enterrer son céliba vassalique. Quoi ça sent l'excuse foireuse pour boire ? Le brun lui en tout cas avait l'air ravi de l'idée Orléanaise qui consistait à trouver un établissement où ils pourraient lever le coude et danser jusqu'au milieu de la nuit. Rien de tel que des musiques venues du sud pour remuer des hanches et faire entrer le soleil dans son esprit quelque peu contaminé par l'hiver, ces derniers temps.

Le matin de la cérémonie fut chronométré. Se réveiller, soulagée de ne pas avoir trop mal à la tête. Mâchouiller des feuilles aromatisées pour l'haleine fraîche. Se préparer en choisissant de porter une robe rouge qui représentait tout un symbole. Signe que malgré les apparences, Cassie prenait cette journée très au sérieux. Enfin, lorsque Matt vint la chercher, ils prirent sans plus attendre la direction du Palais des Comtes. Même si certains regards et sourires ne trompaient pas en sa compagnie, tout restait encore fébrile et camouflé. L'acceptation du possible lien étant encore en construction. Avant qu'ils ne soient à vue, elle le regarda.


Bon et bien nous y voilà.

Un sourire qui se voulait rassurant prit place sur ses lippes. Et puis elle fit les pas nécessaire qui les lançaient dans le grand bain. A la vue du couple, elle s'inclina exagérément. Le respect d'accord, mais mutin tant qu'elle peut encore.

Bonjour Chevalier, Vicomte ! Comment allez vous ?

Se tournant vers Shaomye.

Je vous présente, Matt, que vous avez peut-estre déjà eu l'occasion de croiser ?

Genre au hasard, en Anjou. Et un index vient caresser avec douceur la joue de la petite Isaya. Ils sont dans sa famille, onze frères et sœurs. Alors forcément, il y a des réflexes qui finissent par s'installer.

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Lulue
Une nuit supplémentaire sur les remparts. Qu'est-ce qu'ils pouvaient la gonfler tous, à toujours vouloir se foutre sur la tronche. Le domaine était encore endormi quand elle découvrit le pli que lui avait laissé Gaël sur la table du salon. Heureusement que la Brune n'était pas enceinte parce qu'à la lecture de la missive, les contractions auraient été déclenchées.

Le DR... non mais elle veut ma mort avant l'heure !

Entendons nous bien. Le Chevalier n'avait rien contre le Domaine Royal. Si ce n'était qu'il respectait la logique en étant régulièrement en guerre et qu'un parent rêvait mieux que du charcutage à outrance pour sa progéniture. Après avoir pesté tout ce qu'elle pouvait, la fierté prit le pas sur le reste. Et si Cassandre avait choisi cet homme comme Suzerain c'était forcément qu'il faisait parti de ces gens rares ayant de vraies valeurs. Valait mieux pour lui au demeurant.

Quelques jours plus tard, voilà une Lucie quittant sa chère montagne du Lyonnais Dauphiné pour le Maine. Et c'est pile à l'heure – chose assez rare pour être soulignée – qu'elle arriva au lieu indiqué. La Brune salua les présents.


Le bon jour vous va à tous. Je suis Lucie.


Regardant son aînée, avec un air qui sentait l'entourloupe.

La mère de cette petite tornade blonde.

Et toc !

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Alric.de.valfaucon
Alric avait reçut des nouvelle de sa marraine... et quelle nouvelle.. .la blonde l'avait laisser tout seul en Orléans pour soudainement se faire anobli... Fichtre elle lui en aura fait voir des verte et des pas mure celle là..

Quoiqu'il en soit l’helvète s'ennuyait en Orléans sans son souffre douleur favori avec qui boire... Mais il fallait bien nourrir la capital d’Orléans, et il était après tout le seul meunier actif...et puis il y avait ses étude de médecine..ah..et la mine..c'est qu'elle y tenais a ses mine sa marraine...

Alors le brun avait décider de d'aller à la cérémonie... après tout il lui devait bien ça..elle ne l'avait pas noyé lors de son baptême bien qu'il savait qu'elle l'avait souhaitait.

Il avait chevaucher prestement, malgré qu'il avait perdu l'habitude de ces escapade a dos de canasson.. C'est qu'il se faisait de plus en plus vieux..et voila qu'elle le faisait crapahuté a travers le royaume...9a pour sur qu'il avait grommelé tout au long du trajet...mais par aristote qu’était il aller faire dans cette galère..; néanmoins il ne pouvais s’empêcher de sourire ... après tout elle lui rendait la vie agréable sa folle de marraine.

Par chance il arriva à l'aube le jour la cérémonie... un petit passage dans une auberge bien mise afin de se rafraichir et se mettre en beauté, il se dirigea vers le Palais des Comte.

Catogan bien fait, barbe soigneusement taillé, médaille d'aristote accompagné de la chevalière de sa défunte Delphyna, tout de noir et de pourpre vêtu, il avait délaissé son mantel pour un pourpoint de cuir bien serré, le forçant presque à gardé le port altier comme du temps de sa propre noblesse, ceinturon maintenant a son flanc sa lame a la garde lustré pour l'occasion, des gant du même cuir que son pourpoint... il esquissa un fin sourire en y songeant..le protocole et les tradition des tte bien nait il n'aurait jamais songé devoir à nouveau s'y plier .... et assurément il savait que sa marraine n'allait pas manquer de l'asticoté avec ça.

Il se présenta donc, s'inclinant respectueusement, l'invitation de sa marraine a la main en guise de laisser passer, s'éclaircissant la voix avant de parler:


"Bonjorn, Alric, de Valfaucon, présent sur invitation de Dame Cassandre, ma marraine devant Aristote."

Il s'inclina de nouveau, bien que ses prunelle d'un bleu profond scrutaient la salle a la recherche de la dite marraine afin qu'elle puisse en attesté.
Alrik_



Pfff, trois gardes et pas un qui obéit à mes ordres ! Qui disent que je suis pas encore assez grand et qu'ils obéissent qu'à papa ! Et un peu à maman aussi pour pas se faire frapper ! Mais moi je voulais être devant, pas dans la voiture où on s'ennuie comme des rats morts. Mais bon, parait que c'est pour ma sécurité, et aussi pour pas qu'ils se prennent une soufflante s'il m'arrive quelque chose.

On arrive enfin à la maison, enfin l'autre maison, au Mans, où nous attend papa et maman. Je fais mon grand mais je suis super content de les voir. Je devance mes frères pour sauter sur maman et lui faire plein de bisous, mais j'ai pas le temps ! C'est elle qui me bisouille tout plein. Alors je rigole et laisse ma place aux autres pendant que papa m'ébouriffe les cheveux. Pfff !

Je me laisse préparer, je veux me faire tout beau. C'est un grand jour aujourd'hui, pour papa et Cassie, que j'ai rencontré y a quelques jours à Lassay. Je l'aime bien. Non je l'aime beaucoup en fait. J'ai toujours voulu épouser une princesse, parce que c'est la classe, et la classe ça me connaît. Mais j'ai accroché avec Cassie, du coup faut que je revois mes plans. Pas qu'elle a pas la classe ! N'allez pas dire ce que je n'ai pas dis ! D'abord euh !

On reprend la voiture, et encore une fois, à l'intérieur ! Pfff décidément. Mais au moins, je ne serai pas sali ! On arrive dans la salle encore vide mais bien préparée et je repère le trône. Ni une ni deux, je fais semblant de rien, me faisant oublier, et me dirige droit vers lui où je m'installe en attendant. Un jour je serai à la place de papa ! Je serais Comte même, voir Roy de France ! Oui je rêve ! Encore plus quand je la vois arriver dans sa robe rouge. Ma mâchoire m'en tombe. Je fais de grand yeux ébahis. Je la regarde. Et d'autres gens arrivent que je ne connais pas.

Je me précipite en manquant de trébucher quand j'entends mon prénom prononcé par la bouche d'un homme qui vient d'arriver. Puis poussant mes frères, et percutant mon père, je me présente à ma futur belle-maman. Enfin je l'espère !


Alrik, presque sept ans, enchanté madame !


Bah oui, parce que j'en ai six et demi, mais c'est important de se vieillir, ça fait plus classe et plus sérieux !
Erwelyn
Même si Lynette n'était pas la reine de la fête, il fallait se faire désirer. Après tout, sans héraut, pas de cérémonie, mouahahaha. C'était d'ailleurs bizarre de se dire ça, même si les protagonistes les plus importants dans l'histoire restaient le suzerain et sa future vassale. Heureusement, même si elle les faisait un peu attendre, Maine restait d'un professionnalisme à toute épreuve, et jamais elle ne laisserait une cérémonie sans héraut. Poil au dos. Alors que, depuis quelques jours, le couple princier se la coulait douce en Maine, s'étant même octroyé, joie ultime, deux jours sans les mioches à Saint-Antoine de Rochefort, il lui avait fallu braver les intempéries hivernales pour se rendre au Mans. Heureusement, Lynette savait qu'elle allait passer une bonne journée, après tout, c'était Eymerick et Shao, amis de longue date. Amis ou pas, c'est avec son tabard sur le dos qu'elle sortit de son alcôve où elle avait fait un petit arrêt avec son époux, histoire de se remémorer les souvenirs de l'époque où Maine n'était pas encore Maine, et Orléans encore Orléans. Bon, soyons clairs, le héraut mainois n'avait pas que son tabard sur le dos, fallait pas déconner ! Non, dessous, c'était une houppelande incarnat de très bonne facture, ceinture en cuir et poulaines qui recouvrait la longue chaisne hivernale que la princesse portait. Deux macarons de tresses argentées encadraient son visage, où trônait un hennin, toujours rose. Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle, cette dernière était déjà bien remplie, et c'est d'un ton enjoué que Maine salua tout ce petit monde.

Salut les mainois !

Non, c'était pas les Musclés, mais presque.
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Eymerick
Regard qui se tourne derrière eux, vers le trône où son fils se trouve assis là.

Bah il manque pas de culot le p'tiot ! Le digne fils de sa mère !

Petit rire avant de reprendre.


Je crois que je vais le laisser faire, ça peut être drôle !

Nouveau rire avant que "The Star" de la journée soit dans la place ! Il sourit en la voyant arriver dans sa magnifique robe rouge avant de pouffer devant l'exagérée inclinaison.


Bonjour Cassie. Bonjour Matt.


Il les salua respectueusement, inclinant légèrement la tête.


Cela ira mieux quand la cérémonie sera terminée et les catastrophes passées.


Il pouffa de nouveau tout en les invitant en entrer dans la salle. Mais pas le temps de dire ouf que la mère de la demoiselle pointait le bout de son nez et qu'une autre tornade lui rentrait dedans.


Hééé, doucement !

Bon il rit doucement tout de même de voir son fils prendre les devant avant de prendre la suite en main.


Le bonjour à vous Chevalier. Depuis le temps que j'entends parler de vous, en mal bien sûr je vous rassure, -petit regard en coin amusé à Cassandre- je suis ravi de vous rencontrer. Je suis Eymerick.

Veuillez excuser l'enthousiasme de mon fils à vous saluer. Je ne saurais dire ce qu'il lui a prit.


Il sourit grandement, l'invitant à rejoindre les autres avant de saluer l'autre homme arrivé à la suite. Eymerick savait que le filleul avait été invité, mais il ne savait ni son nom, ni à quoi il ressemblait.

Ah c'est donc vous le fameux fillot ! Soyez le bienvenu !


Léger coup d'oeil à Cassandre pour qu'elle le lui confirme.


Puis il sourit grandement à l'arrivée du vieux couple le plus jeune dans sa tête qu'il est possible de croiser, les dénommés Erwelyn et Lexhor qu'il saluerait bien par un "hey salut les vioc's" ! Mais un peu de retenue devant les invités, même s'il en pensait pas moins. C'pas comme s'il ne connaissait pas Lynette depuis des lustres et Lexhor un peu moins.. des lampadaires ?

Bonjour Maine ! Bonjour Lexhor !

Il manque encore quelques invités mais ils ne devraient plus tarder. C'est quand vous voulez.


Eymerick quitta un instant les invités pour vérifier que tout était en place, tout de même.
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Ysaoth
Il aurait pu entamé son récit avec un temps sordide, décrivant un manteau nuageux menaçant craquelé par un zèbre électrique frappant le sol, enflammant l'herbe sèche de l'hiver, battue par les vents. Il aurait pu être cette silhouette noire, sombre, ténébreuse comme on l'appelait à l'époque ou la vedette du jour n'était pas plus haute qu'une des bottes qu'il portait au pied. Il aurait pu aussi être drapé d'une cape lui donnant l'air d'une mauvaise nouvelle, annonçant la peste ou la famine propre à cette saison si redoutée, qui gelait les champ et affaiblissait les hommes.
Il aurait fallu pour cela qu'il y ai du vent, et peut être qu'en Auvergne il y en avait, dévalant les montagnes et s'engouffrant dans les vallées. Mais ici, que dalle. Certes il faisait froid, mais rien d'apocalyptique.
Il aurait fallu surtout que, pour arriver en Maine au travers d'un récit aussi lugubre, il voyage. Or, s'il avait bien voyagé, c'était il y a quelques jours, afin de rencontrer le Comte et son conseil pour leur faire un petit rapport concernant leurs lois. Et il en avait profité pour faire la surprise à sa fille. Lorsqu'elle lui avait parlé de cette proposition, au détour d'une de leur conversation au Parlement, il avait été évasif. Certes, heureux pour elle, comme toujours lorsqu'elle lui annonçait une telle nouvelle, mais évasif. Principalement quant à ses disponibilités, toujours un peu complexes. Mais, joies du calendrier, tout avait très bien coïncidé. Et il était en temps et en heure pour la cérémonie. Cela aurait à vrai dire été dramatique qu'il ne le soit pas. Il dormait dans une auberge assez chic du centre ville du Mans depuis une paire de jours.
C'est donc frai et dispo qu'il radina ses miches là où il se souvenait que la cérémonie se déroulerai.
Il arriva donc, et a priori il était au bon endroit, car il reconnu avant tout, et il savait que sa fille le lui pardonnerai, Lucie. Incroyable brune sexy qui l'avait sorti de l’adolescence et avait contribué en d'autres temps à faire de lui un homme à peu près potable. Et autant être honnête immédiatement, elle avait toujours quelque chose qui attirait le bonhomme. La grande carcasse arriva donc à hauteur de tout le monde, ayant laissé ses considérations esthétiques de côté car ce n'était pas le moment. Et, car l'histoire voulait que dans la famille on soit sobre et efficace.


Bonjour à tous. Je suis Ysaoth de Noihlac, dict "Papounet", pour ceux qui auraient déjà entendu l'histoire selon cette terminologie. J'imagine que vous comprenez ce que je fais ici?

Sourit à tout le monde, chose qu'il a apprit à faire avec le temps. Un sourire particulier à Lucie puis, envers le couple Princier

Vos altesses, mes chers suzerains
, dit il en s'inclinant. Comme quoi le monde était petit. Mais il était ravi de voir le couple
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Melissandre_malemort


Missive dans le creux de la main, Mélissandre avait d'abord éprouvé un profond sentiment de jalousie. Elle qui préparait en douce une proposition pour Cassandre et Euzydice! Quelle plaie d'avoir été prise de vitesse, quand bien même elle aimait énormément le couple vicomtale. Elle fut donc tenter de bouder hostensiblement mais ce fut impossible, car à peine entrée la vue de Lucie la fit bondir de joie. Elle se précipita vers le chevalier et le serra furieusement contre son coeur, puis recommença pour Cassandre et enfin, tendit frèle menotte à Ysaoth.

Elle adressa ensuite un petit sourire charmeur à Alrik, ravie de voir qu'il grandissait à vue d'oeil, puis au couple qui était à l'honneur, accentuant sa moue pour Shaomye qui avait comme toujours brillé en Anjou et illuminé leurs longues soirées. Ensuite le couple princier eu même droit à un semblant de révérence très respectueuse, puisque parfois le respect outrepassait la bienséance.


- Vos Altesses, le bonjour.

Puis elle lissa sa robe de ses paumes et attendit sagement, laissant à sa dame de compagnie le soin de rajuster sa chevelure quelque peu ébouriffée.
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Mattgroening
Bonnes nouvelles sur bonnes nouvelles !

C'est le coeur léger qu'il quitta les terres Angevines afin de rejoindre Le Mans. La première bonne nouvelle fut de constater la victoire Royale à Angers, la deuxième de pouvoir enfin quitter cette terre de malheur, La troisième, et celle-ci, pensait il, dépassait de loin toutes les autres, était que sa patience avait été récompensé. Il avait enfin trouver quelqu'un à emmerder. Enfin.. Aimer, aimer bien sur ! En l'emmerdant un peu au passage... C'est qu'il était taquin le jeune homme, mais elle lui rendait bien, la future Dame...

Dès que les médecins Saumurois l'ont autorisé à sortir de sa convalescence, il s'empressa de rejoindre le Maine afin d'y rejoindre Cassandre, qui, d'après les missives échangés, avait des choses à lui annoncer. Ce fut la quatrième bonne nouvelle. Cassandre avait accepté cette lourde responsabilité qu'est la noblesse et la gestion d'un domaine, et lorsqu'elle lui annonça que la cérémonie aurait lieu quelques jours plus tard, il fit ce qu'il pu pour la rassurer. Il avait parfaitement confiance en elle, et même si les choses se précipitaient, c'était pour le meilleur.

Quand elle avait parlé de cérémonie, Cassandre avait bizarrement insisté sur le caractère festif de l'évenement, allant même jusqu'à parler d'une "véritable sauterie", comme si il fallait cela pour le convaincre de la suivre durant l'instant plus solennel et protocolaire. Bon, le faite qu'il y est de l'alcool apportait un certain bonus, et non des moindres, mais il était avant tout là pour elle, il n'aurait raté cet instant pour rien au monde, même si ça avait été sans alcool.

Dès la nouvelle apprise, il alla faire le tour des commerces afin d'être présentable pour la cérémonie, un habit sobre, aux couleurs du Poitou, un mantel blanc, une chemise noire, des braies classiques ainsi que des bottes en daim rouge, seul note de couleur sur l'accoutrement.

C'est ainsi affublé qu'il se présenta devant chez Eymerick afin de récupérer sa blonde à l'heure dites, un léger baiser discret sur la comissure de ses lèvres, un sourire encourageant et les voilà partis. Il marchait près d'elle, aux aguets comme à son habitude, l'oeil vif, guettant les allées et venues des passants. "déformation professionnelle" lui répondit-il lorsqu'elle le questionna sur sa posture.

C'est que ce serait bien malheureux si il arrivait quelque chose non ? Et vu le taux de réussite de Cassandre à l'heure actuelle, autant jouer la prudence, "la roue tourne" comme disent les vieux, pourvu qu'ils aient torts ces cons. Alors plutôt prévenir que guérir se répéta-t-il, une main négligemment portée sur son épée.


Peu avant d'arriver devant le Palais...



Citation:
Bon et bien nous y voilà. 


Comme par reflexe, vérifie que personne ne les voit avant d'attraper son menton avec deux doigts, redressant légerement son visage, ainsi, la regarde dans les yeux en annoncant :

T'es la meilleure. N'en doute jamais, ce rôle qu'on te propose, tu le mérites. Ai confiance en toi autant que j'ai confiance en toi.

Ne lui laisse pas le temps de répondre qu'il se dirige vers la foule avec un dernier regard en sa direction

Lorsqu'elle le présente, s'incline prestemment


Un honneur de faire votre connaissance, Cassandre ne tarie pas d'éloges à vos égards.

Laisse un sourire envahir son visage alors qu'il incline légerement la tête en signe de respect. Son regard s'attarde quelques peu sur chaque visage inconnu de lui qui s'avance vers Cass'. Se tenant legerement en retrait, découvre tout une parcelle de la vie de Cass qu'il ne connait pas. S'interessant aux liens de tel et untel, ainsi qu'aux paternels de sa chère.
Cassandre_
Eymerick et ses taquineries. Cassie plissa les yeux.

Rhooo qu'avez-vous mijoté encore ? Je vous préviens, si vous faistes vostre sadique, je pleure !

Elle remarqua qu'il portait fièrement les couleurs de ses terres et le voir avec sa couronne rajouta un peu de stress. Alors pour l'oublier, elle laissa ses pupilles faire le tour de la salle pour voir si certains invités étaient déjà là.

La liste n'était pas très longue du côté de la blonde. Et pour cause, l'instant devait rester précieux. Le hic, c'est qu'ils étaient tous débordés. Mélissandre et son père visitaient l'Anjou, sa mère chassait le Renard sur les terres Dauphinoises, le Chancelier se bataillait avec les humeurs et la condescendance des uns et des autres. Alric naviguait lui, entre les études et l'aide qu'il pouvait apporter au Duché Orléanais et à la ville d'Orléans. Alors si aucun d'entre eux ne pouvait faire le déplacement ? Dans le fond, elle le comprendrait, mais la déception sur l'instant aurait eu du mal à passer. Fort heureusement, un premier visage familier apparu. Celui de sa mère. Un large sourire prit place sur ses lippes. Apparemment, elle était en forme ! La blondinette laissa malgré tout son regard la détailler pour s'assurer que le Chevalier était bien entier. Même si elle savait qu'il était un combattant hors pair. Elle la serra avec force.


Je suis si contente.

Mais pas le temps de la garder jalousement contre elle, son filleul arrivait à son tour. Et il eut le droit au même châtiment. Aujourd'hui c'est tournée d'étreinte, qu'on se le dise !

Alric ! Vous estes beau comme...

Un camion ? C'est ballot, ça n'existe pas encore. Une carriole ? Il allait trouver le moyen de grommeler.


… un cœur, tout en prout prout.

Elle se tourna ensuite vers le couple princier. Ah ben zut, fallait freiner son élan là. Hop une révérence qui va bien, le sourire aux lèvres, toujours. Parce que ce n'était pas le moment de contrarier le héraut du jour.

Vos Altesses, bonjour à vous.

Et là, elle croit rêver quand le Duc pointa sa carcasse. Elle lui sauta au cou pour l'embrasser sur la joue. Une fois qu'il eut fini de revivre son adolescence dans les bras de sa mère. Beurk !

Papounet !

Il s'y était fait à ce surnom. En même, il n'avait pas eu trop le choix. Même au sein du Parlement de Paris elle l'appelait ainsi. Sauf quand elle était en colère contre lui, où elle lui servait du Président à tout va. Enfin une dernière arrivée fit envoler toute la nervosité que la jeune femme pouvait ressentir. Et elle ne se fit pas prier pour lui rendre l'étreinte avec une hardiesse similaire.

Vostre Altesse Royale. Cela me fait tellement plaisir de vous voir ici!
J'avais peur de devoir manger les madeleines toute seule.


Pour la petite histoire, Cassie n'osait jamais déranger Mélissandre. Un peu par honte d'être une piètre correspondante épistolaire et aussi pour éviter de lui donner l'impression de vouloir s'accrocher à elle comme une moule à son rocher au milieu des festivités mondaines, quand la jeune Malemort était sollicitée plus qu'il ne fallait.

Et avant que les choses sérieuses ne commencent, la petite blonde prend le temps d'observer chacun de ses proches. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de tous se rassembler dans la même pièce. Seul petit bémol, Sabaude ne pouvait visiblement pas être de la partie. Elle aurait aimé le présenter et lui montrer ceux qui étaient nécessaires à son équilibre, lui inclus. Tant pis pour sa curiosité. Si, si, je vous jure qu'il l'est. Bien qu'un retard était toujours possible.

Se tournant vers le Vicomte, une fois que les présentations entre les uns et les autres furent faites.


Si c'est bon pour vous, cela l'est pour moi.

Non sans oublier de s'approcher du petit Alrik. Et voilà une blondine qui prend la position accroupie pour se mettre à hauteur du visage juvénile. Et sur un sourire.


Je n'ai pas le droit à mes bisous baveux aujourd'hui ?

Elle lui adressa un clin d'oeil.

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Karyaan
Au tour du couple comtal d'arriver. Vêtus sobrement, sombrement, il n'y a bien qu'Emmanuelle qui donnait une touche de couleur chatoyante au tableau qui débarquait à présent en salle du trône.
Marchant d'un pas mesuré. Pressés ? Non... en retard ? un tout petit peu... mais pas assez pour que Sadamaelle lui en veuille. Si tant est que cela soit chose possible.

Ils se firent donc annoncer, comme le protocole l'exigeait, et à peine cela fut fait qu'Alraan, Emmanuelle et Louis-Guillaume filèrent rejoindre Eben, Altan et Alrik.
Le dernier né, tirant comme un damné la main de sa mère qui fini par lâcher, le sachant, ici, en sécurité. Le petit homme d'à peine deux ans fila comme le vent dans les bras déjà occupés, de sa marraine.

Au fur et à mesure que les deux adultes traversaient la salle, ils saluèrent tête connues et moins connues, et ne s'arrêtèrent qu'à quelques mètres du couple officiant.
La brume glissa néanmoins sur la Poneyette.


Lynette, vous resplendissez à chaque fois que je vous croise. Va falloir me donner votre secret, en espérant que ce n'est pas le rose...

Léger sourire puis son attention se reporta sur son rose bonbon d'étalon.

Lexhor... Vous allez finir par passer tellement de temps en Maine que vous en délaisserez l'Orléans, méfiez vous.

Son attention fut attirée ensuite sur les trois presque plus beaux. Presque oui, parce qu'elle est mère de quatre garçons... quatre oui !
Bon d'accord, dont un adopté et un sous tutelle, mais elle les considère comme les siens quand même. Et les plus beaux du monde, picétout.
Bref, son sourire s'élargit et elle tendit les bras à ses princes d'amour.


Venez là vous trois... !

Ils sont encore à un âge où ce genre de papouille est possible, alors elle en profite un max la Sombre, tant elle les aime ces trois gamins là. Après tout, ils sont ses filleules, namého.
Mais bon, ils sont peut-être encore accessibles pour un câlinou, mais faudrait pas qu'il dure de trop. C'est qu'ils ont des aventures à vivre et à raconter à leurs copains. Déposant un tendre baiser sur chacun des trois petits fronts, elle les libéra rapidement et se redressa pour poser son regard sur Shaomye affublée de son cadet et de la dernière née.


Madamamoua, te voilà bien chargée... As-tu encore un peu de place pour moi... ?

Elle lui adressa un sourire, ce genre de sourire qu'elle n'offre qu'à elle parce qu'elle, elle est au delà de tout et encore plus.
S'approchant, parce qu'elle sait qu'elle ne peut pas refuser, même chargée comme un mulet de leur avenir, elle fond dans ses bras et la serre tout contre elle.
Parce que oui, bordel, cette guerre, même pas loin, elle vous arrache les tripes de vous enlever ceux que vous aimez, avec bien sur, tous les risques que ça comprend.
Et alors qu'elle avait sa meilleure amie dans les bras, ses yeux de brume se posèrent sur le Vicom pour lui faire un clin d’œil et un sourire.
Elle lui avait répondu qu'ils viendraient, ils sont là. Pour eux, ils iraient au bout du monde, et sans doute même encore plus loin, s'il le fallait.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Eben_et_altan
[Altan]



De la Citadelle du Rey à Lassay, il n’y qu’un pas... un grand grand grand pas, mais un seul quand même !
Maman nous a renvoyé à Lassay avec Papa il y a quelques semaines, et finalement Papa est reparti au Mans pour jouer en armée. Tu parles d’un mic mac ! Enfin du coup on a Lassay pour nous tout seuls, ou presque !
Belle occasion de passer nos journées dehors, embarquant parfois Isaya la Blonde pour lui faire découvrir le parc et tout et tout. Elle n’est pas encore très assurée sur ses petites jambes, alors son plaisir c’est de se faire installer tout la haut sur les épaules de Ben ou les miennes. Alrik aimerait bien aussi la trimballer comme ça, mais il est encore trop petit, alors qu’importe, en futur maître auto proclamé de Lassay, il se fait un devoir de tout lui montrer et de tout lui commenter. Et la nourrice ne nous lâche pas d’une semelle, par crainte qu’on fasse tomber la minote ! Comme si ! On est des grands frères qui déchirent nous !
En dehors des moments où on promène la petite sœur et des parties de jeu dans le château, Papa nous a trouvé une autre occupation... l’étude, pffff ! Enfin moi j’aime bien, alors je ronchonne pas trop, mais quand même, par solidarité avec Ben, et surtout avec Alrik qui commence tout juste à écrire et qui fait des taches partout, je râle en cœur avec eux quand le précepteur arrive.

L’autre occupation dernièrement, ça a été la visite de Papa, avec sa future vassale. Avec Ben, on la trouvé chouette, comme une potentielle complice de nos bêtises. Mais Alrik... comme dirait Maman il est tombé raide dingue ! Va y avoir conflit avec sa Princesse de ses reves !
Et forcément quand on a appris qu’on allait à la cérémonie de Papa qui prend Cassandre comme vassale, il a été intenable !
Enfin arrivés à la maison au Mans, une belle surprise... Maman ! Tournée de bizouilles pour tout le monde !
Moins belle surprise, faut encore mettre les habits du dimanche... Le seul point chouette, c’est qu’on ressort les belles capes que Papa nous a fabriqué ! Rouge pour Ben, jaune et bleue pour moi, bleue pour Alrik, et rouge et blanche pour Isaya ! La classe moi j’vous dis !

Arrivés sur place (prem’s!), Alrik court droit au trône, nous on préfère rester pas loin de Papa et Maman, par curiosité de voir les gens arriver, et aussi paskeuh on est les grands, on montre l’exemple ! Ouais ouais !
Mais on a beau être les grands, j’ai quand même bien envie d’en coller une au frangin quand il nous bouscule pour se présenter ! Na mais oh ! Je vois bien que Ben aussi, mais on est distrait par l’arrivée de la meute, ce qui évite une bagarre à l’entrée de la salle !

Forcément, bisous, toussa, on a tellement de choses à raconter Emma, Alraan et Louis Guillaume ! Je sais que Ben brule d’envie de frimer en leur racontant qu’il est devenu l’apprenti du Fauconnier du Sépulcre, et moi j’ai plein plein de choses aussi à leur raconter !
Mais avant, bisous obligés à Tata Karyaan ! Du coin de l’oeil, je guette, goguenard, la réaction de Ben. Je sais qu’il n’a pas encore digéré tout à fait le mariage, et pour l’avoir supporté pendant des semaines en mode ronchon, je suis curieux de voir si il va mettre à exécution ce qu’il voulait faire, soit enlever sa marraine et trouver un dragon pour la garder dans une tour jusqu'à ce qu'il soit grand comme Papa.

Mais non il lui fait plein de bisous comme moi ! Et comme les copains nous attendent, on file les rejoindre après les bisous, et un regard allant de Maman chargée de Isaya et Nemed à Tata.
J’les aime, moi aussi, mais j’suis pas assez grand pour savoir l’exprimer, alors je cours rejoindre les copains !


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Shaomye
Toussotement amusé

Je dirais plutôt qu’il tient de toi !

La discussion est interrompue par l’arrivée de Cassandre, puis de sa famille. Ysaoth, qu’elle connait de vue. Lucie et Alric, qu’elle ne connait pas du tout. Lynette Lexhor et Melissandre, qu’elle connait bien. A chacun, en fonction du degré de connaissance et de proximité, un salut poli de la tete et un sourire amical, ou une bise.
Et entre temps, l’intervention du minot. Altan et Eben ont eu le temps de raconter ce qu’il s’est passé à Lassay à leur mère, alors elle est plus amusée qu’étonnée. Elle lui ébouriffe la crinière de sa main libre et lui souffle à l’oreille


Tu y es presque mon chéri, manque plus qu’une petite révérence sans tomber !

Le geste fait rire Isaya, qui essaye automatiquement d’ébouriffer aussi son frère, ne réussissant qu’à lui tirer les cheveux. Mais voilà Cassandre qui s’approche et qui réclame un bisou de l’enfant, la Lutine s’éloigne de quelques pas après un sourire à la jeune femme.
A peine quelques pas d’ailleurs, car elle est prise d’assaut par un petit mâle qui réclame sa place dans ses bras. Place qu’il obtient sans difficulté, cela étant. L’avantage d’avoir élevé des jumeaux, c’est qu’on retrouve automatiquement les gestes pour caler deux mômes.


Bonjorn petit homme ! Où est ta Maman ?

Sur un geste vague de Nemed, elle se tourne vers la direction indiquée, pour croiser le regard de sa Sombre.

Comme si je pouvais ne pas avoir de place pour toi !

Elles se sourient, de ces sourires qui n’appartiennent qu’à elles et qui disent tout. L'absence, la tendresse, la lassitude de cette guerre qu'il faut pourtant mener jusqu'au bout quoi qu'il en coute.
Gros câlin à quatre, avec les enfants au milieu qui protestent d’être ainsi compressés. Nemed et Isaya sont donc posés au sol, le temps de serrer fort Karyaan dans ses bras puis de passer un bras amical autour d’elle.


Hop vous avez votre place devant avec moi ma Dame d’Amour... J’ai hâte de voir le baiser vassalique!

Riant doucement, elle indique aux deux minis mômes les places réservées et entraîne le couple comtal.
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