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[RP] Bal de bienvenue à la Lorraine

Rosalinde
Toujours dans la précipitation. Angelyque finirait par lui donner des cheveux blancs. Cette fois-ci, il avait été question d'organiser un grand bal en moins d'une semaine, l'affaire n'avait pas été mince pour l'office des cérémonies, heureusement assisté par le Grand Chambellan. Et in fine, ces superwomen de la fiesta avaient réussi à tout organiser en temps et en heure.



Torches et chandelles brûlaient tout leur saoul et diffusaient une ambiance chaleureuse et tamisée à la pièce. Une armée de serviteurs avait été réquisitionné pour servir un délicieux vin de Touraine aux invités assoiffés par la danse (ou assoiffés tout court). Sur l'estrade qui leur était dévolue, les musiciens accordaient leurs instruments. A la porte, les gardes étaient en place pour éloigner les importuns, les ivrognes, les mal-habillés et les Impériaux.

Bien entendu, Rosa était là la première, et vérifiait que tout était bien en place. Pour cette occasion, elle avait longtemps hésité à se vêtir de sa nouvelle robe, qui mettait particulièrement bien son auguste fessier en valeur. Et puis avait réalisé qu'une robe à traîne n'était pas idéale à porter lors d'un bal, sait-on jamais, quelqu'un aurait pu avoir l'idée saugrenue de l'inviter à danser (et elle refusait qu'on marche sur sa belle tenue). Aussi s'était-elle rabattue sur une vieille robe, qu'elle affectionnait tout particulièrement malgré les mauvais souvenirs qui y étaient liés.




Timbale à la main, elle se faisait un devoir de s'assurer que le vin était à température idéale, en attendant que les premiers convives ne fassent leur entrée.

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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Sancte
Un bal tenu au Louvre, pour le Capitaine de la Garde, c'est surtout une obligation. Mais comme il a coutume de voir le verre à moitié plein, c'est aussi l'occasion de faire ripaille, entre vin et vol-au-vent, en des buffets ruinés où, les convives retirés, la Garde Royale a souvent l'occasion de prêter main-forte dans l'hommage à adresser à son fournisseur. C'est surtout une façon d'observer les jeunes filles de bonne maison du moment qui sont animés du fol désir de s'envoyer en l'air dans le cadre d'un divertissement guindé où une simple étincelle de folie peut le faire basculer dans la débauche. Une activité à double tranchant, car évidemment, à la Cour, on s'expose. Et si la vinasse désinhibe même sous un temps imparfait, il n'est pas toujours évident de se montrer sous son meilleur jour avec un léger coup dans le nez. Il est visiblement le deuxième à être présent, et provisoirement le second, juste après le maître de maison. Et tandis que Rosalinde surveille les entrées, comme toujours, il se concentre plutôt sur les différentes voies d'évacuation du salon, s'attachant soigneusement à bander ses poings qui se dissimuleront bientôt sous d'épais gants de cuir qui lui donnent ce sale air de routier (mais qu'il revendique, pour peu que l'on ne s'arrête pas à sa seule apparence déjetée).



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Axelle
Veiller à la sécurité d’un… bal… Un coup à demander à voir sa solde doublée… Enfin, si elle avait eu une. Pas de doute sur le sujet en tous les cas, les fanfreluches et les pierrailles que le Lieutenant verrait en ce jour aurait de quoi nourrir la Garde Royale un sacré bout de temps. Et avec de la poule au pot en prime.
Oui, la gitane était de mauvais poil, ce qui n’avait pas d’importance vu qu’elle n’était pas payée pour sourire. Ah oui, enfin non, elle n’était pas payée tout court. Pourtant, malgré l’humeur de chien de devoir se farcir les ronds de jambes et les danses romantiques, déjà l’œil noir et aiguisé parcourait la salle, reléguant pour un temps ses grognements chroniques.

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Keyfeya
“La danse, c’est du pelotage : tout ce qu’on fait avec les pieds est parfaitement secondaire. Tout le monde s’en fout.”*

Albin.
Une délégation Tourangelle une !

Quelques personnes qui faisait figure de personnalités du "jardin de la France" arrivèrent au Louvre pour le bal de bienvenue à la Lorraine.
Albin s'était proposé de venir en tant qu'ancien duc du duché, il était celui qui a précédé Linoa, initiateur de l'idée d'un courrier de bienvenue mais désormais il est le porte parole de la Touraine mais aussi ambassadeur.

Que le courrier de bienvenue ce fasse d'accord mais ce bal c'était une grande surprise pour Albin, lui qui n'en est pas féru et surtout trop peu adroit niveau danse, l'Ar Sparfel serait plutôt celui qui marche sur les pieds.

Louvres en vue et regard de l'Ar Sparfel vers Aemilia "Fashionista" avant de lui adresser un sourire.

La petite délégation entra au sein du palais royal et Albin prit la peine d'annoncer aux huissiers les personnes présentes et d'apercevoir un peu plus loin la Comtesse du Perigord.


Bonjour, nous sommes la délégation venue du duché de Touraine. Ici présent Eleïce de Valten di Maggion et d'Astralgan duchesse de Touraine, Aemilia d'Amahir Duchesse de Vernou, Dame de Roissy en France et Dame de Villebon ainsi qu'Albin d'Ar Sparfel Baron d'Entrammes.


Les deux derniers cités étant co porte parole mais au moins avec ce petit groupe la Touraine était bien représenté.

D'un geste de la main, Albin adressa un petit signe à Keyfeya qu'il ne tardera pas à aller saluée.

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Charlyelle
C'était l'une des premières fois que je me déplaçais à un bal de la Couronne de France. J'avais plusieurs raisons, malgré mes hésitations de venir. J'étais la Chancelière du Périgord-Angoumois, je venais d'être nommée Louvetier Royal et à la fin de la liste venait le fait que l'héritière princière étrangère que j'étais se devait d'y assister. Ne serait-ce que pour le raconter à mon père. Et la Comtesse nous avait placardé l'invitation au conseil. Alors moi qui ne raffolait pas des mondanités, c'est un peu en traînant des pieds que j'y allais, quoique ralentir l'allure avec mon cavalier d'époux, c'est chose assez compliquée. Peut-être y verrai-je ma Baronne Biscuitée à cette réception.

J'avais pour une fois, prêté un peu plus d'attention que d'habitude à ma mise, il faut dire que je venais de me faire confectionner pour la première fois une création dans un atelier de couture français. Ce qui est loin d'être dans mes habitudes, parce qu'en général, il suffit que je sois avec mon père pour que celui-ci me fasse confectionner des tenues typiques des Balkans. Mais le maître-couturier qui m'avait apporté son talent et savoir-faire m'avait véritablement gâtée. Tout en simplicité et naturel comme je l'avais demandé et espéré. Et la tenue portait même les couleurs de mon clan des Highlands maternels. Cela je ne le lui avait pas précisé par contre et la découverte fut totale. Quant à mes cheveux, ils étaient sagement noués en chignon assez lâche et un diadème venait compléter l'ensemble.
Aujourd'hui j'ai remisé mes chemises et mes braies ainsi que mes bottes. Aux pieds j'ai fait l'effort de passer une paire de poulaines d'un bleu assorti à ma tenue. Au moins, je ne me promène pas nu pieds et c'est pourtant ainsi que je préfère marcher.



Je réprimais un soupir. Mon père se faisait si rare en ce moment et pourtant la veille il s'était manifesté par une missive que j'avais tu et gardé pour moi. Son arrivée imminente me tracassait, et je ne doutais pas que lorsqu'il ferait connaissance de mon époux, soit il hurlerait, soit il essaierait de lui en imposer pour rappeler le rang qui est le sien..et le mien. Et je n'étais pas du tout certaine que tout se passe joyeusement entre mon père et le danois qui était mon époux depuis bientôt deux mois. J'avais laissé mes Condottières au-dehors mais je savais qu'au moins l'un d'entre eux, dès le lendemain ferait en sorte que mon paternel soit informé de ma sortie. Bien que je me doute qu'il filtrait probablement les informations me concernant qu'il faisait parvenir à mon tyran de père. Il était évident qu'aucuns de mes trois gardes alloués et collés à mes basques ne l'avaient prévenus de mon mariage. Sinon il est clair que je l'aurai déjà vu débarquer.

Seurn avait accepté de m'accompagner, c'est donc à son bras que j'arrivais. A l'entrée se trouvait une jeune femme rousse qui m'était, le croyais-je, complètement inconnue. Mais la première chose que je remarque, ce sont les hommes et les femmes d'arme dans la salle. Forcément, ce n'est pas à un singe que l'on va apprendre à faire la grimace et mes embrumées ont tôt fait de noter avec quelle dextérité la sécurité des lieux est assurée.
Pour finir par se poser sur une silhouette connue. La Comtesse est là.


" - Latha math. Bonsoir. Son Excellence Charlyelle Ileana McAlayg-Eriksen. Chancelière du Périgord-Angoumois et Louvetier royal."

Simple présentation à la jeune femme rousse qui me parait être l'hôtesse de ces lieux.

latha math : bonsoir.
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Odeline_de_vissac
Elyzabeth prépara son épée et ajusta sa dague. Elle passa un coup de brosse sur son pourpoint pour enlever la poussière. Voilà qui est mieux pensa-t-elle. Un bal au Louvre était loin d’annoncer une soirée calme. Le risque de voir éclater une altercation ou pire une tentative d’assassinat pouvait mettre la soirée en danger. Avec l’alcool qui allait être servit, la jeune garde se demandait comment les gens allaient finir. Certains ne savaient pas boire, elle avait déjà vu ça dans les tavernes. Elle espérait que les gens qui se rassembleraient ici serait mieux éduqués que ceux de certains bouges qu’elle avait vu pensa-t-elle en entrant dans la salle de bal.

Elle aperçut d’un regard le Capitaine. Il était déjà sur place. Elle s’avança vers lui pour se mettre à sa disposition. Tout en avançant, elle repéra les différentes portes d’accès à la salle. Il y en avait beaucoup trop, se dit-elle. Une fois que tous les invités seraient là, assurer la sécurité des lieux n’allait pas être une chose aisée. Elle ne put retenir une petite grimace.

Elle se glissa à proximité de son Capitaine, salua son Lieutenant, puis lui murmura :


Capitaine je me tiens à votre disposition, dois-je vérifier la liste des invités? Ou bien voulez-vous que je surveille la grande terrasse?
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Scath_la_grande
Un bal à animer ?
Avec la Réforme Aristotélicienne, c'est possible !
Commandez dès à présent votre couple huguenot assorti et profitez de la super promo, deux pour le prix deux.
Ambiance garantie ! Succès assuré !

En ce bas monde, il n'y a rien de plus rechignant que des réformés se rendant à de futiles mondanités, rétifs qu'ils sont à entrer dans ce qu'ils pensent être un nid à pêchers.
« Un bal ? Vie de Dieu ! Un bal ! Genre... on va danser ? »
L'épouse questionne le mari, un brin outragée par l'idée saugrenue de faire tournoyer son noir cotillon au rythme des instruments.
La musique ? Frivolité ! La danse ? Obscénité ! Un bal ? Hérésie !
Voilà en résume le fond de la pensée mustélidée.
Le Montjoye plus pragmatique – et mieux éduqué – lui répond d'un ton égal que tout ceci, « Ma Dame », est politique.
En guise de réplique, la rousse claque la langue contre son palais, l'agacement sera de mise.

Ayant troqués la cuirasse contre l'étoffe, nos deux réformés s'en vont au Louvre, la mise noire, dans toute la sobriété austère des gens de La Religion.
Le cotillon de la Frayner est finement travaillé et malgré l'apparente simplicité du vêtement, l'on ne peut s'y tromper, c'est un ouvrage d'une grande et rare qualité que Scath affectionne particulièrement bien que cela lui ait coûté un bras.
Les fauves balaient les lieux rapidement, repérant à l'immédiat la stature paternelle avant de dévier sur l'apparente hôtesse de ces festivités.
Apparement, ils sont les premiers arrivés représentant la Lorraine


« Rosalinde.... lo bon jorn, cela fait longtemps... , juste à temps de retenir un RosaDinde ça l'aurait foutu mal, je vous présente monsieur mon époux, Amédée de Montjoye, Marquis souverain d'Arlon. 
Amédée, je vous présente... une connaissance Rosalinde de... Volebas Fouletrotte.. ? Rosalinde quoi. »


Il y a comme une incertitude à qualifier la Rosa, là.
Hé rouquine ! Si tu viens me parler du Rouge, il y a fort à parier que la timbale finisse au fond de ton joli gosier, cassant au passage la rangée d'émail qui te sert à agrémenter ton sourire.
Bon c'est quand qu'on picole ?

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Scath : 0 - La Mort : 1 / Red is Dead
Shantaram
La jeune gouverneur, nouvellement élue en Orléans, arrive enfin dans la grande salle de réception du Louvre.

La jeune femme est peu habituée aux fastes royaux, c'est même la toute première fois qu'elle met les pieds en ces lieux et c'est un peu fébrile qu'elle se présente l'entrée.

Elle est accompagnée du Secrétaire d'Etat Targarys accompagné de sa fiancée, de plusieurs de ses amis blésois notamment les époux Bellefort-de Grimaud, Garance, Lorraine de naissance et nouvelle diaconesse à Blois et Laceter. Le reste de la délégation orléanaise suit le petit groupe déjà présent.

La blonde s'est mise sur son 31 pour l'occasion



Elle entre timidement et cherche du regard Rosalinde qu'elle aperçoit bientôt.


-"bien le bonjour à vous Rosalinde, comment allez-vous ? pas trop tendue par l'organisation de cette journée ?"
Soren
[Auberge du canard goulu, Paris, quelques heures avant...]


La meilleure façon d’obtenir quelque chose d’un homme, c’est de flatter son orgueil d’une façon ou d’une autre. Il n’y a pas d’exception. Aucune...même si certaines apparences peuvent être trompeuses. Accoudé sur la couche qui quelques instants plus tôt encore avait été le théâtre d’un jeu beaucoup moins tranquille, mes yeux se portent sur la silhouette de Charlyelle. Ils la détaillent, l’apprécient. Elle est entrain de revêtir sa nouvelle robe, tout juste sortie de l’atelier des doigts d’or et moi, je n’en perds pas une miette: chaque geste qu’elle pose, chaque ruban qu’elle noue avec soin, chaque pli qu’elle replace avec attention. Elle fusionne véritablement avec cet accoutrement. D’une main elle s’empare de la brosse et lisse sa chevelure brune qui finit entortillée dans l’élégance d’un chignon, avec juste ce qu’il faut de mèches qui s’en échappent pour mettre une touche de séduction, une once de sensualité. Oui, juste ce qu’il faut. C’est vrai, on me qualifie souvent de bavard mais il y a des moments où le silence est d’or et c’en est un.

Le Louvre. Un bal. Pourquoi, moi qui n’ait aucune accointance particulière avec la royauté française, ai-je accepté de venir ici? Je vous l’ai dit: l’orgueil. Dans quelques heures, elle me donnera le bras, et je montrerai à toute la France que cette dame, c’est avec moi qu’elle est, ce soir et tous les autres. « Vous la trouvez en beauté? Qui? Oh... Oui! Je rejoins votre opinion. Permettez? Allons l’aborder! Mon épouse sera ravie de faire votre connaissance ». Ah! L’orgueil masculin! Et puis, je sais qu’au fond d’elle-même, elle désire vraiment être ici. La mère Crouzy ne dit-elle pas : « Qui prend chancelière comme épouse, accepte aussi tous les bals du royaume? »


- Ai-je besoin de te dire que je te trouve ravissante ou le lis-tu à la lueur de mon regard?

Fini de paresser! Dans son dos, mes mains se posent sur ses épaules et mes lèvres prennent leur dû, quelque part sur le haut de sa nuque, un endroit de son corps rarement accessible: qu’il soit attaché ou qu’on le détache, de piètre qualité serait l‘amant qui ne sait pas profiter de l’aubaine d’un chignon. Pour clore le tout, il ne me reste plus qu’à nouer les fin rubans de sa robe dans son dos, laissant des doigts trainer sur les courbes de son corps par dessus le tissu.

- Qu’elle que soit l’étiquette, la première danse est pour moi Excellence!

Aucune trace d’animosité ici. Non. L’Autre aujourd’hui est tranquillement endormi au fond de sa tanière, ses liens solidement ancrés à la paroi rocheuse. Le ton de ma voix est plus celui de l’époux, de l’amant que du danois en manque de sensation au gout métallique.



[Au Louvre, à l’entrée de la salle de réception]


- Hakon Eriksen, quatrième du nom!

Voilà comment je présente à l’entrée de la salle de bal après que ma chancelière d'épouse en ait fait autant. Après tout, c’est une cérémonie officielle: autant sortir de l’armoire normande le nom officiel même s’il a pris un peu la poussière.

- ... de Helsingør, Danemark, Union de Kalmar...

...enfin en exil forcé depuis mon bannissement mais il est inutile d’entrer dans ce genre de détails. Je doute que cela intéresse quiconque dans l’assemblée ici présente.

- ...Et comme vous pouvez le constater, bras droit de son Excellence MacAlayg-Eriksen!

Référence évidente au bras qu’elle m’a confié afin de flatter mon orgueil masculin! Eh bien! Si j’en crois l’affluence, soit la Lorraine n’attire pas les foules françoyses, soit nous sommes arrivés dans les premiers. Hum...Il n’y a pas grand monde que je connaisse ici mais à vrai dire cela n’est guère une surprise! Ah tiens! Si! La comtesse du Périgord-Angoumois!

- Keyfeya est déjà là. Allons la saluer et ensuite expliquez-moi discrètement qui sont tous ces gens afin que je ne fasse pas de gaffe.

Les bals ont la réputation d’être des évènements ternes, sans vie, où il ne se passe jamais rien. Les mondanités sont souvent sans ampleur. La « Politically correct touch » endort tous le royaume dans une acédie digne de la fin du monde. Ceux qui ont préparé ce bal auront-ils trouvé un moyen de faire mentir cette affirmation?

- Comtesse Keyfeya, mes hommages!

Ahem..Par pitié, ne me demandez pas ce que je fais ici.

- Félicitations pour votre tenue!

Ça, c’est une plaisanterie entre elle et moi, souvenir d’un début de mandat...

- Dites-moi, quel est celui de vos nombreux soupirants qui vous accompagnent ce soir?
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Guylhem
Tenue correcte pour un garde, l’épée bien accrochée à la ceinture il était fin prêt pour une soirée... inoubliable .
L'homme était entré trainant légèrement les pieds jusqu'à ce que son regard se pose dans la salle.
Bouche bée, il écarquillait de grands yeux candides, s'émerveillant de ce qu'il voyait et ressentait.
Des bijoux, des froufrous, des senteurs parfumées, des draps d'or brodées de fleurs d’émeraude et peut être même des étoiles de diamants.
Parmi tant de beautés nouvelles se trouvait la comtesse du Périgord Angoumois.
Femme qui appréciait la loyauté en le caractère, la fermeté en la volonté et la droiture des âmes.
En d'autres circonstances, il serait sans doute venu à l'encontre de cette intrigante au risque même de se faire passer pour un de ses amants peut-être imaginaires.

Guylhem resta un long moment inerte. En son esprit régnaient désordre et confusion.
Pensées semblables à un troupeau de moutons qu'il ne parvenait pas à rassembler tant ils s'égaillaient en toutes les directions. Mauvais point déjà.

Après une reprise de conscience, il inspecta méticuleusement les lieux ainsi que les différentes sorties.
Il s'approcha de la mini foule, sensation de marcher dans un champ de pâquerettes, salua le capitaine,le lieutenant et Elysabeth avec naturel et une certaine retenue pourtant absente de tout calcul.
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https://www.youtube.com/watch?v=paqSsVNafVo&index=35&list=FLY-RQtCY6aHA4mouyCoyDgg
Keyfeya
"Ne pas vivre en couple, c'est renoncer à sa propre légende, c'est perdre l'unité d'une histoire pour acquérir le débraillé d'une rumeur."*

Automne.
Cachée derrière un uniforme impeccable, j'arpente le Louvre pour la seconde fois. Menton relevé fièrement d’une incorporation aussi récente que providentielle, j’entre non en tant que noble fieffée dans la salle de réception, mais comme membre de la Maison militaire du Roy de France.

Près de la porte ou je me suis arrêtée, j’ai tout le loisir d’avoir une vue d’ensemble des invités. Totalement étrangère à ce genre de cérémonie endogame et héréditaire je suis instantanément spectatrice sans laisser paraître une absence de curiosité et la conviction que celle-ci est déjà satisfaite de traditions ancestrales.

Après un tour de piste du regard, je m’avançe lentement vers le capitaine et le lieutenant qui se trouve déjà sur place, ainsi que d’autres membres de la Garde Royal.
Solennelle inclinaison de la tête vers eux pour signifier ma présence et sans attendre le moindre signe de leur part , je me poste non loin, face à la salle.

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Kirinn
Quand la Lorraine est invitée au Louvres, l'aîné des Warenghien s'y présente en tenue d'apparat. Le style reste sobre malgré tout, l'éducation militaire sans doute. Kirinn avait suivi, de loin, un couple de rouge et noir. Précepteur à ses heures perdues, le roux n'avait pas eu une minute à lui depuis pas mal de temps. Ceci expliquait probablement cela. Les occupations du moment avaient été tout autres. Un brin de politique pour le référendum et une grosse poignée de batailles en ordre rangé animait la vie d'un groupe de lorrain aficionados de leur libre-arbitre. Un peu de mondanité pour saupoudrer le tout ne faisait pas de mal. Kirinn avait sorti un vieil uniforme de son armoire à souvenirs des grandes guerres. La couleur était sombre, les boutons dorés. Tiré à quatre épingles, le Warenghien s'était présenté dans la cour d'un château qu'il ne connaissait pas sur la selle de sa plus belle monture. Ca tombait bien, il n'en avait qu'une.

Il connaissait peu Paris. Ce devait être la troisième fois qu'il y mettait les pieds. Quant au Louvres, la visite était inédite. La tactique était simple, suivre. Ne connaissant pas le lieux pour deux deniers, celui que beaucoup percevait comme un géant, bien que ce fut négociable, calait son pas sur celui des personnes qu'il croisait. Tenues de bal plus chatoyantes les unes que les autres, mines ravies ou plus austères, Kirinn suivait les flèches. Un aboyeur public semblait avoir la lourde tâche de faire son travail. Il fallait donc se présenter avant d'entrer. Kirinn se pencha légèrement.


Kirinn de Warenghien dit le Baobab de Lorraine.

Sur ce, le comique de la soirée se décida à faire un pas afin de pénétrer dans la salle, tandis que l'officiant présentateur officiait. D'un regard circulaire, Kirinn parcourut l'assemblée. Objectif rouge, s'il la trouvait, il trouvait les boissons alcoolisées. Kirinn avait soif.
Guylhem
Le jeune homme se posta non loin des invités, surveillant et analysant.

Voilà que la comtesse approchait, petit regard vers les frères d'armes, c'était bon, ils n'avaient pas l'air de faire attention pour le moment .

Citation:
Bonsoir Messire Guylhem, je vois que vous êtes de service, je vous souhaite que tout se passe bien pour vous ce soir.


Votre Grandeur.

La salue avec respect comme elle lui avait si bien appris. Elle faisait une bonne maitresse, oui, oui. Après une brève hésitation se penche discrètement sur elle avec audace.


Je souhaite surtout que tout se passe bien pour vous. Je ne suis, hélas, pas ici pour m'amuser, mais c'est toujours un plaisir de vous regarder batifoler. Vous êtes exquise .


Elle n'avait plus vingt ans la comtesse et alors? C'était un univers nouveau pour lui et il s'en amusé. Lui qui avait renoncé à la fierté du paraitre , choisir la vérité quand celle-ci vous montre tel un homme sans pour autant endosser l'habit flatteur du séducteur.
Il n'avait sans aucun doute, pas mesuré ses paroles.

Vous devriez sans doute y aller, Comtesse. Il serait malvenu de rester. Je suis certain que d'autres occasions se représenteront.


Le visage restait froid mais ses yeux rieurs démentaient de son allure apathique.
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https://www.youtube.com/watch?v=paqSsVNafVo&index=35&list=FLY-RQtCY6aHA4mouyCoyDgg
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