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[RP ouvert] Les lames de Bors

Soren
RP ouvert à tous : PJ, PS, postez comme vous voulez. L’important est d’y prendre plaisir. Vous pouvez considérer que votre perso a été contacté pour se joindre aux lames. Pour le choix des arcanes, premier arrivée, premier servi…



Tout ceci était parti d’une constatation. Enfin non : de deux constatations complémentaires. De un, les routes de comté étaient le jardin d’enfants privilégié des détrousseurs du royaume. De deux, la comtesse Keyfeya Romanova se baladait souvent nue. Ahem…Comprenez par là qu’elle n’avait pas de gardes du corps. Si l’on peut accepter qu’ un prévôt-adjoint en mission « Search and Destroy » se fasse brigander (car après tout ce sont les risques du métier), il est beaucoup moins concevable que le prévôt en personne se fasse dépouiller sur la route. Quand à la comtesse, c’était tout à fait inadmissible. Et puis, d’autres événements étaient venus alimenter cette réflexion. D’autres évènements qui confirmaient que le danger pressenti était bien réel : il semblait que n’importe qui était capable de s’introduire dans les châteaux comtaux et se présenter dans les appartements de la comtesse. Cette fois-là, l’individu ne voulait pas de mal à notre tête couronnée…mais le passé n’est jamais garant de l’avenir. Le temps pressait : il fallait remédier à la situation.

La réflexion était née un soir de taverne à Angoulême, un lendemain de beuverie et de « Montre-moi tes tripes » (Il fallait pour cela remercier Daisy Black qui avait été une organisatrice plus qu’efficace dans ce domaine). En tant que prévôt, Orkaange était responsable de la sécurité de Keyfeya. S’il lui arrivait malheur, c’est la dame de Blanzac qui devrait en rendre compte. L’idée lui plut et c’est comme ça que fut constitué…les lames de Bors !

Oui, oui, je sais : je ne vous ai pas encore dit ce que c’était exactement. Patience, j’y arrive. Les lames de Bors était une unité spéciale de bretteurs émérites du comté. Ils obéissaient aux ordres du prévôt Orkaange. Leur mission principale était la surveillance et la protection de la comtesse Keyfeya Romanova mais leurs attributions ne s’arrêtaient pas là. Les lames avaient été formées pour exécuter toute mission spéciale que lui confierait Orkaange : escorter des personnalités importantes, frapper un centre névralgique ennemi, enquêter sur des phénomènes mystiques qui menaçaient le comté, infiltrer des groupes de brigands qui projetaient de s’en prendre aux villages du Périgord-Angoumois… Pour les lames, seul comptait la réussite de leur mission.

Pour les initiés, il était facile de reconnaître une lame de Bors : ils portaient tous du rose sur la garde de leur rapière. Pour certains, le rose couvrait entièrement la garde. Pour d’autres, ce n’était que de discrets entrelacs. Et puis, Orkaange avait fait créer par un enlumineur un jeu de tarot particulier pour les membres de cette unité. Chaque lame avait choisi comme nom de guerre l’une des arcanes du tarot. Et chacun d’entre eux était représenté sur sa propre carte du jeu de tarot des lames. Chaque lame possédait son propre jeu.

Les lames de Bors se réunissaient dans les souterrains d’un vieux château en ruines limitrophe aux terres de Blanzac. C’est là qu’ils s’y reposaient, débattaient des décisions à prendre, des actions à réaliser. Jusqu’à présent, cette jeune unité spéciale n’avait pas de chef. Pas encore. Leurs faits d’armes étaient limités…mais connaitrait-on un jour tous leurs exploits? Le comté du Périgord-Angoumois saurait-il un jour ce qu’il doit aux lames de Bors ? A cet instant, des souterrains d’un château en ruines, sortaient des bruits de lames qu’on aiguise, des chopes qui se cognent…et des ronflements inquiétants.

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Cmyrille
Vu les allers et venues quasi perpétuels qu'il subissait depuis des semaines, voire des mois, il n'était pas encore familiarisé avec son château. Et en encore moins avec ses terres. Si ce n'est les vignes. Ça oui, il les avait déjà visitées plusieurs fois. Mais les couloirs du château, non. Il sait à peu de choses près où se trouvent les cuisines, sa chambre, les latrines et son bureau, mais sorti de ça... Même pas la cave.
Alors imaginez un peu sa surprise, en chemin pour rentrer au château de Blanzac, de tomber sur un espèce de machin en ruines. Peut-être un reste d'un ancien donjon, ou un truc comme ça, planté en haut d'une légère colline dominant ses vignes.

Vous voyez déjà poindre la démarche non ? Des vignes. Une ancienne forteresse qui a vue sur les dites vignes. Un pochetron. Pardon, un riche propriétaire terrien amateur de bons produits viticoles du terroir angoumoisin. Ben forcément, ça va finir avec quelques travaux pour remettre en état la tour et mettre des plantons en haut pour surveiller ses vignes et ses gens qui y bossent.
Le lendemain de la découverte, le voilà donc à visiter le bordel accompagné de son constructeur personnel de cathédrale, échappant de justesse à une pierre qui s'arrache d'un mur, esquivant une poutre effondrée en travers du passage, se plantant en haut d'un amas d'éboulis pour toiser les terres en contrebas d'un air satisfait et supérieur. Le maçon (enfin le "constructeur de cathédrale") prenant des notes, chiffrant les dégâts et les travaux à faire, se prenant quelques baffes à chaque annonce de prix, voyant son salaire personnel réévalué à la baisse à chaque fois.

Puis un bruit qui les interrompt dans une discussion animée à propos d'un plancher en bois de chêne à installer en haut de la tour. Et ça vient d'en bas. Mais vraiment bas quoi, genre comme si il y avait quelqu'un sous la tour. Le maçon se prend un énième taquet pour ne pas l'avoir informé qu'il y a un souterrain, même si, il faut bien le reconnaitre, il ne risquait pas de le savoir puisqu'il effectue lui-même sa première visite des lieux. Ils se mettent donc en quête de l'entrée du souterrain, soit un trou béant dans un plancher d'une des salles attenantes à la tour. Les bruits s'intensifient d'ailleurs à mesure qu'ils s'enfoncent dans les abysses. Et ils finissent par tomber sur les occupants du lieu. Non, pas des rats. Enfin...


- Bordel de foutrecouilles ! Qu'est-ce que vous foutez là Sor... Soeu... Robe... Machin ?!

Il prend sa pose "propriétaire terrien", le menton levé, le torse bombé, les poings sur les hanches.

- C'est fou ça. En ce moment, dès qu'il y a un truc qui me coûte du pognon, vous êtes dans les parages.
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Soren
- Ah Myrtille! Vous tombez bien!

Myrtille!?!?!?! For fanden! Qu’est-ce qu’il faisait là? Dans NOTRE salle de réunion ? Avait-il perçu la surprise sur mon visage lorsqu’il m’a interpellé ? Était-ce lui la nouvelle recrue dont on m’avait parlé ? Ça ne serait guère étonnant. Myrtille devait déjà avoir l’habitude d’obéir à son épouse alors il était naturel après tout qu’il devienne une lame de Bors.

- Ici, nous n’avons pas l’habitude de nous appeler par notre nom…mais par celui de notre arcane. Venez, entrez, faites comme chez vous. Ça le sera sous peu.

Oui, je sais. Je l’ai appelé par son nom alors que je viens de dire que nous n’utilisons pas de nom ici. Alors si je dois fournir des justifications pour chacun de mes gestes et chacune de mes paroles maintenant… De un, Myrtille n’est pas encore une lame. De deux, l’effet de surprise nous joue bien des tours…et de trois, bah..tant pis!

- Prenez place, je vous prie. Je ne savais pas que nous avions une nouvelle initiation aujourd’hui. Elle ne nous a pas prévenu. J’imagine donc qu’elle devrait se présenter sous peu.

Et au creux de l’oreille car après tout cela n’a pas besoin d’être rendu public tant qu’il n’a pas été initié…

- Alors dites-moi, avez-vous choisi le vôtre? Hum?

Tout en parlant, je me saisis du jeu de carte qui était posé devant moi sur la table, cherchant une carte bien précise.

- Ici, c’est comme ça que je m’appelle… Dis-je en tapotant du doigt sur le dessus d’une carte que j’ai enfin trouvé et posé sur la table devant Myrtille.



- Votre rapière a été livré et votre jeu de carte également. La garde est entièrement rose. C’est ainsi qu’elle l’a demandé. Il y a juste de fins liserets noirs représentant deux coeurs entrelacés. J’imagine que c’est elle qui l’a demandé.

Quand à la rapière qui pendait sur mon côté gauche, elle était purement décorative. Cela faisait maintenant des années que je n’étais plus capable d’utiliser la moindre arme blanche. Mon bras flanchait à chaque fois que ma main en tenait une. Le front se perlait de gouttes de sueur et j’avais la tête qui se mettait à tourner comme si j’étais prisonnier de la roue du moulin à eau de la mère Crouzy.

- Puisque vous vouliez parler d’argent, nous aurions besoin de quelques écus…Et je me suis dit qu’un noble fortuné comme vous pourrait sans doute avoir quelques coffres dont il ne sait quoi faire. C’est que la recherche de renseignements est une activité couteuse. L’italienne est vorace…Et puis le Juge n’a pas de cheval. L’impératrice a des dettes de jeu auprès de certaines personnes peu patientes. L’amoureux doit vendre son corps pour pouvoir manger à sa faim…Sans compter que si nous avions a petit manoir avec dépendances, écuries, forge, etc… Nous pourrions être bien plus efficace. Vous voulez un peu de vin ? On l’a « emprunté » chez un producteur du coin. Si vous êtes amateur de vin, n’ayez pas de trop haute attentes. L’homme n’y est pour rien mais on dirait qu’il y a une malédiction sur les vignes du coin. Pas assez sucrée…Ça a un gout de pisse-dru…mais on n’a rien de mieux actuellement…
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Lupin_darc
    - Alors... Elle a dit près du château de Blanzac... une vieille ruine...

    Le blondinet nouvellement naturalisé Périgour... dois... dassien? ... il faudrait qu'il se renseigne au plus vite là-dessus. Bref. L'ex-Franc comtois s'était vu proposer par la prévôte "herself" - excusez du peu - de faire partie d'un ordre dédié à la surveillance et la protection de la Comtesse.
    Soucieux de bien plaire et de s'intégrer rapidement et efficacement dans son nouveau comté d'adoption, le jeune blond accepte cette mission hautement périlleuse mais non moins excitante.

    Cheminant sur... un chemin quoi, il aperçoit un pont qui enjambe un petit ruisseau. A voix basse, il se remémore les explications sur l'itinéraire à suivre. C'est qu'il est pas encore bien habitué à se repérer dans la région.

    - Au pont, tournez à droite... puis tout droit jusqu'au château.

    Le blond emprunte le pont, puis tourne à droite et reprend le fil de ses pensées.
    Bon, la protection, il a vaguement une idée de ce que ça englobe. Empêcher les malandrins et autres renversationneurs de pouvoir de s'en prendre à la personne de Sa Grâce la... comment qu'elle s'appelle déjà? Bref. Lupin n'est pas exactement ce qu'on peut appeler une fine lame et il est plus à l'aise avec les armes de tir, mais quand il s'agit de mettre une mandale à un type, il est pas le dernier des derniers.

    Par contre, la surveillance? Quésako? Ne serait-elle pas libre de faire ce qui lui chante la nobliote? De voir qui elle veut et quand elle veut? Et si elle s'arrête près d'un bosquet pour couler un bronze, est-ce que Lupin devra la suivre et l'espionner? Puis rapporter la chose à la prévôte? Cette partie-là de la fonction mérite certainement quelques éclaircissements.

    Le blond s'arrête et zieute autour de lui. Pas de ruine à l'horizon et le chemin déboule sur un champ de vignes jusqu'à perte de vue. C'était pas prévu, ça. Il a du se tromper quelque part.

    - Pisse de vache! Il est où ce satané château?

    Le voilà qui revient sur ses pas, tourne à gauche, tout droit, demi-tour, à droite et qui s'aperçoit que depuis le début les tours branlantes de la ruine en question sont dans son dos. Bref, il a retrouvé son chemin. Mais il commence à avoir le gosier qui gratte sec à force de tourner dans la campagne périgo*phrase à compléter*.

    - Me voilà, Lames de Bors!

    Tandis qu'il approche, des voix se font entendre. Il n'est donc pas le premier sur les lieux. Tant mieux. Lupin déteste être le premier arrivé quelque part. Il aperçoit même une silhouette qu'il connaît déjà et qu'il a surnommée "Le mari de la croquemitaine" pour des raisons qu'il serait trop long d'expliquer ici. Et au ton de sa voix et de sa posture il est tout sauf ravi.
    Comme Lupin s'est permis d'offrir une rose à la croquemitaine en question, et ce devant les yeux de son mari, il se doute qu'il est pas dans ses petits papiers.


    - Aïe, il est là, lui aussi?

    Les deux hommes sont en pleine discussion et le blond les écoute, discretos, dissimulé encore par un pan de mur.
    Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière encore. Il entend l'autre blond énumérer un certain nombre de personnes faisant partie de l'Ordre. L'italienne? Le juge? L'impératrice? Mais qui c'est tous ces gens? Et où sont-ils, là? Dans quoi il s'est encore fourré, le blanc-bec? Il comprend que le mari de la croquemitaine va servir de poule aux oeufs d'or pour l'Ordre. En gros c'est lui qui tient les cordons de la bourse.


    - Suis mal barré, là...

    Voilà que l'autre blond propose à boire. Lupin sent sa langue toute pâteuse et sa glotte faire un bruit douloureux. Il a soif. Il boirait bien un peu de vin lui aussi. La tête lui tourne presque, à rester là sans bouger. Et puis il s'est pas tapé tout ce chemin pour rien. Il veut se rendre utile, voire devenir un héros, pourquoi pas? Il est jeune, il est pas trop mal fichu. Pourquoi que le mari de la croquemitaine s'opposerait à ce qu'on l'engage?

    Redressant les épaules, bombant le torse, le jeune homme sort de derrière son muret et s'avance vers les deux hommes.

    - Salutations! C'est bien ici qu'on peut s'engager dans les Lames de Bors?

    Comme il se doute que l'autre blond n'a aucune idée de qui il est, il enchaîne.

    - Je me nomme Lupin Darc. C'est la prévôte qui m'envoie. Et je veux servir mon Comté. Pas l'fromage, hein?! J'parle du Périgord. Bien sûr.

    Sourire un brin désinvolte. Un doigt vient pointer le tonneau de picrate.

    - Et heu... j'veux bien une goulée de votre pisse-dru, là. Fait soif.

    Comme ça il sera pas venu pour rien.
Soren
Quoi? Comment ? Un autre!?!?!?!? Mais..Mais…Il n’y a qu’une nouvelle rapière! On aurait deux intronisations aujourd’hui? Le Cheffe me cacherait-elle des choses à l’insu de mon plein gré? Non. Je n’ose y croire. Sans doute apportera t-elle une nouvelle rapière et un autre jeu de tarot. Ou alors, elle va remettre son intronisation à plus tard? Ou alors cette rapière-là n’est pas pour Myrtille ? Non, pas possible! Sur celle-là, il y a deux coeurs entrelacés : elle ne peut tout de même pas donner une telle arme à une autre personne que son époux ? Surtout à un homme avec un physique si avenant. Ça ferait jaser si elle faisait ça. Ouais, lui au moins, on ne devrait pas avoir trop de difficultés à le faire nommer au service de la Comtesse. Je doute que Keyfeya trouve quelque chose à redire à un pareil garde du corps... même s'il est tout de même un peu jeune pour elle.

Allez Seurn! Lève-toi et viens accueillir le nouveau venu.


- C’est effectivement ici que se réunissent les lames…en secret.

Enfin, je ne sais pas vraiment si c’est encore secret ou pas…

- Ici, je me nomme Le Pendu. Rien d’autre. Je vous en prie : prenez place autour de la table. D’autres personnes devraient nous rejoindre avant que nous commencions la réunion.

- « Seurn mon grand, qu’est-ce qui te prouve que c’est Orkaange qui l’envoie? »

Il a dit que c’est la prévôte qui l’envoie mais ça tout le monde peut le dire. Je reconnais que d’habitudes les espions au service de l’italienne font preuve de plus de subtilité que ça dans leur tentative de pénétration mais on n’est jamais trop prudent. Ça serait du plus mauvais effet si la comtesse Keyfeya se faisait trucider par un espion qui s’est introduit auprès d’elle par l’intermédiaire des lames de Bors...

- « Seurn mon petit, qu’est-ce que tu vas inventer là? On dirait le comportement d’un homme qui serait un brin jaloux? A t-il une trop belle gueule à ton gout ? Hum? »

Ne dis pas n’importe quoi voyons! Je n’ai rien à lui envier. Tu sais très bien que la beauté sauvage nordique fait toujours des ravages.

- « Vraiment ? Et c’est à cause des ravages de ta beauté sauvage nordique que tu dois débourser de telles sommes pour passer une nuit au bateau ivre? Tu sais que les bons troubadours se font offrir le gîte et le couvert en échange de quelques chansons ? »

Rhaaaaa…Ne dis pas n’importe quoi. Toi, tu sais très bien que je dois faire extrêmement attention lorsque l’on parle de recrutement. L’italienne n’est pas la seule qui aimerait abuser des lames. Il s’est prévalu d’être recommandé d’Orkaange? Eh bien, Il est facile d’attendre la confirmation de Orkaange à son sujet, non?

- « Jaloux! »

De toute façon, il est trop jeune pour plaire aux femmes.

- « Jaloux! »

D’un geste de la main, je l’invite à prendre place de l’autre côté de la table et pendant ce temps, je me penche vers Myrtille et lui chuchote.


- Tenez-le à l’oeil Comte! Tant que votre épouse n’a pas confirmé son parrainage, le beau gosse reste suspicieux dans mon esprit.

Puis, un à un je remplis les verres disposés au centre de la table et les fait passer devant chacun des participants.

- Sachez Sieur qu’ici on ne sert pas directement le comté…Mais je vais laisser cela pour plus tard. Nous aurons amplement le temps de discuter de tout ceci quand Elle sera là.

Non…Ne pas trop en dire pour l’instant…Non.

- J’espère que vous daignerez excuser le manque de ravitaillement mais nous avons eu quelques soucis avec le fond de roulement de notre petite caisse ces dernières temps. L’acier coûte cher de nos jours. C’est pourquoi Comte, je suis heureux de vous voir à notre table…

Ahem…Pas très diplomatique ça...

- … car Il parait que votre vin est excellent!

Ah! Bien rattrapé le danois!

- Je ne sais ce qui se passe avec l’approvisionnement en Nectar Bergerare en provenance du domaine de Lubna de Montagrier. Il ne nous reste plus que 3 bouteilles. Nous allons donc les garder pour une grande occasion. Quand à la bière de Ste-Illinda, j’ai cru comprendre que cette année n’était pas une grande année pour le houblon.

Ça Seurn, c’est ce qui s’appelle meubler le temps en attendant qu’Orkaange pointe le bout de son pif. Allez, Debout et lève ton verre!

- Messires ! Mes dames! Je lève mon verre à la Comtesse Keyfeya! Longue vie à la Comtesse! Longue vie aux lames!

Et comme de coutume, me voilà à frapper mon verre contre celui de Myrtille puis à avaler une gorgée de ce pisse-dru. Pas besoin d’attendre que le Comte fasse de même avec son voisin de gauche pour faire descendre la piquette dans le gosier. Ouach! Il est vraiment infect! Euh…le vin. Pas Myrtille.




Origine du Toast (Wikipedia) : Selon Daniel Lacotte, celui qui ne trinque pas devient soudain suspect de vouloir s’écarter du groupe. Symboliquement, il refuse le partage. Comme l’aurait peut-être fait l’un de ses ancêtres du Moyen Âge en s’abstenant de mélanger son breuvage à celui, empoisonné, de ses convives6. Au Moyen Âge, trinquer était en effet un signe de confiance : l'empoisonnement étant courant[réf. nécessaire], trinquer consistait à échanger un peu de son breuvage avec la personne avec qui on trinque. Trinquer se faisait en deux temps : l'un des buveurs frappait son verre contre celui de l'autre en y versant un peu de son breuvage, puis le second frappait son verre contre celui du premier faisant ainsi de même. À l'époque, les verres étaient en fait des chopes en bois, en métal ou en terre, beaucoup plus solides que du verre.

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Cmyrille
La position en "mec énervé mais qui reste digne parce que c'est lui le patron" ne semble pas si efficace que ça en fait puisque à peine il a fini de gueuler que le Robert enchaine comme si de rien n'était. Il lui parle de rapiécer un jeu de carte, lui tend une enluminure en lui disant que c'est lui. Y'a marqué pendu dessus.

- Oooouuuhhh mais va falloir me donner l'adresse de votre enlumineur hein. Il prédit aussi l'avenir. Je vous vois bien finir pendu par les pieds au dessus de la porte de Blanzac oui.

Mais sans broncher, il continue son laïus. Il ose l'outrecuidence jusqu'à même lui demander du pognon. Non mais vous imaginez ? Et du Vin ! Nan mais là, la coupe est pleine !!

- Ouai. Pendu. C'est bien ça.
Concepteur de pyramide ?


Il se tourne vers son accompagnateur.

- Veuillez rajouter une potence au projet de rénovation s'il vous plait.

Puis, quelques instants plus tard, se pointe le jeunot qu'il a croisé en taverne à Bergerac. Celui qui a osé offrir une rose à Ork. Celui qui, d'ors et déjà, devrait avoir une main coupée pour un tel acte. Et Robert ne lui laisse pas beaucoup plus de temps pour respirer qu'à lui. Il se permet tout de même quelques petits commentaires par-ci par-là, sans trop en abuser, faudra pas que le taxe de volubile après.

- Ouai, le pendu. Ça sera public, si vous voulez venir. C'est toujours sympa les pendaison.

...

Le tenir à l’œil ? Pour sûr ! Il drague ma femme c'ui-ci.

...

Vous serez mort avant de voir mon pognon Robert.

...

Ouai... Santé.


Et lui de descendre sont godet sans aller le frapper contre celui de Lupin, parce qu'il participe pas. A rien. Jamais. Sauf à leurs obsèques à cette bande de cons. Non mais.
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Lupin_darc
    - C’est effectivement ici que se réunissent les lames…en secret.

    Aoutch! Voilà ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat. Evidemment, Lupin est courant que l'existence de cet ordre est super top secret. C'est juste que là, il l'a oublié pendant un court instant. C'est certainement la présence du mari de la Croquemitaine qui l'a perturbé. Oui c'est forcément sa faute.

    Le blond lâche un petit sourire crispé. Fera mieux la prochaine fois.

    En même temps, il part du principe que les gens présents sont au courant pour l'Ordre des Lames, sinon que feraient-ils là? Il se sent zieuté, détaillé par le menu, par le grand blond qui s'adresse à lui. C'est vrai qu'il est jeune et peu expérimenté, mais son visage inspire plutôt confiance aux gens en général. Sauf que là, il arrive visiblement comme un cheveu sur la soupe. Vivement que la Croquemitaine arrive et éclaircisse la situation.

    Alors que le Pendu leur sert à boire, Lupin remarque la présence d'un grouillot qui suit le comte comme son ombre et prend frénétiquement des notes sur un parchemin. Tandis que les deux autres échangent des amabilités sur la mort et la pendaison, Lupin se faufile jusqu'au type anonyme et lui glisse à voix basse.


    - Ahem! C'est vous qui rédigez le Pévé? Je vous prierai de tracer mon patronyme, hein? C'était un oubli passager... A la place notez que...

    Le blondinet réfléchit à son éventuel pseudo. C'est qu'il n'a plus bien en tête les arcanes du jeu du tarot. Le pape? Il n'est même pas baptisé, ce serait usurpé. Le monde? Il a bien roulé sa bosse, mais n'est-ce pas un poil prétentieux? La mort? Gloups... il préfère s'en tenir éloigné. Le... mais oui, bon sang, c'est bien sûr!

    - Notez que le Fou est arrivé!

    Voilà. Le Fou. C'est ainsi qu'il se fera appeler chez les Lames. Du moins, si il est accepté. Ce qui n'est toujours pas gagné.

    La main se tend vers le verre de vin qui lui est servi.

    - Longue vie aux lames!

    Il tend son verre vers le comte mais celui-ci reste suspendu dans le vide. Rien d'étonnant à ce qu'il refuse de trinquer avec Lupin, après l'affront qu'il lui a fait.
    Vite, reprendre une contenance.
    Le blondinet dirige le liquide grenat vers la lumière du jour et y plante ses prunelles, histoire d'en observer la robe, puis le hume et finit par y plonger ses lèvres.
    Un petit claquement de la bouche vient conclure la dégustation.


    - C'est goûtu, hein. Ça a du r'tour!*

    Bon, là il s'enfonce, c'est clair. Vite faire diversion.

    - Bon? Qu'est-ce qu'on attend pour se mettre au boulot?

    Le blondin est impatient d'en découdre. Après tout c'est la première fois qu'il s'engage dans quelque chose.

Soren
Le silence avait repris sa place après l’arrivée des deux nouvelles têtes. Au moins cette fois, elles n’étaient pas arrivées dans un panier d’osier. Je dois bien vous avouer qu’ouvrir un panier et y découvrir une tête de mouton fraichement coupée jette un froid dans une assistance. C’est ce qui est arrivée lors de la dernière réunion des lames. Aucune revendication, aucun message. Rien. Le cadeau parlait de lui-même. Si au moins ils avaient eu la décence de mettre les gigots et les côtelettes avec… Depuis leurs récentes création, les lames dérangeaient. C’était une évidence. Mais qui?

- Eh bien, je pense que nous allons commencer sans plus attendre.

Mais qu’est-ce qui retenait donc la dame de Bors? Elle nous envoyait deux nouvelles personnes à introniser et elle est en retard? For fanden! Elle sait pourtant que personne ne peut joindre les lames sans son consentement formel et sans sa participation en personne à la cérémonie d’intronisation? Ouais…Je me demande si c’est la couleur ou la taille de son bustier qui pose problème…ou si elle a perdu ses bigoudis et que sa mise en pli en tient plus. A moins qu’elle ne reprenne sa respiration parce qu’elle a serré son corset bien trop fort? On pouvait entendre voler une horloge….et le tic-tac d’une mouche. Enfin…quelque chose comme ça quoi. Les cartes de mon jeu glissaient sous le pouce, à la recherche d’un fou. Ah! La voilà. Je fis passer la carte dans le fond du paquet, en compagnie des arcanes choisies par les autres lames. Le fou? A son âge? Le gamin avait de l’ambition. A n’en point douter. Le fou est une arcane puissante. Très puissante.



L’impératrice était arrivée sur ces entrefaites. Elle s’assit à la même place qu’à l’accoutumée. Sur ma droite, de deux crans, laissant une place vide entre elle et moi. C’était là un message de sa part et cela me fit sourire légèrement. Comme à chaque fois. Un jour, elle cédera. Il fallait simplement que je prenne mon mal en patience. L’encrier glissa de ma place vers la sienne. Un jour, il trébuchera sur les aspérités de la table. Jusqu’à présent ce n’était jamais arrivé. La plume suivit de peu, enroulée dans un lot de 3 vélins tenus serrés par une fine cordelette de chanvre. D’un geste du menton, je désignais le jeunot qu’elle ne connaissait pas.

- Une recrue, recommandée par notre Cheffe…

Enfin…Je ne voyais pas d’autres solutions. S’il était un espion, il ne sortirait pas d’ici vivant… et la recrue passerait simplement de l’état solide à l’état…éthéré. Je ne pouvais plus attendre. Ce silence devenait de plus en plus pesant.

et… Notre nouveau futur initié que voici n’a pas encore choisi sa lame. En attendant, je vous propose que nous l’appelions… Hum… Rocco.

Rocco? Pourquoi Rocco? Je n’en n’ai fichtre aucune idée. J’aurais pu l’appeler MisterX ou Mister Maggoo ou encore Harpagon…mais c’est Rocco qui m’est venu en premier à l’esprit. Pourtant Myrtille ne rime même pas avec Rocco.

- En attendant qu’elle arrive, veuillez noter chère Impératrice l’ordre du jour de cette présente assemblée… Mais ahem? Rocco ? Est-il possible qu’il…

La tête dodelinait de gauche à droite, oscillant vers la personne qui se tenait derrière Myrtille, comme pour mieux la désigner.

- … quittât les lieux? Nos délibérations doivent rester secrètes et nul non-initié n’a le droit d’y assister.

…D’ailleurs rien que le fait qu’il connaisse ces lieux devrait lui valoir la peine de mort. Voilà pourquoi il y a toujours un varia dans nos ordres du jour de réunion.

- Lames, nous avons une soirée chargée ce soir. Le premier point dont nous devons discuter est l’organisation des gardes de la Comtesse Keyfeya. Chaque semaine, deux lames doivent être affectées à sa surveillance et sa protection rapprochée. Le deuxième point concerne…

Un rouleau de vélin décacheté est lancé sur la table. Il roule, roule et finit sa course près de la main de l’Impératrice.

- Une lettre d’amour de notre Italienne préférée. Cette chère espionne…

L’italienne était une personne qui travaillait à son compte et qui vendait ses informations au plus offrant. Cher. Très cher. Elle était une habile négociatrice, une espionne de haut vol et une séductrice terriblement efficace. La rumeur prétendait qu’elle servait en priorité les intérêts du Pape.

- …qui nous fait part d’un complot qui serait ourdi contre la couronne comtale du Périgord-Angoumois. Fait étonnant: elle ne désire pas une belle somme d’argent en échange de ses informations mais plutôt…Tenez-vous bien….La protection du Périgord-Angoumois. Il faut croire que la donzelle a mis les pieds là où elle n’aurait pas dû. Aussi étrange que cela paraisse. Ce n’est guère dans ses habitudes de proposer un tel marché.

Troisième point… Cérémonie d’Intronisation de deux nouvelles lames : Le fou et…. Rocco.

Et enfin quatrième point….Varia!

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