Zeiss
Le temps avait suivi son cours, inlassable, et les jours étaient passés les uns après les autres. Depuis la fin de l'année 1464, Zeiss n'avait que fort peu quitté Forbach. Depuis le début de l'année 1465, Zeiss n'avait que fort peu quitté sa chambre. Bien que son humeur fut maussade, il avait profité de son enfermement pour s'occuper de sa descendance, qui ne l'avaient pas autant vu depuis bien longtemps. Puis, la maladie l'avait contraint à garder le lit. Tout d'abord, il s'était efforcé de continuer à parcourir le domaine, que ce soit pour s'entraîner, se promener ou jouer avec ses enfants. Jusqu'à ce que son endurance ne lui permette plus de s'entraîner, ou de pratiquer la moindre activité demandant un effort physique trop poussé. Puis, il dut raccourcir ses balades, jusqu'à les arrêter purement et simplement. Désormais, ses enfants venaient lui rendre visite dans sa chambre une fois par jour, voire deux lorsqu'il était assez en forme. Parfois, il se forçait à se lever, ne serait-ce que pour s'asseoir sur la chaise près de la fenêtre, mais cela n'était pas simple.
Il n'avait parlé de son état de santé à personne, et aucun médecin n'était venu. Il n'en avait pas la moindre envie. Seul le personnel de Forbach savait. Peut-être les enfants aussi. Bien qu'il s'efforçait de paraître en bonne forme, ils n'étaient pas stupides. Ceux de l'extérieur qui avaient constaté l'absence prolongée du d'Acoma se doutaient peut-être.
De son lit, Zeiss contemplait le ciel gris au dehors. Cela faisait quelques minutes seulement que ses trois enfants restants avaient quitté la chambre, lorsqu'il fit appeler un serviteur.
Apportez de quoi écrire, j'ai une missive à vous faire rédiger.
Quand celui-ci revint avec le nécessaire d'écriture, il lui dicta le contenu du pli. Il fut scellé et confié au serviteur.
Cela doit être transmis à Satine au plus vite.
Le parchemin fut transmis à un messager de Forbach à qui on avait confié le meilleur coursier disponible. Celui-ci fila à travers les Royaumes, à la recherche de la destinataire. Ce n'était pas une tâche bien simple qu'on lui avait confié. Mais sa mission devait être un succès. coûte que coûte.
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Il n'avait parlé de son état de santé à personne, et aucun médecin n'était venu. Il n'en avait pas la moindre envie. Seul le personnel de Forbach savait. Peut-être les enfants aussi. Bien qu'il s'efforçait de paraître en bonne forme, ils n'étaient pas stupides. Ceux de l'extérieur qui avaient constaté l'absence prolongée du d'Acoma se doutaient peut-être.
De son lit, Zeiss contemplait le ciel gris au dehors. Cela faisait quelques minutes seulement que ses trois enfants restants avaient quitté la chambre, lorsqu'il fit appeler un serviteur.
Apportez de quoi écrire, j'ai une missive à vous faire rédiger.
Quand celui-ci revint avec le nécessaire d'écriture, il lui dicta le contenu du pli. Il fut scellé et confié au serviteur.
Cela doit être transmis à Satine au plus vite.
Le parchemin fut transmis à un messager de Forbach à qui on avait confié le meilleur coursier disponible. Celui-ci fila à travers les Royaumes, à la recherche de la destinataire. Ce n'était pas une tâche bien simple qu'on lui avait confié. Mais sa mission devait être un succès. coûte que coûte.
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