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Info:
Création d'un jumelage entre Bergerac et Orthez ou la livraison d'un silex sculpté par une béarnaise en vadrouille sur requête d'un danois.

[RP]Au commencement une pierre... Oops... Un silex !!!

Eudoxie_
"A pierre qui roule, rien d'impossible !” (Olivier Lockert)

*Angoulême, week-end du 12-14 mai 1465*


Danois ? Béarnaise ? Service...

Il approchait le Saint Graal, oui parce qu'à force de péripéties, voyageurs perdus ou égarés, détours et autres contournements de ligne droite, c'était ainsi que la petite brune avait fini par définir Orthez.
Vous savez ce truc dont on sait qu'il existe quelque part, enfin normalement, mais qu'on arrive pas à atteindre à tel point qu'on finit par douter d'y parvenir ??? Bah voilà ça donnait à peu près ça dans sa caboche à la béarnaise.

Mi-janvier, c'était la période à laquelle Eudoxie avait repris la route avec pour étape finale un retour sur ses terres natales, et nous étions ??? MI MAI !!!!! Nom de....
Comment ça l'inénarrable disait toujours que les lignes droites elle connaissait pas ? Ah bah oui mais là quand même elle avait fait fort de chez costaud quoi.

Dernière péripétie en date une de ses compagnes de voyage qui se trouvait en mode malade et pas qu'un peu, donc... arrêt en Périgord avec pour coup de bol de trouver un médecin "en activité" à Angoulême la belle !!!
Et hop arrêt pour requinquer la malade d'une petite semaine, trop petite au gout de la toubib Patou qui aurait bien gardé le petit groupe indéfiniment, et oui c'était l'effet Eudoxie, l'essayer c'était l'adopter alors en rajoutant la dinguerie de la blondie counasse et le stoïcisme de Black, on ne pouvait que craquer.

Pause de fin de semaine, rencontre de prévôté en la personne du dénommé Soren Mac truc truc qu'il ne fallait d'ailleurs pas prononçer "Soreyne" mais Seurn... Bref prévôt danois de son état qui pour une blague potache avait quand même failli porter plainte contre elle hein !!!
Ceci dit, de discussions en boissons, le blond se hasarda à demander un service à la jeune femme qui se rendait en Orthez, à savoir la livraison d'un silex lié à l'histoire d'une guerre ou d'une bataille, Eudoxie n'avait pas tout bien compris.

En quoi promener un caillou était un problème, la brunette allait là-bas, ça ne lui coutait donc rien de glisser un bout de silex dans le convoi, la chose fut donc entendue, ainsi que le fait que Soren lui en devrait une.
Quand ? Comment et pourquoi ? Ca l'avenir le dirait. En tout cas, parti avant la jeune femme et ses amis, l'homme devait donc voir pour que tout soit prêt lorsqu'Eudoxie passerait par Perigueux afin de récupérer la dite "pierre" qui scellerait une potentielle entente entre les comtés du Béarn et du Périgord.

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Soren

    « Silex and the city - C’est pas l’homme qui prend la pierre* »


…C’est la femme. Enfin…la Béarnaise. Celle que j’avais croisé en taverne alors qu’une partie de la famille Corleone faisait un tour de France des villes qu’elle avait pillées par le passé. J’imagine qu’après Angoulême, ils fpasseraient en Limousin, pour finir par visiter Sarlat, leur ville de prédilection. Par deux fois, ils avaient pillé la ville. Par deux fois…dont l’une pour une histoire de coeur dans laquelle j’étais l’un des deux acteurs principaux. Mais revenons plutôt à la béarnaise. Lorsque je l’ai croisé en taverne, j’avais eu une idée de génie il faut tout de même l’avouer : pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ? Comment ça? Laissez-moi vous expliquer. Asseyez-vous confortablement près de votre cheminée en compagnie de votre Ste-Illinda préférée. Oubliez l’herbe à pipe, ça sent mauvais. Fermez les yeux, laissez-vous bercer par votre chaise à bascule. Prenez votre chat sur les genoux si ça vous fait plaisir et ouvrez vos esgourdes.

Revenons si vous le voulez bien quelques années en arrière, fin 1461 pour être plus précis. A cette date, l’une des dix plus fines lames du royaume (qui était aussi l’un des dix meilleurs amants du royaume selon le guide Go et Mayo), un félon à couronne du Périgord-Angoumois, avait décidé de se venger de la perte de ses terres périgourdines. Je sais, vous pouvez trouver ça mesquin mais nous ne sommes pas ici pour juger. Nous sommes ici pour comprendre pourquoi une béarnaise vient à Périgueux chercher un silex bergeracois pour le ramener à Orthez, dans le lointain Béarn (La légende ajoute « Que jamais elle ne retrouvera » …mais ça, ça reste une légende).

Reprenons donc….Pour se venger, le félon décide alors de monter une armée. Pour cela, il reprend contact avec toute la racaille qui écume les terres du royaume. Il promet ce qu’il ne peut donner (Enfin…excepté son corps mais ça, il le fait avec plaisir) : écus, gloire, terres, titres de noblesse. Il est doué notre félon. Très doué. Il est charismatique et il a beaucoup de relations. L’armée qu’il monte est colossale. Savez-vous où il a monté son armée? En Béarn. Savez quelle ville il comptait attaquer? Périgueux. Et savez-vous quelle ville il a finalement conquise? Bergerac! Mais à quel prix! Un prix tellement élevé qu’il en a pleuré toutes les larmes de son corps, de son coeur. Et quand on a un coeur dur comme la pierre, quand on pleure, ce sont des larmes de silex qui perlent de nos yeux. Enfin, ceci est bien entendu une version abrégée de cette légende du Périgord-Angoumois. Si vous voulez en savoir plus, visitez donc la bibliothèque principale de Périgueux, vous y trouverez certainement ce que vous cherchez**.

Depuis quelques temps, je cherchais à commémorer ce petit bout d’histoire du Périgord-Angoumois. J’avais même écris au maire de Bergerac pour qu’il prenne contact avec le maire d’une ville du Béarn de taille similaire à la sienne. (de ville…je veux Bergerac hein. N’essayez pas de comprendre autre chose). Orthez fut choisie comme la représentante béarnaise. J’avais même pris contact avec le maire de Bergerac pour lui suggérer un jumelage entre Bergerac et Orthez. Après tout si vous voulez rendre les guerres caduques, la meilleure façon est de lier des amitiés inaliénables entre les peuples. Oubliez les dirigeants: ils ne sont que de passage en haut de l’échiquier politique. Si vous travaillez à éduquer les populations vous obtiendrez à long terme des résultats bien plus payants que si vous cherchez à payer des dirigeants. Bref, j’avais contacté le maire de Bergerac et je m’étais ouvert de ma proposition de jumelage. Sa réponse fut ambiguë, comme d’ailleurs toutes les réponses qu’il me donne : « Oui, c’est intéressant. Allons-y s’il le faut ». Intéressant non? Je lui avais même donné le nom du bourgmestre d’Orthez : une certaine Colombe. Bref, il n’avait plus qu’à envoyer l’invitation et à me dire : occupez des festivités danois! Mais non. Rien. J’ai moi-même contacté la bourgmestre d’Orthez pour savoir si elle avait reçu un message du maire du Bergerac. Rien! Il faut croire que le maire de Bergerac est malchanceux et que tous ses pigeons sont morts en route. Enfin…Lui, à part draguer Patou en taverne, il ne fallait pas s’attendre à grand chose de sa part.

Vous comprendrez donc que lorsque la providence mit Eudoxie sur ma route dans une taverne à Angoulême, mon esprit n’a fait qu’un tour (Je ne vous permets pas de dire qu’il n’a pas les compétences pour faire plus qu’un tour hein!). Et voilà pourquoi, ce jour-là, à la pétrocorienne, une armoire normande vint frapper virilement sur l’épaule d’une orthézienne.


- Puis-je me permettre? Je me présente Maître Pierre, tailleur de pierre à Bergerac. Seriez-vous par hasard la dénommée Eudoxie? Si oui, j’ai quelque chose à vous remettre de la part de mon client, le prévôt du Périgord-Angoumois.

Et de poser sur la table, une sculpture d’environ un pied de haut sur un pied de long et un demi-pied de large.

- Comme vous pouvez le constater, elle représente un soldat blessé, allongé au sol et une âme charitable penchée sur lui qui lui porte assistance.

Pourquoi pensez-vous qu’il fâllut que le tailleur de pierre décrive ce que cela représentait? Hum?

- À l’origine, l’oeuvre devait faire cinq pieds de haut…Et puis ça a changé je ne sais pas pourquoi. Vous aimez?

J’ai dit « d’une pierre deux coups moi » ? Deux coups? Vraiment? Je ne me rappelle plus…









edit pour ajout du tag "Challenge RP"

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Eudoxie_
"Je ne vous jette pas la pierre"*

*Perigueux 16-18 Mai 1465*


Silex ? Pyrex ? Latex...

Comment ça la marionnettiste a fondu un fusible ??? Euh... Ouais pas impossible, va falloir la recadrer fissa non vous croyez pas ?
Bah alors mémère tu pètes un câble ??? Inspire, expire, lâche tout c'est bon là ? Bon maintenant tu reprends le cours de mon histoire et sans faux pas tention hein !!!!

Pirouette ? Cacahuète ? Silex !!!

La petite brunette (caractérielle oui oui) avait fini par réussir à quitter Angoulême malgré toutes les tentatives de Patou pour les retenir : inoculation de maladie, tentative d'enivrement, démontage de roues des charrettes, j'en passe et des meilleures.
Voyage sans encombre et arrivée au matin dans une ville endormie, ce qui était somme toute normale vu l'heure où l'aurore pointait tout juste le bout de son nez, en cette belle journée de printemps.

Repos pris et troupes passées en revue, la béarnaise se mit à ronchonner à l'absence de certains, il allait falloir se poser plus que nécessaire mais tant pis, ainsi elle aurait plus de temps pour gérer la réception du silex et éviter des soucis.
Soren avait indiqué dans son courrier que tout était prêt et que la légende ou plutôt l'histoire du caillou serait adjointe, l'invitant à en prendre connaissance, elle ne manquerait pas de le faire, à un moment... ou un autre.

La ville endormie s'avéra ne pas l'être qu'au matin, ne s'animant que légèrement aux heures de repas, et n'acceptant que modérément les étrangers en fait, mais ça chacun était libre de ses pensées et ce n'était pas l'inénarrable qui viendrait s'en offusquer, d'autant plus qu'elle était passée entre les mailles du filet.
Toujours était-il que l'ambiance restait bon enfant bien qu'extrêmement acerbe dans les échanges et teinté d'ironie pas toujours très saine, limousins, bretons, périgourdins d'adoption et périgourdines pure souche s'en donnant à coeur joie.

Attablée seule en taverne municipale dans la journée, Eud fut surprise par quelqu'un qui avait décidé de lui déboiter l'épaule en faisant voler la choppe entre ses doigts, la petite brune tournant vivement visage pour découvrir un homme, euh....
Nan pas un homme, du genre humain oui peut-être, mais elle avait devant son regard noir une bête monstrueuse aussi haute que large d'épaule et bon sang c'était pas dieu possible d'être aussi large, quand aux paluches ouh... d'une seule il lui aurait sans doute broyer la tête sans effort.

Au secours...

Bon avec du bol il allait juste lui demander un renseignement, oui voilà un petit renseignement de rien, nom de... La voix était aussi grosse et bourrue que le reste, l'espace d'un instant elle se demanda si tout était en proportion jusqu'à ce que le quidam lui demande si elle était pas bah... ELLE. Et merd...
Sourire faussement rassuré, la petite brune se détendit légèrement en entendant parler du prévôt et voyant apparaitre un bloc de silex plus ou moins bien taillé et représentant plus ou moins ce que lui disait le gars mais franchement même si c'était pas à sauter au regard dans la seconde que c'était autre chose qu'un caillou avec des coups de burin bah elle allait pas lui dire hein.

Hum oui oui je vois, très joli

L'entendant évoqué un truc de cinq pieds de haut, la béarnaise manqua s'étouffer, nan mais oh il était question d'un caillou de base, là on passait à une mini scène, fin en regardant bien ouais y'avait une scène, on avait jamais parlé de statue non plus, pis quoi encore, comment il aurait dit ah oui "fon faden" nan pas ça mais un truc du genre.
Signe rapide au tavernier et choppe glissée vers le géant, qu'est-ce que la choppe semblait ridicule dans ses paluches... ah pour sure on avait pas envie qu'il nous en décolle une, alors tout sourire la jeune femme argumenta.

Oh surement pour le transport, pensez ce serait dommage qu'une telle oeuvre d'art ne se trouve brisée pendant le voyage.

Sourire commercial en prime pour bien faire passer la couleuvre et le cirage qui allait avec, histoire que le Hulk médiéval aille lui déposer le morceau de silex dans la charrette, parce que oui moins petit mais lourd quand même nan mais oh.
Colis récupéré le prévôt en fut informé, le récit du pont de Sauveterre en prime afin de compléter la bibliothèque d'histoires et légendes que l'homme semblait vouloir fleurir du jumelage de Bergerac et Orthez, petit écu à l'obole qui ne lui coutait rien si ce n'est du temps, de l'encre et du parchemin.

Bientôt direction d'Orthez serait prise en traversant Bergerac nul doute que Soren ferait en sorte de vérifier l'intégrité de son "précieux" silex, après tout et si l'inénarrable était une sorte de Pierre Richard en jupon ???
L'occasion avait été belle, l'entente cordiale, mais un accident est si vite arrivé... et Eudoxie si.... Allez savoir hé hé !!!


* Tiré de "Le Père Noël est une ordure"

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Soren
Ainsi fut fait. La transaction commerciale fut conclus et Maître Pierre, tailleurs de son état, déposa son sac sur la table. A l’intérieur se trouvait une autre pierre à l’identique. L’homme sortit un parchemin et un autre paquet enveloppé dans des guenilles de lin. Puis il referma prestement la sacoche de cuir, gardant le double à l’intérieur, manifestement soucieux que personne ne jette un coup d’oeil dans sa besace.

- Ceci…

Il lui tendit le parchemin

- … est pour le maire d’Orthez. Mon client m’a dit qu’il contient une invitation à contacter le maire de Bergerac pour entamer des discussions au sujet d’un jumelage potentiel entre Bergerac et Orthez. Il y a aussi un autre parchemin qui décrit une légende parait-il…mais je n’en sais pas plus.

Puis il poussa vers la voyageuse-marchande-ambulante l’autre colis.

- Ceci est de sa part. Paiement de vos gages qu’il a dit le danois! Ne me posez pas de question, je ne sais pas ce qu’il contient mais je ne voudrais pas vous faire de fausses joies: ce n’est pas un sculpture façonnée par le tranchant de mon burin. Il m’a dit que vous ne pouvez l’ouvrir avant d’avoir livré le colis à son destinataire.

L’homme la toisait de haut. Maitre Pierre n’était pas un mauvais bougre ou une personne malpolie, non. Mais croyez-moi ou pas, même dans les années 1460, être une force de la nature dans un monde de brutes n’avait pas que des avantages.

- Ne m’en veuillez point dame si je ne prends pas place à vos côtés, la dernière fois que je me suis assis sur une chaise dans cette auberge, le propriétaire en a récupéré du petit bois pour allumer sa cheminée. Ah! Je voulais vous dire, si jamais Orthez désire s’embellir, vous pouvez sans problème dire à son maire que je prends des commandes. De toutes tailles. Et pour la livraison…

L’homme fit une moue de connivence, plissant les lèvres comme pour signaler à Eudoxie une complicité naissante.

- Nous pourrons nous arranger. Vous ne devriez pas en sortir perdante.

Ainsi fut fait, le silex était livré passant des mains de son créateur à celui de son livreur. Et lorsque la troupe béarnaise passa aux abords de Bergerac, le prévôt-commanditaire que je suis ne put vérifier si cette « arche d’alliance » d’un nouveau genre n’était point encore réduit à l’état de petits cailloux dont on parsème le sol des maisons bergeracoises pour le stabiliser. Soit elle était passée lors de ma pause-bibine. Soit elle avait volontairement décidé de jouer à cache-cache avec moi pour que je doute d’elle. Ou bien elle avait décidé de prendre par Sarlat plutôt que par Bergerac. Ou un de ses amis avait oublié de se réveiller. Ou elle était malade… ou poutrée…ou brigandée par je ne sais quel trousseur de bourses et de jupons… ou elle m’avait trahi n’étant en fait qu’une escroc internationale revendeuse d’objets d’arts à l’estranger… ou que sais-je encore? Le lendemain, j’ai jeté un coup d’oeil sur les listes de surveillance : Pas de Eudoxie. À la grande prévôté de France, son nom était aussi inconnu. Et les jours qui suivirent, toujours pas de passage du convoi béarnais. For fanden! Mais qu’est-ce qu’elle avait fait?
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Eudoxie_
"Pierre qui roule... Bah pierre qui roule !!!" (Eudoxie Castera)

Colis ? Gage ? Curiosité...

*Feu de camp entre Bergerac et Marmande 19 mai 1465*


Gages ? Gages de quoi... La béarnaise avait dit qu'elle ne voulait pas de rétribution mais qu'il lui en devrait une si un jour y'avait besoin et là elle se retrouvait avec un colis dans des morceaux d'étoffe qui camouflaient jusqu'à la forme de ce qui se trouvait dedans.
Pourtant la veille l'armoire à glace avait refilé ce truc en plus à la brunette, de la part du Danois, pas prévu au programme, et qui l'intriguait.

Feu de camp, paquet sorti, les doigts de la petite brune triturait l'emballage, avec la furieuse envie de savoir ce qui se cachait dedans, MAIS (bah oui faut un mais) le géant avait sorti la phrase qui tue.
Citation:
"Il m’a dit que vous ne pouvez l’ouvrir avant d’avoir livré le colis à son destinataire."

De quoi ???? W.T.F !!!! For fanfan tiens !!!! Nan mais lui demander à elle de pas ouvrir un truc alors qu'elle savait pas ce qu'il y'avait dedans jusqu'a Orthez.... C'était du sadisme à l'état pur quand on connaissait la curiosité maladive d'Eudoxie, et le danois avait eu tôt fait de le comprendre avec ses interrogations diverses et variées sur sa culture et tout ça tout ça.

Oh le... grrrr !!!!

Inspiration, expiration, zenification, non non elle craquerait pas, non non elle lui donnerait pas ce plaisir, même si après tout qui irait lui dire hein qu'elle avait ouvert avant d'être à Orthez franchement.
Et en plus en passant par Bergerac elle n'avait pas vu le blond sur les remparts, bah oui tiens, bien trop content de son coup, il voulait surtout pas qu'elle lui demande ce qu'il y avait dans ce colis maudit qui aiguisait pourtant sa curiosité et allait la rendre dingue !!!!

************
*Bazas 20-22 mai 1465*


Arrivée dans la ville et constatation qui, d'ordinaire l'aurait déjà agacée, et qui avec l'attente de savoir ce qu'il y avait dans ce satané colis ne se faisait que plus grande, il en manquait un à l'appel : SUB !!!
Envie de meurtre, oui, oui, de meurtre, de lui serrer le cou jusqu'à ce qu'il ne respire plus, Lucie et Black avaient été prévenus, à son retour elle l'attachait dans la charrette, clouait, plantait, n'importe quoi MAIS pu bouger.

La chose fit sourire tout le monde, même Eudoxie en définitive, Orthez prenant un peu plus sa dimension de Graal inaccessible, et le paquet tout son côté mystique parce que du coup bah... elle l'ouvrirait jamais.
Quoique franchement entre vous et moi hein, quand la petite brune aura envie de craquer et de voir ce qu'il y a dedans, ben rien ne l'en empêchera en soi, mais pour l'heure quitte à rester à ne rien faire et avoir le temps, nécessaire d'écriture fut sorti dans sa chambre d'auberge.

Parchemin gratté pour tenir le prévôt informé de l'avancée de son silex et, que le voyage se déroulait sans soucis majeur, hormis les retardataires.
Volontairement, même si l'envie était grande, Eudoxie ne questionna pas sur le colis mystère, peut-être céderait-elle avant la fin du voyage.


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Soren

« La curiosité est un vilain défaut…Enfin pas toujours mais là oui! »



    - « Dis Seurn, t’as pas osé quand même? »

    - « osé quoi? »

    - « Ben tu sais, le deuxième paquet pour ton histoire de silex, celui que ton MA ne peut ouvrir avant d’être arrivé »

    - « Ah ça… Oui, j’ai fait ce dont on avait discuté. »

    - « Quoi?!?!?! Pour vrai? »

    - « Oui. »

    - « Alors là…Moi, si j’étais à sa place, je te tuerais pour ça! »


A chaque jour suffit sa peine. Cela fait quelques jours déjà qu’Angoulême est aux prises avec une éruption cutanée de brigands. Un traitement-choc a dû être appliqué pour se prémunir des effets indésirables de la fièvre coupe-jarretières. La localité se portent mieux depuis quelques jours même si elle est encore convalescente. Dans la ville la crainte d’une épidémie de lèpre s’est propagée comme une trainée de salpêtre. Il a fallu mettre aux arrêts sous un motif futile celle qui en était à l’origine afin que le calme revienne dans la ville du NordLe: « atteinte à la beauté du Périgord », il fallait oser tout de même. Ce répit me donne l’occasion de m’occuper de l’activité suivante: La soule.


    - « Eh l’autre! Tu crois que notre porteuse de menhir sait jouer à la soule »

    - « Celle à qui tu as confié ton caillou? J’en sais rien. Elle n’avait pas l’air bien musclé »

    - « On n’a pas besoin de muscles pour jouer à la soule. »

    - « Elle avait pas l’air d’avoir d’humour. »

    - « C’est parce que tu n’as jamais compris le béarnais. »

    - « Elle n’a pas l’air de savoir frapper. »

    - « Tu dis ça parce que tu n’as pas vu ce qu’elle m’a mis derrière l’église! »

    - « Elle ne sait pas draguer »

    - « Ça, je ne peux effectivement pas te dire : il n’y avait que des femmes en taverne à Angoulême. Bref, tu me la recommandes? »

    - « Ouais! »


La foule, ça dessaoule. La soule, ça défoule. L’équipe de soule du Périgord-Angoumois avait un nom temporaire : « les oies blanches ». Pourquoi oies? À cause des élevages présents en Périgord. Pourquoi blanches? Parce que l’équipe appartenait à Dame Éliothine, membre de l’ordre de la dame blanche à l’écu vert. Cela faisait un moment que l’idée avait été lancé de reformer une équipe de soule. Les Sainté Tiseurs poitevins, finaliste de la dernière CSR s’étaient même proposé à soutenir les efforts de leurs voisins. Le défi n’était pas tant dans le fait de trouver onze joueurs, ou onze déjantés (après tout, depuis que les poneys roses avaient envahi le comté, le Périgord-Angoumois devait figurer dans le top cinq des provinces les plus étranges du royaume), c’était le fait de trouver onze déjantés qui avaient le temps et l’envie de participer à un match. J’estimais que la béarnaise remplissait tous les critères requis pour occuper une place dans l’équipe.


    - « Ouais…Elle peut accepter…si elle ne t’en veux pas trop pour la fameuse surprise qu’elle ne peut ouvrir qu’à Orthez. »

    - « Et si elle arrive un jour à Orthez en un seul morceau. Tu vois, j’ai comme un doute à ce sujet. »

    - «  Elle ne t’a pas dit qu’elle avançait et que ton silex était encore en un morceau? »

    - «  Moi, je retiens surtout qu’elle passe par des coins où il y a des brigands et qu’elle avance à pas d’escargot.

    - « Tu as déjà vu un escargot faire des pas toi? »

    - « Ne fais donc pas le malin, tu sais très bien ce que je veux. Si elle arrive à Orthez, ce sera un exploit. Et si elle arrive sans s’être fait brigander, alors là, ça sera simplement incroyable! »

    - « Alors pourquoi tu lui as confié le silex si tu n’y crois pas? »

    - « Parce qu’elle a une bonne bouille… et qu’elle a de l’humour. »

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Eudoxie_
"Pierre qui roule... Vas-y paie ta mousse !!!" (Eudoxie Castera)

Avancée ? Gascogne ? Dernière ligne droite...

*Feu de camp entre Labrit et Mont de Marsan 23 mai 1465*


Petit miracle tout à fait personnel, tout le monde avait suivi, pas de perte à déplorer, pourvu que ça dure, mais jusqu'ici les feux de camp avaient vu un Submarine s'endormir et louper le départ donc la béarnaise se méfiait.
Même si de toute façon il était maintenant attaché au fond de la roulotte et ravitaillé par les corbeaux de poisson que sa belle lui pêchait gentiment de village en village.

Calme, zénitude, repos, et lettre d'un ami cher qui lui aurait presque fait oublier le colis du danois, mais presque seulement hein, le laissant enfoui au fin fond de sa besace pour ne pas être tentée de l'ouvrir.
Est-ce que c'était sa faute à elle si son bébé furet adorait mordre les guenilles de lin et tirer dessus pour jouer quand Eudoxie la glissait dans son sac le temps de se balader à droite à gauche.

Bon... Malheureusement, la boule de poils n'avait encore que peu de force et ce linge qui entourait le mystère était plus résistant qu'il n'en avait l'air, il était fort probable que la jeune femme ne voit rien sauf en l'ouvrant.
Mais pour l'heure un silex à livrer d'ici quelques jours, un barbu à réveiller au coin du feu et toute une clique à remettre en branle pour rejoindre la ville suivante.

************
*Dax 24 mai 1465*


Hosanna... Deux jours de suite que tout le monde suivait la route sans s'égarer, pour un peu la petite brune serait grimpée sur n'importe quoi en place centrale de Dax pour y danser toute nue, si, si à ce point !!!!
Bon fort heureusement y'avait rien de ce genre sur la halle de la ville gascogne, et demain, demain, oh ouiiiii demain elle serait sienne !!!! Orthez, Orthez à portée de mains !!!! Enfin non... de pieds, même de sabots d'ailleurs.

Quelques rencontres, des jeunes femmes en quête de mains pour leur ouvrir fenêtre sur l'horizon et défoncer les murs pour élargir trou en leur demeure, Black proposant d'office le Submarine.
Quoi ??? Rhoooo !!! Mais vous avez l'esprit mal placé c'est pas Dieu possible, un trou dans le mur pour réunir deux chaumines accolées afin d'en faire une seule grande, non mais je vous jures franchement !!!!

Dernière ligne droite et une Eudoxie absolument surexcitée qui reçu dans le calme pesant d'une taverne un pigeon du prévôt inquiet de ne l'avoir vu passé par Bergerac, oui oui c'est ça et la marmotte hein... pfff mais bien sur... S'était planqué fallait pas la lui faire à l'envers non plus nan mais oh !!!!
Et son idée de l'intégrer dans son équipe de soule semblait, il en avait de bonne elle y connaissait que dalle tiens l'orthézienne, mais c'était un truc qu'elle avait jamais fait, alors pourquoi pas en repassant par le Périgord après tout. Un match de Soule d'après ce qu'il lui expliquait dans son courrier c'était pas bien loin du tournoi de marrave helvétique avec une sorte de ballon à trimballer en prime tiens.

Hum ouais ça pouvait être sympathique tout ça, elle y réfléchirait et le questionnerait un peu plus dans son courrier annonçant son arrivée sur Orthez demain, parce que oui demain, deMAIN, DEMAIN !!!!
Et là hein soyons honnête deux secondes, qu'ils arrivent tous ensemble ou avec des égarés, même si la préférence allait à la première option, elle s'en moquait mais royalement elle serait chez ELLE !!!!


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Soren
     « Never cared for what they say
    Never cared for games they play
    But I know
    So close no matter how far
    Couldn't be much more from the heart
    Forever trusting who we are
    No nothing else matters* »   
    Nothing Else matters - Metallica



Il avait fait chaud. Ce fut la première journée chaude de cet été 1465 en Périgord-Angoumois. Les mantels n’étaient plus de sortie, les manches des vêtements des donzelles se retroussaient, les décolletés se faisaient plus osés. Dans Bergerac, les rires fusaient, les sourires s’illuminaient au coin des visages des jeunes et des moins jeunes. Les enfants couraient les uns après les autres et même les oiseaux s’égosillaient sans aucune retenue. L’hiver était bien derrière nous, le froid et les restrictions alimentaires aussi. Les champs reprenaient vie. Carottes et navets étaient de sortie, la citrouille leur avait donné la permission de minuit. Tôt le matin, j’avais aperçu la vieille carriole du frère Benoit qui venait de Ste-Illinda alimenter la taverne municipale avec le nectar brassé du Très-Haut. En début d’après-midi, j’avais reçu un message d’Eudoxie. Elle annonçait avoir atteint son but. Orthez en sol béarnais. Le cadeau de Bergerac attendait encore patiemment dans ses fontes le temps qu’elle puisse rencontrer la bourgmestre de la ville qui semblait plus occupée que Dieu le père en personne. Et puis, elle semblait impatiente d’ouvrir le deuxième colis remis par Maître Pierre. La pauvre! Si seulement, elle savait. Peut-être qu’elle ne me pardonnerait jamais mais en vérité, je l’aurais bien cherché. En fin d’après-midi, la nouvelle s’était répandue dans le comté comme une trainée de poudre: Keyfeya Romanova venait d’être élue Reyne de France au premier tour avec plus de 60%. Elle avait battu tous ses concurrents à plate couture. Le Vissac venant à la deuxième place avec un peu plus de 16% des voix, son ex-époux Namaycush avec moi de 15. Le Périgord-Angoumois venait de donner son deuxième souverain au royaume.

A la tombée de la nuit, le sol du Périgord était encore gorgé du soleil dont il s’était enivré toute la journée durant. Avant de monter sur les remparts, j’étais passé à la Bergeracoise pour gouter la nouvelle cuvée de la Ste-Illinda. Une chope. Une seule. Juste pour le plaisir de déguster et rien d’autre. Ce soir, comme tous les soirs, je devais monter sur les remparts. Le vent commença à souffler alors que le soleil disparaissait derrière l’horizon, illuminant la campagne de son rougeoiement intense. Rendait-il hommage à la nouvelle Reyne de France en étalant le rouge du Périgord sur ses terres? Les cheveux au vent, j’imaginais déjà la comtesse me dire : « Soeur Robert! Mais qu’est-ce qui arrive à votre Breuchingue? »

Bergerac s’était endormi. Il n’y avait pas âme qui vive dans les rues. Personne. Les portes de la ville étaient fermées. La nuit serait paisible, j’en étais convaincu. Tout bruit s’était éteint. Seul là-bas en contrebas, la Dordogne s’écoulait dans son vacarme habituel, à peine perceptible de l’endroit où je me trouvais. Accoudé sur le créneau, je laissai mes yeux percer la pénombre en face de moi, vers Sarlat et Périgueux. Je ne cherchais rien en particulier. Si mon corps était à Bergerac, mon esprit était ailleurs. Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu’ils disaient, ni des jeux auxquels ils jouaient. J’aurais peut-être dû. J’en ai fait les frais. Je le savais et je leur ai laissé prendre ce que j’avais, ce qui était mien. Les mâchoires serrées, les souvenirs affluaient : les rires, les cris, les pleurs, les douleurs. Si proche peu importe la distance. Ça ne pourrait être guère plus près du coeur, même ici à plus de mille lieues de là-bas. Aujourd’hui il faut que j’arrive à croire en ce que je suis. Oublier, arrêter de ressasser. Tirer un trait sur le passé et se concentrer sur le futur. Non, rien d’autre ne devrait avoir d’importance. Et pourtant…

Ici, sur les hauteurs de la ville, le vent prenait de la force. Il tourbillonnait entre les tours de surveillance, jouait au chat et à la souris entre les créneaux des remparts. Il me parlait. Il murmurait à mon oreille. C’est lui qui m’en a donné l’idée. Oui, c’était son désir, sa propre demande. Alors, j’ai posé le pied sur la pierre devant moi. D’abord le droit. Puis le gauche. J’ai allongé les bras tel un oiseau prêt à prendre son envol. D’ici je dominais tout. Derrière moi, Bergerac. Devant, la falaise, le vide, et plus loin la Dordogne. Le vent s’engouffrait dans les pans de ma chemise, venait gifler mon visage. Ici, rien d’autre n’avait d’importance. Tout ce qu’il m’ont fait. Tout ce qu’ils pourraient encore me faire si jamais je remettais les pieds chez moi. Non. Aucune importance. En cet instant, j’étais le maître de Bergerac. Je dominais tout le Périgord et même une partie de l’Angoumois. Personne ne pouvait m’arrêter. J’étais le maître absolu de mes décisions, de mon destin. A mes pieds, un à-pic de plus de 300 pieds. Au pied de la falaise, des écueils, des brisants fait de silex, de la même pierre dont une petite partie venait de voyager de Périgueux jusqu’à Orthez…mais tout cela n’avait plus d’importance. J’ai humé l’air du Périgord, la terre qui était devenue mienne. J’ai ressenti le froid et le sel de Helsingør envahir mes poumons. Au loin, le cri d’un rapace brisa le silence de la nuit. Un rapace…ou une mouette? Au pied de la falaise, les flots venaient se fracasser avec vigueur contre le roc. Helsingør au Danemark? Hoy dans les Orcades? Ou Bergerac la maudite? Si proche peu importe la distance. Ça ne pourrait guère être plus près du coeur.

J’ai fermé les yeux. J’ai senti mon corps flotter. Endroit, envers, dextre, senestre, tout cela n’avait plus aucun sens. Mes pieds n’ont presque pas bougé. Ils ont donné juste une petite impulsion, presque rien, un mouvement à peine perceptible. En cet instant, j’étais aussi libre que la mouette de tout à l’heure. Je me suis senti partir. Mon corps a basculé dans le vide. Libre comme l’air et rien d’autre n’avait d’importance.









*Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils disent
Je ne me suis jamais préoccupé des jeux auxquels ils jouent
Mais je sais
Si proche peu importe la distance
Ça ne pourrait guère être plus près du coeur
Croyons éternellement en ce que nous sommes
Non rien d'autre n'a d'importance.

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Eudoxie_
"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage." (Le Lion et le Rat, II, 11)

Patience ? Colis ? Frustration...

Patience, Longueur de temps, oui, oui c'était bien joli tout ça mais voili voilou, quand on attend après un truc qu'on a mais qu’on ne peut pas avoir vraiment bah oui oui à force on a la rage !!!!
Mais bon là pour l'heure ne pas pouvoir ouvrir avant d'être à Orthez , enfin non même pas en fait, même à Orthez fallait encore que le silex soit livré à son destinataire, fort heureusement la ville serait atteinte le lendemain.

***********
*Orthez, 25 Mai 1465*


Hosanna !!! Alléluia et tout ça tout ça, que le Très-Haut soit remercié enfin Orthez sous ses pieds, si si après tout ce voyage passant de paysages forestiers, maritimes, montagnards ou champêtres, enfin la terre promise était atteinte.
Pas de comité d'accueil, mouarf, en même temps d'après le prévôt il avait pas franchement prévenu la bourgmestre et si en prime fallait compter sur le timing de l'arrivée, croiser Colombe juste là comme ça eut été une heureuse coïncidence.

En attendant retrouver ses pénates et prendre le temps d'avertir Soren qu'elle était bien arrivé, que le colis aussi et qu'il n'y avait plus qu'à le livrer, sauf que là franchement... la flemme de chez flemme.
Ménage et tutti quanti dans sa petite masure, pas bégueule, une simple chaumine, sans prétention, dont le toit végétal avait souffert de l'hiver et dont les pierres auraient bien besoin d'un petit renfort de scellement par endroit, mais c'était chez elle et il y faisait bon lézarder.

***********
*Orthez, 27 Mai 1465*


Chacun à ses occupations, le Wurmstein à la conquête du Béarn parti en chasse pour plusieurs jours, un brun-blond qui se carapatait rejoindre une donzelle de ses amis, les z'amoureux, bah... z'amoureux en lune de miel dans leur roulotte depuis deux mois et.... une béarnaise chez elle mais où manquait comme un truc.
Allez savoir quoi ??? Ah bah si !!!! DU MONDE EN TAVERNE !!!! Elle avait bien croisé une ou deux connaissances et un truc qui ressemblait vaguement à un être humain mais franchement pas de quoi fouetter un chat hein.

Et la bourgmestre ??? Bah pas vu... Surement très occupée avec tout le remue-ménage en Béarn, histoire d'invasion et de ch'ai pas quoi, elle passait bien sur le marché remplir et vider, oui oui l'inénarrable le savait parce qu'elle lui avait acheté plein de trucs, des légumes et des simples.
Mais comme la petite brune avait pas envie de s'enquiquiner la vie avec la vente de tout ça elle avait filé la pièce à un mioche qui le faisait pour elle et lui avait dit que la mairesse, bla, bla, bla.

En attendant, l'orthézienne redécouvrait la ville, en long large et travers, se remémorant les bons moments passés ici avec Kaghan, se disant qu'ici elle avait eu tout ce qu'elle voulait et elle n’était pas trop exigeante en fait Eud.
Tout ce qu'elle voulait c'était de l'amour, de la joie de la bonne humeur, ce n'est pas l'argent qui faisait son bonheur, elle pouvait d'ailleurs crever la main sur le cœur, en faisant découvrir sa liberté et oublier tous les clichés, Eudoxie invitait juste qui voulait dans sa réalité.(*)

Soirée à la taverne municipale, douceur de quelques souvenirs avec sa tornade surement et "oh surprise" un inconnu qui parlait, respirait et pas trop agressif, bon pas de bol pour Eud elle rencontrait quelqu'un qu'elle ne devait jamais avoir croisé.
Ouais y'a des fois comme ça ou quand ça veut pas ça veut pas vous voulez que je vous dise quoi moi, mais bon...

Mais franchement la brunette était ravie de voir une nouvelle tête et de discutailler alors il pouvait bien être italien ou germain, brun ou blond, barbu ou pas, s'appeler Velasco ou Vorak, elle s'en foutait pas mal.
D'ailleurs alcool ayant été déversé plus que de raison, les souvenirs au réveil lui était un brin flou et pis de façon y'avait pas de raison qu'elle parle de ce type... non ? Rhaa purée c'était quoi déjà son nom... Vasrok ? Vosco ? Pfff....

***********
*Orthez, Matin du 28 Mai 1465*


En tout cas il avait eu un raisonnement très juste sur le mal qu'elle se donnait pour ce silex, surtout que d'après lui qui connaissait la mairesse, Eud se cassait le cul pour rien parce que Colombe allait le foutre à la benne la caillasse, Muf...
Oui bah ça elle ne le dirait pas à Soren hein, par contre, en se réveillant avec les cheveux de traviole au creux de son lit, accompagnée de sa boule de poils, le colis mystère se trouvait là sur le chevet qui la narguait.

Oui, oui, avec un peu d'alcool, et même beaucoup je vous assure qu'un truc sans vie peut tout à fait vous narguer en faisant une petite danse à la "nananère" en tirant la langue, bah là c'était ça.
Poussant un grognement la réaction fut immédiate, et dans un geste brusque la couverture fut rabattu sur sa tête, s'enfouissant en dessous pour s'y rendormir avec son fureton qui lui bouffait les cheveux.

Ha, Ha !!!! Vous y avez cru qu'elle allait craquer et l'ouvrir ce satané truc hein ? Avouez ???
Et bah Noooooooooonnnnnnnnn !!!!!





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Soren
     
    « Au commencent, il n’y avait rien…sauf un breuchingue.»



Le noir. Les ténèbres. La sensation d’exister sans avoir conscience de son environnement, sans rien ressentir. L’impression d’être un esprit à l’état pur, un être pensant sans enveloppe corporelle. Je suis partout et nul part à la fois. Je suis le centre de l’univers et sa périphérie. Une sensation inénarrable pour quelqu’un qui ne l’a jamais vécu. Ce fut d’abord un souffle. Juste un souffle. Le bruit du vent. Tiens? Il y a du vent? « Seurn….Seurn… ». Si le vent murmure, c’est qu’il y a quelque chose pour le faire murmurer…et quelque chose pour l’entendre. Quelque chose qui est au-dessus de la conscience, de l’être pensant.

« Ton nom est Seurn ». Je s’appelle Søren. Il n’y a rien de guttural dans le son de cette voix. Car oui, c’est une voix portée par le vent. Une voix féminine qui m’entoure, s’écoule de part et d’autre d’un moi que j’ai l’impression d’observer de haut. « Tu es né à Hoy, dans les hauts pays d’Écosse et tes ancêtres paternels sont les descendants de fiers vikings » . Hoy? Écosse? Viking? Ces mots résonnent de manière familière dans mon oreille. Oui, elle a raison. Je suis né à Hoy en Écosse et mon père est… « Eriksen! ». Oui. Eriksen! Les vikings croyaient qu’au début de l’univers, il n’y avait qu’une vache. Ils l’appelaient Audhumla. Ma vache à moi était une chèvre : « Erikseeeeeen! Tu dois payer pour ta vie d’infamie. ». Elle était là, devant moi. Elle approchait inexorablement et je ne pouvais bouger. Je flottais dans l’interstice spatial. Ici, le mouvement n’avait pas de sens, sauf pour elle. Mes jambes se débattaient et je ne pouvais m’échapper. J’étais à sa merci, prisonnier d’une échappatoire utopique, une conception de l’esprit, de mon esprit. Sa langue rugueuse passa le long de ma plante de pieds.


- Non. Pitié. Pitié… Non.

Une voix faible, résignée, où l’espoir était absent. Un orteil avait déjà disparu sous l’effet de sa voracité. Une partie de mon pied s’était effacé. Oui, effacé. Pas de trace de morsure, mais plutôt comme volatilisé, une partie de moi qui n’existait plus. « Soeur Robert! Votre breuchingue est négligé! Soeur Robert? Oh! Vous m’entendez, j’ai dit votre Breuchingue fait négligé.». Orkaange. Elle s’appelait Orkaange. Elle était celle à qui je devais respect et obéissance. « Obéissance? Es-tu soumis à sa volonté beau blond? Toutes ses volontés? » . Celle qui avait pris la parole était d’une laideur sans nom. «  Oui! Sans nom! Une laideur qui pourrait contaminer tout le Périgord-Angoumois. Et si ton nom est personne, le mien est Désir ». C’était une lépreuse. Ses traits étaient déformés par la maladie. En face d’elle, d’un côté du pont, une délégation d’angevins attendaient. En leur centre, la comtesse d’Anjou agitait un parchemin. Sur l’autre rive, derrière moi, un poney rose à crinière blonde et sa soeur à crinière brune me poussaient vers le centre du pont. « Pour le Périgord Soeur Robert! », « Et pour l’Angoumois aussi! Faut pas oublier l’Angoumois hein! Sinon, ils vont encore vouloir se rebeller comme les maudits castillonnais!», « Oui beau blond, écoute-les, je suis à toi! Fouette-moi! Si tu veux la paix entre l’Anjou et le Périgord alors… Fouette-moi! Mon corps t’appartient! Tu sais que je te trouve Sex comme ça? »

- Fouet… Paix….

Elles étaient toutes là, la peau diaphane, translucide, éthérées. Elles tournaient autour de moi comme l’on tourne autour d’une proie. Elles s’appelaient Loh, Erraa, Bryn, Enigma, Pattricia, Anne-Sophie, Syu, Enjoy, Lisreux. Leurs mains impalpables effleuraient mon corps, le transperçaient, laissant plaies et sensations de brûlures sur ma peau aussi sèche qu’un vieux parchemin. Soif. J’avais soif. « Vous boirez quand vous aurez arrangé votre Breuchingue Soeur Robert! ». « Alors Seurn…Maintenant que je suis Reyne, vous dites toujours que je suis mal fagotée? Mal coiffée? Vous savez que je pourrais vous faire fouetter jusqu’à la mort si je le voulais Seurn? En attendant, écoutez donc mon morpion rose et remettez votre breuchingue en place! Votre Reyne vous l’ordonne!».

- Breuchingue…secret…Breuchingue…

 « Tu te rappelles qui je suis Seurn? Ou qui j’étais? Syu…J’ai été ton épouse. La seule femme que tu aies jamais réellement épousé ». Elle s’était approché de moi. Ses yeux reflétaient sa haine, sa soif de vengeance. « Tu as tué Albanne de Castral-Roc, ma meilleure amie juste avant notre mariage. Sois maudit Seurn! Pour l’éternité! Sois maudit pour avoir rompu notre mariage tout ça parce que tu ne voulais pas de chien. ». Non. Ce n’était pas à cause de la bestiole. Non. « Non? A cause de quoi alors? Des mioches ? Tu finiras seul, abandonné de tous danois! C’est ce que tu mérites. Tu finiras….seul! »

- Alors?

- Il délire. La fièvre, le contrecoup des blessures. Mais il devrait survivre.

- Prévenez-moi quand il aura repris conscience. Et d’ici là, que personne ne lui adresse la parole. C’est compris?

- Bien Monseigneur!

 Les souvenirs défilaient un à un, parfois récents, parfois plus éloignés. Le cerveau est un organe étrange, qu’il soit sain ou malade comme celui du danois. Après son ex-femme, ce fut le tourmenteur de son enfance qui vint le hanter. « Seurn mon petit, as-tu lu les textes du livre des vertus que je t’ai demandé? T’es-tu référé au lexique situé à la fin de l’oeuvre pour découvrir les mots et les idées que tu ne connais pas encore? As-tu appris par coeur l’Hagiographie de Ste-Wilgeforte? Par coeur Seurn! J’ai dit par coeur! ». Derrière le moine bedonnant qui ponctuait chacune de ses phrases par un coup de trique sur les phalanges de la main droite, se tenait Mahaut de Barbezieux. « A t-il révélé le secret de son Breuchingue? N’oubliez pas ! Je veux connaître ce secret! ». « Excellence, c’est don du ciel. Rien d’autre! » «  Le vieux détritus a raison… ». Une troisième personne s’était jointe à l’assemblée. Elle posa un main sur l’épaule du gamin et un regard dur détaillait son visage « …Cet enfant n’a aucune mérite. Ce breuchingue, c’est l’héritage de son père. Hakon « Belle Chevelure » Eriksen, mon époux…La seule qualité qu’il eut jamais possédé d’ailleurs. »

Un à un les fantômes s’évanouirent, le décor se liquéfia graduellement comme s’il était poussé par un vent froid du nord. Au centre de l’univers, il ne restait plus qu’un enfant perdu recroquevillé sur lui-même, un enfant qui sanglotait en frottant ses phalanges meurtries par la morsure du frêne. Il ne s’aperçut pas de son arrivée. Il ne s’aperçut pas non plus que l’enfant avait fait place à un homme en un instant. De l’enfant d’Helsingør à l’homme qui habitait le Périgord. Elle posa avec douceur la main sur son épaule et lui tendit une missive dont elle était porteuse.


Citation:

Mission accomplie.
Silex livré à son destinataire.

Amitueusement.

Eudoxie.

P.S: Soyez sure que je vais me venger pour le contenu du deuxième colis. Non, mais vous n’avez pas honte?


Elle avait des cheveux foncés, presque noirs. Un gant de cuir clouté recouvrait sa main gauche, des bottes, des braies, un justaucorps et une cape…tous noirs. Elle se confondait avec les ténèbres environnantes. Elle essuya les larmes qui coulaient le long de sa joue et l’invita à se relever. « Faites-moi danser amitueusement… pour honorer la dette que vous avez contracté envers moi ». Alors, une musique sorti d’on ne sait où se fit entendre. Il passa ses bras autour de sa taille. Son visage tuméfié était couvert de gerçures, hématomes, de coulisses de poussières mêlées aux larmes de l’enfant. Il reposa sa tête au creux de son épaule, las des chimères qui l’assaillaient encore et encore, à chaque jour que Dieu créait. A cet instant, Elle se mit à murmurer quelques paroles au rythme de la musique qui prenait graduellement de l’ampleur « Quand il me prend dans ses bras, Il me parle tout bas, Je vois la vie en rose ». Leurs pas de danse n’avaient pas de sens, ils ne correspondaient à rien de connu à notre époque. A ses côtés, il s’apaisa.

- Je crois que la crise est entrain de s’éloigner. Il est moins agité.

- Alors, attachez-le à cette chaise, donnez-lui à boire et puis baillonnez-le.

« Il me dit des mots d'amour, des mots de tous les jours et ça me fait quelque chose ». Plus tard, bien plus tard, un quidam appellera cet enchainement de pas une valse. Autour d’eux, le vide les avait petit à petit entouré. Plus rien n’existait autour d’eux. Elle, lui, cette musique venue de nulle part et ces paroles qu’il répétait en canon. « Des nuits d'amour à ne plus en finir, un grand bonheur qui prend sa place, des ennuis, des chagrins, s'effacent, heureux, heureux à en mourir ». Lorsque la musique prit fin, il s’étala à ses côtés, sa tête calée dans le creux de ses bras, apaisé, dans un univers ou plus rien d’autre n’existait…

« Mais dites Soeur Robert, vous n’oubliez tout de même pas que votre Altesse de Comtesse veut connaître le secret de votre Breuchingue n’est-ce pas? »

… avec de temps à autre quelques reliquats de cauchemars.








* Paroles et musique de : La vie en rose. - David Mack, Louis Gugliemi, Edith Piaf

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Eudoxie_
« Mon Précieux… » (Gollum) (0S 2 E)

Livraison ? Colis ? Ouverture…. (2S 2 E)

*Orthez fin d’après-midi le 29 Mai 1465* (1S 3 E)


Vadrouille dans la cité, la brune promenait guiboles au fil du vent, petons la menant en tav où Colombe fût rencontrée enfin. (3S 14 E)
La dame maire allait avoir réception du caillou du danois, et Eud allait pouvoir ouvrir ce fichu colis qu’elle trimballait des jours joutant contre maladive curiosité pour ne point craquer (5S 15 E)

Explication fournie, y’avait pu qu’à faire un joli sourire à la blonde, pour courir à la chaumine, attrapant à l’arrache sur le guéridon l’objet convoité. (2S 11 E)
Arrachage du tissu qui entourait le précieux objet, la brune parait comme animal, doigts griffus sur une boite banale. (5S 11 E)

Mon précieux… A moi, il est à moi… . (1S 2 E)

Frôlement du bois, digitales ouvrent le coffret sortant le contenu, pierre et parchemin, un caillou ? non !!!! Bah vi… Oh bord… . (3S 12 E)
Inspiration, expiration… Pas crier non non… Ouverture du vélin, onyx impatientes parcourent écrit du feuillet… . (3S 11 E)



Curieuse! Vous voilà prise sur le fait!

Enfin…Je me demande si vous avez ouvert ce colis avant ou après avoir accompli votre mission. Eh oui, il n’y a rien. Rien que du bon air du Périgord pour vous rappeler que c’est là que je vis.

Alors quoi? Pourquoi ce petit jeu? Simplement pour exacerber votre curiosité. J’ai parié sur le fait que vous étiez une curieuse. J’ai parié aussi que de se demander ce que contenait cette boite vous ferait penser à votre ami danois, que vous auriez envie de vous venger pour cette mauvaise plaisanterie. Vous avais-je dit que je collectionne les baffes? Au choix, 1, 2 ou plus mais n'exagérez pas tout de même. Je n'en pas plus que 3.

J’ai pensé que vous manquiez à cette collection. Pour cela, il vous faudra bien évidemment revenir en Périgord, surtout maintenant que l’air d’Orthez est vicié du fait de votre curiosité. J’espère que le Bourgmestre de la ville ne vous a pas mis en procès pour cela.

J’espère que vous n’êtes pas trop déçue. Il me semble que vous n’êtes point femme à vous attacher aux valeurs matérielles, n’est-ce pas

Søren.

P.S : Quand à ce que je vous dois pour la livraison, il me faut malheureusement vous signaler que j’ajoute une clause à notre contrat : la baffe avant le paiement de votre prime.

Non comptabilisable dans le comptage des S et E car écrit de la main du JD Soren (3S 6 E)


Fou rire, grognement, besoin de tuer, cri primal un peu tout ça en même temps dans la caboche de l’inénarrable. (1S 15 E)
Inspiration, expiration… Nuque qui craquait et nerfs qui lâchaient, Eud prit parchemin en le froissant refermant silex dans la boite. . (5S 13 E)

Stupide blond joufflu… Par Aristote quel rustre des cavernes . (5S 7 E)

Ah ça la baffe il pouvait y compter oui, aucun doute à ce sujet, aucune équivoque !!! (1S 8 E)
Nul besoin de mathématiques, il irait direction cosmos avec la gifle monumentale qu’elle lui collerait et avec un plaisir non feint ça oui !!! (5S 15 E)

Elle était gentille la petite brune mais fallait pas la jeter aux orties !!! (3S 11 E)
Nan mais sans blague, il avait voulu jouer et bah il allait danser maintenant… (4S 5 E)

Citation:
Defi battle lancé par JD Soren

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Soren

L’homme de tête fit arrêter sa monture. Il leva la main gauche pour signaler au reste de la colonne d’en faire autant. Puis il démonta. Les reitres qui l’accompagnaient l’imitèrent et jetèrent au sol le « paquet » qu’ils avaient trimballé en travers de la selle de l’un d’entre’eux. La créature ficelée comme un saucisson accusa le coup lorsqu’elle heurta le sol. Elle bougeait à peine. Celui qui était visiblement le chef de la bande s’approcha de son prisonnier et lui envoya un coup de pied bien senti dans les côtes. Et encore un! Et encore un! D’instinct, la victime se contracta, émis des grognements sourds après chaque volée. Elle se recroquevilla sous l’effet de la douleur, le visage ensanglanté et boursouflé, maculé de poussière, de sueur et de sang.

En cet journée de printemps, les rayons matinaux du soleil peinaient à franchir l’épais couvert végétal de la forêt sarladaise. La veille, une pluie d’orage avait gorgé les chemins d’un mélange d’eau et de boue. Le meneur posa son pied sur son prisonnier, le poussa d’un mouvement sec et le fit rouler jusqu’à la flaque la plus proche. L’homme manqua alors de s’étouffer, sa face étant plongé dans ce liquide noirâtre et bourbeux. Sa respiration était lourde. Nul ne savait s’il voyait quelque chose derrière ces paupières boursoufflées.

La veille ils n’avaient pas été tendres avec lui. Ils l’avaient rossé, frappé, tiré par les cheveux. Depuis sa capture, ils ne l’avaient pas nourri, lui avait fourni le strict minimum d’eau. Ils s’étaient relayés pour le réveiller à chaque fois qu’il pensait plonger dans le sommeil…ou perdre connaissance. Ils ne lui avaient rien demandé, rien dit. Personne ne s’était présenté. Pas même un mot n’était sorti de leurs bouches en sa présence. Rien. Le danois était ainsi resté prisonnier pendant plusieurs jours sans même pouvoir imaginer la raison de sa capture, sans même connaître les attentes de ses ravisseurs, sans savoir s’ils comptaient le libérer ou se débarrasser de lui, quand et à quelle condition ils accepteraient de le libérer. L’incertitude, le doute, voilà ce qu’ils voulaient instiller en lui. Le bâillon qu’ils lui avaient fait porter en permanence, ainsi que les restrictions en eau avait irrités ses lèvres, sa bouche.

Et puis ils avaient décidé de le relâcher, sans explication, de la même façon qu’ils l’avaient capturé, sans rien demander en échange, sans s’être présenté, sans avoir revendiqué quoi que ce soit. La seul son qu’il avait entendu de leur part, c’était leur ricanement quand ils avaient joué avec lui. C’était peu, trop peu pour avoir un quelconque indice sur l’endroit d’où ils venaient ou qui ils étaient réellement. Ils devaient être 4 ou 5. Tous des hommes. C’est ce qu’il en avait conclu grâce à leurs rires narquois. Avant de partir, l’un d’eux jeta une pierre à près du visage du prisonnier. C’était du silex, un silex gravé représentant la même sculpture que celle qu’il avait fait porter par une messagère au bourgmestre d’Orthez. Les individus ne détachèrent pas ses liens. Ils le laissèrent mijoter dans sa fange. réenfourchèrent leur monture et prirent la route qui menait à Périgueux.

Lui, la victime, c’était moi : Søren MacFadyen Eriksen, prévôt du Périgord-Angoumois.


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