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[RP] Ce soir vous, l’Iroise et mon dessert surprise !

Perles_de_ponsardin



Juste après avoir quitté les boulets soit vers les 18h !
Voici notre Maligorn qui rentre chez elle tout en se disant que voilà qui était inhabituel pour elle : avoir un invité pour le dîner. Cela devait remonter à .... si loin ! Elle était habituée à mijoter rien que pour elle des repas fort simples. En faite ses recettes étaient assez limitées et elle se contentait le plus souvent de pain, de fromages, de légumes et d'un peu de viande. Mais ce soir, ce serait différent et de plus elle avait été défiée pour le dessert. Etonnez moi ! En faite cela pouvait être à double tranchant. Etonné car délicieux ou pas bon du tout ! Son choix s'était porté sur ... han han ! Surprise ! un dessert original ! Tout était prêt, même elle ! Une jolie robe Verte pâle, des souliers d'un vert plus soutenu ! Un chignon ce soir d'où quelques mèches rebelles s'échappaient. Son invité était bien plus que ce qu'elle pourrait le faire croire à savoir son charmant voisin.


Très jolie maison de la Maligorn, sur les hauteurs de Brest.
Dans son jardinet, face à l'Iroise aux alentours de 18h50 .. en avance car pressée !
Une douceur printanière ce soir, la mer face à elle, un sourire sur ses lèvres. Une charmante soirée en perpective, la première depuis son retour à Brest. Perles au bout de son petit jardin était face à la mer et buvait des yeux l’immensité lui faisant face. Elle s’était installée nouvellement dans une adorable petite maison qui répondait à tous les critères de choix de la jeune femme. Une vue imprenable sur son Iroise, les falaises en contrebas et pour finaliser ce charmant tableau, non prévu un charmant voisin. L’intérieur de sa maisonnée était encore vide de tout. En dehors de son petit coin de nuit et de sa cuisine les autres pièces étaient nues du moindre meuble. Seuls les murs étaient recouverts dans l’immédiat d’une douce couleur. Or ce soir elle avait un invité. Elle avait avoué n’avoir aucune table et afin de ne pas le faire dîner à même le sol ils avaient décidé de faire une sorte de pic-nique face à la mer.

Un petit feu crépitait qui avait été allumé au fond de son jardin, des braises rougissaient doucement. Juste à côté était entreposé un petit tas de bois coupé en petits morceaux pour éventuellement réanimer le feu. Il donnait une atmosphère assez particulière, des ombres venaient lécher le sol et mine de rien réchauffait un peu les lieux. Juste à côté le petit muret qui séparait son petit domaine servait de table. Sur ce dernier était posé sur un plateau de gros épis de maïs qu’elle souhaitait faire griller doucement. Avec un plaisir non dissimulé était-elle allée sur le marché Brestois et avait sélectionné ceux qui étaient les plus beaux, les plus juteux. Quelques conseils lui avaient été donné aussi les avait-elle appliqués à la lettre. Elle les avait précuits durant quelques minutes dans une eau bouillante salée puis elle les avait laissé sécher tranquillement. A leurs côtés il y aurait un peu de riz et simplement du beurre et un peu de citron si le ventre de son invité pouvait le supporter. Elle n’avait pas oublié non plus quelques boissons, du vin blanc pour elle qui avait sa préférence, de l’eau fraiche, du vin rouge également. De l’autre côté de son muret ils pourraient prendre place et auraient face à eux l’Iroise pour seuls témoins. Etaient allumées quelques bougies fin de ne pas manger dans le noir absolu non loin des deux gros coussins accolés le long de la pierre qui leur serviraient de sièges et de dossiers.

La maison de la Maligorn se trouvait au bout du bout. personne n’y vivait …. juste son invité qui habitait en face soit de l’autre côté du chemin. Oui son charmant voisin invité d’honneur ce soir. Il ne se perdrait pas il avait juste quelques pas à faire pour venir la retrouver. Mais il était bien plus que cela mais il le savait.

Une petite lettre avait été accrochée sur la porte de son invité qu'il ne manquerait pas de trouver lorsqu'il rentrerait ...





Cher vous !

Ce soir n’oubliez pas je vous attends. Nous serons en tête à tête face à l’Iroise.
A très vite je vous attends avec impatience. Venez vers les dix neuf heures.

Vostre charmante voisine.



Inutile de signer, il n'en avait qu'une seule de charmante voisine.

Edit {Bob} retrait de la mention fermé dans le titre du topic
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Archibabel
Il avait un peu traîné avec son pote Than en taverne. Le temps notamment de se caler un rendez-vous "professionnel" avec lui. Le garde du corps de sa marraine avait en effet une autre corde à son arc et se trouvait être le ramasseur de légumes privilégié de notre jeune homme. Peut-être en boulotait-il un pour faire plaisir à son âne Orâk mais de cela, Archibabel ne lui en aurait certes pas voulu. Le quadrupède était quasi de la famille, si tant est que ce soit possible, même si toutes les familles comptent au moins un âne d'ailleurs, et avait même ses entrées en taverne. Quoiqu'il en fut... Ayant prévu leurs affaires pour le lendemain, le Tribun prit congé et rentra chez lui pour se préparer. Se faire beau? Non, pas possible de faire mieux. Enfin, si on écartait le côté bravache... Quelques coups de peigne dans ses cheveux longs,... Un brin de toilette pour enlever trace de ses passages à la mine... Une rectification du rasage, parce que les rasoirs du XVème siècle... Des progrès certains depuis que Marius l'avait imposé aux légionnaires romains mais il n'était d'évidence plus glabre du matin. Et puis, il était malade, non? ... Il avait parlé à la Maligorn du De Materia Medica(1) de Dioscoride lors de ce qui resterait leur plus belle promenade. Et le médecin grec, employé au service d'une légion lui-aussi d'ailleurs, recommandait le parfum comme vertu curative, notamment le romarin pour l'esprit ou les odeurs musqués pour stimuler le corps. Le narrateur vous laissera deviner avec aisance vers quoi s'était porté spontanément le choix du jeune homme.

Il acheva de se vêtir. Pour ce qui est de la garde-robe, l'affaire avait été vite conclue vu la pauvreté, au moins quantitativement parlant, de la sienne. Mais, si une partie était de son enclin naturel, l'autre lui avait été dictée par les initiatives de Perles, et celles-ci lui tenaient grandement à coeur. La néo-Brestoise lui avait dit de ne pas être grande cuisinière, loin s'en faut, insistant jusqu'à pouvoir rendre méfiant Archibabel quant à l'opportunité ou la menace de goûter à sa cuisine! Mais il ne s'agissait après tout que de maïs, vu ce qui lui était prescrit dans son état. Et d'un dessert annoncé comme délicieux mais qui restait pour l'heure des plus mystérieux.

Mais un mystère qu'il serait sans nul doute des plus doux de percer car la compagnie de Perles était la plus douce qui soit. Il acheva ses préparatifs en se saisissant d'une parure qu'il lui avait promis un soir de garde commune. Il avait dû s'employer mais il avait trouvé ce qui, lui semblait-il, saurait plaire à son Doux Canon.

Il fila la rejoindre, se hâtant lentement. Peu de trajet à faire, il apercevait la Maligorn en son jardin et n'eut que quelques pas à parcourir.


Noz vat, dimizell(2)... J'espère ne pas être en retard. Il lui sourit et se laissa aller à la contempler. Vous êtes... ravissante.

(1) Du Matériel médical
(2) demoiselle

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Perles_de_ponsardin
Embrasse moi, prend moi la main, ton sourire si plein d’étoiles me rend fou !
T. Dutronc. (Archimède)

Elle entends quelques pas discrets propres à un homme qui se glisse sur les remparts les nuits, tel un chat. Elle se retourne et lui sourit à son tour. La maligorn avait les yeux bordés d’étoiles. Elle s’approche de lui il était rasé de près. Elle glisse sa main dans la sienne ..Merci. Vous n’êtes pas trop mal vous non plus ! Il était paré des couleurs qui plaisaient à la Maligorn. Elle n’ajoutera pas qu’elle s’était faite jolie pour lui et lui dépose un baiser léger sur ses lèvres. Venez ! Doucement l’amène t’elle vers le bout de son petit jardin et devant eux le même spectacle s’offrait à leur regard que lors de cette délicieuse surveillance nocturne. Quelle chance nous avons ! Lui faisant face elle lui propose Je peux vous offrir quelque chose à boire ? Que souhaiteriez vous ?

De sa main elle lui montre ce qui était là juste à leurs côtés déposés sur le petit muret, à savoir un pichet de vin blanc, de vin rouge ou de l’eau. Elle ne connait pas vraiment ses goûts en dehors de certains tel le saucisson, oh mais quelle chance il y en avait quelques tranches déposées juste à côté des boissons. Petite attention de Perles pour Archibabel.

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Archibabel
On n'a pas besoin de la lune
Quand on est vraiment amoureux
Pas besoin de vent sur la lune
Ni de sources ni de ciel bleu
Du moment qu'on aime sa brune
Ça suffit pour qu'on soit heureux
Les yeux dans les yeux et le coeur joyeux
On oublie la terre et les cieux
Quel bonheur quelle joie quelle chance m'a donné la vie
La première fois que je vis celle qui est mon amie
Nous avons fait connaissance son jardin fleuri
George Brassens, On n'a pas besoin de la Lune


Leurs deux mains qui se retrouvaient. Autre souvenir merveilleux. Voila la douce Perles qui le félicitait avant de lui offrir un baiser. Rien que pour celui-ci cela valait la peine d'être venu. Bon, on repartait? Que nenni!Pas la moindre envie en ce sens dans la tête du jeune homme, plutôt très loin du contraire! Il se laissa guider avec docilité à travers l'endroit. Ce matin, il lui avait écrit. Un mot rapide, quelques phrases couchées sur le vélin, une envie spontané, après l'avoir manqué en taverne, surement de peu, peut-être de si peu,... de trop loin. Et il lui avait parlé de cette Iroise en fin de lettre, qu'il voyait par sa fenêtre, et sur laquelle son esprit vagabond dessinait les contours du visage d'une Maligorn... Il lui sourit alors qu'elle évoquait leur chance. "Leur"? Sur l'instant, "la mienne", pensa le jeune homme. Sa bouche s'entrouvrit légèrement à sa double question suivante, hésitant. Lui méconnaissait les blancs, nettement plus rares en Aragón.

Si vous avez un verre de vin rouge, ce sera parfait pour moi.

Il lui sourit de nouveau, la laissant faire le service et profita pour regarder le petit feu dont les flammes s'envolaient et finissaient en volutes dans le crépuscule naissant.

J'espère ne pas vous avoir mise en frais en m'invitant à dîner. Il lui lança un regard plein de malice. Car s'il est une chose dont je suis certain, c'est que vous prendrez grand soin de moi. Il s'approcha d'elle pour venir chercher son godet de vin et la fixa tendrement. En tous les cas, merci encore de m'accueillir chez vous... Il se saisit d'un morceau de saucisson, aimable friandise qu'il appréciait beaucoup. Puis il indiqua les deux pichets de vin. J'avoue mon ignorance assez grande des blancs, vous pourriez m'en affranchir si jamais vous êtes plus experte que moi. Il lui sourit et lui vola un baiser. Sans vous obliger, bien sûr...
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Perles_de_ponsardin

Un baiser fait moins de bruit qu'un canon mais l'écho en dure plus longtemps.
De Oliver Wendell Holmes

Tout en l’observant du coin de l’oeil Perles lui sert ce qu'il avait choisi à savoir un verre de ce vin rouge trouvé au marché de Brest. Son choix ne la surprit guère et à vrai dire elle s’en doutait quelque peu. Elle avait fait confiance au marchand spécialiste en vin qui le lui avait conseillé. Elle avait juste précisé qu’il était pour un homme du Sud, précisément « Aragonais ». L’homme avait sourit un court instant puis hoché la tête. Il lui avait conseillé celui qu’elle était en train de lui verser dans un verre. Un vin de Grenache noir dont l’arôme était la cerise noire, du moins un vin assez puissant. Au contraire de celui que Perles allait déguster. Un vin blanc, léger, frais qui lui rappelait les senteurs de celui de son père, pas trop sucré, mais pas sec non plus fruité idéalement. Si elle connaissait bien la façon de tailler la vigne elle n’était pas une experte du tout dans les vins. Aussi elle fût déçue de ne point pouvoir répondre à Archibabel, après un court moment d’hésitation.

Je ne connais pratiquement que le vin blanc champenois, aussi mes connaissances sont fort limitées. Mes goûts vont aux vins légers et frais. Ce qui de faite porte ma préférence aux blancs. A la Crayère, Domaine de mon père il s’agissait d’un Chardonnay appellé « blanc de blanc ».

Un léger sourire tout en tenant en sa main son verre et en offrant le sien à Archibabel.

Merci à vous d’être venu, puis doucement elle approche son verre du sien sans prononcer le moindre mot, pensant très fort « A nous » et « à ce que la vie nous réserve de beau » ! Elle prend à son tour quelques tranches de saucisson. Dites moi Archibabel vous venez du Sud comment sont les femmes la-bas ? Et bien oui une petite curiosité tout ce qu’il y a de plus féminin. Elles devaient être son opposé elle était si calme et douce et elles imaginaient plutôt du genre actives et surtout entreprenantes. Fausse image, peut être bien. Sans vous obliger bien sur ! A son tour après avoir bu une ou deux gorgées de son nectar elle lui dérobe un baiser léger et lui sourit malicieusement.
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Archibabel
Si d'une aventure - Cause de mon bien - Votre coeur endure - Feu pareil au mien - Car quand allégeance - Viendra me guérir - Sous votre puissance - Veux vivre et mourir.
Recueil de toutes les sortes de chansons nouvelles (1555)


La première gorgée de vin lui passa sur la langue, laissant un goût des plus familiers se faire reconnaitre par celle-ci. Il en était des vins de son enfance comme de beaucoup de choses qu'on pouvait ingérer durant la formation de son palais, un souvenir impérissable et une joie certaine de les retrouver, réminiscence d'une période insouciante où la personne ne se préoccupait pas de comment mais juste de quoi. Et pour le quoi, ce vin était de Aragón. Pour le comment, car il n'était plus un gamin, où l'avait-elle eut? Peut-être sans difficulté aucune, le jeune homme n'en ayant pas cherché lui-même, mais le simple fait qu'il y eut pensé augmentait encore la sensation du plaisir à le déguster. Il l'avait écouté parler, faire état de ses propres souvenirs. Il aimerait sa préférence, c'était certain. Non par déformation de son palais, mais pour la bonne raison que chaque gorgée de ces Chardonnay ou autres lui rappellerait la Maligorn. Il apprendrait à reconnaitre parmi tous les vins préférés de son Doux Canon. Pas plus par servitude à ses goûts, mais parce qu'il en tirerait lui-même fierté.

Un bref échange de regard où l'intensité de celui de la jeune femme laisse deviner bien des choses. Mais Perles s'en détacha pour se servir à son tour parmi les tranches avant de lui poser question. Archibabel sourit à son audition et resta coi un court instant, suffisant pour elle pour lui voler un autre baiser. Il sourit, légèrement amusé, et se mordit légèrement la lèvre inférieure avant de lui répondre.


Les femmes... Là-bas... À démarrer ainsi, on pourrait penser à un essai anthropologique et ethnologique, le sourire s'accentua sur le visage du jeune homme. Les femmes sont belles, moins belles, parfois laides... Très généralement brunes, mais il y a des blondes. Hoche la tête. Pas forcément très grandes mais toujours de caractère... Elles ne cherchent pas la compagnie des hommes d'elle-même, préférant s'amuser en restant entre elles, même dans les tavernes, hermétiques à tout mâle qui se croirait de les entreprendre.Légère moue de réflexion. Mais quand sont organisés des rencontres, au sein d'un village, entre gens de même rang ou de même corporation, ou dépendant de la même allégeance... Alors elles vont danser la jota avec d'autres jeunes hommes. Elles se font belles et aguicheuses, et font leur choix librement parmi ceux qu'on leur propose, cherchant le jeune homme beau et fier qui saura faire battre leur coeur. Il sourit. Les conventions sociales devaient exister partout mais les mariages arrangés étaient assez rares. La norme locale était plus au tri sélectif à l'entrée. Voila, des femmes de caractère qui savent ce qu'elles veulent mais se montrent réservés jusqu'à l'obtenir. Nouveau sourire et Archibabel se pencha pour lui murmurer. Mais aucune n'a votre douceur ni votre éclat... Elles pourraient bien être dix à s'agiter autour de vous que vous attireriez tous les regards...
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Perles_de_ponsardin
Une question qui tue ? A voir le visage d’Archibabel il en fût surpris, tout autant que celle qui de suite après l’avoir posée avait glissé son regard vers le saucisson. Pour finalement écouter avec gourmandise tout ce qu’il allait lui dire. En fait dans la réponse elle obtiendrait peut être quelques réponses à des questions qui filaient dans sa tête depuis quelques temps. Elle y obtiendrait forcément quelques petites informations qui seraient dévoilées sans le vouloir, n’est-ce pas ? Bon passons sur le début qui ne lui apprenait rien sur ce qu’elle désirait savoir.

En faite elles étaient à l’opposé de ce qu’elle pensait et bien plus à son image. Elles ne cherchaient pas la compagnie des hommes d’elles mêmes. Un sourire à l’idée qu’elles choisissent parmi de nombreux prétendants voilà qui était très amusant et agréable à la fois.
Ce portrait me plaît beaucoup, ces femmes me semblent fascinantes. Toujours fascinée tout en l'écoutant, elles pourraient bien être dix à s'agiter... après son doux murmure elle attrape un petit morceau de saucisson et le glisse entre ses lèvres ce qui fait qu’il restera muet en l’écoutant murmurer à son tour au bord de ses lèvres. Non point tous les regards voyez vous un seul m’irait ! Vous me ferez danser un jour la « Jota » Archibabel ? Etes-vous bon danseur ? Si oui je pense que je vous choisirais. En faite ce n'était qu'une excuse tout trouvée pour dire qu'elle le choisirait lui.

Le tout formulé avec un soupçon de taquinerie.
Le maïs je le fais cuire maintenant ? Et hop comment on détourne la conversation et en se tournant légèrement vers les jolies braises.
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Archibabel
Un bout de cochonnaille lui fut imposé pour visiblement le faire taire. Archibabel le mâchonna tranquillement en écoutant Perles alterner murmures et paroles. Il adorait ces façons qu'elle avait de l'appeler au silence. Elle ne manquait pas de caractère elle-aussi, il en était sûr. Sourire en coin alors qu'il l'entendit lui dire qu'elle porterait son choix sur lui s'il se montrait à la hauteur comme danseur. Le tout dit d'un air badin qui ne manquait absolument pas de charme. Bien sûr qu'il lui ferait danser la jota si l'occasion se présentait, et bien sûr qu'il donnerait le meilleur de lui-même pour lui plaire.

Mais nous étions à Brest, bien loin des traditions du versant sud des Pyrénées. Et ce que le jeune homme finissait d'ingurgiter n'était pas de la longaniza de Graus mais bel et bien du saucisson de porc breton. Excellent par ailleurs mais pas forcément très bon pour son état de santé actuel. Lequel état préconisait, d'après les médecins et la vox populi, de s'orienter plus vers la nourriture à base de maïs. Or la jeune femme finit en proposant de mettre à cuire celui qu'elle avait préparé.


Oui, vous pouvez lancer l'affaire... Il lui sourit puis revint un peu en arrière de la conversation, avec lui-aussi un brin de malice. Je ne suis pas bon danseur... Je suis excellent danseur! Postulat invérifiable pour l'instant mais qu'il ne coûtait donc rien d'affirmer. Archibabel regarda faire Perles en buvant une nouvelle gorgée de vin, le dégustant de nouveau avant de se reprendre. Et moi, que dois-je faire pour vous aider? Autant se montrer galant plutôt que les bras ballants. Il aurait aimé lui offrir son cadeau maintenant mais il se disait aussi que ce n'était peut-être pas le moment. Il attendrait un peu plus tard. Un léger regard sur l'emplacement où se trouvaient maïs et braises. Oui, laissez-moi vous aider... Et le dessert, vous l'avez caché où? Dernière question dite d'un ton légèrement amusé.
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Perles_de_ponsardin
Bien le signal était donné. Perles s’avance tout doucement vers les gros épis de maïs qui attendaient sagement sous un fin tissu rangés en rangs d’oignons dans un plat. Ils étaient fin prêts pour se faire griller. Un brin amusée du faite qu’il précise qu’il était excellent danseur elle s’imagine à son bras virevoltant telle une libellule et bien oui pourquoi pas. Il lui ferait tourner la tête, la soulèverait légèrement par moment dans ses bras, enfin elle imaginait cette danse inconnue ainsi. Un sourire indéfinissable se glisse sur ses lèvres, elle ne doutait pas de ses capacités. Il en avait tellement déjà.

Le sauveur de ce repas avait parlé et tout au fond d'elle, elle espérait bien qu'il se proposerait . et bien peut être pourriez-vous vous occuper du maïs ?
De son index elle lui indique la cachette de ce qu’elle aimerait bien déguster en sa compagnie. Vous pensez que ce sera long ? Mince c’est un peu une façon d’avouer sa méconnaissance mais qu’importe.

Le dessert ! Plus tard, l’attente est une chose délicieuse ! En attendant nous avons un petit régal à faire cuire !

Doucement se place t’elle à ses côtés afin d’observer le fin cuisinier qu’il était. Non loin il pouvait choisir tout un assortiment de petites herbes ou aromates selon son choix, du beurre, de l'huile, casserole, cuillères en bois, fourchettes. En attendant elle attrape un petit morceau de fromage de brebis découpé en petit morceaux dans une petite assiette. Lui en tend un morceau, aime ou n’aime pas ?
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Archibabel
Ainsi donc ce serait au jeune homme de mettre la main à la pâte. Un léger sourire se dessina sur son visage. Il aurait peut-être dû se montrer plus discret quant à ses capacités culinaires. Mais en fait non. Outre le plaisir de faire plaisir à ses amis, et plus particulièrement à la Maligorn, il y avait fort à parier qu'il n'aurait pu s'empêcher de se mêler de la préparation et n'aurait pu taire ses commentaires. Mais toute peine mérite salaire, et Archibabel ne se contenterait pas d'un petit morceau de fromage. Trugarez(1), j'adore ça! Et il approcha doucement la dimizell pour lui voler un baiser avant d'indiquer les épis.

Je vais me charger d'eux, avec plaisir. Mais avant...

Oui. Avant. Car l'invité avait cadeau pour son hôtesse. Lequel cadeau, il n'avait pas jugé opportun d'offrir pour le moment alors que Perles s'apprêtait à se graisser les mains. Mais comme c'était désormais sur lui que pesait la menace... Il extirpa délicatement de sa petite sacoche un morceau de tissu renfermant son présent.

... Je vous avais promis une couronne, pour la Reyne des Canons.

Il lui présenta...



... avant de la ceindre avec toujours grande délicatesse.

Votre Majesté... Sourire malicieux et légère courbette. Avant de reporter son attention aux épis de maïs, laissant la Maligorn couronnée profiter de son nouveau rang.

Nous avons quoi, ici? Il regroupa les épis. Apparemment, la jeune femme avait pensé à les précuire. Bonne initiative. Il s'en saisit d'un et replia les feuilles avec grande attention pour ne pas les déchirer. Puis un grain arraché et porté en bouche lui confirma qu'ils étaient légèrement salés aussi. Pas de trop quand même. Il rajouta encore un peu de sel, du poivre et, pas ibérique pour rien, rajouta de quoi épicer l'affaire. Il fit ainsi pour chaque épi car ensuite ses mains seraient moins disposées à lâcher les fines particules. En effet, Archibabel prit un bon morceau de beurre, le malaxa entre ses doigts et commença à l'appliquer sur un épi, le recouvrant au final entièrement d'une couche de matière grasse. Puis il replia, toujours avec grande délicatesse, les feuilles sur l'épi. Et de un! Aux autres maintenant. Il se tourna vers la dimizell.

Vous pouvez poser celui-ci sur les braises... Il y en aura pour plus de vingt minutes à le faire cuire.

(1) Merci
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Perles_de_ponsardin
Bien ils avaient au moins deux choses en commun, non voir trois :le saucisson, le fromage de brebis et les épis de maïs, un sans faute dans l’immédiat. Sans penser aux palets qui étaient pour eux de délicieux complices. Mais non, ils n’étaient point le dessert surprise de ce soir. Mais peut être quelques uns seraient témoins de cette fin de soirée. Oui lorsque la nuit serait bien noire et qu’ils n’auraient pour seuls témoins que la si belle étoile du Nord. Un sourire amusé à ce nouveau baiser dérobé, elle était certaine que ce ne serait pas le dernier fort heureusement. Elle ne doutait pas qu’il se mettrait, si l’on peut appeler son petit feu ainsi, aux fourneaux. Elle avait adoré le regarder faire sur le Duché1 lors de leur court voyage entre Saint-Brieuc et Vannes, de longues heures avec lui afin de l’aider. En faite elle avait surtout suivi des cours la Maligorn, de délicieux moments notamment le soir des crêpes.

C’est alors qu’il sort de sa besace un adorable présent pour elle. Si cela avait été dit sur le ton de la plaisanterie, elle espérait cependant qu’un jour peut être il lui en apporterait une. Elle était telle qu’elle l’aurait choisie, oui elle s’était dit avec des fleurs irait ma préférence. Elle se sentait importante, son importance tout simplement. Cette petite pirouette renversante accompagnant son offrande provoque un petit rire et elle lui répond …
Mon prince ! C'est avec un doux honneur que je l'accepte ! Répond d’une petite révérence toute simple. Elle s’approche tout doucement de lui, murmure à son oreille .. Je l’adore, vous avez fort bien choisi. Merci Archi ! Son prince hélas était déjà en route afin d’accomplir sa mission aussi se contente t’elle de lui déposer un doux baiser sur le coin de ses lèvres. Il était même doublement concentré et d’une main agile badigeonne le premier épis qu’il lui tend de suite après.

Ving minutes entendu, pas une de plus. Aussi aurons nous le temps de nous émerveiller avec ce ciel magnifique.

Elle croise son doux regard, à quoi pensait-il là tout de suite ? Sans parler de l’Iroise, des ses visiteurs rentrant au port, des mouettes rieuses qui s’attardaient encore ce soir, des nuages parsemés qui flottaient au loin, très loin d’eux. Tout doucement elle fait ce que son invité lui demande, elle dépose avec une prudence certaine le premier épis qui ce soir serait croqué. Elle tient sa couronne de Reyne précieusement de l’autre main, devenue ce qu’elle avait de plus précieux à ce jour.
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Archibabel
Le jeune homme continuait de procéder à la préparation minutieuse des épis. Puis il les tendait à Perles, profitant de croiser son regard, avec un sourire léger. Il aimait ses moments avec elle. Sa simplicité, malgré un goût certain pour la coquetterie, l'enchantait au plus haut point. Il se souvenait que la jeune femme le questionnait parfois sur ses préférences. Or, il n'en avait guère d'affirmée. Même pour ce qui concernait la nourriture, malgré ses prédispositions pour la cuisine, un morceau de pain ou un fruit pouvait lui paraître la plus magnifique des récompenses. Et en posant ses yeux sur la jolie brune, il se rappelait leur promenade en bord de rivière, les verts enchantés de Perles quand il avait voulu faire des ricochets sur l'eau... Plaisir simple. Un peu comme, quelques dix ans auparavant, il s'amusait en attendant son tour de s'entrainer en plein champ. Avec des jeunes gens de son âge, ils furetaient les abords des fourrées, à la recherche d'ail des ours, leur petite friandise.

Je sens que nous allons nous régaler... Petite moue taquine. Mais j'espère que vous avez prévu de quoi me dégraisser les mains.

Archibabel en finit avec son labeur. La Maligorn prit le dernier épi pour le placer dans les braises. L'observant, le jeune homme vit avec quelle précaution elle prenait bien soin de n'utiliser qu'une seule main pour garder l'autre sur sa couronne. Il lui sourit.

Vous me serviriez encore un peu de ce vin? Après avoir aidé mes pauvres mains, bien sûr.

Et de la contempler. Dans la nuit naissante, son visage était éclairé par les simples rougeoiements des braises et les flammes du reste de feu qui permet de les alimenter. Il la trouvait très agréable à regarder et se plaisait en sa compagnie. Pour elle, pas besoin de se mettre en frais, le ciel, libre au-dessus d'eux, lui semblait un bon programme. Pour l'hidalgo, lui, ne désirait rien d'autre que sa caracol.
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Perles_de_ponsardin
Elle posait les épis les uns non loin des autres, veillant à bien les déposer doucement. Le dernier était en place, il ne restait plus qu’à attendre le temps requis. Le bout de ses doigts était légèrement poisseux. Il était évident qu'un petit nettoyage était nécessaire. Après avoir vérifié que tout était en place et écouté avec une grande attention Archibabel, amusée elle glisse sa main collante dans la sienne. Venez avec moi ! Et bien il serait bien le premier à entrer chez la maligorn. Ce soir était un soir de premières, première visite, premier invité, premières grillades, premier rendez-vous ou alors cela y ressemblait beaucoup.

Elle le fait entrer dans sa cuisine. Là il y avait de l’eau encore assez chaude mise de côté il y a peu de temps. Elle remplit un pichet, se saisit d’une serviette propre qu’elle dépose à côté de ce qui pourrait être appelé une sorte d’évier. Devant lui il y avait un morceau de savon déposé sur une petite soucoupe. Allons y ! Elle vide l’eau dans un petit baquet, y trempe ses doigts se saisit du savon, frotte ses mains puis le lui tends. A vous ! Non sans observer ce qu'il fait du coin de l'oeil. Puis elle rince ses mains dans l’eau tiède. Elle se saisit de la serviette propre et en attendant qu’il fasse de même la lui tends. Tenez ! Côte à côte elle trouvait la situation assez amusante.

Une délicieuse odeur déjà se répandait jusqu’à l’entrée de sa maison. Encore un peu de vin alors ? Désirez vous autre chose ? Un peu de fromage, quelques tranches de saucissons, que pourrait-elle lui offrir de plus. Amusée elle l’informe que son dessert est hors de portée de vue qu’il n’est point utile de chercher et que même sous la plus douce des tortures elle ne dévoilerait rien.
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Archibabel
Une main douce, et pas seulement du fait de la texture grasse qui l'enveloppait en partie se saisit de la sienne. Archibabel se laissa entrainer vers le logis de Perles. Un tantinet amusé de la situation, avec un léger émoi aussi. Car ce n'était pas sans une certaine émotion qu'un jeune homme mettait les pieds pour la première fois chez une jeune femme pour qui il nourrissait des sentiments. Et le regard de l'intrus de se porter sur l'intérieur de la coquille de la Maligorn. Chichement meublé. La grillade en extérieur avait été une bonne option. Petit sourire en découvrant ce mur richement décoré... Elle avait des trésors cachés, Perles! Il observa ensuite la maitresse de maison préparer de quoi dégraisser leurs mains et s'y atteler. Puis ce fut son tour. Trugarez! Légère trempette de mimines, histoire d'humidifier tout ça puis d'émulsifier le savon pour qu'il détachât la graisse de ses mains. Rinçage en règle jusqu'à ressentir sa peau nettoyée. Et enfin, séchage. Opération réussie de main de maitre, sous l'oeil de la maitresse. Il lui sourit en l'entendant évoquer la suite.

Oui... Encore un peu de ce délicieux vin. Mais pas de trop... Votre présence m'enivre déjà. Sourire malicieux et fait mine de quand même de fureter en quête du dessert mystérieux. Arf... Alors, un peu de fromage avec le vin.

Ils retournèrent près des braises et Archibabel inspecta du regard la cuisson en cours.

Hum... Je crois que cela se présente plutôt bien! Il se retourna et vola un baiser à la jeune femme. Trugarez de nouveau à vous de me recevoir. Puis tranquillement, il s'installa pour la l'aider à faire le service. La nuit était paisible. Un coup d'oeil à l'Iroise dont on distinguait parfois les flots au loin. Il tourna de nouveau son regard en direction de Perles. Mi cariña, tengo suerte de haber le conocido...(1) Il lui sourit. Elle ne comprendrait pas... Ou peut-être devinerait-elle... Qu'importe... Les bruns brillants du jeune homme devaient être assurément explicites.

(1) Mon amour, j'ai de la chance de vous avoir rencontrée.
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Perles_de_ponsardin

Son petit intérieur était simple et désuet à l’opposé de ce que pouvait être sa garde robe. Fort heureusement tout était caché dans sa petite chambrée à l’abris des regards. Elle se doute bien qu’il a du regarder très discrètement un peu partout, elle en aurait fait de même. Bien elle lui avait donné une excuse toute trouvée chercher le dessert secret. Elle imaginait déjà sa réaction lorsqu’il se verrait confronté à son trésor enfouis ! Elle ne répond rien au fait qu’elle l’enivrait même si d’une certaine façon cela lui était fort plaisant à entendre.

Retour autour de ces épis de maïs qui se faisaient griller la peau, de petites bulles sortaient des grains signes que cela s’annonçait fort bien. Les assiettes fûrent remplies, riz et maïs se croisèrent, elle avait une faim de loup Perles et en même temps son appétit était toujours celui d’un oiseau. Un épis pour elle serait amplement suffisant, il lui fallait garder de la place pour après. Sa fourchette demeura suspendue en écoutant Archibabel …
Mi cariña, tengo suerte de haber conocido ti...(1) Elle n’avait pas compris le sens entier de cette jolie phrase.

Des consonances qui lui plaisaient car Perles avait toujours été sensible à ces langues du Sud. Son père avait un ami Italien qui lui avait appris quelques mots. Mi carina ressemblait énormément au Carino italien tout comme conocido ressemblait étrangement à conoscere soit connaitre. Cela voulait-il dire … Ma mignonne je suis heureux de vous connaître ? A voir ses yeux se devait être plus que cela aussi lui dit-elle en Breton …
ne gomprenan ket ! (2)

Mi carena veut dire ma mignonne ? Ses yeux brillaient de mille feux ! Ce devait être bien plus que ça.

(1) (1) Mon amour, j'ai de la chance de vous avoir rencontrée.
(2) Je ne comprends pas !

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