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[RP] D'un tissu, une grande tenue

Flora

      [Un après midi, à Limoges]


    C'était un après-midi comme un autre quand la blonde reçu une lettre qui, elle ne le savait pas encore, allait surement changer sa vie redevenue monotone.

    Après moult rebondissements comprenant un mari qui la quitte en emportant leur fils, la perte de son emploi, la récupération de sa véritable identité et un accouchement la laissant presque pour morte, elle avait finit par retrouver sa vie paisible à Limoges avec sa fille, et quelques amis.

    Lorsque le coursier lui apporta cette fameuse lettre, elle était au bord de la Vienne, profitant de la fraîcheur de cette rivière avec son nouveau-né. Le sceau était basique, rien qui n'indique sa provenance, mais la lettre lui était bien destinée. Ni une ni deux, elle l'ouvrit et parcouru les lignes.


      Citation:

        À vous, Flora de Montbazon-Navailles,

        Salutations.

        Par cette présente vous êtes conviée à vous rendre au domaine de mon employeur pour la signature d'un contrat de travail avec celui-ci. Une voiture viendra vous chercher dans très exactement trois jours pour vous y conduire.

        Bien à vous,

        Guilhem


    Une proposition d'emploi. Mais quel emploi ? Elle ne savait guère. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle en avait besoin. L'argent de son héritage s'amenuisait peu à peu, son atelier lui rapportait, mais pas suffisamment pour payer ses tisserandes, sa tavernière et la nourrice de sa fille correctement, sans compter les impôts. Flora vivait clairement au dessus de ses moyens.

    Elle prit alors la décision de se rendre au domaine. Que risquait-elle, après tout ? Beaucoup. Mais elle pouvait aussi gagner beaucoup.



      [Trois jours plus tard, arrivée au domaine


    Après un voyage qui lui paru une éternité, et ce fut surement le cas, elle arriva enfin au domaine. Le château était imposant, les jardins entretenus et la blonde en déduisit un noble riche, ou au moins aisé.
    Elle descendit en première du coche, nourrice et enfant la suivant non loin et interpella le premier homme passant près d'elle, ne faisant pas spécialement attention à qui il pourrait être, servant ou noble.


      - Le bonjour... excusez-moi, je suis attendue aujourd'hui par...


    Par qui déjà ? Elle ne savait pas. Le futur employeur était resté secret sur son identité. Elle devra faire avec en attendant de le rencontrer.

      - ... par le maître de ce domaine. Je suis Flora de Montbazon-Navailles.


    Les traits de la blonde étaient posés malgré le long voyage, ses joues étaient rosées, le sourire léger mais naturel. Vous savez ? C'est le genre de fille a être magnifique au naturel et dès le réveil. Celle détestée et enviée par toutes.


Balise rajoutée. Attention la prochaine fois {La_lanterne}
Aimeryc.
Le normand était de ces hommes actifs qui ne pouvaient jamais rester à ne rien faire ne serait-ce que l’espace de quelques secondes. Quand il n’était pas occupé avec les fichus rapports des mines qu’exigeait sa fonction il s’occupait à autre chose. Parfois il allait simplement se promener avec Onyx pour alors s’assurer de l’état de ses terres tel le seigneur qu’il était. Ou plutôt sur les terres de son épouse mais il voyait celles-ci comme les siennes et tentait d’en prendre autant de soins qu’il le pouvait au contraire de l’Ozta qui préférait simplement ne pas s’en occuper à sa connaissance.

Le brun avait aussi comme petit plaisir coupable celui de partir à la recherche de femmes avec qui il pourrait abuser de son pouvoir ou de son argent voir les deux afin d’obtenir exactement ce qu’il désirait. Conscient que sa relation avec la Valyria n’allait pas durer éternellement car celle-ci finirait par se marier, le Courcy s’était donc mis en quête de lui trouver une remplaçante. Au début il avait demandé à Guilhem de lui sortir le profil de plusieurs candidates pour cela et ce dernier lui avait fournis plusieurs noms après seulement une dizaine de jours de recherche. L’homme était d’une efficacité remarquable et le maître des lieux était plus que content d’avoir pu dénicher cet homme pour gérer ses affaires mais aussi qui lui était complètement loyal mais quoi de plus normal après les cinq années passées à son service.

Les noms en main, le Courcy senior prit le temps d’étudier chacun des profils qui contenaient le nom de la femme, son âge probable, sa profession mais aussi les moyens financiers et dépense qui étaient connus et plusieurs autres détails comme une description des mensurations. Il y avait tout pour aider le brun à prendre une décision des plus éclairés. Tout avait été analysé et un seul nom lui donnait envie de tenter sa chance, de tenter de pervertir cette femme qui paraissait bien sous tous les angles. C’est donc pour cette raison qu’il demanda à son homme de confiance, son intendant, de convier cette dernière à Echauffour et qu’on lui fournisse une voiture pour le voyage sans qu’une seule fois le nom du vicomte ne soit évoqué afin d’éviter l’erreur de la première fois. Il s’était promis de ne plus répéter cette erreur afin d’éviter de voir sa cible prendre la fuite car des rumeurs lui seraient parvenus alors qu’elle s’était informée sur le nom qui figurait dans la fameuse lettre.

C’est installé à son bureau, quelques jours plus tard, occupé avec des rapports miniers pour s’assurer que les mines n’allaient pas s’effondrer ou qu’elles allaient se montrer rentables qu’il entendit cogner à la porte de son bureau. Un grognement suffit pour faire comprendre à la personne qui osait le déranger qu’elle pouvait entrer. Un garde, un jeune garde, pointa alors le bout de sa tête dans l’entrebâillement.


    « - Votre Grâce! Une femme désire vous voir. Elle dit qu’elle est attendu par vous. Elle a dit qu’elle se nommait Fleur de Navailles. Non. Flora de Navailles voilà! »


Sourcil arqué en entendant le premier nom, il secoua doucement la tête au second avant de répondre.

    « - Faites là attendre dans la nouvelle pièce que j’ai fait aménager il y a quelques jours. Je la rejoindrais d’ici peu. »


Observant le garde s’éloigner après avoir refermée la porte, le brun replongea dans son rapport afin de le terminer. Après de longues minutes il se dirigea finalement vers l’atelier de couture et poussa la porte afin de pénétrer dans la pièce.

    « - Demoiselle Flora, bienvenue à Echauffour. J’espère que vous avez fait un bon voyage. Avez-vous soif? Faim? Savez-vous pourquoi vous êtes ici? »


Subtilité. Douceur. Voilà les deux mots clés pour l’instant car si le normand osait y aller avec ses gros sabots alors il pouvait totalement oublier l’idée de séduire cette femme et en faire tout ce qu’il désirait au final.
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Flora






    Tout comme le voyage, l'attente avait été longue. L'homme qu'elle avait croisé à l'entrée était donc un garde, paraissant un peu paumé. Il avait ponctué ses phrases de "Venez" et de "Attendez ici" à deux reprises. La première fois pour faire attendre la blonde et sa mini suite dans ce qui semblait être un petit salon, la seconde fois pour la faire attendre seule dans ce qui semblait être un atelier.

    Visiblement, la pièce répondait à elle seule à la plus grande question qu'elle se posait: "Quel emploi voulait-on me proposer ?". Mais elle attendit à nouveau. Alors, curieuse, elle parcourut la pièce, posant ses yeux partout, ses doigts glissant sur le métier à tisser puis les tissus, un léger sourire sur les lèvres.

    Mais Flora sursauta en entendant la voix du maître des lieux, comme surprise en pleine bêtises. Elle ne sut plus où se mettre pendant d'interminables secondes, et se reprit rapidement, croisant ses mains sur sa robe devant elle, pour ne plus rien toucher, immobile au centre de la pièce.


      - Le bonjour à vous... Je vous remercie de m'avoir invitée ici, votre domaine est très joli.. bien que... si vous me le permettez, j'ai remarqué que vos parterres de fleurs n'étaient pas très bien entretenus...


    Comme on pouvait s'en douter avec son nom, pour Flora, les fleurs étaient une véritable passion. Alors dès que des fleurs étaient en mauvais état, elle ne pouvait s'empêcher de le signaler ou de s'en occuper. Ici, ne pouvant s'en occuper, elle s'était sentie obligée de le faire remarquer, ne se souciant guère du traitement que recevraient les jardiniers suite à sa remarque.

      - En fonction de ce que vous avez à boire ou à manger... je prendrais bien quelque chose, si cela ne vous dérange pas.... et si vous m'accompagnez, aussi.


    Et d'une, elle était difficile sur la nourriture. Et oui, Madame avait des goûts de luxe, et elle ne s'en cachait pas. Macarons, dragées, tout ça, elle adorait. Mais manger seule, ça ne le faisait pas trop. Alors par politesse, elle lui proposait de manger avec elle.

      - Je sais que je suis ici pour une proposition d'emploi. Lequel, je ne sais pas encore exactement... même si j'ai une légère suspicion quant à la nature de celui ci. Pourriez vous m'en dire un peu plus ?


    Des précisions, que diable ! On ne fonce pas tête baissée pour un emploi sans aucune précision ! Et c'est ce que la blonde attendait. Des explications ET des précisions ! Et puis... la nourriture, aussi. C'est sacré.
Aimeryc.
C’est silencieusement, ou presque, que le normand avait observé la délicate blondinette toucher à tout ou presque dans la pièce. Et alors qu’il avait jugé qu’elle avait assez attendu il s’était avancé dans la pièce tout en prenant la parole afin de savoir à celle-ci qu’elle n’était plus seule. En la voyant sursauter légèrement et ramener aussitôt ses bras contre elle pour se tenir immobile le normand ne put que sourire d’amusement. Il avait l’impression d’avoir sa fille devant lui alors qu’il surprenait celle-ci en pleine bêtise quand elle était enfant. Nostalgique pendant un instant, il détailla ensuite la femme de la tête aux pieds avant de venir planter son regard dans le sien en l’entendant.

    « - Les fleurs? Ah. Oui. Nous avons dû nous séparer du jardinier il y a peu et donc elles dépérissent lentement malgré les soins que les autres domestiques peuvent leur apporter. Cela vous intéresserait peut-être d’en prendre soins? »


L’idée n’était pas de faire de cette femme une simple jardinière mais si la proposition pouvait la mettre dans de meilleures dispositions alors pourquoi se priver tout simplement? Elle serait bien capable, il n’en doutait pas, de s’occuper de son atelier de couture, des jardins et de lui si jamais il arrivait à exécuter le plan qui lui trottait en tête. Doucement il dodelina de la tête par la suite. Il pouvait bien l’accompagner sans problème. En quelques pas il fut à nouveau à la porte et happant un domestique qui passait par là il lui demanda de faire monter un plateau de pâtisserie des cuisines avec du vin et surtout du lait. La porte close à nouveau il se dirigea vers la blonde afin de lui tourner autour légèrement ce qui lui permettait de mieux la détailler.

    « - Vous êtes ici pour une proposition d’emploi, effectivement. Voyez-vous j’ai pendant longtemps aucunement fait attention à ma garde-robe ce qui fait que celle-ci est plutôt dégarnie. J’ai quelques tenues pour les belles soirées mais j’aimerais la remplir un peu plus et c’est là que vous entrez en jeu. J’ai entendu dire que vous étiez une tisserande douée dans votre domaine et je n’embauche que les meilleures. Que diriez-vous de vous installer ici, à Echauffour, et d’être payée pour réaliser ces tenues? Car c’est ce que je vous propose. Vous serez à mon service et je m’assurerais que vous soyez logés et nourris. Pour les tenues comme vous êtes couturière vous pouvez vous habiller vous-même après tout. »


En entendant cogner à la porte il s’arrêta de parler pour aller ouvrir la porte tout en laissant ainsi le temps à la jeune femme de réfléchir. Un serviteur pénétra dès lors la pièce pour déposer le plateau de gourmandise pas loin ainsi que les boissons avant de se retirer. Discrètement le brun verrouilla la porte à clef par la suite et glissa celle-ci dans une de ses poches.

    « - Vos enfants pourront loger au château bien entendu. Vous aurez vos propres appartements. Et bien entendu vous serez payée. Maintenant j’aimerais que vous me montriez ce que vous êtes capable de faire. Pour cela vous allez devoir prendre mes mensurations. »


Délaissant le plateau des sucreries où il avait piqué un macaron, il s’approcha d’une chaise afin de déposer sa chemise sur celle-ci, le dos tourné vers la blonde, avant de s’attaquer à la ceinture de ses braies. Rapidement il retira celle-ci l’air de rien pour ensuite laisser tomber ses braies au sol qu’il déposa sur la chaise avec sa chemise tout en ayant enlevé ses bottes juste avant de les retirer. Nu comme un ver, et excité par la situation ce qui était visible, le brun se retourna alors vers la blonde pour se tenir droit.

    « - Vous trouverez ce qui faut pour prendre les mesures dans le meuble juste à côté de la table. »

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Flora



    L'avait-il détaillée ? Oui. Carrément. Et pas qu'un peu. Pourquoi l'avait-il détaillée ? Aucune idée. Peut être le saura-t-on plus tard ! Les verts dans les noisettes, et inversement, il lui répondait. Sa voix était presque envoûtante. Presque.

      - Vous devriez engager un nouveau jardinier. Votre domaine est beau, vous devriez continuer à l'entretenir. Il est dommage que les fleurs fanent ainsi.


    Entretenir toutes les fleurs d'un château ? Voulait-il déjà la tuer ? Ce noble n'avait-il pas la folie des grandeurs ? En tout cas, selon blondinette, il exagérait, et pas qu'un peu. Mais elle l'écoutait, toujours aussi sagement, se contentant de le suivre du regard alors qu'il lui tournait autour. Mais à force de trop l'observer, elle ne captait que quelques mots. Garde-robe, dégarnie, remplir. Wait, on reprend et on écoute, il pose une question là.

      - Je suis tisserande, en effet. Vous pouvez même dire Maître Couturière, en réalité. Et je suis flattée que vous me considériez comme l'une des meilleures dans mon domaine. Même si je doute pas qu'il y ait bien mieux que moi ailleurs.


    Elle s'interrompit en entendant cogner à la porte et ne détourna pas le regard le temps qu'il réceptionne le plateau bien rempli. Distraite par les gourmandises sous ses yeux, dont une qui avait rapidement terminé dans sa bouche, elle ne le vit pas verrouiller la porte. La blonde se contenta simplement de reprendre où elle s'était arrêtée.

      - Le poste est intéressant, il faudrait que nous parlions du salaire un peu plus en détails, si vous le voulez bien. Je n'ai que ma fille, et elle ne me quittera pas. La nourrice repartira d'ailleurs dans sa famille lorsque je m'installerais ici. J'ai déjà travaillé avec Emma Béatrice dans mon atelier, je saurais parfaitement concilier les deux en même temps.


    Il allait vite, il enchaînait. Elle n'eut même pas le temps de lui dire qu'il pouvait rester habillé pour qu'elle prenne ses mesures, qu'il était déjà en tenue d'Adam. Et à la blonde d'avoir les yeux écarquillés. C'est que la nature l'avait bien doté. Mais elle n'était pas là pour ça. Elle était là pour son travail, rien de plus.
    Hochant la tête à ses paroles, elle alla fouiller le meuble désigné et revint rapidement avec un mètre ruban, ainsi qu'un fusain et un carnet. Flora commença par le cou, les bras puis le torse. Une fois la partie terminée, venait la partie la plus délicate. Ne pas ciller, ne pas craquer. Il montrait clairement son intérêt pour elle, mais n'était-il pas en train de jouer, ou de la tester ? Professionnelle, elle termina les mesures délicates sans toucher ni même frôler ce qui se dressait face à elle. Allait-il être déçu parce qu'il voulait plus que ça ? Ou content parce qu'elle ne lui aurait pas cédé ?
Flora
*posté sur demande de JD Aimeryc.



L’avait-il détaillé? Complètement. Avait-il fantasmé? Oui. Et est-ce qu’il l’avait imaginé totalement nue? Assurément et il comptait bien rendre ces images réelles. La gêne il ne connaissait pas et rapidement il s’était déshabillé devant la blonde en prétextant une prise de mesure alors qu’il savait parfaitement qu’elle pouvait le faire avec les vêtements. Pudique? Du tout. Provocateur? Si peu. En voyant la jeune femme écarquiller les yeux, il fut satisfait de l’effet crée qui était exactement ce qu’il désirait. Observateur, il laissa ses yeux la détailler à nouveau alors qu’elle se détournait de lui pour aller chercher un ruban ainsi que de quoi écrire. Même si la blonde n’avait pas osé le toucher, il savait qu’elle en avait envie. Cela se voyait dans son corps et au vu de comment elle était tendue. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était excitée mais pas loin.
Déçu par son attitude, il finit par aller piocher une nouvelle gourmandise dans le plateau pour venir se planter face à la blonde à nouveau, toujours nu.


    « - Donc votre salaire. Vous serez payée à la mesure de vos talents… de votre discrétion. Comprenez-moi bien que cela pourrait vous permettre de vivre une vie plus que confortable et ainsi assurer un avenir à votre fille sans jamais manquer de rien. Tout ce que vous devez faire pour voir cela arriver c’est d’effleurer ce qui vous fait tant envie. Faites-le et vous serez comblée. »


Doucement il referma la bouche au lieu de rajouter la fin de ses propos qui aurait pu passer pour du chantage. Gourmand, il espérait que la jeune femme allait accepter et c’est à quelques pas d’elle qu’il attendit qu’elle fasse le geste qui conclurait leur entente. Après tout elle n’avait que quelques centimètres à faire et elle n’aurait plus à s’inquiéter ni de son avenir, ni de celui de sa fille et les créanciers ne dirait plus rien car il les aurait payés. La main libre s’éleva lentement pour venir, délicatement, effleurer la joue de la belle avant que les doigts s’égarent contre la peau de son cou pour le caresser sensuellement.

Alors Flora… Allez-vous accepter? Allez-vous céder à cet homme qui vous fait envie?


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