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Info:
Où le passé d'un constantinopolitain amnésique se révèle un peu plus...

[RP] A la rencontre d'une blonde

--Aparajita

Le soleil, de ses rayons, dardait les plus hautes cimes des arbres de la forêt de Murat, en cette chaude après-midi estivale.

La moiteur de l’air, qu’aucun souffle de vent ne venait assécher, le rendait suffocant, presque irrespirable. Une seule préoccupation hantait la faune sylvestre à cette heure : trouver quelque coin de fraîcheur afin d’échapper à l’impitoyable fournaise. Certains se réfugiaient sous terre, d’autres dans quelque anfractuosité offerte par Mère Nature. Le sanglier cherchait désespérément la boue qui le protégerait de la piqûre des insectes.

Mais quel étrange animal avait pu construire, sur les branches basses d’un arbre, cet abri en forme de dôme. Un feuillage épais en masquait l’entrée, et le toit, de couleur marron, semblait construit en glaise séchée.

La faune locale avait cependant appris à se méfier de cette créature. Sa faim la rendait à la fois ingénieuse et sans pitié, capable aussi bien de camoufler son odeur que de briser le cou de ses proies. Mais à cette heure, elle comme les autres ne songeait qu’à fuir Indra.

Il fallut attendre la fin de l’après-midi pour voir la créature sortir de son abri. Une longue chevelure noire, épaisse et lisse lui tombant sur les reins, un regard noisette circonspect, une peau noire, Aparajita sortit de sa sieste quotidienne.

La dravidienne, lorsque
Ganapati travaillait dans la forêt, l’accompagnait. Mais ce jour, il travaillait dans une propriété.

Aparajita allait donc en profiter pour aller voir quelqu’un à qui elle devait parler. Elle se dressa de toute sa hauteur, se hissant sur la pointe de ses pieds nus, et s’étira, laissant le soleil caresser sa peau nue. Puis, extirpant de son abri une besace, elle en sortit des vêtements qu’elle entreprit d’enfiler. Si personne ne pouvait la voir dans la forêt, il en allait autrement en ville.

Aparajita évoluait désormais sans crainte au milieu de Murat, mais elle restait cependant circonspecte. Elle voyait les gens se retourner sur son passage. Elle sentait, dans chaque regard, la peur de sa différence. Elle se souvenait de ces villages traversés, de ces cailloux reçus d’habitants effrayés, de ces fuites éperdues. Tout cela paraissait si loin, et pourtant si présent dans son esprit.

Le temps n’était cependant pas à la nostalgie, elle devait trouver la blonde amie de
Ganapati, celle dont il était amoureux. Mais par où débuter les recherches ?
Ranya
Ranya prit le chemin en direction du village comme tous les matin , elle passait par le marché acheter quelques provisions avant de vaquer à ses occupations journalières, le soleil était déjà au rendez vous rien de tel pour commencer une belle journée, elle pouvait enfin en profiter maintenant qu’elle avait une collègue à la douane.

Les paysans s’activaient, les cris des marchands raisonnaient , pour une fois elle pouvait enfin prendre son temps, elle profitait de ce moment si rare depuis des semaines.

Elle marchait lentement le long des stands quand son regard fût attiré par une silhouette particulière, elle ne pouvait l’ignorer vu que celle-ci n’était pas des plus communes, mais cela ne la touchait pas plus que ça vu qu’elle l’avait déjà rencontré à plusieurs reprises, mais ce qui l’avait fait réagir était de voir les passants la regarder comme une bête curieuse.

Voyant ça, Ranya alla à sa rencontre et l’emmena à l’écart de tous ces curieux.


Aparajita !!! mais que faites vous ici toute seule ? et Sindbad ou est –il ? je suis étonnée de ne pas vous voir à ses cotés vous qui ne le quittez jamais, tout va bien j’espère ?
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Douanière de Murat.
--Aparajita

Aparajita déambulait dans les rues de Murat sur le qui-vive, tant les gens de cette cité la regardait étrangement. Jusqu’au moment où une voix féminine familière l’interpela :

Vadhuu a écrit:
Aparajita !!! mais que faites vous ici toute seule ? et Sindbad ou est –il ? je suis étonnée de ne pas vous voir à ses cotés vous qui ne le quittez jamais, tout va bien j’espère ?


A peine la dravidienne eut-elle fléchi ses genoux, les mains jointes à hauteur de son front et salué la vadhuu de Ganapati d’un Namaste que cette dernière l’entraîna en une ruelle plus tranquille. Elle semblait fébrile, nerveuse, inquiète, presque effrayée. Aparajita lui adressa son plus beau sourire pour la rassurer :

Pas peur…Ganapati aller bien. Aparajita juste chercher Vadhuu pour discuter. Vadhuu d’accord ?
Ranya
--Aparajita a écrit:


Pas peur…Ganapati aller bien. Aparajita juste chercher Vadhuu pour discuter. Vadhuu d’accord ?


Ranya était soulagée d'entendre ces quelques mots , elle était rassurée .

Chercher Vadhuu ? mais que voulait dire ce mot ? Apparemment c'était après elle qu'elle en avait , Ranya fît mine de rien et lui répondit.

Vous voulez me parler? euh... pourquoi pas, suivez moi , allons nous asseoir dans un endroit plus calme.

Ranya l'entraina vers l'église et invita Aparajita à venir s'installer près d'elle sur l'une des marches du parvis.

Elle ne savait par quoi commencer , que lui voulait-elle?

Ranya la regarda , esquissa un sourire , elle avait compris qu' Aparijita était méfiante depuis le début , il fallait qu'elles passent toutes les deux par une explication, Sind lui avait un peu parlé d'elle, mais lui que lui avait-il dit ?

Il était temps de se lancer.


Bon et bien.. allons y que voulez vous savoir ?
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Douanière de Murat.
--Aparajita


Aparajita suivit Vadhuu. Maintenant qu’elle l’avait trouvé, elle craignait moins les réactions des villageois. Même si elle savait se défendre, elle n’aurait guère eu de chance contre une foule hostile. Avec Vadhuu, personne n’oserait s’en prendre à elle.

Vadhuu l’emmena jusque sur les marches de l’entrée d’un mandir de sa religion, où elle s’assit. Aparajita se félicita intérieurement que Vadhuu ne la fasse pas entrer. Les images de ces divinités souffrantes mettaient la dravidienne mal à l’aise, tant les dieux qu’elle vénérait exprimaient le bien-être et la plénitude. Néanmoins, pour marquer son respect envers ce lieu, et s’assurer du succès de son entreprise, elle murmura à trois reprises ce mantra :

Om Durga durgayei namaha

Puis, elle s’adressa à Vadhuu :

D’abord, Aparajita s’excuser pour attitude à grande fête. Aparajita pas vouloir s’unir avec Ganapati. Donc Vadhuu et Aparajita pas ennemies. Mais Ganapati pas savoir…Ganapati croire Aparajita vouloir le garder pour elle seule. Et lui…parfois comme l’âne.

De la paume de sa main, la dravidienne se frappa le front à plusieurs reprises. Elle avait oublié ce mot en françois, mais espérait que son interlocutrice comprendrait. Puis elle reprit :

Mais Ganapati pas savoir quoi arriver à Aparajita dans Cité-sous-les-Flots. Lui vouloir s’unir à Cheveux-de-Feu. Mais elle vraiment fourbe et mauvaise…Elle vouloir le garder pour elle toute seule. Elle dire à Aparajita que Ganapati tuer homme et voler objet sacré, puis fuir et oublier Aparajita. Et Cheveux-de-Feu mener Aparajita à Prison. Et amener tristesse et souffrance à Aparajita. Alors quand Aparajita voir Ganapati avec Vadhuu, Aparajita se rappeler Cheveux-de-Feu. Et Aparajita plus jamais vouloir cela.

La dravidienne réalisa alors l’ampleur des lacunes de son expression orale. Un grand sourire illumina son visage.

Désolé, mais parler Aparajita pas très bon. Vadhuu compris, ou Aparajita devoir expliquer à nouveau ?

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Ranya
--Aparajita a écrit:
D’abord, Aparajita s’excuser pour attitude à grande fête. Aparajita pas vouloir s’unir avec Ganapati. Donc Vadhuu et Aparajita pas ennemies. Mais Ganapati pas savoir…Ganapati croire Aparajita vouloir le garder pour elle seule. Et lui…parfois comme l’âne.


Ranya écouta attentivement, le langage d'Aparajita n'était pas évident il lui fallait être attentive à toutes ses paroles.

A partir de là, elle commença à prendre quelques points de repères, Ganapadi était Sindbad, Vadhuu lui était destiné mais que voulait bien dire ce mot ?

Un point était positif , Aparajita ne la voyait pas comme une ennemie c’était déjà ça.

Ranya lui sourit .


Ce n’est pas grave Aparajita, je comprends votre méfiance, et je ne vous en veux pas, j’avoue avoir été un peu surprise mais rien de grave.

--Aparajita a écrit:
Mais Ganapati pas savoir quoi arriver à Aparajita dans Cité-sous-les-Flots. Lui vouloir s’unir à Cheveux-de-Feu. Mais elle vraiment fourbe et mauvaise…Elle vouloir le garder pour elle toute seule. Elle dire à Aparajita que Ganapati tuer homme et voler objet sacré, puis fuir et oublier Aparajita. Et Cheveux-de-Feu mener Aparajita à Prison. Et amener tristesse et souffrance à Aparajita. Alors quand Aparajita voir Ganapati avec Vadhuu, Aparajita se rappeler Cheveux-de-Feu. Et Aparajita plus jamais vouloir cela.


Cheveux -de-feu ? est ce celle qui apparaissait dans les rêves de sind ? celle aussi dont il avait eu une vision un soir en taverne ? d’après ce qu’elle venait d’entendre cette femme était un danger

Aparajita,, vous avez l’air de connaitre l’histoire de Sindbad et pourtant il cherche encore, pourquoi garder ce secret pour vous ?

Mais une autre question l’intriguait, , Ranya avait connu Sind en guyenne et il ne lui avait jamais parlé d’elle et pourtant elle fait parti de son passé, comment a-t-il fait pour la retrouver , connaissait –il son existence ?

Toute cette histoire restait confuse pour elle , il y avait tant de choses à découvrir et pourtant , ranya sentait qu’Aparajita possédait une partie de ce passé mystérieux.

Elle Prit la main d’Aparajita avec délicatesse, espérant lui apporter confiance par ce geste.


Aparajita, je ne veux pas garder Ganapati pour moi seule, je ne veux pas non plus qu’il lui arrive malheur, il compte beaucoup trop pour moi, et je ne ferais rien contre Aparajita qui cherche a protéger Ganapati bien au contraire, Aparajita est la bienvenue chez Vadhuu , je ne crois pas un seul instant ce que dit cheveux-de-feu , il n’a pas pu tuer voir même voler , ou alors je me serais trompée sur toute la ligne ? non je n’y crois pas…il doit y avoir une explication, et je compte bien la découvrir avec vous.

Ranya attendait la réaction d’Aparajita, espérant qu’elle ait compris tout ce qu’elle avait essayé de lui expliquer.
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Douanière de Murat.
--Aparajita


Aparajita sentit son cœur bondir dans sa poitrine lorsque Vadhuu prit sa main. Déjà, défendre et protéger Ganapati était un honneur pour elle. De cette femme, aimée de lui, un accord de non-agression réciproque lui aurait amplement suffi. Et voilà qu’elle lui offrait sa main, en gage de confiance et d’amitié. Sous le coup de l’émotion, la dravidienne sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle réprima cet accès de sensiblerie : une femme de sa condition ne manifestait pas ses émotions en public. Elle porta néanmoins la main de Ranya à son front, puis l’embrassa :

Aparajita honoré par amitié de Vadhuu. Aparajita servir Vadhuu comme Ganapati.

Mais Aparajita rien cacher à Ganapati. Quand Vadhuu arriver au palais de Boddhisattva, Aparajita sur le point de raconter. Mais Ganapati demander à Aparajita partir…


Aparajita poussa un soupir de soulagement.

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
--Theobald

Décidément, cette fin d’après midi était plutôt bonne pour le ménestrel…

Non pas parce que ses récits et chansons avaient recueilli les faveurs du public. De ce côté-là, les temps étaient plus à la retraite méditative qu’au divertissement.

Mais lorsqu’il avait aperçu la compagne du constantinopolitain s’approcher de l’indienne, son existence avait repris du sel, et son visage des couleurs.

Et il se félicitait de les avoir suivi. Tapi dans le coin de la ruelle débouchant sur l’Eglise, il avait entendu la conversation des deux femmes, et surtout celle de l’indienne.

Tiens, tiens…Un troisième larron entrait en jeu. Une troisième larronne, pour être précis, que l’indienne appelait
« Cheveux-de-Feu ». Qui était-elle ?

Décidément, beaucoup de questions, et peu de réponses…


Theobald
Conteur, chanteur, amuseur
Ranya
--Aparajita a écrit:


Aparajita honoré par amitié de Vadhuu. Aparajita servir Vadhuu comme Ganapati.

Mais Aparajita rien cacher à Ganapati. Quand Vadhuu arriver au palais de Boddhisattva, Aparajita sur le point de raconter. Mais Ganapati demander à Aparajita partir…




Ce jour là Ranya avait senti qu'elle était arrivée au mauvais moment, mais la situation dans laquelle ils se trouvaient à ce moment là....elle n'avait pas eu le choix, elle avait beaucoup hésité avant de prendre la route pour Cournon, mais sans cette explication ou en seraient-ils maintenant?

Oh!!! Aparajita, je suis désolée de vous avoir coupé à un moment si important, je sais que Sindbad attend ça depuis très longtemps , il devait être déçu.
Mais ... pourquoi n'essayez vous pas à nouveau d'en rediscuter, il a besoin de savoir , de plus vous êtes la seule à pouvoir lui donner des informations cela pourrait -être utile avant de partir.


En pleine discussion, Ranya aperçoit un peu plus loin le ménestrel, il se faisait discret , mais celle-ci n'aimait pas les curieux, elle savait ce qu'il cherchait, il était hors de question de lui donner la moindre information.

Aparajita, ne bougez pas je reviens .

Elle s'approcha de lui .

Bonjour messire Théobald, je suis surprise de vous voir ici, auriez vous une raison particulière? ou peut-être une petite visite du village ? je peux donc vous conseiller dans ce cas....mais pour le moment je doute que cet endroit soit des plus attrayant, peut-être la place du village vous devriez essayer.

Elle resta planter là devant lui, le fixant droit dans les yeux, elle espérait qu'il comprenne que cette conversation ne le concernait pas, et qu'elles ne voulaient pas être dérangées.
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Douanière de Murat.
--Theobald


Pris comme un enfant en faute, le troubadour baissa la tête. La dame n’était pas dupe. Elle connaissait l’objet de sa présente icelieu. Lui mentir ne ferait qu’accroître son irritation.

Dame Ranya, je ne vous crois point assez sotte pour soutenir que je visitais la ville.

Il soupira.

Bien qu’il m’en coûte de vous faire cet aveu, je vais être honnête avec vous : j’écoutais le récit de… Il marqua une pause. …de Dame Aparajita.

Avant que vous ne jugiez ma curiosité, laissez moi vous narrer une histoire :

Il était une fois un humble ménestrel, qui avait choisi profession de divertir de ses fables et chansons les honnêtes gens. Et même les moins honnêtes, mais passons…

Une nuit, alors qu’il s’était endormi sur les branches d’un arbre en forêt de Montpensier, des voix le tirèrent de son sommeil. Se penchant avec précaution pour n’être point remarqué, le ménestrel aperçut deux hommes et une femme. Femme n’était pas le terme exact à l’époque, tant la créature ressemblait à une bête sauvage. Les deux hommes étaient en désaccord : l’un voulait emmener la femme avec lui, tandis que l’autre le refusait. Les deux protagonistes en vinrent bientôt aux mains, et il fallut l’intervention de la femme pour venir à bout du troisième larron. J’ai raconté cette histoire en d’autre temps et d’autres lieux. Si, toutefois, vous souhaitez l’entendre de nouveau, je serais ravi d’en refaire le récit en place public pour quelque argent.

Mais l’histoire de deux hommes convoitant une femme ne présente que peu d’intérêt. Ce qui retint l’attention du ménestrel, par contre, était la manière dont les deux hommes et la femme luttaient. Point de ces querelles d’ivrognes ou de ces combats de paysans dans lesquelles les coups pleuvent. Là, chaque attaque semblait minutieusement étudiée, chaque coup porté pour produire le maximum de dégâts avec un minimum de moyens et d’énergie…Ce détail intrigua le ménestrel, toujours perché sur sa branche, et peu désireux d’intervenir dans une lutte qui ne le concernait en rien.

Par contre, il se souvenait de cet homme, qui lui avait donné le goût de conter, son propre père. De toutes les histoires, sa favorite venait d’une contrée lointaine, la Palestine, en laquelle un aïeul, par dévotion, avait participé aux croisades.

On racontait, en ces terres parfois rudes et inhospitalières, que la forteresse d’Alamût hébergeait une communauté, les Assassins, hostiles au pouvoir des Seldjoukides ottomans. Le nom de ce groupe est dérivé du mot hashish. La puissance du seigneur d’Alamût lui venait de la dévotion de ses suivants. Il les droguait avec du hashish et les emmenait dans un jardin fleuri et peuplé des femmes les plus somptueuses. Une fois leur sens recouvré, tous étaient convaincus qu’ils avaient visité le Paradis, et qu’ils y retourneraient une fois leur mission exécutée. Ainsi, ces hommes partaient sans peur exécuter au péril de leur vie les missions les plus périlleuses.

Chaque homme exécutait seul sa mission, muni d’un simple poignard. Pour y arriver, tous les procédés étaient bons, du moment qu’ils étaient efficaces : espionnage, embuscade, camouflage et, bien sûr, des techniques de combat spécifique.

Dès lors, et après avoir assisté à ce combat, je me suis attaché à lui afin de connaître la vie de celui qui est peut-être un héritier d’une communauté, considérée comme disparue.

Et lorsque vous dites qu’il n’a pas pu tuer…Pour ma part, je n’ai aucune preuve en ce sens, mais n’exclus pas la chose.


Le ménestrel se tut.

Theobald
Chroniqueur de vies horrifiques
Ranya
Ranya le laissa parler, elle écouta son récit avec attention, après tout cela ne lui coutait rien au contraire , elle pourrait même obtenir plus d'informations et plus cela avancait, plus l'histoire devenait compliquée.

Ecoutez théobald, je ne souhaite pas que ceci soit crié sur la place public meme si je sais que c'est votre façon de vivre, maintenant profiter de cette occasion pour vous faire de l'argent sur le dos d'autres personnes j'ai du mal à l'accepter.
Vous ne pensez pas qu'il serait mieux et surtout plus honnête de vous adresser à la personne concernée, je suis certaine que Sindbad ne sera pas contre au moment venu de vous donner des informations , enfin quand lui même les aura obtenu, c'est déjà pas évident pour lui.


Certes, Je vais être franche avec vous, cette histoire me dépasse , j'ai toujours connu sindbad avec ce passé mystérieux, ses origines me sont totalement inconnues et je ne sais pas moi même ou tout cela me ménera .

Elle se tut un instant repensant à ce que le menestrel venait de lui conter et parmis tout cela , une chose l'interpelait.

Citation:
chaque attaque semblait minutieusement étudiée, chaque coup porté pour produire le maximum de dégâts avec un minimum de moyens et d’énergie…


Elle n'avait jamais vu Sindbad dans une situation telle que celle là, en l'écoutant elle avait l'impression d'être avec un étranger, lui qui fonctionnait toujours en diplomate, oh!!! elle savait qu'il n'était pas du genre à se laisser faire , mais tout passait par le dialogue jamais aux mains.

Elle reprit ses esprits voyant sur les marches Aparajita qui attendait son retour.

Ecoutez théobald, je vais être franche avec vous , cette histoire est peut-être pour vous une mine d'or mais je vous garde à l'oeil, pas question que vous étaliez cette histoire du moins... pas avant qu'on ne sache de quoi cela retourne réellement, mais qui sait peut-être qu'à la fin de tout ce périple vous en serez récompensé, pour le moment patience et croyez moi vous n'êtes pas le seul a vouloir connaitre la fin de cette histoire.

Sur ce , je vous laisse on m'attend, mais nous nous recroiserons très vite je vous en fais la promesse, car cette fois je serai du voyage.

Elle salua théobald , espérant qu'il ait compris son message et alla rejoindre Aparajita.
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Douanière de Murat.
--Catalin_lupescu


Le transylvanien avait patiemment suivi sa protégée toute la journée. Lorsqu’elle était entrée dans la forêt de Murat, en début d’après midi, il avait relâché sa surveillance. Dans une forêt, elle était dans son élément. Lui pas. Même si le camouflage faisait partie de sa formation de base. La sauvageonne n’avait pas son pareil pour détecter la moindre anomalie dans la nature, le moindre bruit suspect, le moindre éclat. Mieux valait attendre qu’elle sorte de son refuge. Ce qu’elle finit par faire en fin d’après midi. Il passa donc toute l’après midi sur la branche d’un arbre à l’orée de la forêt.

Lorsqu’il la vit sortir, de la forêt et se diriger seule vers la ville, un sentiment curieux le saisit. Que faisait-elle ? Pourquoi s’aventurait-elle seule au milieu de ces gens, à qui la peur pouvait faire faire n’importe quoi ? Il fallait que la cause en vaille la peine. Il la suivit donc en restant à distance, marchant dans ses pas après avoir préalablement ôté ses chausses, afin que le bruit n’attire pas son attention.

Bientôt, une jeune femme blonde vint à sa rencontre. La même qu’il avait aperçu aux côtés de son protecteur lors de la fête organisée par le Duché. Les deux s’engagèrent alors dans un dédale de rues. Un moment, le transylvanien songea à abandonner la filature, mais un instinct lui souffla de n’en rien faire. Peut-être les deux femmes souhaitaient-elles échanger quelques propos, ou régler quelques comptes. Un sourire naquit sur les lèvres de Catalin. A ce jeu, sa protégée était la mieux préparée.

Toutefois, de combat il n’y eut point. Trop loin pour entendre la conversation, le transylvanien avait néanmoins appris à sa protégée à lire sur les lèvres des gens. Il put ainsi saisir l’essentiel de la conversation entre les deux femmes. Peu d’intérêt, jusqu’au moment où la blonde alla débusquer le ménestrel qui tentait d’obtenir des informations. Il compris les bribes de l’histoire du ménestrel et sourit. Le professionnel enjolivait quelque peu une réalité qu’il n’avait pas connue. Cela ne semblait pas impressionner la blonde, dont il compris qu’elle serait du voyage en Orléans. Tiens, si elle parlait de ce voyage, c’est peut-être qu’une autre personne y songeait…

Catalin Lupescu
Le traqueur de Transylvanie
Au service de l'Ordre de la Pierre-Dieu
Ranya
[De retour auprès d'Aparajita]

Désolée Aparajita,

Bon !!! où en étions nous ?

Ah oui je disais donc... puisque je vous ai interrompu au mauvais moment pourquoi n'irions nous pas chercher Sindbad, vous pourriez en profiter pour faire un petit tour en forêt et pourquoi pas reprendre votre conversation, répondre à ses interrogations ...il attend depuis tellement longtemps...

Qu'en pensez vous Aparajita ?


Ranya, ne proposait pas cette ballade en forêt par hasard, elle savait que la dravidienne s'y sentait plus à l'aise, elle espérait donc la mettre en confiance de façon à ce que le dialogue entre elle et Sindbad se passe au mieux.
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Douanière de Murat.
--Aparajita


En entendant la proposition de Vadhuu, Aparajita sourit.

Idée bonne. Ganapati labourer champ. Aparajita aller le chercher.Vadhuu venir avec nous ?

Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Ranya
--Aparajita a écrit:
[Idée bonne. Ganapati labourer champ. Aparajita aller le chercher.Vadhuu venir avec nous ?


Ranya hésita un instant à la proposition, mais elle ne pouvait la laisser s'y rendre seule, elle accepta de l'accompagner.

D'accord je viens avec vous, allons y !!!

Elle prirent la route ensemble à la rencontre de sind, la surprise sera surement de mise, il ne devait pas être au courant de leur entrevue et encore moins de les voir ensemble.
_________________

Douanière de Murat.
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