[RP] On avait prévu un truc non? Mais si, avec la princesse!

Andrea_

Taisez-vous, et admirez.
Nous observons actuellement le réveil d’un animal très sauvage dans son état naturel. Après quelques heures d’hibernation, l’oiseau féroce a bien du mal à cacher le fond de son slip tant il baille à gorge déployée.
La main tente une envolée sauvage au sommet de son crâne et sans surprise –ah bah si, surprise !- y trouve une plume. En descendant le long de la tignasse, les doigts en cueillent d’autres, ce qui pousse notre petit animal misanthrope à nous offrir son piaillement si singulier pour un animal de cette taille.

MMaaaaaaaaaaaaaaaais

A ne pas confondre avec le mêêêê de la biquette apprivoisée. Oh wait, il semblerait qu’en ouvrant un œil elle nous fasse l’honneur d’une phrase. Et sans mentir, si son parlage se rapporte à son plumage, elle est l’orateur des hôtes de cette piaule.

Mais qu’est ce que c’est que ce BERDOL ?

Et oui Colombe, quand on passe la soirée avec son bras droit, que chacun y va de sa petite spécialité, que la picole fait mumuse avec la fumette et que tu proposes de cuisiner toi-même une omelette aux champignons, y a de grandes chance que ça soit le bordel, le lendemain matin.
Et la main de s’écraser sur le visage de la Colombe histoire de frotter le visage. Sauf qu’y a beau frotter, il n’en sortira aucun génie ce matin, il doit être allergique au soleil. Ou alors il a une put’ain de gueule de bois. Le pied s’étend et bute sur un truc dur. Et merd’. La Chiasse est du genre à ramener n’importe quoi dans ce genre de situation, mais là, elle en est sûre, elle a passé la soirée dans cette piaule avec UNIQUEMENT des gens qu’elle connaissait. A savoir Vran, et Tafar. Autant dire qu’y avait aucun –mais genre vraiment aucun- risque que ça dégénère en orgie sex’uelle. Elle se souvient parfaitement avoir fermé la clé, sans trop savoir si des gens étaient sortis avant, mais personne n’était rentré. Ni dans la Chambre, ni dans son plumard, ni dans son…

La Colombe, donc, ce petit animal dont les ailes se sont pétés quand elle est tombée du nid, y a bien longtemps, a de merveilleux yeux gris. Vous pouvez les observer en ce moment même. Ce phénomène d’écarquillement n’arrive que lorsqu’elle est en situation de flippe importante. D’ailleurs vous en avez confirmation car elle soulève la couverture de manière très lente, presque douce. ET si la bouche s’entrouvre, c’est parce qu’elle manque cruellement d’air, la peur ça fait ça aussi.

Oh Merd’.

Ah tiens… Y aurait quelqu’un là-dessous Colombe ?
Non mais c’pas utile de t’en aller comme ça, j’pense que tout le monde sera au courant bientôt. S’il s’est passé un truc ? Bin j’en sais rien, j’étais pas là, mais là, comme ça, on ne peut jurer de rien.

Han.. mais nan… han mais le parquet… Put’ain on avait dit pas le parquet.

C’est vrai qu’il est abimé c’parquet, un peu comme si quelqu’un avait tenté d’allumer un feu, et de faire des trucs un peu chelou.
Et la Chiasse de se rappeler, que c’est cette nuit qu’ils ont pris une décision importante concernant l’avenir d’une princesse, mais.. mais qu’est ce que c’était…
Espérons que le machin sous les draps s’en souvienne.
Espérons que le machin sous les draps soit pas quelqu’un du groupe.
Espérons que le machin sous les draps soit eunuque.
Espérons que… qu’il soit humain.

Debout, on avait un plan.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.

Tafar

Dans la vie, il y a des mélanges à ne pas faire.
Dans la vie, il y a des expériences à ne pas faire.
Dans la vie, il faut se lâcher !

C’est sans doute la dernière chose qui a traversé l’esprit des trois larrons hier soir quand ils ont établi leur plan. Plan brillant soit-dit en passant, comme toujours. La Colombe et ses idées de génies, Vran et ses conseils pratiques avisés et le pygmée avec son pragmatisme efficace. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un quelque chose de potable. Et normalement, après une longue discussion, chacun se sépare et mûri le résultat pour confirmer les décisions au levée du soleil. Mais pas cette fois.

Allez savoir pourquoi hier soir l’alcool, la fumée et les herbes spéciales ses sont mélangées et se sont partagées autour de la table. Toujours est-il que là, maintenant, tout de suite, Tafar est en train de pioncer. Fermement. Chose rare pour lui à cette heure, mais là, le peu de cheveux qu’il n’a pas rasé au levé du soleil sont en train de lui faire mal au crâne. Quelques heures auparavant il rêvait d’être rentré chez lui, dans son pays, qu’il retrouvait sa tribu et qu’il festoyait autour d’un feu… Mais là, le glaçon qui vient de toucher son dos, il n’y en aurait jamais eu chez lui, ça n’existe pas. Et ne parlons même pas de la voix qui grince au-dessus des couvertures pour se plaindre de l’état du parquet… Quel parquet ?!? Y avait pas de parquet dans la hutte où il a fêté son retour…

Les paupières s’ouvrent d’un coup, dévoilant l’iris encore flou du semi-homme qui voit en clair obscur le corps d’Andrea soulevant la couverture sous laquelle il s’était réfugié. Loin d’être un hamac confortable, le matelas sur lequel il dormi l’a laissé tout courbaturé… A moins que ça soit les excès de la veille.

« Debout, on avait un plan. »

Retour à la réalité. Fini de planer, les yeux fixent sur un bout de mollet, puis une cuisse. Les paupières clignent une fois, puis deux, et le pygmée se redresse, arrachant la couverture à leur corps alors qu’il jailli hors du lit, nu comme un ver. Si la Colombe est là, nue, dans son lit… Premier réflexe, aller palper les bourses pour vérifier qu’elles sont encore pleines.

Un soupir lui échappe quand il se rend compte que certaines herbes faites pour la méditation ont disparues, mais que le reste de ses stocks est encore là. Alors sans aucune gène il se retourne vers elle en se passant une main dans la barbe, pour une fois ébouriffée.

« Hier on a bu, on a fumé, on a mangé et… , ça c’est pour trouver une explication au fait qu’ils soient nus.
Hier on a parlé d’enlever quelqu’un », ça c’est pour la réponse au plan.

Un coup d’œil sur les traces sur le parquet, pour vérifier s’il ne reste pas un vestige du dessin qu’ils auraient pu faire pour établir les tenants et aboutissants… Et une grimace étire ses lèvres devant les restes d’un foyer improvisé. Alors, il lève l’index en se rappelant d’un fait important :

« Vran n’est pas ici ! Il y a une chance qu’il soit dans un meilleur état que nous pour s’en souvenir ! »

Désolé pour hier soir, mais le combo des trois vices à eu raison de sa mémoire, pour le moment… Mais il ne posera pas de questions. Même s'il ne comprend pas pourquoi les oreillers à plumes sont éventrés de part et d'autre de la Colombe.
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Färäs

Vran

Quelques traces de sang salissaient ma main ouverte. Celle-ci tremblait, mais contenance fut reprise lorsque mes doigts se replièrent pour former un poing déterminé. Le bruit du métal qui frotte contre le métal et les cris et autres grognements revinrent progressivement à mes oreilles, et je levais le regard de mon poing fermé pour regarder la bataille qui faisait rage devant moi. Un homme s'élançait en hurlant, épée levée, bien décidé à mettre fin à mes jours. Malgré mon étourdissement, je parvenais à retrouver pleine conscience, et me débrouillais pour faire trébucher l'imprudent. Mon épée vint interrompre définitivement son cri guttural.
Pourquoi nous battions-nous, au juste? Je m'efforçais d'y penser très fort, mais j'étais incapable de me souvenir. J'étais là, l'arme à la main, un cadavre à mes pieds, probablement d'autres qui étaient de moi gisaient quelque pars, et je ne pouvais me rappeler la raison qui m'avait poussé ici. Je me sentais fantôme errant sans but. Jusqu'à ce que mes yeux se posent sur lui. Tout était plus clair. La raison de ma présence se trouvait là. Un homme, plutôt grand, ses cheveux noirs élégamment plaqués en arrière, fauchait les ennemis un à un. Il portait une armure étincelante, et tranchait des hommes en deux à l'aide de son épée brillante, qu'aucune tâche de sang ne saurait ternir. Elle faisait la taille d'une épée à deux mains, mais ce héro là, Vran, la maniait avec l'aisance d'une épée à une main. Nos ennemis tombaient par trois, ils ne pouvaient rien face à un tel combattant. Rien ne semblait pouvoir lui résister. Il était de ceux dont la seule présence sur un champ de bataille changeait l'issue du combat. Ses gestes fluides qui faisaient tomber chaque ennemi à portée le prouvaient.
Soudain, il s'arrêta. Il se retourna et son regard intense se posa sur moi. Je ne put que me figer sur place. Un air triste, profondément mélancolique, s'empara de son beau visage.

Si seulement on ne m'avait pas oublié.

Dans un sursaut, Vran se réveilla. Ses yeux écarquillés fixaient le toit. Sauf que non. C'est le ciel qu'il regardait. Il finit par comprendre qu'il était dehors -quelle perspicacité- et le froid envahit subitement tout son corps. Là où dans d'autres circonstances il aurait refermé les yeux pour gratter quelques heures de sommeil de plus, il se retrouvait à la place à se redresser d'un coup, ses bras contre lui pour tenter de récupérer un brin de chaleur. C'est dommage qu'il se les pelait autant, parce que là il avait une vue correcte sur la ville. Parce qu'il venait de se réveiller sur un toit. Une main vint saisir le crâne douloureux alors qu'il se demandait comment il avait atterrit là. Certains souvenirs revenaient petit à petit. Le début de soirée, principalement. Plus il avançait dans la soirée, plus sa mémoire semblait verrouillée. Mais fallait voir le bon côté des choses: il était pas à poil, lui. N'empêche que des braies et une chemise, vu le temps, c'est un peu court. Alors il se laisse glisser et se réceptionne en bas, sans manquer de passer à ça de se viander comme une merde.

Les yeux plissés observent la bâtisse. Si on suppose qu'ils n'ont pas changé d'endroit durant la nuit, c'est là que devraient se trouver ses compagnons. La porte s'ouvre sur un Vran frigorifié et fatigué, qui ressemblait presque à un chat errant. La pièce est déserte. Il se souvient de la piaule à l'étage, alors il grimpe les marches tant bien que mal et, une fois devant la porte, il tourne la poignée. En vain, c'est fermé à clé. C'est sûrement le moment de frapper délicatement à la porte, de lancer un gentil "Il y a quelqu'un?". Sauf qu'on parle de Vran. Qui a froid. Et qui subit encore la veille. Il use donc de son passe-partout afin d'ouvrir. Ceux qui connaissent savent qu'il vient de caler un grand coup de pompe dans la porte.
Pièce grande ouverte, Vran écarte le bout de bois de son chemin et entre en traînant des pieds. Les yeux sont toujours plissés. Son regard balaye brièvement la piaule. Il aurait pu noter la nudité de ses compères. Remarquer les traces de cramé au sol. Ou même les oreillés défoncés. Mais sa priorité c'est la couverture qui traîne là, dont il s'empare pour s'enrouler dedans avant de se poser contre le mur et de se laisser glisser jusqu'au sol.

J'ai fais un rêve de merde...

Ah, vous comptiez sur lui pour avoir un compte-rendu de la veille? Raté les gars. D'habitude, effectivement, Vran est pas du genre à avoir des trous noirs, comme ça. Mais là ils lui ont envoyé le combo alcools et drogues -notez les pluriels- dans la figure, c'était sûr que ça serait la merde. Cela dit, si on lui laisse quelques heures, certaines choses reviendront. Comme cette histoire d'enlèvement, par exemple. Probablement l'idée la plus glorieuse de la soirée. Ses yeux -un peu moins plissés- finissent par se poser sur Déa et Tafar. A poils. Pas du genre à s'arrêter à ce genre de détail, il ne peut cependant pas s'empêcher d'imaginer le pygmée galérer à grimper sur Andréa. Un rictus étire faiblement ses lèvres avant que la fameuse question, celle que tout le monde se pose n'arrive... Non, pas "Est-ce que la verrue sur la fesse droite de la Chiasse est contagieuse?", non.

Qu'est-ce qu'on a foutu?

Non mais là c'est pas la fierté, mais j'vous jure qu'après quelques heures de repos, l'équipe elle va envoyer du lourd.

Andrea_

J’peux vous dire que niveau réveil, on a rarement fait aussi compliqué J’parle pas de l’abus en tous genres hein, mais de voir Tafar, à poils, dans le même plumard que moi.
J’ai tout un tas de questions qui viennent à l’esprit, et malheureusement aucune réponse à me donner. J’ai mal partout, ce qui n’est pas outre mesure une preuve que je me suis envoyée le Pygmée. M’enfin je ne porte ni selle ni étrier, ce qui, du coup, me rassure un peu.
Le plus malaisant, c’est quand Monsieur nous met à poils et me regarde en se tâtonnant les balloches. Alors forcément, j’ai regardé. C’est un vieux reflexe à la con ça, de suivre des yeux une main qui… Bref, j’peux répondre à la question que tout le monde se pose, à savoir si c’est vrai ce qu’on dit sur les noirs. J’peux même carrément y répondre. J’vous le dirais pas, mais je peux y répondre.

Passons. Le pygmée remet les choses dans le contexte et moi j’en profite pour remettre mes bottes. Allez savoir pourquoi je me trouve soudain très complexée des panards ! Donc voilà, on a bu, on a fumé, on a mangé et peut être même qu’on a copulé. Merveilleux. Je dis merci la vie, et je prie pour ne pas mettre au monde un raton dans quelques mois.

D’enlever quelqu…

Et la phrase d’être suspendue quand l’index Tafarien se lève, juste au dessus d’un vestige de feu. Et oui Tafar, on a niqué le parquet, je sais, c’est vraiment triste, et ça va nous coûter un petit billet, m’enfin si c’est la seule chose qu’on a niqué dans cette piaule hein, on peut peut-être se féliciter ?
J’en étais là de ma réflexion, quand on frappa à la porte. Je reformule, j’étais moi aussi en train de me dire que le Vran allait être en meilleur état puisque pas présent dans la chambre, quand il fait une entrée fracassante, en défonçant d’un coup de botte la porte. Cette fois, c’est certain, je pense qu’on peut dire Adieu à la caution.
Je crois qu’on a franchi un cap à ce moment là.
Quand Vran pousse la porte comme si de rien n’était, en trainant les panards. Quand il nous parle de son rêve de merde, sans souligner le fait qu’on est à poils. Enfin j’sais pas, moi j’vois quelqu’un à poils, j’lui demande pourquoi il a des bottes aux pieds hein ! Mais rien.
Ouai, j’crois qu’on a franchi un cap, et qu’on est dans la merd’. Pas de panique, on est un trio de choc, et l’un de nous va sortir une phrase hautement intelligente pour vous montrer comme on est dangereux en vrai.

Qu’est-ce qu’on a foutu ?

Mais ce quelqu’un ne sera pas Vran. Dommage, j’avais misé pas mal sur lui. Parce que c’est plus facile de miser sur quelqu’un qui n’a pas couché avec un Pygmée, et que clairement Tafar avait tout donné en se souvenant qu’on avait évoqué un enlèvement.
Enfin bref, Vran a posé une question, et il est d’usage d’y répondre. Mais….

Qu’est ce qu’on a foutu qu’est ce qu’on a foutu, il en a de bonnes lui !
Nan mais c’est vrai, qu’est ce qu’on a foutu ?
Et c’est là que vous allez comprendre comment, plusieurs fois dans ma vie, je me suis retrouvée à la tête d’un groupe. Vous pensiez que j’étais une parvenue ? Et bin non. Vous pensiez que je couchais ? Et bin .. non. Enfin pas avant. Pas toujours. Rarement. Vous pensiez que je les faisais flipper avec ma verrue sur la fesse droite ? Bin non, parce que c’est juste un grain de beauté –tuons les rumeurs dans l’œuf voulez-vous-. Alors, voilà, admirez comment on devient chef.

Et du coup, t’as rêvé de quoi ?

Parce que ouai, c’est ça aussi, être un meneur. C’est ne pas montrer à tout le monde qu’on est à la ramasse, et faire semblant de s’inquiéter de son équipage.
C’est technique aussi, peut être qu’en remontant un peu la clepsydre, on arrivera à trouver ce qu’on cherche : QUI doit-on enlever. Et quand, et où, et pourquoi.
Punaise j’suis sûre que c’était une idée magnifique en plus, pour qu’on fête ça aussi dignement, c’était l’idée du siècle.
En attendant Messieurs, pardonnez moi, je vais faire un truc que j’aurais du faire depuis longtemps.
Ranger les plumes dans les coussins tiens !
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.

Tafar

Tout s’enchaîne très vite après son éclair de génie. D’abord la Colombe qui se glisse dans ses bottes sans penser à couvrir le reste, puis la porte à laquelle on toque. Ou plutôt qui explose, littéralement. L’instinct quand on est de petite taille, c’est de disparaître au moindre danger, et si le pygmée est un artiste de la dissimulation, là, à son grand dam, son esprit embrumé ne le fait que tressaillir à l’entrée de la troisième face du triangle. Il suit même d’un regard bovin la silhouette de Vran qui s’engouffre pour s’emmitoufler dans la seule couverture de la chambre… Et avec quelques secondes de retard, il frissonne à cause du courant d’air qui suit avant de grommeler.

« Il faisait meilleur au fond de la grotte… »

Allez savoir s’il parle de celle d’Andrea ou de celle de son hallucination…
Devant l’absence de réaction et la remarque pleine d’intelligence du Vran drogué et congelé, Tafar se met quand même en quête de l’objet le plus important qui lui vienne en tête à ce moment précis. Non pas son pantalon en cuir, mais de quoi rallumer un feu. Bah oui, avec la porte explosée, le vent glacial vient battre la chair nue et le fait frissonner, alors il songe à rallumer le foyer qui siège au milieu de la pièce.

Mais une fois debout face aux planches du parquet noirci, son petit briquet dans une main et de l’amadou dans l’autre, le Batwa s’immobilise quelques instants. Les souvenirs reviennent par bribe et le laisse la bouche entrouverte alors qu’il se revoit en train d’éventrer un des oreillers en le lardant de coup de couteau et hurlant que c’est un sacrifice nécessaire pour vaincre les sortilèges des coffres berrichons…

« Je… Je me souviens de… »

Non, son délire chamanique il ne va pas en parler, si les deux autres ne se souviennent pas de l’avoir vu mettre le feu au parquet en plasmodiant dans sa langue, il ne va pas se balancer tout seul… Mais au moins il va peut être recentrer le débat avant qu’on parte dans les délires Oniriques de chacun après cette nuit de folie.

« Tu as parlé d’une rançon »

Le doigt est pointé à nouveau vers Vran, que le pygmée observe quelques secondes, avant de cligner les yeux et d’aller farfouiller à la recherche d’un pantalon. Parce qu’il va finir par attraper un rhume de fesses, et même s’il ne complexe pas comme la Colombe sur ses panards, il y a des choses qu’il faut protéger du froid.
Finalement, il se glisse dans une paire de braies qui ne lui appartient pas et dont il n’arrive pas à faire ressortir ses courtes jambes, mais au moins la chaleur revient en partie là où il faut.

« On ne paie pas de rançon pour les roturiers ici, non ?
Oh putain j’ai mal au crâne… »

A vous les studios, le pygmée vient de se laisser tomber le cul sur le parquet, alors que ses tempes sont prises d’assaut par les serres d’une gueule de bois. Autant les herbes ça le connaît, autant l’alcool fort, pas encore assez. Et le gnome de se laisser aller sur le dos en lâchant un gémissement… Il est beau le sauveur.
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Färäs

Flagada_jones

Flagada entend beaucoup de bruit et grogne fort. A son âge, on a besoin de beaucoup dormir. Surtout quand la veille, les vieux débris avec qui on traîne ont braillé comme des animaux en rut pendant toute la nuit, pleins comme des barriques. Et là, rebelotte, les viandes saoules remettent une couche de nuisances auditives. Il se lève en râlant, se prépare un bol de lait avec des céréales issues de son propre champ de blé, et du miel pour agrémenter le mélange, y plonge une cuillère en bois, et décide d'aller voir ce qui se trame chez les adultes qu manifestement se sont réunis pour un second acte. Il avait décidé de les suivre pour la guerre, mais pour bien se battre, il faut bien dormir! Il chemine donc avec son petit-déjeuner entre les mains, et arrivé devant la chambre de la vioque, l'ouvre sans ménagement, en prenant un air grognon. Il passe le pas de la porte comme un ouragan et manque de trébucher sur Tafar qui est... assis parterre, ce qui, avouons-le, ne change pas grand chose en fait en termes de hauteur faible et donc de manque de visibilité. Dans la perte d'équilibre ponctuelle, il renverse son lait et ses céréales à moitié sur Andrea... Il ravale un oups, et pour noyer le poisson, commence à crier comme une marchande de poissons de Menilmontant.

Non mais c'est quoi ce bazar? On ne peut même pas prier, ni manger son petit-déjeuner tranquille!

Pouah, vous puez tous la vinasse!

Flagada, l'apprenti chevalier, regarde tour à tour Andrea et... le lait qui coule, M'sieur Vran, et M'sieur Tafar. Il arbore maintenant un air circonspect.

On ne part plus à la guerre?

Vran

Pour la suite, Vran ne fait déjà plus beaucoup attention à ce qu'il se dit autour. Déa s'enquiert du fameux rêve, et vu qu'il la connaît un peu maintenant, il pourrait sentir le truc louche. S'il était en bien meilleur état. Là, il se contente de lever un regard embrumé sur la verruqueuse, sans trop savoir si elle espère vraiment une réponse ou si c'est juste pour feindre l'intérêt. Là où ça devient flippant, c'est que ça pourrait être les deux.
Il existe une question qui tend à reparaître régulièrement dans l'esprit de Vran. Pourquoi les gens sont-ils si cons, parfois? Ça concernait bien souvent un sujet ô combien important pour lui: la survie. Prenons Flag, par exemple. Sans aller jusqu'à dire que le gamin connaît intimement ceux à qui il vient de s'adresser, il les a normalement assez côtoyés pour savoir à quel genre de lunatiques il s'adresse. Il n'est pas non plus bien compliqué de remarquer que ceux-ci sont dans un état qui risque fort de les avoir rendus indisposés, pour le dire de manière sympathique. Et enfin, si le bonhomme est pas trop stupide, il a dû notifier l'état de la porte par laquelle il est passé, puis faire le lien avec les individus devant lui. Fort de cette analyse, Flag aurait donc dû en venir à une conclusion somme toute évidente: Débouler dans la chambre en beuglant, c'est forcément mauvais pour la santé. Pour sa santé surtout. Est-il nécessaire de préciser que là, la seule envie de Vran, c'est de se redresser pour aller bourrer l'oignon de ce couillon d'un maximum d'objets? Je vous jure, si il avait pas si mal aux cheveux, et si il n'avait pas le bide qui tourne comme une lavandière -c'est assez sexuel comme comparaison, mais c'est juste que machine à laver c'est anachronique, ça me peinait-, il l'étranglerait, là, juste là, à côté du restant de feu sur le planché.
Mais non. Il se contente de lui balancer un un bibelot qui traînait à la gueule. Comme ça il a pas besoin de se lever. Maintenant, tout ce qu'il voulait, c'était dormir au chaud. Qu'on lui foute la paix.

[Quelques jours plus tard. Le soir. Il fait froid mais ça passe encore. Enfin, il faut pas être en chemise quoi. C'est un coup à se choper la crève. Et là y a intérêt à connaître quelqu'un qui sait y faire avec les plantes. Evitez les rebouteurs. Ça te fout à poil dans une tente, ça fume et ça crache la fumée sur ta face, tout ça pour ressortir toujours aussi malade. Voire encore plus malade, vu comme certains rebouteurs vivent dans le margouillis. Méfiez-vous des rebouteurs. Limoges.]

De l'eau a coulé sous les ponts. Tous ses souvenirs ne sont pas revenus, malheureusement. Vran ne peut que supposé qu'il en est de même pour ses compagnons. Mais le plus important est revenu, et c'est pour cette raison que notre aigrefin affiche un rictus sur son visage. Parce que malgré la dégaine qu'ils tiraient lors de cette fameuse matinée, malgré la merde que l'on était en droit de supposer vu le peu d'images que leurs avaient rendues leurs mémoires respectives... C'était du génie. C'était tout bonnement impossible que ça rate. Un enlèvement. Une princesse. Ils allaient forcément se faire des couilles en or! Ils avaient patienté, guetté le bon moment. Et ce moment approchait. Le trio n'avait qu'à attendre un peu à l'auberge. Une autre auberge. Parce que vu le bordel qu'ils avaient foutu dans la chambre, le proprio de la précédente leur avait gentiment demander de partir, et de surtout ne jamais revenir.

D'une traite, Vran avale le fond de whisky qu'il tenait entre ses doigts. Ça sera le seul. Parce que ça serait dommage de finir comme la dernière fois juste avant de passer à l'action. Puis ils sortirent de l'auberge, et leurs silhouettes se perdirent dans la nuit noir.
Un regard vers Tafar, le traqueur du groupe. Nul doute qu'il n'aurait aucun mal à remonter la piste du sac d'écus... pardon, de la princesse. Vran a même emporté un petit gourdin, au cas où il faudrait imposer le silence. Et parce que morte, la princesse ne valait plus rien. Enfin... Certains mollassons argueront que la valeur d'une personne ne se mesure pas au nombre d'écus que l'on peut en tirer, qu'un être aimé n'a pas de valeur, et autres balivernes. Vran leur répondra que c'est justement là-dessus qu'il compte. Si la vie de l'être aimé en question n'a pas de prix, ça ne dérangera pas ses proches de cracher tout leur pognon! Sinon, c'est qu'elle n'avait vraiment pas de valeur. Et donc ça dérangera personne si son cadavre se retrouve à flotter dans un marais. Au pire du pire, il y aura bien quelque pars un bordel pas très regardant sur la provenance de ses employées. Comme ça elle meurt pas, et le groupe de joyeux drilles repars pas sans argent. Qui osera dire que Vran est pas conciliant, après ça!

Mais pour le moment, avant de faire quoi que ce soit de la princesse, encore faut-il la trouver. Et comme ça a été maintes fois précisé, Tafar se chargera de cette tâche. Avec brio, on en est tous sûrs.

Allez Taf, fais ta magie!

Melissandre_malemort

- Qu'est ce qui vous pousse à chercher la compagnie de type comme Etienne ?

- De types, comme vous, vous voulez dire ?

Il avait eu le bon gout de se taire, ce sale type à la mâchoire saillante. Au choix un homme splendide ou femme magnifique, Enguerrand se jouait des apparences avec maestria. Et lui qu'on vouait aux hégémonies dans tout le royaume de France se révélait un compagnon de déroute inégalable. Le genre de type qui propose de vous tarifier un baiser, avant de refuser de vous approcher. Une énigme sur patte gratifiée par le créature d'une tignasse ébouriffée presque attendrissante.

Il était parti. Malemort était restée, les bottines pleine de boue. Elle dépensait une véritable fortune annuelle rien qu'en chausse : Il faut dire qu'à Limoges, il n'y avait guère que les rives de Viennes pour tromper son ennui. Dans toutes les tavernes, c'était le même chose. On piapiatait sur les Malemort, on supposait les coucheries du soir, on buvait -trop- et on finissait par rentrer chez soit, jalonnant la route principale d'une éclaboussie artistique de vomis aux nuances d'autant plus verdâtres que l'heure avançait.

Princesse préférait la solitude des rives Limousines. Les crapauds lui semblaient de meilleure compagnie que la moitié des rombières qu'elle se coltinait à Paris, et les sangsues qui serpentaient parmi les tourbillons aquatiques ne se souciaient pas tellement des derniers ragots, ce qui en faisait des compagnes de choix, d'autant quand on était la dernière née d'une famille haute en couleur frappée par le sceau de l'ignominie.

Crapaud répond d'un gonflement de gorge répugnant. Princesse se penche vers lui, se piquant d'avoir dix ans à nouveau et de croire dur comme fer qu'un prince jaillira du petit tas de chaires visqueuses et l'embarquera loin d'ici. Mélissandre est surtout pompette, en réalité, et gâte dans la terre spongieuse ses jupons hors de prix. Allez... Encore un petit centimètre... Peutêtre deux ? Croupe en l'air, mains dans l'eau saumâtre et cheveux ébouriffées, crétine Malemort s'entête à embrasser l'air comme pour inviter l'innocent batracien à approcher.
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Montparnasse.

Melissandre_malemort0: Vous ne voudriez pas m'embrasser ?
Melissandre_malemort croise les bras, les sourcils froncés
Montparnasse. reste debout à ses côtés et l'observe un instant
Montparnasse. : Non.

Soirée bien étrange sur ces bords de viennes. Des aveux fait, de part et d'autre et une sensibilité découverts chez la princesse. Elle lui avait demandé un baiser. Il avait refusé. Elle avait adressé la requête à l'homme et non au galant, et l'homme avait simplement refuser de profiter de cette faiblesse, de cette solitude du moment, de cette faille qu'il avait aperçut dans son regard. Si vraiment elle tenait à se semblant de réconfort que les bras d'un hommes pouvait lui apporter alors il fallait qu'elle le paie, tel avait été la demande du Galant. Mais Montparnasse savait qu'elle refuserait, il savait que cela était plus un test qu'une réel requête. Il avait compris qu'elle voulait simplement voir qui était vraiment Montparnasse, ou plutôt qui était Enguerrand, l'homme derrière la réputation sulfureuse. Car la mauvaise réputation était ce qu'il avait en commun. Il avait appris de sa bouche la réputation qu'elle se traînait, et cela l'avait surpris. Lui n'en avait jamais entendu mot en tous cas. La princesse en revanche avait entendu, et vu les résultats de la réputation de Montparnasse. Quelques jours plutôt il avait été passé à tabac et laisser pour mort sur ces mêmes bords de Vienne. Il ne devait sa survit qu'à la princesse. C'est pour cette raison qu'il avait répondu non lorsqu'elle lui avait demandé de l'embrasser. Elle lui avait sauvé la vie. Il pouvait au moins être correct avec elle et ne pas profiter de cette instant de faiblesse.

Discutions avait alors tourné cours et Montparnasse l'avait laissé seule sur le bord de Vienne, pour rejoindre son auberge ou il logeait ces derniers jours, bien loin de se douter que le destins avait prévu de leur chier une nouvelle fois sur la gueule.

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Tafar

C’est à la nuit tombée que les talents du pygmée s’exprime le mieux. Ou à l’aube à peine levée. C’est presque pareil, mais pas totalement. Au crépuscule, il commence tout juste ses agissements… Au levé du soleil, il a tendance à déjà être sur la fin. Alors après une grosse sieste, plus une ou deux journées à se remettre des courbatures de leur folle soirée –dont on n’a pas encore tous les détails- les trois larrons ont réussi à se rappeler de leur cible et de cette histoire de rançon.
Une malemort ça vaut combien sur le marché ? Est-ce la famille qui va payer ou un énième malandrin en voulant à la blancheur de sa peau ? On sait pas, mais on s’en fout, il y a du blé à se faire – oui je cite Andrea- même si ce n’est pas ce qui transcende le Batwa ce soir.

Non, lui ce qui le fait prendre son pied c’est la traque… Et il est bon.
Certes, d’habitude ce sont des animaux qu’il chasse à l’aide de son molosse, mais cette nuit, il revient à ses vieilles leçons Abyssiniennes. Disparaître dans les ombres, suivre sans être entendu, isoler la proie et… Frapper. Vous me direz, ce n’est pas chose compliquée pour un assassin lambda. Mais quand on est aussi grand qu’un enfant de dix ans, il faut avoir les outils et la précision nécessaire pour être efficace, sinon c’en est fini de vous.

Le signal est lancé d’une voix laconique. Quelle magie ? Un grognement sourd répond aux paroles du Vran et le nabot s’engouffre dans les ruelles pour retrouver la taverne où il a bavassé avec la princesse naine –si si, il a le droit, elle est plus petite que lui- pour voir si elle y traîne encore. Manque de pot pour lui, elle y est, mais accompagnée. Il ne connaît pas l’homme, mais il sera patient, la chasse n’est pas faites pour les impatients. Il faut rester discret, immobile, et attendre le bon moment pour jaillir et frapper la cible en plein cœur.
Alors il attend, accroupi dans un fourré mi-boueux, mi-neigeux, en faisant tourner l’un de ses couteaux entre ses doigts. Cette fois il ne doit pas tuer, simplement guider… Ses deux comparses suffiront largement à mettre hors d’état de nuire la petite princesse, sans qu’il n’ait besoin de s’en mêler.

Du moins, ça c’était le plan de base. Tafar traque, Vran effraie et la Colombe assomme. Passez par la case départ et gagnez vingt milles écus. Sauf que… il y a un mais : La Princesse Lunaire quitte la taverne avec son compagnon. Vous imaginez si elle le ramenait chez elle pour une partie de jambe en l’air histoire de foirer le plan parfait ?
Le gnome grommelle pour lui-même et leur emboîte le pas en longeant les murs ou les arbres pour ne pas qu’on le repère. Il se laisse même distancer volontairement pour n’avoir qu’à suivre les traces de pas plus tard. Mais là faut un ajustement alors faut regrouper les troupes… C’était quoi le signal déjà ? Ah oui.

Le Pygmée pince les lèvres et pousse un léger sifflement, en surveillant les ombres qui s’éloignent vers le fleuve… Peut-être un bain de minuit en approche pour les deux tourtereaux, ça dépendra de la Colombe qui vient d’arriver –enfin- avec son air pas content sur la tronche.

« Ouais, elle est pas seule, mais j’y peux rien.
Ils vont sur les berges, je sais pas ce qu’ils vont faire… »

Regard à droite, puis à gauche et au cas où ils ne verraient pas bien, il pointe du doigt les empreintes -presque- fraîches qui se dirigent vers la flotte…

« Changement de plan, tu veux que j’aille cherche Färäs ou on fait trois cont…. »

Les propos ne seront pas terminés, parce que le nabot saisi les manches de ses acolytes pour les tirer vers le sol, une des silhouettes remonte –déjà, oui, oui !- dans leur direction… Là c’est à vous d’improviser les pros du kidnapping !
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Färäs

Andrea_

Tafar, c’t’un peu le mélange d’un chien de chasse et d’un leprechaun. Tu l’envoies quelque part et il ramène toujours quelque chose. Soit à becter, soit à vendre. C’est 100% garanti. C’est aussi pour ça que je l’ai recruté, quand j’ai retrouvé ma gamine sans vie.
A côté de ça, y a Vran, résultat d’un croisement entre Monsieur Conn’ard et de Geneviève de Fontenay. Donc au final t’as un conn’ard avec un chapeau. Cependant il est efficace. Son humour est presqu’aussi noir que Tafar. Il est ingénieux aussi, je l’ai remarqué l’autre jour, quand il s’est mis à roupiller sur le sol avant de rejoindre le plafond parce que, je cite « je vaux mieux que ça ». J’me souviens pas de tout, mais sur le coup j’avais été impressionnée.

Moi, de cette nuit, j’ai bien plus de souvenirs que je ne l’avouerais jamais. Vous savez, y a des horreurs qu’on préfère oublier, et des choses qu’on n’assume pas toujours. J’ai vu des trous d’épée, et même des trous de balles. J’ai vu des chapeaux dans des flammes, des flammes sur un parquet, des herbes qu’on a sacrifier au lieu de les fumer, et une chambre d’auberge qui ressemblait étrangement à un fumoir/aquarium.

Il avait fallu plusieurs jours, mais on y était parvenu. Certaines bribes mises bout à bout avaient données naissance à une idée plus que sympathique, et c’est pour ça que les gars et moi, on s’était mis en branle. Tous ensemble. Unis pour baiser la princesse.
Sauf qu’en la voyant sortir de l’auberge accompagnée, je me rendais compte que quelqu’un avait eu la même idée. Comment ? Quoi ? KEWA ? Quelqu’un aurait décidé de dépuceler –encore- la Méli ? Et c’était ce.. Montparnasse de mes deux ?
Alors ouai, j’étais pas contente en approchant de Tafar et il se peut que ça se voyait sur ma tronche.

-Tu t’es fait devancer, j’applaudis ?
Ouais, elle est pas seule, mais j’y peux rien.
Ils vont sur les berges, je sais pas ce qu’ils vont faire…

J’ai même pas pris la peine de répondre j’aurais été désagréable. A ton avis Tafar, que vont-ils faire ? Pêcher de la Tanche ? Enfiler des marguerites dans d’autres marguerites pour faire des bracelets de doigts ? Se jurer un amour éternel ? Pleurer sur leur amour impossible ? Ah, ce dernier point est plausible, m’enfin c’qui est encore plus plausible, c’est qu’ils le fassent en se roulant dans l’herbe en s’acoquinant ! Ah ça, quelqu’un va se taper un thon d’eau douce, mais c’pas c’lui qu’on pense ! –moi je pense à personne hein, mais c’est l’expression-.

Pis le Tafar montre les empreintes. Celles que j’avais pas vues. Parce que j’suis pas une traqueuse moi, mon rôle c’était de les assommer hein, pas de suivre des taches de semelles dans la boue. D’ailleurs vous savez pourquoi c’est Tafar qui s’y colle ?
Parce qu’il a pas besoin de se baisser pour analyser, et ouai.

Changement de plan, tu veux que j’aille chercher Färäs ou on fait trois cont…

Décidément, on ne peut JAMAIS rien prévoir. Jamais. Si les cibles se mettent à faire n’importe quoi aussi.. Alors voilà, on y est.
Improvisation. Un baiser posé sur le crâne chauve avant de saisir le bras du Vran pour qu’il comprenne qu’elle aura besoin de soutien –espérons que le message passe-. La Colombe s’envole pour, à pas de loups, s’approcher de la cible masculine déjà bien amochée. Le doigt se glisse entre deux côtes pour le ralentir, avant que le poing ne s’envole vers sa tempe.
Si ça réussit ?
J’en sais rien, à ton avis ?
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.

Vran

Tafar disparu dans la nuit, ne restais pour le moment plus qu'à attendre. Alors ça fait mine de se balader. De loin, dans l'obscurité, Vran et Déa pourraient passer pour un couple tout à fait lambda. Et vu leur propension à se lancer des piques et autres fions, de près aussi, ils pourraient passer pour un couple tout à fait lambda. Sauf que là, il suffirait de voir leurs bobines pour déchanter. Je veux dire, clairement, ils pensent déjà au résultat de leur méfait, et ils sont plus que satisfait. Et ça se voit. L'œil brillant, le sourire carnassier, tout y est. Toute personne sensée qui s'approcherait assez pour bien les discerner changerait de trottoir. Voire de ville, des fois les gens surréagissent.
Vu l'heure et l'obscurité, ça devrait aller. Peu importe, le signal se fait entendre, il est temps de retrouver le traqueur. Même si c'est un brin compliqué de distinguer Tafar de nuit, ils y parviennent. Seulement pour remarquer deux silhouettes au loin. Comment ça, deux? Pourquoi y a un glandu avec la princesse?

Ils se sont fait devancés! Si c'est ça, il faut retrouver Tafar pour s'adapter à ce changement. Le pygmée est finalement rejoins. Déa lâche une remarque, tandis que Vran pense à la possibilité que quelqu'un ait entendu leur plan parfait le soir où... enfin ce soir là, quoi. Manche saisie, amené au sol, l'aigrefin est sorti de ses pensées. L'homme nommé Montparnasse -il l'apprendra plus tard- reviens vers eux. Colombe saisi le bras de Vran. Si le message passe? Bien sûr que le message passe. Si il faut lui baiser sa mère, on lui baisera sa mère. Alors il se redresse et suit Andréa qui s'approche du bonhomme. Ils sont discrets, ils se déplacent comme des félins. Et boum, une bonne patate de forain et le type s'écroule. Et alors que, sonné, il tente de se relever, Vran peut apercevoir son visage. Visiblement, c'est pas la première mandale qu'il a pris dernièrement. Non mais, y a un truc sur lequel ils se sont pas fait devancés, en fait? C'est que ça en devient rageant! Oui... précisément. Rageant.

C'est qui c'con là?

Fausse question, au fond il s'en fout, ce n'est qu'un obstacle à franchir. Relativement mécontent de la situation, Vran envoie un coup de gourdin à la face du Montparnasse, histoire qu'il cesse de bouger. Regard se relève, mâchoire serrée. Même si il peut voir Melissandre plus loin, il peine à vraiment la distinguer dans le noir. Peut-être a-t-elle remarqué ce qu'il s'est passé pour son compagnon. Il ne faut pas qu'elle se doute de quelque chose, il ne faut pas qu'elle bouge. Alors Vran réduit la distance, s'efforçant de garder un équilibre entre vitesse et discrétion, puis se retrouve enfin devant la Lunaire. Et visiblement, elle a absolument rien grillé, mais genre, rien, puisqu'elle est là, sur la rive, cul à l'air et visage près de la flotte, façon autruche.
Certains le savent peut-être déjà, mais Vran parfois, il est taquin. La précision que demande leur projet exigerait qu'il fasse au plus simple et surtout, au plus vite. Mais vu que visiblement c'est un peu un connard -c'est pas moi qui le dis-, c'est avec un sourire en coin qu'il donne un petit coup de talon dans les fesses de la princesse, la faisant tomber vers l'avant. Et paf! La gueule dans le margouillis! Il ne peut retenir un ricanement alors qu'il la récupère par le col -ou du tissu qui dépasse quoi, on est pas fermés- avant de l'anesthésier. Comprenez par là qu'il lui a administré un bon coup de matraque sur l'arrière du crâne.

Et voilà. Mission accomplie. Comme quoi, il n'y a pas de problème que ne peut surmonter un brin d'adaptabilité. Et des coups de triques aussi.
Reste plus qu'à attendre les autres. Signal est donc lancé.

Waaalouloulouloulou!

Avec moins de maîtrise que Tafar, certes, mais bon. Chacun fait ce qu'il peut. Et de toutes façons, si des gens l'entendent au loin, ils se diront sûrement que c'est un mec bourré qui fait n'importe quoi. Sinon, il sera toujours temps de mettre des coups de bâtons.

Andrea_

Et donc on y est.
Faut dire que lorsqu’on a parlé du plan, la seconde fois –parce que la première c’est encore un peu flou-, on avait pas réellement prévu que la princesse aurait été accompagnée. Avec le recul, je peux le dire : on a été mauvais. Parce qu’il faut en tenir une sacrée couche pour penser que la petite princesse de Malemort allait se balader toute seule. Personnellement, si j’étais une princesse –oh shit, JE suis une princesse-, disons que si j’étais une princesse haute comme trois pommes à genoux, que j’avais dix sept piges –j’ai dix sept piges depuis un bon moment on a pas se mentir-, bref, si j’étais taillée comme un coton tige, moi non plus, je me promènerais pas seule. J’auris pas choisi Montparnasse mais j’aurais pas été seule.

Et donc voilà, tout va très vite. Vas-y que je te balance un pignon des familles, la fameuse mandale de manouche dans la gueule de notre Monty chéri. Jusque là ça va vite –c’est le but, sinon ça tape au ralenti et c’est moins efficace-, mais Vran-Vrani pour les intimes, Vranichou pour les inconscients-, a compris le message et met un point d’honneur à remplir sa mission à la perfection.
Dégainage de gourdin et KO technique pour le garde du corps de la belle.

Et qu’est ce qu’il se passe quand la belle n’a plus son garde du corps, hein ?
Bin elle pleure, elle chouine, elle se regarde dans l’eau, elle parle à son reflet pendant que des petits moineaux lui refont les tresses de son chignon –c’t’une princesse, merd’ !-.

Du coup, QUI se retrouve à attendre que Vran s’amuse ?
QUI ?
Bin c’est moi. Alors forcément je me sens forte, avec mon pantin sous le panard. Même que j’en profite pour lui caresser les côtes avec le bout de ma botte, puis comme j’ai un peu froid je mets un peu d’élan histoire de voir si ça craque ou pas. Le seul truc qui me fera arrêter c’est…

Pliouf !

Oui, « plouf », même quand elle tombe dans l’eau ça fait un bruit distingué. J’aurais bien rigolé de la voir trempée, mais j’peux pas. J’peux pas parce que je suis trop énervée. J’suis trop énervée parce que j’ai beau regarder Vranichou, j’vois ni son slip posé sur ses braies, ni sa cape. Et ça c’est badant. Badant hein, pas badass.
Moi je prends des gants, je fais participer tout le monde, pour pas qu’on me dise « Déa, t’abuses, t’as encore tiré la couverture à toi », et Vran lui, il se pointe, tranquille pépouze avec son gourdin, bim plouf et c’est réglé ?
Tiens en parlant de gourdin, il est où Tafar ?

Waaalouloulouloulou !

Et vas-y que le Vran nous lance le batsignal ou devrais je dire le gourdinsignal, en toute discrétion. Ah ça, pour courir en silence pour balancer la princesse à la flotte, y a du monde hein, mais pour donner l’alerte, là…Là…

HEY LES GARS ! L’signal c’était pour quoi déjà ?
On avait pas dit qu’on f’sait un signal AVANT de taper ?

Tafar, tu pourrais sourire s’il te plait, il fait trop nuit là, on t’voit pas.

C’t’énervant ces traqueurs qui se fondent dans le décor !
Le regard va de l’un à l’autre des jeunes tabassés présentement inconscients futurement kidnappés : Monty et Méli quoi. Et la Colombe ne peut s’empêcher de râler dans sa barbe.
Que c’est toujours elle qui se tape les plus lourds à tirer, que c’est elle qui l’avait vu en premier, que c’était dégueulasse que Vran l’ai pas attendu pour la Princesse, qu’on aurait du attendre qu’ils soient plus proches de la charrette avant de les inconscienter, que… Rien ne va.
Jusqu’à ce qu’elle pense aux écus qu’elle va gagner en demandant une rançon. Cette simple vision suffit à lui rendre le sourire et les yeux larmoyants. Les écus chez elle, ça a le même effet qu’une bonne pipe –de chanvre-. –De chanvre j’ai dit-.
Et c’est avec cette merveilleuse pensée qu’elle se pencha vers le corps de Monty pour lui faire les poches. Il se peut même qu’elle en profite pour le tripoter un peu, mais vous savez, les rumeurs…

Bon bin, faut les ramener maintenant, Tafar mon cher, je pense qu’il est inutile de te demander de les porter ? Ahahah… AHAHAHAH.. AH !

Elle est bonne non ?
La blague ! Tafar, porter. Il est nain tout ça. Non ? Bon.

Alors voilà, je m’excuse Montparnasse, mais il se peut que tu te retrouves avec quelques rayures sur le poitrail, mais c’est pas facile de tirer un bonhomme endormi hein.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.

Tafar

Efficacité.
C'est le terme pour résumer cette aventure qui avait commencé de la plus bizarre des façons. Les souvenirs sont toujours lointain - ou volontairement oubliés pour certain(e)s !- mais le résultat est là. La fine équipe de zouaves a réussi son coup. Enfin presque.
Parce que s'ils avaient prévus à l'aise le transport de la princesse Poids Plume, maintenant ils doivent se taper celui du Roméo de service que Vran a étalé de la plus belle des manières. Nan parce que comme le gueule si justement la Colombe, normalement une attaque ça se prépare, on se donne un signal et on agit tous ensemble... Mais là, à l'impro, c'était parti en vrille.
Heureusement que l'effet de surprise est efficace.

C'est pour ça qu'ils les aiment bien les deux zigs, ils sont complètement barrés et il n'a pas besoin de se salir les mains comme quand il bossait en solo. Non, il traque, il désigne la cible et ils frappent à sa place. Comme avec Färäs et le gibier. Non qu'ils les prennent pour ces chiens, loin de là, mais ce sont des compagnons sur qui on peut compter au bon moment.
Surtout pour faire des conneries. Comme ce hurlement qui ressemble à une jouvencelle découvrant que son corps n'est pas assez souple pour encaisser le fruit de ses envies... Bref, ce hurlement horrible qui réveille tout un quartier.

"Mais bordel, on avait dit un sifflement, c'est pas dur de siffler quoi !!"

Pas de sourire par contre, parce que le nabot observe Andrea dans sa pause de winneuse, alors qu'on est tous au courant que le seul qui a vraiment bossé c'est le gourdin de Vran. Mais ça on lui dira pas, sinon elle essayera de crever les yeux au premier qui se vante de savoir...

"Je peux porter la princesse et je vous laisse porter le gros tas. Comme ça tu pourras le tripoter à loisir sans te cacher"

PAN !
Si si, il l'a dit. Et il lui offre même le grand sourire plein de dents qu'elle voulait pour que ça brille bien au clair de lune.
Qu'est-ce qu'on ferait pas pour satisfaire une dame... Ah en parlant de satisfaire !

"Bouge pas, je vais les attacher au cas où Vran aurait pas frappé assez fort. On sait jamais..."

Et en même temps qu'il parle, le gnome rejoint la Fausse Berrichone Insoumise en dénouant l'un des collets qui pend à sa ceinture, pour lier les poignets du jeune homme -c'est bien un homme avec la face qu'il a ?- à ses chevilles, façon gigot. Service d'étage réussi !

"Comme ça tu as juste à mettre un manche dans chaque nœud pour le soulever sans trop en chier. C'est comme ça qu'on fait avec les gros gib..."

Instant de doute, il relève les yeux vers la Colombe.

"Je parle d'un vrai manche, pas du mien.
Je te laisse en chercher un, tu as toujours eu le nez pour trouver les plus gr...Solide."

Nouveau sourire et le pygmée tapote la chevelure de leur victime avant de faire signe au troisième larron de les rejoindre... Le plus dur reste à faire : s'éclipser de la ville avec les deux colis bien cachés.
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Färäs

Vran

La princesse -même si là après son passage dans la boue elle a perdu de sa superbe- est hissée sur son épaule. Elle est foutrement légère, on dirait un daron qui récupère son enfant pas sage. Sauf que généralement le daron à pas envoyé son gamin au dodo avec un grand coup de bâton, et qu'il l'embarque rarement pour aller le revendre... Ah... Un instant, oui, mmh, on me dit à l'oreillette que ça arrive plus souvent qu'il n'y paraît. Bon ben oubliez ce que je viens de dire. Par contre, pour rester dans cette démarche, Vran pourrait dire que Mélissandre est sa fille qu'il vient de récupérer après une fugue, si jamais ils en venaient à croiser un con un peu trop curieux. Vu la taille et la figure barbouillée de vase, ça passerait tranquillement.
M'enfin, trêve d'idées de génie, maintenant il s'agirait de rejoindre les deux autres. Et des qu'il arrive, ça trouve le moyen de se plaindre. C'est dingue ça, t'arrives, tu fais le boulot avec brio, tu t'adaptes même parfaitement aux imprévus, et ça vient quand même râler! Il allait quand même pas laisser à la Lunaire le temps de se rendre compte qu'on venait de casser les dents à son pote. Parce que à ce tarif, il aurait aussi pu la prévenir, pour laisser à Mâdâme Andréa le plaisir de la poursuivre. Et bien sûr, une fois que les hurlements auraient fini d'alerter la ville, la maréchaussée et le Comte du coin, à qui on aurait reproché le résultat? Hein? Ben ouais, voilà... A Vran! Putain mais suivez!

Alors oui, le signal c'était censé être avant, le signal est raté, mais en attendant, le boulot est fait. Vran lâche la Princesse aux pieds de ses camarades et son regard passe de l'un à l'autre. Enfin à priori, parce que vu la luminosité, son regard pourrait tout aussi bien passer de Déa à rien du tout.

Nan mais elle s'doutait d'un truc, alors j'l'ai avoinée avant qu'elle s'tire en courant.

Qui a dit que la mauvaise foi était l'apanage des gens de la haute? Parce qu'on sait tous que c'est un odieux mensonge. Sauf si t'as pas lu ce qu'il s'est passé avant, m'enfin c'est con, tu vas rien comprendre si tu lis que la fin. Ses yeux reviennent sur Tafar -si là c'est bon, on distingue à peu près la silhouette-.

Ben ça va, j'ai improvisé! On l'a not' cible là, nan?

C'est vrai quoi, merde! Personne pour le féliciter de sa vitesse de réaction, ni rien. Le nain va même jusqu'à sous-entendre que les deux victimes pourraient se relever rapidement après ce qu'il leur a fait. Non mais ils s'imaginent quoi? Il y est pas allé avec le plat d'la main morte -référence-! Là ils en ont pour la nuit et, croyez-le bien, au petit matin le p'tit café sera pas suffisant pour les remettre complètement d'aplomb.
Qu'importe, la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe... Attend. Ouais mais nan, ça marche plus du coup. P'tain, Déa elle a cramé une expression avec son surnom à la con! Comme quoi chez certains, casser les gonades à tout le monde, c'est inné.

Reste plus qu'à se tirer d'ici dans les plus brefs délais. Tafar en a déjà attaché un, et il conseil de les suspendre à un manche pour faciliter le transport. Sur le coup ça ressemble à une trop bonne idée. Sauf qu'après quelques secondes de réflexion, la cruelle vérité les rattrapes: ils en ont pas, de manche. Le pygmée propose même à Déa de chercher le manche en question, proposition assortie d'une blague salace. Vous la sentez la connerie? Non? Attendez on va revoir ça.
Vous venez d'assommer deux personnes, dont une princesse, au milieu d'une ville à haute fréquentation en pleine nuit. Que faites-vous?

A) Vous récupérez vos victimes afin de quitter les lieux en passant par les ruelles.

B) Vous fuyez au plus vite et passez par les grandes rues pour gagner du temps.

C) Vous laissez vos victimes par terre et vous allez rampez dans l'obscurité pour trouver un putain de manche assez long pour faire le taf.

C'est mieux comme ça? Bon.
Alors sur le moment, Vran il a un peu envie de les insulter, ses camarades. Ils sont sympathiques, pleins de bonne volonté et parfois même efficaces, mais là, tout de même, des limites ont été franchies. Mais si on a pas le temps de chercher un bâton dans le noir, on a pas non plus particulièrement le temps de se donner des noms d'oiseaux -même si Déa le fait déjà-. Vran étant visiblement le seul un tant soit peu professionnel dans le tas, il s'abstiendra donc de verser dans l'art de l'enfantillage. Vive Vran.

On s'en branle du manche, faut bouger d'là maint'nant!

Joignant le geste à la parole, Vran récupère Montparnasse sur son dos -parce que sinon Déa va ENCORE casser les couilles- malgré la tentation de le traîner comme un vieux sac, et observe ses compagnons qui, normalement, ne devraient pas trop se retrouver en galère avec Miss vingt-cinq kilos toute mouillée -elle a fait un bain de boue, souvenez-vous-. Allez les gars, ça serait con de foirer si près du but! Surtout après une exécution aussi soignée.

On avait prévu un truc non? Mais si, avec la princesse!

Tafar

Färäs

Andrea_

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Vran

Andrea_

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Tafar

Färäs

Montparnasse.

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Melissandre_malemort

- Qu'est ce qui vous pousse à chercher la compagnie de type comme Etienne ?

- De types, comme vous, vous voulez dire ?

Vran

Flagada_jones

Tafar

Färäs

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Tafar

Färäs

Vran

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Vran

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[RP] On avait prévu un truc non? Mais si, avec la princesse!