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C'est en sculptant qu'on devient sculpteur.

[RP] Sculptez-moi comme une de vos sudistes*

Samsa
* = Déso, j'ai pas résisté (Référence Titanic bien sûr)


Alençon était loin, et si Samsa suivait d'une oreille, entre autres notamment par son poste de Prime Secrétaire Royale, elle retrouvait à Limoges la possibilité et le temps de respirer, comme un poids qu'on lui avait enlevé de la poitrine. Elle s'en voulait parfois, d'avoir laissé ceux qu'elle aimait là-bas, mais penser à elle lui rappelait à quel point elle en avait eu besoin. Elle avait tracé jusqu'à Limoges, comme une nage en apnée ; la ville avait été sa reprise de respiration hors de l'eau. Revoir Alcimane, aussi. Surtout ? Le second degré de l'Armagnacaise, leur complicité et la sérénité de leur relation étaient autant de goulées d'air qui lui faisaient oublier ses épreuves passées et présentes, lui permettaient d'avancer de nouveau de façon efficace. Relation symbiotique puisque, depuis sa venue à Longny-au-Perche, Alcimane n'avait pas non plus été épargnée. Cerbère avait bien cherché à savoir ce qu'il s'était passé mais elle avait rapidement compris que, pour préserver Alcimane et l'aider, il valait mieux laisser l'événement derrière. Difficile pour la Combattante : premièrement, que ce soit par orgueil ou par réelles connaissances, elle était sûre de pouvoir retrouver ceux qui l'avaient maltraitée, deuxièmement, c'était sa nature de protéger et de casser du méchant, et troisièmement, elle ne savait pas si elle devait craindre un retour de ceux-ci. Un déséquilibre triple avec lequel Samsa s’accommodait pourtant, équilibriste polyvalente : elle ne serait peut-être pas le bras vengeur, le Chien de Garde et d'Attaque, mais elle pouvait être l'amie qui relève, le Chien Guide et Thérapeute. Échange mutuel, la bonne base d'une amitié solide.

Keunotor, comme convenu, avait eu son maillot, emprunt de symbolique tant dans les couleurs que les motifs. Parce que c'était Alcimane, celle-ci avait également eu droit à un maillot adapté avec peinture en prime. Dans la vie, il y a des personnes privilégiées, et Alcimane avait clairement une place de choix parmi celles-ci. Afin de compléter le petit trio, Samsa avait tricoté son maillot à elle également. L'habit, qui devait être prêt pour lundi, l'avait empêchée de se faire le mannequin-cobaye d'Alcimane qui s'improvisait sculptrice. Loin de penser que sa comparse ne savait même pas faire un pot correctement, Samsa pensait qu'elle lui ferait une statue à son effigie et, sur le chemin de l'atelier tout neuf, elle songeait déjà à toutes les poses qu'elle pourrait prendre : la conquérante ? La glorieuse ? La combattante ? La royale ? Quelque chose qui inverse en tout cas la tendance de ses notes de grâce et de classe - respectivement de 5/10 et de 3/10 selon Alcimane. La classe importait bien plus à Cerbère qu'une grâce quelconque.

Sur le chemin, elle tendit une cerise à Alcimane. Révoltée du prix du maïs en ville - 3.40 ! Vous savez ce que c'est, 40 deniers ?! -, Samsa s'était reportée sur les cerises de Melissandre, non seulement à bon prix mais avec le bonus de la rendre plus classe. En venant chez Alcimane quelques soirs, elle avait bien tenté d'apporter du saucisson, mais l'aversion pour la viande de l'ancienne comtesse allait jusque-là - !!!. Pauvre Cerbère qui avait voulu bien faire... Les cerises avaient jusqu'ici plus de succès, et pas que pour les concours de lancé de noyau. Il faut toujours offrir quelque chose à son hôte et la bouffe, pour ça, c'est très pratique.
Elles revenaient des bords de Vienne, où elles avaient bu et mangé - mais surtout bu. Une bouteille de prune par personne, quelle idée. Si pour l'instant ça allait encore, le taux d'alcoolémie monterait peut-être avec les heures, surtout que Samsa n'avait pas abandonné les bouteilles là-bas. Sacrilège. Mais l'alcool ne devrait, en l'occurrence, pas avoir d'influence sur la qualité du travail d'Alcimane puisqu'elle avait dit qu'elle sculpterait Samsa à son image, même pintée - et ça, c'est beau. Dans les faits, ça restait à prouver. Mouillées suite à quelques têtes involontaires piquées, elles laissaient derrière elles des gouttelettes et faisaient "ploc ploc" en marchant, surtout Samsa qui avait plongé avec ses bottes - l'urgence du sauvetage à faire. Heureusement, le temps printanier était clément, même s'il faisait nuit.


-Vous ne m'avez pas dit alors : avec ou sans maillot pour la sculpture ? Quoique... vous avez des vêtements secs ? Sinon je vous laisserais mon maillot. Bon Cerbère.
J'ai grand hâte de voir vos talents à l’œuvre en tout cas té.

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Alcimane_
La cerise est grignotée et le noyau est craché à quelques pas d'elles. Nouveau jeu à la mode de le haute Limougeote. Traversant la ville comme des chiens mouillés, elle était sereine. Qui oserait venir lever ne serait ce qu'un sourcil devant Samsa ? Personne. Elle pourrait se balader nue qu'avec Cerbère à côté, mêmes les plus courageux détaleraient comme des lapins. La jeune femme avait trouvé en Cerbère quelque chose de rare à ses yeux : la confiance aveugle.

La cape a finit dans la Vienne comme à peu près tous ses vêtements. Saines et sauves, les poulaines aux couleurs particulièrement moches avaient été sauvé et c'était bien là l'essentiel.

Sploc sploc. Alcy s'arrête pour essorer le bas de sa chemise qui lui coule le long du dos puisqu'elle juge totalement inutile de mettre un bandage sur sa poitrine. Désagréable au possible et qui n'aurait aucune utilité au vu de sa morphologie. Mère nature n'a pas été généreux. Elle n'a aucun souci pour y tirer dessus étant légèrement trop grande volontairement. Elle essore le vêtement puis ses braies.

Slopcccccc !


C'est un atelier, je n'ai pas de garde robe la bas. Voyons Samsa. Dit elle en prenant un air faussement choquée. De tote façon, je vos sculpte sans maillot et sans vostre maille. Non négociable. Vos pourrez vos essuyer si vos êtes dégoulinante, j'ai des serviettes par contre.

Samsa est crédule. Contre toute attente.

La Malemort ne sait absolument pas sculpter. Elle n'a ouvert cet atelier que pour se changer les idées parce qu'on lui a recommandé de faire quelque chose de manuel. La sculpture était toute trouvée. Alors qu'elle n'avait tourné qu'un pot depuis son ouverture et à la forme particulière, Samsa avait gobé le talent de sculpture. Vraiment, Alcy était une catastrophe dans tout le domaine artistique. Encore quelque chose qu'elle n'aura pas le plaisir d'avoir hérité de sa mère.


Réfléchissez à vos poses. Dit elle en fouinant dans sa besace pour trouver la clef de son atelier et la tourner dans la serrure.

Installez vos, mes talents vont vos sauter aux yeux ! Vos allez êstre éblouie. Elle lui désigna une petite estrade. Il me faut du muscle saillant. Je vais vos badigeonner d'huile si vos lo voulez bien. Ça fera ressortir la beauté de vostre corps adonc si vos pouvez rester juste avec vostre bandage, ça sera parfait. Attachez vos cheveux aussi. Dit elle avec une certaine assurance. A défaut de talent, elle a du bagou et c'est déjà pas mal du tout.

Je prends l'argile, les instruments et l'huile. Mettez vos à l'aise té.

Note : Mélanger l'alcool de prune de la soirée avec ses drogues du moment, le résultat est détonnant puisqu'elle a l'impression de ne pas être ivre et persuadée qu'elle ira courir le marathon en sortant d'ici.
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Samsa
Sans maillot. Et sans cotte de mailles. Cela contrarie un peu Samsa. Son armure légère, elle ne la quitte que pour ses ablutions et ses nuits de sommeil, hors contexte de guerre, car elle a beau être Cerbère, elle y réfléchirait quand même à deux fois avant de charger des angevins sans sa cotte de mailles. Et justement, on ne prévoit pas les attaques angevines ! Il faut rester sur le qui-vive pour ne rater aucune bataille. A de rares occasions cependant, comme une baignade dans la Vienne, une auscultation médicale ou là, une séance de sculpture par personne de totale confiance, elle retirait son armure.

-Je sais qu'on utilise de l'eau pour sculpter l'argile mais vous devriez vous essuyer aussi une fois à l'intérieur pardi.

Cerbère surveille les alentours pendant qu'Alcimane ouvre l'atelier - sait-on jamais - et pénètre à sa suite. Le temps d'allumer quelques bougies et l'endroit est bientôt suffisamment éclairé pour qu'on puisse y travailler sans s'abîmer les yeux. D'un regard circulaire curieux, Samsa observe son environnement. Elle n'a jamais mis les pieds dans un atelier de sculpteur et découvre tout : ici un stock de glaise, là d'argile, là-bas de pierre. Les outils sont éparpillés dans un coin, certains à des endroits plus improbables, preuve qu'Alcimane a déjà utilisé les lieux à sa façon. Elle se promène un peu pour se familiariser et tombe à cette occasion sur les serviettes. Normalement, elles devraient servir à essuyer les mains mais la plupart sont encore propres de n'avoir pas été utilisées. Cerbère les prend et les ramène vers Alcimane pour partager le nombre.

-Tenez pardi. Attrapez pas la crève.

Emportant sa part dans un coin, Samsa retire sa chemise grise mouillée qui colle à sa cotte. La cotte de mailles humide suit quand elle penche en avant et elle l'observe avec une moue. L'entretien que ça va lui demander pour rattraper ça... ! Ne lui reste plus que sa chemise de lin grossier sur le dos, servant de tampon entre les mailles et sa peau. L'Animal est prude ; le cercle qui a pu voir ne serait-ce que son dos se constitue en tout et pour tout, sans remonter des décennies en arrière, à deux personnes. Une question de confiance, de solidité de lien et de profondeur, surtout. Sans hésitation, Alcimane peut faire partie de ce cercle restreint ; la confiance aveugle est réciproque.
La chemise de lin est retirée. Sans le poids de sa cotte qui lui tasse les vertèbres, elle semble sensiblement plus grande, les épaules plus ouvertes. Solides, elles sont bien ancrées au dos, alliage de finesse et de robustesse, bien dessiné, qu'il semble à la fois agréable de parcourir d'une main ou de doigts légers, que de le charger à l'effort. Chaque mouvement qu'il effectue se lit et se sent parfaitement, comme une machinerie dont on pourrait détailler tous les rouages si bien huilés. De toute la carrure charpentée et bréviligne de Samsa, il est ce qui paraît le plus longiligne. La cage thoracique est bien développée et les côtes se dessinent sainement. Bras nus, ils n'ont rien de comparable à ceux d'un homme mais restent forts pour une femme. Une cicatrice apparemment récente pique le triceps gauche, point d'entrée d'un carreau d'arbalète. L'hypocondre droit et le haut du pectoral droit sont tous deux marqués d'une petite cicatrice en forme d'étoile, une autre arbalète de plusieurs années en arrière, mais seule la cicatrice proche de l'épaule est visible, l'autre cachée par les bandes - utiles, car si Cerbère n'a pas de formes particulières, elle reste une femme ayant donné naissance. Se dévoile aussi plus sûrement celle à la main gauche, très ancienne, mais non moins disgrâcieuse en prenant la paume et le dos de la dite main. Tranquillement, Samsa se sèche avec une serviette avant de se retourner, prête.


-La beauté de mon corps. Vous me flattez pardi ! dit-elle en souriant avant de s'attacher les cheveux en une queue de cheval avec un morceau de ficelle. Le modèle vous convient-il té ?

C'est que ce serait con d'avoir à sculpter quelqu'un que l'on trouve particulièrement laid ou difficile en modèle. Pour Samsa, rien d'objectivement compliqué en surface : un rectangle. Mais puisqu'Alcimane avait voulu du muscle, elle en avait : muscles racés, finement dessinés sous la peau, mobiles et articulés. C'était plus difficile à représenter que des muscles clairement saillants mais Cerbère contracterait pour aider - tant qu'elle n'oubliait pas de respirer. Vivement l'étape des détails ; ç'allait être un carnage auquel Samsa, naïve, ne pensait pas du tout. En même temps, comment aurait-elle pu douter d'Alcimane ? Certes, la Malemort était très souvent dans le second degré, l'humour, mais il fallait bien la croire à un moment, tout de même ! La sculpture était pourtant si crédible.

-Ne me faites pas dégouliner d'huile, hein ; après, ça va glisser par terre pardi.
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Alcimane_
L'atelier est propre. Trop propre. Cela aurait éveiller les soupçons de la Treiscan. A peine une semaine qu'elle avait ouvert son atelier. Quelques jours même. Et le premier pot avait été une sacré paire de manche. Il ne tenait pas droit ; tanguant du côté où il allait tomber sans pour autant, tomber. Toute une histoire. Le dit pot avait trouvé propriétaire auprès de sa cousine. En bonne amie qu'elle était, elle avait accepté de l'acheter sans rien dire. Une perle. Vivement qu'elle se lance dans la fabrication d'une fontaine pour voir un peu le dégât.

Laissant Samsa à son déshabillage, la Malemort s'empressa de prendre la serviette tendue pour s'essuyer le visage, les cheveux et la chemise. Il faudrait qu'elle pense à installer un paravent ou quelque chose dans le style pour donner un peu d'intimité à ses modèles. Il faut dire qu'elle n'y avait pas du tout penser, n'ayant aucun espoir de trouver un pigeon prêt à se faire sculpter. Elle fit un premier aller-retour pour prendre un baquet d'eau puis elle se mit en quête de chercher sa fiole d'huile. Évidement, ce n'était pas une huile professionnelle mais bien de lavande. Fleur à laquelle, elle vouait un véritable culte.


Oc je vos flatte. Il faut bien vos mettre en confiance. Sinon, vos allez fuir lâchement comme per les joutes. Up, ça c'est dit, hihin. Flacon d'huile de lavande trouvé. Tadam ! Volte-face vers Samsa, elle rapplique le pas léger et la détaille.

Qui aurait pu dire qu'il y avait un corps digne de ce nom sous cette épaisse cotte de maille ? Samsa, vos avez de la prestance. J'augmente la note de grâce à 6 sur 10. Vos êstes totalement tassée sous cette chose, vos devriez prendre des jorns de repos. L'on dirait une autre femme ainsi. Les cheveux attachés vos vont bien également.

En plus, vos devez êstre en sudation la dessous.


Mais en posant les yeux sur le corps de Samsa, la sculptrice en herbe garda une certaine retenue. Sachant sa comparse du soir pudique, elle n'allait pas la piquer sur des détails dans le simple but de la faire sourire. Loin de là. La pudeur est affaire sérieuse. Malgré son silence, elle ne loupe aucun détail mais reste discrète : le but n'était pas de se rincer l’œil ni de mettre mal à l'aise. Au contraire.

Elle se mit de l'huile sur les mains avant d'approcher de Samsa pour lui coller sur les épaules puis sur les bras. Pour la beauté du geste, elle lui glissa un doigt sous le nez, remplit d'huile.


Vos allez sentir la vie té. Reniflez donc ! Puis avant de descendre sur le ventre, elle lança un : Contractez vos berdol.

Avant de se redresser.

Bon maintenant, grimpez sur l'estrade màs gardez les bras loin du corps sinon vos allez tout salir. Prenez la pause et ne bougez plus. Surtout ne bougez plus quand vos êtes à l'aise.

Quand on voit le temps qu'elle met pour un simple pot, Samsa n'imagine pas une seule seconde qu'elle va rester plantée de longues heures ! Fière de son huilage en bon et dû forme, elle tourna le dos pour aller s'installer sur un tabouret, face au modèle. Argile devant elle.

Sortez moi vos abdominaux.
Je ne veux pas voir de gras sinon je vos fais avec un corps de goret.
Les manches sont relevées, l'argile malaxé.
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Samsa
Et quels meilleurs pigeons que ses amis ? Volontaire pour toutes les idées bancales, farfelues, tous les tests, Cerbère était effectivement idéale. Elle avait appris depuis longtemps qu'à ne faire que dans le sérieux, on ne construisait rien. A ne pas savoir rire de soi, on ne riait avec personne.

-Moi qui espérais faire monter ma note de classe pardi... ! dit-elle avec amusement. Mais si je prends un jour de repos et que des angevins surgissent, je ne serais pas prête pour les taper té ! Drame !

Amusée, elle se laisse observer. Rien de ce qu'aurait pu dire Alcimane ne l'aurait heurtée ; une fois parfaitement en confiance, Cerbère devenait le Chien dont on pouvait tirer les oreilles et les poils, et même embêter pendant sa sieste, sans qu'il ne bronche. L'autodérision, Samsa l'avait longuement pratiquée jadis, en sus. Elle se sent même complimentée et elle en bombe un peu le torse. Cela la rassure, qu'on lui dise qu'elle a du physique ; sans ce dernier, elle n'est rien : plus combattante, plus Cerbère, plus voyageuse. C'est la mort assurée.
Tranquillement, Cerbère se laisse enduire d'huile odorante. Elle reconnait la lavande du sud-est de la France, fleur qui poussait surtout en Provence, là où on mélangeait le Bordeaux et le Bourgogne pour faire du "rosé" - horreur. Sursaut au doigt d'Alcimane qui lui en colle sous le museau. Heureusement que l'Animal a un piètre odorat - honteux pour Cerbère -, autrement il aurait éternué, et ça aurait fait, sans mauvais jeux de mots, tâche. Le ventre est contracté à la demande - un peu chatouilleux aux doigts huilés - et Samsa monte sur l'estrade. Une pose qui maintient ses bras loin de son corps. Hm... Elle fléchit très légèrement les jambes et pointe un doigt vers le lointain, l'autre main se refermant en un poing. Pose choisie : la conquérante. Muscles bandés pour la prestance, elle affiche fière allure alors que les petites ombres des flammèches de bougies dansent sur les reflets de l'huile.


-Ne dirait-on pas ainsi que je m'en vais conquérir la Bretagne pardi ?

Parce que l'Anjou, c'est fait.
Cerbère inspire et bloque pour contracter ses abdominaux. Elle devra faire l'exercice plusieurs fois, ça lui fera travailler le souffle, tiens. D'une patience extraordinaire quand elle le voulait, elle pourrait, si les crampes le lui permettaient, rester ainsi jusqu'au matin sans se demander depuis combien de temps elle y était. D'un regard en coin, elle observe Alcimane en exercice, cherchant la logique de ses gestes. Si elle savait qu'elle pourrait chercher longtemps...


-Là vous faites mes jambes pardi ?

Alcimane ne le sait peut-être pas elle-même.

-Est-ce que je pourrais me gratter sous le nez ? Ça me gratte sous le nez. Je crois que c'est la lavande pardi. Pourquoi vous avez des huiles de lavande ici té ? Vous viendrez m'abreuver de temps en temps ?

Pourquoi c'est toujours quand elle est dedans que Samsa se pose des questions ?
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Alcimane_
Ttttt !

L'on dirait que vos allez conquérir lo monde mesme. La Bretagne ne vos mérite pas, vos méritez de la grandeur. Un 11 sur 10 en conquête même.
Dit elle le doigt levé pour appuyer ses dires. Visez toujorn plus haut per ne jamais estre déçue !

La pose est spectaculaire.

Jamais elle n'aurait pensé attraper dans ses filets un tel poisson. Le spécimen est une espèce protégée, rare et coriace. Pire que ces poissons qui vous remontent la jambe pour venir se loger dans le sexe masculin. Si tout à fait. On lui avait narré cette histoire et elle y croyait dur comme fer. Elle secoua la tête pour revenir au sujet du jour : l'argile.

Les jambes. Alcy penche la tête devant son petit tas d'argile posé devant elle. Réflexion intense car jamais elle n'aura assez d'argile pour faire une statue grandeur réelle. La moue se forme sur son visage. L'échelle ne sera pas respectée, tant pis. Samsa n'y verra que du feu. La Malemort tapote l'argile, y ajoute de l'eau, malaxe et commence à former deux boules séparées. Oui, les jambes. Voila un bon début. Autant commencer par les fondations plutôt que d'entamer une tête totalement difforme. Son modèle n'était pas prête à ça.


Je vos désaltèrerai s'il faut. Vos n'allez pas sécher vu la quantité d'huile que vos avez sur lo museau. Ne paniquez pas berdol, je maitrise parfaitement bien. Pas du tout. Alors tenez vos tranquille, ça ne fait que quelques minutes et vos gesticulez comme une enfant déjà. Vraiment pas prête la petite Cerbère.

Alors qu'elle commence son chef d’œuvre, un bout de langue dehors, une mèche rebelle sur le nez, presque à en loucher, elle relève le nez de temps en temps pour analyser les jambes de la combattante et tente de ne pas faire de pâté. Peu glorieux. Allongement des jambes mais pas trop ; Samsa est courte sur patte et ...


Màs ! Tenez vos tranquille bon sang.

Avant de se redresser définitivement et de se lever. Poulaines retirées avant de s'avancer vers son modèle, bras croisés. Autant lui faire croire que l'horreur en train d'être sculptée sera loupée de la seule faute de Samsa. L'aubaine.

Vos avez gagné, j'ai loupé vostre jambe droite. J'espère que ce n'estait pas vostre préférée parce que vu la têste de celle ci ... l'on dirait que vos avez un handicape. Dit elle en grimpant sur l'estrade pour venir gratouiller le nez de Samsa. Et j'ai de la lavande parce que ça sent bon pardi ! Maintenant, tenez vos tranquille, sinon vos allez finir naine et manchote.

Avant de redescendre pour reprendre sa place, entamant la jambe gauche. Tudieu, pas simple.
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Samsa
Ouh qu'elle la flatte ! La fierté de Samsa s'envole, son orgueil fait la roue dans le ciel. Elle-même se grandit et carre un peu plus les épaules avant de redresser un peu son doigt et de renforcer ses muscles. Sa note, elle la mérite. Concentrée, elle n'en regardait même plus Alcimane s'occupant de son argile comme une enfant d'un morceau de pâte à modeler. C'était juste avant que ça ne la gratte sous le nez et qu'Alcimane lui dise qu'elle gesticulait. Moue d'injustice et de déception se dessine sur son visage qu'elle finit par tourner vers la brunette, quasiment outrée :

-Mais je ne bouge pas pardi !

Enfin si, la tête, là, à l'instant. Mais ça ne compte pas. Alcimane n'est pas de cet avis et se lève, faisant immédiatement retrouver la pose à la Cerbère qui craint de se prendre un petit taquet derrière la tête. Elle n'était pourtant pas venue ici pour souffrir ! Pas de taquet, mais une bien triste nouvelle : jambe droite, ratée. Un regard de petit chiot désolé et malheureux est adressé à Alcimane. Samsa hésite à culpabiliser. Elle tranche : un peu, mais pas trop. Un petit grattouilli sous le nez, et ça repart.

-Néanmoins, je parlais plutôt de mon hydratation intérieure pardi. Mais là ça va hein ! s'empresse-t-elle d'ajouter avant qu'Alcimane ne la foudroie du regard, à peine assise.

Cerbère reprend sa digne pose, concentrée sur le fait de ne pas bouger. Les muscles contractés, ça va et ça vient au rythme de la respiration qu'elle retient avant de reprendre. En dehors de ces mouvements on ne peut plus naturels, Samsa ne bouge pas d'un iota. L'esprit est retranché dans des batailles épiques et glorieuses, des poings qui se perdent, des souvenirs doux, aussi. Ainsi fait-elle passer le temps avant de revenir à l'instant présent et de tourner les yeux - juste les yeux - vers Alcimane pour mesurer son avancée, intriguée, recherchant de nouveau la logique des gestes et des petits bouts réalisés. Elle n'est pas dans le jugement, elle ne saurait pas faire, elle. Encore moins qu'Alcimane, sous-entendu.


-Naine et manchote... vous n'auriez pas la bonté de me rattraper té ? L'argile n'est pas la pierre, tout de même !

Naïve mais guère simplette, la Cerbère ! Pour la Malemort, elle bat un peu des cils avec un petit sourire innocent à la "vous ne me laisseriez pas naine et manchote sur la sculpture, n'est-ce pas ?"
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Alcimane_
Vos n'allez mourir de soif en quelques heures voyons.

Un petit tas par là.
Un autre par là.
De la patte à modeler.

Tapotement de ce côté là pour aplatir la surface. Il ne lui manquant plus que le petit rouleau pour être parfaitement crédible. La première jambe ressemblait à un petit saucisson croqué. Par acquis de conscience et par professionnalisme, elle réajusta tout de même le trou béant d'un petit bout d’argile qui trainait. Visualisez la pose de tapisserie et de deux lés qui ne sont absolument pas alignées. Vous avez le réajustement de la jambe droite de Samsa. Heureusement, elle avait bien deux jambes. La seconde serait moins moche.

Terriblement concentrée, elle en oublia bien souvent de lever le nez pour prendre son modèle comme exemple. Qu'elle idée.

Sa langue claqua contre son palais.


Impossible de vos rattraper entièrement, c'est que la densité de l'argile n'est pas prompte à êstre changée per modifier sinon, ça rend lo final avec des fissures. Vos voulez des fissures dans vostre jambe ? N'est il pas ? Personne ne veut de fissure dans la jambe alors non, vraiment, je ne peux changer lo modelage. Màs je peux améliorer ... Dit elle en appuyant pour faire entrer le surplus d'argile dans le trou. Et voila.

N'est pas la pierre, màs bien pire. Laissez donc les professionnels faire bon sang.


La seconde jambe serait une partie de plaisir. Un jeu d'enfant. A la hauteur du premier pécore du coin. Ainsi donc, elle passa la vitesse suivante pour terminer la dite jambe, ressemblant plus à un bout de bois. Plus haute que la droite. Crotte. Elle réajustera ensuite.

Alors la cuisse. Un quadriceps par là bien dessiné. Une veine qui ressort ... ah non. Elle plisse les yeux.


Voulez vos bien contractez vos cuisses ? Que je puisse dessiner les ondulations spécifiques de vostre corps. Le pire dans tout ça ? C'est qu'elle est terriblement sérieuse dans sa connerie.

Ensuite, j'attaque vostre torse. Rentrez vostre bedaine.

Elle attrapa une poignée d'argile qu'elle aplatit lourdement sur la table de travail, commençant à y dessiner vulgairement avec un doigt, les tablettes de chocolat.
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Samsa
Un sourire doux et amusé se dessine aux lèvres alençonnaises. Elle observe Alcimane qui a l'air concentrée, certes, mais qui a aussi l'air de s'amuser, comme une enfant sur une plage en train de faire des châteaux de sable. N'est-ce pas ce qui compte, finalement ? Qu'importera le résultat final, elles se seront amusées ensemble. Enfin, si Alcimane n'oublie pas sa présence. A moins qu'elle n'ait une formidable mémoire pour la retranscrire sans la regarder plus d'une fois ? Pourquoi pas ! Elle a en tout cas l'air de savoir ce qu'elle fait : Samsa ne comprend rien à cette histoire de densité ; est-ce Alcimane qui est ivre et qui ne sait pas ce qu'elle dit, ou Samsa qui est ivre et qui n'arrive pas à comprendre ce qu'Alcimane raconte ? Peu importe : ça sert la - non - professionnelle.

-Des fissures dans les jambes... krkrk ricane-t-elle légèrement, un peu douce-amère.

Colosse aux pieds d'argile, des fissures dans les jambes, elle en avait déjà qu'elle s'efforçait de cacher, non par honte mais par peur. Qui s'y engouffrerait ? Que lui ferait-on ? Et à ceux qu'elle aime ? Tout le monde a ses points sensibles. Tous les édifices peuvent s'écrouler, si on sait où appuyer. Certaines personnes en ont plus que d'autres, et si Cerbère n'en a pas des masses, c'est pourtant le détail qui lui fait croire que ses filles peuvent ne pas en avoir du tout, c'est une des explications qui font qu'elle est si dure dans leur éducation. Folle. Comme l'argile, les fissures humaines se créent avec le temps de toute façon ; même le meilleur matériaux ne saurait les éviter. Ce serait plus réaliste, ces histoires de fissures aux jambes, mais ce serait sans doute terrifiant. Un frisson passa sur l'échine de Cerbère. Mieux valait, premièrement, continuer de protéger ces failles, et deuxièmement, ne plus y penser.


-Je ne veux pas de fissures dans les jambes, hein pardi se sentit-elle obligée de préciser. Je veux bien contracter mes cuisses mais je ne sais pas bien ce que ça va changer pour vous té.

Les braies blanches ne la moulent pas, tout au plus la courbe du muscle supérieur de la cuisse se dessinera-t-il un peu plus. Mais c'est Alcimane l'artiste, alors Cerbère obéit et contracte. Les jambes tremblent un peu et elle doit trouver l'équilibre rapidement avant qu'Alcimane ne lui envoie une petite taquinerie. Il sera trop tard quand elle trouvera ce fameux équilibre entre "faire ressortir le muscle" et "mais pas trop pour ne pas trembler" ; merci l'alcool de prune. Il faut se rattraper sur le ventre. Ça ira, l'ensemble de muscles n'est pas susceptible au tremblement. Aucun commentaire à propos d'un "mais je ne fais que ça depuis tout à l'heure !", ce serait tendre le bâton pour se faire battre ; il faut faire encore mieux ! Le 200% !
Alors elle rentre un peu le ventre et contracte les abdominaux ; c'est quand même plus dur, mais faisable. Toujours pas particulièrement saillants, les muscles se dessinent plus fermement pendant l'apnée de Cerbère, qu'elle doit d'ailleurs reprendre plusieurs fois. C'est du sport, cette histoire !


-Vous savez ce que vous pourriez faire pardi ? Enduire vos œuvres d'huile de lavande. Ce serait votre spécificité, on viendrait de loin pour ça té !

On peut avoir de sacrés idées de merde quand l'alcool commence à arriver au cerveau, comme escalader les toits alors qu'on ne tient plus debout ou aller tester si Rex le berger allemand de Roger le maréchal mord aussi les pieds et pas seulement les mains. Mais on peut aussi avoir de bonnes idées, comme des éclairs de génie marketing. Treiscan regarde Malemort, sourire aux lèvres, dans l'espoir de pouvoir partager le contentement de sa trouvaille avec elle.
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Alcimane_
Effectivement, à travers les braies, aussi blanches soient elles, elle n'y voit pas plus clair. Mais elle trouvait cela très professionnel de le demander. Ne dit pas que lorsqu'on manque de pratique, la théorie vous sauve la vie ? Du moins, elle le pensait. Un long débat prendrait forme un peu plus tard. Pourquoi Samsa détestait les chevaux blancs mais se baladait avec des braies blanches ? Faute de goût terrible pour une combattante. Déjà pour la salissure, c'était pas terrible.
Le côté esthétique également. Le blanc ... vraiment ?

Une trace de boue mal placée et ... pas besoin de faire un dessin.


Personne ne veut de fissure per sur. Concentrez vos et normalement, je devrai pouvoir vous faire deux belles paires de jambe quasiment identiques. Le "quasiment" était un peu inquiétant. Je pense pouvoir récupérer ma petite bavure avec la longueur des jambes un peu après.

La lavande ne se sert pas au premier gougnafier du coin té. Elle se mérite. D'ailleurs, je ne comprends pas qu'on en trouve un peu partout. Bientôt l'on pourra trouver de la lavande dans lo Nord. Vos imaginez lo blasphème ? En même temps, l'on vend bien du Bordeaux dans lo Berry. Attendons nos au pire.

Elle releva le nez pour les abdominaux.
Elle taquinait son modèle car en toute honnêteté, Samsa était bien en muscle. Juste assez pour faire concurrence à certains mâles. Mais pas trop, pour garder les traits féminins. Samsa est une contradiction à elle toute seule.

Le ventre est sculpté dans l'argile aussi bien que possible mais, faut bien l'avouer, la notion de parallélisme est encore bien flou pour notre artiste en herbe. Ainsi, le côté gauche possède un abdo en plus que le côté droit. Un brin déséquilibré. Tant pis. La jambe plus courte compensera sans doute.


Déjà, je vos raconte pas lo prix que vos allez raquer per vostre sculpture. Imaginez si je rajoute de la lavande dessus. Non, vraiment. Ça ne serait pas bien de vos faire augmenter lo prix alors que vos vivez pauvrement.

Sur cette parole, elle lâche un petit couinement.

Si vos voulez un dos en vostre faveur, je vos invite à vos retourner. Je pourrai tenter un visage de profil. Je crois que les sculptures grecques sont souvent de profil. N'est il poinct ?

Apothéose.

Le clou du spectacle. Dès que Samsa aurait le nez tourné, Alcy reformera une petite boule d'argile pour détruire l'horreur qu'elle était en train de faire. Rigoler oui, ne pas manquer de respect quand même. Ainsi donc, dès que le Cerbère National serait de dos, Alcy s'appliquera pour donner une forme descente à son modèle.


Samsa, c’est bientôt finit. Vos êste prêtes ? Bon soyez indulgente, il faudra attendre une sèche complète en revanche. Quelques heures.

Elle s'essuya les mains, fière comme un coq et laissa la sculpture sécher, invitant Samsa à venir voir.

Spoiler:

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Samsa
"Quasiment" identiques. Effectivement, ça interroge Samsa qui tourne un instant les yeux vers Alcimane. Elle pourrait le prendre dans le sens qu'on est jamais tout à fait symétrique, qu'elle a une jambe plus pliée que l'autre dans sa position mais, elle ne sait pas pourquoi, ce n'est pas ce qui lui vient à l'esprit. Doucement, l'idée d'une sculpture à son image disparait peu à peu dans l'espérance de Samsa, sans qu'elle n'en soit déçue pour autant. La sculpture sera particulière, faite des mains d'Alcimane, et c'est déjà bien assez chouette.

-Je n'ai pas vu de lavande dans les Flandres quand j'y suis allée, si ça peut vous rassurer pardi. Ce serait de toute façon moins pire que le "rosé" de Provence... mais votre comparaison avec le Bordeaux en Berry me touche té. Que ces sagouins puissent boire et se pinter au Bordeaux, sans l'apprécier... ! Arg !

Mince, elle a une crampe à la cuisse ! Discrètement, elle reporte son poids sur l'autre jambe, tend celle douloureuse - à ce stade, ce n'est plus discret - et vient se replacer dès que c'est passé. Alcimane ne devrait pas manquer de la rabrouer mais ça faisait mal, hé.

-Parce que vous ne me feriez pas un prix rien que pour moi pardi ?

Honteux. Hon-teux. Elle tente la voix mielleuse et le papillonnage de cils pour attendrir l'artiste. Samsa sait, bien sûr, qu'Alcimane ne lui fera pas payer grand-chose ; la Malemort est généreuse et bienveillante avec sa comparse Treiscan. Mais elles apprécient de communiquer en se taquinant, en se donnant de petits coups de coude implicites.
A la demande d'Alcimane, Samsa sourit fièrement et se retourne pour offrir son dos. Les cheveux bruns aux forts reflets roux - plutôt roux une fois mouillés, mais ils ont bien commencé à sécher -, rassemblés pour l'occasion en une courte queue de cheval, ondulent doucement jusqu'au bas de ses omoplates, laissent voir ainsi des lignes des épaules habituellement dissimulées. Cerbère est très concentrée à mettre son dos en valeur, loin de penser qu'Alcimane détruit pour recommencer en probablement pire.


-Je suis prête pardi ! J'étais un bon modèle ? demande-t-elle en avance, soucieuse d'avoir facilité la vie et le travail d'Alcimane.

Elle saute à bas de la petite estrade quand on l'y invite, pas mécontente non plus de pouvoir relâcher la contraction de ses muscles. Qui a dit qu'il était aisé d'être un cobaye ? Prenant une des bouteilles de prune ramenées de la Vienne au passage, elle avale une rasade avant de la tendre à Alcimane une fois près d'elle ; après l'effort, le réconfort. Elle est amenée à voir sa "sculpture" qui n'en mérite finalement que peu le nom. Alcimane lui avait dit que si elle voyait trop de gras, elle sculpterait au Cerbère un corps de goret. La question était : l'avait-elle fait exprès ? Dans le doute, Samsa est particulièrement bienveillante.


-Je trouve les jambes réussies, finalement pardi. On devine bien mon doigt tendu, aussi, et la ligne de ma mâchoire. Mais ai-je vraiment un si gros nez té... ? Une moue chagrinée. J'ignorais avoir de si grands yeux pardi. Si ce n'était pas Alcimane, Samsa s'excuserait auprès d'elle qu'elle ait eu à sculpter un modèle aussi difforme et mal fichu. Mais ce serait insinuer potentiellement qu'elle était mal représentée, ratée, et Cerbère n'en prendrait pas le risque. Indulgence puissance 3 000, level 158. J'adore votre interprétation de mes oreilles té. L'interprétation artistique, un bon moyen de flatter tout en émettant une réserve sur la fidélité de la représentation. Mais véritablement, Cerbère aimait bien ces petites oreilles plutôt mignonnes.

-Vous ne voulez vraiment pas rajouter un peu de lavande dessus pardi ? Ça renforcerait le réalisme, puisque j'en suis couverte. Moi je dis ça pour vous hein ! Pour votre satisfaction d'artiste té.

Bien sûr. Toujours.
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