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Info:
Révolte en Béarn par une armée félone, pour renverser la comtesse en place

[RP] Vae Victis, entre deux voies

Madg
Le soleil venait à peine de se lever sur les vallées béarnaises. En cette période estivale, où les gens préfèraient aller se reposer aux bords d'un lac ou prier Aristote au couvent, le calme avait une place importante dans les différentes provinces. Un léger vent s'aventurait sur cette province béarnaise, un silence y régnait en maitre...

Des lieux avaient été parcourus en terres hispaniques, en toute innocence, prenant la température de la Province, et l'accueil qui pouvait être offert à plusieurs étrangers. Un leger aperçu avant de revenir en terre béarnaise, aux portes de Lourdes. Discussions entre généraux, échafaud de plusieurs stratégies, visualisation, prévisions de mouvements, tout les points avaient été discuter pour ne pas courir le moindre risque. Et pourtant, le risque était grand, chacun était conscient que leur vie allait être en jeu. Mais le courage et l'intéret qu'ils portaient pour le Béarn affirmaient leur volonté.

L'attente d'une autorisation qui ne venait pas, et le temps qui passait à une vitesse folle. Chaque heure de perdue était une heure de trop de voir leur projet tombé en poussière. Mais lorsque l'attente devenait trop dangereuse, il fallait agir...officiellement ou officieusement, peu importait.

Et c'était ainsi que la décision devait être prise, l'armée Vae Victis devait lever sa bannière sur le sol béarnais.


S'en est assez, qu'on monte le camp
dressez tentes, rangez les chariots et les vivres
organisez la défense du camp
Nous n'avons plus de temps à perdre
Qu'on s'active!


A partir de ce moment là, chacun savait qu'ils pourraient être poursuivis pour Trahison envers le Béarn...tout cela car la Comtesse ne pouvait donner une réponse claire et précise. Décidément, ce conseil devenait de plus en plus surprenant.

[Quelques jours plus tard, Campement Vae Victis]

Le camp se dressait doucement, et toujours pas de réponse de la Comtesse... pourtant pour lever une armée, la réflexion ne devait pas prendre une lune... qui ne dit mot consent!
Une nouvelle venait qu'une armée de Pau s'était levée. Cela ne laissait présager rien de bon pour Vae Victis, qui sera surement la cible du Trône...pauvre Béarn. Alleaume et Eriadan étaient partis pour Pau, et entamer des pourparler avec le Seigneur Faster.

Les hommes de Vae Victis pourront profiter d'un peu de repos durant la trève dominicale. A défaut de l'Espagne...ce sera peut être contre des soldats béarnais, dont il faudra se défendre au levé du jour de lundi...


Topic Rp comme demandé... pensez-y la prochaine fois. Bon jeu à tous.
{Claire_Bennet}
Feignant
[ Campement de Lous Aguiles de Abidos, Samedi 1er Aout ]

Un messager arriva essoufflé au campement, il se dirigea droit vers la tente de commandement. L'aide de camp pris la lettre, la lu et entra dans la tente.

Sénéchal ! Un messager de Lourdes vient d'arriver ! C'est important !

Feignant pris la lettre et la lu. Sans un mot, il l'a donna à Faster et commença à sortir de la tente.

Faites sonner le rassemblement, nous partons !

Plusieurs cors sonnèrent et le camp fut pris d'agitations.

Revenant dans la tente, il s'assit, pris un parchemin et une plume.


Qu'on me prépare un messager pour Lourdes !



Avis au capitaine de l'armée stationnée devant les murs de Lourdes !

Votre armée n'a reçu aucune autorisation Comtale et est donc déclarée félonne pour le Béarn.
Veuillez démanteler cette armée et vous disperser, sans quoi je serai obligé de le faire par la force.

Vous avez jusqu'à demain, dimanche 2 aout, pour répondre à mes exigences. Si votre armée est démantelée avant l'aube, j'annulerai l'attaque.
Dans le cas contraire, que Thor et Odin aient pitié de vous.


Feignant, Sénéchal du Béarn

Envoyez celui ci au capitaine de l'armée devant Lourdes.



Avis au habitants de Lourdes !

L'armée stationnée devant vos murs n'a aucune autorisation Comtale et est donc déclarée félonne pour le Béarn.

Toutes personnes aidant cette armée par quelques moyens sera passible de poursuite pour Haute Trahison.


Feignant, Sénéchal du Béarn

Que celui-ci soit placardé dans la ville de Lourdes.


Je veux les troupes prêtes à partir dans une heure, nous chevaucheront de nuit.

Sur ces mots, l'aide de camp sorti et Feignant et Faster commencèrent à discuter stratégie.
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Si vis pacem, para bellum.

by Kirika
Eriadan
[ Campement de Vae Victis, Samedi 1er Août ]

Eriadan Wolback et Alleaume de Niraco étaient rentrés de Pau à Lourdes bredouille. Les négociations avec la Comtesse Ingénue n'avaient rien donnés, et il semblait bien qu'il fallait s'attendre à endosser un coup des plus difficiles à porter.

C'est alors que le Loup du Lac avait eu une idée qui n'allait pas manqué de plaire à certains. Entrant dans la tente de l'Etat Major de Vae Victis, il s'installa à une table et ouvrit une bouteille de chouchen.
C'est alors qu'en bonnes conditions, il s'attela à la tâche. Quelques morceaux de velins, un encrier et sa plus belle plume pour rédiger une déclaration au nom du peuple.
Il jeta une bonne dizaine de parchemins lorsque son communiqué était enfin parfait et semblait au mieux exprimer la voix du peuple.


Signant lui-même en premier, il sortit alors de la tente en toute hâte et fit signer à chaque citoyen présent qu'il croisait, afin d'apposer sa participation à cette déclaration. Il entra alors dans la ville de Lourdes et fit signer encore et encore.
Evidemment, il ne pourrait faire signer tous les Béarnais, car il n'était qu'à Lourdes, mais il invita un maximum de Béarnais présents à signer.

Alors que le jour déclinait et n'ayant plus le temps de faire signer d'avantage, il retourna dans sa tente, prit un troisième parchemin et écrivit alors à l'attention de tous les Béarnais qui liront cette déclaration.
Sortant de nouveau, il sourit à son frère. Il n'était pas confiant du tout, mais au moins, il aura tout essayé.

Eriadan fit mander un messager et lui demanda de mener celà en place public de Pau au plus vite, avant que le soleil ne se couche. Il lui ordonna de crier s'il le fallait pour attirer l'attention de tous.
Il lui demanda même d'aller jusqu'au Château après pour lui faire parvenir la nouvelle, et ce, au risque de sa vie.
Pour le Béarn!









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Madg
Les frères Alleaume et Eriadan était de retour au camp de Vae Victis. Le pourparler était un échec, un combat entre frères et soeurs béarnais allait être la seule issue...

Levez la Bannière!
Nous allons recevoir de la visite!
armez vous et restez vigilant


Chacun s'attelait à sa tache, Eriadan et Alleaume dans la tente de commandement, quand Madg recevait une missive en provenance de Pau, Le Sénéchal Feignant. Et bien, certains ne portaient pas la réflexion plus loin que le bout de leur nez... Madg s'installait, prit une plume et un parchemin pour y répondre

Citation:
Au Sénéchal Feignant,
Permettez moi que je vous rappelle certains faits, et texte de loi, dont les conseillers comtaux ne le sont que de nom, mais imposent au béarnais leur manque flagrant de connaissance et de compétence.

Lorsque un Comte est élu, il a un devoir de se présenter en la salle du Trone de la Couronne pour porter ses allégeances, sans quoi, elle est en faute et coupable de délit d'usurpation de titre et déclaré Félonne.
Allégeance cela dit accepté par la Pairie par facilité, et ne pas se prendre la tête en cette période estivale, mais dont ses obligations se doivent de respecter les lois.
Donc de "Comtesse", Eugénie de Varennes n'en a que la couronne béarnaise, accepté par certains, naïf comme ils sont, refusé par d'autres.

Nous n'avons pas reçu d'autorisation pour monter l'armée Vae Victis, tout comme nous n'en avons reçu de refus. Et si Eugénie préfère se repoudrer le nez, plutot que de se charger des affaires comtales, libre à elle. Le délai d'attente a été dépassé. D'ailleurs quand vous lirez ce message, vous remarquerez qu'encore aucune annonce comtale a été déposé quant à notre situation et qu'aucun message ne m'a été parvenu dès que l'armée fut "repéré"

Si vous voulez une réponse claire, aucun démantélement ne sera effectif, car Vae Victis n'a plus rien à attendre de ce pseudo pouvoir. Usez de la force pour cela, sera une pure folie, mais je peux vous certifier que les hommes de Vae Victis auront à coeur de se défendre contre des poursuivants de ce que nous, considérant comme Félonne

Dimanche étant le jour d'Aristote, lundi, vous pourrez être sûre que Vae Victis battra le fer!

                                        Madg


Missive transmis au Messager pour informer qui de droit

[Dimanche, à Lourdes]

Le soleil se levait doucement aux portes de Lourdes quand certains hommes de Vae Victis était déja debout à la surveillance du camp. Des bruits de sabot se faisaient entendre dans la vallée béarnaise, l'armée comtale s'avançait sur Lourdes.

Les camps des deux parties étaient levés, chacun pouvait apercevoir l'un l'autre. En ce jour de dimanche, jour d'Aristote, chacun s'avait qu'un conflit ne pourra avoir lieu. Mais demain, Lourdes risquerait de se réveiller par des bruits de fer qui s'entrechoqueraient...



edit pour quelques fautes
Orantes
[Campement de Vae Victis]

C’est le cœur lourd qu’Orantes avait appris l’échec des pourparlers de Pau. En son fort intérieur, le jeune homme avait espérer jusqu’au bout que la Comtesse validerait la levée de Vae Victis pour le bien du Béarn. Mais, c’est au fond sans surprise qu’il accueillit la nouvelle : Eugénie n’avait même pas daigné répondre aux doléances des béarnais. Une fois de plus, celle-ci était demeurée sourde aux plaintes émises par le bon peuple du comté. Une fois encore, aux attentes de la population, elle avait répondu par un silence arrogant.
Aussi, lorsque le sieur Woldback vint jusqu’à Orantes, afin de lui faire contresigner son appel à la destitution de l’usurpatrice, c’est avec résolution qu’il y apposa son seing.

L’armée Vae Victis n’avait donc, semble-t-il, plus d’autres opportunités que de se préparer au combat. Dans le campement, les hommes d’armes s’activaient ardemment. Tous devaient être prêts à croiser le fer ou, pour les plus humbles, à lever leur bâton lorsque le signal leur en serait donné. Là, des arbalétriers vérifiaient la pointe de leurs carreaux, plus loin, près d’une héberge, certains fourbissaient avec soin leurs épées. Au loin, on pouvait odir les coups de masse d’un haubergier qui rafistolait un casque. Quelques braseros avaient été allumés afin de réchauffer le cœur des soldats, on y avait installé à proximité des paillasses pour les hommes ne disposant de tente.

Orantes cheminait à travers toute cette piétaille en ébullition lorsqu’un archer d’une quarantaine d’années, une écuelle d’hypocras à la main, l’interpella :

Et toi, Damelot, pourquoi t’es-tu donc engager dans les rangs de notre valeureuse armée ?

Surpris d’un tel questionnement, Orantes s’exclama :

Pourquoi ? Pourquoi ! Dis-tu ! Mais enfin, Compère, c’est tout le Béarn qui devrait être icelieu avec nous ! La Varenne a complètement perdu la raison et tu me demandes pourquoi … Elle bafoue les lois royales, ne respecte plus ses conseillers en ignorant leurs sages avertissements, elle accable les manants en levant des impôts toujours plus lourds. N’est-ce pas là suffisant pour mander son départ ou doit-on encore attendre qu’elle vienne nous manger nos derniers épis de maïs sur le caillou !

A ces mots, le gaillard éclata de rire et colla dans les mains du jeune homme un pot du breuvage afin qu’ils puissent trinquer ensemble aux futurs déconvenues de l’usurpatrice.
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Alleaume
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement de l'armée Vae Victis. ]

* Après avoir passé déjà plusieurs jours de l'autre côté de la frontière française, du côté de l'Espagne, ils avaient mit campement au porte de la cité de Lourdes, une nouvelle ère allait commencer, la guerre civile ce profiler au pieds de cette terre... Enfin tout dépendait de la réponse des autorités Béarnaises, soit elles laissaient passer cette puissante armée sans broncher, soit elles allaient devoir en découdre des à présents et le sang coulerait dans la terre, le sang se mêlerait au fleuve de l'Adour. Maintenant qu'il avait marché sur le sol Béarnais, il n'avait pas l'intention de faire route arrière et de repartir en direction de l'Espagne, non pas que l'Aragon ne lui plaise pas, mais son pays était le Royaume de France, et il avait bien eu l'intention d'y retourner au plus vite, chose qu'ils étaient en train de faire, mais il savait que se ne serait pas si simple, qu'on ne les laisseraient sans doute pas marcher tranquillement, les gens avaient peur des armées, pour eux, armées voulaient dire agressions, alors que non ! C'était une force de pacifisme avant tout, et aussi une force de dissuasion...

Il avait réussit à l'aube d'une ère nouvelle a former une armée assez puissante, constituer de beaucoup d'hommes, jamais il n'aurait pensé pouvoir rassembler autant de personnes sous son aile pour pouvoir enfin faire ce qu'ils avaient à faire, la traitresse à la Couronne allait être enfin dégager de son trône qu'elle avait prit par usurpation, elle était traitre avant tout, traitre de ne pas avoir donné son allégeance à son Roy, traitre d'avoir une fois de plus berné les Béarnais... Elle aurait pu se contenter de démissionner et de partir dignement, la tête basse, mais la Eugénie n'avait aucun honneur, ce qui lui comptait le plus à son coeur que son honneur était avant tout le pouvoir qu'elle avait entre les mains... Cette fois ci en était de trop, un massif groupe de Béarnais en avaient assez, c'était une fois de plus qu'elle se jouait de tout le monde, elle n'écoutait pas la voix du peuple ? Peut être allait-elle maintenant écouté la voix des armes... C'était à présent la seule solution, la communication et la diplomatie ne fonctionnait pas avec elle, il fallait ma foy se résoudre à prendre les armes, c'était une première pour Alleaume, il n'avait jamais eu a mener un tel mouvement de force armée, il avait toujours préféré le pacifisme, mais il fallait constater que blablater ne menait plus à rien hormis à ce faire souiller par cette blondasse couronnée.

Pour cette nuit ils allaient laisser leur campement en la ville de Lourdes, il ne savait pas de quoi serait fait demain, vu qu'une armée allait certainement vouloir les dérouiller le jour suivant, ce qui ne serait pas étonnant à dire vrai. La première nuit allait être calme les Lourdais n'avait pas été trop chiant avec eux, ils comprenaient plutôt même dans l'ensemble leurs actes, il avait craint de voir les Lourdais ce mettre à attaquer l'armée durant la nuit, mais apparemment il en était tout autre puisque certains les avaient mêmes rejoins.

Il regarda les lieutenants de l'armée qui était tous fier d'en faire parti, oui ils étaient de fier de ce battre contre des tyrans, contre la tyrannies d'une folle qui ne pensait qu'à son pouvoir et au future Comté de retraite que l'on allait bien pouvoir lui donner, sauf qu'elle rêvait, au grand jamais elle ne terminerait ce deuxième mandat sans avoir déposé les armes devant le peuple Béarnais ni avoir baisé le sol jusqu'à sa réédition.

Alleaume se leva, regardant au loin le paysage, il ne voyait pas encore Pau mais il savait que la Capitale n'était plus guère loin, qu'elle les attendaient, peut être pas à bras ouvert, mais ce n'était pas encore le temps des discours, il prendrait la parole plus tard, pour le moment il allait falloir neutraliser les forces de l'occupation défensives qui allaient tout faire pour maintenant la Varenne à sa place quitte à laisser tuer toute une armée, et bien soit. *


Malheur aux vaincus....
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--Cuicui_le_noiso
* Une missive parti ce matin en direction des représentants de l'église Béarnaise, pour une information de la plus haute importance. *



A Arthur de Nivellus,

Vous n'êtes pas s'en savoir que le Béarn est actuellement secoué par certains troubles causés par moi même, ainsi que plusieurs Béarnais qui ont décidés de ce bouger. Une armée franche a vu le jour sous le nom de "Vae Victis" au portes de la cité de Lourdes.

Tel ne fût pas ma surprise, et je suppose que cela sera la votre aussi, de savoir que l'armée Comtal Béarnaise a tenté de nous tuer lors de la trêve dominicale de ce jour ci, tentative avorté par certainement beaucoup de chance, ou simplement le Très Haut qui a eu pitié de nous et nous a sauvé d'une mort lâche et certaine.

Comment peut on oser attaquer lors d'un jour comme le dimanche saint, jour où les armes doivent être posés, jour où aucun conflit ne doit avoir lieu, comment le Béarn et la Comtesse peuvent ils faire des choses pareils ? N'est ce donc pas un non respect du dogme aristotélicien ainsi que de notre population, ainsi que des fidèles croyants qui compose notre armée ?

C'est pourquoi, je vous demande d'agir au plus vite, Monseigneur Bourrike a aussi été informé de cette tentative.

Bien à vous.

Alleaume de Niraco
Co-Général de Vae Victis.
Faster83
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Dimanche 2 aout de l'année 1457, au petit matin. ]

Les nouvelles venues de Lourdes était arrivée tard dans la soirée. L’oriflamme de Vae Victis avait été hissée.
Bientôt, dans les prochaines heures, tous les sympathisants de cette cause, afflueraient à l’endroit ou le campement avait été installé.
Il fallait à présent faire vite. Feignant donna ses ordres.
Durant une bonne partie de la nuit, les deux frères d’arme discutent stratégie, étudient divers plan d’attaque. Il ne faudrait pas se précipiter et fondre sur les félons, sans essayer d’en déterminer le nombre.

En dehors de la tente, on peut entendre les soldats qui s’affairent à démonter le campement et à tout installer dans les chariots de logistiques.
En milieu de nuit, alors que tout le monde est prêt pour le départ, Faster est encore en train de se préparer. Le seigneur ayant un mauvais pressentiment, a passé quelques minutes à essayer d’écrire son testament, mais en vain. Cotte de maille sur le corps, voilà qu’il ajuste sa ceinture sur laquelle pend le fourreau de son épée.

Un léger crissement de tissus le fait se retourné. La, juste devant, la petite blonde à la tête couronné se tient droite. Les deux amants se retrouvent quelques instants, échangent quelques mots. Le corps de guerre raisonne, donnant le signal du départ.
Moment difficile pour une comtesse qui n’accepte pas que l’armée ne respecte pas une trêve dominicale, et qui voit son bourrin partir en lui désobéissant.

Faster s’éclipse, Faster sort, Faster part. Dehors, un de ces soldats lui tient les rennes de son cheval argenté.
Le seigneur monte sur Argento, et rejoins rapidement Feignant.
Il regarde tout deux derrière eux, puis lance leurs montures aux pas. La petite armée se met en route. Pour sur que le vacarme qu’ils font aux alentours de Pau, va réveiller bon nombres des habitants de la capitale.
En quelques heures, l’armée « Lous Aguiles de Abidos » se retrouvent aux alentour de Lourdes.
L’étendard fellon est en vue. De loin, le campement à l’air impressionnant. Seraient t’ils plus nombreux que prévus ?
Faster fait installer un campement de fortune. Les oriflammes représentant les armes du Béarn et de la Seigneurie d’Abidos sont hissées sur un mat.

Un groupe d’éclaireur est aussitôt envoyé pour surveiller de plus prés les positions ennemies.
S’ils veulent attaquer, il leur faut savoir le nombre. Une attaque sur une armée avec un effectif important n’aurait que pour issue que de faire couler du sang Béarnais des deux camps.




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Lorca


Dans la forêt béarnaise, célèbre pour ses ours et ses montagnes, un tumulte extraordinaire attira l'attention des gardes placés à la frontière avec la Gascogne. Leur curiosité éveillée, ils prirent rapidement leurs armes et boucliers et vinrent s'enquérir de l'origine de ce vacarme. Ils furent stupéfaits par l'incroyable équipage qui s'offrait à leurs yeux et , saisis par l'effroi, ne purent que le laisser passer sans esquisser le moindre geste d'interdiction, ayant trop bien compris le danger qu'il y avait à s'opposer à un tel groupe.

Une barque géante - d'au moins 50 pieds de long sur 20 de large, pour une hauteur d'environ 15 pieds , faite de bois de suède avec des poutres à peines retouchées, ce qui assurait une épaisseur d'au moins 1 pied, le tout assembler selon des techniques novatrices que ne connaissaient que les meilleurs ingénieurs nautiques, consistant à entre croiser les planches selon un certain intervalle pour assurer meilleur équilibre et plus grande solidité à ce fier navire - s'avançait à travers la forêt. Non pas qu'elle flottât sur la terre meuble du Béarn, mais de petites roues avaient été astucieusement placées sous sa coque, de sorte qu'elle puisse rouler comme le ferait un char, même si sa masse considérable et le relief accidenté de la région ne lui facilitait guère les choses. Outre sa constructionsingulière, la barque était en partie recouverte de coquillages aux couleurs étincelantes, une voile tissée à partir d'un assemblage de peaux de poissons - vraisemblablement des raies - qui ne battait pas, faute de vent, des cordages constituées de dizaines de boyaux de requin finement enroulées les uns autour des autres, une gaffe ornementale, qui aurait du servir à déterminer l'orientation du navire dans l'eau si tant est qu'il puisse flotter, en corne de narval, et ainsi de suite, mille et un détails ornementaux qui attestaient de la nature maritime de l'objet. Certains pourraient même penser que le bois est tiré des épaves échouées, mais le propriétaire du navire n'est pas dément à ce point - bien qu'il le soit déjà fort - pour affaiblir ainsi la structure de son vaisseau.

Car le voila le propriétaire, le maître des lieux, juché sur un énorme trône fait de crânes de dauphins, portant un regard conquérant et mégalomaniaque sur la forêt, sur la pauvre escouade de gardes qui a su éviter de lui opposer une résistance aussi futile qu'inutile : Lorca. Oui Lorca, fils de Neptune, prince de l'Océan, empereur des fleuves de france, conquérant de l'Atlantide et d'Ys, seigneur de l'écume. Lorca, prêtre guerrier, avocat du dragon rugissant, ennemi du mal, des brigands, des lâches, des faibles et des veuls. Lorca, la légende de Bordeaux, repoussant de sa seule croix de prêtre un régiment entier de Béarnais lors du siège de Bordeaux. Lorca, car c'est plus fort que toi.

Et dans sa main, il tient sa célèbre croix de guerre, une croix aristotélicienne en argent - forgée à partir d'une épée légendaire dont il tait le nom - enchâssée sur un simple bâton. Mais ce n'est pas que cela, car caché dans les plis de sa robe, à l'autre extrémité du bâton, se tient la véritable arme, son harpon aux cent barbelures en dents de requin, une arme terrifiante qui sème la mort parmi les hérétiques et les ennemis de la Guyenne. Un harpon d'au moins 10 livres, au fer large d'un pied, long de 18 pouces, et qui peut - dit on en chuchotant - trancher l'air lui même. D'un côté il tue, de l'autre il bénit. Ainsi est Lorca, l'être difforme et double qui provoque l'effroi de villages entiers sur son passage. Bossu, boiteux, gouailleur, bagarreur, à la peau bicolore - noir sur le dos, blanche sur le visage et le ventre- avec un nez en forme de museau, un front bombé, de petits yeux enfoncés dans leurs orbites, des mains en forme de nageoire, une haleine fortement iodée, et sur son dos, une armure tirée d'une cage thoracique d'orque - l'animal qui lui a donné son nom et sa force - sur laquelle ont été fixées des écailles de tortue, formant ainsi une cuirasse d'une solidité extraordinaire, meilleure que les broignes ou les armures de plates. Voici Lorca, le messie de Guyenne...

Et en regardant sa barque, on se rend compte en outre qu'elle se meut seule, avançant de sa propre volonté, comme dirigée par une volonté démoniaque qui n'est peut être que le reflet de la fureur de Lorca, à moins que de manière plus prosaïque, il n'est mis au point un système de propulsion, ce que semble confirmer l'odeur méphitique s'échappant de la poupe, mélange de naphte et d'huile de foie de morue, associée à une fumée aussi noire que la nuit qui fait tousser les malheureux placés derrière. Et ils sont derrière à trébucher derrière, tentant de se couvrir le nez de leur mouchoir. Ce sont tous les pêcheurs, tous les matelots, les forçats, les galériens, les moussaillons qui, sur la foi de la seule parole de Lorca, celui qui ose désormais se faire appeler "Le Messie de Guyenne", se sont joints à lui pour porter le fer et le feu en Béarn. Et tous, du plus frêle au plus costaud, sont de redoutables combattants, équipés de harpons du maître, avec des armures calqués sur celle du maître. Ils sont ses servants, et en tant que tels, le défendront jusqu'à la mort.

Et le vaisseau passa, dans un silence funèbre, seulement entrecoupée par les toussotements de la machine qui, vraisemblablement, donne vie au vaisseau de Lorca, par les pas des soldats marins, par le grincement des roues des multiples chariots suivant la procession et par les hoquets de stupéfaction des béarnais. Ils se rendent compte avec horreur que cette armée de bric et de broc sera sous les murs de pau d'ici quelques heures. Et déjà, ils savent les desseins du monstre qui commande cette étrange légion, Lorca, le futur tyran de Pau...

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Eriadan
[Campement de Vae Victis, dans la nuit de samedi à dimanche ]

Eriadan regarda la toilure de tente rouge se courber sous le vent. A ses côtés sur deux autres sommiers, Madg et Alleaume ne dormaient pas plus que lui. Il repensait aux pourparlers qui avaient été un échec, et tous trois craignaient réellement de les voir marcher sur leur campement...

[Quelques heures plus tôt...]

Quelques heures après les pourparlers, un messager arriva de la part de Feignant, juste après qu'Eriadan ait envoyé la Déclaration du Peuple du Béarn jugeant la Comtesse inapte à défendre ses intérêts. Cette lettre les ordonnait de détruire leur armée, au nom de cette même Comtesse qu'ils avaient déclaré félonne.
Eriadan réfléchit alors, jetant un oeil à une lampe à huile et et soudainement une brillante idée.


Alleaume! Nous devons aller en ville faire quelques courses. Suis-moi avec une dizaine de citoyens!

Si Faster allait rompre la trêve dominicale, il fallait bien se défendre... Alleaume le suivit alors accompagné d'une petite dizaine de citoyens. Dégainant Allwings qu'il dirigea vers le sol pour ne menacer personne mais seulement dissuader, Eriadan s'adressa aux gardiens de la porte de Lourdes.

"Nous sommes les Co-Généraux de l'Armée Vae Victis du Peuple du Béarn. Lourdes est une ville Béarnaise. Laissez nous passer ou vous répondrez du courroux Béarnais."

Hésitant, les gardes les laissèrent finalement passer. Arrivant près d'un cabanon près des murailles, Eriadan constata qu'il était scellé. C'était l'armurerie de défense de la ville de Lourdes, il était naturel qu'elle soit verrouillée. Toutefois, les chaînes ne résisteraient pas à une lame angevine. Il demanda aux hommes de reculer et d'un grand coup,... en fait en deux grands coups, il brisa les chaines permettant aux hommes d'y entrer et commençaient à se servir.
Eriadan les arrêta immédiatement leur disant que Vae Victis ne pillait pas les villes Béarnaises...


Vae Victis a simplement besoin d'un peu d'huile pour nos lampes. La nuit sera longue. Prenez tous un tonneau à deux!



De retour au campement, Eriadan posa une carte de Lourdes et ses environs sur un tonneau et réfléchit.

Pau est par là. Si Faster vient, il n'a que cette route. Vu qu'il sera pressé, il tentera une offensive par ce chemin. Toutefois il pourrait tenté d'encercler le camp...

Eriadan dégaina son poignard et traça un arc de cercle autour de l'emplacement du campement. S'adressant à ses hommes, il leur montra la carte et leur dit:

Nous devons appliquer de l'huile sur tout cet arc de cercle! Il nous faut faire un arc de cercle en fétus de paille autour du camp et y appliquer l'huile! Allons-y!

Eriadan se mit à la tâche autant que son frère et tous les citoyens présents. L'arc de cercle se plaça rapidement et l'huile appliqué également. Trois fanions installés. Nord, Sud, Est.
Lorsque tout fut terminé, il restait encore de l'huile... Un sourire se dessina alors au coin de ses lèvres...


[Quelques heures plus tard...]

Eriadan n'en pouvait plus d'attendre dans la tente, il se redressa lorsqu'un son parvint à ses oreilles.
L'armée de Faster était proche.


Alleaume, Madg! Debouts!

Eriadan se leva rapidement et sortit suivi de ses confrères. Aucun d'eux n'avaient pris le temps de revêtir une armure. Toutefois, chacun avait leur épée à la ceinture. D'autres citoyens étaient sortis de leur tente excités. Madg leur dit alors de se calmer et de prendre des boucliers si jamais ils tiraient des flèches.
Les yeux sur l'armée approchant, Eriadan se tourna vers eux et ordonna:


"Eteignez les lampes. Et ne faites aucun bruit. Ils n'attaqueront peut être pas. Mais restez sur vos gardes..."


Eriadan prit alors son arbalète que Nayria Grimwald lui avait offert pour ses 19ans et s'installa au sol les yeux rivés sur l'armée de Faster prêt à toute éventualité.
Chacun portait un bouclier, s'attendant à ce que l'armée attaque comme la missive de Feignant l'avait ordonné, comme Faster l'avait probablement ordonné...

C'est alors qu'ils attendirent...




[ HRP: RP modifié. Je laisse le soin à LJD Faster d'expliquer de manière RP sa manipulation délibérée de vouloir attaquer Vae Victis et rompre ainsi la Trêve dominicale, et la façon dont son ordre d'attaque IG, chose qu'il a dit lui-même dans JNCP, a échoué.
Bon jeu.]

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--Cuicui_le_noiso
* Il n'arrêtait pas d'aller et venir en ce jour, beaucoup de missives à porter ici et la, notamment dans chaque ville du Comté, c'est ce que lui avait demandé les trois chefs de la Vae Victis, une de ses fameuses missives étaient aussi accrochés sur un écriteau devant le campement de l'armée, on en trouvait dans la cité Paloise, dans chaque ville, que tous et toutes sachent ENFIN ! *




A l'attention d'Eugénie de Varenne,
Comtesse Usurpatrice du trone du Béarn,
Qu'il soit sue de tous les Béarnais et Béarnaises libres,


Eugénie,
Puisque c'est comme cela que l'on vous nomme, vous n'êtes pas sans savoir que nous avons de notre propre initiative envoyé missive à la Grand Maistre de France, ainsi qu'à la Pairie de France, les informant que la Comtesse du Béarn n'avait pas déposé ses allégeances à la Couronne de France dans le délais imparti. Vous n'êtes pas sans savoir que vous avez quatre jours après votre élection pour faire vos allégeances en salle du trône Parisien, sans quoi la loy, qui est une loy Royal, que je joins à cette lettre vous déclare de facto usurpatrice et traitresse à la Couronne de France, de surcroit, traitresse à la Couronne Béarnaise. Voici le texte de loy en référence dont vous Comtesse du Béarn garantes de l'ordre et du respect des loys :

" Des hommages et allégeance des Duchés et Comtés

La reconnaissance des membres d'un Conseil Ducal ou Comtal ne suffit pas à légitimer dans leurs fonctions les Ducs, Comtes, Gouverneurs ou Régents.
Cette reconnaissance n'est que le reflet de la proposition des Conseils à Sa Majesté le Roy de France, quant à la personne qui dirigera leur Duché ou Comté.

Pour estre reconnu par Nostre Très Aristotélicien Souverain et pouvoir agir en tant que tels, les Ducs, Comtes, Gouverneurs ou Régents, doivent au préalable l'hommage au Roy (pour le Domaine Royal) ou l'allégeance à la Couronne de France (pour les Provinces).
Libre à Sa Majesté le Roy de France de les reconnaistre ou pas dans ces fonctions Ducales ou Comtales.

Toute personne ne remplissant pas ses devoirs d'hommage et d'allégeance dnas les quatre jours suivant sa reconnaissance par son Conseil Ducal ou Comtal, et prétendant néanmoins aux titres de Duc, Comte, Gouverneur ou Régent, se rendra coupable des délis d'Usurpation de Titre et de Haulte Trahison, et verra invalidées toutes les décisions qu'elle aurait pu prendre durant cette période d'usurpation.

Ce devoir d'hommage ou d'allégeance, d'ores et déjà appliqué, est rappelée par la présente,
Qu'on se le dise !

Le Roy d'Armes, « Montjoye », a escrit,
La Pairie a ratifé.

Faict le douzième de Juin de l'an de Pasques Quatorze Cent Cinquante cinq. "



Passé le délais des quatre jours, vous êtes déclaré de facto traitresse, or il vous a fallu 2 jours après votre nomination pour faire vos allégeances, hors ce que vous n'avez pas comprit, c'est qu'il y a des loys à respecter, des loys qui ont été faites pour être respecté, des loys Royales de surcroit, qui sont largement au dessus de votre pouvoir, largement au dessus de sur quoi vous avez le droit de vous asseoir.

La Pairie vous a fait une largesse, mais la Pairie n'est pas la pour cela, elle est la pour appliquer le droit Royal et local, vous ne méritez plus votre couronne.

Sans parler de la couverture que la Comtesse a donné à Dishajo, Orthézien qui accusait mon frère de traitrise durant les élections Comtales, ce même homme qui il y a une semaine à quitter le Béarn avec 3000 écus de la Mairie d'Orthez, Eugénie de Varenne était au courant de ce manège, Dishajo est un proche conseiller à elle, elle voulait même le faire intégrer Be Bearn, je joins ici un courrier reçu de ce traitre me narguant de ce qu'il avait fait. Notre Comtesse n'a rien fait pour le poursuivre alors qu'il lui avait explicitement dit qu'il avait piqué 3000 écus dans notre Comté, rien pas un petit doigt levé pour faire quoi que se soit !

Et voici de quoi prouver mes dires, de quoi être en colère.... :


MP sabrés.
Sans autorisation divulgués.

{Yoda}


Pour finir, parlons de notre beau Comté, depuis que vous êtes arrivé au pouvoir vous avez détruit l'économie Béarnaise, vous êtes arrivé le 15 mai 1457, les caisses comptait alors un solde de plus de 8000 écus, à ce jour de votre mandat nous en sommes à moins 5000 écus, sans compter les 5000 écus qui appartiennent à Paddy_Versifiet qu'il a prêtait pour que se ne soit pas la faillite total, comment l'économie a t-elle pu se dégrader autant depuis que vous avez prit le pouvoir ? Nous vous accusons de mauvaise gestion.
Sans parler de la fois où nous sommes arrivé à une étoile de prestige, tout simplement pourquoi ? Parce que Dame Eugénie de Varenne dans son extrême laxisme avait oublié le prestige !!


Et pour finir dernière en date, l'armée Béarnaise a attaqué lors de la trêve dominicale, quel honte sur le Béarn, non respect du dogme Aristotélicien, non seulement le concordat et votre baptême ne sont toujours d'actualité, mais en plus de cela vous avez permis un tel acte ? Une telle chose sur notre terre ? Honte à vous !

Comment peut on être aussi négligeant en étant une Comtesse ? Et encore nous vous passons le reste de vos bourdes au conseil....

C'est pourquoi au nom de l'armée Vae Victis et des intérêts du peuple Béarnais, nous vous déclarons, Eugénie de Varenne, usurpatrice et traitresse à la Couronne Béarnaise.

C'est pourquoi en ce jour nous marchons sur vous Eugénie avec l'armée Vae Victis et vous demandons de faire reddition sans brandir les armes dans l'intérêt du peuple que vous avez trompé, nous ne vous suggérons pas d'envoyer au front vos hommes, nous sommes assez fort pour en découdre avec votre armée, et il n'est pas dans l'intérêt de chacun dans arrivé la, la simple chose que nous demandons est votre démission du trône du Béarn à compter de ce jour, sans délais.

Sans quoi, si nous n'avons pas eu de réponse à partir de ce soir, nous marcherons sur la cité Paloise pour vous sortir nous même du château et vous trainer en procès pour Haute Trahison comme la Loy le prévoit. Nous ne vous laisserons pas insulter le peuple Béarnais une nouvelle fois.

Il est demandé aux soldats de l'Ost Béarnais de déposer les armes immédiatement, sans prendre part au combat, nous vous demandons de ne pas suivre la Comtesse Eugénie dans la folie meurtrière dans laquelle elle vous mènera.

A savoir que toutes les personnes osant prendre les armes pour aider et combattre au côté de la félonne Eugénie seront considéré comme traitre au peuple, au Comté du Béarn et à notre Roy et seront donc pourchassé.

Ceux ayant prit les armes pour aider la félonne mais qui feront reddition avant que la tête blonde couronnée ne tombe auront grâce et ne seront pas tué.


Per lo Béarn !!!!

Alleaume de Niraco
Co-Général de l'Armée Vae Victis

Eriadan Wolback
Co-Général de l'Armée Vae Victis

Madg
Co-Général de l'Armée Vae Victis



Faster83
[ Frontière du Béarn, Lourdes , Campement improvisé de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" , Dimanche 2 aout de l'année 1457, une ou deux heure plus tard. ]

De longues minutes se passent. Attente interminable et insupportable.
Anxieux, Faster s’isole dans la tente qui vient d’être montée, espérant un retour rapide des éclaireurs. Attablé aux bords d’une planche qui lui sert de bureau, il sort son nécessaire à correspondance. Deux parchemins vierges posé devant lui, il attrape la première feuille, et écrit une lettre destinée à son épouse. Quand celle-ci fut terminée, il commence à écrire une seconde missive.
La lettre n’est pas encore terminée qu’un soldat fait irruption dans la tente.


Sir d’Abidos, les éclaireurs sont de retours.

Faster cesse alors d’écrire, puis il se lève pour emboiter le pas du soldat.
Il rejoint rapidement le groupe qu’il a envoyé pour surveiller l’armée. Feignant est déjà auprés d’eux.
L’expression sur leurs visages révèlent la gravitée de la situation. Le seigneur d’Abidos craint le pire.


Alors…qu’avez-vous vu?


Sire d’Abidos, mon sénéchal, je crains que la situation ne soit alarmante.
Nous n’avons pas put comptabiliser exactement leur nombre de soldats, mais ils sont nombreux. Beaucoup plus nombreux que nous.
Nous avons aperçu une dizaine de personnes sortirent du campement pour se diriger vers la ville. Et il y en avait encore au moins le double à l’intérieur du campement, si ce n’est plus.


Le visage déjà bien marqué de l’ancien commandant se creuse encore plus. Il regarde son supérieur de toujours. Lui aussi à l’expression des mauvais jours. Les voilà revenu quelques années en arrière, à Vendôme.




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Acar
Après ne point avoir dormi, Acar arrisva prestement, hissant haut un long drapeau blanc...
Il ne pouvaict accepter en tant que premier défenseur de la ville cet estat de faict .

Tout comme il ne pouvait point laisser entériner cette situation, Lourdes importait bien trop à ses yeux pour laisser en faire un insoutenable terrain de guerre, ou le sang remplacerait la verdure.

Victorieux ou pas, moult trépasseraient et autant de familles en pleureraient. Oui Acar avaict grande peine, il devait les trouver pour essayer de négocier une trêve, tout au moins la garantie que les Lourdais ne tomberaient point sous les armes de leurs frères car ceci estait bien une guerre de frères, et en cela l'horrible de la continuité se dessinait, changeant le vert en pourpre.

Orsan sentit les premiers feux alentour, il se mict donc à hennir à l'approche du campement, sortant son porteur de ses pensées...

D'un bond, il sentict le contact de la terre, ou le vert n'était point encore changé.

A l'approche de certains des hommes d'armes du campement, il parla tout en agitant son lourd étendard blanc :


La paix sur vous... Je viens en tant que maire de cette cité et je vous manderai de chercher un de vos dirigeants !

Il me faut parlementer avec lui, prestement, ainsi allez quérir celui qui ordonne, en ce lieu :


Son sang bouillonnait, son cerveau fumait, tels les cratères de l'Italie car Lourdes pouvait estre en danger plus avant et il ne laisserait point faire, foy de chevalier.

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Alleaume
[ Campement Vae Victis, toujours au porte de Lourdes. ]

* Ce dimanche avait été long, un jour qui se devait normalement d'être jour de trêve, avait faillit ce révéler être un bain de sang pour le Béarn, si Faster n'avait pas fait machine arrière ils seraient tous déjà certainement mort, le destin avait été bon avec eux cette fois ci encore, cela faisait déjà trois fois qu'ils s'en sortaient depuis la création de cette armée, ils collectionnaient les bonnes augures, il n'allait pas s'en plaindre, oh que non...

Il passait ses journées dans la tente entouré de Madg et d'Eriadan a élaboré stratégie et plan en tout genre, pour le moment ils s'en étaient pas trop mal sorti, il avait aujourd'hui rédigé plusieurs missives qui retracés les erreurs, les corruptions, les manquements de la Comtesse envers le Béarn.. Missive qu'il avait fait diffusé un peu partout en Béarn, de Orthez à Lourdes en passant par la Capitale Paloise, tout le monde devait savoir ce qu'elle avait fait.

Un soldats arriva dans la tente du Triumvirat et se mit au garde à vous et annonça alors la venue de messire Acar avec un drapeau blanc à la main, il ne connaissait que trop peu Acar, mais c'était quelqu'un qu'il estimait, et il lui avait déjà dit que Lourdes ne serait pas la cible de l'armée Franche tant qu'ils ne feraient rien contre eux, car s'il ne portait pas le premier coup, il détestait en rrecevoir sans rien dire, ce n'était pas dans sa nature...
Quelques minutes plus tard il vit enfin le Maire arriver dans la tente où se trouvait les trois personnes, Alleaume se leva pour le saluer, et l'invita d'un geste chaleureux à prendre place sur un des sièges qui se trouvait devant le grand bureau. *


Messire Acar, adishatz.. Que me vaut le plaisir de votre visite de paix ?
Nous sommes à votre écoute messire Maire et si nous pouvons satisfaire votre venue, cela ne sera qu'un plaisir.

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Acar
Messire Acar, adishatz.. Que me vaut le plaisir de votre visite de paix ?
Nous sommes à votre écoute messire Maire et si nous pouvons satisfaire votre venue, cela ne sera qu'un plaisir.


Il salua et suivit l'homme, dedans la haute tente...

Paix à vous, dame Magd et messire Eriadan, rajouta t'il, je viens en paix, merci de me recevoir !

Ainsi, je me fais voix de nostre ville, mais aussi vous rappeler que celle-ci est dirigé vers la paix, malgré les différents, icelieu.

Vous dire que les armes ne sont pas nécessaires, je ne sais si vous m'entendrez, mais ainsi sera mon langage, car Béarnais, nous le sommes tous et nostre sang ne doit point couler devers la praire environnante !

Mais en son entier, ce comté ne mériste point châtiment, verser nostre sang commun, ceci est juste et méristée ?

Nul ne peut respondre, certes oui, mais compter nos morts, par la suite, nous le pourrons... Pleurer ceux qui sont à terre, moult le feront et cela, nul ne le désire en veristé, car le chaos en résultera et personne ne sortira indemne...

Voyez vous, j'ai lu la plaidoirie du Mal Sans Nom et je pense que vous agissez comme il le voudrait et en cela, je ne peux le croire... Vous des Béarnais, jouant pour le Mal Sans Nom, ceci serait impensable, nul doute !

Je viens à vous, car je sais que vous avez du cœur et que celui-ci ne peut envisager de tuer ses amis, ses frères, ses collègues...

Pour en finir je viens vous demander de baisser vos armes, de trouver compromis par vos esprits et non point vos armes, car si vous poursuivez vostre œuvre, elle restera en vous pour toujours et ceci est bien maigre butin, comparé à ce qu'il adviendrait de vous.

Il est encore temps, rien n'est fait, tout peu estre différent, pour l'amour de tous icelieu, pour ne point tomber dans la guerre civile, pour ne point aider le Mal Sans Nom, pour ne point pleurer ses défunts, pour ne point regretter....


Il se tuct...
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